Quand j’ai réalisé que cet article serait mon dernier (sur Cuk), je me suis demandé de quoi j’avais envie de parler. Et puis j’ai réalisé que mon projet initial, que j’avais déjà en tête avant l’annonce de la fermeture, était finalement tout à fait à propos. Tu vas voir. [suite]
Il est arrivé que d’aucuns regrettent que cuk.ch ne soit plus un site consacré exclusivement à Apple et la photo, mais soit devenu une sorte de fourre-tout. Eh bien je propose aujourd’hui un billet qui est à la fois une critique de l’ergonomie Apple et une humeur en forme de réflexion personnelle. Ça s’appelle le « double effet cuk cool ». Merci qui? [suite]
J’étais sorti pour faire mon heure de marche quotidienne. Après vingt minutes, j’ai reçu une note de service émanant de mon cerveau: « Une information vient de nous parvenir, selon laquelle le pied droit ressent une douleur apparemment liée à l’activité physique en cours. Fin du message. » [suite]
Il y a des traces, bien marquées, profondes.
Creusées par d’autres, qui sont passés avant moi et qui ont suivi le même itinéraire,
ou faites par moi, en passant et repassant,
en obliquant toujours au même endroit,
dans la même direction,
parce que c’est connu,
parce que c’est facile,
parce que j’ai toujours fait comme ça. [suite]
Je vais partager avec toi une trilogie, un triptyque; trois sujets dont chacun mériterait un article — au moins! Mais mon propos n’est pas d’en faire une présentation systématique et complète, mais de te parler de ce qu’à eux trois ils représentent pour moi et de la manière dont ils s’articulent et se répondent dans mon expérience personnelle. [suite]
Je suis tombé il y a une semaine (merci Facebook) sur un documentaire passionnant. C’est le portrait de deux personnes, un couple, Lydia Gabucci Bourguignon et Claude Bourguignon, fondateurs du LAMS, (Laboratoires d’Analyses Microbiologiques des Sols). «Lydia et Claude Bourguignon enseignent l’agrologie, science de l’agriculture écologique, fondée sur une perception fine des relations complexes qui unissent le sol, les microbes, les plantes, les animaux et l’homme. Ils partagent leurs expériences… [suite]
La plaisanterie innocente est-elle si innocente? L’expression toute faite ne contribue-t-elle pas à faire, entretenir une pensée pas toujours recommandable, qui d’ailleurs n’est pas celle du locuteur? « Ouais, mais non… c’est pas ce que je voulais dire, c’est juste une façon de parler… » [suite]
Comment, en prenant des nouvelle de Larry, j’ai fait connaissance avec Robben et ses deux frangins, puis avec Jeff et son père. [suite]
J’aime la nuit. Mais j’en connais deux : celle du soir et celle du matin. Et celle que je préfère, c’est la nuit du matin. Déjà parce qu’elle est plus silencieuse.
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Ça y est, c’est aujourd’hui que ça se termine. Depuis des mois que je me réjouis, que je prends mon pied à me réjouir, que je savoure de me réjouir, que je jouis de me réjouir… ces prochaines heures seront les dernières. Fini de me réjouir. [suite]
Il me prend des fois de rêver à un système de base de donnée personnelle centralisée, que je pourrais alimenter avec mes références musicales, et reliée aux différentes sources… [suite]
J’ai eu l’occasion de l’exprimer ici, je ne suis pas fan d’art contemporain. Pourtant j’habite dans LE quartier genevois des galeries contemporaines, le Quartier des Bains. Et même si j’ai très souvent une grande difficulté à ressentir une émotion artistique lorsque je passe devant ces vitrines, je souhaite garder l’esprit ouvert… [suite]
Open-BAR d’avril! (Publication tardive cause malentendu avec François, sorry) Alors pour lancer cet open-bar, je vous propose un album récemment sorti d’une canadienne que j’aime beaucoup: Terez Montcalm. Elle est anglophone, (màj: cf commentaire 21) mais glisse toujours dans ses albums l’une ou l’autre chanson française. Fin 2015, elle a sorti un album 100% français. Le titre est Quand on s’aime (Lien Qobuz – Deezer) J’aime beaucoup ce qu’elle fait… [suite]
Il y a peu, François concluait ainsi un billet dans lequel il nous tutoyait: «P.S. Je déteste qu’on me tutoie comme ça, en particulier chez Ikea. J’espère que tu ne m’en veux pas, ce ne sera jamais une généralité. C’est juste pour aujourd’hui.» Ça a fait «dong» dans ma tête (mais sans faire mal, hein, je te rassure François!). Il se trouve que justement, j’avais envie depuis quelque temps de… [suite]
Cully, avril 2014. Dernier concert du dernier jour de la cuvée 2014 du Cully Jazz. Dans une quasi-obscurité, quelques silhouettes se faufilent sur scène. Une note, sobre, paisible, répétée sur un rythme tranquillement obsessionnel, bientôt rejointe par un piano électrique, qui développe peu à peu autour de cette note comme un chemin harmonique qui, déjà, m’apporte quelques surprises. Un début en douceur que ne peuvent vraiment se permettre que les… [suite]
Tombé ce matin sur un texte dont voici un extrait: «Chaque personne a un ressort intérieur et des ressources insoupçonnées. Rien n’arrête une racine: en cas d’obstacle, elle le contourne et ouvre un autre chemin. De la même façon, nous avons à tracer notre chemin de vie.» (Phytospiritualité: Libérer la joie avec Agathe Frémy) Intéressant. Cette image de la racine a résonné en moi. [suite]
Dimanche, je mettais la dernière main à l’article que je t’avais concocté pour aujourd’hui. Il ne me restait plus que quelques détails à régler, dont je pensais pouvoir m’occuper en rentrant du cinéma. Et pis… j’ai pas pu. Pasque ce film, y faut absolument que je t’en cause! [suite]
Non, je ne vais pas te parler de Michel Jonasz. Mais ça faisait longtemps que j’avais envie de partager avec toi les noms de quelques bluesmen et blueswomen qui habitent dans les mémoires de mon Mac et mon iPhone, et qui hantent régulièrement les connexions réseau de mon employeur par la grâce de Qobuz. Mais faut que j’te dise:
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Je suis chez moi, devant la télévision. Lentement mais sûrement, l’inconfort qui me faisait changer de position devient douleur qui me fait changer de siège. Pourtant, ce fauteuil, j’y suis bien, et j’y ai déjà passé de longues heures. Mais là, le soutien lombaire devient une gêne. Je me transfère sur le canapé. Là, dans le dos, à gauche, la douleur s’intensifie, et j’éteins la télé pour bouger un peu. [suite]
Lorsque j’ai commencé mon blog, il y a quelques années, je me faisais de cette nouvelle et palpitante activité une représentation bien carrée; j’imaginais que le flux de travail serait fluide, immuable et régulier… [suite]
Selon certains, il y a cent cinquante ans, le Cervin aurait donc été conquis, vaincu.
Allons bon. [suite]
Lorsque le père de Jeanne, Roland – qui est un peu mon frère, beaucoup mon ami et très officiellement mon cousin – m’a dit que sa fille cadette était devenue membre d’une fanfare, ma réaction, tout en étant sincèrement positive, ne m’a pas transporté personnellement d’enthousiasme. J’étais content pour elle, bien sûr. Mais tu sais, moi, les fanfares… [suite]
J’ai fait connaissance dernièrement d’une sacrée bande. Une bande assez atypique. Y en a, j’te jure, c’est des vrais tordus. Mais les autres, curieusement, ceux qui sont bien dans la norme et qui sont la majorité ne semblent pas être troublés le moins du monde par ces olibrius. [suite]
C’est l’été, les vélos sont de sorties. Et tu sais quoi? Des fois, y en a qui m’énervent. Mais bon. Avec les vélos, c’est un peu comme avec les chiens: le problème — quand il y en a un — c’est le maître. Entendons-nous bien. Le ci-après coup de gueule n’est pas destiné à attiser la haine des cyclistes. Bien au contraire. J’aime les cyclistes et il m’arrive d’ailleurs de… [suite]
Il y quelques mois, j’ai découvert tout à coup que ladite app avait bien évolué, et qu’avec les mises à jours transparentes je ne m’en étais pas rendu compte. Certaines indications, que j’allais chercher sur d’autres app, figuraient maintenant dans celle-ci, et force m’est de constater que je consulte de moins en moins les autres. [suite]
Genève, le 23 mai 2015 Bon. Dans 10 jours, je suis censé publier un billet sur Cuk. Et pour la première fois, je me demande de quoi je vais bien pouvoir parler. C’est pas que je n’aie rien à dire, non. J’ai plusieurs sujets en projet, mais qui demandent d’anticiper, de préparer, de rencontrer des gens, de réunir des informations, tout ça… Et là, à dix jours de la publication,… [suite]
Coucou c’est re-moi.
Si t’as pas lu le début, c’est par ici.
Mais t’es pas vraiment obligé. [suite]
Il y a une année, j’ai fait des découvertes musicales qui m’ont conduit au Cully Jazz, bien que je sois peu familier des festivals en raison d’une difficulté croissante à survivre dans des lieux surpeuplés. Je t’ai parlé de cette virée culliéranne ici et là. L’expérience a été si vivifiante (je pèse mon mot) que j’ai décidé de remettre ça cette année, en mieux. [suite]
J’ai fait des années de thérapie; j’ai lu des livres, écrits par des auteurs spirituels, des psys; j’ai lu des articles, assisté à des conférences; j’ai fait des retraites, des stages…
Une vérité m’a été enseignée, partagée, expliquée; une vérité profonde, en laquelle je crois de plus en plus fermement, au fur et à mesure que je progresse dans l’art de l’incarner au quotidien:
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À la suite de mon dernier billet, j’ai eu envie de revenir sur une question que je n’y avais qu’effleurée, à savoir «Y a-t-il une objectivité du beau»
Autrement dit, la beauté est-elle une qualité intrinsèque, objective, qui ne dépend pas de notre appréciation?
Ou encore: lorsque je dis» c’est beau», est-ce moi qui attribue à quelque chose une qualité, ou bien est-ce que cette beauté existe indépendamment de moi et que je peux y être sensible ou non? [suite]
Mon billet précédent, qui parlait de musique, aura semblé très subjectif. Et pourtant je le terminais en promettant de faire bientôt la démonstration qu’il était totalement objectif.
Nous y voici.
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Hier soir, j’étais au sous-sol de La Sportive, cave à jazz qui proposait en ouverture de l’année 2015 un concert-vernissage du premier album de Less Than Four, « What The Hell’Ektrik? ». Ce bien nommé trio, j’ai écrit ici tout le bien que j’en pensais il y a une petite année ; j’ai écrit également tout ce que je leur dois en terme de découvertes musicales, découvertes qui m’ont amené au Cully… [suite]
Depuis quelque temps, je me tâte: abandonner Facebook ou non? Il y a plusieurs raisons, mais je voudrais vous entretenir de l’une d’entre elles: le bruit. [suite]
Au début de ce mois de novembre avait lieu à Genève le festival « Les Nuits du monde », organisé par les Ateliers d’ethnomusicologie (ADEM). Le thème de cette année était «Musiques croisées — orient-occident». J’ai pu assister à trois soirées durant lesquelles j’ai fait des découvertes enrichissantes. Partage.
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– Quand on se retrouve en fauteuil roulant à 20 ans, comment réagit-on? – On commence par… Coupez! On la refait! – Quand tu te retrouves en fauteuil roulant à 20 ans, comment tu réagis? – Ben tu commences par… Pas mieux! On la refait encore! – Quand tu t’es retrouvé à 20 ans en fauteuil roulant, comment as-tu réagi – J’ai commencé par… Voilààààà! T’as vu la différence?… [suite]
Dans le far-west de la Suisse, à Avusy, il y a un atelier. Dans cet atelier, il y a un sculpteur. Et dans ce sculpteur, il y a une énorme dose d’amour. Pour sa femme, ses fils, ses amis… mais aussi pour la nature. Viens! Je te raconte… [suite]
Bernadette et moi avons tendance à considérer que les dieux de la météo sont de notre côté. Ça a commencé avec notre mariage. Nous avons bénéficié d’une météo bien plus clémente qu’annoncée; et deux jours plus tard, nous étions assis dans l’herbe sur les hauts de Champéry, pour un pique-nique; avec des pulls, mais assis dans l’herbe! Par la suite, nous avons souvent eu de la chance. Je me souviens… [suite]
Cet article « bouche-trou », c’est à dire écrit à l’avance et mis à disposition du patron-d’ici pour pouvoir combler un vide, un oubli, une défection de dernière minute… cet article « bouche-trou » donc, se voudrait être un vibrant et solennel hommage à celui sans qui il ne verrait jamais le jour… [suite]
Il y avait eu, paraît-il, une quantité non-négligeables de signes avant-coureurs. Mon ami Fred me l’avait dit: « de nombreux indices conduisent à penser qu’il se passera quelque chose d’important en 1984 ». Selon lui, diverses prédictions de fiabilités variables s’accordaient à dire que cette année-là, un événement d’une importance planétaire se produirait. [suite]
En mars 2013, Madame Poppins avait publié un billet, « La clarté de l’esprit », dont la traditionnelle question conclusive portait sur notre relation au sport. J’y avais répondu (21,23) en parlant du Nordic Walking. Je vous propose aujourd’hui de revenir sur cette marche « à quatre pattes », qu’elle soit nordique ou pas. [suite]
Je m’interroge: suis-je dans une inquiétude légitime, ou est-ce que je commence simplement à me sentir dépassé par l’évolution de la société? Est-ce qu’on va vraiment dans le mur, ou est-ce que le monde va son chemin, comme il l’a toujours fait, et que je fais partie de ceux (il y en a toujours eu) qui ont du mal à s’adapter? Se retrouver — à tort ou à raison — en mode « j’arrive plus à suivre » à 58 ans, n’est-ce pas un peu prématuré? [suite]
Je l’avais brièvement mentionnée au début de mon article du 3 mars, j’ai décidé d’abandonner — sur Cuk — mon pseudo TroncheDeSnake et de publier désormais sous mon vrai nom. Je vous disais également que je m’en expliquerais en avril. Nous y voici. Lorsque j’ai commencé à fréquenter la toile, un ami informaticien m’avait mis en garde: « Dans les forums, n’utilise jamais ton vrai nom, ne donne jamais tes coordonnées; cela relève de la prudence la plus élémentaire! » [suite]
Dans un précédent article, je vous ai raconté ma récente contamination par un trio de jazz de par chez nous, les Less Than Four. Le virus qu’ils m’ont transmis est celui d’un jazz contemporain, et plus particulièrement de musiciens issus du Moyen-Orient, qui proposent des ambiances métissées comme j’aime, avec une énergie et une intériorité comme j’aime aussi. Je me propose aujourd’hui de vous parler de trois d’entre eux, qui sont au programme du Cully Jazz Festival 2014. [suite]
Où l’auteur – qui au passage révèle son véritable nom – annonce avoir été infecté par un virus très puissant, quoique néanmoins fort plaisant; où il raconte cette contamination par le menu: les lieux, les dates, et surtout, désigne précisément les coupables et apporte la preuve de leur forfait. Mais où l’auteur, faisant fi de tout esprit revanchard, se plaît à présenter lesdits coupables sous un jour plutôt flatteur, allant jusqu’à inviter le lecteur à se rendre lui aussi dans une zone de contamination prochainement en activité. [suite]