J’en étais resté avec vous, il y a quelque temps, sur l’utilisation de l’iPhone comme compagnon de sorties courses.
Suite à l’un de mes premiers articles, où je racontais n’être pas passé très loin de me faire passer dessus par le train régional, trop absorbé que j’étais par l’écoute de la musique en traversant un passage non gardé, et où plusieurs lecteurs me faisaient remarquer que courir en silence, ça, c’était le vrai bonheur, j’ai déjà commencé par ne plus jamais écouter de musique.
C’est assez dommage d’ailleurs, j’appréciais beaucoup de pouvoir écouter de nouveaux albums d’un bout à l’autre, dans des paysages magnifiques.
Mais c’est vrai que courir en silence vous permet de plus divaguer, rêver, planifier, ou que sais-je.
Je vous ai alors décrit l’iPhone comme coach et comme traceur d’activités, de performances et de parcours via Runkeeper.
Je vous ai également parlé de la montre Mio Alpha, qui permettait de voir en temps réel vos pulsations cardiaques sans avoir besoin d’une ceinture thoracique avec capteur, ceinture (une Polar à l’époque) qui m’avait flanqué des rougeurs sur tout le thorax.
Le problème de ce système, c’est que vous avez votre iPhone sur le bras, dans un brassard un peu opaque, malgré une fenêtre censée être transparente, qui fait qu’en temps réel, vous ne voyez pas grand-chose de ce que vous explique Runkeeper. La seule solution: taper sur l’écran, et écouter la gentille dame de Runkeeper vous dire des extraits choisis (fréquence cardiaque, allure, moyenne et autres). Le problème, c’est que les autres entendent également ce qui se raconte (je ne veux pas d’écouteurs je vous dis), et l’on ne va pas passer sa vie en compagnie de la dame. Certes, j’avais la fréquence cardiaque sur la Mio Alpha, mais c’est tout.
Je me suis donc intéressé à une montre dédiée, qui vous dit pratiquement tout sur ce que vous vivez dans votre sortie.
Après de longues recherches sur Internet, j’ai fait mon choix: ce serait la Garmin Forerunner 620, haut de gamme de la marque, et notée 5 étoiles dans les numériques, note tout de même assez rare sur ce site en qui j’ai assez confiance.
Elle est sympa cette montre (ici en blanc, mais elle existe aussi en noir). Légère, et, vous allez le voir, elle fait tout. Les pincettes sont en option…
Pourquoi la Forerunner 620?
La Forerunner est une montre légère, qui a énormément d’avantages:
- c’est certainement la montre la plus complète au niveau de l’enregistrement des données
- elle est dotée d’un GPS
- elle communique avec le Mac et l’iPhone via Bluetooth OU/ET le Wi-Fi
- elle communique avec une plateforme incroyablement puissante: Garmin Connect
- elle est totalement paramétrable
- elle est dotée d’un écran tactile
Et pourquoi ne pas attendre la sortie de la montre Apple?
J’imagine qu’un jour, je l’aurai, cette nouvelle toquante, mais d’ici qu’elle fasse ce que fait la Forerunner 620, j’imagine qu’il faudra attendre un petit moment.
L’ergonomie de la chose
Elle est jolie, cette montre: plate, légère (43.6 grammes). Je la préfère en blanc, et vous?
Image Garmin ici, pour voir les deux couleurs disponibles
Son bracelet s’adapte facilement à toutes les tailles de poignet, et se trouve être parfaitement aéré. Vous respirez, vous ne coulez point en son dessous.
Elle est dotée de 4 boutons physiques, et de deux tactiles, un à l’est et l’autre à l’ouest. Au centre l’écran est tactile également. Une tape pour la déverrouiller, puis des tapes pour passer d’une page à l’autre.
À noter que l’écran tactile n’est pas aussi sensible que celui d’un iPhone. C’est certainement voulu d’ailleurs. Il faut taper d’un "clic" du doigt assez ferme pour que notre désir soit pris en compte.
Une fois dans le menu que l’on obtient en cliquant sur le bouton "trois petites barres à l’est", vous descendez les commandes ou les remontez en appuyant en bas ou en haut. C’est encore plus simple que ça en le faisant.
À droite, le bouton Menu, à gauche, pour remonter la hiérarchie
Comme vous le voyez sur l’affichage (en très grande partie noir et blanc, quelques touches colorées apparaissent de-ci de-là), je peux appuyer sur Records, en bas, pour monter les commandes d’un cran. Si je voulais entrer dans l’historique, il me suffirait de taper sur le mot.
Autre exemple: ici, je suis sur la commande qui me permet de calculer ma VO2 Max (eh oui, la montre est capable de la calculer, la mesure devient de plus en plus précise au fil des courses.
Je tape sur la commande et je vois ma VO2 à moi:
La mesure de la VO2
Elle n’est pas mauvaise d’ailleurs, cette mesure: on voit que le curseur est dans le violet, c’est tout bon.
Et si j’appuie maintenant sur "Prédic. course", j’obtiens ceci:
Oh… 3 h 23 pour un Marathon… Je demande à voir, on verra en octobre, mais je mise plus sur 4 heures, si tout va bien. On verra j’ai dit.
Les réglages, extrêmement nombreux, et s’effectuent très facilement.
L’autonomie est bonne par rapport à un iPhone, mais faible par rapport à une montre traditionnelle. Comptez 5 sorties d’une heure trente.
La montre se met toute seule en économie d’énergie quand elle n’est pas en activité [en course] au bout de quelques minutes, et là, l’autonomie est bien plus grande bien sûr, mais vous pouvez l’éteindre et là, elle ne consomme que quand vous l’utilisez.
Cela dit, ne pas craindre pour une sortie de se trouver à sec change la vie quand on a connu l’iPhone.
La montre se recharge via un chargeur avec un câble USB. Ce chargeur fait son travail en deux à trois heures maximum, et se clipse à la montre par aimantation. C’est très efficace, et cela vous permet de vous connecter avec Garmin pour transmettre vos résultats, pour configurer la montre, entre autres choses le Wi-Fi et le Bluetooth. Ces mêmes résultats pourront être transmis sans fil ensuite.
Pour une fois qu’un fabricant n’est pas pingre avec la longueur du câble!
L’accessoire indispensable, livré avec la montre
La ceinture et le capteur magique
La Forerunner 620 est livrée avec une ceinture cardiaque. Mais son capteur n’est pas qu’un capteur de pulsations. Il est capable, parce que doté d’un accéléromètre, de calculer tout plein de choses:
- votre cadence [idéalement, entre 175 et 178 "pas" par minute, je suis "naturellement" à 177]
- l’oscillation verticale [inutile de faire du saut en hauteur entre chaque foulée, le but est de passer l’énergie vers l’avant]
- les millisecondes de contact avec le sol [plus c’est court, plus c’est bon]
- la longueur moyenne de votre foulée
- et bien sûr votre fréquence cardiaque
Résultats apportés par la ceinture lors d’une sortie
Tout cela peut sembler assez ridicule pour le non-coureur, mais cela peut être assez intéressant pour savoir comment s’améliorer. Ces données pourront être lues sur la montre directement [et très facilement], mais également sur Garmin Connect.
À noter qu’il y a un an, avec ma ceinture Polar, j’avais souvent de la peine à faire en sorte que l’iPhone "voie" le capteur, même avec l’application de Polar.
Ici, c’est à chaque coup automatique, sans le moindre problème: ça marche!
Et, chose importante qui m’avait fait arrêter les ceintures cardiaques: celle qui est livrée avec cette montre ne me fait aucune rougeur sur le buste, contrairement à la Polar qui m’avait conduit à une mycose de cet endroit, alors que, bien évidemment, je me douche après avoir couru.
En course
Avant de partir, il faudra penser à placer votre ceinture en humectant bien les électrodes qui y sont intégrées.
Il faudra mettre la montre en mode "Run".
Et puis il faudra sortir.
Remarquez, vous pouvez courir à l’intérieur sur un tapis, mais dans ce cas, il faudra désactiver le GPS, pour capter les satellites.
Mais nous courons dehors, donc avec le GPS.
La Forerunner 620 est, justement et ça tombe bien, dotée d’un GPS intégré. Ce dernier peut être aidé par téléchargement de prédonnées régulières sur le positionnement des satellites via Garmin Express qui lui permettront de retrouver ses 7 [je crois] satellites plus rapidement. Avec cette aide, il faut compter environ une minute pour que ce soit le cas à découvert, ce qui est bien plus lent que l’iPhone avec Runkeeper.
Cela dit, selon l’endroit, ou si la montre a été utilisée peu avant, ce temps peut être plus court [quelques secondes], mais au contraire, si vous êtes dans un endroit difficile, ou que votre montre est restée trois jours sans être utilisée, alors il faudra compter plus de 2 minutes pour voir tous les petits segments verts autour du "Run" actifs, et entendre la montre biper pour vous signaler que vous pouvez y aller.
Les segments à gauche n’en sont pas allumés, la montre n’est pas prête
On appuie ensuite sur le bouton situé au nord-est de la montre, et c’est parti.
Et là, c’est du plaisir en barre.
En effet, avec la personnalisation maximale que vous pouvez donner à votre montre, vous savez tout ce que vous voulez savoir, et ce sur 4 pages, ou 4 écrans successifs.
Chaque écran peut contenir 4 données parmi celles-ci:
Les données disponibles.
Une page à 4 données: en haut le nbre de km, à gauche l’allure [qui dit ici n’importe quoi, la montre est sur la table, donc elle n’a aucune allure, les choses rentreront dans l’ordre après appui sur la touche Start], à droite l’allure moyenne, en bas la fréquence cardiaque.
Un exemple d’écran à 3 données
Vous faites absolument ce que vous voulez avec ces écrans.
Mais ça, il faut le préparer avant la course, bien évidemment!
Pendant la course, vous passez d’une page à l’autre d’un simple tapotement de l’écran, ou alors, vous demandez un défilement automatique entre les pages, tous les X secondes [je le déconseille personnellement, mais bon, vous faites ce que vous voulez].
Au bout de 5 minutes de course environ, la montre vous affiche dans quel état elle vous trouve en indiquant quel est votre état de récupération par rapport à la course précédente. Eh oui, elle est même capable de poser un diagnostic, cette Forerunner 620!
Mieux, à la fin de la course, elle vous dit combien vous devez [idéalement] prévoir de temps de récupération jusqu’à votre prochaine sortie).
Ouf, je peux repartir!
Mieux (bis!): elle vous dit comment elle voit vos prochaines courses, mais ça, je vous l’ai montré au début, en parlant de sa fonction de calcul VO2.
Vous pouvez également demander un historique complet de votre course, mais ce dernier sera bien plus intéressant à étudier sur le site Garmin Connect.
Je vous en parlerai dans un article dédié, mais sachez qu’il s’agit d’un site exceptionnel, d’une qualité loin devant un Runkeeper par exemple (que je n’ai pas oublié pour autant).
Mais ça, encore une fois, c’est pour le prochain article.
Une montre connectée
La Forerunner 620 vous permet de vous connecter au site Garmin Connect.
Pour ce faire, vous disposez de trois fonctions:
- via votre Mobile, en Bluetooth
- via un réseau Wi-Fi (pour autant qu’il ne soit pas en "n" uniquement)
- via le chargeur, en USB
J’ai testé la fonction Bluetooth qui fonctionner plutôt bien.
Mais en fait, j’utilise la fonction Wi-Fi en ce qui me concerne.
Ma montre reconnaît deux réseaux: celui de mon école pour quand je cours à midi, celui de chez moi pour tous les autres moments.
Lorsque j’entre dans l’un de ces réseaux, normalement, et ça marche 9 fois sur 10, la montre se connecte toute seule, sans rien me demander, et envoie ses données (et visiblement en prend aussi) de manière transparente.
Si, par le plus grand des hasards (qui arrive une fois sur 10 tout de même), cet automatisme ne fonctionne pas, vous pouvez cliquer sur le bouton sud-est de la montre, ce qui force la connexion, et le transfert. Cela fonctionne parfaitement.
Bien évidemment, si vous vous connectez ensuite par USB, la montre et le site savent très bien ce qu’elles ont fait sans fil, et ne réimportent pas les données.
Tout cela est fort bien fait, mais…
Mais qu’est-ce que j’ai galéré pour configurer le Wi-Fi!
Tout cela parce que lorsqu’on configure la chose, Garmin nous télécharge Garmin Express, qui reconnaît bien votre montre, mais se trouve être carrément incapable de gérer l’installation du Wi-Fi.
Il suffit pour cela, mais ce n’est pas évident de le comprendre, de télécharger Garmin Express FIT, qui lui se charge de ce setup!
Tout simplement, et là sans la moindre difficulté.
Ah la la.
C’est un peu un défaut de Garmin: la chose est tout à fait compatible avec le Mac, que ce soit avec l’accessoire sportif de type "montre" ou que ce soit avec mon système de navigation SEAT ou là, il faut également télécharger deux utilitaires encore différents pour pouvoir bien correspondre avec le site.
Mais ça fonctionne alors, et plutôt bien.
Une montre qui est aussi un coach
Sur le site de Garmin Connect, vous pouvez télécharger des entraînements types, ou mieux, les créer vous-mêmes.
Vous créez vos différentes étapes, et vous les glissez là où bon vous semble.
Un exemple d’entraînement qui ne fonctionne pas vraiment parfaitement, parce que je n’avais pas compris les limites de la montre.
Permettez-moi de faire une parenthèse et de vous parler du défaut de la Forerunner. Je reviens aux entraînements ensuite.
Les défauts de la Forerunner 620
La montre testée ici est magnifique, mais elle n’est pas tout à fait exempte de défauts.
En effet, avec l’été, les arbres forment souvent un plafond difficilement pénétrable pour les GPS.
La Forerunner 620 ne fait pas exception.
Il s’agit d’une portion d’entraînement aller et retour. J’ai passé exactement au même endroit à l’aller et au retour. Vous voyez que le tracé reste à peu près juste. Mais si sur une allure moyenne, cela fonctionne, sur l’allure instantanée (qui se calcule en minutes par kilomètre), ça devient vraiment difficile. La montre passe d’une vitesse à l’autre alors que vous savez que vous êtes régulier.
Donc s’il y a une mesure qui est difficile à maîtriser lorsqu’on fait un entraînement fractionné, c’est bien justement cette allure instantanée (j’imagine que la vitesse qui elle se calcule en km/h pose les mêmes problèmes).
Dans l’exemple de l’entraînement montré ci-dessus, j’ai noté 4 kilomètres à une allure comprise entre 5:10 et 5:20 au kilomètre en guise d’échauffement. Eh bien c’est la data! La fourchette est bien trop étroite en rapport avec le manque de précision de la montre: cette dernière ne fait rien que biper pour vous dire que vous êtes soit trop vite, soit trop lent.
C’est le seul vrai défaut de cette montre, tout le reste fonctionne correctement. Cela dit, j’imagine que les autres ne font pas mieux.
J’en reviens aux entraînements
Après mon premier essai, j’ai refait un nouvel entraînement:
Voilà qui est mieux
Cette fois, l’entraînement n’est pas sans arrêt dérangé par des bips de mécontentement de la montre.
Et puis autre chose: commencer par une étape de type "ouvert" qui devient "circuit" et de finir par le même type d’étape permet d’aller jusqu’à l’endroit où l’on veut faire le fractionné (je tourne autour du bâtiment administratif du CIO de Lausanne, qui fait exactement 700 mètres dont j’ai besoin), puis de terminer ensuite comme bon me semble jusqu’à mon point de départ, en faisant encore quelques petits crochets au besoin.
Si vous ne terminez pas une étape fermée, avec un nombre de kilomètres, votre entraînement s’arrêtera au bout du nombre de kilomètres fixé au départ, ce qui est embêtant, parce que le parcours entre cet endroit et votre point d’arrivée ne sera pas pris en compte.
Je me demande également si je ne vais pas faire mes fractionnés en tenant compte des différentes pulsations cardiaques plutôt qu’en tenant compte de la vitesse. Ce sera certainement plus exact.
Bref, avec ces produits, vous n’avez jamais fini d’apprendre!
En conclusion
Cette montre est un petit bijou. Elle coûte cher, certes (je vous laisse chercher la meilleure offre sur Internet), mais alors, quelle ergonomie, quelle richesse de renseignements!
Certes, j’ai dû me racheter un petit mobile Nokia qui ne pèse que quelques grammes que je mets dans mon short, avec une carte Pre-paid pour pouvoir appeler en cas d’arrêt cardiaque, de chute ou de blessure grave (le fait de n’avoir plus mon iPhone m’inquiétait sur ce point), petit Nokia qui lui ne coûte rien
Et quelle belle plateforme, ce Garmin Connect, mais ça, je vous en reparlerai vendredi prochain.
, le 20.06.2014 à 00:43
L’allure instantanée est un problème pour beaucoup de (tous?) GPS pour la marche. Avec mon Garmin 60CSx, j’observe que la vitesse instantanée varie constamment et la vitesse ascensionnelle encore bien davantage. J’en ai discuté sur plusieurs sites de discussion et la réponse qui m’a convaincu a été « ce matériel n’est pas conçu pour la randonnée ».
Il me semble que la mesure de la position et de l’altitude est effectuée toutes les secondes et ensuite le GPS calcule la différence. Un marcheur rapide peut faire 2m/sec mais comme la précision de la mesure est plutôt de 5m, la différence sur deux secondes consécutives est affectée d’une erreur énorme. Pour la vitesse ascensionnelle c’est encore pis (sauf si on dévisse dans une paroi, alors la vitesse devrait être correcte).
Je comprends difficilement que Garmin n’ait pas prévu pour la marche un échantillonnage toutes les -disons- 30 secondes. Au moins la vitesse linéaire serait correcte et peut-être la vitesse ascensionnelle serait bien estimée.
, le 20.06.2014 à 08:33
Bonjour François,
Ca me fait plaisir de te lire quand tu parles de course à pied. Je me revois il y a quelques années.
Sacré bon investissement que cette montre.
Je suis convaincu que tu vas énormément progresser et au vu des prédictions de ta montre tu es un vrai endurant.
Le 3h23 faudra aller le chercher avec un prépa mais le semi et le 10, allez fonce, explose nous ces barrières.
J’ai réglé le problème de la ceinture qui m’irritait en permanence même les nouveaux modèles, j’ai pris la tomtom cardio runner et c’est sacrément efficace.
J’ai besoin de cette sensation de légèreté et d’absence d’entrave quand je cours.
A très bientôt.
, le 20.06.2014 à 08:57
Wow. Merci pour ce test, ça fait envie. Cela fait longtemps que j’hésite, avec ces montres. Et j’hésite encore:
– j’aime runkeeper et la dame dedans qui me parle toutes les 5mn, sans que j’aie besoin de regarder.
– j’aime la fonction GPS/ plan de runkeeper qui me permet de savoir grosso modo où je suis (j’ai un sens de l’orientation totalement nul et ça m’angoisse quand je suis dans une ville inconnue (même à New York, où ce n’est pas très compliqué, je suis parti à l’est au lieu du nord…)
– et j’aime avoir mon propre téléphone avec moi, comme toi, au cas où.
En plus, ces derniers temps, j’ai plutôt remarqué mon peu d’intérêt pour les statistiques. A part la base: nombre de km, trajet (et avec runkeeper je peux déjà checker ça sur l’iPhone), vitesse moyenne et instantanée.
Une ou deux questions:
– si tu pars en vacances sans iphone et sans internet, la montre elle garde combien de courses en mémoire?
– la précision du GPS est donc équivalente à celle de l’iPhone?
– tu peux la porter sous la pluie? (J’ai ruiné mon iphone durant une averse valaisanne)
– ton Nokia. Il est gros comment? Tu le mets où sur toi? (Mes habits de sport n’ont que de très petites poches)
, le 20.06.2014 à 09:16
Bonjour Mirou,
Je laisse François répondre plus en détail sur la montre elle-même.
En revanche le GPS de ces montres est plus précis qu’un iphone et elles supportent la pluie.
Ensuite, cible-bien ce dont tu as besoin.
Le marché de la montre GPS va de 200 à 450 € et au vu de ce que tu me dis je ne suis pas sur que tu aies besoin d’une 620 pour ton usage. Et pourtant je trouve que c’est l’un des modèles les plus qualitatifs existants (en prenant compte les caractéristiques, l’encombrement et le prix)
, le 20.06.2014 à 09:46
Heureux de voir que tu es passé à la montre, François!
Pour ma part, je suis resté chez Suunto (Finlande oblige?), passant de la Quest à l’Ambit 2. L’avantage à mes yeux est le côté multisport (running, vélo, trekking, natation, ski, etc.) et la précision en course avec la possibilité d’utiliser un pod sur chaussure (20m d’erreur sur les 10km l’Equipe le weekend dernier!).
Amitiés,
Arnaud
, le 20.06.2014 à 10:02
Ah, et sans vouloir faire de la pub pour « la concurence », je signale le blog de DC Rainmaker, qui teste des produits de sport à tour de bras. Il maintient notamment un comparateur en ligne très complet.
Il est assez cinglé dans son amour des détails de test… Encore plus que le Patron d’ici ! (mais un peu trop pour moi).
Ah et c’est en anglais, tout ça.
, le 20.06.2014 à 11:06
, le 20.06.2014 à 11:21
Joli dessin, mais un poil trop de cheveux, le gars à l’avant du train!:-)
Oui oui, pas de problème pour aller sous la pluie.
Nombre de courses en mémoire? Aucune idée, mais une chiée!:-)
, le 20.06.2014 à 11:25
Hello Arnaud: pas de site de type Garmin Connect pour la Suunto si je ne m’abuse?
, le 20.06.2014 à 11:39
J’ai aussi besoin d’un gadget de ce genre mais je vais réellement attendre la fameuse « iTruc » pour voir comment elle se positionne face à la concurrence… qu’est-ce qu’elle aura en plus ou en moins.
Historiquement, Apple a toujours été brillant quand il s’agissait de rentrer sur un nouveau marché. Dans le cas des assistants sportifs, le marché semble pourtant bien fourni pour ne pas dire saturé… mais en même temps, quand ils sont arrivés avec l’iPhone, ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de téléphone mobile.
Bref, visiblement, plus que quelques semaines à attendre.
T
, le 20.06.2014 à 12:28
Bonjour François,
Au contraire, on dispose du site Movescount et depuis un mois d’un partenariat avec Strava qui est très complet pour la course et le vélo.
Au passage, j’insiste sur la performance du suivi de la vitesse instantanée qui fusionne les données du GPS avec celles de l’accéléromètre et du pod à la chaussure.
A+
Arnaud
, le 20.06.2014 à 13:19
Je confirme, Strava c’est nickel… on verra comment ou si le iBidule Apple s’intégrera.
T
, le 20.06.2014 à 13:39
Je ne me suis jamais vraiment intéressé à la vitesse instantanée (je n’en vois pas vraiment l’utilité mais ça c’est personnel). Donc je vais vous croire sur parole.
En revanche en terme de précision de GPS, je viens de faire une vérification sur un parcours de 5,8 km (avec passage urbain) avec ma tomtom. Erreur sur la distance de 10m et sur le dénivelé de 1m. Franchement, je trouve que cela s’est vraiment amélioré sur les 5 dernières années.
, le 20.06.2014 à 13:55
Mon dieu! Que la technologie de l’effort est vaste! J’en reste sans voix!
, le 20.06.2014 à 16:39
J’ai laissé tomber les montres GPS. Enfin c’est plutôt ma garmin 305 qui m’a laissé tombé. La batterie en rade après seulement 1 an et demi.
Impossible de courir avec un iphone. Illisible, lourd, pas étanche.
Je suis repassé à une montre avec un podomètre/cardio tout simple. C’est pas super précis au niveau des distances, mais :
– pour mes sorties en endurance fondamentale, j’ai pas besoin d’un précision diabolique.
– j’ai mes parcours déjà mesuré pour les entrainements en allure spécifique.
– je cours sur piste pour mes séances en VMA.
– je me base sur ma fréquence cardiaque pour le reste. Ce qui est plus en accord avec la forme du moment.
– j’ai pas besoin de tout ces trucs avec programmation de la séance et cie. Je sais encore me servir de la fonction lap et ca me suffit. Mais c’est vrai que parfois sur les 30/30 j’ai du mal à savoir ou j’en suis vers la fin ;-)
– Pas besoin de garmin connect non plus. Quand je commence un nouveau plan d’entrainement, je l’imprime et je note mes séances au fur et à mesure. Mais c’est plus pour savoir ou j’en suis que pour regarder mes archives de courses. Ma VMA, je la connais, mes records, je les connais.
je reviendrai surement aux montres gps quand le prix aura baissé. J’ai vu que chez décathlon y’a des modèles pas trop cher qui font le minimum.
, le 20.06.2014 à 18:02
Juste un frisson, là …
Vraisemblablement dû à d’anciennes lectures !
Orwell, réinvestit vite ces corps qui s’abandonnent à la “science” :)
, le 20.06.2014 à 21:28
Je l’ai depuis quelques semaines et je la trouve géniale en remplacement de ma « vieille » 405.
Depuis hier soir, le firmware 2.8 est sorti, avec, enfin, l’ajout d’une activité vélo. Elle permet entre autre de ne pas fausser les stats de course.
, le 21.06.2014 à 17:34
Merci pour le firmware, j’avions point vu!
C’est téléchargé, dans la boîte.
TTE: tu as certainement raison quant au côté révolutionnaire dans tous les domaines d’Apple, toujours étonnant parce qu’en immensément mieux que ce qui avait avant.
Mais là, je pense que pour arriver au niveau de qualité des renseignements de Garmin (ou de Polar ou de Suunto mais je ne connais pas cette dernière), il va falloir un moment. Les années d’expérience, ça compte tout de même, même si je sais bien qu’Apple a débauché pas mal de spécialistes chez ses amis concurrents.
Là où ils vont faire péter les structures, c’est dans l’interface. Pour les données, je pense qu’il y aura du travail.
Et je vais aller voir Strava!:-)
, le 27.06.2014 à 10:00
Une petite question :j’ai une antique forunner 405, mais je l’ai abandonné au profit de runkeeper (même s’il est moins riche et moins précis à mon gout) car l’autonomie est catastrophique et la montre était quasi systématiquement déchargée quand je voulais l’utiliser.
Ce point a t’il été amélioré avec la 620 ?
Sur les docs je lis une autonomie de 10h, cela me semble peu. S’agit il d’une autonomie gps activé ou d’une autonomie globale (y compris en mode montre) ? Qu’en est il à l’usage ?
, le 22.08.2014 à 08:22
Suite aux conseils éclairés du patron d’ici, j’ai acheté une Forerunner 220 (trop cher et trop spécialisée la 620). Eh bien on voit que les gars qui ont réalisé l’ergonomie de la montre et de Garmin Connect n’ont jamais utilisé un Mac de leur vie. Quelle bouse ! Bon sinon, une fois la prise de tête de la config passée, c’est pas trop mal.