Vous connaissez peut-être ma passion pour les correcteurs orthographiques.
J’ai à peu près tout testé ici, mais bien évidemment, ce sont deux produits qui tiennent le haut du pavé: ProLexis et Antidote.
J’ai écrit de très nombreux articles à leur propos.
Sinon il y a quoi? Le correcteur de Word? Je préfère ne pas en parler.
Tout comme Cordial, qui est juste lamentable.
Mais voici un petit nouveau, qui n’est pas mal du tout, j’ai nommé, Le Robert Correcteur.
C’est quoi, Le Robert Correcteur?
Le Robert, bien évidemment, vous connaissez: que ce soit en version papier ou version électronique, il s’agit de l’un des meilleurs dictionnaires en langue française.
Nous allons voir que dans ce nouveau produit, la qualité linguistique est bien là.
En fait, il s’agit du contenu du Dixel, que l’on connaît déjà sur iPad et iPhone.
Du tout bon donc, restait à voir ce que l’éditeur en a fait dans Le Robert pour Mac et Windows.
Coucou Diagonal!
Ceux qui se sont occupés d’une bonne partie de la linguistique et de la technique du Robert, ce sont les développeurs bien connus chez nous et dont j’ai parlé au début, j’ai nommé les gens de Diagonal, l’éditeur de ProLexis.
C’est assez bien vu de la part du Robert, puisque Diagonal a une vraie maîtrise tant technique que linguistique avec ses produits phares
Alors, pourquoi réinventer la roue? Le Robert profite donc du magnifique savoir-faire de Diagonal, et c’est très bien.
Le Robert Correcteur: c’est le Petit ProLexis, encore amélioré
Le correcteur orthographique de ce nouveau produit ne troublera pas les habitués du Petit ProLexis, voyez plutôt:
L’interface du Robert est très proche du Petit ProLexis
Ça tombe bien, j’aime beaucoup cette interface que je trouve très efficace, et très agréable à utiliser. Si l’on fait une faute, le programme permet de la corriger en proposant diverses possibilités si l’on clique sur le mot, et donne une explication claire de l’erreur supposée.
Et purée ce que l’explication est belle et claire!
Regardez les explications: pas beau ça?
Certaines corrections peuvent être automatiques, mais heureusement, la chose est débrayable.
De même, le programme est capable de travailler en direct live pendant la frappe, mais malheureusement uniquement sur les applications qui ne sont pas sandboxées. En 10.6, aucun problème, en 10.7 c’est moins bien, et 10.8 et 10.9, ça ne fonctionne pas sur Mac. Sur PC semble-t-il, pas de problème.
Bref… vive le Sandboxing… Diagonal n’est pas le seul éditeur ennuyé par la chose.
Les préférences sont riches, et pourtant, une me manque: la possibilité de s’adapter à la typographie suisse romande, qui veut que l’on ne mette pas d’espace dans Word avant les points-virgules, d’exclamation, d’interrogation ou les deux points.
En matière de correction orthographique, Diagonal a toujours été ce qui se fait de mieux. Comme Antidote, il ne va pas vous garantir un zéro faute absolu. Mais ce qui devient de plus en plus vrai, c’est qu’il ne va pas vous en créer non plus.
C’était l’un des plus grands problèmes des correcteurs à l’époque: faire le moins de fausses détections que possible. Diagonal a été le meilleur pendant des années, il le reste, et je ne saurais dire, à l’usage, lequel est le meilleur d’entre lui et Antidote. Je me rends compte qu’au bout du compte, les deux sont assez complémentaires, même si la plus grande partie de nos fautes est reconnue par les deux logiciels.
Lorsque nous sommes dans la fenêtre de correction, la lisibilité me semble meilleure dans Le Robert que dans Antidote (les explications de fautes sont affichées clairement en permanence, alors qu’il faut les trouver par un clic dans Antidote par exemple), par contre, ce dernier permet de corriger les fautes dans le texte directement dans la fenêtre de correction, ce que ne permet pas Le Robert.
La version de l’explication de la faute dans Le Robert
La version Antidote
À noter que la correction des erreurs multiples est bien évidemment de la partie, tout comme la possibilité d’ajouter des mots à vos propres dictionnaires. Bref, en matière de correction, Le Robert est un magnifique logiciel, qui est intégré avec pas mal de logiciels grand public (TextEdit, Pages, Word, Mail,, mais pas avec inDesign ou XPress par exemple puisque l’éditeur a fait le choix de ne pas piétiner les plates-bandes du Grand ProLexis. Si les compatibilités vous intéressent, voici une liste de celles du Petit ProLexis. Elle est valable, j’imagine, pour Le Robert Correcteur.
Les compatibilités du PPL, les mêmes certainement que celles du Robert Correcteur
Dommage que des logiciels comme Nisus ou Mellel ne soient pas reconnus.
Cela dit, via le presse-papier, il est possible de corriger le texte: Le Robert propose de la correction, vous l’effectuez, puis vous quittez la fenêtre qui vous propose d’écraser la version de base du presse-papier par la nouvelle corrigée et il ne vous reste plus qu’à coller la chose dans le logiciel d’origine. À peu près tout est conservé. C’est ainsi que je dois procéder malheureusement avec WordPress sur Cuk.ch, en prenant soin d’éviter les images.
En effet, Le Robert copie bien les images, mais les recolle telles quelles dans l’article, alors que c’est un lien vers la base qu’il devrait faire. Dommage. Sur ce point, Antidote m’est plus utile puisqu’il corrige mes articles directement.
Dommage également que Le Robert n’intègre pas une sorte d’anticorps à la Antidote bien pratique [qui lance la correction automatiquement avant envoi, et mieux, qui vérifie que vous n’avez pas oublié une pièce jointe] lorsqu’on corrige un texte dans un programme de mail.
Cela dit, rien de grave, mais je me suis bien habitué à ce petit plus d’Antidote. C’est d’autant plus dommage que ProLexis proposait une correction automatique des documents avant impression, l’éditeur sait donc faire ce genre de choses.
Je terminerai en vous disant que lorsqu’on écrit un mail, on n’a jamais assez de correcteurs lorsque le message est important. J’apprécie d’avoir les deux, et je suis très heureux de voir Le Robert Correcteur faire évoluer le module de correction du Petit ProLexis en bien, tant en matière d’interface que de qualité de correction.
Mais Le Robert, ce n’est pas que cela.
Nous avons dans les mains un outil d’aide à la rédaction passionnant, extrêmement bien fait, et, plus surprenant, parce qu’on croyait avoir tout vu, tout à fait innovant. Voyez plutôt.
Des outils basés sur le Dixel
Plutôt qu’énumérer ce que peut faire le Robert, voyons le résumé fait lui-même par l’éditeur. Vous pensez bien que je ne vais pas m’amuser à contrôler si tous les chiffres sont juste, je fais totalement confiance dans ce domaine aux responsables des programmes.
Un résumé des outils d’aide à la rédaction du Robert
Commençons par le dictionnaire des définitions, tout à fait bien présenté, mais là, on donne dans du classique de bon ton.
Tout est bien rangé. Je vous laisse regarder, c’est clair, aéré.
À droite, vous pouvez cliquer en bas sur "Locutions", et le volet vous présente celles qui sont répertoriées pour ce mot.
Les locutions à droite
La recherche peut être phonétique, pratique lorsque l’on ne sait pas comment s’écrit un mot. L’algorithme est souple!
ou encore
Pas mal non?
Pour le dictionnaire des synonymes, très complet, un effort tout particulier a été fait pour permettre une présentation tout à fait originale de la chose qui permette de visualiser très vite les différents sens d’un mot et à chaque fois, ses synonymes, sous forme graphique.
La forme graphique des synonymes facilite la compréhension et la lecture
Un clic sur un synonyme affiche tout ce qu’il faut savoir sur lui sans quitter la page.
La définition en hypertexte du synonyme cliqué.
Regardez ici comme le graphique nous montre les mots familiers:
La branche des synonymes familiers
Ceux qui veulent une présentation plus classique pourront demander un affichage par liste.
C’est bien aussi remarquez…
Idem pour le dictionnaire des antonymes.
Forme graphique
Forme liste
Le dictionnaire des locutions, très complet, ne s’affiche lui qu’en format liste, ce qui est compréhensible vu la longueur des articles.
Le dictionnaire des locutions
Et puis, voici qu’apparaît un dictionnaire des combinaisons.
C’est un peu le dictionnaire des cooccurrences d’Antidote, mais à la fois très différent. En effet, ce dictionnaire a d’abord été construit à partir de travaux de linguistes qui ont développé les exemples, alors qu’Antidote, ce qui est d’ailleurs très bien aussi, a développé ses cooccurrences sur des citations. Et puis, le dictionnaire des combinaisons du Robert est à nouveau tout à fait original dans sa présentation.
Je vais essayer de vous le montrer.
Prenons un mot qu’on désire voir dans des expressions, ici "travail".
Une première vue, avec les adjectifs
Vous avez tout d’abord une vue graphique du mot, en premier employé avec les adjectifs. Plus l’adjectif est gros, plus la fréquence de cette combinaison est importante. Mais vous remarquez que vous voyez à droite la liste desdites combinaisons. Quand les combinaisons sont trop nombreuses pour être représentées graphiquement, vous remarquez petit ascenseur à droite qui vous permet de passer de série en série.
Ici, la 4e série [voir flèche rouge pour l’ascenseur]
Lorsque vous cliquez sur l’un des adjectifs, vous avez sa combinaison qui s’affiche [elle l’est de toute manière à droite].
Vous ne trouvez pas que voir la chose graphiquement apporte un vrai plus tant au niveau du plaisir que de celui de la lisibilité?
Une fois que vous avez fait le tour des adjectifs, vous pouvez passer à tous les autres emplois possibles:
Voyez plutôt: vous choisissez, dans l’ordre:
Les combinaisons où "travail" est un COD [ici, une série parmi 5]
Les combinaisons où "travail" est complément d’un autre nom
Les combinaisons ou "travail" a un complément du nom
Les combinaisons dans lesquelles "travail" est le sujet
Mais encore les appositions (ben vu que j’étais dans Le Robert, j’ai cherché ce que c’est, et hop, voilà:
gramm. Procédé par lequel deux termes (noms, pronoms; propositions) sont juxtaposés sans lien (ex. vert olive); le terme juxtaposé. L’apposition sert de qualification.
Eh oui, on peut copier-coller les définitions, parfaitement reprises avec couleur et styles dans le texte.
Ce qui est rigolo, c’est que lorsqu’on cherche "Olive" ou "vert", l’apposition n’apparaît ni dans l’un ni dans l’autre, alors que l’exemple de la définition est justement celui-là…
Ou même les compléments du verbe, ou des emplois avec infinitif selon le mot cible.
Bien évidemment, la vue liste est aussi de la partie, mais elle est bien moins parlante pour moi.
La vue liste
Plus loin encore, nous avons un très joli dictionnaire des citations:
Le dictionnaire des citations
Et celui des proverbes
Le dictionnaire des proverbes
Enfin, si nous nous trouvons face à un verbe, le dictionnaire des conjugaisons est disponible. Il affiche également les temps composés et les voix passives.
Voix active, temps simples
Voix active, temps composés
Voix passive, temps composés
Voix passive, temps simples
Pas mal n’est-ce pas, tout ça?
Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas tout, ne partez pas, il reste…
Des guides linguistiques de grande qualité
Qu’est-ce que c’est bien d’avoir des outils sous la main qui vous guident quand vous ne connaissez plus une règle!
Ceux du Robert sont magnifiques, voyez plutôt.
Ils sont au nombre de six, je vous laisse les découvrir dans les figures ci-dessous:
Vous voyez le plan des guides, à droite?
Eh bien ce qui est encore plus fort, c’est la zone de recherche en haut à gauche. Vous tapez un bout de ce qui vous pose problème, et tout à fait clairement, la liste des règles liées apparaît. Bien plus clairement que dans Antidote qui lui aussi permet des recherches.
En plus, vous voyez vers quel guide vous allez être connecté.
Non vraiment, c’est très beau, tout en étant efficace au plus haut point.
En conclusion
Ce Robert Correcteur a quelque chose qui m’émeut: une sorte de supplément d’âme par rapport à tout ce que font d’autres éditeurs.
Tout est léché, plein de petits détails qui font plaisir. Les couleurs sont douces, mais peuvent être changées.
Le tout non pas seulement pour le plaisir des yeux, mais pour une lecture plus facile, pour une meilleure préhension des apports.
Du tout grand logiciel, du beau produit, comme je les aime.
99 € en version pleine (installable sur trois machines) et rabais de 50% pour les possesseurs du Petit ProLexis version 3.4.1 sous Windows et 3.3.8 sur Mac.
, le 04.07.2014 à 06:46
Je suis tenté pour l’avoir en référence de dictionnaire. Par contre, je reste sur Antidote pour l’usage en premier, ayant abandonné Mail, Antidote marche avec PostBox, et comme l’a souligné François « ce dernier permet de corriger les fautes dans le texte directement dans la fenêtre de correction, ce que ne permet pas Le Robert. ».
, le 04.07.2014 à 06:56
Merci pour ce test
Que cela soit Antidote ou ce Robert, ils sont très performants mais et cela m’est très personnel, il ne fonctionne qu’en Français. La moitié des documents que je dois écrire sont en Anglais et le reste en Français. Je n’ai, pour l’instant, jamais trouvé la bête rare à savoir un très bon correcteur qui pourrais fonctionner dans les deux langues. Si une âme charitable avait une solution, je lui en serais très reconnaissant.
Bonne journée
, le 04.07.2014 à 07:32
« ce sont deux produits qui tiennent le haut du pavé: ProLexis est Antidote. » François, c’était un exemple pour illustrer les bienfaits de la correction d’orthographe? ;)
, le 04.07.2014 à 08:13
J’ai corrigé!:-)
C’est vrai que ça la fout mal en troisième ligne, mais bon, c’est justement là une limite des correcteurs: ni l’un ni l’autre n’a repéré cette erreur, parce que faute il y avait certes dans le sens, mais la phrase était plausible.
, le 04.07.2014 à 11:13
Très intéressant. Merci pour cet article très complet.
J’ai illico téléchargé la version d’essai.
Encore quelques jours pour ne pas succomber à l’enthousiasme du ‘tout nouveau tout beau’, mais il m’apporte ce qui me manquait dans Antidote : mes dictionnaires Robert des citations, …
L’interface est également très attrayante.
Si le plumage vaut le ramage, je serais tenté de le proposer à ma centaine d’élèves qui en aurait plus que besoin.
, le 04.07.2014 à 11:22
J’ai pensé que je ferais peut-être un test de ce nouveau correcteur (avant de savoir que François s’y était mis), j’ai donc passablement «joué» avec ce Robert. Tout ce que François dit est pertinent.
Cependant (eh oui, il fallait un cependant), lorsque pendant que j’écris je cherche un mot approprié, un synonyme, une précision quant à l’utilisation d’un mot dans une phrase, je n’ai pas trouvé le même confort qu’avec Antidote, et parfois je n’ai tout simplement pas trouvé la solution avec Robert, alors qu’elle était à portée de main avec Antidote.
Je ne vais pas lancer une guéguerre entre les deux correcteurs.
Je ne partage pourtant pas l’enthousiasme de François. Robert a adopté les principes d’Antidote, avec les guides etc. Il a une présentation un peu différente.
François dit que le dictionnaire à la base du correcteur est le Dixel. Au point où ils en étaient, ils auraient pu employer le Grand Robert. Alors là oui, on aurait sans doute vu une vraie différence.
Je n’ai pas (pas encore) entrepris une analyse comparative approfondie, mais après un survol de quelque dix jours, je ne ressens pas le besoin pressant de changer de correcteur. Sans compter que les cooccurrences me manqueraient, la très savante méthode proposée par Robert me laisse froide, et ne m’a pas permis de trouver des formes que les cooccurrences m’ont permis de repérer facilement.
Sur un plan purement personnel, deux choses me dérangent: l’installation est limitée à trois ordinateurs. Or, moi qui suis itinérante, j’en ai quatre: un à la maison à Zurich, un à Genève, un au bureau et le 11″ en déplacement. Antidote ne limite pas les installations tant que les ordinateurs sont au nom de la même personne.
Et enfin, lorsqu’on travaille avec Nisus, auquel il n’est pas intégré, il faut faire un copier-coller à l’entrée, un autre à la sortie correction faite. Les formats ne sont pas perdus, mais ça m’embête tout de même.
Bref, je me répète, ce n’est pas encore demain que je change de correcteur.
, le 04.07.2014 à 11:31
J’ai le même problème. Il y a d’excellents correcteurs anglais, mais lorsqu’on les installe ils prennent en charge l’ordinateur entier, il faut les activer et désactiver, ça crée une confusion qui déplaît à l’âme informatique (!!!) de mon ordinateur. Je soupçonne ces correcteurs, d’ailleurs, d’avoir été faits pour Windows puis adaptés pour Mac, d’où les ennuis.
Il faudrait peut-être que nous insistions auprès d’Antidote, c’est-à-dire de Druide, qui sont canadiens: dans leur pays, un double correcteur serait très utilisé. Et nous pourrions en profiter.
, le 04.07.2014 à 15:05
Je me suis souvenu d’un correcteur qui permet de corriger plus ou moins n’importe quelle langue: Grammarian.
Il n’est pas aussi bien qu’Antidote ou Robert, ou ProLexis, mais enfin, il existe, et il m’a parfois été utile tant pour corriger l’anglais que l’italien.
On m’a aussi parlé de Reverso, multilingue lui aussi, mais je ne l’ai jamais essayé.
, le 04.07.2014 à 15:48
Anne, Le Robert n’a pas intégré les principes d’Antidote sur les guides, cela fait depuis des années il me semble que Le Petit Pro Lexis le propose!
Je suis d’accord avec toi sur l’intégration aux logiciels meilleure chez Antidote.
Tu sais, moi non plus je n’ai pas changé de logiciel, j’aime toujours Antidote. Je lui ai associé Le Robert, c’est tout.
, le 04.07.2014 à 19:28
Merci Anne pour tes conseils
Reverso est plutôt un traducteur qui fonctionne en ligne et Grammarian ne fonctionne qu’en anglais malheureusement. Il va falloir encore attendre mais je ne désespère pas car la demande va surement augmenter dans les années qui viennent.
, le 04.07.2014 à 19:56
Non, non, il fonctionne dans de nombreuses langues, il faut télécharger les dictionnaires de celles qui t’intéressent (en changeant les préférences, si je m’en souviens bien), et il faut alterner entre les langues dont tu as besoin. Bien entendu, il ne peut corriger qu’une langue à la fois.
, le 05.07.2014 à 11:36
effectivement j’avais mal lu mais c’est loin d’atteindre la qualité de Prolexis ou Antidote
, le 06.07.2014 à 20:36
Mais ils m’ont déjà fait la même réponse il y a quatre ou cinq ans. Wait & see
, le 07.07.2014 à 11:53
Merci François pour cette présentation complète qui me donne envie de faire la mise à jour. Pour autant, aucun lien sur leur site pour l’obtenir à 50%. Je leur ai envoyé un message, mais si quelqu’un sait comment procéder ?
, le 08.07.2014 à 16:35
Merci François pour ce test complet, et comme toujours, enthousiaste. J’ai moi aussi jeté un œil à ce Robert correcteur, parce que je cherchais des nouvelles du Petit Prolexis la veille de l’annonce officielle de son remplaçant.
Mon idée est de voir s’il n’est pas possible que nous achetions une licence pour les postes de mon département universitaire, car les fautes de mes étudiants sont de plus en plus catastrophiques ; on pourrait le comprendre pour les étudiants étrangers, dont le parfois très bon travail de réflexion est gâché par des fautes d’expression et d’accords, mais il s’agit aussi des étudiants français dont certains font des fautes inimaginables. Mais voilà. Quand ils sont déjà en master 1, c’est-à-dire à bac + 4 dans le système français, que pouvez-vous faire pour rattraper cette lacune primaire?
Malheureusement, je n’arrive pas à faire mon choix entre Le Robert correcteur et Antidote, et je n’aurais pas la possibilité de faire comme toi : déjà que j’aurais du mal à faire accepter la dépense pour un logiciel à mon département, je n’ose pas imaginer si je demandais à en acheter deux ! En tout cas je pourrais renvoyer à ton test pour donner à réfléchir!
En tout cas, après l’expérience Dixel, ils ont compris quelque chose chez Robert : il vaut mieux qu’ils confient le portage informatique à des boîtes expérimentées dans un partenariat visible, plutôt que de sous-traiter la numérisation pour un résultat inesthétique, anti-ergonomique et ridiculement cher (les Robert numériques…).
, le 08.07.2014 à 16:38
Mais dans ce cas, cela aurait menacé le grand Prolexis et le Grand Robert… je doute que les deux firmes s’entendent un jour sur la question – moins que leurs deux produits phares ne battent tellement de l’aile que ça devienne absolument nécessaire pour elles de trouver une solution.
, le 08.07.2014 à 20:58
Ben, vois-tu, c’est exactement ce qui m’irrite dans ce correcteur: si pour préserver les programmes de même nature des uns et des autres on renonce à produire le nec plus ultra, alors restons-en où nous sommes. Au bout de trois semaines d’expérimentation, je ne vois toujours pas ce que j’ai de plus avec Robert que avec Antidote et, occasionnellement, l’aide du dictionnaire du CNRS ou, encore plus occasionnellement et de moins en moins, celle du Grand Robert.
Je précise que j’ai abandonné Pro Lexis il y a tellement d’années, que je ne peux plus en parler à bon escient et ne peux plus le comparer aux deux autres.
, le 09.07.2014 à 03:51
Ça m’énerve tout autant que toi, mais c’est une règle que j’ai constaté avec toute boite ayant au moins deux produits de gammes différentes; tout est fait pour artificiellement entretenir la segmentation.
N’utilisant plus de correcteur spécialisé depuis un bon bout de temps, je n’ai pas d’avis tranché sur l’un ou l’autre; j’ai cherché à me renseigner sur le Petit Prolexis parce que j’avais le souvenir de l’avoir utilisé il y a quelques années et d’avoir constaté quelques améliorations dans une version plus tardive, mais datant elle-même d’au moins deux ans.
Ton avis ne m’arrange pas ;-) car après le test de François j’aurais plutôt penché pour Prolexis. D’aillleurs, je me dis que ce sont peut-être des raisons externes aux qualités intrinsèques des logiciels qui me feront choisir: le fait que Le Robert Correcteur s’installe sur trois postes me permet de l’acheter pour mes deux fils et moi… Mais je testerais les deux cet été pour savoir quel choix sera plus pertinent pour mon département universitaire.