Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion de suivre un stage de formation sur Google Earth et son utilisation en cours d’histoire-géo. Révolution pour moi. Si j’avais déjà fréquenté ce programme, j’avais jusque-là surtout joué avec sans réellement prendre conscience de ce que le programme avait dans le ventre. Or, on peut faire deux ou trois bricoles qui sont réellement formidables. La fenêtre au départ est celle-ci :
Nous allons nous intéresser à la colonne de gauche et plus particulièrement au volet *mes lieux préférés*. Un clic droit sur cette mention nous donne ceci :
Commençons par créer un nouveau dossier.
Nous pouvons commencer à taper un peu de texte si on veut dans le champ dédié. Pour une mise en forme du texte, il faut en passer par du HTML que personnellement j’obtiens en convertissant un texte en Markdown via Byword ou autre éditeur Mardown. On peut également lier une image directement du web.
En théorie, on peut embarquer aussi une vidéo, mais pour l’instant, je n’ai pas réussi. Intéressons-nous maintenant à la barre d’outils.
Cliquer sur la punaise jaune permet de pointer un lieu. Par défaut, c’est au centre de la carte à l’écran. Pour la mettre exactement où on veut, il faut pousser la fenêtre qui s’est ouverte sans la valider et seulement en suite glisser sa punaise à l’endroit souhaité.
Comme vous pouvez le voir, on peut personnaliser sa punaise, ici un bateau. On peut ajouter un texte ou une image comme tout à l’heure avec le dossier. À côté de cette punaise, nous trouvons l’icône *ajouter un polygone*. Cliquer dessus ouvre une fenêtre qu’il faut encore une fois pousser pour tracer sa figure (pas très pratique). Je peux jouer sur la transparence. Désigner différents éléments d’une carte devient un jeu d’enfant. Et le meilleur reste à venir.
L’icône suivante permet de tracer un trajet selon une procédure semblable aux précédentes.
Et enfin, le clou pour moi, l’icône *Ajouter une superposition d’image*. Il s’agit de plaquer une image provenant du disque dur sur le globe de Google Earth. D’abord, je cale ma vue sur la région que je désire, selon l’angle qui me convient.
Ensuite, je clique sur la fameuse icône *Ajouter une superposition d’images* et choisis une carte de la guerre d’Espagne que je vais aligner au jugé en tirant l’image grâce aux éléments en vert sur la carte.
Quand le résultat me convient, je peux jouer sur la transparence et voilà le résultat :
Pour terminer ce petit tour d’horizon, voici un petit film qui récapitule le tout.
Petit tour-480 from Frédéric Ferrare on Vimeo.
Google Earth offre vraiment de quoi construire de jolis cours d’histoire et de géographie. Si en plus on peut s’amuser... Voilà pour cette fois, j’espère vous avoir fait partager un peu de la magie de ce fantastique programme.
, le 05.02.2014 à 00:56
Oui Google Earth est un outil délirant…
En plus de ce que tu as dit, il y a une branche qui est aussi en pleine révolution grâce à ces images: l’archéologie. Des milliers de sites ont été découverts depuis que les images satellites sont disponibles mais en particulier, depuis qu’elles sont dans un logiciel aussi facile d’utilisation, des archéologues mais aussi des amateurs et historiens peuvent scruter des zones difficiles d’accès ou tout simplement complètement paumées!
Bref, une excellente application…
T
, le 05.02.2014 à 10:06
hélas, ça fonctionne et trop bien. Je ne peux m’empêcher de regarder Google et d’autres (je ne sais pas qui) comme des prédateurs. ces magnifiques outils gratuits ? Si c’est gratuit, on sait tous que « ça » profite à quelqu’un, en l’occurrence Google. Et ça, non merci.
Rien dans ce que j’écris n’est retiré à la valeur de ce qui est rapporté ici.
, le 05.02.2014 à 10:51
A part une petite fenêtre Ad Word en haut à gauche après une recherche, l’application est dénuée de pub… ou autre moyen de tracking (sauf si on est connecté).
Par conséquent, pour cette application, je trouve ce commentaire un peu facile et dénoué de fondement (en tout cas à l’heure actuelle).
T
, le 05.02.2014 à 11:00
Si on n’y prend attention, le suivi par Google Analytics est permanent, invisible et discret.
Pour voir il suffit, par exemple sur Safari d’installer DoNotTrackMe, qui liste tous les espions qu’il piste (dans la mesure où ceux ci veulent bien ne pas se planquer.
Commentaire facile certes, tellement il est répandu; dénué de fondement … faut voir.
, le 05.02.2014 à 11:20
pour cerok avec beaucoup de retard
si tu lis les commentaires du jour, je te signale que je réponds tardivement au tien de lundi, je me suis bêtement mélangé les pinceaux et Noé m’a fait part de mon erreur que je répare immédiatement.
, le 05.02.2014 à 11:41
A propos de suivi, de tracking, de pistage, qu’on appelle ça comme on veut, il y a un outil.
Soutenue par Mozilla, l’extension Collusion pour Firefox ou pour Chrome permet à l’utilisateur de visualiser qui suit sa trace en ligne.
Ou alors elle se nomme maintenant Lightbeam pour un de ces deux navigateurs ? Je ne me rappelle plus, mais ça se trouve facilement.
Je parierais que la NAS a ses entrées libres surtout dans ce genre de logiciels.
, le 05.02.2014 à 12:26
Ouais bah la gravité d’être suivi alors qu’on laisse 10k autres traces, ce n’est pas grave pour moi. Mais surtout, je rappelle que ce suivi sert surtout à ciblé les campagnes marketing et que si je tape « restaurant quartier flon à lausanne », je suis bien content qu’il me donne un lien vers un portail de restaurant plutôt qu’un lien sur Viagra, une extension du sexe ou des couches pour vieux…
T
, le 05.02.2014 à 12:32
En voilà un pari délirant. Google (et d’autres) vient de publier les requêtes qu’il a reçu du département de la justice et qui ont toutes été motivées par un Juge.
Après, il ne faut pas confondre « entrée libre » et « piratage » de Google par une structure étatique… d’ailleurs, à ce sujet, un ingénieur dans la sécurité de Google avait publié un billet assez explicite sur le sujet!
T
, le 05.02.2014 à 15:01
Comme tu le présentes, ton utilisation semble être professionnelle, ou au moins semi-professionnelle…
Pourquoi ne pas utiliser un « vrai » logiciel de SIG, du style de Quantum QGIS (open-source et pleinement compatible Mac) ???
, le 05.02.2014 à 15:20
Pour abonder dans le sens d’ Ysengrain concernant le pistage, j’ajouterai Ghostery que j’apprécie quotidiennement, et qui n’handicape apparemment pas mes recherches.
Sur CUK, le cukie pour Mémoire Vive est autorisé ;-) ainsi que Google Analytics (pour les stats de fréquentation), mais pas Gravatar (Comment est-il arrivé là ?), ni Conviva (Pour les offres d’emploi de Mémoire Vive ?).
, le 05.02.2014 à 16:29
Merci pour vos retours. Le pistage par Google dans ce cas précis ne me dérange pas a priori. J’avoue que je suis un peu à géométrie variable sur ces sujets.
Ant, j’ai une utilisation assez ponctuelle (et récente) du programme. Les SIG sont des outils formidables, mais je trouve cela un peu pointu par rapport à mes besoins. Je n’exclus pas de m’y plonger vraiment à l’occasion, mais pour le moment, ce que j’ai montré me suffit pour illustrer un cours. Le fait de pouvoir scanner une carte et pouvoir la plaquer déjà légendée me comble ! Le site Geoportail propose une déclinaison pour les enseignants qui s’appelle EduGéo et qui est très bien aussi, mais davantage centrée sur la France.
, le 05.02.2014 à 22:10
Je me sers de Google Earth pour positionner mes clients et mes prospects grâce aux punaises. Quand je cherche une adresse afin d’en ajouter un, Google Earth m’affiche parfois les restaurants, magasins ou autres lieux du secteur. Il est même arrivé que je vois s’afficher le client que je cherchais. Il faudra que je pense un jour à demander comment il s’y prend, combien il paye.
Mais il y a bien un financement par ce biais.
Ceci dit, je suis moi aussi échaudé parce qu’on apprend ces temps ci (NSA, ciblage pub, etc.). Et je me demande si Google exploite mes données, mes recherches, etc.
J’avoue ne pas avoir lu, avant de les accepter, les multiples pages de conditions d’utilisation.
Je suis sur iPad, mais je vais jeter un œil au lien donné plus haut.
, le 06.02.2014 à 08:26
@Tom25 il n’y a pas besoin de payer pour apparaître sur Google Map/Google Earth c’est gratuit. Une entreprise peut apparaître de deux façons : soit automatiquement à l’initiative de Google (qui doit utiliser des annuaires etc) mais la localisation est parfois imprécises (et gênant ces fiches ne sont parfois pas modifiables), soit volontairement en créant tout simplement sa fiche via Google Adresses ou Google Map Maker
, le 06.02.2014 à 16:06
Merci pour cette excellente idée. J’en aurais certainement jamais besoin, mais bon au moins je sais lol
Merci Roger pour cette information que je découvre maintenant
, le 16.04.2015 à 17:23
Si jamais, Google a passé sa version pro de Google Earth en gratuit depuis quelques mois… utile pour plein de choses en plus.
T