Description de la non-satisfaction du soussigné.
Je suis un utilisateur de Lightroom et pense le rester encore longtemps. Mais si vous êtes sur Aperture, vous n’avez qu’à remplacer tous les "Lightroom" de ce texte par des "Aperture", cela fonctionnera tout pareil.
Cela dit Lightroom (oui oui, déjà là, vous pouvez commencer par lire "Aperture" si c’est votre programme), si c’est un bon catalogueur et un très bon dématriceur de RAWs, n’est pourtant le meilleur dans ce domaine.
DxO 9 a pris le dessus.
Mais il n’y a pas que DxO! Il y a d’autres produits, comme FilmPack, ViewPoint 2 (bon, ce sont des produits DxO aussi remarquez), mais bien d’autres encore, comme PortraitPhotoProfessional que je trouve rigolo, les filtres du type Silver Efex et j’en passe.
Bien sûr, on peut les intégrer à Lightroom, mais ce n’est pas si évident.
D’abord, Lightroom nous montre les images en RAW à travers des aperçus en taille standard (à régler) ou en taille réelle. On peut modifier les images, faire des copies, des piles, c’est tout simplement génial, l’image semble exister à plusieurs exemplaires, mais ces différents rendus ne pèsent pas lourd. En effet, ce n’est que la description de ce que Lightroom a à faire qui est dans la copie virtuelle, pas l’image réellement. Et cette description étant du texte, vous imaginez bien qu’elle est très légère.
Mais lorsque vous faites des images en partant de Lightroom et en l’ouvrant depuis le programme avec un autre programme comme DxO, vos images sont alors véritablement à plusieurs exemplaires. Ce ne sont plus des copies virtuelles, mais des véritables rendus au format JPEG ou TIFF.
En effet, lorsque vous envoyez une image à un programme externe, ce n’est pas l’originale au format RAW qui est envoyée, mais une copie TIFF de cette dernière.
Vous allez donc traiter l’image TIFF dans DxO ou dans tout autre logiciel effectuant des retouches.
C’est un vrai problème, puisque les logiciels comme DxO ont besoin du RAW pour donner toute leur plénitude.
Pour pallier ce problème, certes, un petit utilitaire existe, c’est OpenDirectly.
Ce petit utilitaire est très pratique puisqu’il sait envoyer des RAW directement depuis Lightroom vers le programme de votre choix. Seul problème: ce dernier va effectuer le travail avec le RAW, en créer un TIFF ou un JPEG, mais ne saura pas le réintégrer au catalogue Lightroom.
Pas trop grave, il suffit de demander de sauvegarder l’image dans le dossier du RAW (même dossier que l’original) dans le programme cible, puis ensuite de synchroniser le dossier dans le catalogue Lightroom.
C’est enfantin et ça marche.
Seul problème, dans mon catalogue, j’aurai deux fois l’image qui va défiler. Une fois en mode original, une fois en mode "retravaillé", ce qui ne serait évidemment pas le cas si je l’avais travaillée, cette image, directement dans Lightroom: je ne verrais dans ce cas que le résultat de mes retouches.
Et ça, c’est ennuyeux lorsque je veux faire un diaporama, ou… Mais c’est là que vient la suite de ma non-satisfaction du flux de travail dans Lightroom uniquement.
Deuxième élément de la non-satisfaction du soussigné
Voyez-vous, tout bon catalogueur qu’il soit, Lightroom me pose un problème. Je retouche avec lui mes photos, je les catalogue, tout cela, c’est très bien.
Le problème, c’est que je me rends compte que je ne regarde JAMAIS les photos que j’ai prises et qui se trouvent dans le catalogue, soit les 35’000 images qui représentent mon passé.
Or, et j’en ai déjà parlé ici il y a un peu plus d’un an: pour regarder ses images, pour en profiter au quotidien, OUI, AU QUOTIDIEN, il n’y a rien de mieux qu’Everpix, ou depuis l’annonce de sa mort imminente, de Picturelife, que j’ai testé ici pour vous.
Je vous rappelle que Picturelife est un service WEB très différent des autres: vous lui dites où sont vos photos (vous pouvez choisir plein d’origines, iPhoto, Aperture, des dossiers dans votre structure, et j’en passe), et le logiciel se charge de synchroniser en temps réel votre compte avec ces images.
Et attention: il ne s’agit pas de vignettes de ces dernières, non, il s’agit véritablement des images telles qu’elles le sont sur votre disque en JPEG ou même en RAW, mais dans ce cas plutôt pour sauvegarde, puisque les retouches ne seront pas visualisées (personnellement, je sauvegarde mes RAW sur des disques externes).
Ce qui est génial avec ce service, c’est que l’on peut se partager des collections de photos (des albums que vous vous créez pour illustrer un événement par exemple), mais surtout que le programme vous propose différentes manières de revoir vos images. J’ai écrit AU QUOTIDIEN plus haut en minuscules, puisque Picturelife, comme le faisait Everpix, vous propose chaque jour par SMS (Everpix le faisait par Mail) ou par son menu intégré de revoir les images de la même date, mais dans les années passées.
Au final, vous revoyez en un an toutes vos photos. Et c’est juste génial et bien pensé. Moi, je prends un plaisir fou à revoir ce qui s’est passé depuis 1999, date de mes premières photos digitales.
Bien évidemment, la première synchronisation peut prendre plusieurs jours (mes 35’000 images ont été téléchargées en une presque une semaine), mais ensuite, tout est très rapide.
Enfin presque, parce que justement, il y a un problème avec Lightroom.
Picturelife (à la différence d’Everpix) ne sait pas pomper les images dans la librairie Lightroom.
En résumé, j’ai décidé de revoir mon flux de photos pour les raisons suivantes:
- je veux être libre de travailler avec n’importe quel logiciel pour améliorer mes photos
- je veux profiter de Picturelife pleinement
Principe de base
Ne riez pas, je vous explique!
Je travaille avec un premier catalogue de RAW dans Lightroom pour:
- importer mes RAWs depuis mes appareils de photo sur un disque externe USB3 (un LaCie)
- cataloguer mes RAWs (automatiquement, par dossier daté)
- taguer mes fichiers RAWs (c’est à ce moment que je tague les images avec des mots-clés, les RAWs seront ainsi tagués et quoi que je fasse, je retrouverai ces mots-clés dans tous mes exports, qu’ils soient faits par Lightroom ou d’autres.
- corriger les images "pas difficiles" si je suis pressé
Je choisis de travailler dans Lightroom avec les aperçus standard dans ce catalogue de RAW
Ceci pour prendre une place relativement restreinte.
Je crée un dossier pour recevoir mes exports JPEG sur mon arborescence
Depuis Lightroom, j’exporte en plein format mes images corrigées dans ce logiciel vers ce dossier, qui, chez moi, est sur un deuxième disque dur externe USB3 Western Digital. Remarquez que ce disque pèse 157 grammes (180 avec le câble USB, ce qui n’est rien du tout.
J’utilise les RAWS avec DXO ou d’autres logiciels quand je le désire
Le catalogage logique de Lightroom et le rangement effectué par ce dernier sur le premier disque de mes RAWs rendent extrêmement simple le traitement dans DXO 9 des images que je préfère travailler avec ce logiciel (ou avec tout autre d’ailleurs).
Depuis DxO, je traite les images qui se trouvent dans le dossier RAWs créé par Lightroom (il suffit de se repérer avec les dates, Lightroom cataloguant de cette manière), et j’exporte les images dans le dossier JPEG du deuxième disque dur contenant mes JPEG plein pot.
Bien évidemment, ces images-là, je ne les exporte pas depuis Lightroom, sinon, je les aurais deux fois.
Au final, qu’est-ce que j’ai?
Au final, je me retrouve avec deux dossiers d’images:
- Le premier contient tous mes RAWS
- Le second contient tous mes JPEGs, en provenance d’exports Lightroom ou DxO ou Silver Effex ou…
Et ce dossier JPEG, j’en fais quoi?
Gros avantage de ce dossier: il ne contient, normalement, qu’un exemplaire de la meilleure des qualités possibles des mes photos, en JPEG. C’est seulement si je le désire qu’une photo sera présente à deux ou trois exemplaires, parce que je voulais garder différents rendus de la prise de vue.
Et je le gère avec… Lightroom, bien sûr!
En effet, j’ai créé un deuxième catalogue qui gère ces images.
Là, tout est plus rapide que dans le premier catalogue, et la structure des mots-clés de ce dernier est automatiquement reportée dans le deuxième catalogue.
Et c’est bien évidemment ce dossier qui est donné en pâture et est donc synchronisé avec Picturelife.
Ah, ne simplement pas oublier de synchroniser (cela se fait d’un clic) le dossier des JPEG avec le deuxième catalogue Lightroom lorsque vous y exportez de nouvelles photos.
Et ne pas oublier le petit truc qui permet, au lancement de Lightroom, de pouvoir changer de catalogue: lancez la chose avec la touche ALT enfoncée. Le logiciel vous demandera alors avec quel catalogue vous voulez travailler.
Et qu’est-ce qui me ferait plaisir maintenant?
Oh, une seule chose! Avoir un disque interne SSD de 2 Tb, qui me permettrait d’éviter mes deux petits disques, que je transporte toujours avec moi, qui ne pèsent pratiquement rien certes, mais qui m’ennuient un peu avec leurs branchements. Mais cela n’est pas dû à mon flux de travail, en tout cas pas pour le disque des RAWs, qui est imposé vu le manque de place de mon disque interne, pourtant de 750 Gb SSD.
Et je précise que j’ai bien essayé de trouver une solution avec les aperçus dynamiques de Lightroom, mais dans mon cas, ils ne me servent à rien.
En conclusion
J’admets que vous puissiez trouver ce flux de travail compliqué.
Pourtant, une fois intégré, il ne l’est pas du tout, et l’est encore moins pour vous si vous avez des disques durs fixes, et que vous ne travaillez pas avec un portable.
Je ne me suis jamais senti aussi libre de faire ce que je veux avec mes photos depuis que je l’utilise, et franchement, je ne vois pas d’inconvénient majeur à ce dernier.
, le 26.11.2013 à 00:57
Un vrai post de FC qui se resume a la perfection par cette phrase: “J’admets que vous puissiez trouver ce flux de travail compliqué. Pourtant, une fois intégré, il ne l’est pas du tout…”
Merci d’avoir partager ce flux. D’ici 2 ou 3 ans, les SSD auront la bonne capacité et avec un peu de cul, le bon prix.
Au delà de ce problème de capacité, moi ce qui me manque c’est une espèce de collection dans LR qui me permettrait de gérer les tirages que j’expose chez moi. Tous les 2 ou 3 mois, j’aimerais changer les tirages au mur en fonction de leur taille, sujet, etc.
Bien entendu, je trouve séduisant d’avoir toutes les images dans le cloud histoire de pouvoir y accéder depuis n’importe où et surtout, avec n’importe quel device… mais je ne suis pas encore prêt à payer le prix demandé et surtout, étant tout de même assez souvent à l’étranger, payer un roaming infernal lorsque je veux regarder le passé.
Ceci dit, ces deux problèmes disparaîtront d’eux mêmes avec le temps et d’ici 3 ou 4 ans, je pense que j’opterai aussi pour un flux de ce genre (mais sans dxo et tout ce barzingue).
, le 26.11.2013 à 01:43
Hello !
Oui, suis d’accord…
Sauf l’idee du second catalogue, qui est inutile… Et même contre productive.
C’est pas plus rapide et ça te privera (entre autres) de l’accès rapide à l’original pour (par exemple) une retouche légère immédiate
Car le travail dans LR EST DYNAMIQUE, JAMAIS “figé”… Au fur et à mesure que l’on progresse, on re développe ses images autrement !
Essaye avec un seul catalogue, ça n’a que des avantages !
, le 26.11.2013 à 01:46
Mais on peut faire encore plus réactif grâce aux aperçus dynamiques !
, le 26.11.2013 à 06:54
@Macandphoto: je n’utilise que très peu le deuxième catalogue, bien sûr, mais parfois, il faut pouvoir se déplacer rapidement sur une série d’images du dossier, pour voir par exemple celles qui sont développées par DxO et que je ne peux pas voir (à moins d’avoir des doubles) sur le premier catalogue.
TTE: toi, parler de refuser de payer quelque chose d’utile, un service, que tu dis apprécier?:-)
Et tu n’as pas le Wi-Fi dans tes hôtels? Inutile de regarder ses images en 4G à l’étranger, personne ne t’y oblige. Et l’envoi des fichiers vers Picturelife n’est pas automatique, tant que tu n’as pas exporté tes images dans ton dossier.
Mais la question est intéressante: que se passe-t-il si je le fais? Mes dix images à 20 Mb vont-elles partir sur Picturelife (ou autre?): purée, ça va dégager le forfait que j’ai à l’étranger!
Y a-t-il un réglage pour garder les DATA à l’étranger, mais désactiver les images et le flux de photos d’Apple? Je ne sais pas… Je ne crois pas.
, le 26.11.2013 à 07:52
Mon flux est encore plus simple : déchargement des cartes dans des dossiers par date et par événement, puis traitement des Raw dans canon DPP, export en jpeg puis destruction des Raw. J’en suis venu à ce flux après m’être aperçu que je ne revenais jamais sur les Raw a posteriori, et que je faisais des sorties moches avec LR. Un petit supplément parfois : les jpeg de DPP étant fort volumineux, un passage par Compress à lieu lorsque les photos doivent transiter par internet.
, le 26.11.2013 à 08:18
Je sépare complètement le traitement des photos et leur catalogage. Nikoniste shootant en NEF, je travaille avec CaptureNX dont je ne saurais me passer vu qu’il me permet de revenir sur des réglages du boitier et que je suis devenue fort experte avec ce logiciel et je ne suis pas encombrée de fichiers balises .xmp. Dans le meilleur des cas j’en sors directement le JPEG, parfois je passe via un TIF vers CS5, DxoViewPoint2 ou DxoF.lmPack avant de retourner à CNX.
Mon travail de tri et d’appel des logiciels se fait avec PhotoMechanic qui est un ViewNx ou un Bridge fortement amélioré. J’ai utilisé plusieurs catalogueurs qui furent perdus les uns après les autres. J’en ai essayé d’autres voués rapidement à la poubelle, il m’est resté LR.
Autrefois je laissais les couples jpeg-nef dans le même dossier mais LR m’a forcée à les séparer. Si LR a le couple, il fabrique sa vignette à partir du NEF sans voir les modifications dues à CNX (Nikon les planque); j’ai ainsi eu la surprise de voir mes noirs et blancs en couleur. J’ai bassiné les gurus, hors d’Adobe point de salut ! Je n’ai donc gardé que mes jpg dans mes arborescences habituelles, celles que j’importe dans LR. LR malgré une ergonomie que je n’aime pas, est assez génial pour les mots clé, je choisis de regarder “neige”, “extérieur d’église”, “portraits” ou “fait avec le D700” ou “objectif 35 mm” ou “déjà exposée”. Je dis “assez génial” car il ignore l’algèbre booléenne de base pour les conditions mais on peut de débrouiller à l’aide des collections. Reste le problème des deux ordinateurs : je synchronise tous mes jpg entre les deux ce qui me fait une sauvegarde de plus et me permet de montrer les photos sur le MBA qui ‘a qu’un SSD de 256. J’ai refait un catalogue sur le MBA mais c’est un peu galère d’harmoniser les deux. Je suis en train d’essayer un catalogue de vignettes sans originaux et sans grande conviction. Dernier atout de LR pour visualiser, les photos remplissent l’écran quelque soit leur taille d’origine. Bravo à ceux qui ont eu le courage de tout lire !
, le 26.11.2013 à 09:23
Merci pour cet article, qui était il me semble très demandé 8|
Dans mon cas je confirme que ça me semble très compliqué. Et je me pose bien des questions à propos du post-traitement, du flux, etc.. car depuis que je suis passé au numérique (ça date de 1998), et avec le recul je trouve que l’on passe bien trop de temps derrière son ordi à gérer et à bidouiller nos images, par rapport à l’argentique où l’on se concentrait uniquement à “faire une bonne photo”. Je sais bien qu’autrement il n’y a que des avantages.
Autour de moi, je constate 3 clans: 1. les personnes basiques qui ne touchent à rien, qui se comportent comme à l’époque de l’argentique = qui prennent le temps de faire la meilleur image possible à la prise de vue et basta (en général il faut l’avouer ces gens sont dépassés par la technologie). 2. Les gens qui comme moi, cataloguent (LR) et ensuite retouchent un minimum (PSD) uniquement des images qui le méritent (tout ça, en JPG – Bouh! le nul) car je ne désire pas empiler des disques durs et que “ça me va très bien comme ça” /// pour mes 8000 images réalisées en 2013 avec mon capteur 20MP, je n’imagine pas cela stocké en RAW + les déclinaisons JPG etc ). Et 3. les “technos” hyper bidouilleurs et au courant de tous les softs liés, et qui consacrent un temps de fou à cela. Sans parler de tous les termes employés dédiés à toute cette “mécanique”
J’ai donc un peu de la peine avec tout cela. Je me dis que le temps à dispo (en dehors du travail et du sommeil) est déjà si court, qu’autant l’employer pour des moments “plus vrai” et moins virtuels
, le 26.11.2013 à 09:32
Afin de mieux gérer mon flux de photos, je viens de changer mon MacBookPro 15” (déjà ancien) pour un MBP 13” Retina “blindé”, soit 16Go de RAM et 1 To de SSD. Il est léger, fin et je peux le mettre sans problème dans mon sac photo ou mes bagages. J’y ai adjoint un disque dur 2,5 de 1To qui contient les RAW de mes photos.
Le catalogue LR est sur mon SSD interne et j’ai créé des aperçus dynamiques pour tout le catalogue.
Je me contente de deux outils, Lightroom et Photoshop, ayant remarqué que les différents plugins et logiciels tels que SilverEfex, etc. sont parfaitement remplaçables par un travail minutieux sur LR et ou PhotoShop; mes “doubles” sont donc toujours des .psd.
Pour l’instant je fait l’impasse sur DXO n’étant pas forcément ennemis du bruit qui, s’il est bien traité, peut devenir du grain.
Le flux de François me semble difficile à gérer et l’idée d’avoir deux catalogues de photos à synchroniser, schizophrénique. Je préfère éventuellement avoir des photos moins parfaites et mieux dormir…;-)
, le 26.11.2013 à 10:36
Ce n’est pas que je ne veuille pas payer pour un service mais dans ce cas, j’y vois encore trop de contraintes (roaming, capacité, prix, etc.). Et puis mon problème, c’est que je travaille sur 2 flux distincts: les photos que je fais avec le gros boitier et que je retravaille via LR (environ 1000 par an je pense) et les photos de l’iPhone que je traite assez peu pour mon photoblog et les potes (là aussi, probablement un millier par an).
Ceci dit, je ne pense pas garder mon flux figé pour toujours. Les offres, capacités et solutions vont évoluer et d’ici quelques années, il y aura forcément quelque chose qui me conviendra…
, le 26.11.2013 à 10:44
Cool je n’ai pas tout faux… j’ai presque le même flux que toi depuis que je suis passer sur Lightroom. A une différence prêt. Mon deuxième catalogue (celui des JPG) je l’ai fait dans Aperture (que j’avais d’avant mon passage) pour bénéficier des gros avantages de l’application Apple, a savoir l’intégration au système et au autre application Apple (FCPX par exemple) J’intègre aussi mes vidéos AVCHD de tout les jours (pas les projets complet)
Le seul truc que je n’arrive pas, c’est a récupéré mes mots clés et mes étoiles si je passe par DXO dans mes JPG de sortie. Je rate peut-être une option quelque part
, le 26.11.2013 à 11:10
Merci pour cet article que j’attendais, étant moi aussi à la recherche du flux de travail idéal avec Lightroom (que je n’utilise pas encore) et DxO.
Une question cependant François : es-tu certain qu’il n’y a aucune perte d’infos entre Lightroom et DxO lors du traitement d’un RAW en JPG par DxO ? Je m’explique : ce que je souhaite faire le plus rapidement possible après la prise de vue, c’est l’attribution de mots-clés, une géolocalisation, et l’attribution d’une à cinq étoiles en fonction de la qualité de la photo. Et ça, je veux le faire sur le RAW, puisque c’est de ce fichier que je repartirai pour tout traitement ultérieur. Pourtant, ces infos étant stockées par Lightroom dans des fichiers .xmp, il me semblait que ces infos ne “passaient” pas dans le JPG au moment du traitement par DxO. D’où l’obligation de refaire ce travail fastidieux de catalogage au niveau du JPG.
Me trompe-je ? Ou y a-t-il moyen de copier-coller dans Lightroom les infos d’une photo sur une autre, voire de synchroniser ces infos si les fichiers ont le même nom ?
, le 26.11.2013 à 12:32
Avec DxO, tu exportes tes jpeg en choisissant quelle résolutions, quels réglages, puisqu’il s’agit juste de les regarder sur un ordinateur ou une tablette? Et en même temps, moins ils sont lourd, mieux c’est puisque il y a toujours l’original RAW pour régénéré une meilleure qualité en cas de besoin.
Je me demande si ma question va vous sembler claire…
, le 26.11.2013 à 13:25
@Zedwarf J’ai rencontré le même problème pour les métadonnées perdues. Je l’ai résolu dans le logiciel PhotoMechanic car il permet pour chaque couple jpg et nef, de recopier les métadonnées de l’un dans l’autre ; les deux directions sont possibles.
, le 26.11.2013 à 13:53
@ Manix !
Ah, lalalala… supprimer les RAW ! Quelle folie ;-)
Ce sont évidement les JPEG exportés, qu’on en garde pas ! Et les RAW que l’on garde…
Les Aperçus dynamiques : incroyable atout pour les photographes itinérants – Grâce aux Aperçus dynamiques, vous pourrez donc travailler en Module Développement, même si vos images sont localisées sur un disque dur externe, déconnecté !
http://www.macandphoto.com/2013/04/test_lightroom_5_beta_a.html
Ce qui veut dire pour les photographes en déplacement, de précieuses économies de batterie… Une fois le disque reconnecté, les .xmp et les métadonnées « redescendront » vers vos fichiers originaux. Qui redeviendront disponibles pour l’export et tiendront compte du travail réalisé avec les Aperçus dynamiques.
, le 26.11.2013 à 14:18
DxO ou LR, c’est le même problème car actuellement, il existe des milliers d’écrans. La vraie question à se poser, c’est pour qui on fait un export? Si c’est pour le web en général, alors il faut tenir compte des stats et à l’heure actuelle,plus de 65% des internautes utilisent des écrans plus grand que 1600×900.
Pour moi, le risque ou plutôt l’ennui c’est de devoir s’amuser à refaire des exports tous les 6 mois ou je ne sais pas combien pour coller au marché. Je pars du principe que l’évolution technologique (bande passante et espace disque) évolue plus vite que ma patience à devoir refaire cet exercice fréquemment.
J’ai personnellement opté pour des jpg de 2048×1536 avec un ppi de 264 et 80% de qualité. Ces images sont un peu lourdes mais elles devraient être pérennes dans le temps… peut être pas en dizaine d’années mais pour quelques années…
, le 26.11.2013 à 14:59
@soizic Merci beaucoup, je ne connaissais pas Photo Mechanic. Mais je ne suis pas prêt à payer 150$ pour juste synchroniser des metadata.
Du coup ça m’a donné des idées pour reformuler ma recherche sur le web, et je viens de découvrir Syncomatic qui fait exactement ce que je recherchais (pour 9€) : synchronisation des metadata Lightroom entre fichiers qui ont un nom identique, ou au sein d’une pile de fichiers.
J’ai enfin résolu mon problème de gestion de metadata, qui du coup peut s’insérer dans mon flux de travail idéal : – déchargement des RAW dans Lightroom – catalogage, tags, geolocalisation, note – travail dans DxO – import des JPG dans Lightroom – synchro des metadata avec Syncomatic
En espérant que ça serve à d’autres. Je suis sûr que je n’étais pas le seul à avoir ce problème de gestion de metadata !
, le 26.11.2013 à 18:02
Chez moi je crois que c’est le contraire : je passais plus de temps dans ma salle de bain transformée en labo que devant mon ordi, qui lui me permet de rester au salon…
Par ailleurs grâce à Dxo je peux modifier mes réglages, avec l’agrandisseur ce n’était pas facile de revenir sur le masquage pour les ombres de ma prise de vue et je ne parle pas de la modif de la balance des blancs.
, le 26.11.2013 à 21:09
Francois, tu n’as qu’une sauvegarde de tes raw ? Tu ne crains pas le crash du DD ?
, le 26.11.2013 à 23:48
@vibert : garder les Raw, mais pour quoi faire ? Ré-exporter des photos dont je suis très content telles qu’elles sont ? Renvoyer un export amélioré aux mariés 5 ans après, pour fêter le divorce ? Vraiment je n’en ai pas l’utilité.
Et pour l’artillerie de stockage et sauvegarde, je n’ai pas les moyens de préférer des fichiers de 20 mo à des jpeg de 2 mo.
, le 27.11.2013 à 05:57
ManiX: 2 raisons de garder les RAW. Un JPEG corrompu (ça arrive), t’es bien content de repartir du RAW. Et puis surtout avec les nouveaux outils disponibles, tu peux reprendre un vieux RAW et le traiter à nouveau. J’ai fait ça avec des photos de 2005 et DxO9, j’ai pu nettoyer le bruit de manière plus efficace qu’auparavant. Quand tu faisais de la photo argentique, est ce que tu gardais tes négas? Hé ben, gardes tes RAW.
, le 27.11.2013 à 10:52
Bonjour le monde Cuk
Juste un commentaire rapide d’un lecteur occasionnel ;-) Je n’ai pas ris en voyant le schéma, non, non… Tout simplement, je n’ai rien compris ! Je n’irai pas jusqu’à regretter les négatifs rangés dans des boites à chaussures, mais… quoi que ?..
Plus sérieusement, je me demande si on a vraiment besoin des Raw d’images d’il y a quelques années (même avec la sois-disante amélioration continue des dératiseurs). Qui va puiser dans ses archives et retravailler d’anciennes images pour les incorporer dans ses recherches photographiques du moment ?
Allez, bonnes photos à tous PaulP
, le 27.11.2013 à 13:10
Ben, moi, des images de paysages prisent en 2003 avec un d60 (le premier celui à 6mp), toujours d’actualité pour illustrer des catalogues de pêche. Et je suis bien heureux de les redévelopper avec les dernières version de derawtiseur, surtout quand il s’agit de les agrandir.
, le 27.11.2013 à 16:12
Tiens, personne n’utilise Catapult ? Je ne pourrais plus m’en passer. N’y a-t-il pas un équivalent pour LR?
, le 28.11.2013 à 09:17
@JPC oui sur lightroom il faut utiliser open-directly. François en parle au début de son article ;)
, le 28.11.2013 à 10:52
A la différence près que Catapult sait re-transférer le fichier traité par DXO vers Aperture et crée une pile avec l’original : c’est bien pratique!
, le 29.11.2013 à 22:49
Moi!:-)
, le 01.12.2013 à 07:15
Bonjour je suis aussi un lecteur occasionnel, mais j’apprécie toujours bien. J’ai été convaincu par François, *Lightroom et PictureLife : c’est très tentant. * Je l’ai essayé, mais dans PictureLife mes photos apparaissent à la date d’export et non pas à la date de prise de vue? C’est à dire que le jpeg d’export n’a pas la date du fichier raw d’origine. C’est très très embêtant. Comment faire ? Faut il reprendre les données exif des jpeg avec un autre logiciel ? cela deviendrait une usine à gaz. merci de vos conseils.
je vous souhaite de belles photos en Suisse si vous avez du soleil, ici en Lorraine grisaille…
, le 04.05.2014 à 17:18
Bonjour,
je tombe sur votre article car je cherche à stabiliser un workflow simple et qualitatif (en vain pour l’instant :-) )
Lorsque vous dites:
« taguer mes fichiers RAWs (c’est à ce moment que je tague les images avec des mots-clés, les RAWs seront ainsi tagués et quoi que je fasse, je retrouverai ces mots-clés dans tous mes exports, qu’ils soient faits par Lightroom ou d’autres. »
je ne comprends pas: les metadonnées enrichies via LR ne sont pas incluses dans le fichier raw (NEF pour Nikon) mais dans un fichier distinct ‘xmp’, que les autres logiciels de traitement de raw ne savent pas lire me semble-t-il.
Je pense avoir compris que si l’on souhaite effectivement pérenniser cet enrichissement dans le Raw lui meme, il faut utiliser un logiciel du fabriquant du boitier.
Ais je loupé quelque chose ?
je viens de lire le commentaire de Zedwarf qui me semble … une très bonne option. Merci !
Merci !
, le 11.07.2014 à 23:18
Je me suis aperçu récemment que je pouvais mettre des tags sur des fichiers RAW aussi bien que sur des JPEG ; pour cela, j’utilise exiftool qui est probablement l’outil le plus universel.
Mais en ligne de commande…
Je m’aperçois que je n’ai pas vérifié si les tags suivaient lors du développement par DxO.
, le 13.08.2014 à 14:27
j’étais à la recherche d’un petit coup de pouce pour y voir plus clair sur mon changement de workflow et grâce à cette article j’ai une idée beaucoup plus précise ce que je veux mettre en place surtout grâce au schéma.
maintenant il me reste a trouve le temps pour tout bien dégrossir.
encore merci pour cet excellent article.