Ce n’était pourtant pas faute de l’avoir pris, ce titre de transport valable que le contrôleur me réclamait, presque avec amabilité. Là où je me suis fourvoyé, c’est en empruntant un train qui, sans que j’y prenne garde, ne s’arrêtait pas à Vevey, mais à Montreux. Un changement de voie avait eu lieu à la dernière minute et je ne m’étais pas préoccupé de vérifier ce que n’indiquaient les panneaux au-dessus des quais ni les annonces des haut-parleurs. En fait, de mon point de vue, je suis monté dans le bon train, celui qui part de voie 3 comme j’en ai l’habitude. J’avais donc le bon billet, puisque je ne voulais pas aller plus loin que Vevey.
Eh bien non, j’ai eu tout faux.
C’est le contrôleur qui a pris le temps du trajet Lausanne Vevey pour me le faire savoir. Il a fait son travail avec un zèle tout particulier, ce qui est tout à fait normal, puisque c’est un contrôleur. Il a bien entendu ignoré ma bonne foi, offrant au passage un spectacle digne des meilleurs numéros de cirque aux nombreux voyageurs privés de place assise et tout autant étonnés que moi de se voir embarqués dans une telle histoire. Et, pour quelques-uns d’entre eux, de constater que, eux non plus, n’allaient pas pouvoir descendre à Vevey. Le plus drôle, c’est que le billet qui m’a été délivré pour rejoindre ma destination dans le sens contraire n’était valable que pour le train No 1436, départ à 18h53, celui-là et pas un autre, le contrôleur m’y a bien rendu attentif. Je lui ai demandé pourquoi je ne pourrais pas prendre celui qui passe une quinzaine de minutes plus tôt, il m’a répondu que c’est le système informatique qui décide. Là, je n’ai plus rien dit.
Mais que disent les dictionnaires ?
Fourvoiement « Littéraire. Action de fourvoyer quelqu'un ou fait de se fourvoyer ; erreur. Fourvoyer : égarer, tromper quelqu'un, le détourner du bon chemin : son obstination l'a fourvoyé dans une impasse. » (Larousse). « SOUTENU – Le fait de se fourvoyer, de s’égarer, de se tromper, erreur. Payer cher son fourvoiement. (Antidote 8). J’ai consulté également le Petit Robert, il dit à quelques virgules près la même chose.
Trop désireux d’oublier ma mésaventure, j’ai classé verticalement le bulletin rose que m’avait laissé le contrôleur zélé. Je venais là de me fourvoyer une seconde fois et un courrier de la régie de nos trains nationaux est venu me le rappeler, me signifiant au passage des frais d’un montant supérieur à celui que j’aurais dû payer sans délai. Sous le coup de l’émotion, je me suis fendu d’un courriel à l’intention du bureau du contentieux disant ceci :
Madame, Monsieur,
Vous semblez mettre plus d'application à tenir votre comptabilité qu'à faire rouler vos trains selon l'horaire ou à éviter que vos locomotives se jettent dans la Venoge.
Préférant m'éviter les "frais de poursuites ou de plainte" dont vous me menacez, je vais vous régler la somme de 72.20 qui, selon votre courrier du 4 ct, se compose comme suit:
Billet Vevey - Montreux, remarque : voyageur fourvoyé : CHF 2.20
Frais d'administration : CHF 30.00
Frais de rappel : CHF 40.00
Total : CHF 72.20
Salutations, etc.
Le lendemain, j’ai reçu cela :
Monsieur,
En réponse à votre récent courriel, nous avons pris bonne note de vos remarques.
Pour toutes remarques concernant la ponctualité, nous vous invitons à prendre contact avec notre service clientèle à l'adresse serviceclientele@cff.ch.
Nous vous adressons, Monsieur, nos salutations les meilleures.
D. Mottiez
Service du Contentieux CFF
Je m’étais donc fourvoyé une troisième fois, je me suis dit que cela suffisait comme ça et j’ai débouché une bonne bouteille.
Ce n'est pas tout à fait terminé
Peu après cette mésaventure, ma machine à laver est tombée en panne, porte bloquée, pas moyen de récupérer ma chemise préférée. Rien à voir, me direz-vous.
Eh bien si.
J’ai appelé la succursale de la chaine d’électroménager qui me l’avait vendu, on m’a aimablement renvoyé vers le service après-vente. J’ai eu quelqu’un au bout du fil à la troisième tentative, une dame qui m’a posé beaucoup de questions dans un français fédéral approximatif. Elle voulait surtout savoir si j’avais démonté le filtre, en m’assurant que cela pouvait peut-être régler le problème. J’ai été bien embêté, même après avoir fait deux fois le tour de ma machine à laver, je ne l’avais toujours pas trouvé. Le filtre. Prétextant un train à prendre et constatant que la dame avec sa liste de questions défilant sur son écran ne pouvait pas m’aider, j’ai dit que je devais raccrocher et que j’allais demander à ma femme.
Je n’avais pas de train à prendre, juste mon calme qui se faisait la malle. Mon Aimée est arrivée peu après, je lui raconte mon histoire, elle fait deux fois le tour de la machine, ne trouve pas le filtre, consulte attentivement le mode d’emploi. Rien. Elle appelle le service après-vente. On lui répond tout aussi gentiment et on lui pose les mêmes questions qu’à moi une heure plus tôt. Toute la liste y passe, y compris celle au sujet du filtre et avec le même accent suisse-allemand. Ma compagne, qui est d’un naturel plus calme et plus persévérant que moi, a insisté et a demandé combien de temps faudra-t-il au technicien pour venir. On lui a répondu que cela prendrait une dizaine de jours, peut-être sept. Et ma tendre de s’inquiéter de notre linge allait rester tout ce temps dans la machine, ce à quoi la dame, ne trouvant pas de réponse sur son écran, a répondu que c’était bien embêtant.
J’ai appelé le premier réparateur que j’ai trouvé dans l’annuaire. Il est venu le lendemain, a ouvert la porte de ma machine à laver en cinq minutes et m’a pleinement rassuré quant à l’inexistence du filtre sur ce modèle-là. Tout cela sans consulter son ordinateur.
, le 15.07.2013 à 03:15
Tout aussi ridicule est le tarif au kilomètre parcouru pour voyager de Genève à Cossonay, par exemple. Ce trajet inclut une escale, oh pardon un changement de train. Selon les heures, les trains, la pluie et l’humeur, on changera à Lausanne ou à Renens, ce qui fait quelques francs de différence. Et quand bien même seul le trajet de A à B m’intéresse, je dois gérer la gymnastique du kilomètre parcouru afin de ne pas me trouver dans ta situation !
…tout ça pour voyager avec des fumeurs de joints à la casquette de travers, qui ne savent même pas qu’on doit prendre un billet, et que personne ne contrôlera de toute manière: tous les contrôleurs sont occupés à gérer ton délit extrêmement grave !
Vive la voiture, mais ceci nous éloigne de notre sujet. Luc
, le 15.07.2013 à 07:48
Bonjour
de ce côté ci du Jura, en France donc, lorsque les controleurs font grève, pas de trains !
Mais des autobus dans lesquels les voyageurs voyagent… sans controleurs !!
Amusant , non ?
, le 15.07.2013 à 07:59
Bonne idée que cette rubrique moi qui ne savait pas quoi lire cet été (à part les chroniques de CUK)
Je vais relire Ubu de Jarry et le Chateau de Kafka
bonne journée à tous
Thierry
, le 15.07.2013 à 09:14
Un peu dans le même genre, je me suis fait verbaliser à La Panne, plage de Belgique, qui eut son heure de gloire, mais que j’ai à peine reconnu tant elle a changée en 10 ans.
Mais le problème n’est pas là, c’est que j’ai été verbalisé alors que j’avais bien un ticket parfaitement visible derrière mon pare brise. je m’étais garé tout au bout de la plage sur un parking ou il y avait environ 10 voitures pour plus de 100 places. C’était début juin.
Lorsque je suis revenu, une heure après m’être garé, il y avait un papillon de la société Vinci avec le motif “Pas de Ticket”.
En Belgique le stationnement est quelquefois géré par des sociétés privées. J’ai cherché à retrouver l’agent verbalisateur, et je l’ai retrouvé quelques rues plus loin. Je lui ai demandé ce que cela signifiait en lui montrant le ticket, et elle m’a répondue que je devais contester le PV, en envoyant la preuve à l’adresse indiquée sur le PV. Et qu’il serait annulé.
D’ailleurs des photos sont prises lors de l’émission du PV, et si les photos montrent bien la ticket derrière mon pare brise, l’annulation ne posera pas de problème.
Pour cela j’étais tranquille, mais pourquoi dans une ville balnéaire qui de plus a perdu tous ses attraits, on verbalise un touriste français qui a acquitté le prix du parking.
J’ai posé la question dans le courrier, double d’un mail, que j’ai envoyé à la société Vinci à La Panne (Belgique).
Quelques jours après, j’ai reçu une réponse qui disait “Nous avons bien reçu le ticket et nous avons annulé le bon de retribution.”.
Mais aucune explication sur les raisons de ce PV injustifié.
Il y a des rumeurs, mais ce sont des rumeurs sur des forums, qui disent que cela est coutumier dans certaines villes de Belgique. Dans la masse, il y en a certainement qui paient.
Mais méfions nous des rumeurs, car je n’ose croire que nos amis belges rackettent ainsi les touristes, dont ils ont bien besoin par ailleurs.
, le 15.07.2013 à 10:43
Ouh la ça fait cher l’erreur de train ;)
En parlant de machine à laver… je suis administrateur d’une PPE et j’ai reçu début janvier d’une grande marque de lave linge, qu’exceptionnellement j’avait la chance de profiter d’une extension de contrat sur ma vieille machine pour la modique somme de 280.- Il me suffisait de payer pour bénéficier du super contrat qui ne paie plus les pièces ni la main-d’œuvre (machine trop âgée) mais uniquement les déplacement du réparateur.
Il y a deux semaines, je reçois un rappel pour ses 280.- ou on me prie de payer dans les 10 jours.
Après un petit téléphone, ou je me suis énervé, je leur ai dis que je venais de faire réparer leur machine par le dépanneur quartier… j’en avait eu pour environ 40.- déplacement offert ;)
, le 15.07.2013 à 11:18
Bonjour,
Coté arnaque, les parisiens subissent les mises en fourrière de leur véhicule, sans discussion possible, un véritable racket (la société qui procède est rémunérée au nombre de véhicules enlevés…)
Il se trouve que J’ai pu intervenir avant l’intervention de la dépanneuse et ne pas payer l’amende…
Voici ma supplique, efficace…
Monsieur l’Officier,
Le dimanche 10 octobre 2010 à 9h34 une contravention m’a été dressée 14, rue XXXX 75005 pour stationnement sur trottoir, avec demande d’enlèvement du véhicule.
Je ne conteste pas la réalité des faits, mais je souhaite vous apporter les éléments d’appréciation suivants:
– résidant à l’étranger, je suis venu quelques jours en France pour aider mon fils à effectuer son emménagement 14,rue XXXX lieu de la contravention;
– à cette occasion, j’ai loué un véhicule que j’ai effectivement garé au lieu indiqué, feux de détresse en marche, coffre ouvert pour décharger des matériels et les déposer chez mon fils, le tout n’a duré que quelques minutes;
– la rue XXXX est une rue qui ne connaît qu’une circulation extrêmement réduite en semaine, et j’avais choisi un dimanche pour avoir encore plus de commodité pour effectuer mon déchargement.
Vous comprendrez ainsi mon amertume d’avoir été verbalisé alors que je ne constituais absolument aucune gêne à la circulation dans une rue déserte un dimanche matin.
Ce sentiment est accentué par le fait que je signalais de façon très visible ma position, tandis que les deux places réservées aux personnes handicapées au début de la rue étaient au même moment occupées par des véhicules non autorisés qui n’ont pas été verbalisés.
Je sollicite ainsi votre indulgence et vous prie de croire, Monsieur l’Officier, à l’assurance de ma considération distinguée.
Si par malheur la dépanneuse est là et que les roues ont quitté le sol, que le stationnement soit autorisé ou non, on ne récupère son véhicule qu’après paiement de 136 euros (CHF 168) et une bonne galère pour se rendre à la fourrière. Les frais de fourrière ne sont jamais remboursés.
Amis suisses, faites gaffe au stationnement quand vous êtes à Paris !
, le 15.07.2013 à 12:11
La SNCF n’est pas en reste, j’ai vécu une mésaventure kafakïenne avec elle au point d’être dénoncé au procureur de la République… et semble-t-il avoir eu gain de cause car sans nouvelle depuis 5 ans, la plainte et mes contre-arguments ayant dû sans doute terminer leurs vies dans un empilement digne de la bureaucratie indienne.
Parfois, il faut se montrer un peu plus véhément et ne rien lâcher, cela dépend du montant et de l’énergie à investir, mais lorsque le bon sens se perd il vaut peut être la peine de réagir, sans quoi l’imbécilité et une certaine forme de dictature progresseront.
, le 15.07.2013 à 12:15
Tiens, ça me rappelle une autre histoire marrante
, le 15.07.2013 à 13:07
Je reviens à la notion de se fourvoyer. Un prêtre que je connais bien m’a dit un jour (et c’était bien sûr sur le ton de la blague!): “Quand vous vous confessez, ne dites pas que vous avez trompé votre femme, mais que vous vous êtes trompé de femme”.
, le 15.07.2013 à 13:13
Je ne pense pas en effet que la Belgique ait intérêt à racketter ses touristes; en revanche, ces sociétés qui perçoivent les amendes ont véritablement un “chiffre” à réaliser.
Il y a quelque temps, j’étais stationné en zone bleue, mais je n’avais pas de disque. De ce fait, j’ai écrit sur un petit bout de papier bien visible l’heure de mon arrivée. Eh bien, j’ai tout de même été verbalisé, car le petit bout de papier n’était pas considéré comme légal! Heureusement, après protestation, on m’a laissé tomber l’amende, mais depuis lors, j’ai toujours un disque dans la voiture…
, le 15.07.2013 à 14:59
Je n’ose croire que soit une histoire communautaire… Quoi que…
, le 15.07.2013 à 15:09
Attends, on peut vraiment encore faire des choses dans la vie sans ordinateur ? Dingue !!!
Pour le surplus, je trouve vraiment triste l’attitude pas du tout orientée clients des CFF.
Elle me rappelle celle qu’ils ont eu face à notre demande de remboursement d’un abonnement 1/2 prix “fait à tort”. En effet, nous avions engagé un jeune homme au pair pour lequel, le jour de son arrivée, nous avons commandé cet abonnement; il se trouve que ledit jeune homme est reparti dans son pays avant même la réception du document parce qu’il avait trop l’ennui de sa mère (il a pleuré durant quatre jours non stop, ce qui était, à 23 ans, un exploit mais c’est une autre histoire). Moralité, il n’avait plus aucun besoin de l’abonnement et n’allait pas l’utiliser du tout.
La réponse, malgré les explications, a été “les conditions générales indiquent qu’aucun remboursement n’est possible, meilleures salutations”. Pas le moindre geste commercial!
Bref, pour la machine à laver, chapeau à ta compagne d’avoir su garder son calme, j’aurais été moins polie pour ma part !
, le 15.07.2013 à 18:29
Le service après-vente des CFF pas glorieux! même je le qualifierais de honteux mais je ne vais pas ici exposer leur dysfonctionnements envers l’usager.
Peut-être se diriger côté médias , Bon à savoir etc……. mais le faire savoir car ils prennent les chers usagers pour n’importe quoi!
« Prenez-le train – couche d’ozone- pollution….etc….. etc……. En théorie je suis tout à fait d’accord mais dans la pratique encore faudrait-il que le service des CFF ne vous donne pas l’envie de prendre la voiture ;).
et pourtant …….les Suisses prennent beaucoup le train !……sans doute pour cela que les CFF peuvent se permettre de se ficher des observations justifiées de leur clients
Voilà j’ai rouscaillé une fois de plus (côté CFF) …..il ne fallait pas mettre ce fil ;)
, le 15.07.2013 à 21:14
Ah, bin une fois, c’est une machine qui m’a fourvoyé mon billet à un changement de train, évidemment, contrôle, amende, toussa…
Une autre fois, un guichetier novice, ne sachant pas faire ce que je lui demandait (changer trois aller–retours délivrés par un abruti d’automate sur un seul ticket, alors que c’étaient des voyages distincts), et ayant fini son temps (l’heure, c’est l’heure) m’a sorti des trucs qui, selon le contrôleur, « ne sont pas des titres de transport », amende, toussa…
z (les transports en commun devraient être gratuits, service public qu’ils sont, je répêêêêêêêêêêêête : je serais curieux de connaître le coût global de tous les appareils hypersophistiqués uniquement destinés à faire payer les gens, et aussi des portillons de sécurité empêchant la plèbe de se ruer sur le train sans avoir donné son écot, sans compter les salaires des contrôleurs, et de toutes les personnes gérant la paperasse afférente aux PV derrière)
PS : par contre, les bagnoles mal garées, sur les passages piétons, les trottoirs, les places handicapé, les pistes cyclables et autres couloirs de bus, c’est enlèvement immédiat, sans pitié : c’est très dangereux, quand un usager faible (et lent) de la rue (piéton, cycliste, parent avec sa poussette) doit, à cause de ce genre de gène, passer là où ce n’est pas prévu pour lui, je le vis tous les jours à vélo, quand je dois faire un écart à cause d’un blaireau garé dans la piste cyclable et tenter de m’insérer dans la circulation pétrolière, et encore, mon dragon a de la reprise, et deux rétros !
, le 15.07.2013 à 23:09
Tout cela est public car la RATP est un établissement public, financé en partie par nos impots ;)
Tu peux lire le rapport annuel ici
En l’ayant parcouru en diagonale, pour répondre à tes interrogations :
Bref, la voie de la gratuité des transports n’est pas impossible (c’est même un projet qui pourrait se réaliser) mais la situation actuelle n’est pas aussi noire que tu pourrais le penser et faire payer les gens pas si inutiles au final ;)
, le 17.07.2013 à 09:45
Ceux-là ne sont déjà plus belges dans leur têtes, ils attendent les prochaines élections en 2014 avec délectation, un rictus sardonique sur les lèves et un rire assorti.
, le 17.07.2013 à 10:51
@J-C (6) : Déjà avoir une voiture est un racket, entre assurance, taxe sur l’essence etc etc.
Je ne vous raconte pas les économies énormes que je fais à ne pas avoir de voiture …
@Desimages : Comme la SNCF, ils ont le même slogan (que je caricature très légèrement) : “À nous de vous faire profiter la ‘bagnole’” PS: retour à mon commentaire @J-C
Si on ne peut pas vous racketter d’une façon, on vous rackettera d’une autre :D
Bonne journée,
Ritchie
, le 17.07.2013 à 18:25
Je suis très disciplinée, et j’achète mes titres de transport bien sagement. Dans ma vie, chaque fois que je me suis trompée, je me suis fait contrôler. Raison pour laquelle, j’ai fini par acheter un abonnement général, passe-partout qui me permet de prendre tous les transports publics. Mais bien sûr il faut rouler souvent pour l’amortir, ce qui est mon cas.
Cela dit j’ai lu récemment un communiqué des CFF disant qu’ils avaient supprimé les surcoûts dans les trains si on n’avait pas de billet. Juste 5 francs de supplément, comme autrefois, ce que je trouve encore justifié.