Le combat du collectif Le Droit du Serf
En préambule, je vous invite à vous rendre sur leur blog, pour y lire ce qu'Ayerdhal nous raconte d'une audition du collectif « Le Droit du Serf » par la mission Culture acte 2 de l'exception culturelle. Pour vous donner envie d'y aller, le premier paragraphe :
En préambule, nous avons présenté Le Droit du Serf, en insistant sur la diversité des acteurs du monde du livre qui le composent et les avantages qu’offre cette solidarité multidisciplinaire en matière de réflexion. Puis nous avons rappelé que la filière économique du livre est en France la 1ère des industries culturelles en matière de chiffre d’affaire, alors que, paradoxalement, la situation des créateurs en matière littéraire (auteurs, traducteurs, dessinateurs, etc.) est financièrement la plus précaire de celle de tous les créateurs culturels et artistiques. En effet, avec un revenu moyen avoisinant les 600 € mensuels, les 55 000 auteurs recensés, dont 25 000 publient régulièrement et moins de 1200 gagnent plus que le smic, sont de très loin les acteurs les plus pauvres de toute la chaîne du livre, alors que le fruit de leur travail génère 80 000 emplois salariés dans l’ensemble du secteur.
Ayerdhal (dont j'attends avec impatience la publication très prochaine de Rainbow Warriors), un de mes auteurs favoris en est l'initiateur, depuis 13 ans environ il milite et cherche à fédérer les auteurs à leur propre cause. Ils sont désormais 5000 signataires, ce qui n'est pas rien mais, les éditeurs semblent avoir les politiques dans leur poche et l'affaire avance très lentement.
Un nouveau problème arrive avec les livres numériques, et l'incroyable histoire des livres indisponibles montre que les éditeurs ne sont pas prêts de lâcher le morceau (toujours sur le blog du droit du serf). À lire aussi, la suite nauséabonde de cette affaire avec la BNF qui s'acoquine avec les éditeurs pour tondre les auteurs, avec les fonds publics (si j'ai bien compris). Beuark.
Bien sûr, tous les éditeurs ne sont pas à mettre dans le même sac, j'ai cru comprendre qu'Anne Cuneo entretenait de bien meilleurs rapports avec Bernard Campiche, et c'est tant mieux, mais combien ont–ils la chance d'avoir ce genre de relation privilégiée avec un vrais amoureux des livres et de la culture ? quand seul compte le profit rapide et les dividendes à verser aux actionnaires.
Chez les zicos, ça va beaucoup mieux...
On le sait bien, les rock stars gagnent des millions. Une petite image (en anglais) trouvée chez Dr Sweet (le roi du lien manquant ;o) nous le prouve bien :
Les rock stars qui gagnent des millions font gagner des milliards à leurs maisons de disques.
On se souvient de Prince, qui s'est battu des années pour (re)trouver sa libertée et qui cite souvent en interview cette magnifique phrase assénée par un des dirigeants de Warner « Vous ne croyez tout de même pas que notre but est de vous faire gagner de l'argent ? ».
Une novella pour finir
Encore de la lecture, Francis Mizio propose une novella gratuite chez Poptronics : Les robots ne crient jamais. C'est de la SF militante, et le truc intéressant, c'est que le texte fourmille de liens hypertexte permettant d'en savoir plus sur les robots, le Luddisme, la TAZ d'Hakim Bey, le manifeste d'« Unabomber » , ou encore les champignons (sous l'œil de Derrick Jensen), malheureusement, comme souvent sur le net, certains liens ne mènent plus nulle part, mais il y a déjà beaucoup à apprendre.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, mais si vous avez suivi tous les liens, on est déjà demain...
, le 13.03.2013 à 08:25
Sans parler des chroniqueurs de CUK dont les revenus de leurs écrits ne leur permettent même pas de se payer un café ou un thé (c’est selon…)
Mais comme disent les Hollandais: “Je maintiendrai”.
, le 13.03.2013 à 09:41
Là, je me sens interpellée.
Dans ma naïveté, partagée par de nombreux néophytes de l’écriture, j’ai cru qu’en ayant été acceptée dans la profession, j’y gagnerais bientôt ma vie. Comme, même si je n’ai pas la tête à ça, je suis assez au fait en matière d’économie, j’ai bientôt compris, avec une stupéfaction probablement tout aussi naïve, que, comme on l’a dit à Prince, l’idée générale était: «Vous ne croyez pas que le but est de vous faire gagner de l’argent». C’est même, souvent, inconscient de leur part. Mais l’attitude générale est celle-là.
J’ai eu des rapports chaleureux avec tous mes éditeurs, mais l’un n’a même jamais pensé à m’envoyer des décomptes, l’autre a trouvé tout naturel de financer une revue littéraire avec nos droits. Et quand la caisse est peu fournie, la dernière personne qu’on paie est l’auteur. Sans exception, même lorsque l’éditeur est votre meilleur ami, ai-je constaté.
Je crois pouvoir expliquer cela de la manière suivante:
a) Il y énormément de gens qui se pensent auteurs, et qui ont besoin d’être reconnus pour nourrir l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes. Jusqu’à l’avènement du digital, ils n’avaient que le canal des éditeurs/producteurs, et ceux-ci en ont profité.
b) L’offre étant pléthorique, les patrons – je veux dire éditeurs-producteurs – en profitent. On vous a choisis, c’est un honneur pour vous, on vous publie. Quoi? Ça ne vous suffit pas? Le culot!
c) Patron: «Publier, c’est un travail énorme, on prend un risque terrible, on a de grosses dépenses.» Auteur: «Ecrire, peindre, composer mon oeuvre m’a coûté beaucoup de temps et d’argent.» Patron: «Personne ne vous y a forcé.» Et le dialogue de sourds continue.
d) Le monsieur ou la dame qu’on vous présente: «Enchanté. Et que faites-vous dans la vie.» Vous; «Je suis écrivain, peintre, actrice, musicienne,» Le monsieur (la dame): «Charmant. Mais votre travail c’est quoi?
Résumé: la création ne devient un travail qu’une fois qu’elle entre sur le marché, et à condition que toutes les autres factures soient réglées, vous recevrez aussi une aumône.
Vous faites remarquer que sans vous cette industrie s’écroulerait. On vous répond que sans vous, il y en aura 100 qui n’attendent que de pouvoir prendre leur place,
Vous ne croyez tout de même pas que le but est de produire les oeuvres les meilleures. Il faut que ça rapporte.
Point d’orgue consolatoire pour auteurs refusés: André Gide a refusé les premiers volumes de La Recherche du temps perdu de Proust. Trop peu abouti, trop peu commercial..
PS. Autant gagner sa vie ailleurs. Voilà pourquoi je suis journaliste, ce qui fait dire à certains que je ne suis donc pas un écrivain. Pas facile, d’être auteur.
, le 13.03.2013 à 09:47
AU SECOURS! Je viens de supprimer un commentaire de quelqu’un d’autre! Je ne sais pas par quelle manipulation, je ne savais même pas que c’était possible. Je ne sais de qui il était, non plus. Nulle! Mille pardons.
, le 13.03.2013 à 09:58
Je crois que le commentaire d’Anne (#2, pas #3 ;) dit tout. Merci.
Peut-être faut-il que les Créatifs se résignent à pratiquer pour leur plaisir, beaucoup, et pour la postérité, éventuellement. Tout le reste n’est à considérer que comme émanant de la providence et il est hautement recommandé de ne pas s’habituer au succès, si jamais on y est confronté: l’authenticité de notre démarche en serait mise en péril.
Bernard Werber, me semble-t-il a vu ses “Fourmis” refusées pendant des années avant qu’un éditeur plus audacieux que les autres ne lui donne la chance qu’il méritait. Des années après, mon épouse en panne de livre achète au hasard un roman de Guillaume Musso, une histoire niaise de téléphones échangés, dont elle m’a cité moult passages en riant, elle qui est pourtant si réservée d’habitude.
De qui ledit Musso est-il le cousin? Je l’ignore, mais il y a évidemment 2 courants: la littérature Bolino et celle dont on se souvient.
Le regretté Frank Zappa disait “The present day composer refuses to die”, la société de cons-
ommation dans laquelle nous vivons refuse cependant d’oser donner à des créations originales l’accueil qu’elles méritent.
, le 13.03.2013 à 10:27
Sans compter ceux qui sont prêts à payer pour! Entre les invitations et les petits cadeaux qui entretiennent l’amitié…
Le monde de la post-production est touché aussi. Nous avons fait un décompte,un jour, avec un stagiaire sans famille obligé de se faire son carnet d’adresse lui-même, de ce qui avait été dépensé, et pour quel retour. Il aurait mieux fait de rester couché…
C’est très sympa de ta part, Zit, de rappeler que les créateurs habitent aussi dans des appartements où on peut même trouver un réfrigérateur, voire des enfants qui piochent dedans…
, le 13.03.2013 à 10:38
Le grand’père de Madame Saluki était un frappadingue de la plume. Il a écrit quelques dizaines d’ouvrages variés, je vous parlerai de l’un d’eux bientôt, édités “à compte d’auteur”, c’est à dire qu’il en finançait l’édition.
Pour autant, aujourd’hui on peut commenter comme suit
Il suffit amplement, aujourd’hui, de mettre les denrées sur le balcon, vu les conditions climatiques ;°))
, le 13.03.2013 à 15:26
Je rejoins Anne. Malgré les jolis camemberts et graphiques, ça n’est pas sérieux, par exemple lire ce communiqué de presse :
Que gagnent réellement les artistes sur Internet ?
, le 13.03.2013 à 15:35
Le problème de ces organismes comme la SACEM, la SPEDIDAM et autres, c’est qu’ils attachent l’artiste dans le sens où tout ce que celui produit passe obligatoirement sous l’escarcelle de ses “protecteurs”.
Plus moyen, donc pour un artiste de proposer un contenu libre et donc de s’octroyer ainsi une publicité gratuite, quitte à renoncer ad vitam aux revenus d’une seule pièce.
Pis encore, quand la SACEM lobbyise le gouvernement pour taxer les supports numériques, seuls Jauni et la Vilaine Fermière toucheront effectivement quelques centimes par mega-gigot acheté (même s’il s’agit d’acheter un disque dur pour effectuer des sauvegardes)…
La plupart des musiciens pros que je connais ne gagnent de l’argent qu’en dispensant leur savoir (et mangent de la vache enragée quand ils ont le malheur de trop faire crédit à leurs élèves).
Quelques uns arrivent ça et là à louer leurs services à un studio d’enregistrement (vous souvenez-vous de la pub “Casto Casto Castoramaaa” interprétée par un vieillissant Lucky Blondo? Pub si bien illustrée dans un strip de Margerin, d’ailleurs?).
Pour rester longtemps dans ce milieu, il faut soit de la chance, soit aimer la dèche.
Au passage, une petite amusette pour édulcorer ce sujet: Le Petit Nicolas et le piratage …
, le 13.03.2013 à 17:07
Je suis toujours en voyage, et mon accès à internet est limité, mais je tenais à dire à Korbo: SVP, ne pas confondre. L’ennemi n’est pas la SACEM, qui essaie de faire cracher ceux qui s’emparent de la musique et espèrent ne pas avoir à payer l’auteur, où la SACD qui négocie des tariofs décents avec TV et théâtres qui seraient très heureux d’oublier l’auteur. On peut ne pas être membre de ces sociétés de gestion si on veut.
Mais si on pense sérieusement qu’on aimerait voir les créateurs sortir du «servage» comme dit si bien l’autre, les créateurs ont besoin de ces sociétés. Personnellement, ils m’ont toujours aidée à augmeter les maigres pitances gagnées par l’écriture.
La vie des créateurs est dure. Mais la responsabilité n’en incombe pas aux sociétés de gestion des droits.
Là-dessus il se pourrait que je n’aie plus d’accès à internet aujourd’hui.
, le 13.03.2013 à 17:22
@Korbo
Tout ce que vous nous écrivez relève des imbécilités qui courent certains forums et c’est faux. La Sacem prend en charge les œuvres sous licence Creative Commons donc la gratuité pour les usages non commerciaux. Nul n’est obligé d’en être sociétaire et on peut très bien exercer son droit exclusif à titre individuel plutôt qu’en gestion collective. En ce cas on signe des contrats de cession de droits au coup par coup avec les utilisateurs de ses créations.
Dire que les droits perçus ne profitent qu’à Johnny Halliday qui est loin d’être un auteur – qui n’a déposé qu’une douzaine de titres inconnus il y a quelques dizaines d’années et qui ne doit en tirer que quelques dizaines d’euros par an –, est d’une bêtise consternante. Sachez que les auteurs reçoivent leurs répartitions accompagnées d’un bulletin qui détaille par le menu l’origine des droits perçus et qu’il savent quand même où ils jouent, sont joués, ont été joués et que si ce que vous dites était vrai ils s’en apercevraient.
Mais on a compris le fond de votre ragot : les artistes, en plus d’être facile à gruger, sont des minables qui aiment la dèche et le ruisseau. C’est d’ailleurs là leur place, qu’ils y restent.
, le 13.03.2013 à 17:40
Mais où es-tu donc ? Ca existe encore, ces coins sans net ?
Juste pour dire : je me doute bien qu’être écrivain ne permet pas de devenir riche, pas même de vivre. Mais il y a les “gâche-métiers”, à savoir les bibliothèques : autant celle de Morges que celle de mon village ont eu la même réponse à ma question “oh, son dernier ouvrage fait déjà l’objet d’une longue liste de réservation !”
Moralité, faut interdire aux bibliothécaires d’organiser ces listes, ça contraindrait les lecteurs à l’achat :-)
Cela dit, je trouve toujours terrifiant que l’argent reste “coincé” dans la poche de celui qui prend prétendument des risques pour publier un auteur !
, le 13.03.2013 à 19:20
Merci, “Cher” Batisse pour cette superbe attaque ad hominem, hyperbolique au demeurant.
Quant à tes conclusions, c’est à dire ce que tu appelles “le fond de [mon] ragot”, elles mettent en exergue ta propre fermeture d’esprit. Quelle belle façon de contribuer dans un forum de discussion …
Après avoir sauvé dans le texte l’intégralité de ta logorrhée, reprenons la donc point par point (c’est mon côté Asperger de ne rien laisser de côté):
Belle entrée en matière: J’adore. Monsieur(?) a dû avoir une rude journée…
1) il s’agit d’une expérience commencée début 2012 et d’une durée prévue de 18 mois… on peut difficilement généraliser.
2) Cette expérience ne fait pas l’unanimité . Désolé.
3) suggérer que le sociétaire est libre mais en entraver la liberté à coup de “contrats de cession de droits au coup par coup” me semble constituer une contrainte plutôt qu’octroyer une liberté même si il y a effectivement “quelque chose”… peut-être qu’un artiste ayant un forfait chez un bon cabinet d’avocats?
1) dans le cas présent, je m’intéressait aux personnes morales qui sont impliquées dans les prestations des artistes les plus lucratifs qui sévissent dans le coin…
2) la taxe sur les supports numériques est partagée au prorata des ventes et, pour avoir bien connu feues Les Suprêmes Dindes ou Didier Super, je sais que malgré leurs ventes (de quoi en vivre partiellement, ce qui est remarquable dans le milieu), leurs producteurs/agents/managers/trésoriers n’en ont RIEN vu. Quelles expériences as-tu pour étayer ton propos?
Je me considère comme un artiste, pas comme un masochiste, ce passage t’“honore” en mettant en valeur tes capacités d’abstraction. À vrai dire, voilà une belle fondation pour une telle bâtisse.
Ecrit avec mes doigts.
, le 13.03.2013 à 19:36
Anne, il est clair que ces sociétés peuvent aider, ce que je suggérait c’est que leur fonctionnement ne relève pas forcément de la panacée pour tous.
Maintenant, c’est comme l’Inquisition: on lui reproche ses travers, mais on oublie qu’avant, il n’existe pas de système de justice plus ou moins centralisé, c’était donc une étape indispensable à l’évolution de l’appareil juridique en cours de modernisation.
Il en est de même de la SACEM ou de la SACD: un jour, à force d’affiner leur mode de fonctionnement, et, tout en profitant d’infrastructures de plus en plus évoluées, on arrivera vers un modèle parfait qui, ménageant le créateur et son public, renverra les agents, producteurs et autres mécènes dans les placards de l’histoire. :)
(Ce “cher”) Batisse a par ailleurs porté à mon attention l’essai d’utilisation de licences de distribution modernes au coup par coup par la SACEM: même si cela cause quelques crispations, c’est une évolution encourageante: cela prouve que ces mastodontes ne sont pas figés.
, le 13.03.2013 à 21:54
Je ne peux pas m’étendre ici, avec mon téléphone en plus, mais je dois dire, Korbo, que depuis deux jours tu bats tous les records. Dire que l’inquisition était “la justice” moderne en gestation! Mme Poppins, au secours!
, le 13.03.2013 à 21:57
Anne, ce n’est pas ce que j’ai dit, ce que j’ai dit sur l’Inquisition, c’est que, du fait de l’absence de système législatif plus abouti à l’époque (on te jugeait ça et là au ptit bonheur), “c’était […] une étape indispensable à l’évolution de l’appareil juridique en cours de modernisation.”
Oui, c’était moche, mais un peu mieux que ce qui précédait: rien.
Voyons ce qu’en dit la Wikipédia
Mais tout ceci nous éloigne malencontreusement du sujet.
, le 13.03.2013 à 23:59
Je suis à Londres. Pas de wi-fi dans les bus. Rarement de wi-fi dans la rue. Internet interdit au théâtre et au cinéma. Pas de wi-fi dans les chambres, on est prié d’aller dans un salon aux profonds fauteuils pour ça. Quel pays de sauvages!
De 5 à 6 j’avais rendez-vous avec un bibliothécaire, et après je vais au théâtre (Le capitaine de Kopernik de Zuckmeyer), et je pensais ne pas avoir d’internet entre deux. Mais voilà que j’ai trouvé un boui-boui qui pour se donner des airs offre internet gratuit. D’où le fait que je réponds.
, le 14.03.2013 à 00:09
@ Korbo Ceci est la dernière réponse que je fais à des affirmations à l’emporte pièce qui sont fausses. Le principe de la justice et des tribunaux est inscrit dans la Carta Magna anglaise, et l’habeas corpus (faire justice à la personne arrêtée) a été appliqué dès 1305. Je ne parlerai pas de Charlemagne, qui parcourait l’Europe pour juger les cas difficiles, en être l’arbitre. La préoccupation de rendre la justice a fait que des docteurs en droit ont voyagé à travers l’Europe pour voir ce que faisaient les autres et en tirer ce qui les arrangeait dès le 15e siècle.
Tu n’arrêtes pas d’affirmer des choses qui sont tes opinions et tes croyances comme si c’étaient des vérités historiques.
Déplaisant.
, le 14.03.2013 à 06:53
Anne, c’est bien dommage mais bon, nous étions hors-sujet de toutes façons.
Il semble que le contexte ait été mal posé: la Magna Carta est anglaise, l’Inquisition (médiévale, la première donc) est plutôt un phénomène à l’origine destiné à la France.
Donc, AMHA, avant l’Inquisition, il y avait un problème de mainmise du Pape sur les affaires qu’il était censé régler (on évoque ci-dessus la création de ce tribunal pour éviter les excès et l’arbitraire au niveau local, ce qui laisse supposer qu’il y avait déjà un problème de justice auto-administrée – lynchages/bûchers? – au niveau local).
Tu dis d’ailleurs Charlemagne jugeait les cas difficiles par lui-même, cela ne relève donc pas du même contexte…
Certes, la Magna Carta a été le plus grand progrès dans ce sens, mais sa création est ultérieure.
Nononononnon! Voici une généralisation qui, elle, est déplaisante :
On parle de la SACEM/etc que je considère utile mais pas au point (j’ai mis “je considère”, pas “j’affirme”). J’établis donc un parallèle et je suggère, à titre de parallèle, qu’il y avait probablement dans la création de l’Inquisition un point intéressant qui, sans l’exonérer de tous ses excès, constituait un progrès.
Là, oui, à l’emporte-pièce, je dis qu’il n’y avait rien avant… Ce raccourci est un tort de ma part.
, le 14.03.2013 à 08:50
Merci à Anne (14 + 17) d’exprimer ce que je ressens également suite à certaines interventions, mais d’apporter de plus des arguments que je n’ai pas sous la main.
Pour information, Wikipedia est loin de ne contenir que des vérités, cela reste une construction par apport d’informations de la part de qui veut bien y contribuer, sans toujours une réelle supervision scientifique.
De deux (et je cite Korbo 18) “les juges engagent la procédure et cherchent eux-mêmes les suspects d’hérésie sans attendre une dénonciation ou une plainte de quiconque”, cette phrase montre justement que l’Inquisition n’avait rien de juste et ne s’occupait que d’hérésie…
, le 14.03.2013 à 09:45
@ggkrail:
1) Wikipedia est un bon début pour trouver de l’info.
2) C’est un dico de chez Bordas qui est cité.
3) Attention à ne pas te cacher derrière l’oriflamme de la vertu quand tu te livres exactement au mêmes travers que ceux qu’on me reproche:
Ce “rien” est trop réducteur et dénote une absence d’esprit critique quant au phénomène cité. On a lancé l’Inquisition: pourquoi? Quelle vide venait-elle combler? Tu crois vraiment que ça n’a été lancé que pour opprimer davantage le populo? Va voir un religieux un peu érudit, il t’expliquera ça mieux que moi, ne serait-ce que parce qu’il sera présent en chair et en os. Je l’ai fait, en tant qu’athée, d’ailleurs: je voulais comprendre parce que cela ne sert à rien de se radicaliser face à une idée, aussi saugrenue soit-elle. (et parce que j’en avais le temps et l’ouverture d’esprit)
Au passage, puisque tu nous expliques ton ressenti, je vais te donner le mien:
J’ai l’impression que tu ne sais pas apprécier l’intégralité d’un argument et que tu t’arrêtes (comme d’autres) sur un point de détail pour hurler à l’hérésie, nonobstant la teneur et la ligne générale du propos “critiqué”. Cette impression porte d’ailleurs sur d’autres.
Je ne puis m’empêcher de suspecter qu’il apparait ici une ligne de conduite médiocre qui préfère se complaire dans la contemplation de lieux communs, quitte à ostraciser ceux qui osent avoir un avis divergent, plutôt que d’avoir l’audace de s’aventurer hors des sentiers battus…
Peut-être n’ai-je jamais eu ma place ici.
Je repars.
, le 14.03.2013 à 10:12
Ma femme a un ipad, et une adresse sur icloud.com. À laquelle j’ai envoyé la liste des sites des artistes qui exposent à la Halle Saint-Pierre, à Paris. Ça passe bien vers son imac, à son adresse sur Orange. Ça ne passe pas vers l’ipad, à son adresse sur icloud. J’ai fait plusieurs tentatives, car je ne comprenais pas. C’est bloqué, le courrier est détruit, rien ne vous en avertit. Nous avons cherché pourquoi. Il apparaît qu’Apple détruit les courriers où certaines adresses internet paraissent.
Il y a même plus : Après l’envoi (via icloud, vers l’ipad) d’un courrier comportant la seule l’adresse du site de Masami TERAOKA (www.masamiteraoka.com), ce courrier est passé, mais il est ensuite impossible d’accéder au site de Teraoka à partir de l’ipad ! Apple censure, Apple impose son ordre moral. Jusque sur nos machines, qui ne nous appartiennent pas.
Amitiés.
, le 14.03.2013 à 10:22
zit, dis-moi, t’attendais-tu à cette tournure lorsque tu as écrit ton billet ? je peux me tromper bien sûr, mais j’en doute… Et t’en penses quoi, finalement ?
, le 14.03.2013 à 11:13
Hello, Zit! J’ai parlé au Dr Sweet de ses liens morts, et il m’a dit que dorénavant, il ne lierait plus ses images à l’image originale, les webmasters ne faisant que ce qu’ils veulent avec leurs sites. Il téléchargera…
, le 14.03.2013 à 14:30
Bon, une journée est passée, pour vous permettre de lire une partie des liens que je vous ai proposé.
guru, pour le café ou le thé, il suffit, en tant que rédacteur de cuk, d’aller à Bière, le BigBossPatronD’Ici se fera un plaisir de te faire la démonstration dégustative de ses nombreux jouets de haute technologie fleurons de l’industrie et du génie suisse (pour ma part, je préfèrerais aller chez toi ou chez fxc boire une bière dans un café ;o).
Anne, j’espérais bien avoir ton avis sur la question. Effectivement, auteur, artiste, ce n’est pas un métier; une passion pour certains, un passe–temps pour d’autres ou encore une thérapie pour quelques uns. En faire son gagne–pain n’est pas une sinécure, et j’avoue que le travail d’auto–promotion que cela représente m’horrifie totalement.
J’ai eu la chance de trouver un métier salarié dans le domaine qui me passionne, permettant de sans cesse en apprendre plus, et aussi, c’est important, partager le savoir et mon inclination avec d’autres, car les échanges et le brassage des idées ont une capacité à faire évoluer les choses bien plus que le passage en boucle nombrilo–centrée.
Pour ce qui concerne le métier des éditeurs, il est clair que les dirigeants des grosses (voire très grosses) structures sont sans doute issus d’HEC (Hautes Études Commerciales, d’ailleurs, ils ne sont même pas capables ni d’accentuer, ni de prononcer l’accent du é de leur acronyme, c’est dire le niveau ;o) et consorts et pas de l’ENS (École Normale Supérieure, ah, bin eux aussi, ils ont un problème de majuscule accentuée, y–aurait–il une règle de grammaire concernant les acronymes ?).
Et puis alors pour la suppression du commentaire d’un autre, alors là, c’est vraiment pas sympa, déjà qu’on rame suffisamment pour avoir quelques commentaires, si des collègues se mettent à saper le boulot, ça fait vraiment mal (concurrence déloyale !;o).
Comédien, c’est l’idéal, une carte d’accès à la bibliothèque pour le texte, un drap pour le costume, et c’est parti, pour l’écriture, effectivement, un peu de papier, un crayon (je simplifie, hein), et on peut se livrer à son activité coupable, la danse va nécessiter un tout petit peu plus d’investissement matériel (un tutu, une paire de ballerines), le peintre doit acheter son papier et ses fusains pour dessiner, ses toiles, châssis, couleurs et autres pinceaux et couteaux pour croûter, pour le sculpteur, trouver un bloc de marbre de trois mètres cubes impeccable commence à devenir compliqué (et puis la masse, le burin), le musicien doit acheter son instrument, ou se le fabriquer pour les plus bricoleurs (c’est d’ailleurs à ça que l’on remarque qu’un chanteur n’est pas un musicien ;o), et pour la photo, on sait bien ici que le salaire d’un doyen d’école suisse suffit à peine… En fait, c’est assez drôle, avant même de commencer à créer, il faut dépenser de l’argent (tout les photographes n’ayant pas la capacité à dire « Et la lumière fut. » pour disposer des installations d’Harcourt).
Modane, oui, terrible, ceux qui n’ont pas besoin de ça pour vivre ! Ils peuvent consentir à tous les sacrifices, casser le marché sans vergogne…
Saluki, pour ce qui est des auteurs à compte d’auteur, il faut absolument lire Le pendule de Foucault d’Umberto Ecco, dans lequel un chapitre décrit de manière savoureusement drôle le fonctionnement d’une maison d’édition de ce type, un très grand moment de littérature…
Batisse, c’était de l’ironie, d’ailleurs, le camembert de gauche, si on le regarde de près, montre que pour 1000 $ de chiffre d’affaire, les musiciens touchent 18 % de 13 % de la somme, soit un phénoménal cachet de 23,40 $… Mais bon effectivement, le graphique de droite montre le cas d’un artiste auto–produit, et non inféodé à une maison de
requinsdisques.Concernant la SACEM et autres machins, c’est quand même assez hallucinant de voir les camemberts qui montrent la part reversée aux artistes (ceux qui touchent) comparée au coût de fonctionnement du machin.
Très mignon, Le petit Nicolas et le piratage…
Batisse, je ne sais pas ce que tu as ingéré comme substance, mais je n’ai pas l’impression de lire dans les propos de korbo ce qui justifie l’agressivité de ton post N°10 !
Mââââââme P. on a eu effectivement une polémique en France au sujet des bibliothèques publiques qui se voient demander de reverser une dime aux auteurs et aussi aux éditeurs (ya pas de raison, hein ?) depuis une loi de 2003. Cette année, la récolte a été d’environ treize million cinq cent mille euros (bas de page). D’ailleurs, je ne fréquente pas les bibliothèques, justement, j’aime bien acheter les livres des auteurs que j’apprécie (quand ils sont encore vivants, je trouve par contre incroyable la durée de 70 ans après la mort de l’auteur pour que les zayandroits puissent se la couler douce en faisant travailler leurs avocats, les livres des auteurs morts, je ne les lis pas, ou je les vole — je blague, hein ;—) pour qu’ils puissent continuer grâce à mon obole à produire.
korbo, le coup de l’inquisition comme un grand progrès des droits de l’homme, c’est très fort, ça pousse presque à y aller de son point godwin du genre : « Le dynamique régime en Allemagne à la fin des années 30 a créé la voiture pour le peuple (volkswagen) et lui a fait de belles autoroutes. », je ne suis pas du tout spécialiste de la question, et ça ne m’intéresse pas le moins du monde, mais il m’a toujours semblé que l’inquisition n’allait pas vraiment à la recherche de l’ouverture des chakras et du bien–être par le choix de la bonne pointure de charentaises.
Ah, bin depuis que j’ai commencé à écrire ce texte, korbo s’est envolé, c’est susceptible comme piaf !
ggkrail, concernant wikipedia, comme toute source d’information, quelle qu’elle soit, il est souhaitable de la couper, recouper et disséquer avant d’y apporter la moindre foi, c’est nonobstant un moyen bien pratique pour avoir une première approche d’un sujet (parfois très étonnante de décalage politiquement correct et xyloglossique, l’article sur les EAU est une merveille du genre).
Kermorvan, j’avoue que je ne voyais pas très bien quel était le rapport avec la choucroute jusqu’à ce que je voie les dernières œuvres de Masami Teraoka mettant en images une inquisition chatoyante. D’ailleurs, j’ai tout d’abord eu peur du site sur lequel tu nous envoyais, contenu 100 % flash (c’est bloqué par défaut, chez moi), peut–être un nouveau cheval de Troie (il faut se méfier de tout, de nos jours, avoir peur), et puis, curieux comme un minou, j’ai été voir par la porte de derrière (où le reste du site fonctionne sans la merveilleuse technologie à daube). Peut–être le filtrage de l’iPad de madame (du moins pour ce site) n’est–il que ça, ces merveilleuses machines pommées n’ayant jamais voulu afficher les merveilleuses technologies de l’éclair de la daube. Essaye ce lien http://www.masamiteraoka.com/recent_work.html, c’est peut–être juste ça ?
Mâââââââââme P. bin en fait, j’ai été un poil surpris de la tournure des évènements : je m’attendais surtout à prendre une volée de bois vert (et plus si affinité) à cause du texte de Mizio, parler de Luddisme, sur un site de fanatiques adeptes de la technologie était un risque important, mais apparemment, personne n’ayant encore commenté ce sujet, il semblerait que les lecteurs de cuk lisent lentement (ou, chose que je ne veux même pas imaginer, qu’ils ne cliquent pas sur les liens sélectionnés avec amour par les rédacteurs, ou alors qu’ils font vraiment ce que je leur ai conseillé, et j’aurais peut–être quelques commentaires dans six mois, ou alors qu’ils aient vraiment décidé de commencer le Luddisme à fond, et n’aient plus d’ordinateur pour répondre, on ne le saura jamais). En tout cas, c’est bien la première fois que je suis la cause (indirectement, mais tout est de ma faute, j’assume) d’un suicide (littéraire) de commentateur !
Modane, toi qui a l’air de bien connaître le Dr Sweet, ne pourrais–tu pas lui toucher un mot au sujet du droit d’auteur (genre citer ses sources, payer les royalties, toussa ;o).
z (qui va aller briser quelques métiers à tisser, je répêêêêêêêêêêêêêête : à moins que je trouve quelque chose de plus moderne)
, le 14.03.2013 à 15:04
Oh! Un commentaire comme un second article! Quelle chance!
Le Dr Sweet dit que là où il pêche ses images, il n’y a jamais de crédits!
, le 14.03.2013 à 15:30
Zit, tu te moques mais HEC et ENS ne sont pas des acronymes ;-)
, le 14.03.2013 à 16:22
Modane, le Dr Sweet m’a tout l’air d’être un escroc, tu devrais arrêter la fréquentations de types louches dans le genre, pas bon, ça ! (sinon, mais discrètement, qu’il me fasse parvenir l’adresse de la rivière où il pêche)
Haddock, incroyable, depuis des années, j’utilisais des sigles sans le savoir ! nonobstant, ni dans l’article sur les acronymes, ni dans celui sur les sigles il n’est fait mention de l’obligation de l’omission de l’accent, ou pas…
z (ainsi, c’est donc ça, un sigle, je répêêêêêêêêêêête : on en apprends tous les jours, merci Haddock, merci cuk !)
, le 14.03.2013 à 17:11
Zit, l’Académie te répond
, le 14.03.2013 à 18:05
Zit, mon Ami,
Eco, pour faire écho à ton Ecco : Umberto Eco est son nom. Et son Pendule est dans mes rayonnages !
, le 14.03.2013 à 19:11
Zit, si contributeur sur Cuk il est clair que ça ne s’improvise pas, bin lecteur non plus !
C’est vrai, quoi ! Il faut une demi-vie, un bon peu de disponibilité, une grosse poignée de neurones disponibles, une excellente vue, et un réel sens de l’orientation et des priorités ;-)
Bilan, après avoir cliqué tout bien partout avec intérêt, j’ai fait une fixation sur le terme xyloglossie et j’ai passé un autre bon moment, à me marrer cette fois, totalement hors contexte. Quoi que …
Merci !
, le 14.03.2013 à 20:39
Inconnu (ou Korbo, ou qui d’autre encore?), j’appelais juste à un peu plus de respect et de convivialité de ta part sur ce forum, mais visiblement ce n’est que signe de médiocrité de ma part… Je vais donc choisir de rester médiocre au milieu des médiocres contribuant à ce site, et je te laisse voguer vers d’autres forums aux esprits supérieurs (ou qui se croient tels) et autres donneurs de leçon…
Zit, merci pour la xyloglossie ;-)
Au plaisir de lire encore beaucoup de médiocrités (ou prétendues telles) sur ce site que j’apprécie quotidiennement
, le 14.03.2013 à 23:53
Je prie pour avoir suffisamment de mémoire pour placer prochainement, dans les réunions oisives qui ponctuent toute vie professionnelle, le terme ! Merci pour cet enrichissement de ma modeste culture :-)
, le 16.03.2013 à 07:25
Haddock, merci bien pour le lien de l’académie, très intéressant, et réjouissant, aussi.
Saluki, il est dans les rayonnages lu, ou à lire ?
Jean–Yves, ah mais on est bien d’accord, cuk exige l’excellence de tous bords. J’ai d’ailleurs passé un bon moment à me bidonner, avec madame, sur ton lien… Après, le plus dur, c’est de bien mémoriser, et s’entraîner à prononcer correctement ;o).
ggkrail, je t’en prie.
Mâââââââââme P. j’aimerais bien être là pour voir ça !
z (toujours aucun client pour le Luddisme ? je répêêêêêêêêêêêête : bon, j’ai quelques caisses automatiques à aller saboter, à plus tard)
, le 16.03.2013 à 21:03
Tentative sur le ton humoristique, pour l’ambiance …
Bon, déjà, le Luddisme n’a rien à voir avec la xylolalie et le matériau dont elle est constituée. Matériau largement utilisé par nombre de ces fiers artisans tondeurs de draps et tricoteurs qui nous ont permis, après de multiples tentatives avant d’arriver au résultat souhaité, d’éviter la peau de bête pour entrer à l’Académie française. Mais s’agit-il d’un progrès ?
Le Luddisme n’a pas plus à voir avec la tranche enfantine et matutinale de France 3 …
Ni, non plus, avec Darwin et sa théorie de l’évolution, dont j’aime profondément la douce lenteur et la poésie. Les Luddistes survivants apprécieront !
Le Luddisme, c’est plutôt rock, voire punk.
Ça décoiffe, et pas seulement le bourgeois ! Le Luddisme, c’est la grosse colère des tondeurs sur drap (de noble profession), et des tricoteurs sur métiers à bras (d’aussi noble profession), se révoltant contre des manufacturiers qui favorisent l’emploi de machines industrielles. Que vont alors devenir leurs bons vieux outils en bois ? (Hé, hé ! Désolé, je pouffe parce que j’imagine la suite …)
Les Luddistes, donc, pas cons et sentant le vent tourner, tentèrent de protéger leur outil de travail.
Qui se trouvait être un métier …
Bon, je me perd un peu dans mon raisonnement, là !
Ah puis zut, demandez à Zit, il se propose de les briser dès le post n° 24, les métiers … Impatience, quand tu nous tiens !
PS : Tu ne pourras pas dire que tu n’as pas été prévenu !
En 1812, une loi instaurant la peine capitale pour le bris de machine est entérinée, malgré les protestations et les pamphlets de Lord Byron (Source Wikipedia).