Je crois, en toute humilité, avoir été l'un des tout premiers à défendre DxO et sa philosophie de traitement de l'image.
Le test de la découverte, je l'ai écrit en juillet 2004.
Depuis, j'en ai écrit 28 de plus, donc 29 en tout.
C'est vous dire si ce logiciel me tient à coeur.
Étrangement, je n'ai pas écrit d'article sur la V7, que pourtant j'utilise avec une certaine assiduité en collaboration avec Lightroom.
Depuis 8 ans donc, j'y crois à ce logiciel.
Et pourtant, au début, que de déboires au niveau de la fiabilité, en particulier à cause d'une protection catastrophique.
Mais, Dieu soit loué, depuis quelques années, tout ceci n'est qu'un mauvais souvenir.
Ceux qui ont utilisé DxO 7 le savent bien: le logiciel est d'une fiabilité exemplaire désormais, et les mises à jour ont fusé, soit pour améliorer encore le programme, soit pour reconnaître de nouveaux couples boîtier-objectifs.
DxO, c'est quoi déjà?
Si par hasard vous avez raté les 29 articles consacrés à DxO Optics Pro, voici en quelques mots ce qu'est ce logiciel.
DxO Optics Pro 8 est un programme qui s'occupe d'améliorer vos images, en se basant sur des algorithmes poussés et «maison».
L'entreprise est spécialisée en analyse des qualités et des défauts des boîtiers associés à divers objectifs, au point d'être devenue à ce niveau LA référence photographique, à tel point que DPReview vient de choisir la firme comme partenaire pour les tests de tous les nouveaux objectifs qu'elle présente à ses lecteurs.
Une référence à son tour.
DxO, connaissant les qualités et les faiblesses de chaque objectif qu'elle a testé, et chaque boîtier, est en mesure de savoir où il faut corriger les choses.
Reste à savoir comment les corriger.
C'est là qu'intervient le deuxième savoir-faire de la firme, qui est connue désormais pour être à la fois l'un des deux meilleurs dématriceur de RAW (certains mettent simplement DxO Optics Pro 8 tout en haut de la hiérarchie) et certainement le logiciel qui corrige le mieux les défauts du couple boîtier-objectif testé.
L'appareil, via les EXIFs, sait en effet quel objectif et quel boîtier ont été utilisés, et à quelle ouverture, à quelle vitesse et avec quelle sensibilité ISO la photo en cours d'amélioration a été prise.
Tous ces paramètres sont pris en compte, associés à une analyse des zones de l'image.
Le résultat est normalement assez extraordinaire par défaut, mais il est toujours possible de tout changer manuellement.
Vous l'avez compris: il faut que le programme ait testé votre objectif et votre boîtier et ait relié les deux pour que votre photo puisse être traitée dans les meilleures conditions.
Il se trouve que les choses s'accélèrent: 9'000 couples sont désormais disponibles, et, grâce à un nouveau laboratoire à Seatle à deux pâtés de maisons de DPReview qui fait que les travaux se font pratiquement 24 heures sur 24, et ajouté cela des procédures en partie automatisées, ce n'est pas moins de 20'000 couples qui sont attendus pour fin 2013, soit plus du double en une année de tout ce qui a été sorti dans l'histoire de DxO.
Ceci prouve si besoin était la bonne santé de la firme.
Par exemple, la reconnaissance du Nikon D600 est arrivée en version finale en premier sur le marché, si l'on excepte une version "beta" de la reconnaissance de ce boîtier par Lightroom.
Seule la reconnaissance du Fuji X-Pro 1 tarde encore. En effet, ce boîtier a un capteur tellement extraordinaire et révolutionnaire que DxO Labs est obligé de passer plus de temps pour sortir un module parfait. Certes, Lightroom le reconnaît déjà, mais certains ne sont pas très satisfaits de ce qu'il donne (moi je trouvais les résultats pas mal du tout à l'époque où j'utilisais ce boîtier).
Et voyez-vous, cette vie qui bruisse de tous les côtés chez DxO Labs, cela me ravit.
Au fil du temps, DxO a sorti des compléments à son programme que l'on retrouve dans DxO FilmPack en version 3 désormais.
Ce logiciel permet de simuler des rendus comme si vous aviez pris votre photographie avec un film argentique.
Ce programme, qui peut être intégré à DxO Optics Pro, indépendant ou un plug-in Photoshop, est juste une petite merveille.
Un petit nouveau vient de sortir: DxO View Point qui permet entre autres choses de corriger les perspectives. Si vous avez DxO Optics Pro, inutile de l'acquérir: View Point est une extraction de ce que propose son grand frère.
Bref, vous le voyez, DxO Optics Pro gère pratiquement toute la chaîne photographique, et ce bien plus encore puisque la nouvelle version 8 intègre, comme nous allons le voir, tout un module dédié à l'impression des images.
Mais assez d'explication en guise d'introduction, passons à cette fameuse nouvelle version 8 et voyons ce qu'elle a dans le ventre.
Je précise que j'ai assisté à une super conférence Web nous présentant ce logiciel, et que j'ai pu en disposer depuis une semaine, en version beta. Je n'en ai pas parlé avant ce jour, puisque nous étions sous embargo jusqu'à hier à 15 heures.
Les nouveautés de DxO 8
Étonnamment disais-je, je n'ai pas parlé de la version 7 (certainement ce vieux complexe qui fait que depuis l'apparition de sites spécialisés, j'ai l'impression que je ne sais plus quoi dire d'autre que ceux qui l'ont déjà décrit) qui pourtant était une révolution chez DxOLabs.
En effet, c'est cette version qui a pratiquement tout remis à plat avec une réécriture à partir de rien (si ce n'est l'immense base de connaissance et les algorithmes, les vrais secrets de la firme) pour faire une plateforme robuste, stable, rapide.
Les mises à jour sont sorties pendant son existence d'un an à raison d'une tous les mois au minimum, parfois deux même.
Alors qu'apporte cette nouvelle version 8, après juste une année de version 7?
Plein de choses en fait.
Une interface plus logique
Un grand changement depuis la version 7: le Mac était en avance sur Windows sur de nombreux points. Il est fini le temps où nous devions attendre 6 mois pour profiter des avantages de ce que proposait l'autre plateforme!
J'avais assez poussé de coups de gueule pour dire mes déceptions sur ce plan à l'époque.
En version 8, Windows rejoint le Mac au niveau de l'ergonomie et de la présentation générales.
Le Mac également, puisque la distribution des commandes dans les palettes de réglages a été grandement réordonnée dans le but de moins jouer de l'ascenseur.
En mode contracté, voici les palettes disponibles
Et plus bas, attention les vélos, voici les palettes en mode déployé (merci encore une fois Snagit!)
Cliquez une première fois pour agrandir, puis une seconde sur le premier résultat pour voir vraiment.
Notez que les deux espaces de travail coexistent:"premiers pas" et "utilisateurs avancés".
Si vous voulez profiter de toutes les palettes, choisissez le deuxième!
À l'usage dans cette nouvelle version, tout est véritablement plus fluide, plus facile, plus logique, dans l'ordre d'un flux de travail étape par étape.
Et attention les vélos: ceux qui profitent de FilmPack 3 parce qu'ils ont acheté la licence vont enfin être heureux. Fini de chercher les commandes liées à ce module un peu dans toutes les palettes!
Il y a maintenant une palette dédiée à FilmPack.
Eh bien il était temps!
Précisions au passage que FilmPack est un logiciel DxO Labs fabuleux qui permet de simuler les rendus de différents boîtiers, numériques, des rendus de films couleur, noir et blancs de toutes sortes et leur grain, des virages.
Deux exemples de palettes
Plus fort!
On peut jouer avec les paramètres! Il est possible par exemple de choisir comme ici le rendu des couleurs d'un film Fuji Superia 200 avec un rendu du grain T-Max 400 (film Kokdak noir et blanc)
Ici, un exemple des réglages vus plus haut en 1:1
Il s'agit juste de montrer ce que peut faire, poussé à l'extrême, le module FilmPack 3
Une qualité des images encore améliorée, à l'aide de nouveaux outils
DxO Optics Pro est connu depuis longtemps pour être l'un des tout meilleurs dématriceurs RAW du marché. Nombreux sont ceux qui vont plus loin et qui n'hésitent pas à mettre ce produit sur la première marche du podium.
Il se trouve que les nouveaux outils à disposition vont encore renforcer leur conviction.
Le Smart lighting
Le problème que nous rencontrons souvent en photographie, c'est le manque de dynamique des capteurs. Ce que votre voit, des ombres aux hautes lumières, le capteur a bien de la peine à le rendre.
Smart lighting et ses tout nouveaux algorithmes sont là pour à la fois trouver de la matière dans les hautes lumières, et déboucher les ombres tout en optimisant le contraste général et local après analyse des zones de vos images.
Bien évidemment, tout ceci avec bien plus de finesse qu'un bête HDR, en gardant un effet naturel.
Le Smart lighting agit automatiquement en analysant les zones, mais vous pouvez le doser comme bon vous semble soit à l'aide d'un menu, soit à l'aide d'un curseur d'intensité.
Un exemple:
Original
Smart lighting léger
Smart lighting moyen
Smart lighting fort
La grande force de DxO Optics Pro 8 est ici d'à la fois récupérer des hautes lumières et déboucher les ombres.
Pas convaincu par les images précédentes?
Je vais refaire une démo en vous montrant ce qu'est capable de faire DxO Optics Pro 8 avec la photo qui m'a fait abandonner mon Canon 5D Mark 3, tellement j'ai été déçu par l'image originale.
Original
Smart lighting léger
Smart lighting moyen
Smart lighting fort
L'outil de tonalité sélective
Les nouveaux outils de tonalité sélective associés au Smart Lighting donnent des résultats tout à fait convaincants.
L'image originale
Et celle corrigée par DxO Optics Pro 8
Ces outils de tonalité sélective ressemblent à ceux offerts par Lightroom, mais il se trouve qu'ils dérapent moins que dans le logiciel d'Adobe: en effet, il est possible de remonter les ombres sans interférer du tout dans les hautes lumières, et inversement.
De l'excellent travail.
Regardez ici un détail de la photo précédente: à gauche, sans correction, à droite avec.
Pas mal non? Oh, mais tiens, n'y aurait-y point comme un petit moiré sur la mèche de cheveux?
Paf, je l'atténue avec l'outil de réduction de moiré lui aussi amélioré.
Une protection des couleurs saturées
Qui n'a pas pesté en concert avec des lumières rouges toutes pourries?
DxO Optics Pro 8 vient vous aider, même s'il ne fait pas de miracles, avec son outil de protection des lumières saturées.
Regardez par exemple ce que donne Lightroom avec la photo suivante:
L'image vue par Lithroom 4
Et voici ce qu'en propose par défaut DxO Optics Pro 8:
La même image vue par DxO Optics Pro 8
Et regardez par exemple ce que donne Lightroom avec la photo suivante:
L'image vue par Lithroom 4
Et voici ce qu'en propose par défaut DxO Optics Pro 8:
La même image vue par DxO Optics Pro 8
Bien évidemment, les images restent colorées (encore heureux, c'est ce que veut l'éclairagiste), mais les saturations retrouvent de la matière.
Allez, un dernier exemple pour la route:
D'abord Lightroom:
Ensuite DxO Optics Pro 8:
Je ne sais pas vous, mais moi je trouve la différence magistrale, sachant qu'en plus, Lightroom n'est pas en manche!
Une netteté de l'optique améliorée
Nous savons qu'il ne faut pas pousser la netteté sous peine de créer des artefacts et donner un rendu tout, sauf naturel.
Pourtant, avec DxO Optics Pro 8, pousser les curseurs de netteté de l'optique à fond rend les choses plus nettes, sans trop abîmer l'image elle-même.
Une image prise au 18-200 avec un NEX-7
un détail à 100% sans correction
le même corrigé par défaut par DxO Optics Pro 8, c'est parfait
le même avec les curseurs à fond
Un débruitage plus évolué encore
Certains n'aiment pas le débruitage par défaut de DxO Optics parce qu'il a tendance à un peu trop lisser les choses toujours par défaut donc.
Comparés à ceux de Lighroom, les choix sont différents:
Lightroom par défaut ne corrige pas le bruit de luminance alors que DxO Optics Pro oui.
La différence? Lightroom 4 laisse du grain (pas vilain d'ailleurs) alors que DxO Optics Pro 8 en laisse moins sans pour autant perdre du détail.
Cela dit pas de problème si vous voulez retrouver un rendu gardant du grain comme dans Lightroom 4: il suffit de diminuer ou de mettre à zéro le curseur de luminance.
Prenons cette image, dans une certaine pénombre, à 6'400 ISO.
Un détail à 100% dans Lightroom 4 montre du grain.
Le même détail toujours dans Lightroom 4 avec une correction du bruit de luminance.
Et passons maintenant à DxO Optics Pro 8:
La correction par défaut (avec correction de la luminance à 35)
Et si je place le curseur de correction de bruit de luminance à 0:
Pour moi, l'image 1 de Lightroom (sans correction de luminance) me convient assez bien.
J'aime beaucoup moins la correction de Lightroom 4 avec luminance qui bouffe du détail.
J'aime beaucoup la correction par défaut de DxO Optics Pro 8.
Moins celle sans correction de luminance.
Au final, je choisis l'image 3, correction par défaut de DxO Optics Pro 8 qui a pour elle de pratiquement éradiquer le bruit tout en laissant du détail.
Quitte après à rajouter du grain, mais celui que je veux, via DxO Film Pack 3!
Une correction des aberrations chromatiques améliorée
La connaissance du couple boîtier-objectif allant toujours plus loin, les algorithmes étant toujours meilleurs, il n'est pas étonnant de voir que DxO Optics Pro 8 se permet de corriger les aberrations chromatiques toujours plus finement. Notez la netteté bien améliorée au passage.
Une image Nex-7 avec objectif 18-200
Un détail non corrigé
Un tétail corrigé par DxO Optics Pro 8
Moi je trouve ça génial! Et immensément meilleur que ce que donne Lightroom 4. Les défauts corrigés, et la finesse qui va avec.
Dingue!
Le même extrait avec les corrections des aberrations chromatiques signé Lightroom. Pas terrible hein, même si le grossissement est ici un poil plus grand que sur DxO Optics Pro 8. Lequel se trompe au niveau du zoom (les deux sont à 1:1), je ne sais pas. Peut-être Lightroom 4 paumé avec le Retina, pas sûr. Bref, le résultat est immensément moins bon sur Lightroom 4, comme vous le voyez.
Le module d'impression
Si, sur Windows, nous avons à faire à un module intégré si j'ai bien compris, nous nous trouvons sur Mac avec une zone d'impression standard avec deux pages dédiées spécifiquement aux réglages de DxO Optics Pro 8.
Les nombreuses options parlent d'elles-mêmes:
Comme vous le voyez, les options sont nombreuses, sans pour autant équivaloir à ce que propose Lightroom 4.
Le but n'était pas là soit dit en passant. Son but était de permettre à l'utilisateur de faire un tirage de test sur son imprimante, ce qui manquait auparavant.
Les autres plus de DxO Optics Pro 8
DxO Optics Pro 8 est désormais optimisé pour les écrans Retina de nos Macs.
Cela rend plus insupportable encore le fait que Lightroom 4 ne le soit toujours pas.
Au niveau rapidité, le programme est devenur rapide depuis la version 7.
Sur un MacBook Pro Retina 15 pouces, comptez entre 15 et 20 secondes pour traiter un RAW de 24 MP, et entre 35 et 40 secondes pour traiter un RAW de 36 MP signé Nikon.
C'est plus que Lightroom, mais les corrections sont bien plus nombreuses aussi.
À noter que vous pouvez très bien effectuer plusieurs exports de la même photo en même temps: rien ne vous empêche de créer par exemple un aperçu JPEG, un TIFF plein pot et un DNG pour les archives.
J'ai fait quelques tests d'export multiples: où l'on voit que le DNG est plus fin dans la restitution des couleurs que le JPEG, mais bon, ça, on le savait déjà.
Et que peut-on attendre encore des prochaines versions
Si DxO Optics Pro 8 s'intègre directement dans Lightroom 4, il ne faut pas oublier que de cette manière, vous êtes très loin d'en tirer la quintessence: en effet, en passant par Lightroom 4, vous envoyez à DxO Optics Pro 8 un TFF déjà interprété par Lightroom.
Deux désavantages bien sûr: c'est avec un RAW que DxO Optics Pro 8 donnera toute sa puissance, et avec un RAW qui n'a pas déjà été retouché par un autre logiciel.
Donc la question serait de pouvoir ouvrir directement un RAW dans DxO. Pour le moment, ce n'est pas possible, puisqu'Adobe ne le permet pas.
Personnellement, j'utilise Open Directly (merci Gilles pour le tuyau!), un plug-in qui peut envoyer une image RAW depuis Lightroom vers n'importe quelle application compatible.
Ensuite, lors du traitement par DxO Optics Pro 8, je demande un développement dans le même dossier que celui dont provient le RAW.
Là, il faut juste demander à Lightroom 4 de synchroniser le dossier contenant l'image. Cela se fait en trois secondes via un Control-clic sur le dossier dans le panneau de gauche du module bibliothèque de Lightroom 4.
Et puis, il faut bien admettre que je n'imagine pas le futur de DxO Optics Pro sans que soit intégrée une retouche sélective.
Cela dit, ce programme est tellement capable d'analyser tout seul les zones et de travailler ainsi automatiquement que l'on peut s'en passer.
Mais si ces retouches sélectives étaient de la partie, ça me rassurerait!
Et puis franchement, j'aimerais bien un catalogueur.
Bref, j'aimerais assez voir DxO Optics Pro version... disons 10 comme un intégré, du type de Lightroom.
DxO Optics Pro 8
En conclusion
Comme j'ai pu vous le montrer sur les dernières photos (exemple des branches), Lightroom 4 peut bien se vanter de faire de la correction des défauts des objectifs, il n'arrive pas sur ce plan à la cheville du savoir-faire de DxO Optics Pro 8.
Ces corrections et l'excellence du moteur de développement de DxO Optics Pro 8 en font un outil pratiquement incontournable.
D'abord, parlons prix:
- DxO Optics Pro 8 Standard coûte 149 €, mais est proposé pour un temps à 99 €
- DxO Optics Pro 8 Elite coûte 299 €, mais est proposé pour un temps à 199 €
La seule différence entre les deux versions? Les boîtiers Pro et semi-Pro ne sont reconnus que par la version Elite (qui reconnaît également tous les boîtiers de la version Standard, bien sûr).
Des mises à jour seront disponibles directement dans votre compte client, mais je ne connais pas encore leur prix.
Ensuite mon avis final pour cette version que j'ai déjà pu bien traficoter dans tous les sens.
DxO Optics Pro 8 est une version:
- stable
- rapide
- ergonomique
- donnant des images d'excellente qualité, souvent sans que nous n'ayons trop à intervenir
- corrigeant au plus près les défauts des couples objectif-boîtier, de bien plus près que toute la concurrence
- qui permet, comme les précédentes, une correction des perspectives bien meilleures que la concurrence
Bref, je ne saurais passer outre cette mise à jour.
Et, en toute connaissance de cause, je ne peux que vous recommander l'achat de ladite mise à jour, ou, si vous n'êtes pas encore en possession de ce programme et que vous êtes un tantinet voire très exigeant, je ne peux que vous conseiller de faire le pas.
Vous verrez, vous ne serez certainement pas déçu.
Cela dit, avant d'acheter, essayez! Une version démonstration entièrement fonctionnelle est disponible gratuitement sur le site de DxO Labs.
Enfin, là où je vous plains un peu, c'est que tant la version 8 à acheter que celle à essayer ne seront disponibles qu'à partir de lundi 29 octobre.
Alors, un peu de patience!
, le 25.10.2012 à 01:56
Tout est dit, logiciel indispensable pour la photo de spectacle.
, le 25.10.2012 à 08:22
Merci pour ce test édifiant. Question: ça exporte en RAW, ou en JPEG?
Comment devrais-je insérer ce soft dans mon worflow, sachant que je suis sous la dernière version d’Aperture?
, le 25.10.2012 à 09:32
korbo: ça exporte en tout sauf en RAW (ça l’importe bien sûr!), vu qu’il n’y a aucune raison d’exporter un RAW qui est justement le fichier brut de fonderie du capteur et de son interprétation par le boîtier.
Je te conseille d’utiliser le même Workflow que ce que je propose dans l’article pour Lightroom 4.
, le 25.10.2012 à 09:41
@korbo
L’export se fait en JPEG, Tiff, DNG avec en plus des profils pour le web ou l’impression et il est possible d’exporter en plusieurs de ces profils à la fois. (Version 7 pour le moment…)
@ François. non pas en tout : manque par exemple l’eps
, le 25.10.2012 à 09:44
Ah, les enthousiasmes de François pour un nouveau produit. c’est vrai, DxO est plus complet que Lightroom 4, extrêmement rapide et que j’utilise avec bonheur, mais beaucoup dépend aussi de l’utilisateur et la correction de la dynamique sur ce dernier par exemple est excellente.
, le 25.10.2012 à 09:53
Ah non ah non ah non, pas du tout Argos!:-)
Ce n’est pas le nouveau produit qui m’enthousiasme, c’est DxO depuis des années!
Avec quelques coups de gueule à l’époque comme ceux que je pousse contre Apple.
Mais c’est juste parce que je critique les produits qui en valent la peine.
, le 25.10.2012 à 10:05
Ah, ça fait plaisir de lire un tel enthousiasme :-).
@korbo :
de mon côté, mon flux de travail est un peu complexe :
– j’importe mes photos dans une bibliothèque aperture, qui me permet de les trier sans trop utiliser le CPU (il ne fait pas de calcul tant qu’on ne zoom pas et qu’on ne fait pas de modifications). Grâce à ça je peux faire le trie pendant un voyage en train ou similaire : supprimer les photos dont le contenu n’est clairement pas exploitable et sélectionner LA bonne image d’une rafale.
– une fois le tri fait, j’exporte les originaux sélectionnés (les raw donc) dans un dossier, et optics pro entre en jeu pour le traitement.
– une fois les réglages faits, j’importe les images traités dans une autre librairie Aperture, qui ne me sert que pour le catalogage de mes photos. C’est cette librairie que je conserve comme la prunelle de mes yeux, avec des sauvegardes un peu partout.
, le 25.10.2012 à 10:17
Complet, comme souvent.
Je n’ai pas compris l’utilité de cette phrase. Comme si tu disais qu’une Ferrari roule plus vite qu’une 4L, non ? JPEG 256 niveaux de couleurs, DNG x millions, non ?
, le 25.10.2012 à 10:19
Oui, le JPEG est moins bon que le DNG, je le récris parce qu’on l’oublie trop souvent.
Et je te répète que le JPEG n’a pas que 256 couleurs, ça se verrait un peu plus, je t’assure!
, le 25.10.2012 à 10:20
François, j’ai écrit 256 niveaux de couleurs et non 256 couleurs
, le 25.10.2012 à 10:23
Ah oui.
Mais ça fait des millions de couleurs tout ça (je ne sais plus combien d’ailleurs… faut que j’aille regarder).
, le 25.10.2012 à 10:56
Je crois : 256 niveaux d’intensité par couleur primaire (RVB), soit 256×256 x 256 =16.7 millions de couleurs possible par pixel
, le 25.10.2012 à 11:01
C’est déjà pas mal!:-)
, le 25.10.2012 à 11:12
Je n’ai jamais essayé ce logiciel. Je l’ai bien acheté, en version boîte, l’année dernière, quand il était en promo, mais je ne l’ai même pas installé, ni même téléchargé (parce que je savais que le N° de série des versions boîte est valable pour n’importe quelle version, tant qu’on ne l’a pas installé).
Je n’ai pas besoin de tous ces réglages formidables : soit une image est bonne, et c’est bon, soit elle n’est pas bonne, et puis tant pis, je la refais ou je l’oublie. Les rares fois que j’ai essayé de faire du traitement sur une image pour essayer de sauver un cliché, je n’étais pas trop satisfait du résultat (et puis ça me gonfle !).
De surcroit, j’utilise beaucoup de vieux cailloux qui ne sont pas gérés par DXO, dans ce cas, peut–on faire des corrections manuelles quand même ?
Par contre, les exemples que tu montre sur le problème des rouges en concert sont vraiment spectaculaires, je vais peut–être finir par l’installer rien que pour ça !
z (Sinon, y sont où, les vélos auxquels il faut faire attention ? je répêêêêêêêêêêêêêêêête : J’ai bien regardé toutes les images, mais j’ai pas trouvé ;o)
PS : messieurs les développeurs de DXO, ne faites surtout pas de catalogueur, ce n’est pas votre métier (
et ça ne sert à rien ;)., le 25.10.2012 à 11:15
@François: typo-alert “bruit de lumincenc“
, le 25.10.2012 à 11:16
Je n’utilise que DXO pour “dématricer’ et corriger depuis 4 ans, puis je catalogue sur Iphoto ou Aperture selon la machine utilisée.
J’ai abandonné Lightroom que je n’utilise plus du tout n’ayant pas le goût des usines à gaz et surtout pas l’utilité de cette usine à gaz.
, le 25.10.2012 à 11:21
En fait, ce serait plutôt des milliers de niveaux que des millions pour le DNG ;)
En codage 8bit, on a 256 niveaux par couleur pour le JPEG. En codage 12 bit (vraisemblablement le format DNG, les experts confirmeront), on a 4096 niveaux par couleur.
A priori, le format RAW est sur 16 bit, soit 65536 niveaux de couleur.
Le principe d’avoir beaucoup de niveaux de codage permet d’avoir des dégradés naturels et sans effet de rupture.
Avoir une capacité de codage de millions de couleurs n’a pas tellement d’intérêt si une photo est composée de peu de couleurs fondamentalement différentes mais d’énormément de zones d’ombres, de dégradé complexe d’une même couleur… qui entrainera des applats dans le cas d’un traitement jpeg (nombre de niveaux limités) et beaucoup moins dans le cas d’un DNG.
, le 25.10.2012 à 11:58
DxO n’est pas sérieux au sujet des DNG, il ne prend pas en entrée les DNG d’Adobe qui encapsulent le RAW et leurs soi-disant DNG en sortie ne sont que des TIFF encapsulés.
, le 25.10.2012 à 12:25
C’est donc ça qu’ils utilisent, dans “Les experts à Palavas-les-Flots” pour identifier la personne depuis un vague reflet dans une carrosserie de voiture sale qu’on voit 1/2 seconde dans la vidéo de surveillance de la station service située à 850 m, le tout au crépuscule ?
Non ?
;-)
Bon, je ->
, le 25.10.2012 à 12:28
@zit :
“soit une image est bonne, soit je la refais”
Je suis en désaccord la dessus. Je m’explique en trois points :
1 – La photo est une représentation de la réalité, telle que le capteur l’a perçus. Ce n’est pas LA réalité absolue. La preuve, c’est que deux appareils différents rendront la même photo différemment.
Donc, un moyen d’adapter cette perception du boitier pour la faire correspondre à l’interprétation que le photographe à eu de la scène est le bienvenu. Par exemple, dans le cas des photos de concert montrées dans l’article, je ne pense pas que l’objectif du photographe était de montrer à quel point le chanteur était rouge. Mais par défaut, c’est ce que fait ressortir la photo.
2 – Une fois la photo affichée (sur un écran, une impression, …), les données fournies par l’appareil, qui sont donc déjà une “interprétation” de la réalité seront “re-interpretées” par le support. On a avec ça des situation comme par exemple les exemples de photos bouchées de François, sur lesquelles l’appareil a bien perçus des informations dans les basses lumières, mais l’écran est incapable de rendre ces informations, la dynamique rendue étant plus faible que celle du capteur qui à saisi la photo.
Donc, un moyen d’utiliser ces informations de manière efficace sur le support final est également le bienvenu.
3 – Le matériel photo à des défaut. C’est comme ça, dans ce monde, rien n’est parfait. Ces défauts, on ne peut souvent pas les supprimer complètement à la racine, parfois on pourrait les rendre négligeable, mais ça coute très très chère. Par contre, on sais les mesurer, les modéliser. C’est l’exemple des aberration chromatiques, du barillet, du vignettage …
Donc, un moyen d’atténuer ces défauts de manière logiciel ces défauts est encore une fois bienvenu.
Bien sûr, optics pro pas plus que lightroom ou aperture ne rendront géniale une photo ratée. Par contre chacun à leur manière, ils essayent d’exploiter au mieux ce qu’on à. Perso je trouve l’idée plutôt sympa, surtout quand ça rend exploiable des photo qui ne l’auraient jamais été, ou nettement moins sans ces outils :-).
, le 25.10.2012 à 12:49
François, ma remarque ne se voulait pas critique bien sûr. Et je suis persuadé que le nouveau DxO présente de sérieuses avancées. Mais, à image égale, verra-t-on la différence entre DxO et Lightroom sur un tirage papier A3 ? C’est vrai que comme j’ai passé pas mal de temps à comprendre les fonctionnalités de Lightroom, je n’ai pas vraiment envie de recommencer pour un autre logiciel, tant qu’il me donne satisfaction du moins. Mais, que ce soit l’un ou l’autre, ils sont indispensables si l’on utilise le RAW, ou NEF chez Nikon. Le passage de la photo brute à la photo traitée est souvent bluffant.
, le 25.10.2012 à 12:52
Chez moi, ce n’est pas souvent bluffant, c’est toujours. Le RAW brut est pâlot, un peu flou, grisouille. La photo numérique doit autant aux matériels qu’aux logiciels. D’ailleurs Bouvard et Pecuchet l’avaient dit avant moi.
, le 25.10.2012 à 13:29
Zit, tous les grands photographes ont toujours fait faire des tirages par des tireurs professionnels qui faisaient le maximum pour sortir le maximum d’un négatif.
Cela passait par les plans de tirages incroyables, avec des indications de masquage juste à se tirer des balles au niveau de la compréhension.
Nos logiciels ne font rien d’autre que ça.
Arogo: je rigolais, je n’ai pas pris ta remarque pour une critique, qui d’ailleurs, si tel était le cas, serait tout à fait acceptée!:-
, le 25.10.2012 à 13:50
j’ai pu aussi le tester depuis qq jours. Par contre, pas encore compris comment avoir le catalogue lightroom visible dans l’onglet “organiser” la fonction pleine écran est meilleur vu qu’on peut enfin mettre l’explorateur d’image sur un deuxième écran. Juste la courbe des tons qui ne réagit toujours pas comme photoshop. genre, point de flexion au mileu de la courbe et quand on tire le quart de ton vers le bas, le trois-quart ne remonte casi pas
, le 25.10.2012 à 13:53
406, tu ne peux plus avoir le cataloguque lightroom dans l’onglet organisation.
Il te suffit de passer par la vue de tes disques, c’est en fait au final exactement pareil, sauf que tu ne vois pas les collections.
, le 25.10.2012 à 14:00
je parle d’ici http://alban406.free.fr/dxo8.jpg
, le 25.10.2012 à 14:55
@406 : La liste “lightroom” ne fonctionne que avec lightroom 3, pas avec le 4. C’est sans doute pour ça que tu ne vois rien dedans.
, le 25.10.2012 à 15:47
Alors, que les choses soient claires, je pratique depuis 25 ans la diapositive (remarquez le temps présent), et, en diapo, soit l’expo est parfaite, soit la photo part à la benne. J’en ai raté des wagons, et de temps en temps, réussi quelques unes. Je n’ai donc aucun problème avec le fait de ne pas avoir satisfaction avec une image telle que je la pensait, j’en fait tellement (même en argentique, et encore plus en numérique), que bon, si c’est raté, c’est raté ! Et puis avec le temps , j’ai aussi appris à, parfois, savoir ne pas déclencher si je sait que la photo ne me donnera pas satisfaction, c’est le plus dur !
Donc, mon « flux de travail » (‘taiiiin, c’est aussi laid en français qu’en rosbif), en numérique, se compose de visualisation (et c’est tout) dans Nikon View, puis export en .jpg, les images me satisfont parfaitement comme ça, et même si elles sont perfectibles, le travail de bidouillage nécessaire a posteriori ne me plait pas, c’est un autre métier, c’est de l’infographie, pas de la photographie. Chacun son métier, c’est là que les photographes professionnels se sont fait avoir, avant, les « frais techniques » (films, développement, tirages, duplis) étaient en plus de la prestation, maintenant, pour le même prix (ou moins) il faut en plus se taper toute la « postprod ».
Quand aux grands photographes dont les merveilles nécessitaient le meilleur de grands tireurs, il s’agissait de noir et blanc, et les négatifs étaient « mauvais » s’il fallait passer des jours en labo pour en tirer la quintessence. Mais à l’époque dont on parle, 400 ISO était un film ultrarapidesupersensible, les appareils ne disposaient pas de cellule ni d’autofocus, et on parle là des « humanistes », Henry Cartier–Bresson, Willy Ronis par exemple, qui faisaient de la photo volée à la volée, je doute qu’il y ait la moindre difficulté à tirer un Doisneau, puisque tout était posé, tranquille, « factice »…
z (mais je ne dit pas de mal de DXO : je l’a acheté quand même, je répêêêêêêêêêêêêêête : mais pas encore utilisé)
, le 25.10.2012 à 16:22
J’avoue que j’ai la même approche que Zit, même si absolument pas les mêmes talents.
J’ai fait un cours photo à l’époque du collège (oula… bientôt 20 ans) avec de l’argentique. Mon numérique n’a que 4 ans (Nikon D80) et acheté d’occasion… mais j’ai gardé les réflexes qu’on m’a appris à l’époque, soit d’attendre le bon moment et de cliquer quand on est sûr… je vire environ 2/3 de mes photos rien qu’en visualisant sur le boitier dès la photo prise…
Donc, même si l’outil me paraît formidable, ma pratique fait que je vais m’épargner un achat coûteux… (je dois déjà changer mes optiques qui commencent à déconner après 25 ans…).
En tout cas merci pour le test, c’est avec ceux-ci que j’apprends tout un tas de choses!!!
, le 25.10.2012 à 19:20
Après être allé voir la liste des appareils reconnus et ne trouvant pas la moindre trace de moyen format numérique (ah les vilains), je me dis que somme toute c’est très bien ainsi. Je fais tout avec LR4 et PS6. Moins j’utilise de logiciels différents et mieux c’est.
, le 25.10.2012 à 21:41
Bravo pour cette article complet. Article qui tombe juste le jour ou je remets en cause mon Workflow actuel que l’on ne peut plus simple car composé uniquement de Bridge + Photoshop. Je supporte de moins en moins la lenteur et les plantages de Bridge. Par contre, je ne trouve pas l’article pour Lightroom 4 décrivant le workflow indiqué dans la citation…
serait-il possible d’avoir le lien. Merci.
, le 25.10.2012 à 21:51
Je comprends l’approche de Zit, mais je serais moins catégorique. Effectivement, nombre de fichiers (je sais l’expression peut choquer en photo, mais c’est bien de cela qu’il s’agit) n’ont pas besoin de post-traitement si l’exposition est correcte et si le sujet présente un contraste disons normal ou acceptable. Mais avec la diapo, on se contentait souvent d’ombres bouchées, cela faisait partie du jeu. Aujourd’hui, il est possible de tirer de ces ombres beaucoup plus grâce aux logiciels évoqués ci-dessus. Et à partir d’une photo destinée autrefois à la poubelle on peut parfois découvrir de vraies perles.
, le 26.10.2012 à 08:37
Bon, voici qui aidera les Aperturistes a travailler de facon efficace avec DXO…
, le 26.10.2012 à 08:56
@zzzbtz:
Voici le mien:
Je copie mes photos (RAW) dans un dossier sur le bureau.
Je les passe dans gps4cam pour les localiser
Je les importe dans Lightroom 4 en les déplaçant dans les dossiers définitifs.
Je les exporte avec les modifications (dans LR4 ou PS6) selon les besoins
Et basta
DXO m’embête car il m’oblige à garder une copie jpeg corrigée sur mon disque, tandis que avec LR je ne garde qu’un fichier xmp minuscule en plus du RAW…
, le 26.10.2012 à 09:38
Pareil que Guru, par contre j’utilise capture one (qui vient de basculer en version 7 avec un catalogueur intégré) pour les sessions de packshot studio.
, le 26.10.2012 à 13:52
@guru :
OpticsPro permet aussi ça : il suffit d’exporter des fichiers de réglage (automatiquement ou manuellement depuis le menu fichier), ils contiennent tous les paramètres des réglages. Et il n’y a plus qu’a les stocker avec les raw :-).
, le 26.10.2012 à 13:55
@korbo :
Il a l’air excellent ce catapulte ! Je ne connaissait pas, il faut absolument que je l’essaye :-).
Merci pour le tuyaux !
, le 26.10.2012 à 15:48
Eh François, pas de plug-in spécial photos d’aiePhone 5? ;o)
, le 26.10.2012 à 17:02
@ZIT : il se trouvent que, sortant de “Vaugirard” (calculez mon âge…), j’ai fais un stage labo chez Picto rue Delambre. Là bas chaque photographe avait son tireur attitré, en gros ce que Dxo appelle un “autoréglage” qui en plus devait s’adapter à la vision du photographe selon l’image. A voir les planches contacts, les cadrages n’étaient pas souvent conformes à la prise de vue. En pratique on pouvait effectivement passer une demi journée sur un cliché. Et cela aussi bien en noir et blanc qu’en couleurs.
Il y avait un photographe, un développeur, un tireur, une imprimerie avec ses maquetistes, etc. Maintenant nous avons un Canon (ou Nikon), LR (ou Dxo ou Aperture), Photoshop, indesign et UN bonhomme.
, le 26.10.2012 à 22:40
Zit, j’adhère totalement !
Une photo, ce n’est jamais qu’un instantané.
C’est le geste que l’on fait en appuyant sur un déclencheur.
Pour figer un moment que l’on apprécie.
Si l’image me parle, je la conserve. Sinon :
Des millions d’entre nous figent, parfois chaque jour, des micros moments de vie.
On fait, ou plutôt on prend des photos …
C’est devenu une sorte de réflexe, un automatisme. Facile avec les outils qu’on a entre les mains.
J’ose une question : Qui va prendre le temps de les regarder ? Nos enfants, quand ils se poseront les mêmes questions que nous sur ce temps qui passe et qu’on aimerait bien figer ?
, le 26.10.2012 à 23:23
à nous, déjà, d’être sans pitié dans le tri de nos photos. ensuite, rien n’empêche de faire imprimer un livre retraçant les meilleurs moments de leur enfance. j’ai commencé ça il y a déjà deux semaines. tri drastique, rangement et selection. dieu que c’est long mais je tiens le bon bout. et pourquoi pas un par an.
, le 27.10.2012 à 01:17
Surtout pas, malheureux ! Nos plus mauvaises photos sont parfois leurs meilleurs souvenirs …
, le 27.10.2012 à 02:06
De mon coté, je tente des trucs avec “Comic Life 2”.
Les images “sources”, importées et recadrées ne sont pas modifiées.
Ensuite, on génère un PDF, en HD pour l’impression si nécessaire.
Mes enfants semblent apprécier …
Mon petit-fils est encore trop petit pour donner son avis …
, le 27.10.2012 à 08:28
drazam: pour l’instant, rien pour l’iPhone. Faut dire qu’il ne produit que des JPEG par définition. Qu’on peut avoir une sorte de RAW mais via Pro645.
, le 27.10.2012 à 17:41
Bonjour à tous,
Je suis nouveau ici.
Vouloir mettre lightroom 4 et DXO 8 en concurrence frontale ne me parait pas être une bonne idée. Pourquoi?
Parce que les deux softs n’ont pas la même finalité. Le français se concentre sur l’image et l’autre sur le flux de travail. L’un offre donc des outils plus précis (anamorphose de volume, redressement des perspectives, gestion des couleurs saturées etc), lightroom offrira plus de polyvalence (retouche locale, sauvegarde des fichiers, gestion des galeries, géocodage etc).
Mais je ne suis pas d’accord sur les avis subjectifs qui donne dxo meilleur. Je n’aime trop le dématricage du français, je trouve les outils moins intuitifs et ergonomiques chez DXO et le processus 2012 de lightroom est tout aussi bon que celui de DXO….
Je ne suis pas anti DXO puisque mon flux de travail s’articule autour de lightroom et dxo (via open directly).
Je dirais qu’ils sont complémentaires.
Attendons Lightroom 5 pour le comparer à DXO 8. Il ne me viendrais pas à l’esprit de comparer DXO 7 et lightroom 3.
, le 27.10.2012 à 23:00
Lawres51: tout à fait d’accord sur le fait que les programmes sont complémentaires.
N’empêche que si DxO s’occupe presqu’exclusivement de la qualité des images et pas du tout du catalogage, c’est également la plus grande chose qu’on demande à Lightroom 4.
Quant à comparer Lightroom 4 et DxO 8, on est bien obligé de comparer ce qui existe sur le marché.
De plus, Lightroom 4 est relativement récent, et ne va pas passer en v5 avant de nombreux mois, voire plus d’une année je pense.
Donc normal de comparer les deux à mon avis.
, le 29.10.2012 à 18:36
Merci pour cet avis richement illustré.
Il y a une bonne heure que je joue avec et c’est exactement ce qu’il me faut. J’avais acheté LR4 que je n’aime pas tellement finalement. Pas que le programme soit décevant, simplement c’est un rien trop usine à gaz à tout faire pour mes gènes de petit-fils d’agriculteur.
– Le catalogueur m’énerve. Je préfère de bêtes dossiers avec mes photos dedans. – Trop de boutons, réglages personnalisables, etc. Je n’ai jamais été fan de la philosophie boutonneuse qui me rappelle les hi-fi bas de gamme clinquantes à la Akaï.
Je préfère une interface simple, rapide et que quand j’ai fini mes corrections, je génère un .tiff et un .jpeg, point ! ça m’est égal de ne pas pouvoir revenir en arrière à 100%, 50% ou 0%. je ne le fais quand même jamais. Sa simplicité m’apporte aussi un aspect non négligeable : je vais plus vite pour traiter une image. Beaucoup plus vite. Sans doute, parce que je ne suis pas distrait par tous ces réglages qui font essayer ci et essayer ça pendant un temps considérable sur certaines images. Vous me direz, question d’autodiscipline. C’est vrai, mais hyper curieux de nature, je ne peux m’empêcher de jouer des curseurs pour voir ce que ça donne. Un peu comme quand on va a une dégustation de vin et qu’on veut tout goûter. A la fin (et même avant), on ne sait plus.
Bref, peut-être est-ce moi qui ne suis pas adapté à LR4, mais ce DXO8 me correspond mieux. Tant qu’il reste simple. SVP pour DXO 8.1 : continuez d’améliorer les outils, n’en ajoutez pas trop.
, le 29.10.2012 à 19:19
Bonjour,
rolando, je respect évidemment votre point de vue. Mais si j’ai choisis le RAW c’est pour pouvoir décider du rendu à la place du boitier et parfaire mes images. Alors dire que LR4 est une usine à gaz est trop fort. Essayez de mieux le connaitre car je trouve que le module développement intègre logiquement des outils puissants…..Et puis comment Dxo gère la couleur, est il raisonnable d’imprimer une photo sans pouvoir intervenir sur l’espace de sortie, trouvez vous intuitif d’avoir deux curseurs (gamma et rayon) pour la luminosité….. Chacun fera le meilleur travail pourvu qu’il maîtrise au mieux l’outil. Dxo et LR sont complémentaires et ne cédons pas à la tentation de les opposer. Je pense connaitre bien DXO et LR et je peux assurer qu’ils ne le méritent pas.
, le 29.10.2012 à 23:36
@lawre51
Bien d’accord. Je n’ai sans doute pas été suffisamment clair. C’est bien un avis totalement subjectif et comportant nécessairement des contre-vérités. LR4 n’est pas une usine à gaz en général (il ne le mérite pas et qui suis-je pour l’affirmer), mais bien pour mon usage et mon approche du post traitement.
Par contre, je ne saisis pas bien en quoi les deux programmes sont complémentaires ? A moins de vouloir faire une chaîne de post traitement trèèèèèèèès longue. A laquelle on peut ajouter Photoshop et les plug-ins Nik Software… Mais libre à chacun de pousser ce travail jusqu’où il en a envie.
Mon post n’avait comme seul objectif de dire que ce nouveau DXO permet d’arriver plus vite à un certain résultat. Avec, forcément moins de choix et d’options.
Un peu comme entre iMovie et Final cut (sur le plan des fonctionnalités, pas des rendus).
Enfin, j’aurais dû préciser que j’imprime peu. Ou alors des livres ‘Blurb’ (pas via LR mais InDesign, beaucoup plus compliqué mais permettant de tout dominer. ;-) Vous avez dit paradoxal ?
, le 30.10.2012 à 09:44
Merci à l’enthousiaste François pour nous informer et nous faire partager ses expériences!
Je dois dire que je ne comprends pas ceux qui font un procès en utilité aux logiciels tels que Lightroom ou DxO, en particulier sous prétexte que «une photo est soit ratée, soit réussie». Techniquement, admettons, il existe des «photos ratées». Mais ces logiciels ne sont pas sensés les transformer en «photos réussies».
Une photo, que ce soit en argentique ou en numérique, commence par être des «données brutes» qu’il s’agit ensuite d’interpréter. Je fais remarquer que les seules données véritablement brutes, ce sont les ondes lumineuses qui traversent l’objectif. Choisir une pellicule argentique, c’est déjà faire un choix d’interprétation. Choisir un diaph et une vitesse, c’est une interprétation. Le procédé de développement, le tirage, le papier… ce sont toujours des choix d’interprétation. Même l’encadrement et, au final, le lieu où l’on expose la photo. C’est toujours une interprétation, une proposition faite au spectateur.
Le module de développement de Lightroom, de Dxo ou de Camera One, etc. ne fait pas autre chose: interpréter des données et en proposer un rendu. Tout en laissant un très large choix à celui qui l’utilise. Peut importe que celui-ci se sente «photographe» ou «infographiste» ou autre. L’utilisateur pilote le logiciel pour obtenir de son cliché une — ou plusieurs! — interprétations qui lui conviennent.
Certains adorent faire usage de ces possiblités indiscutablement créatives. D’autre préfèrent ne pas y avoir recours. Soit. Prenons acte. Mais pourquoi diable ai-je l’impression que certains de ceux qui n’utilisent pas les logiciels se sentent obligés de se justifier? Et pourquoi, la plupart du temps, se justifient-ils en méprisant les logiciels et, dans la foulée, ceux qui les utilisent?
, le 31.10.2012 à 19:20
Je suis 100% d’accord avec toi Olivier. C’est pour cela que j’ai, entre autre, choisis le RAW. Parce qu’il me laisse une liberté créative au moment du post traitement.
Quand je dis que ces deux logiciels sont complémentaires c’est parce que on peut développer un flux de travail simple en dématrriçant avec l’un ou l’autre, profiter du catalogage et des outils de redressement, de correction d’anamorphose et de piqué qui font cruellement défaut chez Adobe. J’utilise Open Directly qui me permet d’envoyer un RAW de LR à DXO. Tout comme photoshop,qui est le deuxième étage de la fusée (selon Gilles théophile), les solutions de post développement peuvent être combinées pour tirer le meilleur de nos images. Pourvu que le flux soit cohérent et de bien le comprendre….. Il y a, c’est vrai, certains photographes qui font excellentes photos sans post traitement. C’est formidable de prendre soin de la composition, des réglages lors de la prise de vue….Moi j’ai choisis d’être réactif et de profiter de l’aspect gratuité qu’induit un mitraillage…..Chacun exerce sa passion comme il l’entends il n’y a pas, à mon sens , de vérité sur tel ou tel pratique.
J’ai eu du mal avec LR au début. J’ai appris à connaitre sa philosophie et cela a fortement influencé ma méthode de travail. C’est pour cela, que subjectivement, je peux dire que lightroom est complet, puisqu’il corresponds à ma façon de travailler. Je sors du flux de production autant de jpeg que nécessaire et j’aime beaucoup les collections et les copies virtuelles.
, le 01.11.2012 à 09:52
J’ai téléchargé la version de démo, et je teste avec quelques photos prises avec différents appareils.
Par exemple, Lumix DMCFZ18, ou Canon EOS5D Mark II. Or il me met la puce grise à coté de la photo, signe qu’il n’ay a pas de module optique DXO.
Ca veut dire que ce module n’existe pas, ou qu’il faut l’acheter ou le charger ?
Parce que je ne trouve pas la réponse.
, le 01.11.2012 à 19:12
Olivier_S, je me sent visé ;o)
Je ne fais de procès à quiconque : ce qui me plait, dans la photo, c’est la prise de vue, cet instant de concentration, presque de transe, préalable au déclenchement. Déjà, quand il s’agit, ne serait–ce que de regarder mes images en vue de les trier, ça m’ennuie, et quand il faut triturer des petits boutons à droite à gauche pour y changer quelque chose, ça m’énerve. Je préfère encore faire du tirage en labo, au moins on a une activité physique.
Je ne méprise personne, je m’en fout et contrefout, de ce que font les autres de leur temps, mais je connais de nombreux, trèèèès nombreux photographes qui se passeraient bien de tout ce fatras, pour qui, comme moi, le moment fort, c’est quand on appuie sur le déclencheur…
z (qui n’a pas de « flux de production », je répêêêêêêêêêêêête : je ne suis pas une usine ;o)
, le 02.11.2012 à 17:51
Le flux de travail n’a rien avoir avec une usine. Je trouve ce parallèle dénué de sens…. Tu fais ce que tu veux! Mais le processus de création est pour moi et tant d’autre en RAW. Donc la post production est obligatoire. Pas de procès car je respect tes choix. Les miens sont tout autre. Je préfère me libérer des contraintes techniques à la prise de vue et me concentrer sur la compo, la map et la pdc. Le reste, c’est devant l’écran, tranquillement sans le stress de la foule, de la pluie ou du vent etc. Avec le RAW, je peux produire des images, des images qui me correspondent, qui ont mon empreinte et mon état d’âme. Il ne faut pas s’opposer les uns et les autres. Surtout pas s’ignorer et ne pas t’en foutre comme tu dis. C’est un peu prétentieux d’agir de la sorte. Moi je préfère écouter les uns et les autres même s’ils ne travail pas comme moi….c’est comme cela que je progresse. Toi, tu semble, au vue de ta réponse, être enfermé dans ta logique et n’est pas prêt à réfléchir à d’autres alternatives. En tout cas, venir sur un blog et dire que je me fou des autres et de leur flux c’est, à mon avis, maladroit. Je ne te fais pas de leçon de moral, mais ça m’agace de voir certain arriver avec leur gros sabot et qui croit qu’il font mieux.
, le 03.11.2012 à 08:26
lawre51, j’ai l’impression de t’avoir chagriné, mais je persiste, « flux de production » a une connotation franchement industrie lourde, et ce genre de verbiage n’a, à mon sens, rien à faire avec la photographie qui est soit, un passe temps, une passion, un métier artisanal ou une pratique artistique (soit tout ensemble)…
Quand je dit que je me contrefout de ce que font les gens de leur temps, ce n’est pas dénigrer, c’est juste que tout le monde est libre d’utiliser un ordinateur comme il l’entend, pour ma part, c’est, grâce à internet et à des sites comme cuk, par exemple, un formidable outil d’apprentissage, de partage de connaissances et de découverte, ce n’est pas pour moi un outil de production.
Et, quand je fais du numérique, je fais aussi du RAW, mais il se trouve que je me contente très bien de ce que me montre View NX, et que pour moi, la post–prod’ n’est absolument pas obligatoire, je n’en fait pas, point. Et ça me convient parfaitement comme ça. Que l’on puisse passer des heures sur l’ail troume ou tout autre machin à couper les cheveux en quatre, ce n’est pas mon problème, je n’en ai juste pas besoin, je le répêêêêêêêêêêête : ma pratique photographique de base, c’est la diapositive, je suis habitué à ce que mes images me pètent à la gueule, ou pas, et je déteste tripoter après, c’est tout.
z (qui repart avec ses gros sabots, je répêêêêêêêêêêêêête : et qui s’en contrefout, même s’il ne fait pas mieux)
PS : et je ne « produit » pas d’images non plus, je fais des photographies, tout simplement.
, le 04.11.2012 à 09:27
Bonjour zit,
Pour terminer la discussion, je dirais que nu n’as absolument rien compris. Si tu shootes en RAW comme tu le dis, la post production est obligatoire. Ensuite, je ne passe pas des heures non plus a triturer mes images, sauf celles qui en valent la peine car j’utilise ce qu’on appel des presets ou des jeux de réglage maison comme le ferait ton boitier. J’ajoute que tu confonds apparemment retouche et développement.
Je respect évidemment les méthodes de chacun, mais il me semble en te lisant que tu t’enfermes dans un principe sans connaitre le sujet de la post production.
Je répète flux de travail n’a aucune connotation industrielle et tout photographe produit des images dès lors qu’il appuie sur le déclencheur. On ne va pas se chipoter sur la sémantique.
C’est un sujet que je partage sur d’autres sites et blog intéressant avec beaucoup de passionnés comme toi et moi….avec un discours moins tranché.
, le 04.11.2012 à 10:42
lawre51, tout d’abord, bienvenue (c’est vrai, tu nous a dit être nouveau, et personne ne t’as accueilli comme il se doit), et ensuite, félicitation pour ta pugnacité (des origines bretonnes ?), c’est intéressant de pouvoir débattre sur la longueur.
Alors, je n’ai sûrement rien compris à l’intérêt du RAW, mais effectivement, je suis très content d’avoir des appareils qui me permettent d’utiliser immédiatement mes photos, sans rien faire d’autre que les choisir, puis les exporter en .jpg ou en .tif au besoin, telles quelles.
Quand au développement, pour moi le mot désigne quelques procédés bien précis au cours desquels on utilise différentes solutions liquides à des températures données, pendant des durées définies et dans un ordre immuable, le tout se terminant par le séchage à l’abris des poussières, procédés que je pratique encore assez régulièrement et que j’enseigne quotidiennement. Pour ce qui concerne les retouches, je me contente de faire l’ourlet de mes pantalons vers l’extérieur, à la main, à chaque fois que je les met (comme ça, si mes jambes changent de longueur, je peux ajuster ;o).
Je ne te contredis pas dans le fait que je « m’enferme dans un principe sans connaitre le sujet de la post production », ça ne m’intéresse pas le moins du monde ! Le temps que je passe sur ordinateur est bien plus utile pour moi à apprendre de nouvelles choses sur des sujets qui m’intéressent (en ce moment, les vélos horizontaux, par exemple), ou à faire de la veille technologique sur la photographie en général et aussi un peu l’informatique, la soudure autogène ou le polissage du PMMA au chalumeau oxykekchose : pour moi, l’ordinateur est donc un outil de savoir, d’enrichissement de mes connaissances, pas un outil de production, si je produis quelque chose, c’est en atelier, avec de la matière, qui résiste, qu’il faut apprendre à connaître patiemment… On peux aussi dire de moi que je m’enferme dans la bicyclette sans rien connaître à la conduite autoroutière, vu que je n’ai aucun véhicule à moteur, ni même le permis d’en conduire un… Et ça me va très bien comme ça, on ne peux pas tout savoir sur tout, je met mes priorités où ça me chante (c’est encore possible où bieeeen ?)…
Et je ne chipote pas sur la sémantique, c’est important les mots, et justement ce qu’ils veulent dire. Et pour mon esprit obtus et borné : « flux de travail » et « production d’images » ont des connotations très lourdes de choses qui ne correspondent pas, mais alors pas du tout à mes pratiques photographiques, ni à mes opinions politiques et autres aversions viscérales.
z (qui a des origines bretonnes, je répêêêêêêêêêêêêêête : beurre salé obligatoire)