Profitez des offres Memoirevive.ch!
Le franc fort a bon dos pour le tourisme suisse

Nous sommes allés, avec Madame K et 4 de nos enfants réunis (6, 6, 8, et 13 ans, les trois plus grands ayant depuis longtemps préféré leur indépendance au niveau des vacances), passer une nuit au Lac Tanay, qui est une merveille de petit lac de montagne situé au-dessus de Vouvry, dans le canton du Valais.

La montée n'est pas longue (une heure), mais elle est rude au niveau dénivellation pour des marcheurs très amateurs.

Arrivés au sommet, un peu fatigués vu le manque d’entraînement (purée, c'est lourd un D800, même simplement avec le 24-120), la récompense en vaut vraiment la peine.

 

 

 

image

 

 

 

image

 


Ce petit lac est un paradis, que l'on ne peut atteindre qu'à pied, ou malheureusement en 4/4, ce qui fait que la montée (nous n'avons pas osé, avec les plus petits, prendre le sentier encore plus escarpé) est souvent interrompue par le passage de ces gros véhicules qui, évidemment, font de la poussière sur la route défoncée et caillouteuse.

Pour passer la nuit au Lac Tanay, trois solutions:

  • quelques places pour des tentes de camping (une dizaine me semble-t-il au maximum)
  • un dortoir dans une des deux auberges
  • des chambres dans la même auberge

Évidemment, le touriste qui monte là-haut n'y vient pas pour faire la nouba, mais pour y trouver un peu de calme.

Or à ce niveau...

 

image

 

Mais reprenons depuis le début:

 

image

 

–Bonjour Mademoiselle, nous avons deux chambres réservées chez vous pour la nuit au nom de Madame K et famille.

–Ah bon? Deux chambres? Ici?

–Heu... ce n'est pas l'hôtel de la Vouivre ici?

–Non, nous ne sommes pas un hôtel. Une auberge.

-Oui mais, c'est bien chez vous qu'on a réservé ou bien?

–Oui mais... Bon, je vais regarder.

Et la charmante demoiselle de consulter un grand livre dans lequel, après demande de renseignement à sa patronne (très gentille), de finir par nous trouver.

Ça sent bon l'accueil où l'on est attendu déjà...

Nous faisons un petit tour vers le lac, et allons ensuite nous installer.

Tour des chambres par la propriétaire.

Deux chambres simples, petites, avec des lits superposés. L'accès aux salles d'eau se fait en traversant le dortoir ou en traversant la chambre des enfants.

Pour 50 personnes (j'imagine), deux toilettes, dont une porte ne ferme pas, que l'on doit tirer vers soi pour ne pas qu'un autre ouvre la porte pendant que vous y êtes,  avec chasse d'eau endommagée, l'autre sans lumière (ampoule pétée), deux douches, dont une porte ne ferme pas non plus, ce qui fait que pendant ma douche du matin, trois personnes ont ouvert la porte sur le minuscule local, ce qui fait que j'ai fini par me changer à l'intérieur de la cabine de douche pour que tout le monde ne me voie pas à poil (ben oui, j'ai de la pudeur moi).

 

image

 

La chambre des parents a un plafonnier dont l'ampoule est à nu et qu'il faut titiller pour que la lumière soit, ce qui explique au passage que nous ayons choisi cette chambre justement pour les parents, cette installation nous semblant trop dangereuse pour les enfants qui pouvaient la toucher voir s'y cogner depuis leur lit superposé.

 

image

Remarquez qu'il y a tentative de réparation avec le papier d'aluminium...

 

Vous me direz, c'est la montagne, à la guerre comme à la guerre.

Oui mais...

Cette auberge et ce village n'ont rien à voir avec la montagne sauvage où il est très difficile de s'approvisionner. Et rien non plus du simple dortoir au niveau des prix.

Comme nous avions peur de déranger avec les enfants, nous n'avons pas pris un dortoir, et c'est tout de même 100 francs suisses (environ 85 €) pour la chambre des parents, (nous avons pris une 3-4 places la deux places étant prise, mais faut voir la grandeur de ladite chambre, enfin, vous la voyez en photo) et 110 francs (environ 95 €) pour la 4 places pour les enfants (toute petite aussi, avec lits superposés), sans compter bien sûr le petit déjeuner, et le repas du soir (deux assiettes de spaghettis à la tomate pour les enfants, une petite assiette de jambon cru, deux séracs (délicieux, ça, il faut le goûter une fois si vous aimez la chose) et une soupe du chalet, le tout accompagné de thé, d'une bière et d'un jus de pomme, ça nous fait tout de même une facture pour une nuit de 350 francs (environ 300 €).

Tout ça pour nous retrouver avec un groupe d'une dizaine de Suisses allemands contemporains, j'imagine, de 1940, qui avaient monté une guitare et qui ont chanté dans le bistrot de 19 heures 30 à 23 heures, sans discontinuer (je ne sais même pas comment ils ont mangé, ils ont dû se relayer).

Nous avons donc mangé dehors, en ayant un peu ras la patate de les entendre au bout de 4 chansons, même s'ils chantaient assez bien.

Nous étions venus trouver le calme, pas écouter un groupe que nous n'aurions jamais choisi d'aller écouter.

Je n'arrive pas à comprendre que ces gens ne se soient pas dit un petit moment "est-ce que nous dérangeons les autres?".

Je ne comprends pas que les responsables de l'auberge ne soient pas venus vers eux au bout d'un moment pour leur demander un peu de discrétion.

Les gamins crevés, évidemment, ne pouvaient pas dormir, impossible puisque dans un chalet, tout son passe, et qu'à la fin, quelques personnes un peu avinées, se sont mises à chanter avec eux, en brayant encore plus fort que le groupe d'origine.

À 23 heures passées de quelques minutes donc, le calme est heureusement revenu.

Jusqu'au lendemain 7 heures, où le groupe de contemporains s'est réveillé, et ne s'est pas posé la moindre question de savoir s'il y avait d'autres gens qui dormaient encore.

Tout le monde était très heureux de se retrouver, ça rigolait, ça commentait, et ça rigole et ça commente fort, un Suisse allemand heureux.

On me dira que c'est comme ça en cabane, que l'on se lève tôt, et que 7 heures, c'est la grasse matinée.

Sauf qu'en cabane, on peut dormir le soir.

Et sauf qu'il ne s'agit pas d'une cabane, mais au tarif des chambres, d'un petit hôtel ou une petite auberge de montagne.

Et au niveau de l'accueil, je trouve qu'un minimum de formation, même dans un petit hôtel reculé comme cette auberge de la Vouivre, ça ne ferait pas de mal lorsqu’on parle du tact à avoir avec les clients.

Par exemple...

À l'arrivée, aux deux parents: vous allez utiliser tous les lits? Nous: euh, non, juste deux. La dame: alors merci de ne pas défaire l'autre. Bien sûr que nous ne sommes pas bêtes, nous n'allions pas le faire. Mais même, à la limite, puisque nous avions payé les trois places (on ne nous a pas fait la trois place au prix de deux parce que nous n'étions que deux), cela ne regardait pas la patronne de savoir ce que nous allions faire de ces lits.

Au souper, il est 20 h 20, je demande jusqu'à quelle heure nous pouvons commander: oh, jusqu'à 20 h 30 que l'on nous répond (je précise que le restaurant a servi ensuite des fondues jusqu'à passé 22 heures!).

Bien...

Nous allons donc nous dépêcher!:-)

Lorsque ma petite hésite entre des spaghettis et du jambon cru (à peine quelques secondes), je dis à la jeune fille qui nous sert: je viens vous dire dans une minute ce qu'elle a choisi, elle me répond "mais ça ne va pas, il faut que la cuisine ait toute la commande d'un seul coup".

Le soir à 22 heures 30, Madame K demande si nous pouvons payer le souper avec la note de la chambre, et la jeune fille nous répond un peu sec que non, et de toute façon, nous allons devoir payer le tout immédiatement.

Bref, rien de grave, tout va bien, nous avons passé un bon moment, mais purée, toutes ces petites choses alignées ont fini par nous stresser un tout petit peu et à nous enlever un peu de plaisir.

Nous revenons de plusieurs petits hôtels français, où pour 53 € dans la chambre, (même en montagne), nous avions des toilettes et douches dans la chambre, de la tranquillité, et le petit déjeuner compris.

Et des tenanciers plus "avenants".

Je sais bien qu'on ne peut pas comparer les prix suisses et les prix français, un instituteur français gagnant bien moins qu'un Suisse, mais tout de même... Que doit dire alors un instituteur français qui vient en Suisse passer un séjour?

Rien en fait, parce que j'imagine bien qu'il ne peut même pas se payer un séjour chez nous.

Et je ne sais pas moi, mais si j'étais le patron d'un petit hôtel comme cette auberge de Vouivre, si j'avais des portes de douches ou de toilettes qui ne fonctionnaient pas, je les réparerais dans la journée qui suit le dégât, j'aurais une lampe brinlebanquante et toute pétée, je la changerai immédiatement!

Vous savez, à voir le nombre de taxis 4/4 qui amènent les gens dans cette auberge, la chose n'est pas coupée du monde! Aller chez Ikea et acheter un plafonnier de base à 3.95 (eh oui, c'est le prix), est-ce vraiment trop demander?

Et il s'agit ici d'un simple exemple de ce que nous avons vécu ces dernières années au niveau du tourisme en Suisse.

 

 

image

 

 

Oui les tenanciers souffrent parce que le taux plafonné (artificiellement, sinon, ce serait encore pire) à 1.20 pour 1 € leur coûte cher.

Mais moi, franchement, la prochaine fois, je trouverai une autre solution avec mes enfants.

Aucune envie de passer une nuit à ce prix-là, avec ces prestations, et les désagréments, même si la nourriture était bonne, le patron très gentil (nous l'avons peu vu, pris qu'il était en cuisine), et le paysage magnifique.

Oui amis valaisans, mais aussi amis suisses tout court, il va falloir vous remettre un peu en question si vous ne voulez pas mourir, et ne pas forcément demander des aides de tous les côtés, comme des baisses de la TVA pour continuer à exister.

Il faudrait peut-être ne pas continuer à croire que nos paysages font tout et permettent tout, que le fait d'être à la montagne permet toutes sortes de maladresses désagréables pour ceux qui vous font vivre.

Il faut prendre aussi un peu sur vous.

45 commentaires
1)
coacoa
, le 13.08.2012 à 00:46

J’abonde.

2)
Saluki
, le 13.08.2012 à 01:02

À lire le début, je me croyais en France… En fait c’est bien de l’imparfait, non plus du présent.

J’ai beaucoup voyagé pour le travail et aussi les vacances. J’ai vécu tout cela, mais je crois que ça a changé : les hôteliers ont fait des progrès même si tout n’est pas parfait, loin de là, comme cette chambre réservée jusqu’à 19h et plus disponible à 19h05.

Les soucis viendraient ici plutôt de la cuisine : le beau tollé levé dans la profession quand il a été question d’afficher quand la “bouffe” n’était pas faite sur place…

3)
ggkrail
, le 13.08.2012 à 01:21

Tellement vrai, malheureusement… Je me faisais déjà ce genre de réflexions depuis quelque temps, mais après une année autour du monde, c’est encore plus flagrant.

4)
ysengrain
, le 13.08.2012 à 08:44

Comme Saluki, on se dirait en France.

Ceci dit, pour avoir randonné pas mal, j’ai le souvenir des toilettes d’un refuge des Alpes qui était une cabane à 3 côtés: la porte et 2 parois latérales. A l’arrière, rien … enfin … 1500 mètres d’à pic !! Vertigineux, non ?

5)
cerock
, le 13.08.2012 à 08:57

Je crois que le tourisme suisse a encore beaucoup de chemin a faire et pas seulement en Valais. Nous avons déjà eu des soucis avec un Hôtel que nous reservions presque entièrement ;) Mais les autres cantons ne sont pas mieux. Hors saison, nous sommes partis au Grison. L’hôtel était génial, mais le premier verre que nous sommes allez boire lors d’un après midi, nous ne sommes pas prêt de l’oublier lol Une bierre pour moi, un rivella pour ma femme qui allaité le petit et un sirop pour le grand, le tout pour la modique somme de Acht Franken comment j’ai mal compris… haaaaaa Achtzehn Franken, ha oui quand même. Je ne savais pas que j’était au milieu de nul part accessible uniquement en ane et en hélicoptère… ha non, il y a une route qui passe juste a côté ;)

C’est marrant, mais ça fait deux ans que l’on part en vacance en Grèce… pour 200 à 300.- de plus qu’au Tessin. (mais all-inclusive contre repas a faire soit-même)

Pour nos amis Français Achtzehn (a prononcer à la suisse allemande) correspond a 18.- francs suisse soit env 15 eur

6)
Droopy
, le 13.08.2012 à 09:18

La phrase de Saluki: À lire le début, je me croyais en France…, est terriblement réductrice.

Certes des adresses comme celle là, il y en a en France, et partout dans le monde d’ailleurs. Mais, et maintenant c’est fait grâce à François, il faut le faire savoir, et mettre des commentaires dans des sites comme Trip advisor et autres.

Et pas seulement des avis négatifs, mais aussi des avis positifs lorsque l’on a déniché une adresse impeccable.

Je fais 3 à 4 voyages par an, d’une durée de 1 à 2 semaines. Je loge en hôtel, ou maison d’hôtes. Et la façon dont on vous répond au téléphone ou la présentation de leur site est déjà un indice du sérieux de l’adresse.

Je demande toujours une confirmation de ma réservation par un mail, et il m’est arrivé, une fois, d’annuler une réservation parce que j’attendais le mail de confirmation depuis plusieurs jours, malgré mes relances. J’ai trouvé autre chose quelques kms plus loin, et bien m’en a fait parce que lorsque j’ai séjourné les commentaires sur l’autre adresse étaient particulièrement négatifs.

Cela me permet d’avoir fait des séjours extraordinaires, d’avoir rencontré des gens “vrais”, et de faire circuler leur coordonnées vers d’autres voyageurs.

L’expérience de François est bien l’exemple qu’il y a 2 types d’hôteliers. Ceux qui font bien leur métier, et ceux qui prennent les sous des touristes l’été, et qui sont surement content de les voir partir après avoir encaissé le chèque.

Mais hélas mon cher Saluki, des comme ça il y en a partout !

7)
Ritchie
, le 13.08.2012 à 09:19

Ceci dit, pour avoir randonné pas mal, j’ai le souvenir des toilettes d’un refuge des Alpes qui était une cabane à 3 côtés: la porte et 2 parois latérales. A l’arrière, rien … enfin … 1500 mètres d’à pic !! Vertigineux, non ?

Moi je dirais : “Bombs away !!!”

8)
giampaolo
, le 13.08.2012 à 09:22

François, je te conseille mille fois le Val d’Aoste. On mange mieux qu’au Valais (beaucoup mieux!), on y aime les familles et les enfants en particulier et l’accueil n’a rien à voir avec l’accueil que tu as connu.

9)
djtrance
, le 13.08.2012 à 09:28

François, c’est juste hallucinant ce que tu dis, un endroit tel que le Lac de Tannay devrait être juste paradisiaque… Et dire que cette auberge est tenue par des personnes dont je tairais ce que j’en pense…

Le style de séjour (m… quoi, tu leur a laissé 350 balles!!) où je ne pars pas sans me faire rembourser ou du moins, un minimum!

Ton article, c’est tant mieux en fait: j’avais l’intention de faire un saut là-bas, je sais du coup que je ne m’arrêterais pas dans cette auberge!

Dommage, sérieux, des gens qui boussillent le patrimoine pareil!

+1 pour Giampaolo, le Val d’Aoste, l’accueil fait aux visiteurs/touristes est juste des plus agréables!

10)
Caplan
, le 13.08.2012 à 10:00

Après plusieurs expériences décevantes, il est clair que le problème avec les Valaisans, c’est qu’ils veulent être actifs dans le tourisme tout en n’aimant pas les gens qui viennent de l’extérieur!

On a toujours l’impression qu’ils se tiennent pour responsables de la beauté des montagnes, mais qu’elles seraient encore plus belles s’il n’y avait pas tous ces touristes…

Par contre, l’argent des touristes est toujours le bienvenu. En fait, pour eux, l’idéal serait que les touristes envoient de l’argent… sans venir!

11)
Saluki
, le 13.08.2012 à 10:20

Cher Droopy

Tu n’as sans doute pas lu la deuxième de mes phrases. Elle indique que la situation a changé, ici.

Bien sûr, il y a des endroits agréables et d’autres qui le sont moins. Même Giampaolo ne connaît pas tout du Val d’Aoste : je me suis fait dérober deux roues une nuit à St Vincent. D’accord, pour certains ça ne compte pas, c’étaient des roues de katkat…

12)
Didier
, le 13.08.2012 à 10:29

Ah l’accueil en Suisse, il me semble également que l’on ne va vraiment pas dans le bon sens. Je me demande quelle perception ont les touristes qui nous visitent.

Sinon pour veux qui aiment bien ce genre de petite escapade, il y a plein d’idées ici http://www.buvette-alpage.ch/

13)
Hervé
, le 13.08.2012 à 10:38

Saluki et Ysengrain, je ne suis absolument pas d’accord avec vous : nous revenons de huit jours passés en Touraine pour refaire la tournée des châteaux de la Loire. Et partout avec notre chienne qui ne passe pas inaperçue : 45 kilos de chair et de poils. Partout accueil non seulement commercial mais aimable, voire chaleureux. L’entrée de tous les parcs ouverte aux chiens et même dans certains châteaux, possibilité de visiter l’intérieur si vous pouvez prendre votre animal dans les bras. Et partout avec le sourire !

Quant aux prix : trouvez-moi encore en Suise un repas complet (entrée, plat, dessert ou fromage) pour 15€, y compris le quart de vin (Madame est “sans alcool”). Je ne parlerai pas du prix dea hôtels puisque nous avions délibérément choisi deux “Relais-Château” :-). Bon disons le prix d’un 3* de Genève, mais un cadre et un aménagement à vous croire le duc de Guise en personne ! Et accueil extrêmement chaleureux dans les deux avec visite aux chandelles menée par la propriétaire qui en connaissait “un bout” sur l’histoire de sa demeure et de la région.

14)
François Cuneo
, le 13.08.2012 à 10:40

Tiens, ça me fait penser à une pyrogravure à l’entrée de l’auberge, en gros “Les clients nous apportent toujours le bonheur, certains quand ils arrivent, d’autres quand ils partent”.

Je trouve ça d’un mauvais goût crasse.

Je sais de quelle catégorie je fais partie:-)

15)
Sillage
, le 13.08.2012 à 10:47

J’essaie toujours d’éviter les hôtels en Suisse, 9 fois sur 10 on est déçu. Cher, literie vieillotte et personnel qui pousse la tronche. C’est dommage pour le dixième qui reste. Quand je peux, je vais en “bed and breakfast”, c’est un peux moins chère, mais surtout les gents sont très sympathiques.

16)
thomas
, le 13.08.2012 à 11:01

Expérience valaisanne du même genre récemment au refuge Britannia, au dessus de Saas Fee. On se serait cru dans un concentré des pires refuge CAF ;)

Heureusement, un journée de montagne plus tard, on passait par le Täschhütte, où l’accueil était sympa et le gâteau à la framboise réconfortant. Ici comme ailleurs, on dirait qu’il faut savoir apprécier les petits endroits…

17)
Marcolivier
, le 13.08.2012 à 11:25

Sauf respect pour ceux d’entre eux qui nous lisent ;o), ce n’est sans doute pas un hasard si on surnomme nos voisins des vallées de l’est du bout du lac, les Valescrocs.

Blague à part, suite à une semaine de vacances de randonnée l’année dernière dans les Grisons, j’ai été infiniment surpris par la gentillesse de l’accueil, et par le caractère raisonnable des prix, tant des hôtels que des repas et boissons. Certes, il y a Saint Moritz et d’autres endroits plus chics (et chers), mais néanmoins, je ne me suis jamais senti considéré comme un portemonnaie sur pattes. Certes, je parle un peu la langue, ce qui aide sans doute. Mais l’on me rétorquera que ça cause un peu de français de l’autre côté du Rhône. Jawohl but, c’est sans doute comme pour les grandes dents du Grand méchant loup, pour mieux nous plumer…

Ce court séjour dans les Grisons m’a tellement plu que j’y suis retourné la semaine suivante, dans un endroit recommandé par Anne C., Soglio. Ce fut l’occasion d’une magnifique balade en moto depuis Lausanne jusqu’au Val Bregaglia, de randonner dans le Val Bondasca à la cabana di Sciora puis à celle de Sasc Fürä, et de découvrir le Palazzo Solis, hôtel pas donné mais magnifique et magique.

Au retour, passant par le Furkapass, je me suis arrêté à la buvette à touriste dominant le glacier du Rhône afin de l’admirer de plus près. Enfin, souhait pieux car pour s’approcher du glacier sans devoir escalader les rochers alentours, il était requis de payer CHF 2.-, ce que je me suis refusé de faire. « Ah c’est vrai, l’accueil valaisan.. », ai-je soupiré. Et ni une, ni deux, plutôt que de continuer sur la route de la Furka en direction de Brig, j’ai bifurqué vers le canton de Berne en prenant le Grimselpass, en direction d’Interlaken.

Ma conclusion : le Valais c’est bien, les Grisons c’est mieux. Et puis on y parle une autre langue que le français, ce qui rajoute tellement plus aux vacances…

18)
JMG
, le 13.08.2012 à 11:29

Et oui… l’accueil touristique en Suisse… j’hésite toujours: est-ce un gag ou une légende? On lit régulièrement dans les journaux que certains jeunes (et moins jeunes) hôteliers font de leur mieux pour laisser un bon souvenir à leurs hôtes, jolis reportages photo à l’appui. Ca existe donc et tant mieux, mais franchement, il y a du travail, foi de grand voyageur. Pour moi, un hôtel en Suisse c’est seulement si je suis obligé, le rapport qualité prix oscille entre moyen et catastrophique 8 fois sur 10.

19)
Jaxom
, le 13.08.2012 à 11:29

Ça dépend vraiment du coin où l’on tombe. Je viens de faire un tour de 5 jours du coté des Grisons et jusqu’à San Pellegrino. Nous avons fait 2 nuits en Suisse.

À l’aller à Goeschenen. Bon, c’est pas un village follichon qui sert surtout de portail d’entré aux tunnels routier et ferroviaire du Gotthard. Mais l’hôtel était vraiment mauvais : la chambre petit (bon on est habitué) avec la douche, mais les toilettes à l’étage. La déco n’avait pas été refaite depuis 1975 je pense. Heureusement, c’était le jour de repos pour le cuisinier et nous sommes aller prendre le souper ailleurs. Le petit-déjeuner était compris, mais ça faisait quand même 100.- pour la chambre à deux.

Au retour à Disentis. L’hôtel était devant la gare, la chambre pour deux à 120.-, mais : deux lits enfin pas trop mou, deux canapés, avec une table basse et un balcon. Une salle de bain avec baignoire ! et une toilette séparée de la salle de bain et une cuisine agréable.

On peut vraiment tomber sur du bon et du mauvais. Je connais aussi par exemple une très bonne auberge à Ulrichen qui vous offre une demi-pension avec un menu qu’il est difficile de terminer (car un peu trop copieux).

20)
Droopy
, le 13.08.2012 à 12:08

Effectivement mon cher Saluki, j’avais pas bien capté comme disent les jeunes.

Et sale histoire pour tes roues, cela a du quand même gâcher le voyage.

Mais pour revenir au Val d’Aoste, j’y ai effectué un périple de 10 jours au printemps.

J’ai commencé par la Franche Comté, car je voulais comprendre et découvrir l’histoire du fromage “Comté”, mais aussi de la saucisse de Morteau, et de l’Absinthe.

Et ensuite, nous sommes allés dans le val d’Ajol, ou là aussi la gastronomie est tout à fait intéressante.

Et pour compenser les dégustations, la marche et la grimpette dans des décors somptueux.

Je n’ai pas pénétré en Suisse, mais fait un super repas dans un chalet d’alpage, à 200 m de la frontière suisse, matérialisée par une rangée de sapins.

Une autre fois peut être, mais là je préparerais aussi le voyage.

21)
Possum
, le 13.08.2012 à 13:17

Excellente, cette discussion! Dommage pour François et les siens, mais ça a donné un sujet amusant et utile. Mais on se pose des questions: qu’est devenu l’hospitalité légendaire suisse? Une légende, apparemment…

D’ailleurs, je suis allé voir le site de l’hôtel de la Vuivre, voici les 3 derniers paragraphes:

Les réservations annulées 48h à l’avance pour des raisons de météo font partie de la vie à la montagne et ne font l’objet d’aucun dédit.

En cas d’annulation ou de non présentation le jour prévu de votre arrivée, nous nous réservons le droit de facturer la première nuit de votre séjour. Merci de votre compréhension.

Nous n’acceptons pas les cartes de crédits.

Et aucune réduction pour enfants sauf en dortoir? Bon, quand je vois ce genre de trucs, je m’abstiens. Non mais!

P.S. C’est vraiment super sympa de lire les expériences de voyage des cukiens, j’en redemande!

22)
djtrance
, le 13.08.2012 à 14:24

Ahah, non, sérieux, moi ça me fait mal d’entendre ça! Malheureusement, un client mécontent, c’est 10 clients mécontents, puissance cuk, ça en fait du monde!

De mon côté, vu que Giampaolo parlait du val d’Aoste, j’ai eu l’occasion d’y faire un petit séjour (plusieurs hôtels différents). Dans un des hôtels, ils n’avaient pas prévus assez à manger: on nous a servis des petits pois et carottes en boîte avec deux ridicules morceaux de viande pour charbonnade.

La table a côté de nous a eu de la chance: ils ont eu droit à la dernière portion (légumes frais du jardin, scalopine sauce milanese, etc….) Hum hum :)

23)
Amely
, le 13.08.2012 à 15:06

Je trouve dommage que l’acceuil ne soit pas mieux, un client content et un client qui revient et qui en parle autour de lui. En tout cas cela ne donne pas envie d’aller trouver ces gens. Nous avons toujours été très bien reçu en Suisse.

On était allé au Tessin il y a 2-3 ans dans une chambre d’hôte 50.- la nuit par personne avec petit déjeuner très copieux servi directement dans la chambre à une heure convenue la veille. En plus c’était grand avec un coin cuisine et une salle de bain et un joli balcon avec vue sur les montagnes. J’y retournerais volontiers passer un week-end.

24)
jeannot
, le 13.08.2012 à 15:16

Je vous recommande le pays de la Baie du Mont-Saint-Michel, c’est beau, c’est unique, c’est calme, ce n’est pas trop cher et on n’y voit pas trop de 4×4…. et je vous promets vous y dénicher des chambres avec des proprios sympas connaissant leur travail, puis je vous dirai où dénicher des petits coins extra…

25)
giampaolo
, le 13.08.2012 à 16:16

J’ai parlé du Val d’Aoste et je suis le premier conscient que l’on trouve partout des endroits peu accueillants. Mais ce qui me frappe avec l’hôtellerie suisse, c’est la complainte répétée par les hôteliers du problème du franc fort. Si le franc fort est tellement un problème alors pourquoi nos hôteliers ne redoublent-ils pas d’amabilité, de souplesse, de créativité, etc etc pour compenser cet handicap et accueillir les clients de manière à ce qu’ils s’empressent de revenir ou de faire la promotion auprès d’autres? Etre aimable ne coûte rien.

Beaucoup d’Allemands préfèrent aller en Autriche plutôt qu’en Suisse. Est-ce un hasard? Dommage, les paysages suisses sont pourtant si beaux.

26)
Warrik
, le 13.08.2012 à 16:29

Tout le monde parle de Suisse et de France, mais personne n’a encore parlé d’Amérique du Nord. Canada ou Etats-Unis, pareil : hôtels de qualité, mauvaises surprises assez rares, accueil très souvent parfait et prix totalement incomparable à l’Europe.

Je me suis souvent fait une réflexion… Sur TripAdvisor, quand vous cherchez des avis sur un hôtel américain, que ça soit un motel de chaîne ou un grand hôtel, vous trouvez presque toujours des dizaines et des dizaines d’avis. Par-contre, quand vous cherchez des avis sur un hôtel français, trouver deux ou trois avis c’est déjà rare, et je ne parle même pas des critiques sur les hôtels suisses, presque inexistantes. Il est d’ailleurs amusant de remarquer que les rares avis qu’on trouve sont souvent écrits par… des étrangers :). Alors, ma réflexion : si les Européens avaient la mentalité américaine de systématiquement prendre deux minutes pour noter / commenter l’hôtel sur TripAdvisor et donc rendre service aux voyageurs suivant, est-ce que les prestations des hôtels européennes ne s’amélioreraient-elles pas un peu ?

27)
Inconnu
, le 13.08.2012 à 16:49

Je reviens du Val d’Aoste, c’est superbe, on mange très bien, j’ai toujours été bien accueilli et ils sont francophones, pas étonnant que le sommet s’appelle Grand Paradis. Je n’ai pas vu de katkat, sinon j’aurai piqué 4 roues parce qu’avec 2 ça roule encore ces bêtes-là !

28)
Tristan Boy de la Tour
, le 13.08.2012 à 17:07

Oui, je confirme qu’en Suisse, on a un gros problème dans l’hôtellerie: en revenant de nos vacances en Grèce par l’aéroport de Bâle-Mulhouse, nous avons dû dormir une nuit dans un hôtel à Bâle, car trop tard pour le dernier train pour Lausanne. Déjà, trouver un hôtel «Family frendly», chambre à 4 lits, ce n’est pas de la tarte! Enfin, on en a trouvé un, l’hôtel Rochat, apparemment correct et pas trop cher (200 Francs suisses la chambre à 4 lits).

Ah oui, mais il y des frais annexes! 3,50 Francs par personne de taxe de séjour, petit déjeuner non compris, 16 Francs par personne! Même pour les enfants? Oui mon bon Monsieur! Votre chambre est au 4e, mais l’ascenseur ne marche pas, enfin, on veut bien vous aider un peu pour monter toutes vos valises… L’escalier est en bois, je te raconte pas le boucan quand les clients descendent avec leurs valises le matin pour choper l’avion de 6h30.

La clim fonctionne à plein tubes, ça fait rire quand tu reviens de Grèce, mais impossible de l’arrêter! Il faut faire venir le réceptionniste qui va mettre un long moment avant d’y parvenir.

Seule compensation, le mini-bar est gratuit, mais tu penses bien, ils ont enlevé les bouteilles d’alcool (bon c’est vrai, on n’avait qu’à pas prendre la chambre Family frendly!)

Bon d’accord, en Suisse, les salaires du personnel, le prix du terrain, de la construction, c’est pas comme en Grèce, mais on s’attendrait tout de même à un minimum de prestations. La prochaine fois que je passe par Bâle-Mulhouse, je prend un hôtel côté français. C’est 2x moins cher…

29)
Saluki
, le 13.08.2012 à 17:31

Tristan

Quitte à faire quelques km côté français : vas jusque .
J’y ai logé quelques mois, trois nuits par semaine et j’ai pris 5 kg…

Edit : Et puis c’est bien débroussaillé dans les sous-bois : ils ont des lamas !

30)
rolando
, le 13.08.2012 à 22:12

Je vais être franc avec vous. Le seul endroit où désormais je loge en Suisse, c’est lorsque je visite ma famille à Rolle. Est-ce juste malchance où révélateur d’un problème ? Sur 6-7 expériences en Suisse Romande, j’ai au mieux été accueilli froidement. Le rapport prix/prestations m’est toujours apparu très défavorable.

Je vais plutôt en France où tout n’est pas parfait, mais je note de vrais progrès ces dernières années. De plus, avec l’habitude, on finit par faire le tri (à la voix au tél., grâce au site et aux ‘avis’).

Je reviens d’une semaine de stage photo dans les Ecrins, est-ce juste de la chance ? Je n’ai rencontré qu’accueil chaleureux et tarifs ultracorrects. J’ai même tellement sympathisé avec les propriétaires du gîte (exceptionnels) qu’ils m’ont proposé de prendre une journée de congé lors de ma prochaine visite pour m’emmener visiter les coins d’où ils sont originaires.

Pour l’instant, c’est en Ecosse, en France (certains coins) et au Québec que l’accueil m’a été le plus mémorable. Mais je n’ai fait qu’une petite partie de notre planète. Je déteste les généralités. Il y a des gens accueillants partout. Ce sont les pourcentages qui varient. Parfois trop.

31)
stefb
, le 13.08.2012 à 22:48

Merci de continuer à parler des hôtels: si on commence à parler de l’accueil dans les restos ça va être le déluge de commentaires…

Des fois je me demande si les propriétaires (ou exploitants) sont vraiment là pour gagner de l’argent.

32)
Philob
, le 13.08.2012 à 23:14

Je n’ai presque jamais dormi à l’hôtel en Suisse, mais les rares fois j’ai eu beaucoup de chance, tant mieux.

La plupart du temps, lorsque nous voyageons avec ma femme, nous utilisons les opportunités du CouchSurfing, c’est vraiment génial et l’on fait des rencontres absolument sympathiques et aussi originales. D’ailleurs, nous adorons recevoir aussi chez nous, je vous conseille vraiment le système, il y a une part de découverte et de surprise, mais il y a toujours une rencontre.

33)
nathalie
, le 13.08.2012 à 23:37

J’ai bien ri en lisant ton article, François… A la buvette de la cabane Illhorn à Chandolin, où il y a des travaux (ce qui justifiera bientôt une augmentation des prix, j’imagine), on sert le jus de pomme dans des gobelets en plastique, 4 francs le verre de 3 décis. Très écologique! Je demande où sont les toilettes… (c’était paradoxalement le but de ma visite!). Le serveur me dit , rigolard, que je peux aller faire mes besoins derrière les arbres… Les paysans du Val d’Anniviers apprécieront!

Aux “2000”, au coeur du vieux village, très joli bistrot montagnard, cela ferme à l’heure de l’apéro. Et ils ont en plus sept panneaux, au cas où ils n’auraient pas envie de nous recevoir… Fermé le lundi, fermé le mardi, fermé le mercredi… Le patron est surnommé “Stakhannov”…

C’est un peu comme si on était prof et qu’on n’aimait pas les élèves ou qu’on aurait pas envie de transmettre quelque chose. .. Pourquoi ces gens ouvrent-ils un établissement si le client est si mal accueilli? S’ils n’aiment pas les gens??

Oui, je me réjouis de lire un article sur l’accueil déplorable dans les cafés et restaurants en Suisse. J’en aurais des vertes et des pas mûres à raconter …

34)
Inconnu
, le 14.08.2012 à 06:43

…je pense que vous commettez deux erreurs ici:

  • celle de tomber dans l’amalgame (hotel suisse = arnaque/boui boui cher)
  • celle de restreindre vos commentaires audit amalgame.

On dirait des francais a l’etranger qui daubent sur leur cuture, et je sais de quoi je parle.

D’un autre cote, c’est marrant de voir comme cette humeur est a rapprocher d’un changement d’appareil photo par François… Il ne faut que remplacer quelques mots ça et là. :)

Allez, vous qui pleurez sur l’extinction de vertus helvetiques, dressez vous en exemples plutot qu’en juges: la vie est belle,non?

(a noter, je rentre de 5 jours dans un 5 etoiles a Lisbonne ou c’etait tout excellent et tres bon marche, y compris les taxis pour aller de A à B).

35)
François Cuneo
, le 14.08.2012 à 07:31

D’un autre cote, c’est marrant de voir comme cette humeur est a rapprocher d’un changement d’appareil photo par François… Il ne faut que remplacer quelques mots ça et là. :)

Ah bon? Explique steplait!

36)
Inconnu
, le 14.08.2012 à 08:16

a te lire je te trouve tres manicheen: soit c’est tout bon et adopte a vie, voire “fait adopter” par les hordes cukiennes, soit c’est tout kêkê affreux et mis au ban ici bas.

Ceci dit, mon commentaire se pretait autant a ton humeur qu’a la masse de commentaires indignes allant dans ton sens qui en a decoule.

Note, c’est tout de meme interessant, attention! Disons que je commente la facon theatrale de decrire les choses bien que j’apprecie beaucoup le fait que de tels commentaires bien enflammes mais suffisemment descriptifs existent…

la petite remarque qui m’a fait tiquer: tu vas dans cet etablissement qui a tous les defauts du monde, ce a quoi tu ne t’attendais pas, et, par dessus le marche tu t’etonnes de payer 350 balles. tu ne savais pas combien tu aurais a regler? tu n’as pas budgetise cette escapade avant-coup?

37)
François Cuneo
, le 14.08.2012 à 08:55

Mais bien sûr que j’avais budgétisé cette escapade, mais justement, nous attendions plus, voire beaucoup plus pour le “sacrifice”.

Maintenant relis tranquillement l’article, et tu verras que tout n’est pas mauvais là-haut.

Je parle même de patrons très gentils de nourriture bonne.

Mais vas-y, et tu verras! Tout ce que j’ai écrit est authentique, en une seule nuit.

38)
Inconnu
, le 14.08.2012 à 09:09

J’en suis sur, note que c’est aussi la horde de commentaires desagreables a l’egard de l’hotellerie helvetique qui m’a fait reagir.

(mais entre nous, les spaghettis le soir, j’hesite, eventuellement pour les gosses mais trop calorique une fois la croissance achevee)

quand je dors en montagne en suisse, c’est au Sonnenberg , a Mürren. c’est pas forcement hypra-bon marche, mais c’est le paradis et la literie est impec.

39)
johnfowles
, le 14.08.2012 à 17:41

J’avoue ne pas bien comprendre cette défense de quelque chose qui est indéfendable et que nous connaissons tous, l’abus d’une rente de situation, phénomène particulièrement fréquent dans les endroits beaux et reculés.

Le client est d’une certaine manière pris en otage car il ne peut plus revenir en arrière et en plus, quand c’est dans son pays comme dans le cas de François, un peu honteux à l’avance de savoir que des multitudes de touristes vont repartir de là avec une image déplorable du pays.

Ce genre de cas n’arrive pas qu’en Suisse, de loin pas, mais en Suisse, il est trop fréquent et plus aigu en regard des prix pratiqués. Ce matin-même la radio annonçait des statistiques sur le prix moyen des hôtels de Genève et Zürich à respectivement 316 et 304 francs suisses. On parle ici de moyenne. A ces tarifs là, il n’y a pas d’excuse. A 100 francs la nuit au fin fonds d’une vallée alpine non plus.

Le cas de l’ampoule est très révélateur. Est-ce que l’un d’entre nous peut se permettre ça dans son travail ? Pas moi, en tout cas.

40)
Sulasker
, le 14.08.2012 à 22:33

Yop! Je viens de rentrer d’un mois aux USA et je dois dire que, même si je ne suis pas tout à fait d’accord avec le système américain, lorsque le service n’est pas compris dans le prix, le personnel est toujours avenant et accueillant. Ils ont intérêt puisqu’une bonne partie de leur salaire provient des pourboires.

Avec nos deux enfants nous avons eu quelques soucis lors des commandes au resto ou d’achats. Eh bien, pas de problème. Le plat est changé et avec le sourire. Parce que, finalement, on a le droit de se tromper.

Et si quelque chose ne va pas, il y a toujours une solution (le compromis helvétique en a pris un coup. Les suisses ne sont pas les seuls à chercher une solution qui convienne à tous).

Bref, pour moi les vacances, c’est de moins en moins en Suisse, car le rapport qualité-prix est vraiment mauvais. Je généralise, mais c’est un fait. Trop souvent mal reçu et de qualité médiocre. La moindre pizza en famille, c’est 120.- pour 4 personnes. Trop cher pour ce que c’est!

Bonne fin d’été!

+1 pour cerock et les autres

41)
mff
, le 14.08.2012 à 23:40

Il y a des solutions:

Peut-être un peu rustique pour certains

– Les amis de la nature: cherchez sur internet il y en as beaucoup en Suisse et dans de très beaux endroits et avec des enfants c’est très pratique :)

– Pour ma part si je dois dormir en Suisse: Auberge de jeunesse

– En France: Gites de randonneurs où souvent les personnes qui s’en occupe connaissent la région et sont sympathique :) On y dors très bien pour pas trop cher, choix entre se faire sa popote ou manger sur place

D’accord ce ne sont pas des hôtels mais cela me convient parfaitement :)

42)
Matkinson
, le 16.08.2012 à 14:00

Ce qu’il faut pas lire…

Expérience valaisanne du même genre récemment au refuge Britannia, au dessus de Saas Fee. On se serait cru dans un concentré des pires refuge CAF ;)

Heureusement, un journée de montagne plus tard, on passait par le Täschhütte, où l’accueil était sympa et le gâteau à la framboise réconfortant. Ici comme ailleurs, on dirait qu’il faut savoir apprécier les petits endroits…

En même temps, c’est des cabanes CAS. Les gens s’imaginent parfois qu’ils sont à l’hôtel, mais non, ça reste des cabanes: on bouffe, on dort tant qu’on peut et zou on repart grimper. Par contre ça arrive régulièrement qu’il y ait des bouffons qui débarquent sans déchausser et qui font un boucan du tonnerre à 3h du mat, parce que “comprenez ma bonne dame, je veux être le premier en haut.”

Cela dit, ce qui me frappe dans tous les commentaires plus haut, c’est que ce soit autant à fond anti-hôtellerie suisse en terme d’accueil. Moi je préfère me mettre à leur place et comprendre que ça puisse franchement saouler de voir arriver des hordes de touristes qui se croient en terrain conquis. Heureusement, ce n’est pas la majorité, mais voilà, c’est toujours la minorité qu’on entend le plus n’est-ce pas?

En revanche, +1 avec le boss d’ici: les hôtels sont bien trop chers en général, et même la force du franc ne justifie pas ce niveau de tarifs.

43)
François Cuneo
, le 19.08.2012 à 18:40

Et nous ne sommes pas arrivés en terrain conquis, je t’assure, ce n’est pas du tout notre genre.

44)
Matkinson
, le 19.08.2012 à 18:44

Je le sais bien que ce n’est pas ton genre, j’énonçais une généralité. ;-)

Bon dimanche!

45)
paulabruxelles
, le 12.09.2014 à 09:39

Bonjour à tous,
Nous voyageons souvent avec mon mari, cet été nous avons parcouru la France à l’aventure avec le routard afin de trouver des adresses sympa pour de petits restaurants et des coins à visiter.
J’ai trouvé un nouveau site internet pour ceux que cela pourrait intéresser du style booking ou autres mais 100% Français où les réservations se font directement sur le site des hôtels et sans commission prise au passage! Donc la facture est plus intéressante pour les voyageurs! Voici l’adresse http://www.tonhotelpascher.com , je les ai contactés car il n’y a pas encore beaucoup d’hôtels référencés, et ils m’ont répondu que c’est en cours car le site a ouvert mi-août 2014!
J’espère que ces petits conseils vous aiderons à faire de beaux voyages au meilleur coût…..
Bon voyage à tous.
Paula.