Le BossPatrond’ici a des manies compulsives et récurrentes sur plusieurs années : l’éradication intermittente de son système pileux, avec des instruments et potions plus ou moins naturels, mais en tous cas passionnants.
Le dernier reportage en date m’a incité à vous proposer, à mon tour, un produit singulièrement économique, mais aussi à l’opposé de la tête, …pour le brillant de vos souliers.
Vous l’avez découverte en titre, il s’agit de la banane. Et maintenant, après avoir lu le Wiki, vous en savez presque autant que moi.
Presque, ai-je dit car il est deux usages, au moins qui ne sont pas précisés dans l’article sus-mentionné?
Le premier, est l’utilisation de la peau de la banane, côté extérieur, pour calmer les démangeaisons causées par des piqûres d’insectes, plus efficace, dit-on que de l’aloe vera. Je ne l’ai pas vérifié : étant donné le nombre de traitements phytochose mis en surface du régime durant sa fructification, je préfère ne pas me l’appliquer.
Le second est un peu comme un coup de copal sur un bois à vernir. C’est ce que je vais vous faire découvrir ci-après.
Bon, passons à l’exercice pratique :
Les souliers vont généralement par paire quelquefois seuls, jamais en triplette.
Ici, après une journée de bons services, ces compagnons retrouvent leur forme, notamment en éliminant les cassures dues au pliage de la semelle. En effet la durée de vie d’une paire de souliers peut être quasiment doublée si on ne les porte pas tous les jours et si on leur met des embauchoirs quand ils ne sont pas utilisés. Ainsi, je me suis quand même résolu à abandonner des Church’s, achetées avec mon premier salaire d’étudiant, après =$°%ante ans de bons et loyaux services. Elles ont été cirées la veille.
Passons maintenant aux produits d’entretien…
L’origine est la Guadeloupe et elle provient directement…du marché de la Place des Fêtes, à Paris.
Belle taille, 1€45 le kg. Ne jamais mettre au frigo.
C’est quand même un fruit à deux usages.
Une fois la partie gauche réservée (voir plus bas) par le saluki…
…il reste la partie droite, objet de l’étude du jour.
Pour la commodité de la démonstration, je vous montre, en situation, comment oindre le soulier, délicatement. Bien entendu, ce n’est que pour la commodité de la photo, merci le retardateur, que je l’illustre ainsi. En fait l’entretien se fait “en l’air”.
Afin de vous faire constater la différence, je ne traite qu’un seul soulier.
On utilise le côté pulpe de la peau.
Il convient de laisser sécher une dizaine de minutes avant lustrage.
Le meilleur outil de lustrage que je connaisse est une sorte de manchon en peau de mouton, quoique de vieux débris d’un pull en cachemire donnent des résultats remarquables.
Voici le résultat au premier plan.
Sous un autre angle…
…et encore un autre.
Je vous recommande d’alterner une bonne crème-cirage avec la banane : en effet, celle-ci ne fait que lustrer et le cuir a besoin d’un minimum de graisse ou de cire naturelle.
Certains vont même jusqu’à recueillir leur cerumen à ces fins…
Il existe des clubs de lustreurs de chaussures où l’on concocte de curieux mélanges avec même du champagne ou un vieil armagnac. Voici une autre méthode.
Maintenant, vous êtes prêts pour la meilleure méthode qui soit, celle de la belle Olga.
Bon, il est certain qu’il vaut mieux ne pas procéder de la sorte sur du daim ou du nubuck !
Conclusion
À l’aide de 6 cl d’un vieux “Trois Rivières” de 1992, d’une cuiller à soupe de sucre roux, on peut parfaire le travail, sans oublier de recourir à une allumette…
…et déguster !
Mais…
Mais Madame Saluki possède une fort belle paire de bottes, de meilleure qualité que leur site et a donc modifié, en conséquence, MA recette pour tenir compte qu’elle a besoin de DEUX bananes pour son compte. Et changé de rhum.
C’est donc ainsi, vu de son iPhone 4S, (image moyenne et jpeg 65%) :
Un verre à Vodka…
Vous remarquerez que, même si on n’obtient pas le piqué d’un museau de vache avec le dernier joujou de notre ChefDéménageur, le rendu du 4S avec un éclairage de cuisine ordinaire est suffisant pour illustrer une recette de cuisine.
…la même dose de sucre…
… et les bananes en morceaux.
PS : un petit bonheur en passant :
Il y a fort longtemps la mode était aux “Easter egg”, fonction cachée dans les programmes informatiques, clins d’oeil des programmeurs. Il y a bien longtemps qu’on n’en voyait plus passer, en tout cas pour moi.
Tapez “Zerg rush” dans la case de recherche de Google et …regardez ce qui se passe !
MàJ de 9h50
Un message dans l’oreillette me signale un spécialiste du glaçage de souliers, à Paris, dont j’ignorais l’existence.
, le 02.05.2012 à 00:35
Seulement…
, le 02.05.2012 à 10:13
Excellent!
Il faut cliquer très vite sur les 0 pour les détruire et il y a un compteur d’APM (nombre de clics par minutes) et un score! Lol.
, le 02.05.2012 à 13:26
Juste une petite précision : il est tout à fait possible de conserver les bananes dans le bac à légumes d’un réfrigérateur. Il faut juste les mettre dans un sac plastique pour éviter qu’elles noircissent :-)
, le 02.05.2012 à 20:50
Et le flambage des chaussures ? Ca donne quoi ?
, le 03.05.2012 à 02:10
Flamber des bananes, je savais qu’on pouvait. Mais cirer des chaussures , ça je l’ignorais ! Ça sert à quoi ?
, le 03.05.2012 à 06:40
J’ai eu peur lorsque j’ai vu la dernière image!
J’ai cru que c’était des andouillettes…
, le 03.05.2012 à 12:39
En fait, la banane rentre en hibernation dès que la température atteint 17 degrés… mais dans un frigo, la température est bien plus basse et un autre phénomène se produit quand il atteint une température dite critique. Vers 5 degrés, une banane gèle et plusieurs réactions chimiques se déclenchent… de la production d’éthylène ou une respiration accrue (d’où l’usage d’un sac plastique qui peut ralentir le phénomène).
A noter que dans le shipping, le transport de la banane se fait dans des frigos géants à 17 degrés si je me souviens bien… c’est juste la température qui préserve le fruit mais stoppe sa maturation.