La semaine dernière, une nouvelle app est apparue, au milieu d’un bouquet de trois : iBooks Author afin de faciliter la création de publications pour iPad. C’est la première fois que j’écris une humeur « au fil de l’eau » en suivant ma propre découverte. Et vous saurez pourquoi tout-à-l’heure.
Hors Sujet, ou presque
Tout d’abord, vous vous souvenez sans doute de l’humeur du BossPatrond’Ici, il y a dix jours sur TomTom. Déjà que j’avais conçu une vieille dent contre eux, lorsque j’avais trouvé ce genre d’info s’afficher quand j’étais et pas qu’un peu impliqué dans ce dossier.
Eh bien, pas plus tard que samedi dernier, je reçois – pur hasard ? cuk en serait-il la cause première ou immédiate ?- une invite de TomTom à compléter un questionnaire de satisfaction, très, très, mais vraiment très long. Ils ont tout compris : le résultat n’est pas le même sur l’iPad et le MBA, ils ont besoin d’une « màj » de ce côté-là aussi.
Et à voir les causes de dysfonctionnement énoncées, il y en a, apparemment, que personne n’avait signalé dans les commentaires de cuk ! Comme c’est un de mes sujets de formation, l’analyse du comportement des consommateurs, ou “Consumer Behaviour”, j’ai commencé à le remplir, simplement « pour voir » l’architecture du sondage.
Il y a des questions croisées qui permettent de recouper ce qui a été dit trois pages avant, et des questions plus personnelles, par exemple : “Quelle est votre date de naissance?”, sans doute pour m’offrir une mise à jour gratuite en cadeau ? Tu refuses, et à la page suivante ils te demandent ton âge. Donc ce n’était pas pour un cadeau…
Bref, malgré mon intérêt pour la structure de l’enquête, je les ai renvoyés à la lecture de l’humeur de cuk…
Revenons au sujet
Tout d’abord cette humeur n’a pas la prétention de devenir le Manuel de Référence de l’application de laquelle il est question aujourd’hui, mais mon expérience de découverte…
On trouve facilement deux videos qui décrivent le système, clairement orienté par Apple vers l’éducation. la première, en anglais c’est ici. Le second lien que je vous propose est de parcourir, si vous ne l’avez pas déjà fait, l’article de “macGé” paru jeudi dernier et c’est ici.
Pourquoi suis-je autant intéressé ?
Simplement parce que j’édite un bulletin mensuel d’assoc’ et que je produis aussi des cours pour un mastère, l’un créé sous Pages et l’autre sous Keynote. La pub’ dit que les deux sont facilement intégrés à iBooks Author.
C’est ce que je vous propose de découvrir en pas à pas, comme je l’ai vécu, et non pas comme on peut nous le raconter.
Tout d’abord, Hénaurmeeeuh esprit de sacrifice à l’égard de cuk, je passe un MacBook sous Lion, alors que toutes nos machines en réseau sont restées sous SnowLeopard en raison de l’obsolescence programmée de pas mal de nos app’s professionnelles. Lion, c’est quand même facile à installer !
Du coup j’achète aussi Pages App pour l’installer à côté, puisque, ça ce n’était pas prévu, l’ancien ne semble plus tourner dessus. ;°((
Prise en Mains
Celui qui a l’habitude de Pages n’est vraiment pas déboussolé : il y a un peu les mêmes choses : un choix de modèles au démarrage, un Inspecteur multifonctions et dédoublable, une palette d’outils que l’on peut optimiser à son gré.
La superposition des deux barres des menus est parlante.
Quizz : Laquelle est laquelle ?
La palette d’outils de personnalisation de la barre des menus est…confortable.
Disons tout de suite que le choix des modèles de publication proposés ne m’emballe pas outre mesure, il correspond à une esthétique que je qualifierais de “roman de gare”.
Ah oui, si vous voulez l’aide en ligne, y’en a pas, où que vous cliquiez apparemment. Cela fait plusieurs jours que j’ai le message, alors que Safari peut afficher, à cet instant même en arrière plan, l’article de Franck. C’est un vrai f… de gueule, si c’est bien ce que je crains. Sans faire un questionnaire à la Ma’aam’ Poppins : Quid chez vous qui l’avez également ?
Auraient-ils seulement écrit la table des matières ? Je vais le dire en plaisantant : ils ont certainement essayé de le faire avec iBooks Author…
Passons aux Travaux Pratiques
Entendons-nous bien, je ne cherche pas à faire de prosélytisme ici : je rédige le bulletin d’information mensuel des Lions de Paris. Il est adressé par courriel au petit millier de bénévoles de la capitale.
Je le compose sous Pages et il est envoyé en .pdf. C’est pour adjoindre un nouveau mode de diffusion, adapté à l’iPad, que j’ai téléchargé cette app’...
... c’est quand même plus simple, je n’ai pas besoin d’aller jouer avec InDesign pour çà…
Comment passer de l’une à l’autre ? C’est quand même très simple : Pomme-c, Pomme-v, même si la pomme s’est évanouie de nos claviers. Enfin , presque, et nous allons voir pourquoi, tout de suite.
Donc, prenons un exemple significatif : les blocs d’annonce de manifestations comportent le plus souvent un lien vers une affiche et éventuellement un bulletin d’inscription qui sont en ligne, quelque part dans le site web. On active le mot, on coche la case dans l’onglet « liens » de l’Inspecteur et on copie l’URL de la pièce jointe.
1,2,3 : simple comme bonjour.
Voici les liens du mois courant et, en tête de gondole, le lien vers l’affiche du Loto de samedi prochain.
Les choses se compliquent quand je constate que le simple et fameux « Pomme-c, Pomme-v » ne transmet pas les liens hypertexte. Dommage, mais pas de soucis quand même marmonné-je : je vais les recréer.
Oui, mais, impossible d’activer le lien ! 1, jamais 2, donc pas 3 !
Vous pensez bien que j’ai essayé sur une autre feuille sans tout ce que j’avais déjà chargé. J’ai essayé de créer un lien sur « Imbéciles ! », au milieu d’une page vers http://www.apple.com. Je ne comprends pas pourquoi ça ne marche pas non plus.
Donc,
Conclusion
Inutile pour moi, il ne peut me donner ce dont j’ai besoin, les liens vers les fichiers à lier. Ne me dites surtout pas que le lien est caché, j’ai déroulé tous les recoins de la barre de menus. Dire que c’est un programme achevé, c’est…trop.
Ah, One more thing !
J’ai quand même voulu tester le résultat. Il suffit, dit-on de connecter un iPad… Voui…
Sauf que …ça ne marche pas.
Je suis têtu, aussi je décide de l’exporter quand même pour en avoir l’aspect, à défaut des liens, et juger sur mon iPad.
Je ne cherche pas à vendre, aussi je l’enregistre sur le bureau, le mets sur une clef, la passe sur l’iMac, un petit coup de Dreamweaver et il est en ligne, je peux maintenant le télécharger sur mon iPad. 1,3 Mo “sans liens” quand le .pdf “avec liens” fait 733 ko.
Pendant que ça se charge, j’exporte aussi en .pdf, c’est la case à côté, n’est-il pas ?
J’ai hâte de découvrir mon œuvre
Voilà, l’iBook est installé
Allez, une nouvelle mauvaise surprise pour finir, même si c’est amusant de pivoter à deux doigts la page…
L’export m’a changé la police de titraille, un peu au hasard. Au lieu d’”Ethnocentric”, je trouve je ne sais quoi, Helvetica, peut-être?
Conclusion de la conclusion
Citation d’un certain Saluki en début de cette prose :
C’est la première fois que j’écris une humeur « au fil de l’eau » en suivant ma propre découverte. Et vous saurez pourquoi tout-à-l’heure.
En voici la raison : quand j’ai vu autant de dysfonctionnements dans le bouzin, j’ai quand même eu un doute. J’ai donc réessayé, nada, puis tout simplement reformaté le DD, réinstallé Lion (merci, Très Honorable GG), réinstallé les apps et repris l’ouvrage à zéro. Je crois que l’adresse steve@apple.com ne fonctionne plus, ;°((, dommage, je lui aurais bien donné le lien vers l’humeur 5038 de cuk.
Le survol se termine en crash. Je ne vois pas l’intérêt d’aller faire joujou avec un cours en Keynote puisque j’ai là des dizaines de liens externes !
Non, mais : t’as vu l’heure ? ça ne t’est jamais arrivé, Saluki ! Et tu dois encore tout relire.
Fin de relecture, coup d’œil là-dessus et correction de pétouilles : il est 23h31, ouf : je suis dans les clous.
, le 02.02.2012 à 03:51
J’ai pour ma part une expérience bien plus satisfaisante avec iBooks Author dont j’entrevois tout le potentiel, même si, il va nous falloir apprendre à jongler avec les défauts de jeunesse.
Le logiciel étant mis à disposition depuis douze jours, je le teste en permanence depuis lors, et je ne rencontre pas tout à fait les mêmes problèmes que toi Saluki.
Peut être cela tient-ils à nos configurations ?
Comme toi, j’avais la difficulté d’être resté sur Snow Léopard, or officiellement, iBooks Author (iBa) ne fonctionne que sur Lion.
••••• Installer iBooks Author sur Snow Leopard
Heureusement, le soir de la mise à disposition, Mac Génération a publié un mode d’emploi pour pouvoir l’installer quand même sans changer de système. Installer iBooks Author sous Snow Leopard
On ne lit jamais assez bien ce genre de procédure, j’ai du m’y remettre à deux fois ;-)
••••• Une interface familière avec iWorks
Le soir même je commençais l’expérimenter.
Comme Pages, et numbers, et surtout Keynote, me sont particulièrement familier, je n’ai pas été dépaysé par iBooks Author.
Je suis d’abord parti d’un ouvrage simple que j’avais publié il y a trois ans avec Pages.
••••• Importer du texte
Pas de fonction d’importation, comme dans n’importe quel logiciel de mise en page professionnelle, mais effectivement un copier coller depuis Pages vers iBooks Author. (ou Word, ou tout traitement de texte).
Les feuilles de styles de Pages sont importées aussi, avec leurs attributs, mais les textes qui en dépendaient ne sont plus liées à leur feuille de style d’origine. Il va falloir les réappliquer paragraphe par paragraphe. C’est un bug très gênant. Surtout pour des produits qui ont une telle proximité et ressemblance. C’est sans doute provisoire.
••••• La feuille de style
L’arborescence est donc bien là, on va pouvoir optimiser les formats de titres, surtitres, sous-titres, chapô, légendes, crédits, signatures, textes courants, textes avec ou sans alinéas, énumérations, sous-énumérations, citations, encadrés…
Je décide alors de personnaliser le modèle “Editorial” sur les “sciences de la terre”, un des six gabarits proposés par défaut par iBooks Author.
En réalité je n’en garde quasiment rien, ni les polices, ni les fonds, ni les couleurs… bref, je crée mon propre gabarit avec mes propres feuilles de styles et leurs raccourcis claviers associés pour gagner du temps dans leur application aux paragraphes concernés :
• 10 textes courants (F1)
• 20 énumération (F2)
• 30 sous énumération (F3)
• 40 citations (F4)
• 50 intertitre (F5)
• 60 Titre de section (F6)
• 70 Titre de chapitre (F7)
Les choix sont beaucoup plus limités qu’avec Xpress par exemple, où l’on peut avoir des dizaines de feuilles de styles avec leur raccourcis associés en combinant les touches option, majuscule, commande et contrôle.
Mais pour un ouvrage simple, c’est tout à fait commode.
••••• Concevoir son gabarit personnel
Et la première bonne surprise, c’est que les gabarits créés à la main sont bien plus fiables que ceux que j’ai pu faire dans Pages. Tant et si bien que dans certaines circonstances, iBooks Author pourrait remplacer Pages. À bon entendeur ;-)
••••• Depuis que Pages disposait de l’exportation au format ePub, puis ePub + vidéo
J’avais l’habitude de formater des cours, des articles, avec mes propres feuilles de style pour en faire des ibooks traditionnel j’avais même inclu des vidéos dedans, mais je ne maîtrisais ni le choix de la fonte, ni le choix du corps. Je ne maîtrisais pas la forme visuelle qu’aurait mon texte dans les mains du lecteur. J’avais été dépossédé d’une fonction éminente. Bref, j’étais frustré en terme de design.
Avec iBooks Author, nous retrouvons un petit peu une certaine maîtrise du design à condition de respecter au moins une règle de base à laquelle Saluki s’est heurtée sans savoir qu’elle existait.
••••• Le choix des polices doit être celui des fontes disponibles dans l’iPad.
Le format d’un TextBook (nom étrange pour un livre multimédia qui comporte bien d’autres choses que du texte), est adapté à la taille de l’écran (aujourd’hui 1024/768 pixels, sans doute beaucoup plus avec l’iPad 3 attendu avec une vive impatience).
Comme c’est l’auteur et le metteur en page qui déterminent le design et la taille des caractères, autant les régler de manière optimum pour qu’ils soient lisibles à l’écran (et dans mon cas sans lunettes, et encore moins lentilles comme dirait le boss).
Le texte courant au lieu d’être en 12 ou en 13 comme il pourrait l’être sur un livre papier doit passer en 18 voire en 20.
Ce qui veut dire que de toute manière, il va falloir revisiter de fond en comble toute sa feuille de style conçue initialement pour du papier.
Si on change le corps, on change aussi l’interlignage, la gestion des espaces avant et après, les alinéas, les tabulations.
Et il faut rétablir la hiérarchie visuelle des corps entre les titres, les intertitres et les textes… Donc le choix de la police des titres, et de celle des textes.
Les textes courants et les énumérations doivent avoir les mêmes polices, même corps, même interlignage.
Bref, il faut se peaufiner et hiérarchiser sa feuille de style de telle manière que l’architecture générale soit respectée.
Et puis il faut réappliquer cette feuille de style de bout en bout.
Si un détail cloche, il est aisé de modifier un paragraphe, de le tester, et de modifier la feuilles de style, aussitôt, tous les autres paragraphes ayant les mêmes caractéristiques de caractère et de formatage seront instantanément modifier.
Tout cela est familier aux utilisateurs professionnels de Quark Xpress, inDesign ou même Pages et Word.
D’où l’importance de maîtriser les feuilles de style qui devraient être enseignées le plus tôt possible (au collège voire à l’école primaire).
Mais avoir une bonne architecture typographique ne suffit pas. Encore faut-il utiliser les bonnes polices de caractères.
Et lorsqu’on fait un “aperçu” avec iBooks Author, commencent les surprises de substitutions de polices de caractère, problèmes que tu as rencontré Saluki.
On peut tricher en préparant son titrage dans un logiciel graphique (comme Art Text 2 par exemple)
On obtient alors par un simple copier coller, un titre totalement personnalisé en jouant sur la typo de son choix, sa couleur, ses dégradés, ses ombrages, mais qui n’est qu’un objet graphique, et a perdu tous ses attributs textuels qui sont bien utiles par ailleurs (pour la table des matières par exemple).
Mais pour ce qui est des textes, pas question de faire appel à un logiciel graphique.
À l’heure actuelle, à la différence d’un fichier PDF, les polices, et à l’intérieur d’une police, les différentes fontes qui les composent, ne sont pas “embeded” dans le TextBook. On se demande bien pourquoi dans la mesure où les fichiers multimédias n’étant pas légers, ce ne sont pas les quelques centaines de kilo-octets supplémentaires par fonte (environ 300 ko par fonte) qui sont les plus contraignantes.
C’est donc un petit défaut de jeunesse qu’Apple devra corriger au plus vite.
••••• Commencer par des documents simples
J’ai donc commencé par des textes seuls, puis enrichis… et au fur et à mesure de chaque enrichissement, mesuré les limites et les contraintes de la version actuelle.
Certes elle n’est pas parfaite, mais je trouve que les résultats sont déjà assez impressionnant pour une première version.
•••••• L’export vers l’iPad : l’aperçu
D’abord pour faire cet aperçu, il faut ouvrir iBooks sur son iPad, et connecter l’iPad au mac avec le cable idoine (celui qui permet de le charger ou de faire les mises à jour système).
Il semble que ce soit le même dipositif pour ceux qui réalisent des applications pour l’iPhone et l’iPad.
••••• Valider souvent
Pour voir comment réagissait mes livres sur l’iPad, j’ai donc régulièrement validé mes essais en faisant des aperçus. Manœuvre qui consiste à faire une forme d’export du livre au format “.iba” qui n’est lisible qu’avec la toute dernière version d’iBooks (2.0).
Lorsque mon TextBook ne comportait encore que du texte, il se comportait sans problème, et offrait un confort pour surligner et annoter supérieur à un iBook traditionnel.
Mais les choses se sont compliquées un peu, lorsque j’ai commencé à charger la bête avec des images (qui n’étaient pas toutes au même format, tiff, png et jpeg, et pas de même dimension, dans un diaporama).
Je ne sais pas si c’est du à la mémoire vive limitée de mon iPad (première génération soit 256 mo), mais mon premier prototype pesant une centaine de mega, avait tendance à planter de façon aléatoire.
l’iPad 2 est doté de 512 megas… espérons que l’iPad 3 atteindra le giga, parce que les livres à contenus enrichis sont fortement consommateurs de ressources et de puissance.
••••• Wysiwyg ou Wysimolwyg ?
Puis j’ai formaté mes textes avec mes polices habituelles et le wysiwyg de mon iMac n’était plus tout à fait le même que celui de mon iPad. Autrement dit, Apple a réiventé le What you see is more or less what you get.
Espérons que c’est provisoire, et que iBooks Author ne sera pas que l’outil de travail du pauvre.
••••• l’aide en ligne marche sur Snow Leopard
Bizarrement Saluki, même si l’installation d’iBooks Author n’est pas préconisée sur Snow Leopard, l’aide du logiciel marche parfaitement et sa lecture est assez instructive.
On y apprend notamment que lorsqu’on va créer un aperçu du livre à l’iPad les polices pesonnalisées que l’on utilisait dans sa maquette sur Pages, et que l’on a été puiser dans sa typothèque personnelle constituée patiemment au fil du temps, ne sont pas opérationnelles.
Effectivement, il y aura un remplacement de polices plus ou moins heureux (les caractères bâtons, le Frutiger ou le Futura, par de l’_Helvetica_, le Garamond Adobe ou Garamond ITC avec leurs attributs typographiques (petites capitales, old styles figures – chiffres minuscules) par du Georgia ou du Palatino.
En réalité, dans toute première version, par ailleurs très prometteuse, il faut utiliser des fontes qui sont exactement les mêmes que celles qui sont contenues dans le système de l’iPad sous iOS 5 dont voici la liste. Sinon, elles seront remplacées par des polices approchantes.
Par exemple, mon Gill sans qui doit venir de chez Adobe ou Linotype, n’est pas remplacé par le Gill Sans de l’Ipad, mais par de l’Helvetica, c’est assez agaçant (et non Aga Sans)
À part certaines polices recommandées pour les langues orientales par exemples, il faut aller puiser dans cette liste aimablement publiée par Apple par son site de support.
liste des polices autorisées et leurs versions numérotées
Pour l’instant, la version 1.0 d’iBooks Author est donc limitée à ces polices là.
Comme toute les applications Apple ou pour le Mac écrites dans les règles de l’art, on est tenté de faire le choix des polices en activant la fenêtre des polices, “commande t” (t comme type) ou dans le menu format (de Pages et iBooks Author). Oui, mais voilà, si on fait ça, on va être tenté d’utiliser ses polices habituelles, qui à 90 % ne sont pas celles de l’iPad.
Donc si tu choisis tes polices par la fenêtre des polices, tu risques utiliser tes polices à toi, et pas celles de l’iPad, et ce dernier les ignorera avec mépris.
Le mieux est de faire comme c’est indiqué ici, sur la page d’assistance Apple désormais en français
Il faut activer dans iBooks Author la barre des formats, et se rendre comme l’indique la flèche orange, vers le menu des polices de cette cette barre.
!!
Dans le sous-menu, ne s’affichent en haut que les fontes utilisées dans le documents et en bas celles qui sont effectivement disponibles dans l’iPad.
Bien que nous ayons plusieurs possibilités, c’est donc exclusivement dans ce sous-menu qu’il nous faut choisir la police, et éventuellement la graisse et le style dans laquelle elle se décline, dans sous-menu suivant de la barre des formats.
Donc dans l’attente qu’Apple donne accès à toutes les polices de caractère de la typothèque dont nous disposons sur nos ordinateurs, nous devons renoncer à la fenêtre des polices, bonjour la barre des formats et exclusivement celle-ci.
Sinon, il faudra avoir recours à des outils plus professionnels, mais infiniment plus contraignants et plus coûteux.
On remarquera, que l’Optima, par exemple, avec ses trois graisses et ses déclinaisons italiques est disponible à la fois sur le Mac et l’iPad, il n’y aura donc pas de souci.
Par contre il reste quelque caractères résiduels ou des styles (en provenance de Pages) en Frutiger, qu’il ne trouvera pas au moment de créer l’aperçu l’ouvrage dans iBooks Author avec de le lire dans l’iBooks.
••••• Les premiers bugs
Sur un iMac 27” avec 8 GO de Ram, iBooks Author est remarquablement stable.
Par contre il a quelques défauts de jeunesses qui sont déjà les défauts de vieillesse de Pages, alors il serait temps de les résoudre et chez l’un et chez l’autre.
• Le bug des apostrophes et guillemets
L’un des plus agaçant, c’est le non remplacement des apostrophes et guillemets droits ” et ’ par les apostrophes ouvrantes ’ et les guillemets typographiques ouvrants et fermants “ et ”, que je privilégie, ou « et » si on est orthodoxe sur le choix des guillemets français et leurs espaces intérieurs épouvantables.
Comme dans Pages, on ne peut toujours pas faire une recherche remplacement sur ces apostrophes et guillemets, elles seront d’office remplacées par leurs versions droite.
La ruse consiste donc à faire cette recherche dans TextEdit, qui sait faire ça parfaitement, puis de copier coller soit dans Pages, soit dans iBooks Author avant de formater son texte avec les feuilles de style.
C’est pénible à l’usage.
• Le bug de la césure
La césure marche assez bien en anglais, mais pas dans les autres langues, ils ont tout simplement oublié de l’implémenter. Ce sont les mêmes algorythmes que pour Pages, ça ne devrait pas être difficile de les réintroduire, dans une prochaine mise à jour corrective.
Certes, ni avec Pages, dans toutes les langues, ni avec iBooks Author en anglais, on n’obtient pas la qualité du gris typographique, de césure et des blancs, des approches et des espaces intermots d’un logiciel professionnel comme Xpress ou encore inDesign (dont je concède que le moteur typographique est l’un des points forts majeurs sur son concurrent, que je préfère pourtant par ailleurs, pour sa productivité et son ergonomie, ayant pratiqué abondamment les deux, mais c’est une querelle aussi interminable que celle des Mac contre les PC).
Après avoir repéré ce bug, et en attendant que ce soit résolu, j’ai décidé provisoirement de laisser croire à iBooks Author que mes textes seraient donc en anglais, même si ce n’est pas le cas.
En agissant ainsi je me prive de la correction assistée, en français. Le problème se pose par ailleurs pour les documents en basque dont aucun logiciel n’est fiable ni en terme de césure, ni de correcteur ortographique, autant dire que je suis habitué à cette baisse de confort, malgré tout chronophage.
Cette bidouille, intégrée à la feuille de style de mes textes courants, me permet de justifier à peu près correctement les textes quitte à tricher un peu à l’occasion, lorsque les césures violent les règles françaises de façon très visible.
En anglais comme en français, il y a des règles logiques de césure, liées à la manière dont la langue s’est construite.
Ainsi en anglais on peut couper entre deux voyelles à smok-ing ou go-ing en français à fu-mant ou al-lant (quoique, dans ce derniers cas, deux lettres d’un côté ou de l’autre ne soit pas bien académique).
Mais vous vous verriez couper “vo-yelle” ou “voy-elle” vous ? ;-) eh bien en anglais, dans certaines circonstances, ça ne lui poserait pas de problème, là où en français c’est exclu.
Les auteurs d’iBooks Author ont d’autant moins dû se rendre compte du problème de la césure que dans leurs modèles, les textes sont toujours conçus en fer à gauche, où la question de la césure ne se pose plus.
Voici ce que ça donne en gardant les paramètres de césure en français
Et avec les paramètres de césure anglais appliqués à un texte français
••••• Les plantage d’un TextBook, too rich content embedded
Un autre problème sont les plantages des ibooks multimédias générés. Comme déjà évoqué, ça pourrait être lié à l’insuffisance de mémoire…
Et voilà le retour de l’obsolescence programmée évoquée par Saluki dans son article du jour, pas pour une application cette fois mais pour l’iPad lui même. Si c’est le cas, c’est mesquin.
J’ai usé et abusé de possibilités multimédias d’iBooks Author, et ce qu’il appelle les “widgets” : galleries de photos, inclusion de vidéos (qui doivent être au format M4V), inclusion de présentations keynotes…
• Pour ce qui est de la vidéo
Il est donc fortement recommandé de basculer sur Lion. Ce que j’ai fini par faire sur une partition de mon disque dur.
Toutefois ça marche avec Quicktime Player 10.0 de Snow Leopard, même si je n’ai pas les mêmes options que celles proposés par l’aide ci-dessus.
•• Inclusion de diaporamas Keynotes fiables
J’ai également créé des diaporamas dans Keynote qui, bizarrement, sont plus fiables que les diaporamas (galleries) de iBooks Author. L’effet de transition est toutefois limité à “fondu”.
Mais par contre on perd l’avantage des légendes d’iBooks Author.
Peut être que le problème vient de la nécessité de redimensionner ses images pour qu’elles occupent pleinement soit la largeur, soit la hauteur de l’iPad actuel (1024/768) ?
Je n’ai pas encore testé d’autres fonctions plus sophistiqués de Keynote, que j’envisage d’exporter sous la forme de film Quicktime.
••••• L’export en PDF
On peut exporter le document au format PDF où il perd alors tous les contenus enrichis, mais fort présentable par ailleurs.
••••• Quelques réflexions en passant
Au final, mon premier prototype d’un manuel pédagogique que je vais présenter vendredi est un document assez spectaculaire d’ores et déjà.
Et en tout cas, bien plus facile à réaliser que les usines à gaz produites par inDesign ~ et dans une moindre mesure par Quark ~ dont les modèles économiques de finalisation de la publication de livres s’apparente par ailleurs à une forme de racket, en particulier pour les enseignants et les associations à but non lucratifs, les petits auteurs, les éditeurs militants…
Adobe et Quark, profitant de leurs situations de monopole ont réintroduit la nécessité de passer par une “moulinette” interne avant de publier des ouvrages.
Avec le livre électronique, il n’y avait plus de photocompositeur, de photograveur, d’imprimeur, ils ont réussi à le réinventer, et à le délocaliser du quartier où vous imprimiez avant, pour le relocaliser aux États Unis. Chapô les mecs. En agissant ainsi, ces éditeurs de logiciels ont verrouillé un marché émergent, et décourager les éditeurs et les auteurs, en abaissant au même niveau voire plus bas leurs niveaux de rémunération.
Une première tentative pour dévérouiller cet étau, avait été tenté avec la publication de “our choice”, le superbe livre multimédia d’Al Gore (dont le design et l’interactivité remarquable avait été inspiré par le très jeune Mike Matas, designer depuis l’âge de 14 ans chez omnigroup, puis Delicious Library, qui avait recyclé ses étagères en bois chez Apple avec l’iPhone et l’iPad sur iBooks et a été un des designers des icônes et de effets, sur Photos par exemple, avant de s’externaliser et de cofonder Pushpoppress.
Cette jeune startup avait pour vocation de rendre accessible au commun des mortels la possibilité de produire et commercialiser ses bouquins multimédias. Facebook qui est réputé pour sa capacité à absorber les technologies des autres afin de les empêcher d’émerger, s’est jeté sur Pushpoppress, à la fois pour en récupérer les savoir-faire et les talents.
Toutefois, quelques éléments clés découverts, dans le livre d’Al Gore, par ailleurs Vice Président d’Apple, se retrouvent dans iBooks Author et les TextBooks. Il semble que ce fut même un sujet de tension entre Steve Jobs et Mike Matas, à la fin du printemps dernier. Une tension qui a probablement accéléré l’acceptation de l’idée de mettre un terme aux activités de Pushpoppress et d’intégrer l’équipe de designer de l’interface Facebook, qui par ailleurs en a bien besoin.
C’est dans ce contexte de grandes manœuvre entre les grands acteurs monopolistiques du secteur qu’arrive donc iBooks Author, avec un contrat de licence controversé.
Tant que vous ne faites pas payer votre production, vous êtes libres de la diffuser comme bon vous semble, y compris sur l’iBookstore. Ce que ne permettent pas les deux autres systèmes professionnels concurrents. La licence d’iBooks Author autorise de diffuser les ouvrages aussi gratuitement par ses propres canaux (sur son site internet, sur CUK.CH par exemple).
Toutefois, le logiciel n’est pour l’instant capable que de produire des TextBooks dans un format epub 3 propriétaire, exclusivement sur iPad (et peut on espérer sur iPhone et Mac un jour ?).
Dès lors que l’ouvrage aura vocation a être payant, il ne pourra-t-être diffusé que par l’iBookstore.
••••• un outil de base pour l’auto-édition
Je n’ai pas encore expérimenté le dispositif des livres payants, ça ne saurait tarder, c’est le but de la manœuvre, tenter de publier directement des ouvrages pour que l’auteur puisse vivre décemment du fruit de son travail en relation avec ses lecteurs en limitant au strict minimum le nombres des intermédiaires.
Surtout si cet auteur a une approche globale de son écriture, et qu’il maîtrise techniquement, tous les aspects techniques de son travail en amont et en aval de son écriture.
Lorsque j’écris un texte, je sais d’emblée comment je vais l’éclairer par de la photo, du son ou de la vidéo… expliquer un phénomène complexe par une animation créée avec Keynote par exemple. C’est un travail d’artisan immédiatement mis à disposition du monde.
Ça ne dispense pas de le faire relire et corriger par des personnes qualifiées. Car nous ne maîtrisons jamais nos propres fautes. En particulier aux heures les plus tardives de la nuit.
••••• pour un livre payant, exclusivement sur la plateforme Apple
Hélas, ce sera limité à la plateforme Apple, pour l’instant même essentiellement iPad, avec un peu de coffre (volume de stockage, RAM, et haut débit pour télécharger des ouvrages qui font souvent un giga ~ maximum recommandé ~ à deux gigas, maximum autorisé).
Si nous voulons toucher d’autres plateformes (Kindle, Hobo, ordinateurs, il faudra faire appel à d’autres technologies, et refaire le travail. C’est là que les plateformes professionnelles multiplateformes avec des intermédiaires peuvent avoir du sens. Au détriment des éditeurs et de la rémunération des auteurs.
Les conditions d’Apple sont certes, aujourd’hui, sans commune mesure avec les méthodes monopolistiques des deux mastodontes des logiciels de PAO. Mais la différence se mesure plus dans le degré de leur intensité que dans leur nature et dans leur principe.
Un de mes grand regret des dernières années c’est qu’aucun logiciel n’était facilement capable de produire du PDF multimédia, lisible sur toutes les plateformes (ni Aperçu sur Mac, ni l’iPad ne sont capable des les lire. Il faut alors recourir à une version du lecteur Acrobat reader). Sans que nous sachions exactement si c’est de la faute d’Adobe ou d’Apple.
iBooks Author, en devenant un outil grand public et gratuit de production de contenu, est censé apporter une réponse simple, élégante et facile d’emploi. Mais oublie le pdf multimédia interactif, pour un format propriétaire qui esquisse peut être les futures préconisations et mises en œuvre de l’epub 3, dont il contribuera peut être à aider à en fixer les contours, du fait que l’iPad est aujourd’hui la plateforme de référence.
L’outil grand public ou professionnel exige un minimum de technicité pour obtenir un résultat qui tienne la route. Mais il n’est pas encore, pour l’instant, universel. C’est simplement le premier couteau suisse de la mise en page de livres multimédias, qui va aider à déverrouiller un marché confisqué par Adobe et Quark.
Ces deux là ont, pour l’instant verrouillé ce marché marché émergent, par leurs politiques tarifaires excessives, réintroduisant des intermédiaires avec tous les inconvénients que l’on peut supposer (à commencer par l’obstacle financier fort coûteux avant de publier un ouvrage, mais aussi éventuellement les problèmes de censure puisque ces deux éditeurs de logiciels, tous les deux américains, nous obligent à passer par leurs fourches caudines pour publier des ouvrages).
De la même manière qu’Apple peut décider de publier ou de retirer une application jugée inconvenante. Qu’en sera-t-il des livres ?
Mais s’il faut en plus passer par le biais d’Aquafadas, d’Adobe ou de Quark, qui se surajoutent à Apple, ce risque est pire encore. Les situations de monopoles sont particulièrement dans le colimateur des institutions américaines et européennes.
À trop tirer sur la corde, il y a un danger auquel ces sociétés monopolistiques auraient intérêt à réfléchir avant de s’obstiner dans cette voie, les lois anti-trust existent dans nos pays.
Lorsque Calvin s’est réfugié à Genève, il a pu y faire publier des livres que le Royaume de France lui interdisait. Qu’en sera-t-il demain lorsque des ouvrages mettront en cause “l’empire américain”, ou dérangeront des intérêts puissants ?
Mais c’est une autre question.
, le 02.02.2012 à 05:11
Une dernière remarque, Saluki. Lorsque tu créées un lien vers un site à travers un mot, il arrive qu’on omette de remplacer le lien standard proposé par Apple et qui renvoie vers son site
par le lien personnalisé qui renvoie vers la page de ton choix.
Ça m’est arrivé si souvent avec Pages, j’imagine que c’est ce qui a pu se produire avec iBooks Author ?
, le 02.02.2012 à 06:50
Saluki: merci. Iker: enorme! :) cette humeur est superbe
, le 02.02.2012 à 09:32
Iker, c’est …impressionnant.
Pour autant, mon MBPro est un 15” , 2,53 GHz, Core2Duo, mi-2009, 4Go de RAM. La config est la plus simple possible : comme j’ai commandé – et j’attend toujours d’ailleurs – un berceau et un SSD, j’ai fait le grand ménage dans le DD et la config’ est ce que Lion installe + iBooks Author et PagesApp.
“Penser à personnaliser son lien”, ben oui mais à la condition que “activer comme lien” fonctionne.
Ce matin, toujours pas d’aide en ligne alors que je poste ceci depuis cette bécane. Mais je vais écrire une feuille de style ex-nihilo.
, le 02.02.2012 à 11:27
Je viens d’installer MacOS 10.7.3 et… ça semble fonctionner mieux, en tout cas pour l’aide en ligne !
Edit : il voit aussi mon iPad.
, le 02.02.2012 à 13:11
Pas de problème pour moi avec l’aide en ligne Lion 10.7.2 à Iker : superbe intervention;merci et bravo.
, le 02.02.2012 à 13:57
Bravo, et merci de nous avoir économisé tout ce temps. Refaites une humeur quand vous serez satisfaits.
Amitiés.
, le 02.02.2012 à 18:32
aurais tu des insomnies prolifiques car pondre un tel correctif à 3h du mat. chapeau bas et merci, merci aussi à maître saluki, mais lui c’est plus tôt
, le 02.02.2012 à 20:24
3 h 51, c’est le premier jet… de 4 h à 7 h, ce sont les multiples corrections de fautes plus invraisemblables les unes que les autres ~ et il en reste encore ~ réorganiser les titres pour le rendre lisible, reconstruire les liens avec skitch qui ne marchaient pas en standard, écrire des compléments, être plus précis dans les formulations ;-)
J’avais prévu de me coucher plus tôt… comme toutes les nuits. Aujourd’hui, ce n’était pas une insomnie, mais la volonté de partager le maximum d’information avant qu’une idée définitive ne se forge sur ce produit. … ;-)
Ceci, dit, je suis en plein dedans, et envie de partager ça avec vous, car je crois au potentiel de cet outil qui pourrait être au livre multimédia, ce que Keynote peut être aux présentations, aux cours et aux conférences.
J’aimerai retrouver dans Keynote le principe des feuilles de style déja présentes dans Pages et iBooks Author.
Apple dans ses outils a le mérite de leur apporter régulièrement des améliorations vivement attendues par les utilisateurs, en ergonomie et fonctionnalité notamment.
Mais dans ces conditions les petits bugs qui durent dans le temps sont moins supportables. La question des guillemets et des apostrophes, n’est pourtant pas si difficile à faire. Puisque le site “cuk.ch” le fait automatiquement, on se demande encore pourquoi Pages et iBooks Author n’en seraient pas capables.
, le 02.02.2012 à 20:34
Alors ça iker, c’est du commentaire!!!!!
Sinon, je vais m’y mettre à ce logiciel. Ça m’a l’air superbe malgré les difficultés rencontrées par Saluki.
Et merci d’avoir été dans les clous!:-)
C’est stressant hein?:-)
, le 02.02.2012 à 20:49
Mac génération a publié aujourd’hui l’information selon laquelle Jumsoft a été aujourd’hui le premier à dégainer avec des gabarits complémentaires.
Mac génération
On verra sans doute comme d’habitude d’autres sociétés (telles Keynote Pro ou Keynote User) sortir d’autres gabarits.
“Jumsoft”:http://www.jumsoft.com/book-palette/
, le 02.02.2012 à 21:41
Je suis assez enthousiaste sur la chose.
J’ai deux livres que j’ai l’intention de faire passer en version électronique après les avoir édités sur papier; et un petit cours de chimie donné à l’université. Je me réjouis de m’y mettre prochainement…
, le 03.02.2012 à 00:01
Merci Saluki, et iker pour vos deux articles (je ne sais pas si le commentaire d’iker peut être encore traité de commentaire).
Ayant presque tous mes cours à refaire (je bifurque en enseignement et en recherche), et étant un fervent utilisateur de Keynote, je me réjouissais déjà de la sortie de iBook Author, et plus encore depuis que je vous ai lu.
Mais ça me prendra bien plus de temps qu’à vous d’expérimenter la chose…
Si ça peut aider, l’équivalent de la feuille de style, dans Keynote, c’est la modification de modèle; dans Keynote, tu choisis Afficher>Afficher les modèles de diapositives, et là tu peux dupliquer le modèle de diapo de ton choix, puis l’enregistrer comme modèle pour toutes tes utilisations futures.
Mais je fais plus simple,
Voici donc ma façon de procéder:
En tout cas merci encore pour ce test approfondi, qui a renouvelé mon intérêt déjà élevé pour la chose.
, le 03.02.2012 à 00:12
Book Palette semble ne plus être disponible sur le MacAppStore français, et sur le site de Jumsoft, ils n’indiquent que le MacAppStore :-(
, le 03.02.2012 à 01:46
Merci pour le truc Pat3, concernant les modèle de Keynote… c’est vrai que travaillant avec depuis les toutes premières heures de la toute premières version, j’ai été échaudé des problèmes de thèmes d’une version à l’autre.
Mais je vais devoir me replonger dans les modèles incessamment je sens.
Pour ma part, le lien vers l’application Book Palette marche dans l’AppStore. Est-ce une raison géographique ? ou un lien provisoirement suspendu et rétabli depuis ?
Pour Saluki, ne te décourage pas, une fois que tu auras apprivoisé la bête tu en feras d’excellents usages.
François, Migui, Pat3, je sens que votre créativité va trouver tout son sens.
J’ai hâte de voir les fameux tutoriels de François réalisés dans des TextBooks… le pied ;-)
••••• Autre bug agaçant toutefois
J’ai passé une bonne partie de la nuit dernière et encore aujourd’hui à faire des variations sur le fichier du livre que j’ai à présenter demain.
Certaines mises à jour de l’Aperçu allaient jusqu’au bout et aboutissaient à un message d’erreur tout à fait à la fin… sans que je n’ai à ce jour une explication convaincante.
L’un d’entre vous aurait-il rencontré cette difficulté ?
Peut être est-ce familier à ceux qui développent des applications ?
••••• Présentations Keynote J’ai inclu dans le livre histoire de faire un essai, une présentations Keynote que j’avais faite il y a cinq ans, après un voyage sur les alternatives urbaines à travers l’Europe. C’est à cette occasion que j’étais venu à la Cuk day de Cugy de septembre 2007 et que j’ai rencontré nombre d’entre vous.
Malgré son âge vénérable (bien que j’en ai d’autres qui ont cinq ans de plus, que le temps pase vite) cette présentation keynote assez lourde s’est incluse sans difficulté.
Mais la plupart des effets et transitions ont été ramenés à des transitions plus simples. L’une des rares transition à avoir survécue est “le cube”.
, le 03.02.2012 à 15:00
C’est bien quand j’aurais eu besoin de connexion que l’ADSL décon…necte. Encéphalogramme plat pendant plus de 24h, et Orange qui te dit “c’est pas moi, c’est l’autre…” Grrr!
J’admire les errances nocturnes d’Iker!
Je vais aller de ce pas du côté de Jumsoft.
Comme Pat3, je me suis personnalisé mes pages Keynote, et je repars de mon “modèle.key”, pas enregistré comme tel, à chaque nouvelle présentation.
Je reviendrai dans quelques semaines si j’ai su ou pu évoluer.
, le 04.02.2012 à 01:05
J’ai pu télécharger Book Palette… après la mise à jour (Combo) en 10.7.3. Vous avez dit bizarre?
, le 04.02.2012 à 11:16
Comme à chaque fois qu’une nouvelle application sort, il y a de petits correctifs dans les semaines qui viennent.
Un des problèmes des Textbooks, c’est qu’ils avaient une fâcheuse tendance à planter dans certaines circonstances non identifiées, de s’ouvrir sur la page dite “fichier multimédia d’introduction” et de rester bloquer dessus, sur une page grise. C’était aléatoire.
J’ai cru d’abord que c’était du à l’insuffisance de mémoire du premier iPad… Apple a sorti hier soir un premier correctif de ce problème en mettant à jours iBooks (en version 2.01).
Depuis lors j’ai aussi beaucoup moins de plantage à la lecture des textbooks. Comme d’habitude il y a un petit temps d’ajustement avant d’éliminer les petits problèmes rencontrés à l’usage.
Mon premier prototype de livre a été validée hier par l’équipe à laquelle je l’ai présenté, et provoqué un certain enthousiasme devant les fonctionnalités prometteuses des TextBooks.
Toute technologie a besoin de ses pionniers, qui essuient les plâtres. Nous en sommes là, et je suis tout aussi heureux qu’il y a 27 ans lorsque sont sortis les premiers logiciels de micro-édition que l’on n’appelait pas encore la PAO : Mac Editeur suivi de Pagemaker, Writer + pour préparer les textes en amont, puis Photoshop, Freehand ou Illustrator, enfin Xpress dont j’ai été le premier acheteur sur le continent européen, à l’occasion d’une Apple Expo où il n’y avait qu’un seul exemplaire, et qui officiellement n’était pas en vente.
On ne peut pas dire qu’ils étaient d’une productivité à toute épreuve, certains mêmes étaient assez instable. À côté, iBooks Author est un modèle de stabilité ;-)
Seul Xpress était immédiatement productif au point que rongeant mon frein de ne pouvoir le tester à Paris, où j’étais en déplacement, j’ai passé ma semaine à lire et relire, en anglais, la documentation du produit, avant de pouvoir le tester. J’en connaissais les moindres des fonctionnalités avant de le mettre en œuvre.
L’essayer, c’était l’adopter. Du jour au lendemain, toute mes productions sont passées sur Xpress, je n’ai plus jamais ouvert Pagemaker, si ce n’est pour récupérer d’anciens documents. Ce dernier avait été subitement ringardisé, par l’ergonomie et la productivité du nouveau venu.
Mais si j’avais ouvert Xpress pour la première fois sans lire la documentation, j’aurais été “comme une poule devant un couteau”. Impossible de savoir quoi en faire, sans un minimum de pré-requis.
Aujourd’hui on néglige d’autant plus cette étape que les documentations papiers sont réduites à la portion congrue voire inexistantes.
Saluki ne disposait même pas de l’aide en ligne, ni des liens vers le site internet d’Apple où plein de réponses, déjà francisées, aux questions sur les fonctionnalités et les limites d’iBooks Author.
Toutefois, d’ores et déjà, j’entrevois toutes les possibilités de ce produit, et son évolutivité, son potentiel d’adaptation et les nouvelles fonctionnalité que l’on est en droit d’en espérer.
Et je ne peux dissimuler mon enthousiasme que j’ai envie de partager. Lancez-vous, expérimentez, quitte à râler et à faire remonter à Apple les insuffisances et les attentes… Mais dans le droit fil de la révolution de la PAO, une nouvelle révolution est en train de se produire. L’iPad a trouvé son outil de conception de documents à contenus enrichis.
, le 04.02.2012 à 11:17
Et si je pouvais partager une réflexion avec nos “amis” d’Adobe et de Quark, ce serait-celle ci.
Vous êtes aujourd’hui dans une situation de monopole bien plus importante que ne l’étaient en 1984, Linotype, Monotype, Berthold, Scangraphic et quelques autres… que vous dénonciez pour leur modèle d’un ancien temps.
27 ans plus tard, c’est manifestement à votre tour. Vous n’avez pas vu venir l’iPad et ses nouvelles opportunités. Vous avez mis un an à sortir des usine à gaz pour produire des livres multimédias, en rajoutant à vos logiciels hors de prix, des contraintes techniques et financières délirantes pour publier des ouvrages même gratuits en cherchant à profiter d’une rente de situation qui a eu pour effet de verrouiller le marché du livre multimédia, au cours des deux dernières années. Poussant de nombreux auteurs et éditeurs à ronger leur frein.
Mac Editeur, incontestable pionnier du secteur, est mort en quelques mois. Pagemaker, de chez Aldus était avec Apple et Adobe, le triple A des inventeurs du Desktop Publishing. Adobe a été cofondé par Apple, et a absorbé Aldus, tuant dans l’œuf Pagemaker. Pendant ce temps, un nouvel acteur issu des rangs de la photocomposition, Quark, s’est émancipé pour lancer le premier produit multipage véritablement productif, quoique non exempt de petits défauts agaçants, exactement comme aujourd’hui avec iBooks Author.
Si en 1987, du jour au lendemain en tant que “early adopter” et “evangelist”, je me suis emparé de cet outil que vous nous avez présenté, au point de commencer à former à son usage, dès les premières semaines pendant une quinzaine d’années, 4 000 journalistes et éditeurs sur trois continents, mais surtout dans une quarantaine de pays européen, qui a contribué à établir une forme de leadership de Xpress en France et de loin, dans le marché de la presse et de l’édition.
Vous avez la possibilité d’imaginer ce qui pourrait se passer lorsque des dizaines de nouveaux utilisateurs, les “nouveaux évangélistes”, exaspérés par la lourdeur de vos procédures de publication, le coût de vos outils, et la forme d’octroi que vous avez établi avant de pouvoir publier le moindre ouvrage… il vous suffit de regarder en arrière ce que votre intrusion sur le marché il y a un quart de siècle, à peine, a provoqué chez les dinosaures de l’ancien régime, de leurs routines et de leurs situation de monopole. Aujourd’hui, il n’en reste rien. La plupart de ces sociétés sont essentiellement réduites à des diffuseurs de catalogues de polices, construites au fils des siècles.
Si j’osais une métaphore, vous me faites penser au frelon asiatique, l’une des causes multiples de la dévastation de l’apiculture. Vous vous êtes placés à l’entrée de la ruche, éliminant à la fois les abeilles qui tentent de sortir et celles qui reviennent les pâtes chargées de pollen et de nectar. En agissant ainsi, vous êtes en train de détruire la ruche, et pas simplement de réduite à néant l’activité de l’apiculteur, mais aussi tout l’écosystème de pollinisation et de dissimination qui était la fonction naturelle des essaims d’abeilles avant même de voir leur activité servir aux plaisirs gustatifs des humains.
Nous sommes à l’aube d’une révolution dans les usages de la lecture. Vous avez la possibilité d’être des acteurs majeurs du changement en nous faisant tous bénéficier de votre expérience et de vos savoir-faire, ou bien vous vous dresser sur les freins, pour tenter de conserver encore quelques temps la rente de votre situation de monopole au risque de provoquer l’exaspération de vos utilisateurs au risque de subir à votre tour, en temps de crise économique et sociale, le même sort que vous avez fait subir aux tenants des anciennes méthodes et des anciens outils.
L’histoire est un éternel recommencement. Ou nous l’écrivons ensemble, ou nous passons à autre chose et, littéralement, nous tournons la page.
, le 04.02.2012 à 11:32
Je progresse !
Mais c’est quand même aussi grâce à la 10.7.3 mise en fonction jeudi dernier.
J’ai aussi vu la disparition des imprimeries dans le XIXe arrondissement de Paris, pas seulement due à la fin des Linotypes, mais plus à la déloc’, là aussi.