Je viens de me rendre compte que François m’a programmé pour un article ce Mardi 1er Novembre… ce que je n’avais pas vraiment prévu ! Souhaitant tout de même relever le défi, je vous propose ci-dessous quelques impressions sur le salon Nokia World qui s’est tenu la semaine dernière.
Cette année encore, j’ai donc eu la chance d’être présent pour cet évènement organisé à Londres où Nokia présente à ses partenaires et clients ses nouveaux produits et services. Cela permet surtout d’enchainer des réunions stratégiques entre nos clients et les représentants des différentes entités afin de faire avancer les dossiers brûlants. Des pauses dans ce marathon nous permettent tout de même de parcourir les stands en nous informant sur les dernières nouveautés et accompagner nos invités.
L’organisation
Avec près de 3000 visiteurs tous invités par Nokia, un salon professionnel de cette ampleur est un vrai casse-tête pour les services concernés mais bénéficie du retour d’expérience des évènements précédents pour améliorer l’organisation. Par exemple, certaines zones et sessions de l’agenda étaient réservées soit à la presse, les développeurs ou les opérateurs. L’année dernière, une petite pastille de couleur sur les badges permettait de reconnaître les groupes auxquels sont liés les visiteurs ; certains pouvant être à la fois des opérateurs et développeurs… Autant dire que l’accompagnement était bien difficile, nous étions en permanence le nez sur les badges afin de reconnaître les fameuses pastilles. Cette année, grande innovation : nous sommes passez à des porte-barges dont la couleur du ruban indique clairement le groupe auquel chacun appartient : vert pour les opérateurs, orange pour la presse, bleu pour Nokia, etc. Ce genre de petits détails fait toute la différence lorsqu’il s’agit d’accueillir et d’adapter son discours aux invités !
La logistique est également impressionnante avec ses zones de restauration, ses bars et la trentaine de salles de réunion dont l’occupation est maximale, c’est un ballet incessant de personnes dont la disponibilité assure un service sans faille et sans temps d’attente.
Un spectacle à représentation unique
La keynote est évidemment le moment fort d’un salon comme Nokia World. Surement inspiré par celles de Cupertino, cette année encore la mise en scène engageait de gros moyens afin d’assurer une expérience mémorable.
Tout commence par l’entrée, le placement des invités et l’attente dans un immense amphithéâtre. Une musique de type ambient permet dans un premier temps d’accompagner le flux de personnes vers les sièges dans le calme puis progressivement en augmentant le tempo et le volume de faire monter l’excitation du public pour les annonces à venir. Le visuel n’est pas en reste non plus, avec des jeux de lumière et vidéo convergeant vers le centre de la scène. Des formes géométriques (carrés, cercles, étoiles, triangles) sont projetées sur les côtés de la salle, se mouvant de l’arrière pour rejoindre les écrans vidéo, ceux-ci reprenant et détaillant progressivement ces formes pour finir en icônes sur l’écran central. Je n’ai malheureusement pas de photo ou de vidéo à vous proposer mais je peux vous assurer que l’effet à 9h du matin est bien impressionnant et comparable à des concerts et spectacles artistiques.
En ce qui concerne la présentation par notre PDG et ses lieutenants, on pouvait vraiment sentir la fébrilité et parfois le stress devant l’importance de faire bonne impression sur les représentants de la presse, de la blogosphère et de nos clients et partenaires lors des annonces. Pour ma part, j’ai vraiment apprécié le direct avec l’usine de Salo en Finlande où sont assemblés les nouveaux Lumia 800 : la touche humaine apportée par le responsable indien (!) de la production et ses collègues illustrait ce qui différencie encore pour un temps Nokia. Ceci dit, on vient tout de même d’annoncer la fermeture du site de Cluj en Roumanie…
Comparée à l’année dernière, cette keynote était clairement plus anglo-saxonne que finlandaise, aussi bien sur l’estrade que dans la salle où se trouvaient un grand nombre de représentants de Microsoft en provenance de Redmond. Sous le commandement de Stephen Elop, le management de Nokia s’est fortement globalisé, reflétant les enjeux stratégiques que représentent le continent américain et les pays en développement.
Une nouvelle interface graphique
J’ai pu assister à une conférence de Joe Belfiore du programme Windows Phone chez Microsoft sur la conception de l’interface graphique du candidat pour être le 3ème écosystème.
Tout d’abord, j’ai vraiment pris conscience de la fracture avec les schémas de la concurrence, en particulier sur l’identité visuelle ici basée sur le 100% digital. En s’affranchissant des références à des objets physiques, on arrive à une interface plus épurée et dynamique. Ainsi, on ne retrouve pas l’imitation calepin pour les notes, le calendrier ou le carnet d’adresse, pas plus que les rectangles aux bords arrondis si chers à Steve Jobs. On estime là que les utilisateurs de smartphone sont suffisamment habitués à l’ordinateur qu’il n’y a plus besoin de les réconforter avec les métaphores utilisées il y a près de 30 ans pour le lancement de l’interface graphique du Macintosh.
Le principe des « tiles » ou carreaux dynamiques est une alternative intéressante à l’approche d’Apple avec la présentation en grille statique des applications disponibles et un écran de notification, ou celle de Google avec des widgets distribués sur plusieurs écrans. Avec Windows Phone, les tiles s’animent afin de refléter les notifications (messages, calendrier), les nouvelles en provenance des différents réseaux sociaux ou les invitations géo-localisées d’applications spécifiques. L’idée principale est que cet écran présente à tout moment un contenu qui évolue, sorte d’invitation à explorer l’univers numérique de l’utilisateur.
Enfin, un des principes fondateurs de cette interface est la notion de « hub » ou pôle organisant les différentes activités. Ainsi, dans le hub people, on retrouve tous les moyens de communication directs ou sociaux avec vos contacts, avec la possibilité de créer des groupes dédiés à la famille, à vos amis ou collègues. Ici l’important est de communiquer, peu importe que cela se fasse via Facebook, SMS ou Windows Live. On trouve également un pole jeu profitant de l’expérience Xbox de Microsoft et un autre organisé autour de la musique où se trouvent les services de streaming, l’équivalent de l’iTunes Store, etc. Ces hubs/poles sont organisés comme un grand écran dont on ferait apparaître une portion en balayant horizontalement ou verticalement, invitant là encore à l’exploration.
Même si vous êtes accros à vos iPhones, je vous encourage à visiter votre boutique habituelle afin de vous faire votre propre opinion sur cette nouvelle interface.
Une opération marketing
Nokia World est bien évidemment un évènement de communication et de marketing, mettant l’accent sur les nouvelles campagnes de publicité et la promotion des produits. Avec le lancement du premier Windows Phone par Nokia, les invités ont pu voir en avant-première les premiers spots TV « Amazing Everyday » ainsi que le mobilier présent en boutique. Pour ma part, je trouve ce décor de vitrine particulièrement accrochant :
Cela permet aux représentants des canaux de distribution de voir en situation la campagne proposée.
En vrac
Cette année, les accessoires furent à l’honneur avec une gamme renouvelée et haute en couleur, reprenant les cyans et magentas des nouveaux smartphones. En plus du NFC présenté précédemment, un partenariat avec Monster permet de compléter une expérience musicale s’adressant à un public plus jeune que traditionnellement !
Navteq était également présent, illustrant l’investissement fait par Nokia dans la géo-localisation. Quelques chiffres : Navteq disposent d’environ 400 véhicules qui chacun roule 6 heures par jour, collectant près d’un téraoctet de données par semaine, incluant des photos panoramiques tous les 10 mètres et surtout un nuage de points provenant d’un lidar, sorte de radar mais optique équipé de lasers.
Enfin, Nokia World est également l’occasion de se détendre avec ses collègues et ses clients/partenaires !
En conclusion, quelle différence par rapport à l’année dernière : on sentait non seulement l’enthousiasme renouvelé des employés de Nokia, mais surtout l’intérêt réel de nos partenaires et clients. En espérant que le succès de la nouvelle gamme soit au rendez-vous !
Amitiés,
Arnaud
, le 01.11.2011 à 01:56
Je parle en tant que développeur iOS et Mac OS au premier chef, mais plus généralement d’applications mobiles, dont des applications HTML5. L’accent actuel est donc placé sur Android (4) et iOS (5), Windows Phone étant sous monitoring constant.
Windows Phone 8 s’annonce excellent. Et cette interface en tuiles est très plaisante. Le développement actuel est, voyons, pénible, la version 8 est supposée proposer un environnement plus plaisant. Qu’importe, pour l’utilisateur, l’actuel interface est plaisante et efficace. Si bien utilisée par les designers, il y a du potentiel pour créer des interactivités très intéressantes et de qualité.
Ma question, mon doute, est de savoir comment Nokia compte se différentier de ses concurrents, Samsung en particulier, qui livrent déjà et qui livreront encore des téléphones sous Windows Phone. Samsung qui est commercialement bien implanté et qui en outre n’hésite guère à recopier ce qui semble bien marcher chez les concurrents. Donc voilà, quel différentiateur fort ? Je n’en ai pas vu.
Quant au Lumia… passons sur le fait que lumia signifie prostituée en espagnol, quoique le terme soit en réalité peu commun (un peu comme arpenteuse par exemple). La présentation de ce téléphone laisse pensif. L’accent est fort sur les caractéristiques techniques, du processeur à l’écran… Mais d’informations pratiques et utiles pour l’utilisateur, pas des masses. On dirait un discours calqué sur celui de Samsung pour le Galaxy Nexus. Avec un tel discours, il y a fort à parier que Samsung va les laminer.
Je l’ai déjà dit dans de précédents commentaires, Nokia est à la dérive et ne sait plus comment communiquer. Si ces téléphones sont un pas en avant très bienvenu, très très bienvenu, je ne vois toujours aucune stratégie propre et distinctive se dégager, ni pour les développeurs tiers, ni pour les utilisateurs.
Chez la plupart de mes collègues développeurs mobiles, Windows Phone reste un truc à suivre, éventuellement à expérimenter pour avoir une expérience concrète et une idée du potentiel, mais de là à investir dans un développement sérieux pour cette plateforme il y a un pas. Les applications tierses arriveront d’abord sous forme de webapps ou d’applications hybrides. Le moteur HTML/Javascript a intérêt à tenir sérieusement la route. Nokia doit impérativement proposer quelque chose d’unique à Nokia, sinon Nokia ne sera qu’un fabricant de téléphones Windows made in china.
, le 01.11.2011 à 08:05
oh le presse-papier bleu. Génial pour jour de mistral chez moi, pendant je téléphone avec mon iPhone.
Nokia n’est pas(plus?) une marque bandante. J’en ai eu 3, et pour ma part c’est fini. Si j’avais pas d’iPhone, je me tournerais vers HTC et Samsung, et à la rigueur SonyEricssonMaisIlsOntEnlevesLeEricsson
, le 01.11.2011 à 08:11
Le téléphone a un écran bombé vers l’extérieur? Quel piège à rayures! Déjà que l’écran plat est bien exposé au agressions, surtout sur un iPhone où le verre dépasse du cadre. A mon avis la solution la plus élégante vient de Samsung ou l’écran est incurvé à l’intérieur; meilleure résistance de la vitre (effet coquille d’oeuf) et protection contre les griffures. C’est enfin possible de poser sont téléphone sur une table sans se soucier de sa texture, s’il tombe par terre, le trottoir ne touchera pas l’écran.
, le 01.11.2011 à 08:20
Je ne suis pas aussi pessimiste quant à l’avenir de Nokia. Je suis convaincu que le Windows 8 peut trouver pas mal d’adeptes, ne serait-ce que des entreprises tournant sur PC (et Dieu sait qu’elles sont nombreuses, qu’on le veuille ou non!).
Pour sa part, si Nokia oublie la mésaventure Symbian (leur système d’exploitation maison qui fit un flop) et reste concentré sur son point fort, le hardware, pour lequel leur crédibilité reste intacte, je ne vois aucune raison pour qu’ils loupent ce marché.
N’oublions pas non plus que dans bon nombre de pays émergeants (je pense notamment à toute la péninsule arabique), Nokia est n°1 des téléphones portables.
Bonne fête de Toussaint… à tous!
, le 01.11.2011 à 08:48
Pour ne plus passer par iTunes, et ne pas être bloqué par le marketing d’obsolescence programmé d’Apple, je me suis intéressé au marché hors Apple. Mon choix est Samsung-Android, pas Nokia-Window. Pour tester je pense acheter le Galaxy Note disponible cette semaine. Je vous en reparlerais.
, le 01.11.2011 à 08:54
+1
Autant je n’ai pas été convaincu par la navigation proposée par Windows Phone (en terme d’ergonomie, il sera difficile de faire aussi évident que l’iPhone), autant je reconnais à Windows d’avoir choisi une sobriété graphique fort à propos. Sur ce point, Apple va dans une direction plutôt douteuse. Surtout, je ne comprends pas pourquoi Apple impose ses graphismes “pseudo” alors qu’ils pourraient sans doute assez facilement proposer à l’utilisateur de choisir entre deux versions, l’une, disons, “sobre” (à l’image de leur packaging) et l’autre “customisée” (pour les amateurs de ce genre de choses).
, le 01.11.2011 à 09:47
Bonjour,
Comme Coacoa, je trouve intéressante la réflexion sur l’interface apportée par Microsoft avec Windows 8. Voilà de l’innovation. D’autant plus que j’aurai compris cette démarche venant d’Apple au contraire de ce choix actuel de faire dans l’imitation : imitation cuir dans Carnet d’adresses, bibliothèque en bois dans iBooks… Qu’est-ce que ça apporte réellement à l’utilisateur ? Et dans ce cas, pourquoi iTunes n’imite pas un bac à disques de la Fnac ? <mode : psycho de bazar>Comme si les designers d’Apple étaient complexés de ne pouvoir créer finalement que des choses virtuelles. </mode>
, le 01.11.2011 à 11:28
Siri pas supporté sur l’iPhone 4 et l’iPad 2? C’est chiant. C’est du marketing. Mais pas que.
Il s’est vendu 4 mio d’iPhone Siri dès la disponibilité. Difficile de dire combien se sont vendu jusqu’à aujourd’hui, avec l’ouverture du marché à des tas de pays en plus. La reconnaissance vocale est faite côté serveurs.
Si Siri était arrivé sur l’iPhone 4 et sur l’iPad 2 en plus des très grosses ventes du 4S…
Bref, il y a aussi une raison bassement technique.
Quant à l’obsolescence programmée d’Apple, en général, on peut en parler. Et la comparer à celle d’Android puisque tu évoques le sujet.
Je suis développeur d’applications mobiles. Android fait naturellement partie des plateformes qui intéressent mes clients. Et lorsqu’Android arrive dans la discussion, je dois dealer avec cette horrible réalité, et crois-moi, c’est encore plus moche que le laisse supposer le graphique de ce site : fragmentation . La réalité d’Android est que majoritairement, un téléphone Android ne sera jamais mis à jour avec une version plus récente de l’OS. Même le Nexus de Google ne fonctionnera pas avec Android 4. Le Nexus de Google avec Android 4 de Google !
Il y a plein de bonnes raisons de choisir un téléphone Android. Vraiment plein. Mais l’obsolescence n’est pas une bonne raison. C’est une affreusement mauvaise raison.
, le 01.11.2011 à 12:03
Voilà bien une impression qui mérite un rappel des faits:
Bien sûr, beaucoup me diront que Apple s’en est bien sorti… mais c’était avec un homme qui est mort aujourd’hui et je ne vois pas beaucoup de profils capables d’en faire autant avec Nokia.
Enfin, je rejoins la remarque sur l’obsolescence des appareils Android car bien que je n’arrive plus à mettre la main dessus, j’ai vu un excellent graph comparant la compatibilité des iPhone/iOS et Copy/Android… la comparaison était assez atroce pour le camp Android.
Ceci dit, je pense que la version iSandwich de Android et suivantes apporteront certainement une certaine stabilité car à l’heure actuelle, c’est un cauchemar pour les développeurs ainsi que les utilisateurs.
, le 01.11.2011 à 12:12
@FT’e Merci de tes commentaires. Ok, pour l’obsolescence d’Android. Note que j’ai attendu que Android 4 sorte pour m’intéresser (pas fou, les premières années d’un produit c’est toujours pénible).
Pour Siri d’Apple il a été porté sur iPhone 4 par les experts du jailbreak, donc du pur de pur Marketing.
Je serais bien intéressé par tes ” plein de bonnes raisons de choisir un téléphone Android”. Pour comparer avec les miennes.
, le 01.11.2011 à 12:27
Ben j’ai cassé le mien de portable et ce n’est pas à cause de l’obsolescence programmée mais après une chute de l’objet; après des années de bons et loyaux services, pas une griffe sur l’écran, je l’aimais bien il faisait ce que je lui demandais ni plus ni moins.
Mai là j’enrage lui qui m’avait coûté la peau des fesses, 15 euros j’en trouve pas à moins de 20 euros c’est ballot hein, mais il est à clapet, j’aurais plus de coup de tél intempestifs because le machin qui se connecte tout seul
, le 01.11.2011 à 12:41
Il faudrait peut-être arrêter un peu avec ce discours. D’abord, Apple a été la PREMIÈRE entreprise à proposer des mises à jour dans le temps à tous ses appareils. Qu’elle décide ensuite de limiter certaines fonctions de certaines versions d’OS à certains appareils uniquement pour des raisons de performance n’est pas forcément idiot : elle préfère proposer une expérience impeccable plutôt qu’une expérience dégradée sur des appareils qui ne sont pas fait pour ça.
Ensuite, concernant l’obsolescence… Ce n’est pas parce qu’un nouvel iPhone sort que votre ancien iPhone ne fonctionnera plus !!!. J’ai encore à la maison un iPhone Edge, et il fait le délice de mes enfants. J’en avais un autre que j’ai laissé à ma mère quand je suis passé au 3G, et il était parfaitement fonctionnel (du moins jusqu’à ce qu’il fut perdu, grrrrrr). Tu as acheté un 3GS il y a plus de deux ans ? Tu peux passer en iOS 5. Coût de l’opération : zéro euro.
Il en est ainsi de la plupart des appareils : les nouveaux modèles ont certes des fonctions plus avancées, mais il n’y a pas forcément toujours une volonté de limiter certaines fonctions à certains appareils à cause du marketing. Et dans ce cas, que dire des appareils sortis sous Windows Mobile 6.5 qui ont été immédiatement rendus obsolètes par l’arrivée de la 7, ou encore des téléphones Android qui non seulement sortent avec une version obsolète du système, pour ensuite ne pas avoir droit à la mise à jour suivante ?
Si vous voulez voir la réalité des mises à jour sur Android, regardez par ici :
Android Orphans: Visualizing a Sad History of Support
Donc, Apple n’est pas une horrible société qui ne fournit aucun support à ses clients parce qu’elle n’intègre pas TOUTES les fonctions de ses derniers systèmes à des appareils qui sont sortis y’a deux ans. Mais elle en propose 95%, ce qui est déjà phénoménal dans le monde de la téléphonie. Il n’y a aucun constructeur qui en fasse autant. Et deux ans, c’est d’un certain côté assez logique : au bout de deux ans, le client change de téléphone car son abonnement arrive à sa fin et son opérateur va lui sortir le grand jeu pour le faire rester chez lui…
, le 01.11.2011 à 13:05
Comme je le disais plus haut, c’est du marketing, mais pas que. Si Siri était arrivé sur iPhone 4 et iPad 2 en même temps que le 4S, il y aurait eu non pas 4 mio et plus iDevices à attaquer les serveurs de reconnaissance vocale, mais 115 mio d’iDevices ( volumes ). Ce n’est pas la même charge de calcul ni d’utilisation réseau.
Quant aux bonnes raisons de choisir Android… elles sont principalement tournées vers la variété des matériels disponibles, d’écrans de moins de 2 pouces à des écrans de plus de 5 pouces, avec ou sans clavier physique, avec microprojecteur intégré, batterie interchangeable lorsqu’on a un besoin d’autonomie de longue durée pour un trek au fin fond de la jungle guatémaltèque, etc.
Parce que disons-le franchement, côté logiciel, il n’y a aucune bonne raison. Le pseudo argument de l’ouverture est risible, en premier lieu car la fragmentation des boutiques est plus un gros bordel qu’un avantage, parce que le code source n’a pas été livré pour des raisons que Google a exposé, que la boutique officielle proposait et propose encore des logiciels pourris pour ne pas dire malveillants, que l’utilisation du réseau data est tout sauf correctement gérée (prévoyez un forfait data gonflé pour Android si vous venez de l’iPhone, très nettement plus économe – et contrôlable, lui), etc. La fragmentation matérielle a un impact sur les applications qui ne sont pas finement designées. L’utilisation et la navigation est juste passable, rarement bonne, jamais brillante. Sauf applications développées spécifiquement pour un (ou plusieurs) appareil(s) – ça existe. Mais sympa le côté ouvert. De plus les applications natives sont la plupart du temps programmées pour le système minimum et ne savent pas tirer parti des capacités excellentes des téléphones de 2011 parce qu’elles sont faites pour être compatibles avec Android 2 aussi. Je vous ferai grâce des appareils dotés d’Android mais dont l’Androiditude a été soigneusement cachée et incompatibilisés volontairement.
Android 4 promet des avancées. Bin on verra ça hein.
C’est aussi assez intéressant de lire tellement d’arguments en faveur d’Android faisant référence à des défauts réels ou inventés des iPhones. Les arguments en faveur de l’iPhone font dans la majorité des cas uniquement référence à l’iPhone. On choisi un iPhone parce que c’est un iPhone. On choisi un Android parce que ce n’est pas un iPhone.
, le 01.11.2011 à 13:44
Assez d’accord avec FT’e.
J’ai fait un passage par Blackberry, et je repasse sur iPhone (j’attends la livraison du 4S). Le motif: les apps et l’intégration. Si le Blackberry est fantastique pour les emails, textos et autonomie tout ça, c’est juste la dèche pour les apps. Pas pratiques, pas de conventions, moches et souvent incomplètes par rapport à leur équivalent iOS (CFF Mobile par exemple, on peut pas acheter de billet sur le natel directement, sans dec). Dommage. Et le clou: un modèle qui date de début 2011 (le bold 9780) ne peut pas être mis à jour avec le dernier OS de RIM. Si si…
L’ouverture c’est bien joli mais sur un natel ça devient vite le boxon.
, le 01.11.2011 à 14:14
Je ne suis pas trop ce qui se passe côté BlackBerry. Je suis cependant un peu surpris que le Bold ne puisse être mis à jour. Pour l’instant ?
Le problème des applications sur BlackBerry ne tient que peu au matériel ou au système. Les deux sont plutôt bien et la plateforme ne souffre pas de fragmentation de façon aussi criante qu’Android. C’est le positionnement de BlackBerry qui pose problème. Les BB sont brillants – étaient ? – pour ce qui est de la messagerie. Ce sont de superbes machines à communiquer. Les outils intégrés font l’excellence de la plateforme dans ce domaine. Il n’y a pas de place pour un concurrent sur ce segment, vu que le choix BlackBerry est motivé par cette force et par l’infrastructure de messagerie de BlackBerry. Quant aux autres secteurs, la plateforme est plus que larguée. Il suffit de voir les statistiques de navigation web, BlackBerry est sous-représenté, bien en deçà de ses parts de marché réelles. A quoi bon investir dans un développement sur une plateforme en perte de vitesse et dont l’utilisation hors messagerie maison est marginale ?
Que l’iPhone ait grandement secoué la téléphonie, c’est une chose. Voir des plateformes alternatives sympa comme BlackBerry ou MeGoo se faire bouffer par Android, ça me donne le même sentiment de désolation que lorsque Windows taillait des croupières à Mac OS. Le machin médiocre qui détrône les systèmes de qualité, c’est désolant. J’espère vraiment que Windows Phone 8 se démarquera. Je n’ai pas envie de revivre le même scénario que nous ont joué Apple et Microsoft hier, avec l’iPhone et Android aujourd’hui.
Nokia a une carte à jouer et j’espère qu’ils vont bien la jouer. Je n’y crois pas, hélas.
, le 01.11.2011 à 17:26
FT’e : le problème du BlackBerry, c’est qu’on a bien vu récemment les limites de leur système de centralisation. 48 heures sans messagerie, c’est vraiment inacceptable de nos jours. Alors rajoute à cela des téléphones pas hyper sexy, une tablette à la ramasse… et l’iPhone et Android qui finalement s’intègrent très bien aux architectures existantes, peuvent être gérés de façon centralisée avec des solutions MDM très variées… et là, d’un coup, RIM prend un sale coup de vieux.
Et… la dernière annonce de RIM ? Un téléphone avec un design Porsche plutôt bof, à… 2000$. C’est tellement ce dont ils ont besoin en ce moment pour attaquer le marché grand public…
, le 01.11.2011 à 18:19
10%Alain le Gallou%. marketing d’obsolescence programmé d’Apple %%
Entièrement d’accord avec Monsieur Gete.
Les androphones sont bien plus sujet à obsolescence, car d’une part toutes les surcouches graphiques ajoutées par chaque constructeurs sont autant de frein à l’évolution de système Android sous-soujacent. En effet il faut en général mettre à jour cette surcouche avant toute màj système si bien sur le constructeur a fait l’effort de la mettre à jour. Dans le cas contraire il faudra être bricoleur. D’autre part l’interface heterogene des Androphones, nombre et position des boutons, résolutions d’écran, …., rends les evolutions d’Android souvent difficile à mettre en place.
Pour en revenir à Apple ce bon vieux 3GS et livré en iOS 5 et pourtant il a bientôt 2 ans et demi. Il finira sa carrière au moment de la sortie de l’iPhone 5 au plus tôt en juin de l’année prochaine.
Je serai curieux de connaitre des smarphones qui au bout de 3 ans peuvent encore exécuter la version la plus à jour de leurs OS.
, le 01.11.2011 à 19:23
En fait ce n’est pas l’obsolescence programmée dont vous parlez qui me gêne. J’aurais du utiliser une autre terminologie ou préciser. Ce qui me déplaît surtout chez Apple c’est MobileMe à la poubelle, xServer à la poubelle, iWeb à la poubelle, Pages qui roupille, etc C’est cet obsolescence là qui me fait voir ailleurs par précaution, et acheter à partir de cette année que des logiciels multi-plateforme comme Lightroom.
Car comme l’a dit Gete, je le cite « au bout de deux ans, le client change de téléphone, car son abonnement arrive à sa fin ». Ce qui implicitement veut bien dire dans son esprit que l’obsolescence des téléphones a peu d’importance. Je suis de son avis.
Je vais acheter un Android Samsung Galaxy Note ou Galaxy Prime, pour savoir de quoi cela retourne et ne pas avoir que l’avis des fanboys des forums, pour me passer d’iTunes, avoir un écran plus grand pour mes yeux fatigués, et une connexion standard USB qu’Apple refuse.
, le 01.11.2011 à 19:29
Enfin des arguments pour revenir sur cette tarte à la crème de l’obsolescence programmée d’Apple: moi qui ne me jette pas sur le dernier joujou venu, je suis bien content de ne pas avoir été abandonné par Apple pour mon 3GS qui fonctionne bien, sinon mieux sous iOS5.
On a vu ce que ça a donné quand Apple a d’abord indiqué que iOS4 ne tournait pas sur iPhone 3 et qu’elle a rendu possible la mise à jour sous la pression “populaire” du web. Les râleries sont passées du côté du “pourquoi Apple ne permet pas de downgrader vers iOS 3”.
Et en ce qui concerne mes ordis, mes anciens portables mac sont toujours en fonction chez leurs utilisateurs (MacBook blanc, iBook 12 alu)…
En revanche, il est clair que sans amélioration matérielle importante (SSD), un macbook pro C2D, même avec un dd 7200 tours et 8 go de ram, ça rame souvent sous Lion. Ça veut bien dire que Lion est une évolution majeure, comme l’était iOS4 pour l’iPhone, au-delà des évolutions cosmétiques (auxquelles je m’accomode vraiment bien, bien qu’elles aient été considérées comme très discutables), et qu’en dessous d’un proc iQuelqueChose, avec tous les accès disque, réseau et ram demandés pour iCloud et Versions, ben c’est juste pas assez puissant.
Pour revenir au sujet, j’aimerais vraiment croire à un retour de la variété dans les OS de mobile, mais le marché du smartphone est maintenant bien plus mûr qu’au lancement de l’iPhone, et ne connaitra plus de grands bouleversements, hormis ceux issus de l’abandon de protagonistes trop à la rue… à moins d’une nouvelle innovation technologique majeure qui pourrait alors redistribuer les cartes (écran souple? Holographie? Nouvelles batteries increvables? Nouveaux processeurs ultra puissants et ultra économiques…).
Pour Nokia, j’ai malheureusement un peu l’impression de voir les soubresauts d’un poisson (certes un très gros poisson) hors de l’eau. Voir s’échouer une baleine, ça reste assez pathétique, et assez problématique d’imaginer une solution pour la renvoyer en haute mer – faudrait qu’un méga paquebot (Sony? Samsung? MS? Google? Apple, j’ai des doutes) veuille bien s’y mettre…
, le 01.11.2011 à 19:53
J’ai un iMac, un iPad… Et depuis peu un HTC Titan, qui a remplacé mon iPhone 4. C’est assez difficile à expliquer, mais après quelques essais précédents ( je suis revendeur ), j’ai été plus que séduit par la philosophie que dégage cet OS, m’y sentant plus qu’à mon aise. De plus, le nouveau modèle de HTC est d’une très bonne qualité générale ( voir le test sur Les Numériques ), et son écran gigantesque de 4.7” est impressionnant.
Pourtant je suis aussi un peu inquiet pour l’avenir de ce système, moins pour ses qualités intrinsèques et réelles de mon point de vue, que pour le choix en matière d’applications tierces. Je les trouve non seulement rares, mais aussi parfois hélas de qualité inégale par rapport à leur homologue IOS ou Android. C’est là selon moi que réside le danger, d’une absence de support logiciel.
, le 02.11.2011 à 01:00
@Le Gallou : OK, alors si c’est la disparition des logiciels qui te déplait, il faut te dire que ça arrivera tout le temps, sur toutes les plate-formes, en dehors des produits historiques. Le nombre de produits que Microsoft a abandonné est long comme le bras, avec Adobe, le nombre de produits rachetés et abandonnés est également bien énervant. Freehand ? Mort. Golive ? Abattu en plein vol. Version Cue ? Dead. Et y’en a des palanquées comme ça. Quelque soit le développeur. Parce qu’à un moment, il faut faire des choix, et même s’ils sont regrettables.
Tu es surpris qu’Apple abandonne des logiciels ? Mais voyons c’est pas nouveau… Claris eMailer, ClarisWorks, HyperCard… Apple les a mis au rebut. Tous ces logiciels ont disparus.
Et tu sais quoi ?
On a tous survécu.
Et puis, c’est quoi ce problème que tout le monde a avec iTunes, bon sang ? Et en quoi est-ce indispensable d’avoir un port USB dit “standard” (d’ailleurs, standard, c’est marrant, dans USB y’a Universal, on en est déjà à 5 connecteurs différents… :) ? Sachant que l’écosystème autour de l’iPhone fait que finalement, on trouve des ports iPod partout désormais.
, le 02.11.2011 à 10:05
@GGete « Et en quoi est-ce indispensable d’avoir un port USB » par exemple tout simplement pour lire une clef USB sur mon iPad. J’ai cité l’anecdote sur CUK de mon bateau à 30Km de chez moi. Une équipière m’apporte les photos de la dernière croisière sur sa clef USB. Je ne peux pas les mettre sur mon iPad bien que j’avais les connecteurs idoines avec moi sur le bateau. Une fois de plus Restriction logiciel Apple.
« Et tu sais quoi ? On a tous survécu. » Beaucoup de personnes survivent aussi sans PC. Ton argument n’en est donc pas un. Tu essayes juste de faire passer la pilule, et de masquer qu’Apple abandonne de plus en plus rapidement ses logiciels et ses clients, ceci pour passer de l’informatique à la domotique avec les iBidules. (Voir la part de marché Mac vs iBidules).
Depuis mon SE30 je faisais la promotion du Mac. Je ne le fais plus. Seven marche bien, et la non-visibilité des plannings Apple m’a fait perdre confiance en cette société. Je prends maintenant mes précautions en regardant ailleurs et en achetant que des logiciels multiplateformes.
, le 02.11.2011 à 10:53
Mvouais.
L’informatique s’est beaucoup transformée. Les machines ne sont plus intéressantes. Ni les stations de travail, ordinateurs de bureau, portables, ni les ultra-portables, tablettes, ni les téléphones. Il y a encore de la résistance et certains causent tant qu’ils peuvent de processeurs ou de quantité de mémoire. Mais ce n’est pas intéressant. Les machines sont une commodité. De l’infrastructure.
Les réseaux sont en pleine mutation. Les réseaux dédiés sont sur le déclin, tels que la téléphonie. Internet, le réseau des réseaux, permettant de transmettre tout type de données sans ségrégation de type ni prioritisation, avale les réseaux dédiés. La téléphonie mobile LTE, dite 4G, abandonne les canaux dédiés à la voix pour faire plus de place aux données sans distinction de type. Il y a simplification, et cette simplification augmente l’intérêt et la valeur du réseau.
La prochaine mutation d’importance concerne nos données. Le cloud est à la mode, mais qu’est-ce que c’est ? C’est une sorte de mutualisation de resources informatiques – temps de calcul, stockage, bande passante – à grande échelle, et accessible de partout où il y a une connection internet. Soit à terme, partout. Nos données vont se déplacer de nos ordinateurs, limités (quoique pas si limités que ça), dans des fermes informatiques aux capacités virtuellement illimitées. Le cloud. Nos données seront accessibles de partout, depuis n’importe lequel de nos iGadgets.
Toutes ces transformations ne se font pas sans douleur. Des machines sont créées, et disparaissent. Des logiciels sont créés, et disparaissent. Et ce, dans tous les domaines, de tous les éditeurs.
Évidemment, lorsque le logiciel qu’on utilise tous les jours et que l’on aime est abandonné, c’est moins marrant que si c’est un truc qu’on a jamais vu ni utilisé ni même entendu parler.
Apple n’est pas différente. Elle abandonne aussi des matériels, des logiciels. En fait, si, Apple est un brin différente. Elle anticipe un peu plus que d’autres ces transformations des réseaux et cette montée en force du cloud. Apple est très présente sur le front de la dématérialisation. L’abandon de la disquette il y a longtemps. Le superdrive généralisé il y a longtemps aussi. L’abandon progressif du dit superdrive… j’ai déconnecté le superdrive de mes MacBooks récemment, je n’en ai pas l’utilité. Je vais les virer définitivement je pense, j’aimerai juste le faire proprement. L’AppStore Mac.
Ça couine parce qu’Apple est un peu en avance sur les autres et pousse à dématérialiser. Mais tous y viendront, tôt, ou tard. Vos données vont bouger vers le cloud.
Pourquoi je raconte tout ça?
C’est énervant. C’est plus énervant lorsqu’on est affecté. Quitter Apple pour un autre pâturage ne fera que retarder un tout petit peu ces transformations. Ou ne retardera peut-être rien. On verra juste que c’est pas différent dans l’autre pâturage, finalement. Pire, on revivra peut-être les mêmes situations et frustrations, plutôt que de les accepter et de continuer son chemin dans le premier pâturage. Et de vouloir encore changer de pâturage. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de nouveaux pâturages à visiter.
Tu veux un Samsung parce que l’écran de 3.5 pouces est riquiqui et que 5 pouces c’est mieux ? Bonne raison. Tu veux un Android parce que la dématérialisation d’Apple et l’abandon de logiciels t’énerve ? Mauvaise raison. Chez le voisin c’est pareil, l’informatique évolue aussi hors d’Apple.
La mauvaise nouvelle est que l’informatique mobile explose. Ou bonne nouvelle je ne sais pas. Cette explosion laisse beaucoup de cadavres matériels. Tous les constructeurs sont affectés, des tas de produits sont abandonnés, ou vont l’être.
L’autre mauvaise nouvelle est que le cloud est sur le point d’exploser. Ou bonne nouvelle je ne sais pas. Cette prochaine explosion va laisser beaucoup de cadavres logiciels. Tous les éditeurs vont être affectés, des tas de produits vont être abandonnés.
L’ultime mauvaise nouvelle est que les banques vont exploser. Ou les états. Ce sera l’un ou l’autre. Ou bonne nouvelle je ne sais pas. Et là, je ne sais vraiment vraiment pas. :) . Ça serait franchement sympa si les états européens finissaient enfin par travailler ensemble pour redéfinir comment gérer le système monétaire, pour cesser enfin de privatiser la création de la monnaie et de nationaliser les dettes des banques privées. L’Islande a bien géré l’explosion des Icesave en ne nationalisant pas les dettes privées. On parle d’abandon de souveraineté, mais bordel, ça fait 40 ans que les états ont abandonné leur souveraineté de création de monnaie en la confiant aux banques privées. Il serait temps que le public leur botte le cul sérieusement plutôt que de les déresponsabiliser et de nationaliser leurs dettes.
Mais je diverge là. :)
, le 02.11.2011 à 11:07
Ah ah ah, je m’esclaffe.
Pas d’Android 4 chez Samsung
En fait non, ça ne me fait pas rigoler. C’est juste chiant. Pour moi en tant que développeur mobile, un tout petit peu. Pour les clients de Samsung, pas en très grand nombre certes mais quand-même, surtout.
Des matos abandonnés après quoi, une année ? Il y a quand-même un truc foireux quelque part.
, le 03.11.2011 à 00:42
@Ft’E : “Quand Apple ne propose pas certaines des fonctions de son dernier OS pour un téléphone d’il y a plus de deux ans, c’est de l’obsolescence programmée. Quand un téléphone d’il y a moins de deux ans n’est pas compatible avec le dernier Android, c’est “une retraite bien méritée” ”.
La formule n’est pas de moi, mais elle est tout à fait exacte :)
PS : je n’argumente pas plus pour Alain, à part sur un point : les roadmaps n’engagent que ceux qui les écrivent. Le problème, c’est qu’une roadmap, ça bouge beaucoup, beaucoup… Regarde les premières roadmaps depuis Windows 95 (Cairo, ça te dit quelque chose ? Non ? Ben c’est normal), et regarde ce à quoi on a eu droit ensuite. Il n’y a dans les roadmaps que des voeux pieux, mais ensuite il y a la dure réalité du marché et des technologies qui fait que toute roadmap explose à peu près deux ans après.
Apple ne fait pas de roadmap, et c’est pas plus mal : ça lui évite d’annoncer des trucs qui sont obsolètes deux ans plus tard.
Et bonne route avec Windows 7. Clairement, c’est pas un mauvais OS. Mais ce n’est plus l’avenir du tout de l’informatique.
, le 03.11.2011 à 09:36
Rien à voir avec le système d’exploitation mais un téléphone tactile ce n’est vraiment pas pratique.
J’utilise mon Iphone sans problème depuis plusieurs années et en suis très satisfait. Mais voilà, non seulement j’ai un Iphone 4 mais des petits enfants. Je pars en vacances scolaires avec eux. Super pour les parents qui de temps en temps appellent pour dire 2 mots gentils à leurs rejetons.
Quand ma petite Sarah (4 ans) parle à sa maman elle porte l’Iphone à sa joue, alors devinez quoi ? Ça raccroche !
On recommence et bisous de Maxime (5 ans) à son papa. Rebelotte, ça raccroche.
Tous les deux aiment bien, quand ils sont fatigués regarder un épisode de Oui-oui sur le petit écran mais ce n’est plus de la téléphonie.
Ce n’est pas très grave mais je suppose que si Florence Artaud avait eu un smartphone tactile il n’y aurait plus de Florence Artaud. Téléphoner avec un écran mouillé n’est pas simple (et je ne parle pas de la perte de garantie). Florence Artaud
, le 03.11.2011 à 14:34
Voici un lien interessant sur l’usage de “skeuomorphism” par Apple dans la conception de ses interfaces: Why Does Everything Apple Look Like An Ugly Wild West?
, le 14.06.2012 à 22:42
Chaque trimestre qui passe annonce son flot de mauvaises nouvelles… et hier, c’est le licenciement à terme de 10k personnes sur 50k (partie phone only).
Me réjouis de lire les prochaines interventions à propos de Nokia… mais il ne faut pas trop trainer.
, le 15.06.2012 à 07:16
Mon intervention sera brève :-) . Je suis revenu à Windows Phone 7, cet OS me manquait et même le Galaxy S3 n’a pas réussi à me faire changer.
Mon Lumia 900 en revanche est un régal ;-)