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Quelques anecdotes sur Steve Jobs

J'ai dévoré la biographie de Steve Jobs. Et plutôt que d'en faire un résumé maladroit ou une critique peu intéressante (je la trouve très très bien rédigée), je voulais vous livrer quelques ("quelques", ça commence à 2...) anecdotes que j'ai trouvées à la fois intéressantes, et qui nous en apprennent long sur le caractère de Steve Jobs.

Merci à Guillaume pour les traductions françaises, car j'ai lu la version anglaise. J'ai mixé ma traduction et la traduction officielle (quelques nuances diffèrent).

*******

Début des années 80. Il travaille sur le Mac et va recruter dans l'équipe qui bosse sur l'Apple III (qui ne fut pas un grand succès, et pour cause).

Il s'approche d'un ingénieur (Andy Herzfeld)

 

- Tu es bon ou nul? lui demanda Jobs d'entrée. Nous, on ne cherche que des bons pour travailler sur le Mac. Tu te crois de taille? Moi, je n'en suis pas sûr.

Hertzfeld connaissait la réponse à donner.
- Si, je suis très bon.
Jobs s'en alla et Hertzfeld reprit sa programmation. Plus tard dans l'après-midi, il vit que Jobs l'observait par-dessus la paroi de son espace de travail.
- J'ai une bonne nouvelle pour toi. Tu fais partie de l'équipe à présent. Suis-moi!
Hertzfeld répondit qu'il lui fallait encore deux jours pour finir le programme qu'il écrivait pour l'Apple II. Il en était au beau milieu.
- Rien n'est plus important que de travailler sur le Macintosh!
Hertzfeld expliqua qu'il devait avancer encore son travail avant de pouvoir passer le bébé à quelqu'un d'autre.
- Qu'est ce qui est plus important que de travailler sur le Macintosh? Tu perds ton temps! On s'en fout de l'Apple II. Il sera mort dans un an ou deux. L'avenir, c'est le Macintosh et tu vas te mettre dessus tout de suite!
Sur ce, Jobs arracha le cordon d'alimentation de l'ordinateur, faisant disparaître toutes les lignes de programme sur lesquelles Hertzfeld travaillait.
- Suis-moi! j'ai dit. Je vais te montrer ton nouveau bureau."

 

Et Steve l'aide à emporter ses affaires, dans sa Mercèdes, vers les locaux de l'équipe Macintosh (à l'époque, un site distant des autres locaux d'Apple).

Voilà. Je trouve que cette anectode illustre son côté autoritaire, limite tyrannique, mais également sa grande force de concentration sur les sujets vraiment importants, alors que trop souvent l'énergie dans une entreprise est gaspillée en projets annexes, moins importants pour le futur de l'entreprise. Savoir les discerner et savoir concentrer les ressources sur ces projets demande un certain talent.

*******

Un ingénieur de Microsoft, qui travaillait dans l'équipe de développement des tablet PC, était marié à une amie de Laurene et Steve Jobs. Pour ses 50 ans, il les a invités à un repas d'anniversaire, avec Bill Gates et sa femme.

Bill Gates était ennuyé pendant le dîner, car cet ingénieur parlait un peu trop des projets de Microsoft en matière de tablet PC. Jobs aussi était ennuyé par ce type, et voici ce qu'il en dit:

"Ce type me rabâchait que Microsoft allait changer la face du monde avec son logiciel de tablette et éliminer tous les notebooks, les ordinateurs portables ultralégers! Il prétendait même qu'Apple aurait besoin de la licence du logiciel Microsoft. Mais il se trompait dans son approche de l'objet. Il avait équipé son machin d'un stylet. Grossière erreur! Si vous avez recours à un stylet, vous êtes fichu. C'était au moins la dixième fois qu'il me rebattait les oreilles avec son projet. J'étais tellement exaspéré qu'une fois de retour à la maison, je me suis dit : "Et merde, je vais lui montrer ce qu'est une tablette digne de ce nom!"

Le lendemain, il arrive au bureau, réunit son équipe et dit "je veux que nous fassions une tablette, et elle ne doit avoir ni stylet ni clavier".

Et vous connaissez le reste de l'histoire....

*******

Pendant l'affaire de l'antennagate (l'antenne de l'iPhone 4, qui posait souci selon comment on tenait son iPhone), Steve Jobs interrompt ses vacances en famille à Hawaii et ramène son fils aîné, Reed, avec lui. Il lui dit:

"Je vais probablement passer les deux prochains jours en réunion 24 heures sur 24 et je veux que tu n'en perdes pas une miette. Tu en apprendras plus dans cette pièce en deux jours qu'en deux ans dans une école de commerce."

La suite en Anglais est savoureuse: "You're going to be in the room with the best people in the world making tough decisions and get to see how the sausage is made.", qu'on peut traduire par "Tu vas te retrouver avec les meilleurs dans leur domaine; et on va devoir prendre de grandes décisions. Tu vas voir comment ça se déroule réellement."

Jobs se souvient de ce moment lors de ses discussions avec son biographe et dit: "je serais prêt à replonger dans ces moments difficiles, juste pour avoir l'opportunité qu'il puisse me voir quand je travaille".

69 commentaires
1)
marcdiver
, le 16.12.2011 à 07:23

Merci ! Je suis en train de dévorer ce livre, il me reste une dizaine de pages que je finirai ce soir. J’avais l’intention de proposer à François une humeur sur cette bio extraordinaire. Je trouve fascinant que les côtés plus sombres de Steve Jobs ne soient pas occultés et que malgré tout, on sorte de ce livre avec une immense admiration pour le personnage… Cette biographie m’a encore plus attaché à Apple !

2)
Inconnu
, le 16.12.2011 à 08:17

Puisque tu es en veine de lecture je te conseille ceci

3)
dbregnard
, le 16.12.2011 à 08:45

@Haddock:

Oh, le méchant poisson, je la trouve très bien rédigé, cette humeur.

4)
Kermorvan
, le 16.12.2011 à 08:55

dbregnard:bis repetita placent

5)
Saluki
, le 16.12.2011 à 11:09

Hello !

J’ai dévoré les 640 pages de la version française et noté qu’il est rare de trouver 25 pages de notes et de références à la suite d’une “bio” écrite du vivant du sujet. L’employé de la librairie Relay de la gare Montparnasse a juste posé la pile de livres qu’elle s’est mise à fondre à vue d’oeil, phénomène amplifié par l’épaisseur de l’ouvrage…

One more thing…
La traduction est approximative par moment : il est dit que SJ abusait de l’emploi de “four letters words”, qui est traduit en français par “mots de quatre lettres” (?¿ en français) qui signifie plutôt chez nous “mots de cinq lettres”

6)
Inconnu
, le 16.12.2011 à 11:24

Ah oui la grammaire ce n’est pas mon fort. La faute à l’école et au fait que cela fait 20 ans que le français n’est pas ma langue de travail

7)
Origenius
, le 16.12.2011 à 15:33

Ah oui la grammaire ce n’est pas mon fort. La faute à l’école et au fait que cela fait 20 ans que le français n’est pas ma langue de travail

En effet, la grammaire française est parfois difficile. Cependant sur une humeur qui appelle des commentaires concernant Steve Jobs et ce que nous avons appris de lui en lisant sa biographie, il paraîtrait normal que la majorité de ces commentaires concerne le sujet en question, et non la grammaire et la syntaxe qui devraient le porter harmonieusement à notre connaissance.

Juste une question.

Comme plusieurs commentaires sur l’orthographe prennent le pas sur le sujet de fond, pourquoi, cher Renaud, vous contentez-vous d’une justification approximative qui ne vous dédouane pas ? Vous pourriez pousser le raisonnement jusqu’à aller corriger les fautes en éditant votre texte. D’autant plus que sur la page d’accueil, l’introduction de votre article ne présente pas les fautes que votre premier paragraphe nous jette à la figure.

Comme l’ont dit François et d’autres récemment : « Le fait de faire un minimum de fautes d’orthographe, quand on peut, c’est une simple manière de respecter son lecteur. » Je dois avouer que mon mauvais caractère, la fatigue de fin d’année et mon agacement à la vue de ces fautes dans les premières lignes m’ont empêché de poursuivre la lecture de ce texte ; je n’ai pas envie de pester à chaque ligne… J’espère pouvoir y revenir quand elles seront corrigées, car j’aime bien Steve Jobs !

Pardonnez-moi de jouer au sale mioche de service, mais enfin quand même !

PS : Ma langue de travail, c’est le japonais depuis 17 ans, et mon clavier est QWERTY… Mais j’ai un Mac, et n’ai donc pas que des défauts.

8)
Saluki
, le 16.12.2011 à 17:04

il paraîtrait normal que la majorité de ces commentaires concerne le sujet en question

Mon commentaire sur la f… traduction n’incrimine pas l’humeur mais Dominique Defert et Carole Delporte, les deux Traditori de Walter Fils-d’Isaac qui, visiblement, n’ont guère eu de temps pour relire leur pavé avant la publication hâtive de l’ouvrage.

9)
Inconnu
, le 16.12.2011 à 17:08

Je vais plutôt aller écrire sur un blog anglophone. Ou on n’aura pas des maîtres Capello en puissance. Je ne changerais pas un mot de mon texte. Libre à vous de ne pas le lire pour cette raison.

10)
Inconnu
, le 16.12.2011 à 17:45

Comme sur CUK ils sont trop gentils, et que Passant écrit avec des moufles, et n’a jamais eu la moindre remarque, et même des corrections et aides très gentiment proposées ( Comme par le regretté Alec6), et que Passant “il est méchant”.

— PAN!

http://www.j-philippe.net/Portrait.html

Pour beaucoup de critiques, les œuvres d’art de J-PHILIPPE sont différentes =>>>des œuvres artistes<<<===occidentaux qui ont, depuis longtemps, fait de Bali leur source d’inspiration. Prenez par exemple la représentation des femmes balinaises, commentée par le très respecté critique d’art Jean Couteau, qui a écrit un commentaire très perspicace à ce sujet.

Hihi! un peu de respect pour l’auteur.

Alors ? Depuis quand c’est l’œuvre qui est artiste ? Hou ! la vilaine œuvre qui s’approprie le talent de son créateur.

Passant

Qui a la pire grammaire et orthographe des commentateurs ( Vrai ).

11)
François Cuneo
, le 16.12.2011 à 19:23

J’ai corrigé le premier paragraphe!:-)

12)
marcdiver
, le 16.12.2011 à 19:55

Je trouve un peu rude ces commentaires… C’est le meilleur moyen de faire fuir d’éventuels rédacteurs… Merci Renaud ! On peut peut-être faire des remarques d’orthographe ou de syntaxe à quelqu’un, mais éventuellement avec plus de tact. Enfin, je n’aurais pas du tout apprécié que mon texte soit uniquement critiqué sur sa forme et non commenté sur sa forme!

13)
Tom25
, le 16.12.2011 à 20:23

Merci Renaud ! Je n’avais pas envie de lire le livre, je n’aime pas lire, c’est un de mes très rares défauts. Mais je suis content d’avoir lu ces quelques anecdotes.
Et le fautes ne m’ont pas gêné, mais c’est parce qu’elles avaient été corrigées par François . Je fais des œdèmes depuis un an. Et malgré la batterie de tests subis, ils n’ont pas trouvé la cause. Mais ça y est, je viens de comprendre, je suis allergique aux fautes que mon subconscient voit ! Comme quoi c’est vachement important !

Quand je reçois des emails à propos de mes programmes où visiblement les personnes ont un niveau proche de celui de mon chat, je leur répondrai désormais avec cette image .

14)
Anne Cuneo
, le 16.12.2011 à 20:55

Je dois dire que je trouve toujours rude qu’on s’attache à la forme plutôt qu’au fond. Chacun écrit comme il peut, je préfère lire des «fautes» et apprendre quelque chose que de devoir y renoncer pour quelques bricoles de forme. Je suis la première à soigner mon style, mais je ne me souviens que trop bien de ces longues années où mon français était branlant (ma langue maternelle étant l’italien) et mes profs me renvoyaient mes travaux comme nuls parce que la syntaxe et l’orthographe n’étaient pas parfaits.

Fous-toi de ça, Renaud, vas-y!

15)
fap76
, le 16.12.2011 à 21:35

Merci pour l’article Renaud, en tout cas mois aussi j’ai maintenant vraiment envie de lire cette bio ! (J’avais peur que cette bio ne soit qu’un objet marketing, ce qui ne semble pas le cas :-))

16)
XXé
, le 16.12.2011 à 21:37

Je rejoins totalement Anne. Messieurs les sensibles de l’orthographe, ne serait-il pas plus sympa de corriger le texte et de le faire suivre en privé à l’auteur ?

Merci pour ton article Renaud.

Didier

PS Tom25 : tu es sûr de ton “ou” à la dernière phrase ? Attention à l’œdème ! ;-)

17)
Tom25
, le 16.12.2011 à 22:31

Corrigé le ou.

Concernant le fils de Steve Jobs, je ne me souviens plus si on en a déjà parlé, travailles t’il chez Apple ?

18)
Guillôme
, le 16.12.2011 à 23:01

Je fais des œdèmes depuis un an. Et malgré la batterie de tests subis, ils n’ont pas trouvé la cause.

Bah tu ferais mieux de trouver car tu peux crever assez facilement avec cette cochonnerie… Moi j’ai fais un tour aux urgences avec perfusion d’adrénaline, c’est pas top ;)

Les aliments courants : crutacés, fraises, oeufs, piment peuvent être la source…

Prends de la cortizone sur toi et idéalement une seringue d’adrénaline ;)

19)
Inconnu
, le 16.12.2011 à 23:09

Tom25: je crois comprendre qu’il est encore étudiant

20)
Saluki
, le 17.12.2011 à 00:07

Le pavé de Walter Isaacson est addictif : Attention ! tu le prends et ne le lâche plus.

21)
Inconnu
, le 17.12.2011 à 07:26

Anne: je viens de prendre 2 décisions: ne plus lire les commentaires de mes articles. Et donc ne pas y répondre :)

22)
Inconnu
, le 17.12.2011 à 08:27

L’exemple du cable arrache ne m’inspire aucune admiration quant a ce type: c’etait un salop. il aurait pu le laisser finir ce qu’il etait en train de faire, il aurait recu du respect en retour.

23)
ToTheEnd
, le 17.12.2011 à 10:28

L’exemple du cable arrache ne m’inspire aucune admiration quant a ce type: c’etait un salop.

Et moi je trouve que cette phrase est à l’image de ton blog: celle d’un pauvre type…

24)
6ix
, le 17.12.2011 à 10:53

J’ai également dévoré cette biographie dès sa sortie, et tout comme marcdiver, je trouve impressionnant d’avoir été parfois profondément touché alors même que rien ne soit caché sur la personne parfois horrible qu’était Steve Jobs.

A mon sens, Walter Isaacson a réellement réussi à “faire ressentir” ce qu’était Jobs. Ce livre permet d’entrevoir sans doute ce que de nombreuses personnes ont vécu à ses côtés: on accepte ses sautes d’humeur et son caractère, car on sent qu’il est capable de vous emmener très loin. Vouloir absolument lui mettre une étiquette, soit de connard soit de génie, n’a pas de sens.

Et je dois avouer que je trouve dommage d’avoir des extraits de ce livre (ici ou là, cela ne concerne pas que cet article); on pourra causer des heures de tel ou tel passage, mais il n’aura pas forcément le même sens s’il n’est pas pris dans l’ensemble.

Steve Jobs, ce n’était pas des coups d’éclats ou des coups de colère ponctuels, mais un personnage complexe, guidé en permanence par des convictions profondes.

25)
Tom25
, le 17.12.2011 à 11:19

ToTheEnd, je pense avoir compris qu’il y a un autre message à lire dans ton intervention mais quand même … Enfin, ça ne me surprend même pas.

J’ai moi aussi été choqué par cette excès d’autorité de Steve Jobs. Même si c’est le chef, même si c’est lui qui paye le gars et peut donc lui ordonner de faire tel ou tel travail, il y a des manières à observer (tout comme dans ses interventions). Si on paye un tailleur de pierre, et qu’on trouve son travail mauvais, il est inqualifiable de jeter son œuvre par terre pour qu’il la recommence. On lui demande d’arrêter et de recommencer sur une pierre vierge, mais sans démolir le travail accompli. Car si un patron peut imposer sa vision des choses dans le travail à effectuer, il n’a pas à détruire ce qui a été fait.
Que dire d’un éditeur qui brulerait le livre qu’un écrivain lui présente ?

Merci Guillôme de me le rappeler ! Je m’attendais effectivement à repartir de l’hostau avec une seringue mais non ! Et ce n’est pas alimentaire, tous me l’ont dit. On enfle dans les minutes qui suivent, moi ça se passe vers 6 h du mat, donc très longtemps après mon repas vers 19 ou 20 h la veille.
J’ai peur que ça m’arrive lors d’une rencontre galante, car je ne suis pas beau à voir, enfin moins qu’en temps normal j’espère :-) . Et je n’aimerais vraiment pas m’entendre dire :
« Ce n’est pas là que je voudrais que tu enfles ! »

26)
Emilou
, le 17.12.2011 à 18:09

ToTheEnd, je ne connais pas les tenants et aboutissants de ton intervention à propos du commentaire de K, sinon que dans l’absolu je la trouve bien peu courtoise. Si règlement de comptes il y a, hors forum cela aurait pu se régler…mais notre petite vanité nous pousse, parfois, à répendre notre fiel en public . Puis c’est peut-être moins courageux qu’entre deux claviers.

27)
ToTheEnd
, le 17.12.2011 à 19:49

Allons messieurs, je me permets de faire une remarque qui est du même niveau que notre intervenant: soit juger quelqu’un (et quel jugement) sur un simple fait tirer d’une vie riche de 56 ans… dire que Jobs est un salop parce qu’il a enlevé un câble sur la machine d’un développeur qui a bossé quelques heures sur un soft, c’est au mieux absurde, au pire, journalistique.

28)
guru
, le 17.12.2011 à 20:13

Un peu de courtoisie ne saurait nuire, Messieurs et Dames…

29)
Tom25
, le 17.12.2011 à 20:32

Ca ne m’étonne pas que l’attitude de Jobs ne te choque pas. Tu raisonnes comme lui, son travail n’était plus rentable et il fallait au plus vite partir sur un projet plus ambitieux.
Moi ça me fait entrevoir certaines pratiques similaires dans d’autres sociétés, d’où ma réaction. Comment demander à des salariés d’être impliquer dans leur travail et agir de la sorte ?
Alors bon, ce fait là ne fait peut-être pas de Steve un salaud, mais ça montre un certain irrespect du travail des autres.

30)
François Cuneo
, le 18.12.2011 à 00:32

Anne: je viens de prendre 2 décisions: ne plus lire les commentaires de mes articles. Et donc ne pas y répondre :)

Renaud, ce n’est, je crois, vraiment pas la bonne solution.

Cuk.ch est un endroit d’échange. Il nous faut accepter les critiques, y répondre fermement au cas où, mais se renfermer n’est pas juste.

Du moment qu’on écrit sur cette plateforme, il faut y participer. On ne peut pas lancer des articles et ne plus s’intéresser à ce que les autres en pensent.

Encore moins ne pas leur répondre.

Juste une question de respect.

31)
ToTheEnd
, le 18.12.2011 à 02:06

Tom, il faut te réveiller un peu et arrêter de réfléchir au travers des médias. Le fait que Jobs enlève un câble d’alimentation est ainsi, détruise le travail délirant et hallucinant de quelques heures de développement, ce n’est pas “choquant” comme tu dis. Tout au plus, ça me fait lever un sourcil mais je regarde pourquoi il l’a fait!

Il ne faut pas tout mélanger. Steve avait un but et même si l’argent était une composante de l’équation, ce qui le motivait le plus, c’était de réaliser un objet extraordinaire pour le plus grand nombre.

Si je puis me permettre, après bientôt 2 ans en France à bosser avec beaucoup de gens, je trouve que c’est vraiment un problème français de voir les choses d’une façon aussi binaire. Il n’y a pas quelqu’un de parfait, ça n’existe pas. Toutes les choses ont une contrepartie et Steve ne déroge pas à cette règle.

En France, le type qui sauvera 50 types et recevra une médaille pour ça, il devra la rendre le lendemain quand la presse dira que quand même, ce mec a traversé 3 fois un passage piéton alors que le feu était rouge et c’est tout de même honteux… c’était il y a 20 ans! C’est d’une absurdité.

Il y a eu un article très intéressant récemment sur les “connards” au boulot qui allaient probablement prendre de l’ampleur. Pourquoi? Le postulat était simple: ce que les gens vont retenir de Steve, c’est que c’était un connard, un voleur, un égocentrique, un narcissique, un lunatique et qu’il a eu beaucoup de chances enfin de compte… Donc les connards vont gagner du terrain car c’est plus facile d’être un gros con qu’un génie.

Les gens pensent que ce qui fait le génie de Steve, c’est tout ses défauts alors que c’est tout l’inverse. Steve est un génie et contrairement à ce que beaucoup pensent, le génie ce n’est pas seulement d’inventer un truc comme la pénicilline, le moteur à explosion ou le transistor qui sont d’ailleurs rarement le travail d’une seule personne… Son génie comme le dit Obama, c’est d’avoir imaginer quelque chose et de l’avoir réaliser. Il faut du génie pour partir de RIEN, s’entourer de milliers de personnes et les convaincre que malgré tous les problèmes, contraintes, difficultés, ennuis, on peut mener à bien des projets majeurs et qui influenceront des millions de personnes dans le monde.

Enfin, tu demandes comment on peut motiver des gens avec un tel comportement, voilà bien – encore une fois – un point de vue bien français. Lis ce livre et parle à des gens qui ne sont pas dans le livre mais qui ont travaillé avec Steve, la plupart te diront la même chose: travailler avec Steve, c’était probablement l’expérience professionnelle la plus dur de leur existence mais en même temps, jamais ils n’ont autant donner le meilleur d’eux mêmes.

Plus je vieillis et gagne en expérience professionnelle, plus j’admire des gens qui arrivent à mener d’autres gens et en particulier, quand il faut les faire changer. Ceci dit, je vais me pieuter…

32)
Inconnu
, le 18.12.2011 à 07:26

Alors, François, ceci était la dernière chronique pour Cuk

33)
Inconnu
, le 18.12.2011 à 07:30

TTE: d’accord avec toi. As tu lu l’excellent “Objectif zéro Sale Con”? Je sais plus qui est l’auteur (un américain), je regarderais dans la bibliothèque à mon retour de vacances.

Moi, perso, je pourrais jamais bosser chez Apple. Ce culte du secret est pesant. Je connais pas mal d’anciens et surtout quelqu’un qui y bosse toujours. Pas toujours facile à vivre. Mais cest le prix à payer pour arriver à révolutionner tant d’industries.

34)
Tom25
, le 18.12.2011 à 08:01

Oui ok TTE, mais détruire du travail comme ça … J’aurais peut-être été moins choqué si Jobs l’avait tiré de sa chaise pour le faire se lever. On aurait vu ça comme de la violence, mais l’autre aurait toujours pu réagir et se rasseoir. C’est dans cet esprit là que je suis choqué, clore la discussion en disant « j’ai raison » et surtout couper tout moyen à l’autre de réagir.
Et puis quand j’étais petit et que je commençais à programmer sur l’Apple ][e, ma mère m’a tellement menacé de débrancher l’ordi que ça m’a laissé des seyquelles. :-)

Renaud, si j’avais du m’arrêter de venir sur Cuk à cause de mon orthographe …
A la prochaine faute que je lis, je viens t’arracher le câble d’alim de ton Mac ! :-))
Bon, ne soit pas inquiet, je ne vois jamais (ou presque) de faute sur Cuk.

35)
zit
, le 18.12.2011 à 08:21

Je n’éprouve aucune envie de lire ce livre (je ne lis jamais de biographies), encore moins depuis les quelques extraits lus ici ou là.

z (plus je vieillis moins j’admire les gens capables de mener d’autres gens, je répêêêêêêêêêêêêête : et moins j’ai envie de suivre quiconque)

36)
Tom25
, le 18.12.2011 à 10:19

Tous derrière Zit !

je répêêêêêêêêêêêêête : ce serait plutôt ça :

37)
Caplan
, le 18.12.2011 à 10:49

je répêêêêêêêêêêêêête : ce serait plutôt ça :

C’est quand tu veux, Tom!

38)
6ix
, le 18.12.2011 à 10:56

Il y a eu un article très intéressant récemment sur les “connards” au boulot qui allaient probablement prendre de l’ampleur. Pourquoi? Le postulat était simple: ce que les gens vont retenir de Steve, c’est que c’était un connard, un voleur, un égocentrique, un narcissique, un lunatique et qu’il a eu beaucoup de chances enfin de compte… Donc les connards vont gagner du terrain car c’est plus facile d’être un gros con qu’un génie.

Les gens pensent que ce qui fait le génie de Steve, c’est tout ses défauts alors que c’est tout l’inverse.

C’est tellement ça… et comme je le disais, cette tendance à vouloir catégoriser le personnage est tellement grotesque!

Oui, il a pu être un connard. Oui, il pouvait être lunatique. Oui, certains l’ont détesté. Mais oui aussi, certains l’ont admiré. Oui, certains l’ont suivi. Oui, certains l’ont aimé.

Cet homme a toujours fait des choix très tranchés, et d’ailleurs Apple en est le reflet. Mais aurait-il pu faire d’Apple ce qu’elle est aujourd’hui s’il était simplement “un connard”? Aurait-il pu mettre en place une équipe dirigeante aussi loyale dont certains y sont depuis son retour?

S’il y a une chose à retenir de ce livre, ce n’est pas l’apparence de Steve Jobs, mais son fond, ce qui le tirait en avant. Il ne sert à rien de jouer au connard, rouler sans plaque et manger des pommes durant 2 semaines. Cela ne mènera nulle part. En revanche, comprendre qu’avoir une passion sincère et une volonté de fer pour mettre en avant ses idées, voilà peut-être un début pour tenter de faire quelque chose de bien.

Steve Jobs l’a dit lui-même à son équipe: “Ne vous demandez jamais ce que Steve aurait fait. Ecoutez votre propre voix.”

39)
Saluki
, le 18.12.2011 à 11:41

Fédérer un groupe pour tendre vers un but ou un objectif, c’est sûrement l’une des tâches les plus complexes qui peuvent être offertes à quelqu’un.

Les religions s’y sont essayées, je ne suis pas persuadé qu’elles sont – à ce jour, et depuis le temps qu’elles sévissent – parvenues à la réussite.

Aujourd’hui, je suis impliqué dans un club service, et, en dépit d’une charte éthique clairement affirmée, on voit nombre de “connards”, de “salauds”, d’incapables générer des déviances comportementales ou morales qui minent l’association. C’est donc moi, fils d’antifasciste affirmé, qui suis parmi ceux qui prônent une main ferme (peut-être dans un gant de velours…) à la direction des assoc’… comme des entreprises.

40)
Saluki
, le 18.12.2011 à 11:46

@ renaud

Fuir le débat n’est pas la meilleure solution pour faire, sans même vouloir prévaloir, comprendre ses idées.

Zit quand trinquons nous à la santé de notre ami commun qui doit sortir de Saint-Antoine en ce moment même ?

41)
François Cuneo
, le 18.12.2011 à 12:01

Fuir le débat n’est pas la meilleure solution pour faire, sans même vouloir prévaloir, comprendre ses idées.

Parfaitement d’accord avec toi. Je trouve très dommage que Renaud prenne cette décision pour une bête question d’orthographe.

Il y a juste un point sur lequel je ne transigerai pas (vu que tout le monde m’appelle le Boss, je peux presque me le permettre), c’est accepter qu’on lance un article sur Cuk et qu’on ne s’intéresse pas à ce que les autres lecteurs pensent.

Écrire un article ici, c’est être prêt à l’assumer.

Être prêt aussi à assumer ses erreurs, et vite les corriger, ce qui m’arrive très souvent.

Et je remercie ceux qui me l’ont fait remarquer.

Maintenant, je suis totalement d’accord avec Renaud que d’une manière plus sympa la chose aurait pu être faite que “pan dans la gueule” comme l’a fait Haddock.

Le mail est parfois une manière moins démonstrative et peut-être humiliante qu’envoyer la critique, en particulier orthographique, devant tout le monde.

Cela dit, je déteste faire des fautes, et pourtant j’en fais pas mal.

Je n’aime pas trop montrer ces fautes, raison pour laquelle je me protège au maximum avec Antidote.

42)
Inconnu
, le 18.12.2011 à 13:15

“pan dans la gueule” comme l’a fait Haddock

N’exagérons pas, je n’ai fait que mettre un lien éducatif, si j’avais voulu être méchant j’aurais souligné les erreurs en détail. Si j’apprécie cuk.ch depuis le début c’est aussi pour l’exigence de qualité aussi bien sur la forme que sur le fond, là on était plus proche des horreurs des skyblogs. Tout le monde fait des fôtes, moi le premier, je n’attends pas la perfection mais un petit effort ou l’aide d’un logiciel aurait été nécessaire.

43)
Guillôme
, le 18.12.2011 à 14:07

Moi, ce que j’ai retenu de la bio de Steve Jobs, c’est l’important c’est le voyage ;)

44)
Origenius
, le 18.12.2011 à 14:16

Salut

Je suis à mon tour confus d’être pour une part la source de ce malentendu. Je suis triste de constater que, malgré les explications et les encouragements, aucune solution ne soit trouvée jusqu’à présent pour sortir de cette crise émo-rédactionnelle.

Voilà plus de dix ans que je suis ce site presque quotidiennement, au point que, sans avoir jamais croisé le regard d’aucun de ses contributeurs, ils font partie peu ou prou de mon univers quotidien, oasis francophone sur ma planète nipponne. J’apprécie dans cuk.ch son exigence rédactionnelle dont la qualité surpasse la plupart des blogs que je fréquente, et dont le respect mutuel est l’une des caractéristiques, bien qu’il y ait parfois quelques écarts.

Que je sois d’accord ou non avec les propos tenus n’a que peu d’importance : ils nourrissent quoiqu’il arrive ma réflexion. Je reconnais volontiers manquer parfois de courage pour en retour exprimer ma pensée lorsqu’elle est (souvent) (très) différente de celle qui est proposée par l’un ou l’autre rédacteur.

J’aurais pu dans mon commentaire précédent dire un truc du style  : « Zut les fôte fo fère gafe m… » en en rajoutant au maximum pour ne pas risquer de montrer mon indigence orthographique, comme c’est le cas dans la plupart des commentaires de blogs… J’ai au contraire essayé de montrer, non sans courtoisie mais pas suffisamment de tact peut-être, en quoi la forme, quoiqu’on en dise, est là pour servir le fond d’une pensée. Une pensée bien habillée respecte mieux l’esprit auquel elle s’offre ; dépenaillée, c’est d’elle-même qu’elle est irrespectueuse.

Il me semble que certaines réflexions sur le fond et la forme sont apparues à la suite de mon commentaire, lequel a affecté Renaud plus que de raison. Je lui renouvelle donc les excuses que je lui ai aussitôt adressées en privé, et espère qu’il renonce à renoncer.

Steve Jobs aurait-il risqué une baisse de la qualité de cuk.ch pour ménager les susceptibilités de ses participants ? Ou bien aurait-il saisi l’événement pour, de derrière la cloison vitrée, les regarder se surpasser pour que finalement il soit heureux de travailler avec eux ?

Bon, je ne peux pas y résister, et je vous renouvelle toutes mes excuses à l’avance ! Je refais mon sale mioche !

Cela dit, je déteste faire des fautes, et pourtant j’en fait pas mal.

CQFD

Amitiés

45)
ToTheEnd
, le 18.12.2011 à 15:01

J’aurais peut-être été moins choqué si Jobs l’avait tiré de sa chaise pour le faire se lever. On aurait vu ça comme de la violence, mais l’autre aurait toujours pu réagir et se rasseoir.

Et si DSK n’avait pas fait ça, et si Le Pen n’était pas passé, et si on avait fait ça, et si le Titanic, et si on avait fait comme ça plutôt que comme cela… etc.

Toujours cette litanie à penser que les choses auraient pu être différentes… sans jamais se dire que faire les choses différemment, ça pourrait aussi tout faire échouer… mais là, il y aurait 10 mecs comme toi pour tenter de refaire l’histoire avec des “si”.

Je continue de dire que juger un tel homme sur une connerie pareille, c’est absurde.

46)
Inconnu
, le 18.12.2011 à 15:24

Et si ma tente en avait, je ne serais point au piquet pour cette lamentable faute.

Ho Cam Ping ;o)

47)
Inconnu
, le 18.12.2011 à 17:57

Je vais réagir à la Steve Jobs et tirer le câble de ma participation à ce blog.

48)
Tom25
, le 18.12.2011 à 18:13

Mais TTE, je ne dis pas « et si » pour refaire le monde, mais pour préciser que je préfère une attitude certes un peu plus violente mais frontale. Arracher des câbles j’assimile ça à un coup bas, voir à un coup dans le dos. J’ai eu à manager au tout début de ma carrière (25 ans) 10 personnes dont la plupart avaient le double de mon âge. J’en ai revu certains, et j’en revois encore quelques uns, et ils n’ont pas gardé une mauvaise image de moi, ferme mais juste. Steve Jobs était tellement génial qu’il n’avait pas quelques minutes à perdre à expliquer son point de vue ?
Je ne doute pas que Jobs avait raison de faire cesser ce type de bosser sur son projet Apple ][e et le faire passer au projet Machintoch, mais le fait d’avoir raison, d’être le plus intelligent et le plus fort justifie t-il cette attitude ?
Et je ne juge pas toute la vie de Jobs sur ce détail, mais cette anecdote me déplait.

Renaud, je suis désolé de ta réaction. Cette fois encore quand j’ai lu les remarques j’ai eu envie de pondre ce qui va suivre. Ca fait plusieurs fois que ça me titille.

Edit : Oui et puis non ça me gave, j’écrirai ça une autre fois.

49)
François Cuneo
, le 18.12.2011 à 18:16

Incroyable le “J’en fait”!:-)

J’ai corrigé.

Nous devons faire attention à l’orthographe. Je sais bien que c’est l’une des marques de fabrique ici, de faire gaffe d’en faire le moins possible.

Je le répète Renaud, ta réaction aurait dû être toute simple: je corrige et puis voilà. Il n’y avait rien de grave dans tout cela.

C’est vraiment dommage de tirer la prise, mais si c’est ta décision, suite aux explications d’Origenius, de Haddock, puis les miennes suite à ta décision de ne plus répondre aux commentaires ni même de les lire à propos de tes articles, alors j’en prends acte avec regret.

50)
Tom25
, le 18.12.2011 à 18:20

Laisse-le se calmer François, avant d’en prendre acte.
(z’avez vu, j’ai pas mis de s à laisse :-) )

51)
Diego
, le 18.12.2011 à 19:29

@TTE : La Vénération aveugle n’a jamais éclairé personne.

À mon avis.

53)
François Cuneo
, le 18.12.2011 à 22:54

A part ça sur le fond, je trouve Steve Jobs détestable sur ce coup-là.

54)
ToTheEnd
, le 19.12.2011 à 02:27

Je n’ai pas une vénération aveugle pour ce type… j’ai néanmoins conscience de ce qu’il a réalisé et ça m’agace qu’un type soit qualifié de “salop” parce qu’il a enlevé le câble d’un ordi détruisant ainsi quelques heures de boulot… inutile.

Je me demande comment il faut appeler ces braves parents qui débranchent les consoles de leurs enfants alors qu’ils jouent depuis des heures… pour rien.

Il va falloir en inventer des mots pour juger les gens qui font de vraies saloperies…

55)
Modane
, le 19.12.2011 à 08:46

Quel ramdam, ici, ce week-end! Que Jobs ait eu le comportement d’un des frères Gallagher, ce n’est pas étonnant! Même si je trouve que ce genre d’attitude devrait être réservée, par décret, aux musiciens de rock de moins de 27 ans.

Pour le reste, le bon français, il suffit de lire la plupart des commentaires pour voir que l’hôpital y dynamite la charité, façon puzzle, et qu’on ne devrait finalement qu’en sourire!

Mais, pour rester solidaire, je dois dire qu’une chose me répugne, c’est “salop”, avec ou sans guillemets d’interprétation. Salaud n’a jamais été le masculin de “salope”, mais possède son propre féminin : “salaude”. Sémantiquement, un salop est pour moi un salaud dans des habits roses d’enfants.

On ne devrait jamais proposer, même involontairement, d’atténuation à la saloperie, ni sous-entendre que son vecteur est féminin. Enfin, Mesdames, réagissez!

Merci, Renaud, pour l’anecdote.

56)
Zallag
, le 19.12.2011 à 09:28

Orthographe, orthographe…

J’ai, non pas la chance d’être excellent en orthographe, mais d’avoir été de ceux qui ont eu le privilège de faire des dictées et de ne pas avoir subi tous les chambardements de l’école suisse romande. Et j’aime les mots, leur origine, leur étymologie, je les visualise souvent écrits quand je les dis ou que je les entends.

Je ne suis pas d’accord avec celles ou ceux qui affirment que ce que les mots expriment importe plus que la manière dont ils ont été écrits par l’auteur d’un texte.

Celui qui écrit devrait faire son possible pour que la forme et le fond de ce qui est donné à lire à d’autres soient du meilleur niveau possible, sans chercher à se trouver des excuses ou à tirer fierté, parfois, de ses insuffisances, parce que, j’avoue, elles sont souvent dissuasives pour certains lecteurs.

C’est comme si on me disait que quand un musicien joue de fausses notes, ou qu’un chanteur chante mal, ce n’est pas grave, puisque cela n’empêche pas de reconnaître la mélodie jouée ou de comprendre les paroles de la chanson ou de l’opéra.

Amen, ite, missa est !

57)
Tom25
, le 19.12.2011 à 11:00

Je me demande comment il faut appeler ces braves parents qui débranchent les consoles de leurs enfants alors qu’ils jouent depuis des heures… pour rien.

On a déjà débattu de la fessée je crois. Là c’est pareil, il peut y avoir débat sur le fait de débrancher la console ou de donner une fessée après avoir expliquer au gosse qu’il fallait qu’il arrête de jouer.
Mais lui dire stop, et dans la seconde lui en coller une et débrancher le bazar …

Zallag, quand tu es à un concert et que c’est mauvais, tu t’en vas discrètement, quitte à faire savoir par la suite aux artistes tes reproches, ou tu te lèves sur la chaise en criant que c’est nul et en les traitant d’incapables ?

Moi, je remarque que bien souvent, les fautes orthographe sont utilisées pour rabaisser l’autre. Quand on fait une remarque à quelqu’un, il faut en parallèle lui proposer son aide. Un Cukien m’a fait une remarque sur les fautes contenues dans mes programmes, mais il m’a proposé de me les corriger. Du coup, j’avais des traducteurs Italien, Espagnol, Allemand, Hollandais, Anglais, et maintenant j’en ai un Français !
Il n’y avait pas tant de faute que ça, mais quand je suis dans mes algorithmes du code programme, je fais encore moins attention à l’orthographe (car justement mon attention est ailleurs).

58)
Matkinson
, le 19.12.2011 à 11:13

Je crois que c’est dans le Temps (ou bien le Monde, je ne sais plus) qu’il y avait récemment un article sur ce snobisme de la maîtrise de la langue française. Le combat de la forme contre le fond du discours. Très intéressant.

En gros, c’était sur des pauvres types, maniaques de la langue de Molière, habitués à sortir des jugements à l’emporte-pièce du style “oui non c’est bon, tu ne sais pas écrire français correctement alors on va se passer de ton avis”, et qui démoralisent beaucoup d’intervenants pouvant être bien plus intéressants.

Certes, au boulot je fais très attention à la formulation, à la syntaxe ainsi qu’à l’orthographe, parce qu’effectivement c’est une question de respect, encore plus en milieu professionnel. J’ai donc longtemps été vraiment chiant avec ça. Il m’est même arrivé de balancer des CV à la corbeille pour cette raison. Pas fier. En vieillissant, le fond prend de plus en plus d’importance et je me rends compte que ce n’est pas si simple. En plus, certains sont dyslexiques voire dysorthographiques. Et alors? Ça ne péjore pas pour autant la validité ou le bien-fondé du sujet…

Bref, si je reste attaché à la nécessité d’avoir un texte correct et exempt de fautes, maintenant les ayatollahs de la langue française m’emmerdent; un peu d’ouverture d’esprit et de flexibilité ne fait pas de mal.

Renaud, dommage que tu le prennes comme ça, ton sujet était intéressant.

59)
Inconnu
, le 19.12.2011 à 11:24

Tout ça pour une fesse pendant la mèce.

François ne corrige pas, là, c’est fait exprès ;o)

60)
drazam
, le 19.12.2011 à 16:27

Ceukifondéfottmérittlebuché. On a tous le droit de faire des fautes, comme de les corriger… Amen.

Comme le dit 6ix, l’anecdote est sympa mais sortie de son contexte, c’est un peu réducteur avant de pouvoir s’exprimer…

A cette époque (fin 70’s/début 80’s) l’Apple /// est censé être le successeur de l’Apple][ mais reste relativement proche et limité en 8 bit (vs. MS-DOS) ; Lisa est l’autre gros projet plus ambitieux avec son GUI (inspiré du Xerox PARC) et dont Jobs se fait finalement éjecter pour atterrir sur le projet Macintosh. Bref, Apple foisonne, Apple se disperse et Apple échappe petit à petit à ses concepteurs. Jobs est ambitieux et ne supporte pas l’échec. La lutte de pouvoir s’installe qui mènera plus tard à son exclusion du CA par celui qu’il aura débauché de chez Pepsi. Mais Jobs reste un visionnaire pour lequel la fin justifie les moyens. Pour le projet Macintosh il a besoin de débaucher et tester ses subalternes sur leurs compétences et leur loyauté, et là l’anecdote prend tout son sens. 6ix le rappelle bien, Steve Jobs l’a dit lui-même à son équipe: “Ne vous demandez jamais ce que Steve aurait fait. Ecoutez votre propre voix.” Maintenant, je connais(sais) de dociles programmeurs boutonneux pouvant pêter un câble par ce genre d’action.

Je n’ai pas pleuré Steve Jobs à sa mort. Juste attristé par son combat contre la maladie et sa constance à la tête de sa compagnie. Il reste pour moi un génie, une icône, (un salaud) à peine humain par son côté unique et solitaire. Cela me fait doucement rire ceux qui à présent l’encensent et veulent faire/penser/s’exprimer/inventer comme lui, c’est juste impossible. Tout autant que ceux qui ont raillé Steve, Apple, Macintosh à l’époque et sont tous désormais équipés d’iPod, iPhone, iPad, MacBook, iMac… Plutôt l’effet inverse sur moi, je mets de la distance avec Apple même si l’addiction reste réelle…

61)
drazam
, le 19.12.2011 à 16:31

Ah au fait, bonjour à tous, drazam is baaaaaack! Le comptoir n’a pas trop changé, c’est rassurant!

62)
zit
, le 19.12.2011 à 19:40

Ah au fait, bonjour à tous, drazam is baaaaaack! Le comptoir n’a pas trop changé, c’est rassurant!

Ça fout les chocottes !

z (welcome back ! je répêêêêêêêêêêêête : tu veux un résumé des épisodes précédents ?)

63)
François Cuneo
, le 19.12.2011 à 21:41

Hé tchô drazam!

Alors pour un retour, c’est un retour!

Qu’est-ce que tu deviens?

64)
ToTheEnd
, le 19.12.2011 à 21:43

D: comment as tu posté? Est ce que ces faignasses d’EDF t’ont déjà reconnectés?? Pas possible!!!!

65)
M.G.
, le 20.12.2011 à 10:13

Je rejoins totalement Anne. Messieurs les sensibles de l’orthographe, ne serait-il pas plus sympa de corriger le texte et de le faire suivre en privé à l’auteur ?

Merci pour ton article Renaud.

Rien à ajouter ! Pas de critiques en lignes… C’est inutilement blessant et ça n’ajoute rien à la qualité de l’article qui nous est proposé.

66)
drazam
, le 21.12.2011 à 14:09

Bof, j’ai gagné au loto, je me suis reconverti dans la production de porno et l’évennementiel comme l’escort, je voyage partout dans le monde et vis dans des superbes villas où j’organise pour mes amis influents des soirées bunga bunga avec musique DJ, kilos de coke et filles de rêve en open bar, je roule en hummer et aston rolex au poignet, je vote sarko et ne paie pas d’impôt. Bref, le train train quotidien quoi.

Tu sais ToZiEnd, suffit de braquer un flingue sur la tempe du directeur local EDF et la lumière fût… Mais bon ici, une éolienne ou un moulin font l’affaire aussi…

Ouais Zit, raconte! < musique de poubelle la vie >

Je vous laisse, ma… masseuse arrive.

67)
Modane
, le 21.12.2011 à 14:23

>drazam : C’est quoi, déjà, ton numéro?

68)
Origenius
, le 22.12.2011 à 14:25

Alors ? Depuis quand c’est l’œuvre qui est artiste ? Hou ! la vilaine œuvre qui s’approprie le talent de son créateur.

Désolé, je n’ai pas compris

69)
Tom25
, le 22.12.2011 à 18:56

Avec tout le pognon de mes gains du loto, je vais inviter tous les membres Cuk dans un hotel 12 étoiles sur une île paradisiaque.

Drazam, toi tu es un pote, un vrai ! :-)))