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Quelques anec­dotes sur Steve Jobs

J'ai dé­voré la bio­gra­phie de Steve Jobs. Et plu­tôt que d'en faire un ré­sumé mal­adroit ou une cri­tique peu in­té­res­sante (je la trouve très très bien ré­di­gée), je vou­lais vous li­vrer quelques ("quelques", ça com­mence à 2...) anec­dotes que j'ai trou­vées à la fois in­té­res­santes, et qui nous en ap­prennent long sur le ca­rac­tère de Steve Jobs.

Merci à Guillaume pour les tra­duc­tions fran­çaises, car j'ai lu la ver­sion an­glaise. J'ai mixé ma tra­duc­tion et la tra­duc­tion of­fi­cielle (quelques nuances dif­fèrent).

*******

Début des an­nées 80. Il tra­vaille sur le Mac et va re­cru­ter dans l'équipe qui bosse sur l'Apple III (qui ne fut pas un grand suc­cès, et pour cause).

Il s'ap­proche d'un in­gé­nieur (Andy Herz­feld)

 

- Tu es bon ou nul? lui de­manda Jobs d'en­trée. Nous, on ne cherche que des bons pour tra­vailler sur le Mac. Tu te crois de taille? Moi, je n'en suis pas sûr.

Hertz­feld connais­sait la ré­ponse à don­ner.
- Si, je suis très bon.
Jobs s'en alla et Hertz­feld re­prit sa pro­gram­ma­tion. Plus tard dans l'après-midi, il vit que Jobs l'ob­ser­vait par-des­sus la paroi de son es­pace de tra­vail.
- J'ai une bonne nou­velle pour toi. Tu fais par­tie de l'équipe à pré­sent. Suis-moi!
Hertz­feld ré­pon­dit qu'il lui fal­lait en­core deux jours pour finir le pro­gramme qu'il écri­vait pour l'Apple II. Il en était au beau mi­lieu.
- Rien n'est plus im­por­tant que de tra­vailler sur le Ma­cin­tosh!
Hertz­feld ex­pli­qua qu'il de­vait avan­cer en­core son tra­vail avant de pou­voir pas­ser le bébé à quel­qu'un d'autre.
- Qu'est ce qui est plus im­por­tant que de tra­vailler sur le Ma­cin­tosh? Tu perds ton temps! On s'en fout de l'Apple II. Il sera mort dans un an ou deux. L'ave­nir, c'est le Ma­cin­tosh et tu vas te mettre des­sus tout de suite!
Sur ce, Jobs ar­ra­cha le cor­don d'ali­men­ta­tion de l'or­di­na­teur, fai­sant dis­pa­raître toutes les lignes de pro­gramme sur les­quelles Hertz­feld tra­vaillait.
- Suis-moi! j'ai dit. Je vais te mon­trer ton nou­veau bu­reau."

 

Et Steve l'aide à em­por­ter ses af­faires, dans sa Mer­cèdes, vers les lo­caux de l'équipe Ma­cin­tosh (à l'époque, un site dis­tant des autres lo­caux d'Apple).

Voilà. Je trouve que cette anec­tode illustre son côté au­to­ri­taire, li­mite ty­ran­nique, mais éga­le­ment sa grande force de concen­tra­tion sur les su­jets vrai­ment im­por­tants, alors que trop sou­vent l'éner­gie dans une en­tre­prise est gas­pillée en pro­jets an­nexes, moins im­por­tants pour le futur de l'en­tre­prise. Sa­voir les dis­cer­ner et sa­voir concen­trer les res­sources sur ces pro­jets de­mande un cer­tain ta­lent.

*******

Un in­gé­nieur de Mi­cro­soft, qui tra­vaillait dans l'équipe de dé­ve­lop­pe­ment des ta­blet PC, était marié à une amie de Lau­rene et Steve Jobs. Pour ses 50 ans, il les a in­vi­tés à un repas d'an­ni­ver­saire, avec Bill Gates et sa femme.

Bill Gates était en­nuyé pen­dant le dîner, car cet in­gé­nieur par­lait un peu trop des pro­jets de Mi­cro­soft en ma­tière de ta­blet PC. Jobs aussi était en­nuyé par ce type, et voici ce qu'il en dit:

"Ce type me ra­bâ­chait que Mi­cro­soft al­lait chan­ger la face du monde avec son lo­gi­ciel de ta­blette et éli­mi­ner tous les no­te­books, les or­di­na­teurs por­tables ul­tra­lé­gers! Il pré­ten­dait même qu'Apple au­rait be­soin de la li­cence du lo­gi­ciel Mi­cro­soft. Mais il se trom­pait dans son ap­proche de l'ob­jet. Il avait équipé son ma­chin d'un sty­let. Gros­sière er­reur! Si vous avez re­cours à un sty­let, vous êtes fichu. C'était au moins la dixième fois qu'il me re­bat­tait les oreilles avec son pro­jet. J'étais tel­le­ment exas­péré qu'une fois de re­tour à la mai­son, je me suis dit : "Et merde, je vais lui mon­trer ce qu'est une ta­blette digne de ce nom!"

Le len­de­main, il ar­rive au bu­reau, réunit son équipe et dit "je veux que nous fas­sions une ta­blette, et elle ne doit avoir ni sty­let ni cla­vier".

Et vous connais­sez le reste de l'his­toire....

*******

Pen­dant l'af­faire de l'an­ten­na­gate (l'an­tenne de l'iPhone 4, qui po­sait souci selon com­ment on te­nait son iPhone), Steve Jobs in­ter­rompt ses va­cances en fa­mille à Ha­waii et ra­mène son fils aîné, Reed, avec lui. Il lui dit:

"Je vais pro­ba­ble­ment pas­ser les deux pro­chains jours en réunion 24 heures sur 24 et je veux que tu n'en perdes pas une miette. Tu en ap­pren­dras plus dans cette pièce en deux jours qu'en deux ans dans une école de com­merce."

La suite en An­glais est sa­vou­reuse: "You're going to be in the room with the best people in the world ma­king tough de­ci­sions and get to see how the sau­sage is made.", qu'on peut tra­duire par "Tu vas te re­trou­ver avec les meilleurs dans leur do­maine; et on va de­voir prendre de grandes dé­ci­sions. Tu vas voir com­ment ça se dé­roule réel­le­ment."

Jobs se sou­vient de ce mo­ment lors de ses dis­cus­sions avec son bio­graphe et dit: "je se­rais prêt à re­plon­ger dans ces mo­ments dif­fi­ciles, juste pour avoir l'op­por­tu­nité qu'il puisse me voir quand je tra­vaille".

69 com­men­taires
1)
marc­di­ver
, le 16.12.2011 à 07:23

Merci ! Je suis en train de dé­vo­rer ce livre, il me reste une di­zaine de pages que je fi­ni­rai ce soir. J’avais l’in­ten­tion de pro­po­ser à Fran­çois une hu­meur sur cette bio ex­tra­or­di­naire. Je trouve fas­ci­nant que les côtés plus sombres de Steve Jobs ne soient pas oc­cul­tés et que mal­gré tout, on sorte de ce livre avec une im­mense ad­mi­ra­tion pour le per­son­nage… Cette bio­gra­phie m’a en­core plus at­ta­ché à Apple !

2)
In­connu
, le 16.12.2011 à 08:17

Puisque tu es en veine de lec­ture je te conseille ceci

3)
dbre­gnard
, le 16.12.2011 à 08:45

@Had­dock:

Oh, le mé­chant pois­son, je la trouve très bien ré­digé, cette hu­meur.

4)
Ker­mor­van
, le 16.12.2011 à 08:55

dbre­gnard:bis re­pe­tita placent

5)
Sa­luki
, le 16.12.2011 à 11:09

Hello !

J’ai dé­voré les 640 pages de la ver­sion fran­çaise et noté qu’il est rare de trou­ver 25 pages de notes et de ré­fé­rences à la suite d’une “bio” écrite du vi­vant du sujet. L’em­ployé de la li­brai­rie Relay de la gare Mont­par­nasse a juste posé la pile de livres qu’elle s’est mise à fondre à vue d’oeil, phé­no­mène am­pli­fié par l’épais­seur de l’ou­vrage…

One more thing…
La tra­duc­tion est ap­proxi­ma­tive par mo­ment : il est dit que SJ abu­sait de l’em­ploi de “four let­ters words”, qui est tra­duit en fran­çais par “mots de quatre lettres” (?¿ en fran­çais) qui si­gni­fie plu­tôt chez nous “mots de cinq lettres”

6)
In­connu
, le 16.12.2011 à 11:24

Ah oui la gram­maire ce n’est pas mon fort. La faute à l’école et au fait que cela fait 20 ans que le fran­çais n’est pas ma langue de tra­vail

7)
Ori­ge­nius
, le 16.12.2011 à 15:33

Ah oui la gram­maire ce n’est pas mon fort. La faute à l’école et au fait que cela fait 20 ans que le fran­çais n’est pas ma langue de tra­vail

En effet, la gram­maire fran­çaise est par­fois dif­fi­cile. Ce­pen­dant sur une hu­meur qui ap­pelle des com­men­taires concer­nant Steve Jobs et ce que nous avons ap­pris de lui en li­sant sa bio­gra­phie, il pa­raî­trait nor­mal que la ma­jo­rité de ces com­men­taires concerne le sujet en ques­tion, et non la gram­maire et la syn­taxe qui de­vraient le por­ter har­mo­nieu­se­ment à notre connais­sance.

Juste une ques­tion.

Comme plu­sieurs com­men­taires sur l’or­tho­graphe prennent le pas sur le sujet de fond, pour­quoi, cher Re­naud, vous conten­tez-vous d’une jus­ti­fi­ca­tion ap­proxi­ma­tive qui ne vous dé­douane pas ? Vous pour­riez pous­ser le rai­son­ne­ment jus­qu’à aller cor­ri­ger les fautes en édi­tant votre texte. D’au­tant plus que sur la page d’ac­cueil, l’in­tro­duc­tion de votre ar­ticle ne pré­sente pas les fautes que votre pre­mier pa­ra­graphe nous jette à la fi­gure.

Comme l’ont dit Fran­çois et d’autres ré­cem­ment : « Le fait de faire un mi­ni­mum de fautes d’or­tho­graphe, quand on peut, c’est une simple ma­nière de res­pec­ter son lec­teur. » Je dois avouer que mon mau­vais ca­rac­tère, la fa­tigue de fin d’an­née et mon aga­ce­ment à la vue de ces fautes dans les pre­mières lignes m’ont em­pê­ché de pour­suivre la lec­ture de ce texte ; je n’ai pas envie de pes­ter à chaque ligne… J’es­père pou­voir y re­ve­nir quand elles se­ront cor­ri­gées, car j’aime bien Steve Jobs !

Par­don­nez-moi de jouer au sale mioche de ser­vice, mais enfin quand même !

PS : Ma langue de tra­vail, c’est le ja­po­nais de­puis 17 ans, et mon cla­vier est QWERTY… Mais j’ai un Mac, et n’ai donc pas que des dé­fauts.

8)
Sa­luki
, le 16.12.2011 à 17:04

il pa­raî­trait nor­mal que la ma­jo­rité de ces com­men­taires concerne le sujet en ques­tion

Mon com­men­taire sur la f… tra­duc­tion n’in­cri­mine pas l’hu­meur mais Do­mi­nique De­fert et Ca­role Del­porte, les deux Tra­di­tori de Wal­ter Fils-d’Isaac qui, vi­si­ble­ment, n’ont guère eu de temps pour re­lire leur pavé avant la pu­bli­ca­tion hâ­tive de l’ou­vrage.

9)
In­connu
, le 16.12.2011 à 17:08

Je vais plu­tôt aller écrire sur un blog an­glo­phone. Ou on n’aura pas des maîtres Ca­pello en puis­sance. Je ne chan­ge­rais pas un mot de mon texte. Libre à vous de ne pas le lire pour cette rai­son.

10)
In­connu
, le 16.12.2011 à 17:45

Comme sur CUK ils sont trop gen­tils, et que Pas­sant écrit avec des moufles, et n’a ja­mais eu la moindre re­marque, et même des cor­rec­tions et aides très gen­ti­ment pro­po­sées ( Comme par le re­gretté Alec6), et que Pas­sant “il est mé­chant”.

— PAN!

http://​www.​j-philippe.​net/​Portrait.​html

Pour beau­coup de cri­tiques, les œuvres d’art de J-PHI­LIPPE sont dif­fé­rentes =>>>des œuvres ar­tistes<<<===oc­ci­den­taux qui ont, de­puis long­temps, fait de Bali leur source d’ins­pi­ra­tion. Pre­nez par exemple la re­pré­sen­ta­tion des femmes ba­li­naises, com­men­tée par le très res­pecté cri­tique d’art Jean Cou­teau, qui a écrit un com­men­taire très pers­pi­cace à ce sujet.

Hihi! un peu de res­pect pour l’au­teur.

Alors ? De­puis quand c’est l’œuvre qui est ar­tiste ? Hou ! la vi­laine œuvre qui s’ap­pro­prie le ta­lent de son créa­teur.

Pas­sant

Qui a la pire gram­maire et or­tho­graphe des com­men­ta­teurs ( Vrai ).

11)
Fran­çois Cuneo
, le 16.12.2011 à 19:23

J’ai cor­rigé le pre­mier pa­ra­graphe!:-)

12)
marc­di­ver
, le 16.12.2011 à 19:55

Je trouve un peu rude ces com­men­taires… C’est le meilleur moyen de faire fuir d’éven­tuels ré­dac­teurs… Merci Re­naud ! On peut peut-être faire des re­marques d’or­tho­graphe ou de syn­taxe à quel­qu’un, mais éven­tuel­le­ment avec plus de tact. Enfin, je n’au­rais pas du tout ap­pré­cié que mon texte soit uni­que­ment cri­ti­qué sur sa forme et non com­menté sur sa forme!

13)
Tom25
, le 16.12.2011 à 20:23

Merci Re­naud ! Je n’avais pas envie de lire le livre, je n’aime pas lire, c’est un de mes très rares dé­fauts. Mais je suis content d’avoir lu ces quelques anec­dotes.
Et le fautes ne m’ont pas gêné, mais c’est parce qu’elles avaient été cor­ri­gées par Fran­çois . Je fais des œdèmes de­puis un an. Et mal­gré la bat­te­rie de tests subis, ils n’ont pas trouvé la cause. Mais ça y est, je viens de com­prendre, je suis al­ler­gique aux fautes que mon sub­cons­cient voit ! Comme quoi c’est va­che­ment im­por­tant !

Quand je re­çois des emails à pro­pos de mes pro­grammes où vi­si­ble­ment les per­sonnes ont un ni­veau proche de celui de mon chat, je leur ré­pon­drai dé­sor­mais avec cette image .

14)
Anne Cuneo
, le 16.12.2011 à 20:55

Je dois dire que je trouve tou­jours rude qu’on s’at­tache à la forme plu­tôt qu’au fond. Cha­cun écrit comme il peut, je pré­fère lire des «fautes» et ap­prendre quelque chose que de de­voir y re­non­cer pour quelques bri­coles de forme. Je suis la pre­mière à soi­gner mon style, mais je ne me sou­viens que trop bien de ces longues an­nées où mon fran­çais était bran­lant (ma langue ma­ter­nelle étant l’ita­lien) et mes profs me ren­voyaient mes tra­vaux comme nuls parce que la syn­taxe et l’or­tho­graphe n’étaient pas par­faits.

Fous-toi de ça, Re­naud, vas-y!

15)
fap76
, le 16.12.2011 à 21:35

Merci pour l’ar­ticle Re­naud, en tout cas mois aussi j’ai main­te­nant vrai­ment envie de lire cette bio ! (J’avais peur que cette bio ne soit qu’un objet mar­ke­ting, ce qui ne semble pas le cas :-))

16)
XXé
, le 16.12.2011 à 21:37

Je re­joins to­ta­le­ment Anne. Mes­sieurs les sen­sibles de l’or­tho­graphe, ne se­rait-il pas plus sympa de cor­ri­ger le texte et de le faire suivre en privé à l’au­teur ?

Merci pour ton ar­ticle Re­naud.

Di­dier

PS Tom25 : tu es sûr de ton “ou” à la der­nière phrase ? At­ten­tion à l’œ­dème ! ;-)

17)
Tom25
, le 16.12.2011 à 22:31

Cor­rigé le ou.

Concer­nant le fils de Steve Jobs, je ne me sou­viens plus si on en a déjà parlé, tra­vailles t’il chez Apple ?

18)
Guillôme
, le 16.12.2011 à 23:01

Je fais des œdèmes de­puis un an. Et mal­gré la bat­te­rie de tests subis, ils n’ont pas trouvé la cause.

Bah tu fe­rais mieux de trou­ver car tu peux cre­ver assez fa­ci­le­ment avec cette co­chon­ne­rie… Moi j’ai fais un tour aux ur­gences avec per­fu­sion d’adré­na­line, c’est pas top ;)

Les ali­ments cou­rants : cru­ta­cés, fraises, oeufs, pi­ment peuvent être la source…

Prends de la cor­ti­zone sur toi et idéa­le­ment une se­ringue d’adré­na­line ;)

19)
In­connu
, le 16.12.2011 à 23:09

Tom25: je crois com­prendre qu’il est en­core étu­diant

20)
Sa­luki
, le 17.12.2011 à 00:07

Le pavé de Wal­ter Isaac­son est ad­dic­tif : At­ten­tion ! tu le prends et ne le lâche plus.

21)
In­connu
, le 17.12.2011 à 07:26

Anne: je viens de prendre 2 dé­ci­sions: ne plus lire les com­men­taires de mes ar­ticles. Et donc ne pas y ré­pondre :)

22)
In­connu
, le 17.12.2011 à 08:27

L’exemple du cable ar­rache ne m’ins­pire au­cune ad­mi­ra­tion quant a ce type: c’etait un salop. il au­rait pu le lais­ser finir ce qu’il etait en train de faire, il au­rait recu du res­pect en re­tour.

23)
To­TheEnd
, le 17.12.2011 à 10:28

L’exemple du cable ar­rache ne m’ins­pire au­cune ad­mi­ra­tion quant a ce type: c’etait un salop.

Et moi je trouve que cette phrase est à l’image de ton blog: celle d’un pauvre type…

24)
6ix
, le 17.12.2011 à 10:53

J’ai éga­le­ment dé­voré cette bio­gra­phie dès sa sor­tie, et tout comme marc­di­ver, je trouve im­pres­sion­nant d’avoir été par­fois pro­fon­dé­ment tou­ché alors même que rien ne soit caché sur la per­sonne par­fois hor­rible qu’était Steve Jobs.

A mon sens, Wal­ter Isaac­son a réel­le­ment réussi à “faire res­sen­tir” ce qu’était Jobs. Ce livre per­met d’en­tre­voir sans doute ce que de nom­breuses per­sonnes ont vécu à ses côtés: on ac­cepte ses sautes d’hu­meur et son ca­rac­tère, car on sent qu’il est ca­pable de vous em­me­ner très loin. Vou­loir ab­so­lu­ment lui mettre une éti­quette, soit de connard soit de génie, n’a pas de sens.

Et je dois avouer que je trouve dom­mage d’avoir des ex­traits de ce livre (ici ou là, cela ne concerne pas que cet ar­ticle); on pourra cau­ser des heures de tel ou tel pas­sage, mais il n’aura pas for­cé­ment le même sens s’il n’est pas pris dans l’en­semble.

Steve Jobs, ce n’était pas des coups d’éclats ou des coups de co­lère ponc­tuels, mais un per­son­nage com­plexe, guidé en per­ma­nence par des convic­tions pro­fondes.

25)
Tom25
, le 17.12.2011 à 11:19

To­TheEnd, je pense avoir com­pris qu’il y a un autre mes­sage à lire dans ton in­ter­ven­tion mais quand même … Enfin, ça ne me sur­prend même pas.

J’ai moi aussi été cho­qué par cette excès d’au­to­rité de Steve Jobs. Même si c’est le chef, même si c’est lui qui paye le gars et peut donc lui or­don­ner de faire tel ou tel tra­vail, il y a des ma­nières à ob­ser­ver (tout comme dans ses in­ter­ven­tions). Si on paye un tailleur de pierre, et qu’on trouve son tra­vail mau­vais, il est in­qua­li­fiable de jeter son œuvre par terre pour qu’il la re­com­mence. On lui de­mande d’ar­rê­ter et de re­com­men­cer sur une pierre vierge, mais sans dé­mo­lir le tra­vail ac­com­pli. Car si un pa­tron peut im­po­ser sa vi­sion des choses dans le tra­vail à ef­fec­tuer, il n’a pas à dé­truire ce qui a été fait.
Que dire d’un édi­teur qui bru­le­rait le livre qu’un écri­vain lui pré­sente ?

Merci Guillôme de me le rap­pe­ler ! Je m’at­ten­dais ef­fec­ti­ve­ment à re­par­tir de l’hos­tau avec une se­ringue mais non ! Et ce n’est pas ali­men­taire, tous me l’ont dit. On enfle dans les mi­nutes qui suivent, moi ça se passe vers 6 h du mat, donc très long­temps après mon repas vers 19 ou 20 h la veille.
J’ai peur que ça m’ar­rive lors d’une ren­contre ga­lante, car je ne suis pas beau à voir, enfin moins qu’en temps nor­mal j’es­père :-) . Et je n’ai­me­rais vrai­ment pas m’en­tendre dire :
« Ce n’est pas là que je vou­drais que tu enfles ! »

26)
Emi­lou
, le 17.12.2011 à 18:09

To­TheEnd, je ne connais pas les te­nants et abou­tis­sants de ton in­ter­ven­tion à pro­pos du com­men­taire de K, sinon que dans l’ab­solu je la trouve bien peu cour­toise. Si rè­gle­ment de comptes il y a, hors forum cela au­rait pu se ré­gler…mais notre pe­tite va­nité nous pousse, par­fois, à ré­pendre notre fiel en pu­blic . Puis c’est peut-être moins cou­ra­geux qu’entre deux cla­viers.

27)
To­TheEnd
, le 17.12.2011 à 19:49

Al­lons mes­sieurs, je me per­mets de faire une re­marque qui est du même ni­veau que notre in­ter­ve­nant: soit juger quel­qu’un (et quel ju­ge­ment) sur un simple fait tirer d’une vie riche de 56 ans… dire que Jobs est un salop parce qu’il a en­levé un câble sur la ma­chine d’un dé­ve­lop­peur qui a bossé quelques heures sur un soft, c’est au mieux ab­surde, au pire, jour­na­lis­tique.

28)
guru
, le 17.12.2011 à 20:13

Un peu de cour­toi­sie ne sau­rait nuire, Mes­sieurs et Dames…

29)
Tom25
, le 17.12.2011 à 20:32

Ca ne m’étonne pas que l’at­ti­tude de Jobs ne te choque pas. Tu rai­sonnes comme lui, son tra­vail n’était plus ren­table et il fal­lait au plus vite par­tir sur un pro­jet plus am­bi­tieux.
Moi ça me fait en­tre­voir cer­taines pra­tiques si­mi­laires dans d’autres so­cié­tés, d’où ma ré­ac­tion. Com­ment de­man­der à des sa­la­riés d’être im­pli­quer dans leur tra­vail et agir de la sorte ?
Alors bon, ce fait là ne fait peut-être pas de Steve un sa­laud, mais ça montre un cer­tain ir­res­pect du tra­vail des autres.

30)
Fran­çois Cuneo
, le 18.12.2011 à 00:32

Anne: je viens de prendre 2 dé­ci­sions: ne plus lire les com­men­taires de mes ar­ticles. Et donc ne pas y ré­pondre :)

Re­naud, ce n’est, je crois, vrai­ment pas la bonne so­lu­tion.

Cuk.​ch est un en­droit d’échange. Il nous faut ac­cep­ter les cri­tiques, y ré­pondre fer­me­ment au cas où, mais se ren­fer­mer n’est pas juste.

Du mo­ment qu’on écrit sur cette pla­te­forme, il faut y par­ti­ci­per. On ne peut pas lan­cer des ar­ticles et ne plus s’in­té­res­ser à ce que les autres en pensent.

En­core moins ne pas leur ré­pondre.

Juste une ques­tion de res­pect.

31)
To­TheEnd
, le 18.12.2011 à 02:06

Tom, il faut te ré­veiller un peu et ar­rê­ter de ré­flé­chir au tra­vers des mé­dias. Le fait que Jobs en­lève un câble d’ali­men­ta­tion est ainsi, dé­truise le tra­vail dé­li­rant et hal­lu­ci­nant de quelques heures de dé­ve­lop­pe­ment, ce n’est pas “cho­quant” comme tu dis. Tout au plus, ça me fait lever un sour­cil mais je re­garde pour­quoi il l’a fait!

Il ne faut pas tout mé­lan­ger. Steve avait un but et même si l’ar­gent était une com­po­sante de l’équa­tion, ce qui le mo­ti­vait le plus, c’était de réa­li­ser un objet ex­tra­or­di­naire pour le plus grand nombre.

Si je puis me per­mettre, après bien­tôt 2 ans en France à bos­ser avec beau­coup de gens, je trouve que c’est vrai­ment un pro­blème fran­çais de voir les choses d’une façon aussi bi­naire. Il n’y a pas quel­qu’un de par­fait, ça n’existe pas. Toutes les choses ont une contre­par­tie et Steve ne dé­roge pas à cette règle.

En France, le type qui sau­vera 50 types et re­ce­vra une mé­daille pour ça, il devra la rendre le len­de­main quand la presse dira que quand même, ce mec a tra­versé 3 fois un pas­sage pié­ton alors que le feu était rouge et c’est tout de même hon­teux… c’était il y a 20 ans! C’est d’une ab­sur­dité.

Il y a eu un ar­ticle très in­té­res­sant ré­cem­ment sur les “connards” au bou­lot qui al­laient pro­ba­ble­ment prendre de l’am­pleur. Pour­quoi? Le pos­tu­lat était simple: ce que les gens vont re­te­nir de Steve, c’est que c’était un connard, un vo­leur, un égo­cen­trique, un nar­cis­sique, un lu­na­tique et qu’il a eu beau­coup de chances enfin de compte… Donc les connards vont ga­gner du ter­rain car c’est plus fa­cile d’être un gros con qu’un génie.

Les gens pensent que ce qui fait le génie de Steve, c’est tout ses dé­fauts alors que c’est tout l’in­verse. Steve est un génie et contrai­re­ment à ce que beau­coup pensent, le génie ce n’est pas seule­ment d’in­ven­ter un truc comme la pé­ni­cil­line, le mo­teur à ex­plo­sion ou le tran­sis­tor qui sont d’ailleurs ra­re­ment le tra­vail d’une seule per­sonne… Son génie comme le dit Obama, c’est d’avoir ima­gi­ner quelque chose et de l’avoir réa­li­ser. Il faut du génie pour par­tir de RIEN, s’en­tou­rer de mil­liers de per­sonnes et les convaincre que mal­gré tous les pro­blèmes, contraintes, dif­fi­cul­tés, en­nuis, on peut mener à bien des pro­jets ma­jeurs et qui in­fluen­ce­ront des mil­lions de per­sonnes dans le monde.

Enfin, tu de­mandes com­ment on peut mo­ti­ver des gens avec un tel com­por­te­ment, voilà bien – en­core une fois – un point de vue bien fran­çais. Lis ce livre et parle à des gens qui ne sont pas dans le livre mais qui ont tra­vaillé avec Steve, la plu­part te di­ront la même chose: tra­vailler avec Steve, c’était pro­ba­ble­ment l’ex­pé­rience pro­fes­sion­nelle la plus dur de leur exis­tence mais en même temps, ja­mais ils n’ont au­tant don­ner le meilleur d’eux mêmes.

Plus je vieillis et gagne en ex­pé­rience pro­fes­sion­nelle, plus j’ad­mire des gens qui ar­rivent à mener d’autres gens et en par­ti­cu­lier, quand il faut les faire chan­ger. Ceci dit, je vais me pieu­ter…

32)
In­connu
, le 18.12.2011 à 07:26

Alors, Fran­çois, ceci était la der­nière chro­nique pour Cuk

33)
In­connu
, le 18.12.2011 à 07:30

TTE: d’ac­cord avec toi. As tu lu l’ex­cellent “Ob­jec­tif zéro Sale Con”? Je sais plus qui est l’au­teur (un amé­ri­cain), je re­gar­de­rais dans la bi­blio­thèque à mon re­tour de va­cances.

Moi, perso, je pour­rais ja­mais bos­ser chez Apple. Ce culte du se­cret est pe­sant. Je connais pas mal d’an­ciens et sur­tout quel­qu’un qui y bosse tou­jours. Pas tou­jours fa­cile à vivre. Mais cest le prix à payer pour ar­ri­ver à ré­vo­lu­tion­ner tant d’in­dus­tries.

34)
Tom25
, le 18.12.2011 à 08:01

Oui ok TTE, mais dé­truire du tra­vail comme ça … J’au­rais peut-être été moins cho­qué si Jobs l’avait tiré de sa chaise pour le faire se lever. On au­rait vu ça comme de la vio­lence, mais l’autre au­rait tou­jours pu ré­agir et se ras­seoir. C’est dans cet es­prit là que je suis cho­qué, clore la dis­cus­sion en di­sant « j’ai rai­son » et sur­tout cou­per tout moyen à l’autre de ré­agir.
Et puis quand j’étais petit et que je com­men­çais à pro­gram­mer sur l’Apple ][e, ma mère m’a tel­le­ment me­nacé de dé­bran­cher l’ordi que ça m’a laissé des sey­quelles. :-)

Re­naud, si j’avais du m’ar­rê­ter de venir sur Cuk à cause de mon or­tho­graphe …
A la pro­chaine faute que je lis, je viens t’ar­ra­cher le câble d’alim de ton Mac ! :-))
Bon, ne soit pas in­quiet, je ne vois ja­mais (ou presque) de faute sur Cuk.

35)
zit
, le 18.12.2011 à 08:21

Je n’éprouve au­cune envie de lire ce livre (je ne lis ja­mais de bio­gra­phies), en­core moins de­puis les quelques ex­traits lus ici ou là.

z (plus je vieillis moins j’ad­mire les gens ca­pables de mener d’autres gens, je ré­pêêêêêêêêêêêêête : et moins j’ai envie de suivre qui­conque)

36)
Tom25
, le 18.12.2011 à 10:19

Tous der­rière Zit !

je ré­pêêêêêêêêêêêêête : ce se­rait plu­tôt ça :

37)
Ca­plan
, le 18.12.2011 à 10:49

je ré­pêêêêêêêêêêêêête : ce se­rait plu­tôt ça :

C’est quand tu veux, Tom!

38)
6ix
, le 18.12.2011 à 10:56

Il y a eu un ar­ticle très in­té­res­sant ré­cem­ment sur les “connards” au bou­lot qui al­laient pro­ba­ble­ment prendre de l’am­pleur. Pour­quoi? Le pos­tu­lat était simple: ce que les gens vont re­te­nir de Steve, c’est que c’était un connard, un vo­leur, un égo­cen­trique, un nar­cis­sique, un lu­na­tique et qu’il a eu beau­coup de chances enfin de compte… Donc les connards vont ga­gner du ter­rain car c’est plus fa­cile d’être un gros con qu’un génie.

Les gens pensent que ce qui fait le génie de Steve, c’est tout ses dé­fauts alors que c’est tout l’in­verse.

C’est tel­le­ment ça… et comme je le di­sais, cette ten­dance à vou­loir ca­té­go­ri­ser le per­son­nage est tel­le­ment gro­tesque!

Oui, il a pu être un connard. Oui, il pou­vait être lu­na­tique. Oui, cer­tains l’ont dé­testé. Mais oui aussi, cer­tains l’ont ad­miré. Oui, cer­tains l’ont suivi. Oui, cer­tains l’ont aimé.

Cet homme a tou­jours fait des choix très tran­chés, et d’ailleurs Apple en est le re­flet. Mais au­rait-il pu faire d’Apple ce qu’elle est au­jour­d’hui s’il était sim­ple­ment “un connard”? Au­rait-il pu mettre en place une équipe di­ri­geante aussi loyale dont cer­tains y sont de­puis son re­tour?

S’il y a une chose à re­te­nir de ce livre, ce n’est pas l’ap­pa­rence de Steve Jobs, mais son fond, ce qui le ti­rait en avant. Il ne sert à rien de jouer au connard, rou­ler sans plaque et man­ger des pommes du­rant 2 se­maines. Cela ne mè­nera nulle part. En re­vanche, com­prendre qu’avoir une pas­sion sin­cère et une vo­lonté de fer pour mettre en avant ses idées, voilà peut-être un début pour ten­ter de faire quelque chose de bien.

Steve Jobs l’a dit lui-même à son équipe: “Ne vous de­man­dez ja­mais ce que Steve au­rait fait. Ecou­tez votre propre voix.”

39)
Sa­luki
, le 18.12.2011 à 11:41

Fé­dé­rer un groupe pour tendre vers un but ou un ob­jec­tif, c’est sû­re­ment l’une des tâches les plus com­plexes qui peuvent être of­fertes à quel­qu’un.

Les re­li­gions s’y sont es­sayées, je ne suis pas per­suadé qu’elles sont – à ce jour, et de­puis le temps qu’elles sé­vissent – par­ve­nues à la réus­site.

Au­jour­d’hui, je suis im­pli­qué dans un club ser­vice, et, en dépit d’une charte éthique clai­re­ment af­fir­mée, on voit nombre de “connards”, de “sa­lauds”, d’in­ca­pables gé­né­rer des dé­viances com­por­te­men­tales ou mo­rales qui minent l’as­so­cia­tion. C’est donc moi, fils d’an­ti­fas­ciste af­firmé, qui suis parmi ceux qui prônent une main ferme (peut-être dans un gant de ve­lours…) à la di­rec­tion des as­soc’… comme des en­tre­prises.

40)
Sa­luki
, le 18.12.2011 à 11:46

@ re­naud

Fuir le débat n’est pas la meilleure so­lu­tion pour faire, sans même vou­loir pré­va­loir, com­prendre ses idées.

Zit quand trin­quons nous à la santé de notre ami com­mun qui doit sor­tir de Saint-An­toine en ce mo­ment même ?

41)
Fran­çois Cuneo
, le 18.12.2011 à 12:01

Fuir le débat n’est pas la meilleure so­lu­tion pour faire, sans même vou­loir pré­va­loir, com­prendre ses idées.

Par­fai­te­ment d’ac­cord avec toi. Je trouve très dom­mage que Re­naud prenne cette dé­ci­sion pour une bête ques­tion d’or­tho­graphe.

Il y a juste un point sur le­quel je ne tran­si­ge­rai pas (vu que tout le monde m’ap­pelle le Boss, je peux presque me le per­mettre), c’est ac­cep­ter qu’on lance un ar­ticle sur Cuk et qu’on ne s’in­té­resse pas à ce que les autres lec­teurs pensent.

Écrire un ar­ticle ici, c’est être prêt à l’as­su­mer.

Être prêt aussi à as­su­mer ses er­reurs, et vite les cor­ri­ger, ce qui m’ar­rive très sou­vent.

Et je re­mer­cie ceux qui me l’ont fait re­mar­quer.

Main­te­nant, je suis to­ta­le­ment d’ac­cord avec Re­naud que d’une ma­nière plus sympa la chose au­rait pu être faite que “pan dans la gueule” comme l’a fait Had­dock.

Le mail est par­fois une ma­nière moins dé­mons­tra­tive et peut-être hu­mi­liante qu’en­voyer la cri­tique, en par­ti­cu­lier or­tho­gra­phique, de­vant tout le monde.

Cela dit, je dé­teste faire des fautes, et pour­tant j’en fais pas mal.

Je n’aime pas trop mon­trer ces fautes, rai­son pour la­quelle je me pro­tège au maxi­mum avec An­ti­dote.

42)
In­connu
, le 18.12.2011 à 13:15

“pan dans la gueule” comme l’a fait Had­dock

N’exa­gé­rons pas, je n’ai fait que mettre un lien édu­ca­tif, si j’avais voulu être mé­chant j’au­rais sou­li­gné les er­reurs en dé­tail. Si j’ap­pré­cie cuk.​ch de­puis le début c’est aussi pour l’exi­gence de qua­lité aussi bien sur la forme que sur le fond, là on était plus proche des hor­reurs des sky­blogs. Tout le monde fait des fôtes, moi le pre­mier, je n’at­tends pas la per­fec­tion mais un petit ef­fort ou l’aide d’un lo­gi­ciel au­rait été né­ces­saire.

43)
Guillôme
, le 18.12.2011 à 14:07

Moi, ce que j’ai re­tenu de la bio de Steve Jobs, c’est l’im­por­tant c’est le voyage ;)

44)
Ori­ge­nius
, le 18.12.2011 à 14:16

Salut

Je suis à mon tour confus d’être pour une part la source de ce mal­en­tendu. Je suis triste de consta­ter que, mal­gré les ex­pli­ca­tions et les en­cou­ra­ge­ments, au­cune so­lu­tion ne soit trou­vée jus­qu’à pré­sent pour sor­tir de cette crise émo-ré­dac­tion­nelle.

Voilà plus de dix ans que je suis ce site presque quo­ti­dien­ne­ment, au point que, sans avoir ja­mais croisé le re­gard d’au­cun de ses contri­bu­teurs, ils font par­tie peu ou prou de mon uni­vers quo­ti­dien, oasis fran­co­phone sur ma pla­nète nip­ponne. J’ap­pré­cie dans cuk.​ch son exi­gence ré­dac­tion­nelle dont la qua­lité sur­passe la plu­part des blogs que je fré­quente, et dont le res­pect mu­tuel est l’une des ca­rac­té­ris­tiques, bien qu’il y ait par­fois quelques écarts.

Que je sois d’ac­cord ou non avec les pro­pos tenus n’a que peu d’im­por­tance : ils nour­rissent quoi­qu’il ar­rive ma ré­flexion. Je re­con­nais vo­lon­tiers man­quer par­fois de cou­rage pour en re­tour ex­pri­mer ma pen­sée lors­qu’elle est (sou­vent) (très) dif­fé­rente de celle qui est pro­po­sée par l’un ou l’autre ré­dac­teur.

J’au­rais pu dans mon com­men­taire pré­cé­dent dire un truc du style  : « Zut les fôte fo fère gafe m… » en en ra­jou­tant au maxi­mum pour ne pas ris­quer de mon­trer mon in­di­gence or­tho­gra­phique, comme c’est le cas dans la plu­part des com­men­taires de blogs… J’ai au contraire es­sayé de mon­trer, non sans cour­toi­sie mais pas suf­fi­sam­ment de tact peut-être, en quoi la forme, quoi­qu’on en dise, est là pour ser­vir le fond d’une pen­sée. Une pen­sée bien ha­billée res­pecte mieux l’es­prit au­quel elle s’offre ; dé­pe­naillée, c’est d’elle-même qu’elle est ir­res­pec­tueuse.

Il me semble que cer­taines ré­flexions sur le fond et la forme sont ap­pa­rues à la suite de mon com­men­taire, le­quel a af­fecté Re­naud plus que de rai­son. Je lui re­nou­velle donc les ex­cuses que je lui ai aus­si­tôt adres­sées en privé, et es­père qu’il re­nonce à re­non­cer.

Steve Jobs au­rait-il ris­qué une baisse de la qua­lité de cuk.​ch pour mé­na­ger les sus­cep­ti­bi­li­tés de ses par­ti­ci­pants ? Ou bien au­rait-il saisi l’évé­ne­ment pour, de der­rière la cloi­son vi­trée, les re­gar­der se sur­pas­ser pour que fi­na­le­ment il soit heu­reux de tra­vailler avec eux ?

Bon, je ne peux pas y ré­sis­ter, et je vous re­nou­velle toutes mes ex­cuses à l’avance ! Je re­fais mon sale mioche !

Cela dit, je dé­teste faire des fautes, et pour­tant j’en fait pas mal.

CQFD

Ami­tiés

45)
To­TheEnd
, le 18.12.2011 à 15:01

J’au­rais peut-être été moins cho­qué si Jobs l’avait tiré de sa chaise pour le faire se lever. On au­rait vu ça comme de la vio­lence, mais l’autre au­rait tou­jours pu ré­agir et se ras­seoir.

Et si DSK n’avait pas fait ça, et si Le Pen n’était pas passé, et si on avait fait ça, et si le Ti­ta­nic, et si on avait fait comme ça plu­tôt que comme cela… etc.

Tou­jours cette li­ta­nie à pen­ser que les choses au­raient pu être dif­fé­rentes… sans ja­mais se dire que faire les choses dif­fé­rem­ment, ça pour­rait aussi tout faire échouer… mais là, il y au­rait 10 mecs comme toi pour ten­ter de re­faire l’his­toire avec des “si”.

Je conti­nue de dire que juger un tel homme sur une conne­rie pa­reille, c’est ab­surde.

46)
In­connu
, le 18.12.2011 à 15:24

Et si ma tente en avait, je ne se­rais point au pi­quet pour cette la­men­table faute.

Ho Cam Ping ;o)

47)
In­connu
, le 18.12.2011 à 17:57

Je vais ré­agir à la Steve Jobs et tirer le câble de ma par­ti­ci­pa­tion à ce blog.

48)
Tom25
, le 18.12.2011 à 18:13

Mais TTE, je ne dis pas « et si » pour re­faire le monde, mais pour pré­ci­ser que je pré­fère une at­ti­tude certes un peu plus vio­lente mais fron­tale. Ar­ra­cher des câbles j’as­si­mile ça à un coup bas, voir à un coup dans le dos. J’ai eu à ma­na­ger au tout début de ma car­rière (25 ans) 10 per­sonnes dont la plu­part avaient le double de mon âge. J’en ai revu cer­tains, et j’en re­vois en­core quelques uns, et ils n’ont pas gardé une mau­vaise image de moi, ferme mais juste. Steve Jobs était tel­le­ment gé­nial qu’il n’avait pas quelques mi­nutes à perdre à ex­pli­quer son point de vue ?
Je ne doute pas que Jobs avait rai­son de faire ces­ser ce type de bos­ser sur son pro­jet Apple ][e et le faire pas­ser au pro­jet Ma­chin­toch, mais le fait d’avoir rai­son, d’être le plus in­tel­li­gent et le plus fort jus­ti­fie t-il cette at­ti­tude ?
Et je ne juge pas toute la vie de Jobs sur ce dé­tail, mais cette anec­dote me dé­plait.

Re­naud, je suis dé­solé de ta ré­ac­tion. Cette fois en­core quand j’ai lu les re­marques j’ai eu envie de pondre ce qui va suivre. Ca fait plu­sieurs fois que ça me ti­tille.

Edit : Oui et puis non ça me gave, j’écri­rai ça une autre fois.

49)
Fran­çois Cuneo
, le 18.12.2011 à 18:16

In­croyable le “J’en fait”!:-)

J’ai cor­rigé.

Nous de­vons faire at­ten­tion à l’or­tho­graphe. Je sais bien que c’est l’une des marques de fa­brique ici, de faire gaffe d’en faire le moins pos­sible.

Je le ré­pète Re­naud, ta ré­ac­tion au­rait dû être toute simple: je cor­rige et puis voilà. Il n’y avait rien de grave dans tout cela.

C’est vrai­ment dom­mage de tirer la prise, mais si c’est ta dé­ci­sion, suite aux ex­pli­ca­tions d’Ori­ge­nius, de Had­dock, puis les miennes suite à ta dé­ci­sion de ne plus ré­pondre aux com­men­taires ni même de les lire à pro­pos de tes ar­ticles, alors j’en prends acte avec re­gret.

50)
Tom25
, le 18.12.2011 à 18:20

Laisse-le se cal­mer Fran­çois, avant d’en prendre acte.
(z’avez vu, j’ai pas mis de s à laisse :-) )

51)
Diego
, le 18.12.2011 à 19:29

@TTE : La Vé­né­ra­tion aveugle n’a ja­mais éclairé per­sonne.

À mon avis.

53)
Fran­çois Cuneo
, le 18.12.2011 à 22:54

A part ça sur le fond, je trouve Steve Jobs dé­tes­table sur ce coup-là.

54)
To­TheEnd
, le 19.12.2011 à 02:27

Je n’ai pas une vé­né­ra­tion aveugle pour ce type… j’ai néan­moins conscience de ce qu’il a réa­lisé et ça m’agace qu’un type soit qua­li­fié de “salop” parce qu’il a en­levé le câble d’un ordi dé­trui­sant ainsi quelques heures de bou­lot… in­utile.

Je me de­mande com­ment il faut ap­pe­ler ces braves pa­rents qui dé­branchent les consoles de leurs en­fants alors qu’ils jouent de­puis des heures… pour rien.

Il va fal­loir en in­ven­ter des mots pour juger les gens qui font de vraies sa­lo­pe­ries…

55)
Mo­dane
, le 19.12.2011 à 08:46

Quel ram­dam, ici, ce week-end! Que Jobs ait eu le com­por­te­ment d’un des frères Gal­la­gher, ce n’est pas éton­nant! Même si je trouve que ce genre d’at­ti­tude de­vrait être ré­ser­vée, par dé­cret, aux mu­si­ciens de rock de moins de 27 ans.

Pour le reste, le bon fran­çais, il suf­fit de lire la plu­part des com­men­taires pour voir que l’hô­pi­tal y dy­na­mite la cha­rité, façon puzzle, et qu’on ne de­vrait fi­na­le­ment qu’en sou­rire!

Mais, pour res­ter so­li­daire, je dois dire qu’une chose me ré­pugne, c’est “salop”, avec ou sans guille­mets d’in­ter­pré­ta­tion. Sa­laud n’a ja­mais été le mas­cu­lin de “sa­lope”, mais pos­sède son propre fé­mi­nin : “sa­laude”. Sé­man­ti­que­ment, un salop est pour moi un sa­laud dans des ha­bits roses d’en­fants.

On ne de­vrait ja­mais pro­po­ser, même in­vo­lon­tai­re­ment, d’at­té­nua­tion à la sa­lo­pe­rie, ni sous-en­tendre que son vec­teur est fé­mi­nin. Enfin, Mes­dames, ré­agis­sez!

Merci, Re­naud, pour l’anec­dote.

56)
Zal­lag
, le 19.12.2011 à 09:28

Or­tho­graphe, or­tho­graphe…

J’ai, non pas la chance d’être ex­cellent en or­tho­graphe, mais d’avoir été de ceux qui ont eu le pri­vi­lège de faire des dic­tées et de ne pas avoir subi tous les cham­bar­de­ments de l’école suisse ro­mande. Et j’aime les mots, leur ori­gine, leur éty­mo­lo­gie, je les vi­sua­lise sou­vent écrits quand je les dis ou que je les en­tends.

Je ne suis pas d’ac­cord avec celles ou ceux qui af­firment que ce que les mots ex­priment im­porte plus que la ma­nière dont ils ont été écrits par l’au­teur d’un texte.

Celui qui écrit de­vrait faire son pos­sible pour que la forme et le fond de ce qui est donné à lire à d’autres soient du meilleur ni­veau pos­sible, sans cher­cher à se trou­ver des ex­cuses ou à tirer fierté, par­fois, de ses in­suf­fi­sances, parce que, j’avoue, elles sont sou­vent dis­sua­sives pour cer­tains lec­teurs.

C’est comme si on me di­sait que quand un mu­si­cien joue de fausses notes, ou qu’un chan­teur chante mal, ce n’est pas grave, puisque cela n’em­pêche pas de re­con­naître la mé­lo­die jouée ou de com­prendre les pa­roles de la chan­son ou de l’opéra.

Amen, ite, missa est !

57)
Tom25
, le 19.12.2011 à 11:00

Je me de­mande com­ment il faut ap­pe­ler ces braves pa­rents qui dé­branchent les consoles de leurs en­fants alors qu’ils jouent de­puis des heures… pour rien.

On a déjà dé­battu de la fes­sée je crois. Là c’est pa­reil, il peut y avoir débat sur le fait de dé­bran­cher la console ou de don­ner une fes­sée après avoir ex­pli­quer au gosse qu’il fal­lait qu’il ar­rête de jouer.
Mais lui dire stop, et dans la se­conde lui en col­ler une et dé­bran­cher le bazar …

Zal­lag, quand tu es à un concert et que c’est mau­vais, tu t’en vas dis­crè­te­ment, quitte à faire sa­voir par la suite aux ar­tistes tes re­proches, ou tu te lèves sur la chaise en criant que c’est nul et en les trai­tant d’in­ca­pables ?

Moi, je re­marque que bien sou­vent, les fautes or­tho­graphe sont uti­li­sées pour ra­bais­ser l’autre. Quand on fait une re­marque à quel­qu’un, il faut en pa­ral­lèle lui pro­po­ser son aide. Un Cu­kien m’a fait une re­marque sur les fautes conte­nues dans mes pro­grammes, mais il m’a pro­posé de me les cor­ri­ger. Du coup, j’avais des tra­duc­teurs Ita­lien, Es­pa­gnol, Al­le­mand, Hol­lan­dais, An­glais, et main­te­nant j’en ai un Fran­çais !
Il n’y avait pas tant de faute que ça, mais quand je suis dans mes al­go­rithmes du code pro­gramme, je fais en­core moins at­ten­tion à l’or­tho­graphe (car jus­te­ment mon at­ten­tion est ailleurs).

58)
Mat­kin­son
, le 19.12.2011 à 11:13

Je crois que c’est dans le Temps (ou bien le Monde, je ne sais plus) qu’il y avait ré­cem­ment un ar­ticle sur ce sno­bisme de la maî­trise de la langue fran­çaise. Le com­bat de la forme contre le fond du dis­cours. Très in­té­res­sant.

En gros, c’était sur des pauvres types, ma­niaques de la langue de Mo­lière, ha­bi­tués à sor­tir des ju­ge­ments à l’em­porte-pièce du style “oui non c’est bon, tu ne sais pas écrire fran­çais cor­rec­te­ment alors on va se pas­ser de ton avis”, et qui dé­mo­ra­lisent beau­coup d’in­ter­ve­nants pou­vant être bien plus in­té­res­sants.

Certes, au bou­lot je fais très at­ten­tion à la for­mu­la­tion, à la syn­taxe ainsi qu’à l’or­tho­graphe, parce qu’ef­fec­ti­ve­ment c’est une ques­tion de res­pect, en­core plus en mi­lieu pro­fes­sion­nel. J’ai donc long­temps été vrai­ment chiant avec ça. Il m’est même ar­rivé de ba­lan­cer des CV à la cor­beille pour cette rai­son. Pas fier. En vieillis­sant, le fond prend de plus en plus d’im­por­tance et je me rends compte que ce n’est pas si simple. En plus, cer­tains sont dys­lexiques voire dys­or­tho­gra­phiques. Et alors? Ça ne pé­jore pas pour au­tant la va­li­dité ou le bien-fondé du sujet…

Bref, si je reste at­ta­ché à la né­ces­sité d’avoir un texte cor­rect et exempt de fautes, main­te­nant les aya­tol­lahs de la langue fran­çaise m’em­merdent; un peu d’ou­ver­ture d’es­prit et de flexi­bi­lité ne fait pas de mal.

Re­naud, dom­mage que tu le prennes comme ça, ton sujet était in­té­res­sant.

59)
In­connu
, le 19.12.2011 à 11:24

Tout ça pour une fesse pen­dant la mèce.

Fran­çois ne cor­rige pas, là, c’est fait ex­près ;o)

60)
dra­zam
, le 19.12.2011 à 16:27

Ceu­ki­fon­dé­fott­mé­rit­tle­bu­ché. On a tous le droit de faire des fautes, comme de les cor­ri­ger… Amen.

Comme le dit 6ix, l’anec­dote est sympa mais sor­tie de son contexte, c’est un peu ré­duc­teur avant de pou­voir s’ex­pri­mer…

A cette époque (fin 70’s/début 80’s) l’Apple /// est censé être le suc­ces­seur de l’Apple][ mais reste re­la­ti­ve­ment proche et li­mité en 8 bit (vs. MS-DOS) ; Lisa est l’autre gros pro­jet plus am­bi­tieux avec son GUI (ins­piré du Xerox PARC) et dont Jobs se fait fi­na­le­ment éjec­ter pour at­ter­rir sur le pro­jet Ma­cin­tosh. Bref, Apple foi­sonne, Apple se dis­perse et Apple échappe petit à petit à ses concep­teurs. Jobs est am­bi­tieux et ne sup­porte pas l’échec. La lutte de pou­voir s’ins­talle qui mè­nera plus tard à son ex­clu­sion du CA par celui qu’il aura dé­bau­ché de chez Pepsi. Mais Jobs reste un vi­sion­naire pour le­quel la fin jus­ti­fie les moyens. Pour le pro­jet Ma­cin­tosh il a be­soin de dé­bau­cher et tes­ter ses su­bal­ternes sur leurs com­pé­tences et leur loyauté, et là l’anec­dote prend tout son sens. 6ix le rap­pelle bien, Steve Jobs l’a dit lui-même à son équipe: “Ne vous de­man­dez ja­mais ce que Steve au­rait fait. Ecou­tez votre propre voix.” Main­te­nant, je connais(sais) de do­ciles pro­gram­meurs bou­ton­neux pou­vant pêter un câble par ce genre d’ac­tion.

Je n’ai pas pleuré Steve Jobs à sa mort. Juste at­tristé par son com­bat contre la ma­la­die et sa constance à la tête de sa com­pa­gnie. Il reste pour moi un génie, une icône, (un sa­laud) à peine hu­main par son côté unique et so­li­taire. Cela me fait dou­ce­ment rire ceux qui à pré­sent l’en­censent et veulent faire/pen­ser/s’ex­pri­mer/in­ven­ter comme lui, c’est juste im­pos­sible. Tout au­tant que ceux qui ont raillé Steve, Apple, Ma­cin­tosh à l’époque et sont tous dé­sor­mais équi­pés d’iPod, iPhone, iPad, Mac­Book, iMac… Plu­tôt l’ef­fet in­verse sur moi, je mets de la dis­tance avec Apple même si l’ad­dic­tion reste réelle…

61)
dra­zam
, le 19.12.2011 à 16:31

Ah au fait, bon­jour à tous, dra­zam is baaaaaack! Le comp­toir n’a pas trop changé, c’est ras­su­rant!

62)
zit
, le 19.12.2011 à 19:40

Ah au fait, bon­jour à tous, dra­zam is baaaaaack! Le comp­toir n’a pas trop changé, c’est ras­su­rant!

Ça fout les cho­cottes !

z (wel­come back ! je ré­pêêêêêêêêêêêête : tu veux un ré­sumé des épi­sodes pré­cé­dents ?)

63)
Fran­çois Cuneo
, le 19.12.2011 à 21:41

Hé tchô dra­zam!

Alors pour un re­tour, c’est un re­tour!

Qu’est-ce que tu de­viens?

64)
To­TheEnd
, le 19.12.2011 à 21:43

D: com­ment as tu posté? Est ce que ces fai­gnasses d’EDF t’ont déjà re­con­nec­tés?? Pas pos­sible!!!!

65)
M.G.
, le 20.12.2011 à 10:13

Je re­joins to­ta­le­ment Anne. Mes­sieurs les sen­sibles de l’or­tho­graphe, ne se­rait-il pas plus sympa de cor­ri­ger le texte et de le faire suivre en privé à l’au­teur ?

Merci pour ton ar­ticle Re­naud.

Rien à ajou­ter ! Pas de cri­tiques en lignes… C’est in­uti­le­ment bles­sant et ça n’ajoute rien à la qua­lité de l’ar­ticle qui nous est pro­posé.

66)
dra­zam
, le 21.12.2011 à 14:09

Bof, j’ai gagné au loto, je me suis re­con­verti dans la pro­duc­tion de porno et l’éven­ne­men­tiel comme l’es­cort, je voyage par­tout dans le monde et vis dans des su­perbes vil­las où j’or­ga­nise pour mes amis in­fluents des soi­rées bunga bunga avec mu­sique DJ, kilos de coke et filles de rêve en open bar, je roule en hum­mer et aston rolex au poi­gnet, je vote sarko et ne paie pas d’im­pôt. Bref, le train train quo­ti­dien quoi.

Tu sais To­ZiEnd, suf­fit de bra­quer un flingue sur la tempe du di­rec­teur local EDF et la lu­mière fût… Mais bon ici, une éo­lienne ou un mou­lin font l’af­faire aussi…

Ouais Zit, ra­conte! < mu­sique de pou­belle la vie >

Je vous laisse, ma… mas­seuse ar­rive.

67)
Mo­dane
, le 21.12.2011 à 14:23

>dra­zam : C’est quoi, déjà, ton nu­méro?

68)
Ori­ge­nius
, le 22.12.2011 à 14:25

Alors ? De­puis quand c’est l’œuvre qui est ar­tiste ? Hou ! la vi­laine œuvre qui s’ap­pro­prie le ta­lent de son créa­teur.

Dé­solé, je n’ai pas com­pris

69)
Tom25
, le 22.12.2011 à 18:56

Avec tout le po­gnon de mes gains du loto, je vais in­vi­ter tous les membres Cuk dans un hotel 12 étoiles sur une île pa­ra­di­siaque.

Dra­zam, toi tu es un pote, un vrai ! :-)))