Oui, nous sommes nombreux à être attristés ce matin … Cet homme, ce génie a changé un peu ma vie, et je suis fier d’être un fan d’Apple depuis le début. Toutes mes condoléances à sa famille. Repose en paix Steve, tu resteras dans mes pensées
Qu’est-ce qu’il ne m’a pas énervé, parfois, Steve Jobs, mais qu’est-ce qu’il ne m’a pas émerveillé aussi.
Stephen Gary Wozniak disait ce matin: “Mon Dieu, mais que va-t-on faire maintenant sans lui, comment va-t-on en trouver un autre?” (sous-entendu dans ses propos précédents “qui rend les gens heureux avec les objets qu’il a créés”).
La présentation de mardi était un peu symbolique de cette question: Apple va continuer, mais la magie se perpétuera-t-elle?
je me surprend à être véritablement triste en apprenant le décès de ce monsieur – que je ne connais pas – c’est très bizarre comme sentiment. Ils ont quel âge ses enfants déjà?
« Se souvenir que je serai mort bientôt est l’outil le plus important que je connaisse pour m’aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout – toutes les attentes, toute la fierté, toute les craintes d’échec – toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seul face aux choses vraiment importantes. Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur ».
Oui, “Pomme+Q” pour SJ, c’était prévisible, mais nous sommes quand même surpris au saut du lit.
Je ne connaissais évidemment pas ce Monsieur, comme 99,999 % des utilisateurs de iMachins ou simplement de Mac. C’est pourtant un personnage essentiel du demi siècle passé, bien plus que tous les politichiens de tout bord sans vision. Ce serait quand même utile une vision pour la marche du monde, non?
Un chef d’entreprise capable de faire rêver ! Ce n’est pas si courant. Je ne voudrais nommer personne, mais… ici ou ailleurs…
Et merci à Ysengrain pour sa très belle citation de Jobs. C’est une leçon que je médite parfois. Malheureusement, j’ai souvent un peu de mal à me concentrer sur l’essentiel.
Steve Jobs était un visionnaire. Il a su voir dans certaines technologies celles qui feraient l’informatique pour plusieurs dizaines d’années. Il a aussi su voir dans certaines technologies celles qui n’en feraient pas partie.
Sur une note plus personnelle, c’est (entre autre) son discours inaugural à Stanford qui m’a inspiré de reprendre des études en informatique. Merci à lui.
M’étant couché tard hier soir, j’ai appris cette triste nouvelle… ce qui a d’autant retardé mon sommeil.
Sur le chemin du travail ce matin, j’ai versé quelques larmes pour cet homme hors du commun. Alors que je ne le connaissais pas, personne n’a eu autant d’influence sur ma vie privée et professionnelle.
En réalité, quand je vois le nombre de mecs biens qui sont rappelés trop tôt dans le royaume du trépas, je ne peux m’empêcher de penser que ça doit être un sacré bordel là-bas pour avoir besoin d’autant de talents… pourtant, ici bas, il me semble qu’on a aussi terriblement besoin de personnes qui pensent différemment et ça me laisse un sentiment étrange.
J’ai bien sûr une pensée pour les proches de ce génie et beaucoup d’inquiétudes pour nous, clients ou simples utilisateurs. Est-ce que nous sommes condamnés à avoir des produits médiocres?
J’espère pas mais je suis un peu inquiet… bien sûr, c’est rien comparé à la tristesse qui m’habite.
Ayant une grand-mère morte d’exactement la même maladie, je sais les terribles moments par lesquels il a dû passer. L’informatique est orpheline d’un de ses visionnaires. Merci de nous avoir offert tous ces engins sans lesquels notre vie ne serait pas ce qu’elle est, Mr. Jobs!
Comme disait Obama, quel meilleur hommage que d’imaginer que beaucoup ont appris la nouvelle sur un appareil qui lui doit l’existence.Mais les plus belles paroles sont les siennes :
Se souvenir que je serai mort bientôt est l’outil le plus important que je connaisse pour m’aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout – toutes les attentes, toute la fierté, toute les craintes d’échec – toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seul face aux choses vraiment importantes. Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur.
Pour les peuples amérindiens, la recherche de sa vision personnelle de la vie est primordiale. Ils la recherchent dans les rêves, dans les méditations et dans les exercices spirituels.
Steve Jobs avait trouvé sa vision et c’est pour cela qu’il nous apparaissait comme un visionnaire.
Connaissez-vous un patron capitaliste de l’industrie qui pourrait faire un discours aussi spirituel que ce lui fait devant les étudiants de Stanford en 2005 ?
Ce qui fait de Steve Jobs un homme d’exception, c’est sa vision du monde qui allait au-delà des intérêts commerciaux d’Apple et des siens propres.
C’est une leçon pour tous et surtout pour tous ces dirigeants d’entreprises, de banques, ces politiciens à courte vue et poches ouvertes et remplies.
Steve nous dit que nous avons tous notre vision (ou destin, ou… quelque soit le nom donné). Ouvrons notre coeur et n’ayons pas peur. Écoutons notre petite voix intérieure et osons.
Même la mort est, pour lui, un motif d’aller plus loin.
En apprenant cette triste nouvelle ce matin, cela m’a ému non seulement pour l’homme que représentait Steve Jobs, mais également parce que cela m’a renvoyé à la mort de mon père fin 2006, victime d’un cancer du pancréas lui aussi…
Ce même père qui m’avait fait découvrir le premier Macintosh en août 1985 et qui n’a plus quitté les produits Apple jusqu’à quelques mois avant sa mort, période où son état ne lui permettait plus d’utiliser de tels équipements…
quel chemin parcouru par cet homme hors du commun.
Plus de 35 ans de créativité au service de la technologie informatique afin de la rendre accessible à tous sous la formes de beaux et bons outils.
Chapeau M. Steve Jobs, le trou que vous laissez derrière vous ne se refermera pas. Nous attendions encore de vous tant de nouveautés, tant de rêves réalisés…
Ils n’en sauront rien, mais j’ai aussi une pensée pour vos proches et pour tous les employés d’Apple de part le monde.
Moi aussi, je crains pour l’avenir d’Apple. L’état dans lequel l’avait laissée ceux qui avaient comploté l’éviction du patron originel et l’état actuel de l’entreprise suite à son retour aux affaires ont démontré l’immense importance de la présence de Steve Jobs à sa tête. J’espère que mes inquiétudes sont infondées.
Je suis heureux d’avoir appris la nouvelle sur Cuk ce matin au réveil. Je me suis pris à lâcher une larme aussi, mine de rien, ce bonhomme a marqué une bonne tranche de mon existence.
Comme tous les matins, Cuk est le premier site auquel je me connecte. J’ai donc appris la nouvelle sur Cuk avant de voir que le web entier ne parlait que de ça ce matin.
Lorsque je pensais à Steve Jobs, même avec les ennuis de santé qu’on lui connaissait, je pensais : cet homme a 55 ans, s’il n’a pas le malheur d’être emporté prématurément cela signifie qu’on peut espérer encore au moins une vingtaine d’années ou plus de son génie créatif. Personne ne peut imaginer ce que ce type-là est capable de nous inventer en vingt ans.
Tous les signes montraient que ça n’allait pas bien depuis plusieurs années, et sa décision de quitter la tête d’Apple, évidemment, signifiait qu’il savait ses jours comptés. Je le savais. Mais je ne l’avais pas vraiment intériorisé.
Ce matin, je fais le deuil de ces vingt prochaines années d’innovations surprenantes que j’espérais. Même s’il n’était pas seul bien sûr, même si les équipes sont toujours là et continueront de travailler, la vie d’Apple et ses moments de génie sont tellement corrélés à la présence de Steve Jobs à sa tête que je ne peux m’empêcher de penser qu’une page se referme aujourd’hui.
C’était un grand bonhomme, un visonnaire pétrie de talent… et comme toute disparition, la sienne est triste.
Alors c’est sûr, il va manquer. Apple ne sera plus la même entreprise sans lui, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne pourra pas continuer d’innover; peut-être seulement moins nous faire rêver.
J’aimais de moins en moins le côté mesquin de Steve Jobs et d’Apple. Sa propension à limiter les outils qu’ils nous vendait (un exemple parmi d’autres, le fait qu’un ipod/phone ne soit plus reconnu comme un disque dur par le système), à nous inciter à nous laisser nous enfermer dans son écosystéme économique. Ceci dit, il ne faisait que ce que beaucoup d’autres font aussi.
Ayant été très longtemps un zélote d’Apple et de ses produits, j’ai choqué plusieurs de mes connaissances par ma compassion retenue par rapport à ce que l’on peut voir et lire.
Alors oui, cette disparation m’attriste, et j’ai une pensée pour sa famille et ses proches. Mais elle m’attriste moins que celles, récentes, de membres éminents de cuk…
Je vois que mon expérience de Mr Jobs est partagée par beaucoup : il a véritablement influencé ma vie à travers son imagination, ses rêves, auxquels il a su donner une forme convaincante. Quelle opiniâtreté ! Je le remercie du fond du cœur…
Se souvenir que je serai mort bientôt est l’outil le plus important que je connaisse pour m’aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout – toutes les attentes, toute la fierté, toute les craintes d’échec – toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seul face aux choses vraiment importantes. Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur.
Malheureusement, cette traduction est très mauvaise car elle ne rend pas compte du dialogue qu’il a voulu instauré entre lui et ses auditeurs, et par le fait est syntaxiquement incorrecte. Permettez-moi donc de la corriger :
Me souvenir que je serai mort bientôt est l’outil le plus important que je connaisse pour m’aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout – toutes les attentes, toute la fierté, toutes les craintes d’échec – toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seuls face aux choses vraiment importantes. Vous souvenir que vous serez bientôt morts est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nus. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur.
Est-ce qu’un jour on parlera des produits Apple sans les rattacher immédiatement au nom de leur créateur. Y aura t-il de nouvelle innovation comme l’imac, ipod, iphone ou l’ipad dans le futur d’Apple ?
J’ai appris la nouvelle ce matin. Avec la disparition de Steve Jobs, c’est une part de l’enchantement de ma vie d’adulte qui disparaît: celle liée à l’informatique.
Sans Apple, et sans Jobs, je serais sans doute assez loin d’un ordinateur aujourd’hui, tant les expériences du début sous PC était catastrophique. Je n’étais pas technophile (ni phobe) au départ, c’est Apple, Jobs, et la communauté mac qui m’ont convaincu.
J’ai été étonné de ma réaction: une boule dans le ventre toute la journée; je ne pensais pas être autant affecté par cette nouvelle attendue (mais si vite, non). J’ai même, en réaction, écrit un billet sur mon blog (signature), alors que je n’avais pas jusque là fait publicité de mon goût pour le mac (ceci dit, mes étudiants et mes collègues ne pouvaient pas ne pas l’avoir remarqué!). Et chose que je me croyais incapable de faire, j’ai écrit un mot à l’adresse mail dédiée sur le site d’Apple.
En revoyant les lancements fait pas Jobs depuis l’iMac, je me suis quand même dit qu’on perdait un magicien (autant au sens de la magie des prestations qu’à celui de l’illusion dont est capable le prestigitateur).
Rest in peace Steve Jobs, and send Apple some of your vision from you iCloud.
Steve Jobs nous a quitté, sur un pomme-Q. Sans doute est-il désormais sur un iCloud, tout là-haut. Quand j’ai su sa mort, j’ai tapé pomme-Z, pour annuler. Mais ça n’a pas marché
Tout passe, tout lasse, tout casse – ce n’est pas cool, cet éternel avant et après. Mais that’s life. Ça va être comment, notre monde Mac maintenant? Les produits à part, Apple, c’était lui. Il était ch..nt mais aussi magique et sans cette magie, ça n’est plus pareil. Mais je garde l’espoir, un peu…
J’ai entendu la triste nouvelle à la radio dans ma voiture, ça m’a bien sûr attristé. Puis mon premier réflexe a été de regarder mon iPhone pour voir s’il fonctionnait. La politique Apple m’ayant agacé ces derniers temps, j’ai ( je ne sais comment dire, inconsciemment ? ) pensé qu’ils auraient pu instaurer un black out de quelques heures sur leur matériel.
Mais c’était un grand homme, repose en paix Steve Jobs.
Cet après-midi, devant le magasin Apple de Londres, il y avait foule. Le drapeau avait été teint en noir. Des gens pleuraient. Il y avait des fleurs, qu’on emmenait toutes les deux heures pour faire place à d’autres. Les messages étaient nombreux, mais il y avait un fond commun à tous, qui m’a touchée: merci de m’avoir fait rêver, merci de m’avoir aidé à rêver, merci de m’avoir donné les outils pour réaliser mes idées et mes rêves.
Vous pouvez voir les quelques photos que j’ai prises pour vous ici
Edit: il manque l’S à Jobs sur l’album, pardon. On peut tout corriger, mais je n’ai pas trouvé comment corriger le titre d’un album.
Comme la plupart d’entre-vous, je suis aussi peiné par cette nouvelle bien qu’elle était malheureusement prévisible au vu de son récent passage de témoin; seule la certitude de disparaître rapidement lui aura fait lâcher les rênes de sa création, et comme il n’était pas du genre à abandonner…
Mes pensées vont à sa famille, à ses proches amis et aussi à ses employés qui doivent se sentir bien esseulés.
L’avenir d’Apple est plus qu’ouvert à présent et je crois que quelque part, ça ne doit pas être pour lui déplaire, aux suivants de jouer et de jouer aussi bien!
Bye bye mister Jobs, la route avec vous ne fut pas de tout repos,mais une extraordinaire saga,vous étiez le père dans cette petite mais immense famille de Macusers,aujourd’hui nous sommes orphelins d’un génie,qui depuis de longues années nous fit don de machines incroyables… Encore merci et longue vie a Apple.
Pour l’homme: Oui c’est terrible de se voir mourir et tout ce que ce sale crabe entraine avant :(
Maintenant pour le créateur de la pomme . . . . . . Il a certes fait des jouets qui nous font plaisir mais surement pas dans cet esprit !
Tiré du lien de Kermovan:
Tiens, en voilà, un cas d’école. Comment l’analyser, l’hommage tonitruant du système médiatique occidental, et de l’internationale des geeks, à la mort d’un grand patron californien qui faisait travailler des Chinois sous-payés dans des usines polluantes, pour créer des gadgets . . . .
Mes escuses si cela fait un peu “taper dans la soupe ” ;) mais tout de même . . . . .
Certes, le showman est parti, mais je ne trouve pas qu’il y ait matière à sangloter.
Cela préjugerait qu’il a déterminé la meilleure façon d’orienter l’informatique d’aujourd’hui, mais l’est-ce?
Le fait que des applis GPL ne puissent etre dans l’App Store dénote une mercantilisation du système. C’est mauvais.
Et Steve Jobs n’était pas un saint ni un génie, juste un opportuniste entêté qui en a fait voir beaucoup aux saints et génies auquel il doit son succès.
Je n’ai pas arraché ma chemise ni couvert ma tête de cendres à l’annonce de la nouvelle, je ne suis pas triste, tout au plus peiné. Effectivement, on doit au monsieur (et à ses quand même assez nombreux employés) quelques outils formidables, dont j’aurais bien du mal à me passer, mais aussi une rigidité de plus en plus grande dans les OS (est–ce cela que l’on appelle l’arthrOSe ? ;o), et un manque de considération de plus en plus fort pour les clients (fidèles, adeptes, zélateurs, prosélytes ?) qui ne seraient pas d’accord avec tel ou tel choix du gourou.
C’est sûr qu’il va manquer quelque chose à Apple, dans le soucis du détail, et aussi une certaine vision de l’avenir des machines à bits, mais peut–être certains jeunes ont–ils de nouvelles idées à faire valoir…
z (peut–être qu’enfin va sortir un « Mini MacPro », je répêêêêêêêêête : ou des écrans mat ?)
Quel que soit son caractère (grâce auquel cette histoire a été possible), merci infiniment à Steve Jobs.
Et que les détracteurs de tout poil n’oublient pas que sans lui leurs activités, leurs loisirs… ne seraient pas ce qu’ils sont, même avec un PC ou un smartphone X ou Y.
Un Autre, korbo y va un peu fort c’est vrai, mais nous sommes nombreux ici et sur d’autres forums à avoir été agacés par les derniers agissements de la firme à la pomme.
Ensuite, dire que Jobs était un génie et que par la même on ne peut le critiquer ne me convient pas. Hitler était un grand génie, tu aurais très bien pu citer son nom à la suite des “autres” ;-) . Pourtant, peu de gens ici ou ailleurs vouent les louanges du génie de ce dictateur, et heureusement du reste.
On va m’accorder un point godwin, mais le génie n’autorise ni n’excuse tout, d’où ma comparaison.
Par ce que je suis agacé par les proportions planétaires de ce non-événement qu’est la mort d’un être humain, très, mais très fortuné, que j’ai envie de dire :
Tout d’abord RIP pour SJ et paix à sa famille.
Cependant, je suis un peu choqué par cette vénération mystique planétaire que l’on réserve à un homme, sois disant qui nous aurait permis d’avoir des beaux joujoux utiles, agréables et novateurs, et ayant contribué à notre «bonheur quotidien».
Permettez moi de croire, que si SJ n’avait pas existé, nous aurions la même considération pour celui ou ceux qui nous aurait proposé des joujoux, même pitoyables. J’entends par là que «nous avons crée SJ»! Par notre attitude, l’acceptation inconditionnelle, et la mauvaise foi que nous avons exercées lors de toute apparition des symptômes despotes de cet homme.
Nous serions tout aussi heureux de les avoir avec nous et disposés à les défendre, bec et ongles, son/ses inventeurs.
Il n’y a pas de génie dans tout cela. Juste une lucidité enfantine mêlant à un moment donné de la préhistoire de l’informatique humaine, design, facilité d’utilisation, plaisir de l’objet, profit, et opportunisme des marchés. Dans le domaine des sciences IT il n’y a pas de génie, le génie est ailleurs dans les fondamentales.
Et puis d’ailleurs, le génie appartient à l’humanité et non pas à l’homme. Et sans les hommes SJ n’existerait même pas. Vous vous êtes demandé si Apple ne pesait pas autant dans la bourse… quelles seraient les réactions médiatiques aujourd’hui ?
Vous vous êtes demandé si demain n’y avait plus d’électricité, que resterait il des joujoux à SJ. Rien, un corps inanimé… tout comme lui.
Un visionnaire, un rêveur, oui biensur. Mais n’allez pas me le comparer avec ces êtres qui ont permis à l’l’humanité de se concevoir, se décliner, se comprendre, communiquer, rationaliser, philosopher, écrire, s’exprimer dans et par les arts…
Au Pantheon des génies universels… il serait surement à l’extérieur du mausolée, juste sous le réverbère, histoire qu’il y trouve de l’électricité et un hot-spot.
C’est l’automne. Chez nous les feuilles tombent, les pommes aussi, et l’agriculteur… n’est plus là.
25 ans de Mac, environ. Et quelques années d’iBidules.
Au sortir de mon école d’ingénieurs, j’aurais pu allez fabriquer des enceintes. Ou j’aurais pu devenir photographe, ou guide de montagne. Autant de passions qui m’ont accompagné jusqu’à l’âge adulte.
Mon parcours professionnel est tel qu’il est à cause du Mac. Même dans les années les plus difficiles d’Apple, mon travail tournait autour du Mac. Windows n’a jamais eu de place dans mon paysage informatique, sauf très accidentellement.
Cet homme a beaucoup influencé ma vie professionnelle, et ce n’est rien de le dire. J’ai croisé Steve à quelques reprises, à Paris ou en Californie. Lors d’une WWDC, j’ai même eu l’occasion d’échanger quelques mots avec lui, et il savait qui j’étais – ou du moins ce que je faisais –. Incroyable ! Mais je ne le connaissais pas au delà de son image publique et du résultat de son travail, et les mots prononcés étaient d’une banalité totale.
Je ne suis pas vraiment triste. Touché, forcément, au vu de l’ampleur de son influence sur ma vie.
Une chose est cependant certaine. L’instant où j’ai appris son décès restera dans ma mémoire. Je me souviens très précisément de l’instant où j’ai appris la nouvelle des attentats du 11 septembre 2011. Je me souviendrai de la même manière de ces premiers messages Twitter lus sur mon iPad et du communiqué de presse lu immédiatement après. Un instant singulier. Et comme à chaque instant singulier, j’ai été quelque peu sonné pour la journée.
Le nombre de réactions a aussi quelque chose de fascinant. Il n’y avait qu’un Steve Jobs. Et maintenant, il n’y en a plus.
Merci pour tout Mr Jobs.
Sur ce, je retourne apprivoiser cet iOS 5 qui m’en fait voir des vertes et des pas mûres. Pour mon plus grand plaisir !
Il y a des réflexions qui me laissent pantois mais qui révèlent aussi toute l’ignorance de leur auteur.
C’est comme un sot qui regarde un Picasso ou un van Gogh et qui dit: “C’est quoi cette merde?”
Pour mesurer la valeur ou le génie de cet homme qui nous a quitté, il faudrait encore se rendre compte de ce qu’il a fait ou permis de faire.
A l’évidence, ces personnes n’ont pas les capacités intellectuelles de le faire et fondamentalement, ce n’est pas grave; on a tous nos limites. Ce qui est plus grave par contre, c’est de ne pas avoir la décence de garder pour eux leurs élucubrations de comptoir.
Il y a des réflexions qui me laissent pantois mais qui révèlent aussi toute l’intolérance, l’arrogance et le manque d’honnêteté intellectuelle de leur auteur.
À l’évidence, ces personnes ne sont pas des intellectuels et fondamentalement, ce n’est pas grave; on peut se méprendre à le croire. Ce qui est plus grave en revanche, c’est de ne pas avoir la décence de respecter la pensée d’autrui, comme une place sacrée, intouchable, et de tomber dans l’amalgame d’un raccourci au combien sectaire “tu ne pense pas comme moi… alors tu n’est pas!
Dangereux très dangereux de croquer la on dirait.
En tout cas, dire qu’Apple a été toute sa vie, c’est rien de le dire. A peine a t’il quitté son “ bébé ” qu’il est mort. D’ailleurs, je ne prends pas le temps de lire les milliers de page à son sujet, mais savait-il que la fin était si proche quand il a décidé de s’écarter définitivement ?
Par ce que je suis agacé par les proportions planétaires de ce non-événement qu’est la mort d’un être humain, très, mais très fortuné, […]
Ah ! C’est là que git le problème !
Décidément, depuis 1954 et Les Carnets du Major Thompson de Pierre Daninos, certaines mentalités n’ont pas beaucoup changé ! C’était un an avant la naissance de Steve Jobs…
Pour comprendre le phénomène Steve Jobs, il faudrait lire La 3ème pomme de Jean-Louis Gassée (1985) ou Les 4 vies de Steve Jobs de Daniel Ichbiah (2011).
is savait-il que la fin était si proche quand il a décidé de s’écarter définitivement ?
Bien entendu… c’est un des trucs terribles avec le cancer, tu sais des semaines à l’avance quand tu vas mourir.
Je précise que sa bio autorisée devrait sortir à la fin du mois et qu’elle inclut une dernière interview réalisée il y a quelques semaines à peine. Perso, je dévorerai ce livre dès sa sortie car il semble très bien fourni…
Perso, je dévorerai ce livre dès sa sortie car il semble très bien fourni…
Je n’avais pas l’intention (déclarée) d’acheter ce bouquin… je veux dire, ma curiosité n’avait pas été titillée et je n’y avais pour ainsi dire pas pensé. Mais une citation m’a, justement, titillé. A la question posée du pourquoi avoir accordé toutes ces interviews, Steve a répondu que c’était pour que ses enfants le connaisse et comprennent ses raisons d’avoir consacré tant de temps à son travail.
Le côté business, je connais, je baigne dedans depuis 25 ans. Avoir un aperçu de l’autre face de la pièce, voilà qui est beaucoup plus intéressant ! Je suis juste un brin frustré que la version électronique coûte plus cher que la version papier. :)
Parlant ebook, la France est sortie de l’âge de plomb (d’imprimerie). La boutique Kindle est enfin arrivée sur Amazon.fr. Foutre, il était temps !
Pas de dévotion, Steve n’était pas un gourou pour moi.
Mais comme beaucoup ici je me suis surpris à être triste et à écraser une larme quand j’ai appris sa mort. C’était un sacré bonhomme, avec des défauts certes mais aussi de très grandes qualités.
Depuis 1982, achat de mon premier Apple ][, il m’a fait souvent rêver et j’espère que sa Pomme le fera encore.
Maintenant, que certains ne sanglotent pas, que d’autres ne voient pas l’art dans un Picasso, c’est leur problème.
Mais comme pour beaucoup d’entre nous, ce qu’il a imaginé a changé ma vie. J’ai acheté mon premier Mac en 1984, et complètement changé de métier 2 ans plus tard.
J’ai également ressenti de la peine quand j’ai appris la mort de Steve, comme si j’avais perdu un proche.
Si à la fin des années 80, n’avaient été proposés au public que les compatibles PC et les machines Unix sans interface graphique, le monde actuel serait probablement assez différent de ce qu’il est aujourd’hui, et pas en mieux !
Jobs n’était pas un inventeur (il avait besoin de s’entourer de compétences techniques qui lui manquaient, ce qu’il savait faire remarquablement bien), mais il savait imaginer à partir des possibilités technologiques, de nouveaux produits innovants, à l’interface exceptionnelle.
Génie ou pas, c’était un visionnaire extraordinaire.
Parmi tous les témoignages lus ces jours-ci, j’ai beaucoup apprécié, cet extrait de celui d’Obama, concis et très juste :
Steve was among the greatest of American innovators – brave enough to think differently, bold enough to believe he could change the world, and talented enough to do it.
En voici la traduction donnée par Le Monde : Steve était l’un des plus grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différement, assez audacieux pour croire qu’il pouvait changer le monde, et assez talentueux pour le faire.
en 1985, Steve Jobs avait été éjecté d’Apple, qui a résisté quelques années sur ses acquis, puis a périclité au point que beaucoup s’attendaient à une prochaine disparition de la société.
Heureusement, le retour de Steve en 1997 a permis la renaissance d’Apple, jusqu’à la situation actuelle. La question est maintenant de savoir où en sera Apple dans 5 ou 6 ans : seront-ils encore capables d’initier de nouvelles révolutions avec des produits aussi innovants que l’ont été l’iPhone et l’iPad lorsqu’ils sont apparus ?
Pour ceux qui seraient tentés de m’accuser d’idolâtrie, je suis bien conscient que Steve Jobs avait un côté despote, que la relation d’Apple avec ses clients n’est plus la même qu’autrefois, mais compte tenu de la croissance de ces dernières années, n’est-il pas naïf d’imaginer que cela aurait pu ne pas être le cas ?
J’estime aussi que les App Stores, malgré leur côté pratique, représentent également une évolution potentiellement dangereuse.
Enfin, il y a une chose que je regrette depuis plusieurs années en ce qui concerne les Macs, c’est l’impossibilité de lire en standard des films Blu-Ray. C’est apparemment Steve qui y était particulièrement opposé. Peut-être que sa disparition entrainera aussi la fin de cette carence.
Il me semble que parmi les gens connus qui ont disparu ces dernières décennies, Steve était le plus important. Je me place sur un plan pratique, mais je crois réellement qu’il a changé le monde pour beaucoup de gens (qui n’en sont pas forcément conscients), et sa disparition nous prive probablement de quelques innovations remarquables qu’il aurait initiées dans les 20 ans qui viennent.
Pour ceux que l’événement chagrine, vous devez être bien heureux aujourd’hui: il a été remplacé par d’autres événements; c’est la dure loi de ce que nous appelons l’info et qui n’est que la diffusion de nouvelles, la dernière chassant la précédente.
Je suis moi aussi allé sur le blog de Kermovan, et, excusez-moi de le dire, j’ai trouvé la plupart des commentaires prétentieux. les discours intellectuels autour du pourquoi cet engouement, etc., ça reste de la distinction crasse, qui regarde les phénomènes sans empathie, avec morgue et condescendance, sous le masque du recul et de la distance; le genre de discours justificateur que je croise sans cesse chez mes collègues profs de fac, et dont j’ai un peu ma claque, tant ses faux-semblants sont aussi risibles que visibles.Je crois que dans ce cas comme dans d’autres (Lady Di, phénomène que je n’ai toujours pas compris mais que je ne peux nier), les gens expriment une compassion pour un être qui les a touché, et aujourd’hui, ne se gênent plus pour le faire, parce que l’intelligentsia médiatique leur dirait que c’est “beauf” de le faire. Les médias ont perdu le pouvoir qu’ils avaient l’illusion d’avoir, et tous les nostalgiques de cette hiérarchie de la distinction ont beau (se) débattre, le monde populaire vit sa vie sans leur avis.
On peut toujours dire que les choses n’auraient pas été ce qu’elles sont; sans doute que les inventions que Steve Jobs a popularisé seraient sorties un jour ou l’autre… ou pas. Quand on regarde ce qu’est l’interface graphique à nos environnements techno-informatisés, on peut quand même se dire qu’il y avait une vision chez cet homme là. Quand on voit ce qu’était le montage grand public avant iMovie, le montage pro avant Final Cut, on peut quand même se dire que cet homme là savait pêcher les bonnes idées et s’attirer les compétences d’ingénieurs talentueux pour faire aboutir des produits impressionnants.
Ce que je crains, c’est l’endormissement progressif d’Apple, rattrapé par les lois du marché et la didacture des investisseurs (parce que quand même, malgré son indécente capitalisation boursière, jamais les investisseurs n’ont décidé du destin d’Apple, ou si… quand ils ont poussé à virer Jobs et qu’Apple a failli totalement couler).
Comme je n’ai jamais crié au génie pour personne – c’est un qualificatif dont je ne sais que faire, dont je ne comprend pas, finalement, l’intérêt – je me sens un peu étranger à la querelle qui inscrit Jobs dans la lignée d’autres (d’ailleurs, j’aimerais qu’on m’explique, comme je l’ai lu à plusieurs reprises, en quoi Martin Luther King était un génie, en quoi Ghandi était un génie, etc., malgré l’admiration que j’ai pour l’un ou pour l’autre; ils ont su porter un combat, galvaniser des foules, et faire avancer des idées au péril de leurs vies… mais sont-ils des génies pour autant?).
J’ai beau avoir mon quota d’anticapitalisme (notamment, en ce qui concerne la santé, l’éducation, le vivant, les biens immatériels…), je ne vois pas en quoi le fait que Jobs soit un capitaine d’industrie minimise son apport à l’informatique grand public. Combien sommes-nous à n’avoir trouvé de l’intérêt à un ordinateur que parce qu’il était aussi facile d’accès qu’un mac? Combien n’utiliserait tout simplement pas un smartphone sans l’iphone? Que serait le marché des tablettes, et les applications qu’il annonce, dont on ne voit encore que les prémisses, sans l’iPad?
On peut donc s’inscrire en faux par rapport à cet hommage planétaire, mais de là à dénigrer la place qu’à eue le bonhomme, c’est un poil négationniste (point Goldwin, 2!).
La dernière réaction en date qui m’a fait sourire, tristement, c’est celle de Richard Stallmann dont ce n’est pas la première des réactions à me paraître aussi bouffies d’orgueil que l’homme a pu avoir des idées grandioses. C’est ça aussi, les “génies”, ça n’aime pas partager la reconnaissance.
jamais les investisseurs n’ont décidé du destin d’Apple, ou si… quand ils ont poussé à virer Jobs et qu’Apple a failli totalement couler).
Ce n’est pas exact. John a convaincu le board of directors (un peu l’équivalent du conseil d’administration) que Steve devenait une nuisance, un problème pour la croissance. Les investisseurs n’ont pas grand chose à voir la dedans.
Ceci dit, la leçon a été bien apprise… Depuis qu’il est revenu, c’est Steve qui sélectionne et approuve les membres de son board (encore un truc totalement anormal dans une entreprise). Pendant qu’on y est, je regrette amèrement le dernier choix qui a été fait en la matière et espère en apprendre plus dans la bio sur le pourquoi du comment…
Je précise que sa bio autorisée devrait sortir à la fin du mois et qu’elle inclut une dernière interview réalisée il y a quelques semaines à peine. Perso, je dévorerai ce livre dès sa sortie car il semble très bien fourni…
J’en ferai de même, et d’ailleurs je l’aurais fait s’il était encore de ce monde. Steve Jobs ne s’est que rarement confié, on ne connait de lui que son personnage public ou presque. Il l’a fait réellement une fois, lors de son discours à Stanford, que j’ai beaucoup apprécié. Ce ne sont pas tant les détails de sa vie personnelle qui m’intéressent (sa vie privée ne regarde que lui et sa famille), mais plutôt de pouvoir s’imprégner de la façon de voir de cet homme d’exception.
A propos de cette bio, sur ibooks, 18.- chf en anglais et 33 en français… Pareil que les dernier commentaire, pas intéressé à première vue par ce bouquin jusqu’à cette dernière déclaration: “j’aimerais que mes enfants sachent pourquoi j’ai fais ça.” (je cite de mémoire de ce que j’ai lu, c’est peut-être un peu différent) – Du coup je veux lire ses raisons boudjou, quel type quand même.
Non, Tim Cook me semble pas mal (il faut écouter son “commencement” speech à lui aussi, il est intéressant) mais on va voir ce qu’il va faire.
Je parlais du dernier membre du conseil d’administration appelé Ron Sugar qui remplaçait le fraichement décédé Jerry York… Ron est l’ancien CEO et président du board de Northrop Grumman de 2003 à 2010. Pour ceux qui ne connaissent pas, je résumerais ainsi leur domaine d’activité: flinguer par les airs, le sol ou la mer.
Cette nomination avec le discours de Steve annexé m’avait un peu interloqué et j’espère trouver le pourquoi du comment dans ce bouquin.
Tu as oublié “flinguer par l’électronique”. Une histoire de synergie peut-être ?
Les écrans LCD viennent (je crois) des crédits Reagan pour la Guerre des étoiles du même. Il me semble que les iPhone et iPad sont de plus en plus utilisés par les militaires américains. Cela manque de poésie, mais Ron Sugar est peut-être là pour sa connaissance d’un gros client potentiel.
Les camarades partis, je prends ma dose quotidienne de Zite et tombe sur un petit article qui me rappelle une date importante: Steve Jobs nous a quitté il y a 3 ans. L’article pointe sur une vidéo qui date de 1997 et qui a été filmée en interne quelques semaines seulement après le retour de Steve chez Apple.
Sur 15mn, Steve fait encore une fois preuve d’un extraordinaire charisme et surtout, d’une vision délirante. Plein de sujets sont abordés comme la fameuse campagne Think Different, l’arrêt de certains produits (imprimantes, caméras, etc.) et le recentrage sur les fondamentaux. Bref, une vidéo intéressante et complètement inédite pour moi…
En regardant cette vidéo, j’ai trouvé très pertinent les propos de Tim dans une intervention récente quand il a déclaré: « Steve’s vision extended far beyond the years he was alive, and the values on which he built will always be with us. »
, le 06.10.2011 à 07:02
Oui, nous sommes nombreux à être attristés ce matin … Cet homme, ce génie a changé un peu ma vie, et je suis fier d’être un fan d’Apple depuis le début. Toutes mes condoléances à sa famille. Repose en paix Steve, tu resteras dans mes pensées
, le 06.10.2011 à 07:18
Oui.
Qu’est-ce qu’il ne m’a pas énervé, parfois, Steve Jobs, mais qu’est-ce qu’il ne m’a pas émerveillé aussi.
Stephen Gary Wozniak disait ce matin: “Mon Dieu, mais que va-t-on faire maintenant sans lui, comment va-t-on en trouver un autre?” (sous-entendu dans ses propos précédents “qui rend les gens heureux avec les objets qu’il a créés”).
La présentation de mardi était un peu symbolique de cette question: Apple va continuer, mais la magie se perpétuera-t-elle?
Merci pour la route tracée, M. Jobs.
, le 06.10.2011 à 07:48
je me surprend à être véritablement triste en apprenant le décès de ce monsieur – que je ne connais pas – c’est très bizarre comme sentiment. Ils ont quel âge ses enfants déjà?
, le 06.10.2011 à 07:49
Je suis triste ce matin.
C’est la seconde fois dans ma vie que j’essuie une larme en apprenant le décès d’un personnage public. La première fois c’était Coluche.
, le 06.10.2011 à 08:01
, le 06.10.2011 à 08:05
Un peu comme le boss d’ici…
Mais, rien ne nous dit qu’il n’a pas laissé quelques projets ou idées dans des fonds de tiroirs!
Paix à toi, et MERCI!
, le 06.10.2011 à 08:21
Ce matin en ouvrant Macgeneration.fr :
, le 06.10.2011 à 08:23
Suis triste, mais aussi heureux d’avoir vécu ces quelques années un peu magiques où un homme incarnait à lui seul une certaine idée du génie.
Merci. Repose en paix.
, le 06.10.2011 à 08:26
oui, une certaine idée du génie, c’est le mot. Merci Steve Jobs
, le 06.10.2011 à 08:34
Oui, “Pomme+Q” pour SJ, c’était prévisible, mais nous sommes quand même surpris au saut du lit.
Je ne connaissais évidemment pas ce Monsieur, comme 99,999 % des utilisateurs de iMachins ou simplement de Mac. C’est pourtant un personnage essentiel du demi siècle passé, bien plus que tous les politichiens de tout bord sans vision. Ce serait quand même utile une vision pour la marche du monde, non?
Tiens, on en parle ici aussi.
, le 06.10.2011 à 08:39
Un chef d’entreprise capable de faire rêver ! Ce n’est pas si courant. Je ne voudrais nommer personne, mais… ici ou ailleurs…
Et merci à Ysengrain pour sa très belle citation de Jobs. C’est une leçon que je médite parfois. Malheureusement, j’ai souvent un peu de mal à me concentrer sur l’essentiel.
, le 06.10.2011 à 08:39
Steve Jobs était un visionnaire. Il a su voir dans certaines technologies celles qui feraient l’informatique pour plusieurs dizaines d’années. Il a aussi su voir dans certaines technologies celles qui n’en feraient pas partie.
Sur une note plus personnelle, c’est (entre autre) son discours inaugural à Stanford qui m’a inspiré de reprendre des études en informatique. Merci à lui.
, le 06.10.2011 à 08:41
M’étant couché tard hier soir, j’ai appris cette triste nouvelle… ce qui a d’autant retardé mon sommeil.
Sur le chemin du travail ce matin, j’ai versé quelques larmes pour cet homme hors du commun. Alors que je ne le connaissais pas, personne n’a eu autant d’influence sur ma vie privée et professionnelle.
En réalité, quand je vois le nombre de mecs biens qui sont rappelés trop tôt dans le royaume du trépas, je ne peux m’empêcher de penser que ça doit être un sacré bordel là-bas pour avoir besoin d’autant de talents… pourtant, ici bas, il me semble qu’on a aussi terriblement besoin de personnes qui pensent différemment et ça me laisse un sentiment étrange.
J’ai bien sûr une pensée pour les proches de ce génie et beaucoup d’inquiétudes pour nous, clients ou simples utilisateurs. Est-ce que nous sommes condamnés à avoir des produits médiocres?
J’espère pas mais je suis un peu inquiet… bien sûr, c’est rien comparé à la tristesse qui m’habite.
, le 06.10.2011 à 08:51
« iPod, iPod nano, iPhone, iPad, autant d’appareils dont on ne savait pas qu’on en avait besoin avant de ne plus pouvoir s’en passer »
Fabienne Sintès – France Info – 6 octobre 2011.
N’oublions pas que sans ce merveilleux fou et ses drôles de bécanes, nous n’aurions pas CUK aujourd’hui pour partager notre peine…
, le 06.10.2011 à 09:09
Ayant une grand-mère morte d’exactement la même maladie, je sais les terribles moments par lesquels il a dû passer. L’informatique est orpheline d’un de ses visionnaires. Merci de nous avoir offert tous ces engins sans lesquels notre vie ne serait pas ce qu’elle est, Mr. Jobs!
, le 06.10.2011 à 09:09
Merci,
Merci pour avoir osé, pour avoir entrepris et pour avoir prouvé qu’il est toujours possible de rêver et d’innover.
Enfant, Steve rêvait de changer le monde, il l’a fait !
Merci, Monsieur Jobs.
, le 06.10.2011 à 09:09
Comme disait Obama, quel meilleur hommage que d’imaginer que beaucoup ont appris la nouvelle sur un appareil qui lui doit l’existence.Mais les plus belles paroles sont les siennes :
Se souvenir que je serai mort bientôt est l’outil le plus important que je connaisse pour m’aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout – toutes les attentes, toute la fierté, toute les craintes d’échec – toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seul face aux choses vraiment importantes. Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur.
, le 06.10.2011 à 09:16
Bonjour,
Pour les peuples amérindiens, la recherche de sa vision personnelle de la vie est primordiale. Ils la recherchent dans les rêves, dans les méditations et dans les exercices spirituels.
Steve Jobs avait trouvé sa vision et c’est pour cela qu’il nous apparaissait comme un visionnaire.
Connaissez-vous un patron capitaliste de l’industrie qui pourrait faire un discours aussi spirituel que ce lui fait devant les étudiants de Stanford en 2005 ?
Ce qui fait de Steve Jobs un homme d’exception, c’est sa vision du monde qui allait au-delà des intérêts commerciaux d’Apple et des siens propres.
C’est une leçon pour tous et surtout pour tous ces dirigeants d’entreprises, de banques, ces politiciens à courte vue et poches ouvertes et remplies.
Steve nous dit que nous avons tous notre vision (ou destin, ou… quelque soit le nom donné). Ouvrons notre coeur et n’ayons pas peur. Écoutons notre petite voix intérieure et osons.
Même la mort est, pour lui, un motif d’aller plus loin.
Il n’est d’ailleurs pas parti si loin que ça.
, le 06.10.2011 à 09:50
En apprenant cette triste nouvelle ce matin, cela m’a ému non seulement pour l’homme que représentait Steve Jobs, mais également parce que cela m’a renvoyé à la mort de mon père fin 2006, victime d’un cancer du pancréas lui aussi…
Ce même père qui m’avait fait découvrir le premier Macintosh en août 1985 et qui n’a plus quitté les produits Apple jusqu’à quelques mois avant sa mort, période où son état ne lui permettait plus d’utiliser de tels équipements…
RIP
, le 06.10.2011 à 10:01
Triste, triste, triste. Cela avait beau être attendu, prévisible – les dernières photos ne trompaient pas. Triste.
, le 06.10.2011 à 10:02
De ceci en 1976
à ceci, aujourd’hui,
quel chemin parcouru par cet homme hors du commun.
Plus de 35 ans de créativité au service de la technologie informatique afin de la rendre accessible à tous sous la formes de beaux et bons outils.
Chapeau M. Steve Jobs, le trou que vous laissez derrière vous ne se refermera pas. Nous attendions encore de vous tant de nouveautés, tant de rêves réalisés…
Ils n’en sauront rien, mais j’ai aussi une pensée pour vos proches et pour tous les employés d’Apple de part le monde.
Moi aussi, je crains pour l’avenir d’Apple. L’état dans lequel l’avait laissée ceux qui avaient comploté l’éviction du patron originel et l’état actuel de l’entreprise suite à son retour aux affaires ont démontré l’immense importance de la présence de Steve Jobs à sa tête. J’espère que mes inquiétudes sont infondées.
, le 06.10.2011 à 10:30
C’est aujourd’hui que la carte mère de mon vénérable G4 a lâché…. quelle fidélité…
Un sacré bonhomme s’en est allé… ça fait drôle…
, le 06.10.2011 à 11:19
Je suis heureux d’avoir appris la nouvelle sur Cuk ce matin au réveil. Je me suis pris à lâcher une larme aussi, mine de rien, ce bonhomme a marqué une bonne tranche de mon existence.
, le 06.10.2011 à 11:43
Tout pareil, respect à lui, à sa famille, à ceux qui ont mis en oeuvre ses idées ou les lui ont inspirées…
, le 06.10.2011 à 11:54
À contre courant…
C’est fou comme l’on peut être attaché à un … DICTATEUR.
RIP
###
, le 06.10.2011 à 11:57
Comme tous les matins, Cuk est le premier site auquel je me connecte. J’ai donc appris la nouvelle sur Cuk avant de voir que le web entier ne parlait que de ça ce matin.
Lorsque je pensais à Steve Jobs, même avec les ennuis de santé qu’on lui connaissait, je pensais : cet homme a 55 ans, s’il n’a pas le malheur d’être emporté prématurément cela signifie qu’on peut espérer encore au moins une vingtaine d’années ou plus de son génie créatif. Personne ne peut imaginer ce que ce type-là est capable de nous inventer en vingt ans.
Tous les signes montraient que ça n’allait pas bien depuis plusieurs années, et sa décision de quitter la tête d’Apple, évidemment, signifiait qu’il savait ses jours comptés. Je le savais. Mais je ne l’avais pas vraiment intériorisé.
Ce matin, je fais le deuil de ces vingt prochaines années d’innovations surprenantes que j’espérais. Même s’il n’était pas seul bien sûr, même si les équipes sont toujours là et continueront de travailler, la vie d’Apple et ses moments de génie sont tellement corrélés à la présence de Steve Jobs à sa tête que je ne peux m’empêcher de penser qu’une page se referme aujourd’hui.
, le 06.10.2011 à 12:12
“L’Univers est dans la pomme.” Marc Favreau – Sol
Merci Steve! J’espère qu’il y a du Wifi là où tu es!
, le 06.10.2011 à 13:34
C’était un grand bonhomme, un visonnaire pétrie de talent… et comme toute disparition, la sienne est triste.
Alors c’est sûr, il va manquer. Apple ne sera plus la même entreprise sans lui, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne pourra pas continuer d’innover; peut-être seulement moins nous faire rêver.
J’aimais de moins en moins le côté mesquin de Steve Jobs et d’Apple. Sa propension à limiter les outils qu’ils nous vendait (un exemple parmi d’autres, le fait qu’un ipod/phone ne soit plus reconnu comme un disque dur par le système), à nous inciter à nous laisser nous enfermer dans son écosystéme économique. Ceci dit, il ne faisait que ce que beaucoup d’autres font aussi.
Ayant été très longtemps un zélote d’Apple et de ses produits, j’ai choqué plusieurs de mes connaissances par ma compassion retenue par rapport à ce que l’on peut voir et lire.
Alors oui, cette disparation m’attriste, et j’ai une pensée pour sa famille et ses proches. Mais elle m’attriste moins que celles, récentes, de membres éminents de cuk…
, le 06.10.2011 à 13:34
C’est curieux, j’ai eu la même idée ! Ou peut-être la 3G ?
, le 06.10.2011 à 13:35
Je vois que mon expérience de Mr Jobs est partagée par beaucoup : il a véritablement influencé ma vie à travers son imagination, ses rêves, auxquels il a su donner une forme convaincante. Quelle opiniâtreté ! Je le remercie du fond du cœur…
Malheureusement, cette traduction est très mauvaise car elle ne rend pas compte du dialogue qu’il a voulu instauré entre lui et ses auditeurs, et par le fait est syntaxiquement incorrecte. Permettez-moi donc de la corriger :
Me souvenir que je serai mort bientôt est l’outil le plus important que je connaisse pour m’aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout – toutes les attentes, toute la fierté, toutes les craintes d’échec – toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seuls face aux choses vraiment importantes. Vous souvenir que vous serez bientôt morts est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nus. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur.
, le 06.10.2011 à 13:53
Est-ce qu’un jour on parlera des produits Apple sans les rattacher immédiatement au nom de leur créateur. Y aura t-il de nouvelle innovation comme l’imac, ipod, iphone ou l’ipad dans le futur d’Apple ?
Rien n’est moins sur…
Steve tu va nous manquer…
, le 06.10.2011 à 14:05
Dieu avait besoin d’une démo pour son nouvel iPad2, c’est pour ça qu’il a appelé Steve… So long Mr. Genius!
Le webcomic XKCD rend hommage à SJ dans son post du jour
, le 06.10.2011 à 14:19
J’ai appris la nouvelle ce matin. Avec la disparition de Steve Jobs, c’est une part de l’enchantement de ma vie d’adulte qui disparaît: celle liée à l’informatique.
Sans Apple, et sans Jobs, je serais sans doute assez loin d’un ordinateur aujourd’hui, tant les expériences du début sous PC était catastrophique. Je n’étais pas technophile (ni phobe) au départ, c’est Apple, Jobs, et la communauté mac qui m’ont convaincu.
J’ai été étonné de ma réaction: une boule dans le ventre toute la journée; je ne pensais pas être autant affecté par cette nouvelle attendue (mais si vite, non). J’ai même, en réaction, écrit un billet sur mon blog (signature), alors que je n’avais pas jusque là fait publicité de mon goût pour le mac (ceci dit, mes étudiants et mes collègues ne pouvaient pas ne pas l’avoir remarqué!). Et chose que je me croyais incapable de faire, j’ai écrit un mot à l’adresse mail dédiée sur le site d’Apple.
En revoyant les lancements fait pas Jobs depuis l’iMac, je me suis quand même dit qu’on perdait un magicien (autant au sens de la magie des prestations qu’à celui de l’illusion dont est capable le prestigitateur).
Rest in peace Steve Jobs, and send Apple some of your vision from you iCloud.
, le 06.10.2011 à 14:56
Merci à l’inventeur des baleines…
, le 06.10.2011 à 15:01
, le 06.10.2011 à 15:31
, le 06.10.2011 à 15:43
Modane: trop cool la baleine :)
, le 06.10.2011 à 16:15
Penser différemment.
, le 06.10.2011 à 16:30
Tout passe, tout lasse, tout casse – ce n’est pas cool, cet éternel avant et après. Mais that’s life. Ça va être comment, notre monde Mac maintenant? Les produits à part, Apple, c’était lui. Il était ch..nt mais aussi magique et sans cette magie, ça n’est plus pareil. Mais je garde l’espoir, un peu…
, le 06.10.2011 à 17:33
, le 06.10.2011 à 17:51
, le 06.10.2011 à 18:18
J’ai entendu la triste nouvelle à la radio dans ma voiture, ça m’a bien sûr attristé. Puis mon premier réflexe a été de regarder mon iPhone pour voir s’il fonctionnait. La politique Apple m’ayant agacé ces derniers temps, j’ai ( je ne sais comment dire, inconsciemment ? ) pensé qu’ils auraient pu instaurer un black out de quelques heures sur leur matériel.
Mais c’était un grand homme, repose en paix Steve Jobs.
, le 06.10.2011 à 18:59
Cet après-midi, devant le magasin Apple de Londres, il y avait foule. Le drapeau avait été teint en noir. Des gens pleuraient. Il y avait des fleurs, qu’on emmenait toutes les deux heures pour faire place à d’autres. Les messages étaient nombreux, mais il y avait un fond commun à tous, qui m’a touchée: merci de m’avoir fait rêver, merci de m’avoir aidé à rêver, merci de m’avoir donné les outils pour réaliser mes idées et mes rêves.
Vous pouvez voir les quelques photos que j’ai prises pour vous ici
Edit: il manque l’S à Jobs sur l’album, pardon. On peut tout corriger, mais je n’ai pas trouvé comment corriger le titre d’un album.
, le 06.10.2011 à 19:44
Je suis triste, tout simplement.
C’est un grand bonhomme qui nous quitte. De ce calibre-là il n’y en a pas beaucoup.
, le 06.10.2011 à 20:03
Comme la plupart d’entre-vous, je suis aussi peiné par cette nouvelle bien qu’elle était malheureusement prévisible au vu de son récent passage de témoin; seule la certitude de disparaître rapidement lui aura fait lâcher les rênes de sa création, et comme il n’était pas du genre à abandonner…
Mes pensées vont à sa famille, à ses proches amis et aussi à ses employés qui doivent se sentir bien esseulés.
L’avenir d’Apple est plus qu’ouvert à présent et je crois que quelque part, ça ne doit pas être pour lui déplaire, aux suivants de jouer et de jouer aussi bien!
, le 06.10.2011 à 22:31
Bye bye mister Jobs, la route avec vous ne fut pas de tout repos,mais une extraordinaire saga,vous étiez le père dans cette petite mais immense famille de Macusers,aujourd’hui nous sommes orphelins d’un génie,qui depuis de longues années nous fit don de machines incroyables… Encore merci et longue vie a Apple.
, le 07.10.2011 à 00:40
Pour l’homme: Oui c’est terrible de se voir mourir et tout ce que ce sale crabe entraine avant :(
Maintenant pour le créateur de la pomme . . . . . . Il a certes fait des jouets qui nous font plaisir mais surement pas dans cet esprit !
Tiré du lien de Kermovan:
Tiens, en voilà, un cas d’école. Comment l’analyser, l’hommage tonitruant du système médiatique occidental, et de l’internationale des geeks, à la mort d’un grand patron californien qui faisait travailler des Chinois sous-payés dans des usines polluantes, pour créer des gadgets . . . .
Mes escuses si cela fait un peu “taper dans la soupe ” ;) mais tout de même . . . . .
, le 07.10.2011 à 08:29
Certes, le showman est parti, mais je ne trouve pas qu’il y ait matière à sangloter.
Cela préjugerait qu’il a déterminé la meilleure façon d’orienter l’informatique d’aujourd’hui, mais l’est-ce?
Le fait que des applis GPL ne puissent etre dans l’App Store dénote une mercantilisation du système. C’est mauvais.
Et Steve Jobs n’était pas un saint ni un génie, juste un opportuniste entêté qui en a fait voir beaucoup aux saints et génies auquel il doit son succès.
Bref, bon débarras.
, le 07.10.2011 à 09:01
Vinci, Mozart, Jobs.
A quand le prochain génie ?
, le 07.10.2011 à 09:05
Korbo, j’espère que ton sale message sera supprimé.
Va croasser ailleurs.
, le 07.10.2011 à 09:06
Je n’ai pas arraché ma chemise ni couvert ma tête de cendres à l’annonce de la nouvelle, je ne suis pas triste, tout au plus peiné. Effectivement, on doit au monsieur (et à ses quand même assez nombreux employés) quelques outils formidables, dont j’aurais bien du mal à me passer, mais aussi une rigidité de plus en plus grande dans les OS (est–ce cela que l’on appelle l’arthrOSe ? ;o), et un manque de considération de plus en plus fort pour les clients (fidèles, adeptes, zélateurs, prosélytes ?) qui ne seraient pas d’accord avec tel ou tel choix du gourou.
C’est sûr qu’il va manquer quelque chose à Apple, dans le soucis du détail, et aussi une certaine vision de l’avenir des machines à bits, mais peut–être certains jeunes ont–ils de nouvelles idées à faire valoir…
z (peut–être qu’enfin va sortir un « Mini MacPro », je répêêêêêêêêête : ou des écrans mat ?)
, le 07.10.2011 à 10:07
Quel que soit son caractère (grâce auquel cette histoire a été possible), merci infiniment à Steve Jobs.
Et que les détracteurs de tout poil n’oublient pas que sans lui leurs activités, leurs loisirs… ne seraient pas ce qu’ils sont, même avec un PC ou un smartphone X ou Y.
, le 07.10.2011 à 10:11
Un Autre, korbo y va un peu fort c’est vrai, mais nous sommes nombreux ici et sur d’autres forums à avoir été agacés par les derniers agissements de la firme à la pomme.
Ensuite, dire que Jobs était un génie et que par la même on ne peut le critiquer ne me convient pas. Hitler était un grand génie, tu aurais très bien pu citer son nom à la suite des “autres” ;-) . Pourtant, peu de gens ici ou ailleurs vouent les louanges du génie de ce dictateur, et heureusement du reste.
On va m’accorder un point godwin, mais le génie n’autorise ni n’excuse tout, d’où ma comparaison.
, le 07.10.2011 à 11:26
Par ce que je suis agacé par les proportions planétaires de ce non-événement qu’est la mort d’un être humain, très, mais très fortuné, que j’ai envie de dire :
Tout d’abord RIP pour SJ et paix à sa famille.
Cependant, je suis un peu choqué par cette vénération mystique planétaire que l’on réserve à un homme, sois disant qui nous aurait permis d’avoir des beaux joujoux utiles, agréables et novateurs, et ayant contribué à notre «bonheur quotidien».
Permettez moi de croire, que si SJ n’avait pas existé, nous aurions la même considération pour celui ou ceux qui nous aurait proposé des joujoux, même pitoyables. J’entends par là que «nous avons crée SJ»! Par notre attitude, l’acceptation inconditionnelle, et la mauvaise foi que nous avons exercées lors de toute apparition des symptômes despotes de cet homme.
Nous serions tout aussi heureux de les avoir avec nous et disposés à les défendre, bec et ongles, son/ses inventeurs.
Il n’y a pas de génie dans tout cela. Juste une lucidité enfantine mêlant à un moment donné de la préhistoire de l’informatique humaine, design, facilité d’utilisation, plaisir de l’objet, profit, et opportunisme des marchés. Dans le domaine des sciences IT il n’y a pas de génie, le génie est ailleurs dans les fondamentales.
Et puis d’ailleurs, le génie appartient à l’humanité et non pas à l’homme. Et sans les hommes SJ n’existerait même pas. Vous vous êtes demandé si Apple ne pesait pas autant dans la bourse… quelles seraient les réactions médiatiques aujourd’hui ?
Vous vous êtes demandé si demain n’y avait plus d’électricité, que resterait il des joujoux à SJ. Rien, un corps inanimé… tout comme lui.
Un visionnaire, un rêveur, oui biensur. Mais n’allez pas me le comparer avec ces êtres qui ont permis à l’l’humanité de se concevoir, se décliner, se comprendre, communiquer, rationaliser, philosopher, écrire, s’exprimer dans et par les arts…
Au Pantheon des génies universels… il serait surement à l’extérieur du mausolée, juste sous le réverbère, histoire qu’il y trouve de l’électricité et un hot-spot.
C’est l’automne. Chez nous les feuilles tombent, les pommes aussi, et l’agriculteur… n’est plus là.
, le 07.10.2011 à 13:42
25 ans de Mac, environ. Et quelques années d’iBidules.
Au sortir de mon école d’ingénieurs, j’aurais pu allez fabriquer des enceintes. Ou j’aurais pu devenir photographe, ou guide de montagne. Autant de passions qui m’ont accompagné jusqu’à l’âge adulte.
Mon parcours professionnel est tel qu’il est à cause du Mac. Même dans les années les plus difficiles d’Apple, mon travail tournait autour du Mac. Windows n’a jamais eu de place dans mon paysage informatique, sauf très accidentellement.
Cet homme a beaucoup influencé ma vie professionnelle, et ce n’est rien de le dire. J’ai croisé Steve à quelques reprises, à Paris ou en Californie. Lors d’une WWDC, j’ai même eu l’occasion d’échanger quelques mots avec lui, et il savait qui j’étais – ou du moins ce que je faisais –. Incroyable ! Mais je ne le connaissais pas au delà de son image publique et du résultat de son travail, et les mots prononcés étaient d’une banalité totale.
Je ne suis pas vraiment triste. Touché, forcément, au vu de l’ampleur de son influence sur ma vie.
Une chose est cependant certaine. L’instant où j’ai appris son décès restera dans ma mémoire. Je me souviens très précisément de l’instant où j’ai appris la nouvelle des attentats du 11 septembre 2011. Je me souviendrai de la même manière de ces premiers messages Twitter lus sur mon iPad et du communiqué de presse lu immédiatement après. Un instant singulier. Et comme à chaque instant singulier, j’ai été quelque peu sonné pour la journée.
Le nombre de réactions a aussi quelque chose de fascinant. Il n’y avait qu’un Steve Jobs. Et maintenant, il n’y en a plus.
Merci pour tout Mr Jobs.
Sur ce, je retourne apprivoiser cet iOS 5 qui m’en fait voir des vertes et des pas mûres. Pour mon plus grand plaisir !
, le 07.10.2011 à 13:57
Il y a des réflexions qui me laissent pantois mais qui révèlent aussi toute l’ignorance de leur auteur.
C’est comme un sot qui regarde un Picasso ou un van Gogh et qui dit: “C’est quoi cette merde?”
Pour mesurer la valeur ou le génie de cet homme qui nous a quitté, il faudrait encore se rendre compte de ce qu’il a fait ou permis de faire.
A l’évidence, ces personnes n’ont pas les capacités intellectuelles de le faire et fondamentalement, ce n’est pas grave; on a tous nos limites. Ce qui est plus grave par contre, c’est de ne pas avoir la décence de garder pour eux leurs élucubrations de comptoir.
, le 07.10.2011 à 14:36
Il y a des réflexions qui me laissent pantois mais qui révèlent aussi toute l’intolérance, l’arrogance et le manque d’honnêteté intellectuelle de leur auteur.
À l’évidence, ces personnes ne sont pas des intellectuels et fondamentalement, ce n’est pas grave; on peut se méprendre à le croire. Ce qui est plus grave en revanche, c’est de ne pas avoir la décence de respecter la pensée d’autrui, comme une place sacrée, intouchable, et de tomber dans l’amalgame d’un raccourci au combien sectaire “tu ne pense pas comme moi… alors tu n’est pas!
Dangereux très dangereux de croquer la on dirait.
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, le 07.10.2011 à 15:58
En tout cas, dire qu’Apple a été toute sa vie, c’est rien de le dire. A peine a t’il quitté son “ bébé ” qu’il est mort. D’ailleurs, je ne prends pas le temps de lire les milliers de page à son sujet, mais savait-il que la fin était si proche quand il a décidé de s’écarter définitivement ?
, le 07.10.2011 à 15:58
Ah ! C’est là que git le problème !
Décidément, depuis 1954 et Les Carnets du Major Thompson de Pierre Daninos, certaines mentalités n’ont pas beaucoup changé ! C’était un an avant la naissance de Steve Jobs…
Pour comprendre le phénomène Steve Jobs, il faudrait lire La 3ème pomme de Jean-Louis Gassée (1985) ou Les 4 vies de Steve Jobs de Daniel Ichbiah (2011).
On peut aussi consulter Folklore.org Macintosh Stories
Pour finir, son « Discours de Stanford » en 2005 restera une “leçon de vie” d’anthologie.
, le 07.10.2011 à 16:45
Bien entendu… c’est un des trucs terribles avec le cancer, tu sais des semaines à l’avance quand tu vas mourir.
Je précise que sa bio autorisée devrait sortir à la fin du mois et qu’elle inclut une dernière interview réalisée il y a quelques semaines à peine. Perso, je dévorerai ce livre dès sa sortie car il semble très bien fourni…
, le 07.10.2011 à 17:26
A propos de bouquin, je viens de voir que le livre que j’ai trouvé aux puces il y a quelques années pour 50 centimes a pris un peu de valeur:
, le 07.10.2011 à 17:40
Je n’avais pas l’intention (déclarée) d’acheter ce bouquin… je veux dire, ma curiosité n’avait pas été titillée et je n’y avais pour ainsi dire pas pensé. Mais une citation m’a, justement, titillé. A la question posée du pourquoi avoir accordé toutes ces interviews, Steve a répondu que c’était pour que ses enfants le connaisse et comprennent ses raisons d’avoir consacré tant de temps à son travail.
Le côté business, je connais, je baigne dedans depuis 25 ans. Avoir un aperçu de l’autre face de la pièce, voilà qui est beaucoup plus intéressant ! Je suis juste un brin frustré que la version électronique coûte plus cher que la version papier. :)
Parlant ebook, la France est sortie de l’âge de plomb (d’imprimerie). La boutique Kindle est enfin arrivée sur Amazon.fr. Foutre, il était temps !
, le 07.10.2011 à 17:45
Pas de dévotion, Steve n’était pas un gourou pour moi.
Mais comme beaucoup ici je me suis surpris à être triste et à écraser une larme quand j’ai appris sa mort. C’était un sacré bonhomme, avec des défauts certes mais aussi de très grandes qualités.
Depuis 1982, achat de mon premier Apple ][, il m’a fait souvent rêver et j’espère que sa Pomme le fera encore.
Maintenant, que certains ne sanglotent pas, que d’autres ne voient pas l’art dans un Picasso, c’est leur problème.
So long, Steve. Condoléances à sa famille.
Didier
, le 07.10.2011 à 20:04
Un gourou, le vilain mot, non bien sûr.
Mais comme pour beaucoup d’entre nous, ce qu’il a imaginé a changé ma vie. J’ai acheté mon premier Mac en 1984, et complètement changé de métier 2 ans plus tard.
J’ai également ressenti de la peine quand j’ai appris la mort de Steve, comme si j’avais perdu un proche.
Si à la fin des années 80, n’avaient été proposés au public que les compatibles PC et les machines Unix sans interface graphique, le monde actuel serait probablement assez différent de ce qu’il est aujourd’hui, et pas en mieux !
Jobs n’était pas un inventeur (il avait besoin de s’entourer de compétences techniques qui lui manquaient, ce qu’il savait faire remarquablement bien), mais il savait imaginer à partir des possibilités technologiques, de nouveaux produits innovants, à l’interface exceptionnelle.
Génie ou pas, c’était un visionnaire extraordinaire.
Parmi tous les témoignages lus ces jours-ci, j’ai beaucoup apprécié, cet extrait de celui d’Obama, concis et très juste :
en 1985, Steve Jobs avait été éjecté d’Apple, qui a résisté quelques années sur ses acquis, puis a périclité au point que beaucoup s’attendaient à une prochaine disparition de la société.
Heureusement, le retour de Steve en 1997 a permis la renaissance d’Apple, jusqu’à la situation actuelle. La question est maintenant de savoir où en sera Apple dans 5 ou 6 ans : seront-ils encore capables d’initier de nouvelles révolutions avec des produits aussi innovants que l’ont été l’iPhone et l’iPad lorsqu’ils sont apparus ?
Pour ceux qui seraient tentés de m’accuser d’idolâtrie, je suis bien conscient que Steve Jobs avait un côté despote, que la relation d’Apple avec ses clients n’est plus la même qu’autrefois, mais compte tenu de la croissance de ces dernières années, n’est-il pas naïf d’imaginer que cela aurait pu ne pas être le cas ?
J’estime aussi que les App Stores, malgré leur côté pratique, représentent également une évolution potentiellement dangereuse.
Enfin, il y a une chose que je regrette depuis plusieurs années en ce qui concerne les Macs, c’est l’impossibilité de lire en standard des films Blu-Ray. C’est apparemment Steve qui y était particulièrement opposé. Peut-être que sa disparition entrainera aussi la fin de cette carence.
Il me semble que parmi les gens connus qui ont disparu ces dernières décennies, Steve était le plus important. Je me place sur un plan pratique, mais je crois réellement qu’il a changé le monde pour beaucoup de gens (qui n’en sont pas forcément conscients), et sa disparition nous prive probablement de quelques innovations remarquables qu’il aurait initiées dans les 20 ans qui viennent.
, le 07.10.2011 à 21:46
Pour ceux que l’événement chagrine, vous devez être bien heureux aujourd’hui: il a été remplacé par d’autres événements; c’est la dure loi de ce que nous appelons l’info et qui n’est que la diffusion de nouvelles, la dernière chassant la précédente.
Je suis moi aussi allé sur le blog de Kermovan, et, excusez-moi de le dire, j’ai trouvé la plupart des commentaires prétentieux. les discours intellectuels autour du pourquoi cet engouement, etc., ça reste de la distinction crasse, qui regarde les phénomènes sans empathie, avec morgue et condescendance, sous le masque du recul et de la distance; le genre de discours justificateur que je croise sans cesse chez mes collègues profs de fac, et dont j’ai un peu ma claque, tant ses faux-semblants sont aussi risibles que visibles.Je crois que dans ce cas comme dans d’autres (Lady Di, phénomène que je n’ai toujours pas compris mais que je ne peux nier), les gens expriment une compassion pour un être qui les a touché, et aujourd’hui, ne se gênent plus pour le faire, parce que l’intelligentsia médiatique leur dirait que c’est “beauf” de le faire. Les médias ont perdu le pouvoir qu’ils avaient l’illusion d’avoir, et tous les nostalgiques de cette hiérarchie de la distinction ont beau (se) débattre, le monde populaire vit sa vie sans leur avis.
On peut toujours dire que les choses n’auraient pas été ce qu’elles sont; sans doute que les inventions que Steve Jobs a popularisé seraient sorties un jour ou l’autre… ou pas. Quand on regarde ce qu’est l’interface graphique à nos environnements techno-informatisés, on peut quand même se dire qu’il y avait une vision chez cet homme là. Quand on voit ce qu’était le montage grand public avant iMovie, le montage pro avant Final Cut, on peut quand même se dire que cet homme là savait pêcher les bonnes idées et s’attirer les compétences d’ingénieurs talentueux pour faire aboutir des produits impressionnants.
Ce que je crains, c’est l’endormissement progressif d’Apple, rattrapé par les lois du marché et la didacture des investisseurs (parce que quand même, malgré son indécente capitalisation boursière, jamais les investisseurs n’ont décidé du destin d’Apple, ou si… quand ils ont poussé à virer Jobs et qu’Apple a failli totalement couler).
Comme je n’ai jamais crié au génie pour personne – c’est un qualificatif dont je ne sais que faire, dont je ne comprend pas, finalement, l’intérêt – je me sens un peu étranger à la querelle qui inscrit Jobs dans la lignée d’autres (d’ailleurs, j’aimerais qu’on m’explique, comme je l’ai lu à plusieurs reprises, en quoi Martin Luther King était un génie, en quoi Ghandi était un génie, etc., malgré l’admiration que j’ai pour l’un ou pour l’autre; ils ont su porter un combat, galvaniser des foules, et faire avancer des idées au péril de leurs vies… mais sont-ils des génies pour autant?).
J’ai beau avoir mon quota d’anticapitalisme (notamment, en ce qui concerne la santé, l’éducation, le vivant, les biens immatériels…), je ne vois pas en quoi le fait que Jobs soit un capitaine d’industrie minimise son apport à l’informatique grand public. Combien sommes-nous à n’avoir trouvé de l’intérêt à un ordinateur que parce qu’il était aussi facile d’accès qu’un mac? Combien n’utiliserait tout simplement pas un smartphone sans l’iphone? Que serait le marché des tablettes, et les applications qu’il annonce, dont on ne voit encore que les prémisses, sans l’iPad?
On peut donc s’inscrire en faux par rapport à cet hommage planétaire, mais de là à dénigrer la place qu’à eue le bonhomme, c’est un poil négationniste (point Goldwin, 2!).
La dernière réaction en date qui m’a fait sourire, tristement, c’est celle de Richard Stallmann dont ce n’est pas la première des réactions à me paraître aussi bouffies d’orgueil que l’homme a pu avoir des idées grandioses. C’est ça aussi, les “génies”, ça n’aime pas partager la reconnaissance.
, le 07.10.2011 à 22:15
Ce n’est pas exact. John a convaincu le board of directors (un peu l’équivalent du conseil d’administration) que Steve devenait une nuisance, un problème pour la croissance. Les investisseurs n’ont pas grand chose à voir la dedans.
Ceci dit, la leçon a été bien apprise… Depuis qu’il est revenu, c’est Steve qui sélectionne et approuve les membres de son board (encore un truc totalement anormal dans une entreprise). Pendant qu’on y est, je regrette amèrement le dernier choix qui a été fait en la matière et espère en apprendre plus dans la bio sur le pourquoi du comment…
, le 08.10.2011 à 09:58
J’en ferai de même, et d’ailleurs je l’aurais fait s’il était encore de ce monde. Steve Jobs ne s’est que rarement confié, on ne connait de lui que son personnage public ou presque. Il l’a fait réellement une fois, lors de son discours à Stanford, que j’ai beaucoup apprécié. Ce ne sont pas tant les détails de sa vie personnelle qui m’intéressent (sa vie privée ne regarde que lui et sa famille), mais plutôt de pouvoir s’imprégner de la façon de voir de cet homme d’exception.
, le 08.10.2011 à 17:28
Pendant les douze heures qui ont suivi la mort de Steve Jobs: 2 millions et demi de tweets à ce propos. Sans commentaire.
, le 09.10.2011 à 09:04
A propos de cette bio, sur ibooks, 18.- chf en anglais et 33 en français… Pareil que les dernier commentaire, pas intéressé à première vue par ce bouquin jusqu’à cette dernière déclaration: “j’aimerais que mes enfants sachent pourquoi j’ai fais ça.” (je cite de mémoire de ce que j’ai lu, c’est peut-être un peu différent) – Du coup je veux lire ses raisons boudjou, quel type quand même.
, le 09.10.2011 à 14:47
De quel choix parles-tu, celui de Tim Cook comme successeur ?
Tu as oublié « La terre, elle, ne ment pas »
, le 09.10.2011 à 15:53
Non, Tim Cook me semble pas mal (il faut écouter son “commencement” speech à lui aussi, il est intéressant) mais on va voir ce qu’il va faire.
Je parlais du dernier membre du conseil d’administration appelé Ron Sugar qui remplaçait le fraichement décédé Jerry York… Ron est l’ancien CEO et président du board de Northrop Grumman de 2003 à 2010. Pour ceux qui ne connaissent pas, je résumerais ainsi leur domaine d’activité: flinguer par les airs, le sol ou la mer.
Cette nomination avec le discours de Steve annexé m’avait un peu interloqué et j’espère trouver le pourquoi du comment dans ce bouquin.
, le 09.10.2011 à 18:59
Tu as oublié “flinguer par l’électronique”. Une histoire de synergie peut-être ?
Les écrans LCD viennent (je crois) des crédits Reagan pour la Guerre des étoiles du même. Il me semble que les iPhone et iPad sont de plus en plus utilisés par les militaires américains. Cela manque de poésie, mais Ron Sugar est peut-être là pour sa connaissance d’un gros client potentiel.
, le 10.10.2011 à 13:30
Qui sera le remplaçant de Jobs comme président du conseil selon vous ?
Il y a ceux qui pensent que ce sera un externe à Apple, ils sont nombreux apparemment.
Je pense que ce sera une personne interne; Peut-être Ive? ou alors un enfant de Jobs ! Ce serait le top ça un sacré pavé dans le bouillon médiatique.
, le 05.10.2014 à 23:35
Les camarades partis, je prends ma dose quotidienne de Zite et tombe sur un petit article qui me rappelle une date importante: Steve Jobs nous a quitté il y a 3 ans. L’article pointe sur une vidéo qui date de 1997 et qui a été filmée en interne quelques semaines seulement après le retour de Steve chez Apple.
Sur 15mn, Steve fait encore une fois preuve d’un extraordinaire charisme et surtout, d’une vision délirante. Plein de sujets sont abordés comme la fameuse campagne Think Different, l’arrêt de certains produits (imprimantes, caméras, etc.) et le recentrage sur les fondamentaux. Bref, une vidéo intéressante et complètement inédite pour moi…
En regardant cette vidéo, j’ai trouvé très pertinent les propos de Tim dans une intervention récente quand il a déclaré: « Steve’s vision extended far beyond the years he was alive, and the values on which he built will always be with us. »
A voir et revoir:
Meeting interne avec les cadres d’Apple
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