D'abord, une bonne nouvelle : j'ai arrêté de fumer. Depuis deux jours. Et c'est bon ! C'est même incroyable que je n'y aie pas pensé avant. Pourtant, arrêter de fumer, c'est simple comme bonjour : il suffit d'arrêter de boire. Je m'explique...
Je n'étais certes pas alcoolique, comme Petit-Modane semblait le prétendre l'autre jour au conseil de classe : « Papa, ça fait longtemps que tu as cessé d'être alcoolique ? », mais je pense qu'il plaisantait, tout le monde sait qu'il a beaucoup d'humour!... Je n'étais pas alcoolique certes, disais-je, mais il fut une époque, que les moins de vingt ans blablablablablabla, où, en répétition, les chariots servaient plus à véhiculer les caisses de bière que les amplis, époque où il était envisageable de vider Gourdon (46) de tout ce qui pouvait servir à faire des Tequilas frappées, et époque où avoir un trou de vingt-quatre heures dans son planning, comme dans les films, était le signe d'une bonne santé et d'un tempérament vivace.
Mon foie ayant un jour décrété que son côté vivace n'avait justement plus à être démontré, il a cessé un jour brusquement de montrer cette belle faculté à stocker sans dommage les poisons les plus variés que j'ingurgitais alors dans l'euphorie d'une jeunesse toute tendue vers l'excès.
Ne buvez pas tout seuls!...Buvez avec Modération. Joseph Modération...
Je me suis donc retrouvé un matin avec un rail de chemin de fer fiché au milieu du front, une migraine plus que cataclysmique, que toute tentative pour lever ou bouger la tête aurait fait passer un récent tsunami pour une aimable plaisanterie, et que quand on y a survécu, à cette migraine, eh bien Fukushima, c'est rien. Imaginez... Le rail, trente mètres d'un côté, trente mètres de l'autre, et le ballant à chaque frémissement de début d'intention de mouvement...
J'y suis resté 48h, ainsi, la tête épinglée à l'oreiller, et j'ai pu à nouveau me relever. Au travers de l'épreuve, j' étais devenu un homme neuf, plein d'une nouvelle certitude : ne jamais finir un bar au point de boire aussi les alcools de grand-mères, ceux du fond, que s'il y a de la poussière dessus, c'est pas pour rien, personne n'y touche : on ne sait pas comment c'est fait et çà fait mal à la tête. Ce que je confirme.
Mon foie ayant donc définitivement renoncé à tout travail d'équipe dans le domaine du je décapsule, tu encaisses, j'ai arrêté ce sport-là aussi. Oui, les autres, je les avais arrêtés depuis assez longtemps, quelques secondes à peine après ma naissance, jugeant que ce n’était visiblement pas un truc pour moi. Ni la naissance elle-même, me dites-vous ? J'en conviens, mais faut bien faire avec. D'où le foie... Il n'y a pas de hasard!...
Rhâââââ!... BoboOOO!....
L'avantage, quand tu as cessé de "pillave le môle", comme disent les manouches, c'est que c'est très économique. Alors que tu descendais des torrents de Pils et de Trappistes, l'attention au top, même pas baver, une goutte maintenant suffit. Un doigt de porto te dévergonde, un fond de vin blanc te fait dérailler, un trait de rhum dans le baba te plie le neurone en quatre comme un étal de primeurs après le marché. Rangé ! Couché ! Papattes en rond.
Donc, que j'y arrive enfin, j'ai arrêté de fumer. Parce qu'avant-hier, Claude est venu répéter quelques morceaux à la maison, et je ne sais pas ce qui nous a pris, mais ça a fait un peu comme si d'anciens réflexes étaient revenus, et je pense que j'ai dû plus descendre de canettes que de gammes. Enfin... Plus vite, surtout!...
Migraine : le retour ! Et elle va cogner fort! Car elle n'est pas contente!...
J'avais tout oublié, mais tout est revenu en vrac. Le rail, la migraine, les 24 heures. Mais là, futé, j'en ai profité. Quitte à être malade comme un chien, faible faible faible, autant que ça serve à quelque chose. À ne pas aller chercher de nouvelles cigarettes, par exemple. Et à comater sous la couette, grommelant et pestant, mais surtout dormant, dormant, dormant...
À la fin de cette, oserai-je?... gueule de bois aussi caractéristique que carabinée : pas une clope, pas une taffe, pas une latte, rien, qued, nibe !
Fier de lui, qu'il est, là, le Modane !
La deuxième journée appelle le pétun aux moments rituels : l'après-repas, donc je ne mange pas, à la pause café, pas de café, surtout pas de café, mais alors, dès que je peux, je dors. Même dix minutes. Toutes les dix minutes. Et je bois, je bois, de l'eau à chaque envie de nicotine, bouteille sur bouteille, Badoit sur Badoit....
Beuheuheu... Chiadées, les illustres, sur ce coup-là!...
Mais bon, ça va beaucoup mieux. J'ai quitté ce teint blafard qui faisait l'admiration de mes voisins, les Stoker. Je respire déjà beaucoup mieux. Arômes et parfums reviennent à vitesse V.
Mais je dois avouer une chose. Qui a commencé à me gêner, hier, d'abord, un peu, sournoisement, comme un artefact... Mais c'est sans doute parce que je ne fume plus....
Puis de façon très envahissante... Jusqu'à me demander si je dois persister dans mon effort hygiéniste. Parce que l'arrêt du tabac, ça ne fait pas çà, normalement?
Un truc qui m'embarrasse, quand ça ne me génère pas une réticence quasi définitive. Car ça ne fait que s'accentuer, au fur et à mesure que je récupère mes papilles. Je ne vais pas pouvoir résister à çà?!...
Faut que je vous le demande...
Vous avez remarqué ce que le monde pue, ces temps-ci?
, le 15.06.2011 à 01:40
Arrêter de fumer, je l’ai fait en 1973.
La République m’a fait plonger : je ne fumais pas avant le service militaire, les paquets de clopes mensuels m’ont “addicté” grave et en ‘73, je fumais des Boyard …maîs – des gros module en papier …maousse -, la pipe – dont j’ai conservé la collection -, et le cigare, des plus variés.
Mon frère me regardait de haut et, après une soirée digne de celles de notre Ami Modane, nous avons parié que j’aurai/je n’aurai pas la volonté d’arrêter du jour au lendemain.
Il fallait bien intéresser la partie : 96 bouteilles de Perrier, mais des Perrier-Jouët, hein !
Dès le lendemain, j’ai fait une note de service pour demander à mes collègues de ne plus fumer en ma présence, de ne pas m’offrir de tentations, etc… Au bout de six mois, c’était acquis.
Aujourd’hui, je m’autorise de temps en temps un Esplendido ou un Siglo 5 et c’est tout : l’essentiel de mes cigares sont fumés par mes amis.
Ce n’est pas depuis que tu as arrêté, Modane, que les gens puent : c’est depuis le recul de la tabagie dans tous les lieux publics, l’odeur de tabac ne cache plus celle des gens qui se lavent un jour sur trois ou changent leur linge en fin de semaine quand ils vont retrouver leur promis(e). La preuve? Le métro bondé, le vendredi Gare de l’Est ou du Nord, est plus supportable que le jeudi. Faites l’essai en y songeant, amis cukiens : plus que deux jours à tenir.
, le 15.06.2011 à 05:53
Très bonne initiative. Moi, j’ai jamais fumé. Et je supporte pas la fumée. Il y a 2 mois, j’ai du travailler à la clôture d’un appel d’offre avec des partenaires étrangers, gros fumeurs, je suis sorti de là avec les yeux et la gorge irritées. Je ne comprends pas qu’en France, on autorise de fumer sur des terrasses ouvertes. Mes petits poumons délicats, ils morflent au moins autant en intérieur qu’en extérieur quand le couple de la table d’à côté fume. Et je peste contre les parents d’élèves qui fument devant l’école.
, le 15.06.2011 à 08:14
j’étais un trop gros fumeur (4 paquets de boyard-maïs, la pipe sur les chantiers, un ou deux gros modules par jour) et en 1982 j’ai tout arrêté.
Après moult kg et consultation de toubibs :
– stopper la nicotine fait prendre environ 3 kg – la compensation au chocolat XX kg
je suis maintenant au régime à vie, sans alcool et sans tabac.
courage.
, le 15.06.2011 à 08:16
Je n’ai jamais physiquement toléré l’alcool. L’image du rail de Modane m’évoque mon “croiseur” qui naviguait dans mon cerveau quand … et ce d’autant que j’ai longtemps été migraineux, ce qui est une autre histoire.
J’ai fumé, et fume encore, 2 ou 3 fois par semaine la pipe. Jusqu’en 1988, j’empestais mes proches, partout. Et puis un jour, j’ai tellement été accaparé par mon travail que je n’ai pu me poser que vers 16h sans avoir fumé. J’avais compris. J’ai passé une journée difficile, et puis plus rien d’autre que 2 ou 3 fois par semaine. Je n’ai pas pris un gramme. Mais … je vis aux côtés d’une HIMMMMENSE fumeuse, et là …
On associe souvent tabac et alcool. C’est une association sociale avant tout mais qui n’a rien de physiologique, les 2 mécanismes étant fondamentalement différents.
, le 15.06.2011 à 09:05
Je n’ai jamais admis le fait que des gens pouvait encore se mettre à fumer, alors qu’on voit dès l’école, au moins depuis les années 70, les ravages du tabac sur les poumons et les voies respiratoires, et les risques de cancer. Ça devrait être suffisant, mais non, il faut faire comme le groupe, les copains ou les copines, comme les vrais hommes ou les belles femmes des vieux films du cinoche. Ça fait comme pour le shit aujourd’hui, c’est tendance parce que c’est subversif.
Et pas question de penser à plus long terme, de voir qu’en fait de vrais hommes ou de belles femmes les fumeurs réguliers deviennent plutôt des épaves déglinguées toussant à s’arracher les poumons le matin, lesdits poumons finissant par devenir à leur tour de magnifiques illustrations pour les livres de biologie de leurs enfants ou leurs petits-enfants, s’ils ont eu le temps d’en avoir.
Mais non, il y en a encore qui s’y mettent, et toujours plus. Ça aussi, ça fait désespérer de l’humanité.
, le 15.06.2011 à 09:31
Tiens bon, mais il faut compter une année avant d’être à peu près sur que l’on ne fumera plus.
Bien que je n’ai jamais été gros fumeur, mais plutôt un “gouteur de fumée”, ma femme et moi avons stoppé lorsque notre premier enfant s’est annoncé.
Mais on a repris un peu après.
A l’annonce du deuxième, on a stoppé définitivement, et il y a maintenant plus de 30 ans.
Certes, on prend un peu de poids, mais en contrepartie, on retrouve le gout et l’odorat. Et cela compense très largement le manque que l’on peut ressentir.
C’est une victoire sur soi, et comme une deuxième naissance.
Lorsque je vais à Amsterdam, je ne manque pas d’aller dans une merveilleuse boutique ou il y a des tabacs du monde entier. On peut se faire préparer son mélange personnalisé et unique. C’est un ravissement pour le nez avec des senteurs florales, de cuir, de bois, de miel, mais je me contente de respirer, car je suis sur que si je disais je vais reprendre mais un cigare, ou une pipe par jour seulement, je risque de ne pas tenir ma promesse.
Par contre, le développement de l’odorat, et la redécouverte des gouts nous a fait passer à des voyages gastronomiques à la recherche du terroir.
Et lorsque l’on mange “bon”, et lorsque l’on boit “bon”, on se contente de peu, tellement les produits ont de la matière, de la mâche en somme.
De plus, la rencontre de vrais artisans du fromage, du vin, de la viande, etc, permet de passer des moments extraordinaires à discuter, savourer, et échanger avec ces orfèvres du gout.
Et ne croyez pas que cela coute cher, en tous cas moins cher que de consommer du tabac, et bien meilleur pour la santé.
Certes, cela prend plus de temps que de pousser son caddy au super marché, mais c’est un choix de vie, et là on ne regrette pas d’avoir arrêté de fumer.
Quant à la prise de poids prise lorsque l’on arrête de fumer, elle disparait avec une autre façon de se nourrir.
C’est le meilleur régime que je connaisse, et chaque repas est un moment d’échanges et de découvertes.
Alors courage, tu ne le regretteras pas.
, le 15.06.2011 à 09:43
Pas vraiment dans le sujet, mais cette phrase …
…me fait immanquablement penser à ce qui est pour moi une des scènes les plus succulentes du cinema français: http://www.vodkaster.com/Films/Les-Tontons-flingueurs/14308
Je ne m’en lasse pas !
Et sinon, pour répondre à Franck, je ne fume pas, je n’encourage pas la cigarette, j’ai souvent maudit les fumeurs etc, mais leur comportement irrationnel me paraît justement très humain… la perspective d’un monde parfait, polissé / policé ne me semble pas plus réjouissante.
, le 15.06.2011 à 09:43
C’est faux ! Penser qu’il faille arrêter de boire de l’alcool ou du café pour éviter l’envie de cigarette est une idée préconcue. Je le pensais aussi… puis j’ai recommencé à fumer après quelques semaines de “volonté”
Voilà 3 mois que j’ai arrêté de fumé… à nouveau ! Mais cette fois, je ne souffre pas le moins du monde. Je suis d’ailleurs plutôt fier et je me sens libéré… et surtout JE N’AI RIEN CHANGE A MES HABITUDES !
Bien sûr, la pensée est là au début. Par habitude. Après le café, c’était petite clope… mais sans le café, il manquait et la clope et le café à la fin du repas. J’apprécie donc mon café. Au début, je sortais même sur le balcon, comme lorsque je fumais.
Ah, une bonne combine pour faire réagir la conscience. J’ai lu un live (la méthode simple pour arrêter de fumer d’allen Carr). Mieux que mille patchs qui ne font qu’allonger la dépendance.
Courage à tous ceux qui savent qu’ils seraient mieux sans cigarettes !
, le 15.06.2011 à 10:25
Un tel régime ne fera probablement pas vivre plus vieux.
Mais ça paraîtra assurément plus long… :-D
, le 15.06.2011 à 10:33
@foyan
ce n’est pas pour vivre plus vieux mais pour vivre tout simplement après VHC et un accident aux vertèbres : mon poids ne doit pas ré-augmenter.
, le 15.06.2011 à 14:07
il y a aussi le grand sport “les bars //”
, le 15.06.2011 à 18:58
Admettre ? Pourquoi ne pas admettre qu’il puisse s’agir tout simplement d’un plaisir, même si tu ne le comprends/partage pas ? Certes, adolescent, il y a probablement un effet de groupe, mais adulte, c’est souvent un choix, tout aussi respectable que n’importe quel autre choix de vie.
Nous passons notre temps à survivre dans toutes sortes de pollutions, dans le stress, ingurgitant à longueur d’année des aliments regorgeant de produits chimiques. Et pourtant, l’espérance de vie a considérablement – même trop – augmenté. Je n’ose pas imaginer ce que serait notre misérable existence si l’on devait s’en tenir strictement à ce qui n’est pas réputé ou démontré nocif… Et à l’inverse, vivre “sainement” n’a jamais empêché la maladie ou l’accident fatal.
Entendons-nous bien, je ne fais pas l’apologie du tabac, mais celle de la liberté individuelle et de la pleine disposition de soi. Ma philosophie de vie a toujours été de tirer le maximum de plaisir pour le minimum d’efforts, et jusqu’à présent, à 46 ans, ça m’a plutôt bien réussi. Je n’ai aucune envie de finir comme ma génitrice, qui a toujours essayé de vivre “sainement”, mais qui se trouve aujourd’hui à 86 ans sous tutelle, coincée dans un lit, atteinte de démence vasculaire et confinée jusqu’à son dernier souffle dans un établissement spécialisé. Je ne l’envie vraiment pas – et si elle avait eu le courage de mettre fin à ses jours, elle l’aurait fait depuis longtemps déjà !
Pour ma part, je fume un paquet de ciopes par jour depuis plus de trente ans et je me laisse régulièrement aller aux plaisirs de substances prohibées. Pas question de subversion, mais juste du délicieux plaisir de découvrir d’autres “réalités” dans un monde étouffé par la norme sociale.
Fumer augmente les chances d’avoir un cancer ? Sans doute… Et alors ? A mon humble avis, mieux vaut avoir une vie relativement courte, mais intense et bien remplie, plutôt qu’un long parcours cousu de fil blanc et dénué de sens. Mais bien sûr, “intense et bien remplie” est une qualification subjective dans laquelle chacun verra ce qu’il souhaite voir.
, le 15.06.2011 à 19:18
Un plaisir, fumer… Quand je vois les réactions des fumeurs à leur première clope, je me demande toujours où ils vont trouver leur plaisir ensuite… Ah ben oui : dans la satisfaction d’une addiction, en fait. Comme pour toute drogue qui se respecte. Mais bon, tant que je n’ai pas à inspirer moi-même leurs fumées en plus des saloperies diverses que j’inhale de par la pollution ambiante, ça ne me dérangera pas plus que ça.
Mais, Smop, si tu as un jour un cancer du poumon ou autre « joyeuseté » du même genre, j’espère que tu l’assumeras tout aussi pleinement que ton paquet de clopes par jour, et que tu proclameras devant tes proches et le corps médical que tu n’auras rien fait contre et que tu ne rendras personne d’autre responsable de tes souffrances que toi-même. Si c’est le cas, ta démarche me convient parfaitement.
J’ai encore en travers de la gorge (si j’ose dire) le procès intenté contre je ne sais plus quelle marque de tabac par un fumeur cancéreux en phase terminale, soit-disant parce qu’il n’était pas suffisamment averti par cette firme des dangers du tabagisme !
, le 15.06.2011 à 19:29
Hé bien moi, je me souhaite une vie intense, bien remplie (je suis assez servi en ce moment !)… et la plus longue possible. Utopie, peut-être, mais elle me fait avancer.
, le 15.06.2011 à 19:43
Le plaisir est comme tout, il s’apprend. Nombreuses sont les choses qui hier nous repoussaient et dont nous raffolons aujourd’hui. La poussée d’adrénaline liée à la prise de risques serait un exemple parmi bien d’autres.
J’ai toujours brûlé la chandelle par les deux bouts, sachant pertinemment que je le “paierai” un jour, et chaque fois que j’y réfléchis, j’en viens à me dire que c’est le prix d’une vie “extraordinaire”. Donc oui, je pense que je suis mentalement prêt a recevoir l’addition.
Et puis … j’ai l’immense chance de n’être qu’un simple mortel.
[EDIT] Cela dit, j’ai aussi pris du plaisir “passif” en arrêtant de fumer pendant deux ou trois ans. Mais ce plaisir ne venait pas de l’absence de substance, mais plutôt de la satisfaction d’avoir suffisamment de volonté pour arrêter du jour au lendemain, et de celle de ne plus avoir à courir après un buraliste ouvert ! Pour le reste, je n’ai pas senti de grande différence.
, le 16.06.2011 à 07:49
Pauvre, pauvre Modane ! C’est terrible, ce que tu nous conte là.
Plus d’alcool, plus de cigarettes, quelle force de caractère, en même temps !
z (qui, en solidarité a arrêté de fumer là, ce matin, je répêêêêêêêêête : tant qu’on n’a pas fumé la première taffe, on n’a pas fumé… ça tiendra ce que ça tiendra)
PS : et non, Modane, n’est pas Mââââââââme P. qui veux, ta question sur le monde kipü, personne n’y a encore répondu, je dirais que ça dépend d’où tu habites, il y a des mondes qui puent plus que d’autres…
, le 16.06.2011 à 09:42
Bonne solidarité, Zit!
, le 16.06.2011 à 22:19
Smop
“Coincée dans un lit, atteinte de démence vasculaire et confinée jusqu’à son dernier souffle dans un établissement spécialisé. Je ne l’envie vraiment pas – et si elle avait eu le courage de mettre fin à ses jours, elle l’aurait fait depuis longtemps déjà !“
J’ai un copain , j’avais un ami, qui, suite à un cancer des poumons a mis près d’un an à décéder. Il avait la même philosophie que toi. Certes il a tenu à boire et à fumer jusqu’au dernier jour – même en cachette à l’hôpital où il aurait bien mis fin à ses jours si il en avait eu le courage.
Il est parti en fumée, on se marrait bien ensemble, pas de raison de s’arrêter. Salut Lucien !
, le 17.06.2011 à 07:18
J’ai tenu jusqu’à 15h30 !
C’est toujours ça de fumé en moins…
J’ai réussi, pendant quelques mois, à ne fumer que deux ou trois clopes par jour, c’était pas mal…
z (qui va encore essayer, je répêêêêêêêêête : le problème, c’est les autres)
, le 17.06.2011 à 10:49
Clonk!… Essaye encore!… Clonk… Essaye encore!… Clonk…