Les pa­rents….
La dé­fi­ni­tion du terme "pa­rents" qui me fait le plus rire est la sui­vante : "les pa­rents, c'est les gens qui, une fois qu'ils t'ont ap­pris à mar­cher et à par­ler, vont te de­man­der de t'as­seoir et de te taire" !

Cela dit, être pa­rents, ce n'est pas tou­jours aussi amu­sant. Re­mar­quez, pour une bonne par­tie, on s'en dou­tait avant même que Ovule et Sper­ma­to­zoïde ne fassent connais­sance : choi­sir les va­leurs à trans­mettre, tenir le cadre, fixer des li­mites, jon­gler avec les réa­li­tés dif­fé­rentes chez les co­pains des en­fants, ac­cep­ter ou re­fu­ser les de­mandes d'aug­men­ta­tion d'ar­gent de poche, ex­pli­quer com­ment on fait les bébés puis, "le len­de­main", pour­quoi le "binge drin­king" est et reste une conne­rie etc, vous connais­sez la chan­son.

En re­vanche, ce dont je ne me dou­tais pas - je dois être une grosse naïve - c'est que choi­sir des ac­ti­vi­tés ex­tra-sco­laires peut être un réel casse-tête pour les pa­rents.

S'il existe un moyen très simple de ré­soudre en une seule fois une bonne par­tie des pro­blèmes liés à ces cours para-sco­laires - tous les re­fu­ser en bloc -, je ne puis me ré­soudre à adop­ter cette at­ti­tude, en par­ti­cu­lier parce que Ju­nior est très de­man­deur d'ac­ti­vi­tés autres que le "ré­per­toire ad­di­tif" et la "conju­gai­son du verbe aller" et parce que j'ai la chance d'avoir les moyens de ré­pondre à ses de­mandes - du moins lors­qu'elles res­tent rai­son­nables : le che­val, no way, on ne va ni en faire ni en ache­ter, sauf sous forme de steak -.

Ré­cem­ment, il s'est posé la ques­tion de sa­voir si Ju­nior vou­lait com­men­cer l'ap­pren­tis­sage d'un ins­tru­ment ou s'il sou­hai­tait ar­rê­ter le cours de ryth­mique - sol­fège Dal­croze, suivi de­puis quatre ans.

Ju­nior a co­gité sur cette ques­tion du­rant plus de trois mois pour nous li­vrer, un beau jour, le ré­sul­tat de ses in­tenses ré­flexions : "je veux prendre des cours de chant". Ravie à l'idée d'échap­per au pire (le vio­lon chez un dé­bu­tant), je me suis jetée sur mon té­lé­phone, convain­cue que j'al­lais trou­ver à mon cher fis­ton un prof en moins de trois mi­nutes. La ré­ponse a été par­tout la même : "seuls les ado­les­cents dès seize ans peuvent s'ins­crire". A ma ques­tion "et quand ils ont huit ans, ils font quoi ?", j'ai ob­tenu la ré­ponse sui­vante "ils vont à la cho­rale de l'école".

Le ver­dict de Ju­nior a été cin­glant : "exclu que je me far­cisse le Cadet Rous­selle, je veux chan­ter de l'Akhe­na­ton". Sauf que ça, mon chéri, je doute que ça soit au pro­gramme de Mme Scher­ten­leib....

Re­mar­quez, avec Mini (6 ans), je n'ai pas eu da­van­tage de suc­cès. Lui n'a long­temps pas ex­primé le moindre désir, la moindre envie de cours; du coup, lors­qu'un beau jour, il m'a dit "Maman, j'ai­me­rais faire de la danse", j'ai ju­bilé : vu son ga­ba­rit, j'au­rais été obli­gée de re­fu­ser le cours de boxe.

Croyez-moi ou non : les cours de danse, c'est ou des "ini­tia­tions au bal­let" ou des cours "clas­siques, en tutu et chi­gnon" ou "com­plet, vous pou­vez ins­crire votre fils sur une liste d'at­tente pour l'an­née pro­chaine ou l'an­née sui­vante" !

A me faire re­gret­ter que le choix des en­fants ne se soit pas porté sur "foot" ! Pour­tant, la simple idée de consa­crer mes di­manches à re­gar­der s'af­fron­ter deux équipes de sixième zone me glace le sang, le cra­chin de no­vembre ayant le don de me rendre ma­lade. En d'autres termes, vu que "chant" et "danse", ça le fait pas, je fais quoi, moi qui vise en­core le titre de "re­la­ti­ve­ment bonne mère", ayant d'ores et déjà été éli­mi­née de la com­pé­ti­tion "très bonne mère" selon les dires de Ju­nior "c'est pa­thé­ti­que­ment nul que tu sois même pas fi­chue de me trou­ver un prof de chant ?!!!"

Don­nez donc à la mère que je suis des idées pour dé­ga­ger en cor­ner et la ques­tion du chant et celle de la danse : com­ment et selon quels cri­tères avez-vous ciblé les ac­ti­vi­tés de vos en­fants et quels ont été leurs choix ?

17 com­men­taires
1)
iker
, le 23.05.2011 à 04:19

Ici, tu pour­rais les mettre à la pe­lote, la chis­tera, la main nue, tout les ga­mins y jouent, et sur les fron­tons des vil­lages, ça ne coûte pas un ko­peck, ni même un euro ;-)

À moins de ren­trer dans un club… 

Dans mon quar­tier, il y avait une mai­son de la vie ci­toyenne, qui était à la fois une Mai­son des jeunes et de la culture et un centre so­cial, avec des di­zaines d’ac­ti­vi­tés cultu­relles, spor­tives, de loi­sir pour les ga­mins, ac­ces­sibles pour cer­taines vers cinq-six ans, pour un prix de moins de dix euros par mois, par des ani­ma­teurs cer­ti­fiés et com­pé­tents… ça n’existe donc pas ce type d’as­so­cia­tions dans ton can­ton ?

2)
Gar­field114
, le 23.05.2011 à 08:16

Je sug­gè­re­rais un art mar­tial style ju­jitsu ou taek­wondo d’au­tant plus si les ju­niors Pop­pins ont un ga­ba­rit que cer­taines de leurs fré­quen­ta­tions sco­laires pour­raient avoir envie de leur faire re­gret­ter.

Ce sports, mis à part les as­pects pu­re­ment po­si­tifs liés à l’ac­ti­vité en elle-même, mettent en confiance et cette confiance là, elle a sou­vent la fa­culté de re­pous­ser la bê­tise ex­té­rieure.

3)
Roger Bau­det
, le 23.05.2011 à 08:39

Chant dès 16 ans ? Nor­mal, car cela tient à un simple pro­blème phy­sio­lo­gique. Mais il y a des cho­rales pour en­fants et tu peux te ren­sei­gner au conser­va­toire de ta ré­gion. Ou­blie éga­le­ment la contre­basse (on ne sait ja­mais), ceci éga­le­ment pour des rai­sons de… taille ! Pour la danse par contre, c’est pos­sible. Il faut re­gar­der par exemple sous “ex­pres­sion cor­po­relle”. Si tu t’y perds, je peux te don­ner un coup de main. N’hé­site pas à me contac­ter, car ce sont des do­maines que je connais un peu. Par contre, si c’est “foot”, là, je ne peux plus rien pour toi !

Pour mes en­fants, la règle était simple : ce que tu veux, mais une seule ac­ti­vité et pra­ti­quée sé­rieu­se­ment. (Ils n’ont pas choisi “foot”).

4)
El­lipse
, le 23.05.2011 à 09:12

Dans les villes, il y a, en gé­né­ral, des centres cultu­rels (ou mai­sons de quar­tier) of­frant des ac­ti­vi­tés pour les en­fants. C’est sou­vent un bon début pour tou­cher à dif­fé­rentes ac­ti­vi­tés. Mon fils en a bien pro­fité.

Et puis, nous avons été tous les deux, seuls, à Tou­louse l’été passé.

Et là, il y a truc gé­nial, cette ville pro­pose de pra­ti­quer di­verses ac­ti­vi­tés spor­tives au bord de la Ga­ronne… gra­tui­te­ment du­rant plu­sieurs se­maines, alors que Lau­sanne, ca­pi­tale olym­pique, n’or­ga­nise cela que sur 1 se­maine.

Alors, on fait du vol­ley, ouais bof vu nos tailles, du ping-pong, un peu mieux, du mini-ten­nis sur herbe le der­nier jour et là, le fis­ton il aime même si ce n’est pas ter­rible pour une pre­mière fois. Du coup, un petit cours de ten­nis de 3 ma­ti­nées (j’ai dû un peu in­sisté) dans une sta­tion bal­néaire près de Per­pi­gnan et c’est parti.

Le plus bi­zarre, c’est qu’au­jour­d’hui je prends du plai­sir à jouer avec lui, quand bien même je dé­tes­tais ce sport au même âge !

Bon cou­rage à toi, c’est déjà très bien que tes en­fants sachent ce qu’ils sou­haitent faire, il faut par­fois les faire pa­tien­ter et trou­ver des che­mins dé­tour­nés pour y ar­ri­ver. Des idées : pour le grand, faire du sol­fège et jouer d’un ins­tru­ment (à vent ?) et le petit de la gym­nas­tique ar­tis­tique.

5)
dj­trance
, le 23.05.2011 à 09:14

Allez, Mâââââââââââââme Pop­pins, pour­quoi ne pas es­sayer le billard… Ju­nior et Mini ont-ils déjà re­gardé le snoo­ker sur Eu­ro­sport, par exemple?

C’est un sport (sisi…) qui allie ré­flexion, maî­trise de soi, calme, stra­té­gie, dé­ve­lop­pe­ment… Si tu veux, j’ai des adresses pour des “ini­tia­tions” sans en­ga­ge­ment!

6)
sui192
, le 23.05.2011 à 10:12

Si tu ha­bites près d’un lac, es­saie la voile. En plus d’être un sport très fun, les ga­mins dé­ve­loppent beau­coup de qua­li­tés éton­nantes : co­or­di­na­tion, sens de l’or­ga­ni­sa­tion, res­pon­sa­bi­li­sa­tion, etc. Les clubs près de chez toi ont fort pro­ba­ble­ment une sec­tion ju­niors, qui met à por­tée de cha­cun du ma­té­riel à un prix très rai­son­nable.

7)
ysen­grain
, le 23.05.2011 à 10:42

j’ai la chance d’avoir les moyens de ré­pondre à ses de­mandes – du moins lors­qu’elles res­tent rai­son­nables : le che­val, no way, on ne va ni en faire ni en ache­ter

Et pour­quoi ? c’est in­ac­ces­sible en Suisse ? En plus c’est un dis­ci­pline d’in­tel­li­gence com­mu­ni­ca­tive:

– avec le che­val

– avec les autres hu­mains – j’ai re­mar­qué le res­pect inné d’une cer­taine cour­toi­sie quand on est per­ché à 1,65m du sol

– le fait d’être confronté à une force lit­té­ra­le­ment sur­hu­maine rend humble

C’est aussi une dis­ci­pline de co­or­di­na­tion cor­po­relle. Enfin, seuls ceux qui ne connaissent pas di­ront que ce n’est pas phy­sique.

En se­cond lieu, je plai­de­rais pour le rugby, dis­ci­pline qui rend aussi humble, dis­ci­pliné et com­mu­ni­ca­tive avec les autres. Sans eux, tu n’es rien, sans toi, ils ne peuvent rien.

8)
lilou
, le 23.05.2011 à 11:39

Pour li­lou1 (7ans) : foot et flute Pour li­louet­te2 (9ans) : judo et comme nous avons un piano : sol­fège et vio­lon.

Cela dit le plus im­por­tant de loin est le jeu avec les en­fants du quar­tier. De même j’ai un sen­ti­ment mi­tigé avec leurs mer­credi après-midi plus rem­plis que mon propre agenda.

Le judo c’est bien pour notre fille, qui manque de confiance en elle et qui pète fa­ci­le­ment les plombs. Le foot, ben c’est le foot, le jeu uni­ver­sel que connaissent tous les gar­çons. Il suf­fit d’un peu d’herbe et un bal­lon. Com­paré au ski qui de­mande 50 kg de matos pour une fa­mille de 4, il n’y a pas photo. De plus pour les matchs, on pourra s’or­ga­ni­ser à 3 fa­milles donc un sa­medi par mois en moyenne si mes pré­vi­sions sont cor­rectes.

9)
Zal­lag
, le 23.05.2011 à 11:44

@ Ysen­grain / 7

Bonne idée, le rugby.

Cette dis­ci­pline peut sem­bler un sport de gros cos­tauds, mais un de mes col­lègues, un pas­sionné de ce sport, m’a très sou­vent fait re­mar­quer que tous les ga­ba­rits sont im­por­tants pour mar­quer des points, des gros ba­ra­qués qui usent de leur force et de leur poids, aux plus pe­tits et ra­pides qui courent vite et changent de di­rec­tion comme l’éclair. Au bas­ket, en re­vanche, mieux vaut être grand, quel que soit le poste.

10)
ysen­grain
, le 23.05.2011 à 11:50

@ Zal­lag: ne pas confondre le rugby ama­teur et le sport de haut ni­veau qui, quelle que soit la dis­ci­pline n’ont rien à voir, et en­core moins chez les en­fants. Chez les en­fants, le rugby est une école de vie. Je peux en té­moi­gner.

@MP je suis cer­tain que si une pro­po­si­tion d’ap­pren­tis­sage mu­si­cal contient la gui­tare élec­trique tu auras du suc­cès. Just one more thing: fais cou­per l’élec­tri­cité si ce choix est le bon.

11)
Blues
, le 23.05.2011 à 16:10

Oulà, pas n’a évident les ac­ti­vi­tés avec 4 en­fants (et très peu de moyens à l’époque) … Pro­po­sées, ja­mais im­po­sées, ou évent. consen­sus, sur­tout lié à faire au plus simple (car bled = loin de la ville) : en gé­né­ral des ac­ti­vi­tés liées à notre ré­gion (rayon 10 km)) si pos­sible à leur en­vies (tjrs par rap­port au pos­si­bi­li­tés de la dite ré­gion) et des fois à leur ami(e)s (mon pote fait ça alors moi aussi) ce qui donne dans l’ordre : mu­sique (mé­thode Willems + piano), cho­rale, danse, judo, foot (pour un .. bheurk, mais bon) … Du moins quand ils étaient pe­tits, en­suite du mo­ment qu’ils ont se dé­brouiller pour les tra­jets ils on pu aller en ville, leurs pas­sions et en­vies se sont af­fi­nées. Et ra­re­ment spor­tives les ac­ti­vi­tés, c’est pas trop le genre de la fa­mille. A part ça aucun conseil/idée à don­ner, c’est comme l’édu­ca­tion, à cha­cun son truc.

12)
Ma­dame Pop­pins
, le 23.05.2011 à 17:27

Iker, tu sais que j’ai dû de­man­der à mon ami google ce que pou­vait être la “main nue” ? Ce que j’en ai vu, diantre, c’est spor­tif, comme truc : ça per­met­trait à Ju­nior de dé­pen­ser son éner­gie…. Les mai­sons comme tu les dé­cris, ça n’existe pas dans mon coin mais le concept semble chouette.

Gar­field114, j’ai fait l’er­reur d’ins­crire Ju­nior au judo alors qu’il avait quatre ans et demi : er­reur car la dis­ci­pline toute ja­po­naise n’a guère convenu à un âge où il re­cher­chait sur­tout le lu­dique, le jeu. Tra­vailler dix, vingt fois le même geste, à cet âge, c’est pas gagné…. après deux ans de cours, il a sou­haité ar­rê­ter, ce que – je l’ad­mets – ai re­gretté un peu mais com­pris. Cela étant, je reste convain­cue des bien­faits de ces pra­tiques et peut-être de­vrais-je re­con­si­dé­rer la chose sous un angle ju­jitsu par exemple. A voir.

Roger Bau­det, tu m’in­trigues et je vais me per­mettre de t’en­voyer un mes­sage pour avoir plus de dé­tails : je ne com­prends pas le “pro­blème phy­sio­lo­gique”, avoir du plai­sir à chan­ter, c’est pas une ques­tion d’âge même si je me doute bien que l’en­fant évo­lue, tant dans ses com­pé­tences res­pi­ra­toires que phy­siques (per­cep­tion de lui-même). Cela dit, j’ai piqué la mouche, à midi, et j’ai élargi le champ de mes re­cherches et j’ai trouvé une adresse dans le can­ton qui me semble bien, je vais les ap­pe­ler et on verra. En outre, si tu as une idée pour “danse”, je prends : faut pré­fé­rer le cours “ini­tia­tion” ou le truc tout de suite plus ciblé genre hip-hop ou que sais-je ?

El­lipse, j’ai­me­rais bien trou­ver un truc “touche-à-tout” pen­dant un mois mais le pro­blème, c’est aussi mes ho­raires : je bosse quatre jours par se­maine et je l’avoue, du coup, faut que les ac­ti­vi­tés tombent ou juste à côté de chez nous, pour y aller à pied ou que ça soit le mer­credi, quand je ne bosse pas (et fais le taxi….). Ju­nior vient de faire trois ans de ryth­mique dal­croze, un an de sol­fège dal­croze et ai­me­rait bien pas­ser à du plus “concret” : d’où le cours de chant. A suivre. La gym ar­tis­tique, je l’avoue, j’ai un a-priori, genre “ça bou­sille les ar­ti­cu­la­tions”, je sais, c’est nul et fau­drait que je me ren­seigne un peu plus sé­rieu­se­ment aussi sur cette piste, Mini au­rait le ga­ba­rit et la sou­plesse pour (de prime abord). En au­rait-il le goût ? A tes­ter pour sa­voir.

dj­trance, le billard, je parie que Ju­nior ai­me­rait ça. Et Mis­ter pro­ba­ble­ment aussi : on peut com­men­cer si jeune déjà ? (je parle de Ju­nior, pas de Mis­ter :-)

sui192, la voile, c’est ce que je choi­si­rais s’il n’en te­nait qu’à moi. Faut dire que Ju­nior n’a pas eu de chance : il a fait une se­maine de stage et pas de vent, rien du tout. Du coup, son en­thou­siasme en a pris un coup, lui qui se voyait déjà comme Papa, tra­ver­ser l’At­lan­tique deux fois !

Ysen­grain, pour le che­val, j’étais pas tout à fait sé­rieuse : je ne crois pas que les cours d’équi­ta­tion soient très chers, il y a plu­sieurs centres dans la ré­gion. C’est juste que pour y être allée plu­sieurs fois, j’ai trouvé le pu­blic très… prout-prout… (et j’ai peur des che­vaux….). Comme il n’a ja­mais évo­qué cela, je fais comme si cela n’exis­tait pas…. Cela dit, je crois très vo­lon­tiers aux ver­tus de cette ac­ti­vité, à plus d’un titre. Sauf que du coup, je ne pour­rais plus en man­ger en steak !

lilou, le piano trône dans notre ap­par­te­ment mais per­sonne ne semble tenté d’en faire, dom­mage ! Quant au ski, j’aime pas ça mais… les deux en­fants ont super cro­ché cet hiver et skient, ma foi, plu­tôt bien, pour le plus grand bon­heur de Mis­ter. Moi, j’ai une ma­gni­fique ex­cuse : “faut que je m’oc­cupe de Tom Pouce, on verra l’an­née pro­chaine” :-)

Zal­lag, j’ai un peu honte, je ne connais pas l’ombre du début des règles de ce sport…. re­marque, c’est cer­tai­ne­ment comme tout : ça s’ap­prend.

Ysen­grain, toute ac­ti­vité faite avec sé­rieux, avec des gens com­pé­tents et ai­mants ce qu’ils en­seignent n’est-elle pas une école de vie ? Pour avoir passé des an­nées et des an­nées dans des pis­cines, j’au­rais dit aussi que la na­ta­tion, com­pé­ti­tion et en­traî­ne­ments plu­sieurs fois par se­maine, ont été pour moi une ex­tra­or­di­naire école de vie.

Blues, avec 4 en­fants, je n’ose ima­gi­ner le casse-tête, tant or­ga­ni­sa­tion­nel que fi­nan­cier. Pour l’heure, j’ai que deux en­fants qui pour­raient prendre des cours, j’es­père que lorsque Tom Pouce aura des en­vies, les deux autres pour­ront se dé­pla­cer seuls.

Allez, à bien­tôt, en mu­sique ou en danse, pour d’autres billets, que la jour­née vous soit douce même si le coeur de bien des Cu­kiens est au­jour­d’hui lourd….. je pense à vous tous qui avez le moral en berne…

13)
El­lipse
, le 23.05.2011 à 19:20

C’est vrai que l’oc­cu­pa­tion des pa­rents est un par­fois un sé­rieux pro­blème et frein aux ac­ti­vi­tés des en­fants. Concer­nant n’im­porte quelle ac­ti­vité, il faut en­core tom­ber sur des per­sonnes com­pé­tentes et pas trop al­lu­mées.

Ma belle-fille avait com­mencé le bas­ket mais a fi­na­le­ment ar­rêté à cause d’une coach un peu dingue.

A l’âge de tes en­fants, j’ai fait du judo avec un type qui sa­vait s’y prendre, son école ga­gnait sys­té­ma­ti­que­ment toutes les com­pé­ti­tions ré­gio­nales et quelques-uns de ses élé­ments ont été dans l’équipe suisse ju­nior. Il y avait, dans la même ville, un autre club, les élèves connais­saient tous les noms des prises alors que nous ne les connais­sions que va­gue­ment… Il sa­vait s’y prendre avec les ga­mins, il nous lais­sait tou­jours 10 mi­nutes seuls, on fai­sait un peu les cons, mais sans plus, et il nous gron­dait avec jus­tesse.

Donc pour la gymn, cela dé­pend du club, des ma­lades (adeptes de la mé­thode RDA) qui forcent ou des in­tel­li­gents qui savent s’y prendre avec les ga­mins sans les abî­mer, s’ils ar­rivent plus loin tant mieux, sinon ils sont quand même les bien­ve­nus et on les aide à se dé­pas­ser un peu. C’est le cas ac­tuel­le­ment pour mon fils au ten­nis.

14)
dj­trance
, le 23.05.2011 à 19:36

Ett oui Mâââââââââme Pop­pins, c’est même conseillé de com­men­cer tôt… Si cela t’in­té­resse, fais-moi signe ;)

15)
marc­di­ver
, le 23.05.2011 à 22:31

Bon­jour,

pour le chant je re­joins Roger : la tech­nique ap­prise dans les conser­va­toires peut être bonne pour un en­fant, à condi­tion que le prof soit ha­bi­tué à tra­vailler avec des jeunes sinon ce peut être dan­ge­reux pour ses cordes. Le mieux se­rait de trou­ver un choeur dans le­quel des pro­fes­sion­nels de la voix in­ter­viennent ré­gu­liè­re­ment ou alors un choeur où le chef a des com­pé­tences et se sou­cie de dé­ve­lop­per les as­pects vo­caux. Sur Fri­bourg il y en a pas mal ! Dans quelle ré­gion ha­bites-tu ? je peux éven­tuel­le­ment te don­ner quelques adresses…

16)
flup
, le 24.05.2011 à 11:42

Etant mu­si­cien, j’ap­plique un prin­cipe simple : ne sur­tout pas orien­ter mon en­fant dans cette voie ;) Non qu’elle soit mau­vaise, mais sim­ple­ment parce qu’en de­hors de l’in­com­pa­ti­bi­lité ho­raire (je ne peux pas don­ner cours de mu­sique et l’y conduire en même temps), c’est le genre de do­maine qu’il a à dis­po­si­tion à la mai­son. Si l’en­vie s’en fait sen­tir un jour, tant mieux; sinon tant pis.

Concer­nant le chant, c’est clair que le côté mor­pho­lo­gique (plus en­core chez les gar­çons) in­ter­vient assez fort à par­tir d’un cer­tain âge; avant ça, ce sont sur­tout des en­sembles qui sont dis­po­nibles.

Par contre, à mi-che­min entre le loi­sir cultu­rel et le sport, j’ai trouvé l’aï­kido, un des arts mar­tiaux les plus calmes (en­core faut-il trou­ver un cours pour en­fants). On com­bine l’avan­tage de l’ac­ti­vité phy­sique avec l’ap­pren­tis­sage (ou l’ap­pro­fon­dis­se­ment) de no­tions telles que le res­pect, l’ob­ser­va­tion de quelques règles es­sen­tielles (de type ri­tuel, entre autres), la concen­tra­tion. Contrai­re­ment à d’autres arts mar­tiaux, il n’y a pas de com­pé­ti­tion en aï­kido, mais une pro­gres­sion per­son­nelle; l’évo­lu­tion se fait par rap­port à soi-même, non aux autres.

D’une ma­nière gé­né­rale, quelle que soit l’ac­ti­vité, on risque tou­jours de tom­ber sur : – des fous qui ne pensent qu’en termes de per­for­mances (spor­tives, ar­tis­tiques) – des laxistes pour les­quels seul compte le jeu et le plai­sir im­mé­diat (quitte à tour­ner en rond) – des gens plus équi­li­brés pour les­quels la sa­tis­fac­tion à plus long terme dé­passe de loin le seul plai­sir im­mé­diat mais né­ces­site un peu d’at­ten­tion et d’in­ves­tis­se­ment.

17)
Gar­field114
, le 24.05.2011 à 11:51

4 ans 1/2 c’est en effet un peu tôt pour des dis­ci­plines telles que les arts mar­tiaux. Par contre j’ai omis – pour­tant j’ai 2 filles qui le pra­tiquent à assez haut ni­veau – le pa­ti­nage ar­tis­tique. C’est un sport com­plet qui mêle à la per­fec­tion l’ar­tis­tique (ex­pres­sion cor­po­relle, danse, mu­si­ca­lité) et le phy­sique. Evi­dem­ment, il faut avoir une pa­ti­noire et un club à proxi­mité. Sur Vaud, nous sommes assez gâtés avec Lau­sanne, Morges, Yver­don et “La Val­lée” comme centres prin­ci­paux.