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Word 2011, plu­tôt pas mal, faut avouer

J'aime tou­jours dé­cou­vrir un nou­veau trai­te­ment de texte.

J'ai bien évi­dem­ment tout testé sur Mac, de Tex­tE­dit à Word, en pas­sant par Pages, Nisus ou en­core Mel­lel sans ou­blier Cla­ris (Apple) Works et Rag­Time.

Non non, je n'ai pas uti­lisé Latex, je sais, je ne suis pas cu­rieux, allez sa­voir pour­quoi.

J'uti­lise de­puis quelque temps en par­ti­cu­lier Pages, le trai­te­ment de texte met­teur en page d'Apple. En par­ti­cu­lier parce que c'est le lo­gi­ciel que j'en­seigne à mes élèves, et celui que je conseille (parce que nous avons la li­cence d'État) à mes col­lègues.

Mais mal­gré toute ma bonne vo­lonté, lorsque je dois ra­pi­de­ment faire un do­cu­ment avec un ta­bleau, ou deux ou trois so­phis­ti­ca­tions d'usage, j’ai tou­jours une vio­lente envie de re­tour­ner vers… le bon vieux Word de Mi­cro­soft.

Allez, avouons-le.

Word est le trai­te­ment de texte qui de­puis des an­nées a tout prévu, a pensé à tout.

On peut tout faire avec Word.

Dom­mage que ça ne fonc­tionne pas tou­jours.

Le nombre de pé­pins ren­con­trés avec ce pro­gramme est assez im­pres­sion­nant. Uti­li­ser Word, c'est  sa­voir uti­li­ser les Wor­ka­rounds, c'est-à-dire les trucs di­vers pour tour­ner au­tour des bugs.

Cela dit, au ni­veau in­ter­face, Word est vrai­ment très bien foutu de­puis des an­nées.

Jus­qu'à la ver­sion 2008 et de­puis la 2001 (ou la X, je ne sais plus), cette in­ter­face re­po­sait en par­ti­cu­lier sur la pa­lette de mise en forme.

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La pa­lette de mise en forme, vé­ri­table cen­trale né­vral­gique de toutes les an­ciennes ver­sions de­puis des an­nées.

Cette der­nière cen­tra­li­sait à peu près tout ce que l'on pou­vait pi­lo­ter comme fonc­tions dans une boîte re­la­ti­ve­ment er­go­no­mique, fai­sant pen­ser à ce que d'autres, comme Pages, ap­pellent l'ins­pec­teur.

Or, dans la nou­velle ver­sion de Word, eh bien plus de pa­lette de mise en forme!

Sup­pri­mée la pa­lette de mise en forme, ou alors, di­sons que je ne l'ai pas trou­vée.

On re­vient aux sources, et aux dif­fé­rents ru­bans d'icônes, tout en haut de l'écran.

Re­gar­dez d'abord l'in­ter­face gé­né­rale de la ver­sion 2008:

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Voici main­te­nant celle pro­po­sée par la ver­sion 2011:

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Tout est donc dans les ru­bans du haut, et il faut avouer que tout est hyper bien pensé.

Vous pou­vez choi­sir les on­glets des do­maines qui vous in­té­ressent, ou alors le pro­gramme se cale lui-même sur celui dans le­quel vous êtes en train de tra­vailler.

Voici par exemple l'on­glet du do­maine des ta­bleaux:

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Dans ce do­maine (celui du ta­bleau), au ni­veau er­go­no­mie, Pages par exemple, mais d'autres aussi peuvent aller se re­cou­cher. Le confort of­fert par Mi­cro­soft est sans égal. Et bon­jour la puis­sance!

Voici l'on­glet des Smar­tArt. Une des fonc­tions in­croyables de Word que je ne connais­sais pas en­core…

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La puis­sance de ce mo­dule me semble phé­no­mé­nale, il faut que je m'y mette!

L'on­glet "Dis­po­si­tion":

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L'on­glet "Ele­ments de page":

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L'on­glet "Gra­phiques":

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L'on­glet "Ré­vi­sions":

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Ce qui est vrai­ment bien fichu dans cette in­ter­face, c'est que l'on a tout ce dont on a be­soin, là où on est, au­to­ma­ti­que­ment sous la main.

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Enfin, l'on­glet que vous uti­li­se­rez le plus sou­vent, celui dé­nommé "Ac­cueil":

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Dans le ruban prin­ci­pal, le nou­veau champ de re­cherche.

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  1. Le champ de re­cherche dans le­quel vous en­trez la chaîne à re­cher­cher;
  2. Les chaînes trou­vées dans le texte
  3. Le volet "Re­cher­cher-rem­pla­cer" tout à fait ré­vo­lu­tion­naire et pra­tique par rap­port à ce que l'on connais­sait jus­qu'alors.

Autre nou­veauté sym­pa­thique pré­sente chez d'autres concur­rents, le mode plein-écran qui ne vous af­fiche que votre texte, pour que vous ne soyez pas dis­trait par autre chose.

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Si vous ap­pro­chez votre sou­ris du haut de l'écran, les ou­tils prin­ci­paux ap­pa­raissent.

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J'ai re­mar­qué quelques pe­tites choses étranges dans ce mode plein-écran: d'abord, la barre d'ou­tils n'est pas contex­tuelle. En­suite, le menu contex­tuel ne per­met pas de fu­sion­ner les cel­lules d'un ta­bleau, alors qu'en mode nor­mal, bien évi­dem­ment que oui.

Ah! Par­lons vite de la bi­blio­thèque de do­cu­ments que je trouve très pra­tique.

Elle est bien pen­sée cette bi­blio­thèque:

  1. Les ca­té­go­ries de do­cu­ments
  2. Les der­niers do­cu­ments ou­verts ou créés, par époque (tous, au­jour­d'hui, hier, la se­maine der­nière,…)
  3. Les do­cu­ments cor­res­pon­dant à la ligne sé­lec­tion­née en 1 ou 2
  4. La pré­vi­sua­li­sa­tion du do­cu­ment sé­lec­tionné en 3

Notez que cer­tains do­cu­ments n'af­fichent pas d'aperçu, mais juste une icône gé­né­rique. Ici, des do­cu­ments issus de… Word XP. Bi­zarre tout de même…

Là en­core, rien de vrai­ment nou­veau par rap­port à l'an­cienne ver­sion, si ce n'est une bien plus jolie ap­pa­rence.

Ah si (à moins que ça n'aie déjà été pos­sible à l'époque, mais je ne l'avais ja­mais vu): il est pos­sible de­puis cette nou­velle bi­blio­thèque d'at­ta­quer des mo­dèles en ligne, sur In­ter­net donc, aussi fa­ci­le­ment que s'ils étaient sur votre ma­chine.

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Ah, j'al­lais ou­blier: cer­tains mo­dèles peuvent être mo­di­fiés au ni­veau des pa­ra­mètres gé­né­raux avant leur af­fi­chage en vrai:

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En conclu­sion très pro­vi­soire

Le pro­gramme de Mi­cro­soft se lance ra­pi­de­ment, et se trouve être ra­pide à l'usage, même sur des do­cu­ments longs. J'ai fait quelques es­sais sur des do­cu­ments de plus de 120 pages, la re­cherche est ins­tan­ta­née, la na­vi­ga­tion et l'édi­tion le sont tout au­tant..

Ma­gni­fi­que­ment confor­table, il per­met de tout faire nor­ma­le­ment avec beau­coup de fa­ci­lité. Certes, il ne ré­vo­lu­tionne rien, mais est-il en­core pos­sible de le faire à notre époque?

Ce n'est pas au­jour­d'hui que je peux vous dire si les fi­ni­tions sont meilleures que par le passé. C'est à l'usage que l'édi­teur va à nou­veau m'éner­ver ou pas.

Pour l'ins­tant, je n'ai pas dé­cou­vert de dys­fonc­tion­ne­ment ma­jeur, ni même de bug gê­nant (ni même de bug tout court).

Mais en­core une fois, c'est dans deux ou trois mois que je pour­rai en dire plus.

Et en­core deux ou trois pe­tites re­marques

Mi­cro­soft Of­fice ver­sion édu­ca­tion ou fa­mille coûte moins de 200 francs suisses, pour trois li­cences.

C'est cher?

Pas trop non…

Pour ce prix, vous avez l'un des meilleurs trai­te­ments de texte, quoi qu'on en dise.

Cer­tai­ne­ment le meilleur ta­bleur, Excel, ce d'au­tant plus que les ma­cros (lan­gage Vi­sual Basic) est enfin de re­tour, après avoir été le grand ab­sent de la ver­sion 2008.

Quel pied de pou­voir ou­vrir à nou­veau des do­cu­ments créés sur PC! Je me ré­jouis de tes­ter tout ça.

Vous avez en­core Po­wer­Point, qui vous per­met de faire des pré­sen­ta­tions pro­fes­sion­nelles aussi fa­ci­le­ment que Key­note.

Et Mi­cro­soft Out­look (qui rem­place en­tou­rage pour peut-être une meilleure com­pa­ti­bi­lité avec le monde PC) qui est un ex­cellent pro­gramme de Mail (que je n'uti­li­se­rai pas, trop ha­bi­tué main­te­nant à Mail).

Un prix tout à fait ac­cep­table donc à mon avis.

Ah, der­nière chose: Word 2011 fonc­tionne cor­rec­te­ment avec le cor­rec­teur Pro­Lexis, en tout cas en mode "Page" (pas tou­jours en mode "Pu­bli­ca­tion". Par contre, An­ti­dote n'est pas dis­po­nible pour l'ins­tant sur cette nou­velle ver­sion. Il fau­dra at­tendre une mise à jour qui sera cer­tai­ne­ment gra­tuite.

71 com­men­taires
1)
hu­guesh
, le 05.11.2010 à 00:29

of­fice 2011, beau­coup plus ré­ac­tif à l’uti­li­sa­tion. Le ruban c’est bien et ça sera pas dé­pay­sant pour les per­sonnes qui uti­lisent les der­nières ver­sions d’Of­fice PC. Un seul désac­cord, Key­note est beau­coup plus puis­sant, er­go­no­mique et simple d’uti­li­sa­tion que Po­wer­point. Word Excel yes, Po­wer­point no

2)
Guillôme
, le 05.11.2010 à 00:38

Word est le trai­te­ment de texte qui de­puis des an­nées a tout prévu, a pensé à tout.

Et le pire, c’est que la ma­jo­rité des gens le pensent…

Ali­gne­ment des opé­ra­teurs, di­men­sions des pa­ren­thèses… pour les for­mules ma­thé­ma­tiques sont im­pos­sibles avec Word.

Ges­tion des es­pa­ce­ments, des blancs, des ali­gne­ments… très très li­mité dans Word.

Une ges­tion ty­po­gra­phique de haut ni­veau (ti­rets, li­ga­tures…) quasi in­exis­tante dans Word.

Un al­go­rithme de cé­sure qui, s’il existe, est pi­toyable.

Ré­fé­rences croi­sées dy­na­miques très li­mi­tées.

Im­pos­si­bi­li­tés de gé­né­rer des illus­tra­tions, gra­phiques, ta­bleaux, dy­na­mi­que­ment à par­tir des don­nées dans le corps du texte pour s’as­su­rer de la va­li­dité des don­nées et de leur co­hé­rence avec l’illus­tra­tion.

Je pour­rai faire une liste sans fin!

Pour ce prix, vous avez l’un des meilleurs trai­te­ments de texte, quoi qu’on en dise.

Pour ce prix, vous avez la so­lu­tion quasi in­con­tour­nable dans le monde pro­fes­sion­nel (et en­core, un cer­tain en­vi­ron­ne­ment pro­fes­sion­nel) pour l’échange de do­cu­ments, cela me pa­rait ob­jec­tif.

Après sur l’as­pect sub­jec­tif de meilleur trai­te­ment de texte, je trouve per­son­nel­le­ment que c’est le pire trai­te­ment de texte sur l’as­pect fonc­tion­nel :

  • celui qui m’a fait perdre des do­cu­ments de plus de 100 pages,
  • celui qui n’est pas com­pa­tible avec lui-même,
  • celui qui bug su­bi­te­ment (pas grave, on quitte, on re­lance, ça marche),
  • celui qui ne sait pas gérer un mai­ling de 1000 adresses (né­ces­sité de split­ter en 3 lots de 300 adresses)

Après, Word est par­fait pour des do­cu­ments simples de quelques pages et du cour­rier. Mais du coup, ça fait cher payé…

Main­te­nant, je suis conscient qu’il y a des mu­tants qui tra­vaillent quo­ti­dien­ne­ment avec Word sur des do­cu­ments de mil­liers de pages et qui n’ont aucun pro­blème… Et peut-être même que c’est la ma­jo­rité et qu’au final, c’est moi le mu­tant ;)

3)
Franck Pas­tor
, le 05.11.2010 à 00:48

Non non, je n’ai pas uti­lisé Latex, je sais, je ne suis pas cu­rieux, allez sa­voir pour­quoi.

Pas trop grave, tu per­mets la pu­bli­ca­tion de nos ar­ticles sur LaTeX, ça com­pense un peu ! :-)

Pour ce que je pense de Word, Guillôme a tout dit pour moi…

4)
Fe­lisse
, le 05.11.2010 à 01:09

Bon­soir,

Il y a quand même quel­que­chose que je ne com­prends pas avec cette his­toire de ru­bans.

Ac­tuel­le­ment les écrans “s’al­longent” de plus en plus (pas­sages du 4/3 -> 16/10 -> 16/9), pour dif­fé­rentes rai­sons, bonnes ou mau­vaises. Donc on a à notre dis­po­si­tion de la place en lar­geur, mais pro­por­tion­nel­le­ment moins en hau­teur.

Quelle est donc cette idée de mettre les ban­deaux en haut de la fe­nêtre ? Les pa­lettes ou ins­pec­teurs sont mo­biles et peuvent se pla­cer sur le côté, ce qui est beau­coup plus ef­fi­cace dans la ges­tion de l’es­pace.

5)
Smop
, le 05.11.2010 à 02:39

Fran­çois, as-tu testé la syn­chro­ni­sa­tion de la par­tie agenda / listes d’Out­look avec iCal (afin de pou­voir la ré­per­cu­ter sur les autres Mac, iPhone, iPad via Mo­bi­leMe) ? Et la ques­tion qui tue : si tu ne pou­vais en gar­der qu’un, entre Of­fice et iWork, le­quel se­rait-ce ?

6)
iker
, le 05.11.2010 à 03:01

Je me joins à Guillôme et à Franck… pour dire que les ver­sions pré­cé­dentes étaient ce qu’il pou­vait y avoir de pire en ma­tière d’er­go­no­mie, avec une éton­nante ca­pa­cité pour chaque nou­velle ver­sion, de faire perdre en­core plus de temps que la pré­cé­dente pour écrire du texte avec un mi­ni­mum de mise en forme.

Le pre­mier trai­te­ment de texte que j’ai uti­lisé était Mac Write, en 1984, qui était une vé­ri­table ré­vo­lu­tion. Je ve­nais de ter­mi­ner mes études, et j’au­rais rêvé d’un tel outil, alors que je m’échi­nais sur des ma­chines à écrire, d’abord ma­nuelles, et en­suite à mar­gue­rites.

La pre­mière thèse que j’ai mise en page, n’uti­li­saient pas de pro­grammes de PAO, mais le lo­gi­ciel Wri­ter plus, qui ap­por­tait des pe­tits plus très utiles à l’époque, comme la fonc­tion “per­mu­ter”, lorsque, en ta­pant trop vite, on in­ver­sait deux lettres.

L’au­teur de ce lo­gi­ciel était le fa­meux Roger Rai­nero, au­teur de Pro-Lexis. Mais la po­li­tique de pro­tec­tion d’ACI, et la dif­fi­culté à pro­duire des mises à jours ca­pable d’épou­ser l’évo­lu­tion des sys­tèmes du Mac, en ont fait un lo­gi­ciel de plus en plus plan­to­gène. L’ar­rêt du dé­ve­lop­pe­ment de ce lo­gi­ciel m’a fait bas­cu­ler, à mon corps dé­fen­dant dans Word.

Word III pour com­men­cer… le pre­mier à res­sem­blre à quelque chose, et le der­nier à n’être pas en­core une usine à gaz. Mais plus on avan­çait dans les usages, plus on tom­bait de Cha­rybde en Scylla. Les auto-cor­rec­tions qui gé­né­rait des fautes là ou il n’y en avait pas, les ap­pel­la­tions les plus bi­zar­roïdes au grès des hu­meurs de Mi­cro­soft, de fonc­tions qui por­taient un nom dans la ty­po­gra­phie (comme “cou­pure” à la place de “cé­sure”, comme en té­moigne en­core une de tes co­pies d’écran)… mille et un dé­tail qui te pour­ris­sait la vie, là où tu at­ten­dais qu’on te la sim­pli­fie.

Les tra­vaux de­ve­nant de plus en plus com­plexes, no­tam­ment en terme d’er­go­no­mie et de de­sign, je re­non­çais au trai­te­ment de texte.

Nisus, Write Now, Mel­lel n’ayant ja­mais pro­vo­qué chez moi le même en­thou­siasme que j’avais eu avec Mac Write et Wri­ter plus. J’ai pour­tant plu­sieurs fois es­sayé… mais je n’y ar­ri­vais pas, d’au­tant que mes exi­gences en ma­tière d’in­gé­nie­rie édi­to­riale met­taient la barre de plus en plus haut, en terme de de­sign.

Un simple édi­teur de texte, pour la sai­sie, et le re­cours sys­tè­ma­tique à Pa­ge­ma­ker puis Xpress, et par­fois in­De­sign ont signé l’ar­rêt dé­fi­ni­tif de Word… et lorsque je de­vais en­sei­gner les bases de trai­te­ments de textes à des étu­diants à l’uni­ver­sité, dans des écoles de jour­na­lisme ou d’in­gé­nieur, les dé­mons­tra­tions de Word étaient un vé­ri­table cal­vaire, tant il fal­lait ap­prendre aux gens les fa­meux “wor­ka­round” que tu ci­tais, Fran­çois. Ces bi­douilles d’uti­li­sa­teurs, pour pré­ve­nir les em­mer­de­ments gé­né­rés par le pro­gramme lui même.

Mais au­tant ces ou­tils sont puis­sants et per­for­mant, au­tant leur “courbe d’ap­pren­tis­sage”, à com­men­cer par les toutes pre­mières chose a faire avant de pou­voir taper du texte, fai­sait qu’un néo­phyte, non ini­tié, pou­vait se re­trou­ver dé­muni, comme une poule de­vant un cou­teau.

Au­tant dire que pour des étu­diants, je l’ai at­tendu, pen­dant quinze ans, l’ar­ri­vée de Pages, sa sim­pli­cité, et quelques fonc­tion­na­li­tés bien pen­sées m’ont aidé à pro­duire des do­cu­ments à la fois simples et avec un cer­tain style, ces der­nières an­nées…

Un bon com­pro­mis pour ne pas avoir à dé­ve­lop­per des feuilles de styles et des ga­ba­rits très éla­bo­rés. Sans les contraindre à mettre les mains dans le cam­bouis comme seuls les ou­tils de mises en page pro­fes­sion­nel savent le faire.

Et puis le prix de iWork (79 €)ne re­pré­sen­tait pas l’équi­valent de deux mois de sa­laire mi­ni­mum ( 2 000 € pour Quark Xpress Pas­sport de­venu Quark Xpress 8 par exemple — qu’un étu­diant, un en­sei­gnant ou un for­ma­teur peut ache­ter au de­meu­rant au tarif édu­ca­tion de 75 € chez ICLG ac­tuel­le­ment, j’en pro­fite pour le dire au pas­sage).

Et puis par­fai­te­ment in­té­gré au sys­tème, la suite iWork of­frait le très re­mar­quable Key­note… what else comme di­rait l’autre. Et aussi Num­bers, qui convient par­fai­te­ment pour l’usage que la plu­part des étu­diants ont d’un ta­bleur.

Mais je dois re­con­naître que les la­cunes ty­po­gra­phiques de Pages , comme la ges­tion des es­paces pro­té­gés et des cé­sures op­tion­nelles, des in­ter­li­gnages et des fonc­tions open­type, l’usage éso­té­rique de ses ga­ba­rits pré-éta­blis par les de­si­gners d’Apple, et quelques dé­fauts ma­jeurs d’er­go­no­mie ont sou­vent eu rai­son de ma bonne vo­lonté.

Alors faut-il à nou­veau que j’in­cite des étu­diants à tour­ner leurs re­gards vers Word ?…

Echaudé par l’ex­pe­rience, il me fau­dra plus qu’une pre­mière im­pres­sion fa­vo­rable, même si je n’ai pra­ti­que­ment ja­mais eu à re­gret­ter les choix lo­gi­ciels que tu nous sug­gé­rais Fran­çois. Cette fois, je pense qu’avec les pro­duits mi­cro­soft, la rup­ture est consom­mée de­puis l’ap­pa­ri­tion de Key­note, Pages et Num­bers… comme dé­sor­mais avec les pro­duits Adobe… dont les com­por­te­ments, les ta­rifs, et le côté usine à gaz, me donnent envie de fuir de­puis le pas­sage à sys­tème X.

Et pour­tant… mais chut… c’est pré­ma­turé d’en par­ler, em­bargo exige, et c’est pour un tout autre usage ;-)

7)
In­connu
, le 05.11.2010 à 06:22

Je me sers de Word au quo­ti­dien sur Win­dows de­puis à peu près une ving­taine d’an­nées. Hé ben c’est une grosse daube. On peut pas dire que la nou­velle ver­sion est meilleure que les pré­cé­dentes, mais qu’elle est juste moins mau­vaise.

Je tra­vaille ré­gu­liè­re­ment sur des do­cu­ments de 50 à 300 pages (ré­ponses à ap­pels d’offre). La ges­tion des styles est au petit bon­heur la chance.

Mais je n’ai pas le choix, je ne peux pas me ser­vir d’autre chose dans le cadre pro­fes­sion­nel.

8)
Migui
, le 05.11.2010 à 06:35

Je suis assez en phase avec ton opi­nion, Fran­çois: Word est glo­ba­le­ment un bon lo­gi­ciel, et sa ré­cente mou­ture ne contre­dit en rien cette as­ser­tion.

Au bou­lot, c’est Of­fice 2007 que j’uti­lise: au début, il a fallu s’ha­bi­tuer au “ruban”, mais après 2-3 se­maines d’uti­li­sa­tion, je n’au­rais pas voulu re­ve­nir en ar­rière. Et les plan­tages sont ra­ris­simes.

D’autre part, avec Word 2008, j’ai édité deux livres de 350 pages et je n’ai re­gretté en rien ce choix. Et la ver­sion 2011 est ef­fec­ti­ve­ment plus ré­ac­tive, son ou­ver­ture étant qua­si­ment ins­tan­ta­née sur un nou­vel iMac.

Mes deux grands re­grets néan­moins concer­nant cette nou­velle ver­sion:

1) L’ab­sence du lo­gi­ciel One­Note pour Mac. C’est selon moi le meilleur pro­duit PC de Mi­cro­soft.

2) Le bug per­sis­tant de­puis Of­fice 2008 et qui est très em­bar­ras­sant no­tam­ment pour les chi­mistes et les ma­thé­ma­ti­ciens: lors­qu’on colle dans Word une for­mule édi­tée avec un lo­gi­ciel tiers (Chem­Draw ou Ma­th­Cad par exemple), il n’est plus pos­sible de la ré­cu­pé­rer en tant que telle, car elle est de­ve­nue pour Word une simple image. Il semble que la fonc­tion “Co­pier” com­porte un bug que Mi­cro­soft n’a tou­jours pas dai­gné cor­ri­ger!

9)
ysen­grain
, le 05.11.2010 à 07:37

Mon pre­mier trai­te­ment de texte Ap­ple­wri­ter en 1979. Word, comme dit Fran­çois est ce «ma­chin» dont tout le,monde pense qu’il le mai­trise au pré­texte qu’il est uti­lisé, que 99,999999% des trai­te­ment-de-texte-users n’en ont pas be­soin, que pour faire une mise en page pré­cise Word est archi nul et com­pli­qué, et enfin last but not least que dé­pen­ser au­tant d’ar­gent re­vient à choi­sir une Rolls pour faire taxi à Paris.

Word: pas b’soin !!

10)
Franck Pas­tor
, le 05.11.2010 à 07:47

Tiens, au juste, puisque Migui m’y fait pen­ser, tu n’as pas parlé du trai­te­ment des maths par Word, Fran­çois. J’ai jus­te­ment re­pro­duit hier soir avec LaTeX un test de ma­thé­ma­tiques ini­tia­le­ment écrit avec Word… Ça n’a fait que confir­mer ce que je sa­vais de­puis long­temps, que ques­tion qua­lité, c’est le jour et la nuit ! Avec Word, la ges­tion des es­paces est tout bon­ne­ment ca­tas­tro­phique. Aussi bien entre le texte et la for­mule (dé­faut spé­ci­fique à Word) qu’entre les sym­boles de maths (qu’un bon édi­teur d’équa­tions, genre La­TeXit ;-) pour­rait pour­tant amé­lio­rer).

11)
ftql
, le 05.11.2010 à 07:57

Com­men­taire très per­ti­nent de Fe­lisse (4). Les écrans étant de plus en plus larges et les do­cu­ments gé­né­ra­le­ment en orien­ta­tion por­trait, uti­li­ser 20% du Real Es­tate ver­ti­cal pour des barres de menu est vrai­ment dom­mage. Il n’y a qu’à voir toutes les cap­tures d’écran. Les trois quarts sont vides sur les cotés et to­ta­le­ment fouilli par ailleurs. Dom­mage, sur­tout après tous les af­fron­te­ments qu’il y’a eu dans les brow­sers pour di­mi­nuer la taille de tout ce qui en­toure le texte.

Sur les Mac­Book air 13” et Mac­Book­Pro 15” et leurs 900 pixels de haut on pour­rait tra­vailler sur page en­tière tout en gar­dant la li­si­bi­lité des fonts en taille 10 sur un do­cu­ment A4. Avec le do­cu­ment sur toute la hau­teur et deux fois sa taille au­tour pour mettre toutes les in­ter­faces dont on a be­soin. Pou­voir tra­vailler confor­ta­ble­ment sur un do­cu­ment pleine-page tout en main­te­nant une bonne li­si­bi­lité du texte, ça ce se­rait de l’er­go­no­mie. Jon­gler entre les ni­veaux de zoom pour tra­vailler son do­cu­ment, quel ga­chis

12)
Tom25
, le 05.11.2010 à 08:13

J’ai eu, peu de temps avant la sorti of­fi­cielle, une ver­sion « tom­bée d’un ca­mion » d’Of­fice 2011. Ca m’a per­mis de la tes­ter, j’ai acheté la ver­sion fa­mille pour 3 ma­chines le jour du lan­ce­ment d’Of­fice 20111. Mais moi c’est plu­tôt Excel et ses ma­cros qui me botte.

Sinon, ef­fec­ti­ve­ment, la pa­lette qu’on pou­vait per­son­na­li­ser et pla­cer n’im­porte où sur l’écran me manque un peu.

Autre dé­tail, comme je crée des ma­cros à uti­li­ser de­puis des bou­tons, je per­son­na­lise l’image de mes bou­tons, et ça merde. Co­piez l’image d’un bou­ton, et col­lez la sur un bou­ton macro, elle sera re­taillée et toute moche.

13)
Titov
, le 05.11.2010 à 08:49

Moi aussi je trouve qu’Of­fice 2011 est une réus­site.

Obligé d’uti­li­ser Word pour un pro­blème de com­pa­ti­bi­lité avec les clients qui sont sur PC (quoique de­puis un cer­tain temps je vois de plus en plus de Mac…) je suis ravi de cette nou­velle ver­sion. Ce qui m’a fait le plus plai­sir c’est d’avoir enfin un Word qui s’ouvre ra­pi­de­ment (aussi ra­pide que Pages).

Le seul pro­blème est l’af­fi­chage du “à” où l’ac­cent grave se trouve avant le A avec la po­lice Time. A l’im­pres­sion, il est à sa place.

Pages 11 a in­té­rêt à être une mise à jour ma­jeure car il risque d’y avoir de la dé­fec­tion. De la vrai mise à jour, pas sim­ple­ment de la com­pa­ti­bi­lité avec le nou­veau Mac Store et tous les trucs et fan­tasmes d’Apple et son chef.

L’uti­li­sa­teur lambda n’en n’a que faire des pré­sen­ta­tions plein écran, des Lion’s like et autres ouis­ti­tis d’Apple. On veut être aidé par une ap­pli­ca­tion qui soit une amie sin­cère et non in­té­res­sée.

14)
fxc
, le 05.11.2010 à 08:52

Word 2011, plu­tôt pas mal, faut avouer

faute avouée est à moi­tié par­don­née….

15)
ce­rock
, le 05.11.2010 à 08:57

Je re­joint Fe­lisse et ftql… Quel drôle d’idée de mettre des menu au som­met du do­cu­ment. A force, il ne res­tera bien­tôt plus de place pour le do­cu­ments.

Vive l’ins­pec­teur de iWork ou les pa­lette de pho­to­shop ;)

16)
ce­rock
, le 05.11.2010 à 09:00

Pages 11 a in­té­rêt à être une mise à jour ma­jeure car il risque d’y avoir de la dé­fec­tion. De la vrai mise à jour, pas sim­ple­ment de la com­pa­ti­bi­lité avec le nou­veau Mac Store et tous les trucs et fan­tasmes d’Apple et son chef.

L’uti­li­sa­teur lambda n’en n’a que faire des pré­sen­ta­tions plein écran, des Lion’s like et autres ouis­ti­tis d’Apple. On veut être aidé par une ap­pli­ca­tion qui soit une amie sin­cère et non in­té­res­sée.

Heuuu j’adore le mode plein écran, et per­son­nel­le­ment, je passe beau­coup moins de temps a faire un petit doc fa­mi­liale (mise en page) sur Pages que sur word (que je n’ai plus mis a jour de­puis trois ou quatre ver­sion)

17)
ftql
, le 05.11.2010 à 09:07

Cela dit, pour re­bon­dir sur les dif­fé­rents com­men­taires sur la dis­po­si­tion des menus, pa­lettes et autres in­ter­faces qui mangent du do­cu­ment, je n’ai ja­mais sup­porté non plus les pa­lettes flot­tantes et autres ins­pec­teurs. Quelle drôle d’idée que d’obli­ger les uti­li­sa­teurs à bou­ger des pa­lettes à l’écran en fonc­tion de la dis­po­si­tion de son do­cu­ment. Et quelle place per­due par ces pe­tits rec­tangles qui se ba­ladent au mi­lieu de nulle part sans op­ti­mi­ser leur forme et dis­po­si­tion à l’écran et aux do­cu­ments.

Le meilleur mo­dèle de ce point de vue, je trouve que c’est Ligh­troom : Menu la­té­raux es­ca­mo­tables, sous menus en mode Solo, et op­ti­mi­sa­tion de l’es­pace oc­cupé tout en conser­vant la li­si­bi­lité. Je rêve que cette in­ter­face se re­trouve ailleurs.

18)
zit
, le 05.11.2010 à 09:14

Tex­tE­dit, OOO, pour ce que j’en fait, me conviennent par­fai­te­ment, et c’est gra­tuit…

z (qui ne traite pas le texte, je ré­pêêêêêêêêêêête : il pour­rait ré­pondre !)

19)
quark
, le 05.11.2010 à 09:33

Pour ma part, j’uti­lise In­De­sign dans le cadre de mon tra­vail, et je dois dire que je m’en sers aussi pour créer une simple lettre. Parce que chaque fois que je dois me ser­vir de Word, je me re­trouve à pes­ter face à son com­por­te­ment bi­zarre et aléa­toire, que ce soit en ma­tière de ty­po­gra­phie, de mise en forme, etc. Evi­dem­ment, ce n’est pas le même prix. Et cer­taines choses sont im­pos­sibles avec In­De­sign (le pu­bli­pos­tage, par ex.).

Sinon, petit dé­tail pour iker: on dit bien «cou­pure» des mots, et non «cé­sure».

20)
Guillôme
, le 05.11.2010 à 09:44

Pages 11 a in­té­rêt à être une mise à jour ma­jeure car il risque d’y avoir de la dé­fec­tion.

En même temps, Pages me semble être un pro­duit mort-né :

  • nou­veau for­mat de fi­chier au lieu de se baser sur un stan­dard (.rtf, .odt voire même .docx)
  • Mono-pla­te­forme (ce point pour­rait être ré­solu au­to­ma­ti­que­ment avec un for­mat de fi­chier stan­dard)

Si on ajoute à cela que le lo­gi­ciel à des manques fonc­tion­nels, que le sou­tien in­dé­fec­tible d’Apple est sujet à cau­tion et que la po­li­tique d’in­com­pa­ti­bi­lité as­cen­dante/des­cen­dante com­plexi­fie le tout, je ne conseille pas d’in­ves­tir du temps et de l’ar­gent dans iWork…

22)
dad­schib
, le 05.11.2010 à 10:16

Info in­té­res­sante pour votre porte-feuille :

La ver­sion “étu­diant – fa­mille – 3 li­censes” est à CHF 149.- c/o Me­dia­Markt (en Suisse ;-) )!

Et même que j’ai réussi à l’ache­ter 149.- à la Fnac (nor­ma­le­ment 199.-) en leur mon­trant la preuve qu’il était moins cher ailleurs (photo).

Bon à sa­voir !

23)
Emi­lou
, le 05.11.2010 à 10:21

Out­look n’est PAS in­clus dans la ver­sion Home and Student, il faut pour cela pas­ser à la ver­sion “Fa­mille et Pe­tite En­tre­prise” qui coûte bien plus cher ! http://​www.​microsoft.​com/​france/​mac/​products/​why-office2011

Bien d’ac­cord avec des­si­mages,, il est bien re­gret­table qu’il faille dé­bour­ser 379 € pour avoir la suite of­fice avec Out­look. C’est cher payé ce der­nier. Il avait été an­noncé une ver­sion in­ter­mé­diaire à ±200 € out­look in­clus, qu’en est-l ? Peut-on ob­te­nir Out­look seul ? Bref il me semble que de nou­veau mi­cro­soft a joué dans le mes­quin…

24)
Anne Cuneo
, le 05.11.2010 à 10:31

En ce qui me concerne, Guillôme a tout dit, et les quelques ajouts dans les com­men­taires pré­cé­dents com­plètent le ta­bleau. Je dois être mu­tante aussi, parce que ce n’est pas qu’on perd TOUS les do­cu­ments de plus de 100 pages, bien sûr. Sauf que quand on en perd un (et on en perd), il fait im­man­qua­ble­ment plus de 100 pages. La copie qu’on pour­rait par chance en avoir se­rait de toute façon in­com­plète.

Je vais bien­tôt fêter mes 20 ans avec Nisus. Je n’ai ja­mais perdu une ligne.

Cela dit, moi j’achète un trai­te­ment de texte pour écrire du texte, y mettre des ta­bleaux, éven­tuel­le­ment pla­cer quelques pho­tos dans une mise en page qui ne né­ces­site pas un XPress ou autre mise en page hy­per-pro­fes­sion­nelle. La fas­ci­na­tion du peut tout faire – un peu moins mal cette fois, comme dit quel­qu’un plus haut – cette nos­tal­gie de pou­voir de­man­der n’im­porte quoi, quel que soit le ré­sul­tat, cela me dé­passe.

25)
Jean Claude
, le 05.11.2010 à 10:50

Sur un mac­book pro d’il y a trois ans Word s’ouvre plus vite c’est vrai mais ce qui me ré­jouit le plus c’est que Pomme Q pour “quit­ter” est ins­tan­tané !

Sur le pré­cé­dent j’étais sou­vent obligé de pas­ser par “for­cer à quit­ter”, très éner­vant.

Iker, com­ment se fait-il qu’un même four­nis­seur puisse four­nir Xpress d’un côté à 1549 € et de l’autre à 75 € ?

26)
Guillôme
, le 05.11.2010 à 11:36

cette nos­tal­gie de pou­voir de­man­der n’im­porte quoi, quel que soit le ré­sul­tat, cela me dé­passe.

Tout à fait d’ac­cord avec toi, on est bien plus pro­duc­tif avec un outil spé­cia­lisé adapté pour chaque usage!

Pour le texte au quo­ti­dien, j’uti­lise le su­perbe Tex­tE­dit.

Pour le trai­te­ment de texte au sens de trai­ter des chaines de ca­rac­tères et pour le html, j’uti­lise le fa­bu­leux Text­Wran­gler

Pour les rap­ports, livres ou do­cu­ments com­plexes, j’uti­lise TeX­Shop qui re­pose sur LaTeX.

Pour les for­mules ma­thé­ma­tiques hors LaTeX, j’uti­lise La­TeXit !

Et enfin, pour mes cour­riers et mes ta­bleaux, j’uti­lise Ope­nOf­fice qui, bien qu’il soit très cri­ti­quable, m’évite de don­ner des sous à Mi­cro­soft.

Pour la réa­li­sa­tion de fan­zine ou de mise en page type PAO, ce sera l’oc­ca­sion d’un pro­chain test ;)

Et tout ça gra­tui­te­ment!

27)
Ca­plan
, le 05.11.2010 à 12:02

Pour les for­mules ma­thé­ma­tiques hors LaTeX, j’uti­lise La­TeXit !

La­TeXit ma cu­rio­sité!

28)
Guillôme
, le 05.11.2010 à 12:12

Joli!

Pour ex­ci­ter en­core plus ta cu­rio­sité, voilà le lien :p

29)
yl
, le 05.11.2010 à 12:55

Pour les nos­tal­giques des barres d’ou­tils flot­tantes, il est pos­sible d’en créer des per­son­na­li­sées et de mas­quer le ruban. (Af­fi­chage -> Barres d’ou­tils -> Per­son­na­li­ser les barres d’ou­tils et les menus…)

Je trouve que cette ver­sion de l’Of­fice 2011 est assez réus­sie et rien qu’Ex­cel vaut le prix de­mandé.

@Zit + Guillôme : Tex­tE­dit n’est pas vrai­ment gra­tuit…

30)
flup
, le 05.11.2010 à 13:03

Pa­reil que d’autres ici: je ne pro­duis pas de do­cu­ments Word, mais je dois (ra­re­ment) pou­voir les ou­vrir. Pour ça, il y a Tex­te­dit ou Open(ou Neo)Of­fice. Pour le reste (syl­la­bus de cours, ques­tion­naire d’exa­mens, rap­ports di­vers, cor­res­pon­dance), c’est LaTeX.

Mais je suis ad­mi­ra­tif des gens qui ar­rivent à pro­duire des do­cu­ments lourds (di­zaines de pdf A4 in­té­grés dans la mise en page, bi­blio­gra­phies, index, ré­fé­rences croi­sées etc.) avec Word.

Pour la pe­tite his­toire, j’ai com­mencé le trai­te­ment de texte avec Lo­cos­cript (sur Am­strad) puis Word­Per­fect (à par­tir de la ver­sion 4.2) avant de pas­ser par Word ou Nisus en ar­ri­vant sur mac.

31)
Je­Ma­Muse
, le 05.11.2010 à 13:56

La ver­sion “étu­diant – fa­mille – 3 li­censes” est à CHF 149.- c/o Me­dia­Markt (en Suisse ;-) )!

J’ai acheté la même dis­tri­bu­tion (Fa­mille et étu­diant – 3 li­cences) à Fr. 219.- à Me­dia­Markt Cris­sier ??

Est-ce bien la même ver­sion dont tu parles ?

Merci.

32)
Guillôme
, le 05.11.2010 à 13:59

Tex­tE­dit n’est pas vrai­ment gra­tuit…

Si, si, Tex­tE­dit est to­ta­le­ment gra­tuit et il est même plus que cela, il est libre (code source dis­po­nible en li­cence bsd si tu té­lé­charges les Dev tools d’Apple) et il existe sur d’autres OS!

Tex­tE­dit est en plus très puis­sant et ses fonc­tion­na­li­tés sont sou­vent igno­rées!

33)
Mat­kin­son
, le 05.11.2010 à 14:00

En de­hors de la ré­ac­ti­vité net­te­ment amé­lio­rée d’Of­fice 2011, pour moi sa grande force, c’est d’à nou­veau pro­po­ser… VB! Eh oui les ma­cros.

Si Word je ne m’en sers qua­si­ment pas, étant la­texien convaincu, Excel, c’est tout autre chose. Et Excel sans les ma­cros VB, ben… c’était un sacré manque.

Pour les ta­rifs, moi c’était le pack fa­mille 3 li­cences, sans Out­look, pour CHF 199.- à Manor Morges.

34)
ReReX
, le 05.11.2010 à 14:47

Je ne peux que re­joindre Guillôme. Un lo­gi­ciel de trai­te­ment de texte qui ne sait pas gérer les règles de ty­po­gra­phie, n’est pas un lo­gi­ciel qui traite du texte. Il traite tout au mieux le bri­co­lage épis­to­laire, et moi je le traite de tous les noms.

35)
Migui
, le 05.11.2010 à 17:35

En même temps, Pages me semble être un pro­duit mort-né :

nou­veau for­mat de fi­chier au lieu de se baser sur un stan­dard (.rtf, .odt voire même .docx) Mono-pla­te­forme (ce point pour­rait être ré­solu au­to­ma­ti­que­ment avec un for­mat de fi­chier stan­dard) Si on ajoute à cela que le lo­gi­ciel à des manques fonc­tion­nels, que le sou­tien in­dé­fec­tible d’Apple est sujet à cau­tion et que la po­li­tique d’in­com­pa­ti­bi­lité as­cen­dante/des­cen­dante com­plexi­fie le tout, je ne conseille pas d’in­ves­tir du temps et de l’ar­gent dans iWork…

Pas d’ac­cord avec toi:

1) Le for­mat est de Pages est pour l’ins­tant mono-pla­te­forme, mais les choses pour­raient chan­ger très ra­pi­de­ment si Apple porte iWork sur Win­dows. Par ailleurs, il est aisé d’ex­por­ter les do­cu­ments “Pages” vers des for­mats plus stan­dar­di­sés: pdf, word, rtf, stan­dard, sans ou­blier le for­mat ePub, qui per­met de sor­tir un do­cu­ment qu’on peut re­di­men­sion­ner à sou­hait pour la lec­ture sur un sup­port de type iPad. Jus­qu’ici, à part In­De­sign, pra­ti­que­ment aucun lo­gi­ciel ne per­met­tait cette ex­por­ta­tion.

2) Il ne faut pas ou­blier que iWork est com­pa­tible Mac et iPad, cette com­bi­nai­son peut faire des mer­veilles! Pour l’anec­dote, je viens de don­ner un cours à Gand: une de mes étu­diantes a passé les deux heures à prendre des notes sur son iPad (avec cla­vier ex­terne). Je lui ai de­mandé avec quel lo­gi­ciel elle écri­vait. Ré­ponse: Pages.

Pour Of­fice 2011, rien de tout cela!…

36)
lan­gue­doc
, le 05.11.2010 à 17:39

Vous avez en­core Po­wer­Point, qui vous per­met de faire des pré­sen­ta­tions pro­fes­sion­nelles aussi fa­ci­le­ment que Key­note.

Alors, là, cha­peau ! Non, non et mille fois non. PPT n’ar­rive pas à la che­ville de KN en ma­tière d’er­go­no­mie et de ren­de­ment vi­suel. C’est mon avis que je par­tage ;)

37)
Smop
, le 05.11.2010 à 18:22

Mais j’ai­me­rais sur­tout poser une ques­tion (cer­tai­ne­ment sotte et gre­nue) : pour­quoi Of­fice pour Mac n’offre-t-il aucun équi­valent d’Ac­cess, le ges­tion­naire de base de don­nées pré­sent dans la suite pour PC ?

Je n’ai pas de ré­ponse à cette ques­tion, mais je trouve que l’al­ter­na­tive Bento est ac­cep­table, d’au­tant plus qu’elle n’est pas chère et dis­po­nible ainsi que syn­chro­ni­sable, entre Mac, iPhone et iPad.

Pour ma part, j’uti­lise l’ex­cel­len­tis­sime Text­mate pour les do­cu­ments texte et je me force à uti­li­ser Pages pour le reste. J’em­ploie le mot for­cer car des an­nées de Word laissent des sé­quelles et je me sens tou­jours aussi mal à l’aise avec l’er­go­no­mie ra­di­ca­le­ment dif­fé­rente de la suite bu­reau­tique d’Apple. Sans ou­blier les contraintes liées à l’échange de do­cu­ments avec la suite Mi­cro­soft Of­fice. Cela dit, j’ai très briè­ve­ment es­sayé Of­fice 2011 pour Mac et j’ai eu l’im­pres­sion que de gros pro­grès ont été faits, ce se­rait-ce que par sa ra­pi­dité et l’aban­don d’En­tou­rage au pro­fit d’Out­look.

38)
Alain Le Gal­lou
, le 05.11.2010 à 18:46

Si on ajoute à cela que le lo­gi­ciel à des manques fonc­tion­nels, que le sou­tien in­dé­fec­tible d’Apple est sujet à cau­tion et que la po­li­tique d’in­com­pa­ti­bi­lité as­cen­dante/des­cen­dante com­plexi­fie le tout, je ne conseille pas d’in­ves­tir du temps et de l’ar­gent dans iWork…

J’ai ten­dance de plus en plus à ré­agir comme Guillôme, et même glo­ba­le­ment pour tous les lo­gi­ciels Apple. En ce mo­ment je bas­cule de iWeb vers We­bA­ca­pella qui est multi-pla­te­forme. iPho­to11 j’y pense même pas, il n’est pas ca­pable de syn­chro­ni­ser en WiFi vers mon iPad. Je reste avec iPho­to9 pour l’ipad, et Ligh­troom pour la ges­tion sé­rieuse de mes pho­tos. J’ai peu de cour­rier une vieille ver­sion de Pages me suf­fit. Num­bers pas be­soin de faire du beau, j’ai Tables de Da­niel Schwill pur ta­bleur de cal­cul. Et en plus je suis heu­reux de sup­por­ter un petit dé­ve­lop­peur, qui lui ne fait pas payer ses mises à jour comme iWork. Dès que Song­bird gé­rera mieux les ima­gettes, je largue iTunes pour la mu­sique. Quand à Word, m’a der­nière ver­sion fut Word5. Il est in­ter­dit de sé­jour sur mon iMac.

39)
pat3
, le 05.11.2010 à 19:24

Word…

Une ha­bi­tude dif­fi­cile à perdre… mais de­puis que mon en­vi­ron­ne­ment se met à d’autres ou­tils, j’ai de moins en moins d’obli­ga­tion à l’uti­li­ser…

– il y a de plus en plus de PDF (rap­ports, mé­moires, thèses, etc.) en cir­cu­la­tion, et beau­coup de mes étu­diants me rendent leurs tra­vaux dans ce for­mat (j’uti­lise Skim pour cor­ri­ger du PDF, assez confor­table, sauf quand il faut écrire du texte un peu long dans la marge). Faut dire aussi que les ou­tils de pu­bli­ca­tions en ligne se sont bien dé­ve­lop­pés dans le monde uni­ver­si­taire, et qu’on lit de plus en plus les ar­ticles dans un na­vi­ga­teur, dans une in­ter­faec qui gé­nère des pdf au té­lé­char­ge­ment ;
– il y aussi de plus en plus de monde sous Ooo; faut dire que je tanne mes étu­diants à l’uti­li­ser plu­tôt qu’un word pi­raté, et qu’ils ar­rivent à la fac soit qua­si­ment vierge de tout trai­te­ment de texte, soit formé au B2i , où ils ap­prennent qu’une suite lo­gi­cielle gra­tuite existe (mon fils a d’ailleurs eu une pré­sen­ta­tion à faire sous Ooo en 3e). Et Ooo (sur Mac, je lui pré­fère NeoOf­fice, de­puis le début, sans vrai­ment avoir creusé ce qui fai­sait la pré­fé­rence, du moins de­puis qu’Ooo s’est af­fran­chi d’X11) ;
– je fais de plus en plus (c’est même quasi sys­té­ma­tique) mes cours et mes confs sous Key­note, sans pas­ser par la case Word pour la pré­pa­ra­tion du pa­pier ; en plus, j’échange de­puis cette année les pré­sen­ta­tions de cours avec mes col­lègues via iWorks.​com, qui semble taillé pour mon usage!
– toute l’écri­ture préa­lable au do­cu­ment final, passe main­te­nant pour moi par Mac­Jour­nal (et, pré­cé­dem­ment, Journ­ler), dans le­quel je stocke les ap­pels à com­mu­ni­ca­tion, les prises de note (de conf, de réunion, de bou­quin, d’en­tre­tien), je pré­pare les mails longs et/ou im­por­tants, et du­quel j’en­voie en gé­né­ral le ré­sul­tat di­rec­te­ment dans mail, ou au for­mat rtf ;
– je conçois les nou­veaux cours, les nou­velles ar­chi­tec­tures d’en­sei­gne­ments, les nou­veaux sites web, en bref, tout ce qui peut se pré­sen­ter sous une forme ar­bo­res­cente avec un lo­gi­ciel de mind­map­ping (Free­mind, en l’oc­cur­rence, au­quel je me suis ha­bi­tué ;
– je n’ouvre presque plus les pièces jointes, je les lis di­rec­te­ment avec Coup d’œil, idée fran­che­ment gé­niale d’Apple et gagne temps in­croyable.

Bref, plus be­soin de Word, dont je ne re­grette qu’une fonc­tion­na­lité: les cor­rec­tions, qui me per­mettent d’an­no­ter pro­pre­ment les tra­vaux lus. Et, dans ce cadre, j’en garde un sur mon ordi, pour tous les tra­vaux de lec­ture et de cor­rec­tion.

En re­vanche, Po­wer­Point, connaît pas, de­puis la pre­mière fois où j’ai ou­vert Key­note. Excel, m’en sert pas, j’uti­li­sais déjà Ap­ple­Works quand j’avais be­soin d’un ta­bleur, d’au­tant que des cen­taines de mo­dèles exis­taient dans la com­mu­nauté en­sei­gnante pour cou­vrir mes be­soins; et Num­bers per­met de faire ce dont j’ai be­soin (ta­bleaux de notes avec moyenne pon­dé­rée et co­ef­fi­cient) de ma­nière plus élé­gante…

C’est simple: on m’a fourni Of­fice 2011, je ne l’ai pas en­core ou­vert…

40)
Je­Ma­Muse
, le 05.11.2010 à 19:31

En ce qui me concerne, c’est d’abord pour Excel que j’ai ac­quis la ver­sion 2011. J’ai aussi eu la beta an­glaise (pas très of­fi­cielle). Et dom­mage : je trouve des bugs dans la ver­sion fi­nale fran­çaise, alors qu’ils n’exis­taient pas dans la beta.

Par exemple : pas de menu d’im­pres­sion dans le menu “Fi­chier”. Ou alors, pas de li­bellé pour “do­cu­ments ré­cents” :-(

Suis-je le seul à en être vic­time ?

Au sujet de Word : dé­fi­ni­ti­ve­ment pas adapté pour faire du tra­vail sé­rieux de mise en page.

41)
In­connu
, le 05.11.2010 à 19:59

Qu’on ne me chauffe pas sur Out­look, cette grosse daube. Le gars qui a fait le de­sign des menus dé­rou­lants est un sado maso……

42)
Anne Cuneo
, le 05.11.2010 à 20:28

Et dom­mage : je trouve des bugs dans la ver­sion fi­nale fran­çaise, alors qu’ils n’exis­taient pas dans la beta.

C’est la rai­son pour la­quelle sur mon mac, j’ai tout en an­glais, j’ai constaté tout au début de ma vie in­for­ma­tique que j’avais moins d’en­nuis avec les pro­grammes ori­gi­naux qu’avec les mêmes tra­duits.

43)
Smop
, le 05.11.2010 à 20:48

Qu’on ne me chauffe pas sur Out­look, cette grosse daube. Le gars qui a fait le de­sign des menus dé­rou­lants est un sado maso……

Tu as rai­son, mais il se­rait grand temps que nos amis de chez Apple fassent un réel ef­fort sur les ou­tils de pla­ni­fi­ca­tion et de com­mu­ni­ca­tion, sans ou­blier des fonc­tion­na­li­tés Group­Ware Mi­cro­soft. Certes, le sup­port Ex­change et Ac­tive Di­rec­tory est là, mais en­core bien ti­mide et li­mité. La client Mail est trop ba­sique, ce se­rait-ce que pour la ges­tion des ac­cu­sés de ré­cep­tion/lec­ture. Sans par­ler de iCal et du car­net d’adresses qui ne sont d’un ni­veau d’ou­tils d’en­tre­prise. Heu­reu­se­ment que l’usine à gaz Contac­ti­zer Pro per­met de faire mieux, mais son er­go­no­mie est une ca­tas­trophe.

44)
Fran­çois Cuneo
, le 05.11.2010 à 21:00

Je­Ma­Muse, j’ai bien la com­mande Im­pri­mer dans le menu Fi­chier, et les do­cu­ments ré­cents s’af­fichent…

Etrange.

Je pré­cise que j’ai acheté Of­fice en ligne pour 219 francs et qu’il in­clut Out­look.

Cela dit, je vous trouve dur avec Word.

Pages est plus simple certes, mais bogué aussi, je peux vous l’as­su­rer, moi qui l’en­seigne à mes élèves.

45)
mon­mac
, le 05.11.2010 à 23:44

Que reste-t-il pour ceux qui uti­lisent un trai­te­ment de texte pour faire de la cor­res­pon­dance? Un truc simple qui per­met ra­pi­de­ment d’in­sé­rer une adresse de son car­net, de réa­li­ser un mo­dèle conforme à son pa­pier à en-tête? Sur Word, c’est la ga­lère: in­sé­rer une en-tête et un pied de page au mil­li­mètre près reste très ap­proxi­ma­tif et prend du temps. Et ja­mais trouvé com­ment in­sé­rer un contact sim­ple­ment. Sur Pages on est mieux loti pour la mise en page, mais reste que pour le des­ti­na­taire, il faut ou­vrir le car­net d’Adresses, glis­ser-dé­po­ser le contact en dé­pla­çant les fe­nêtres pour avoir la place. C’est pour­tant une des fonc­tions pre­mières d’un trai­te­ment de texte. Ecrire ses lettres au quo­ti­dien.

Je n’ai trouvé qu’une ap­pli­ca­tion qui fait tout cela le plus sim­ple­ment: Let­ter Star . On fait un PDF de son en-tête de lettre qu’on glisse en ar­rière-plan de son mo­dèle. Pour le des­ti­na­taire, un bête ti­roir à droite et il suf­fit de cli­quer sur le contact pour qu’il s’in­sère à l’en­droit voulu. Ab­so­lu­ment gé­nial. Pour­quoi aucun édi­teur n’a pensé à des fonc­tions aussi simples et convi­viales? (sauf Grand Total qui per­met aussi de choi­sir un PDF comme fond d’un mo­dèle, mais il est orienté facturation.​Malheu­reu­se­ment, Let­ter Star n’est plus dé­ve­loppé. Et j’ai ja­mais re­trouvé ces fonc­tions dans les trai­te­ments de texte “for the rest of us” (Nisus, Mel­lel, Ma­ri­ner Write, etc.)

46)
In­connu
, le 06.11.2010 à 09:10

Quelle est donc cette idée de mettre les ban­deaux en haut de la fe­nêtre ? Les pa­lettes ou ins­pec­teurs sont mo­biles et peuvent se pla­cer sur le côté, ce qui est beau­coup plus ef­fi­cace dans la ges­tion de l’es­pace.

L’ar­gu­ment de Mi­cro­soft: l’avan­tage er­go­no­mique des écrans larges est d’avoir deux fe­nêtres côte à côte …donc si on part de cette idée, c’est la lar­geur qui de­vient la “di­men­sion li­mi­tante” et plus la hau­teur. Mais bon c’est comme tous les choix er­go­no­miques: il y en a tou­jours qui ne vont pas aimer (et dans ce cas, ceux qui bossent dans une seule ap­pli­ca­tion).

Les pa­lettes flot­tantes sont bien dans le cas où on reste tou­jours dans la même ap­pli­ca­tion (pas de perte d’es­pace du à la ré­pé­ti­tion des bou­tons dans chaque fe­nêtre). Mais quand on bosse avec plu­sieurs ap­pli­ca­tions dif­fé­rentes en même temps, il y a tou­jours une pa­lette qui va mas­quer du contenu de l’autre ap­pli­ca­tion.

Mais j’ai­me­rais sur­tout poser une ques­tion (cer­tai­ne­ment sotte et gre­nue) : pour­quoi Of­fice pour Mac n’offre-t-il aucun équi­valent d’Ac­cess, le ges­tion­naire de base de don­nées pré­sent dans la suite pour PC ?

La ré­ponse que j’avais lu à l’époque: les uti­li­sa­teurs Mac pré­fèrent Fi­le­Ma­ker, donc la di­vi­sion Mac de Mi­cro­soft a pré­féré amé­lio­rer l’in­té­gra­tion avec Fi­le­Ma­ker que de por­ter Ac­cess. Mais cette ré­ponse date d’avant l’iPhone et de l’af­flux de swit­chers qui sont venus à ce mo­ment.

En même temps, Pages me semble être un pro­duit mort-né :

nou­veau for­mat de fi­chier au lieu de se baser sur un stan­dard (.rtf, .odt voire même .docx) Mono-pla­te­forme (ce point pour­rait être ré­solu au­to­ma­ti­que­ment avec un for­mat de fi­chier stan­dard) Si on ajoute à cela que le lo­gi­ciel à des manques fonc­tion­nels, que le sou­tien in­dé­fec­tible d’Apple est sujet à cau­tion et que la po­li­tique d’in­com­pa­ti­bi­lité as­cen­dante/des­cen­dante com­plexi­fie le tout, je ne conseille pas d’in­ves­tir du temps et de l’ar­gent dans iWork…

Le nou­veau for­mat de fi­chier a aussi un avan­tage, on n’hé­rite pas des li­mites des for­mats exis­tants. Pages a quand même pris une op­tique assez dif­fé­rente de ce que les autres per­mettent, avec la ma­nière dont les sec­tions sont gé­rées (et qui est pour moi une de ses grandes qua­li­tés) et le mé­lange trai­te­ment de texte/PAO est aussi une de ses forces. Je doute que les for­mats que tu men­tionnes soient pré­vus pour cela. Et à par­tir du mo­ment où les pos­si­bi­li­tés d’ex­port existent, cela per­met de pou­voir échan­ger les do­cu­ments.

Il y a aussi beau­coup de cas où les do­cu­ments pro­duits ne sont plus né­ces­saires une fois qu’ils sont sor­tis (rap­ports pour les étu­diants), donc dans ce cas la ré­tro-com­pa­ti­bi­lité n’est pas une né­ces­sité. Quand j’étais étu­diant, j’uti­li­sais un mix Word/Pages/LaTeX (oui, on peut uti­li­ser LaTeX sans dé­tes­ter Word). Une fois que j’avais remis un rap­port, je gar­dais une ver­sion PDF pour “les ar­chives”. Ça per­met­tait aussi de s’as­su­rer que la mise en page ne chan­ge­rait pas avec les mises à jour du soft (cela vaut aussi pour LaTeX, j’avais un .sty que je mo­di­fiais ré­gu­liè­re­ment).

Mais il y a un point sur le­quel je te re­joins: Apple a déjà par le passé (et de ma­nière assez ré­cur­rente) laissé tombé des tech­no­lo­gies mai­son sans of­frir d’al­ter­na­tive. C’est une rai­son suf­fi­sante que pour ne pas se re­po­ser pour des tech­nos propres à Apple si les do­cu­ments pro­duits par iWork doivent être consul­tables par la suite.

Et en plus je suis heu­reux de sup­por­ter un petit dé­ve­lop­peur, qui lui ne fait pas payer ses mises à jour comme iWork.

C’était un peu ma po­li­tique avant. Mais j’ai eu le coup à quelques re­prises de voir le dé­ve­lop­pe­ment de ces pro­duits ar­rêté, donc j’ai ar­rêté de me baser sur des sha­re­wares pour des do­cu­ments. Sauf s’ils uti­lisent un for­mat de do­cu­ment stan­dar­disé.

47)
Je­Ma­Muse
, le 06.11.2010 à 10:14

Je pré­cise que j’ai acheté Of­fice en ligne pour 219 francs et qu’il in­clut Out­look.

Avec Out­look ? Je suis allé sur http://​www.​microsoft.​com/​mac, mais je ne vois pas Out­look dans la dis­tri­bu­tion en té­lé­char­ge­ment. Est-ce bien la ver­sion “Fa­mille et Etu­diant” avec 3 li­censes / 3 ins­tal­la­tions ?

Mise à jour du com­men­taire : Je viens de voir que l’ap­pli­ca­tion Out­look est ins­tal­lée, mais on peut pas l’uti­li­ser sans faire une mise à jour du pro­duit. Cette mise à jour coûte Fr. 229.- pour 1 li­cence / 1 ins­tal­la­tion. Pour ar­ri­ver à 3 uti­li­sa­teurs, il va fal­loir payer cher…

48)
Je­Ma­Muse
, le 06.11.2010 à 11:05

Je­Ma­Muse, j’ai bien la com­mande Im­pri­mer dans le menu Fi­chier, et les do­cu­ments ré­cents s’af­fichent…

Les do­cu­ments ré­cents s’af­fichent, mais le li­bellé du menu n’est pas af­fi­ché.

Voici le menu qui est af­fi­ché dans Excel :

49)
guillau­me­ser­ton
, le 06.11.2010 à 11:28

Moi, j’ai bien le nom du menu qui s’af­fiche ainsi que les do­cu­ments ré­cents.

50)
Jean Claude
, le 06.11.2010 à 15:12

Pas de pro­blème…

51)
THG
, le 06.11.2010 à 15:36

Perdre des do­cu­ments ? Je suis très étonné de lire ça. La perte de do­cu­ments avec un lo­gi­ciel me fait plu­tôt pen­ser que le bug se situe bien entre l’écran et la chaise…

J’ai per­son­nel­le­ment écrit des mil­liers de pages avec Word, sans ja­mais perdre une ligne…

52)
Je­Ma­Muse
, le 06.11.2010 à 17:52

Tout d’abord merci à ceux qui ont ré­pondu à ma ques­tion sur les pro­blèmes de menu.

Je me suis ré­solu à com­plè­te­ment ef­fa­cer les ver­sions an­té­rieurs d’Of­fice. (J’avais la 2008 en fran­çais, et la 2011 en beta 2, en an­glais). A noter que l’ou­til de dés­ins­tal­la­tion fourni avec la ver­sion 2008 n’ef­face de loin pas tout. Il y a des fi­chiers un peu par­tout, alors la pa­tience est de mise. Une pe­tite re­cherche sur Google donne ra­pi­de­ment des in­for­ma­tions sur “quoi ef­fa­cer”.

En­suite, ré­ins­tal­la­tion de la ver­sion 2011. Et là, tout semble en ordre.

En conclu­sion, l’ins­tal­la­tion de dif­fé­rentes ver­sions d’Of­fice n’est pas re­com­man­dée…

53)
Mar­cel­Pa­hud
, le 06.11.2010 à 17:54

Pour ma part, si j’uti­lise Word c’est que mes col­lègues n’uti­lisent que ça… et qu’ou­vrir un .docx avec OOo, ça reste très pourri… Mes col­lègues (et j’en ai po­ten­tiel­le­ment beau­coup… je suis en­sei­gnant) ne savent pas créer fa­ci­le­ment des PDF (ils n’ont pas de Mac…) ni uti­li­ser un autre lo­gi­ciel de “trai­te­ment” de texte. Du coup pas tel­le­ment le choix d’uti­li­ser le fa­meux W bleu… C’est buggé, c’est pas très in­tui­tif, c’est win­dow­sien en tout… mais tout le monde uti­lise ça (‘fin quand je dis tout le monde, je parle du ci­toyen lambda qui n’est pas au cou­rant qu’il existe d’autres choses). Et fi­na­le­ment au ni­veau du grand pu­blic, c’est une so­lu­tion qui fonc­tionne pas si mal que ça (à part la ver­sion 2008 sur mac… ul­tra-pour­rie). Parce que OOo, c’est bien joli mais dès qu’il faut un tan­ti­net de com­plexité, il aban­donne. LaTex n’est pas fran­che­ment ac­ces­sible fa­ci­le­ment. Pages ne tourne que sur Mac et en­core, la ver­sion 09 que sur Snow Leo­pard et n’est pas ré­tro­com­pa­tible (à moins d’ex­por­ter certes…). Alors j’ai ten­dance à être com­pré­hen­sif en­vers les uti­li­sa­teurs qui donnent des sous à M$ même quand ils sont sur Mac.

Jus­qu’à main­te­nant j’uti­li­sais une ver­sion pi­ra­tée (eh oui…) de Word sur mon mac. Mais au vu des cri­tiques plu­tôt po­si­tives au sujet de cette der­nière ver­sion et que main­te­nant j’ai un sa­laire, je vais l’ache­ter, même si c’est pas de gaité de coeur.

Mais j’ai quand même réussi à faire pas­ser mon col­lègue prin­ci­pal (celui avec qui nous nous par­ta­geons la classe) à Pages 09 (et Snow Leo­pard par la même oc­ca­sion) alors qu’il s’éver­tuait à uti­li­ser Word sur son MBP :-)

Ah tiens, je re­çois un mail à l’ins­tant avec un…. .docx en at­ta­ché… bon­heur !

54)
M.G.
, le 06.11.2010 à 19:49

C’est la rai­son pour la­quelle sur mon mac, j’ai tout en an­glais, j’ai constaté tout au début de ma vie in­for­ma­tique que j’avais moins d’en­nuis avec les pro­grammes ori­gi­naux qu’avec les mêmes tra­duits.

Per­son­nel­le­ment, j’ai tou­jours uti­lisé la ver­sion US de Fi­le­Ma­ker Pro pour créer mes bases de don­nées car je ne com­prends rien aux com­mandes en fran­çais. Ré­mi­nis­cences du Basic Ap­ple­Soft de l’Apple II ?

55)
M.G.
, le 06.11.2010 à 19:55

Ah tiens, je re­çois un mail à l’ins­tant avec un…. .docx en at­ta­ché… bon­heur !

Pour moi, quand ça m’ar­rive, bon­heur inef­fable, aussi :-(

Ma so­lu­tion : les ou­vrir avec OpenOffice.​org. Ça n’a rien de drôle mais je peux au moins en prendre connais­sance sans râler au­près de l’ex­pé­di­teur.

56)
Anne Cuneo
, le 06.11.2010 à 20:09

Cela dit, je vous trouve dur avec Word.

Pages est plus simple certes, mais bogué aussi, je peux vous l’as­su­rer, moi qui l’en­seigne à mes élèves.

CQFD. Em­ployez Nisus, Fa­mily pack trois li­cences (cha­cune ins­tal­lable sur tous les or­di­na­teurs d’une per­sonne) $99 pour la ver­sion Pro (qui offre tous les ou­tils pour des textes com­plexes), 79$ (Fa­mily pack) pour la ver­sion Ex­press, par­faite pour écrire des textes sans com­pli­ca­tions – j’écris tous les livres en Ex­press. Des gens qui confessent être nuls en in­for­ma­tique com­prennent en 10 mi­nutes.

Avec les deux ver­sions, on peut faire des ta­bleaux (mais sans fonc­tions ma­thé­ma­tiques), des ta­bleaux de textes, car Nisus le dit clai­re­ment: il est un trai­te­ment DE TEXTE, pas un fourre-tout.

C’est plus simple et mieux pensé que Pages, que j’ai aussi, et que j’uti­lise fi­na­le­ment très peu. Mais bien en­tendu, c’est moins tape-à-l’oeil que que Pages.

57)
Mar­cel­Pa­hud
, le 07.11.2010 à 10:03

Pour moi, quand ça m’ar­rive, bon­heur inef­fable, aussi :-(

Ma solution : les ouvrir avec OpenOffice.org. Ça n’a rien de drôle mais je peux au moins en prendre connaissance sans râler auprès de l’expéditeur.

Oui, sauf que lors­qu’il s’agit d’un do­cu­ment à im­pri­mer (do­cu­ment pour les élèves ou do­cu­ment of­fi­ciel pour les au­to­ri­tés), OOo n’est pas suf­fi­sant car la mise en page n’est pas tou­jours conser­vée… D’où l’obli­ga­tion d’uti­li­ser Word… :-(

PS : c’est un peu com­plexe la ci­ta­tion… c’est le moins pire que j’aie réussi à faire, mais ça ap­pa­rait en gras, je sais pas pour­quoi ;-)

58)
Franck Pas­tor
, le 07.11.2010 à 14:54

PS : c’est un peu com­plexe la ci­ta­tion… c’est le moins pire que j’aie réussi à faire, mais ça ap­pa­rait en gras, je sais pas pour­quoi ;-)

Je me suis per­mis de lire le code de ton mes­sage (pri­vi­lège d’un ré­dac­teur du site ;-)). Pour­quoi y as-tu mis ces @ ? Tu n’as pas de ca­rac­tères spé­ciaux dans ton mes­sage que tu vou­drais pré­ser­ver ?

59)
lan­gue­doc
, le 07.11.2010 à 20:42

Ah tiens, je re­çois un mail à l’ins­tant avec un…. .docx en at­ta­ché… bon­heur !

Tiens donc, Pages les ouvrent sans coup férir ;-)

60)
pat3
, le 07.11.2010 à 23:31

Ci­ta­tion de M.G.

Pour moi, quand ça m’ar­rive, bon­heur inef­fable, aussi :(

Ma so­lu­tion : les ou­vrir avec OpenOffice.​org. Ça n’a rien de drôle mais je peux au moins en prendre connais­sance sans râler au­près de l’ex­pé­di­teur.Oui, sauf que lors­qu’il s’agit d’un do­cu­ment à im­pri­mer (do­cu­ment pour les élèves ou do­cu­ment of­fi­ciel pour les au­to­ri­tés), OOo n’est pas suf­fi­sant car la mise en page n’est pas tou­jours conser­vée… D’où l’obli­ga­tion d’uti­li­ser Word… :(

Si vrai­ment on ne veut pas de Word, il y a des so­lu­tions en ligne (donc mul­ti­pla­te­forme):
Goo­gle­Docs
On­line Convert

D’autre part, je me de­mande si on peut tou­jours im­pri­mer un do­cu­ment word sans l’avoir sur sa bé­cane?

Quant aux do­cu­ments très éla­bo­rés, j’en re­çois fran­che­ment 1 sur 20, je crois que c’est une ex­cuse qu’on se donne (moi le pre­mier) pour gar­der Word (tou­jours, à mon sens, le syn­drome de l’ha­bi­tude dif­fi­cile à perdre). La ma­jeure par­tie de mes col­lègues ne savent pas uti­li­ser Word à 5% de ses pos­si­bi­li­tés (je ne crois pas non plus l’uti­li­ser à 20% de ses pos­si­bi­li­tés, mais je sais n’avoir pas be­soin de 50% d’entres elles non plus).
Par exemple, vous n’ima­gi­nez pas le nombre de do­cu­ment dont les re­traits de ligne sont faits par des es­paces les uns der­rière les autres, soi­gneu­se­ment co­piés-col­lés.

Enfin, j’ai­me­rais votre avis sur deux dif­fi­cul­tés que j’ai avec Word (si vous avez réussi à les ré­soudre, ou si le trai­te­ment de texte que vous uti­li­sez ne les a pas).

En pre­mier lieu, Word gère cer­taines fonc­tions cor­rec­te­ment, tant qu’on ne les “re­touche” pas: les ta­bleaux, les sauts de sec­tion, par­fois même les sauts de page. Si vous en créer un, c’est par­fait; si vous vou­lez re­ve­nir des­sus après l’avoir créé, les pro­blèmes com­mencent; au­tre­ment dit, on n’a droit ni à l’er­reur, ni au ta­tôn­ne­ment.

Deuxiè­me­ment, dans Word, la ga­lère est aussi de co­pier du texte d’un do­cu­ment à l’autre sans im­por­ter le style du do­cu­ment source (ça, c’est pour la mi­neure par­tie de mes col­lègues qui uti­lisent les feuilles de style); on se re­trouve avec des tas de styles hy­per-com­plexes qu’on n’a ja­mais créés et dont on a le plus grand mal à se dé­bar­ras­ser.
Pages (et Key­note, pas es­sayé dans Num­bers mais ça de­vrait aussi mar­cher) le ré­solve élé­gam­ment, avec une fonc­tion que j’uti­lise tous les jours: “col­ler et ap­pli­quer le style”, dans le menu Edi­tion.

Edit: je ne com­prends pas pour­quoi le texte est barré dans la ci­ta­tion…

61)
Fran­çois Cuneo
, le 08.11.2010 à 05:57

Il n’est plus barré!

Tes smi­lies étaient pris pour des ba­lises de texte barré jus­te­ment.

Quant au point deux de tes pro­blèmes, il me semble que la cap­ture d’écran donne la so­lu­tion:

L’icône du petit presse-pa­pier ap­pa­raît après chaque “collé”. On clique des­sus et paf, cette fi­gure ap­pa­raît!

Quant au point 1, c’est vrai qu’après cer­taines fu­sions de cel­lules, les ta­bleaux de­viennent plus dif­fi­ci­le­ment édi­tables. Mais fran­che­ment, de tous les trai­te­ments de texte que je connais, et Dieu sait si j’en connais, c’est tout de même Word qui fait le meilleur tra­vail à ce ni­veau. Va re­tou­cher cer­tains ta­bleaux Pages après fu­sion de cel­lule, c’est l’hor­reur!

62)
Guillôme
, le 08.11.2010 à 10:26

Cer­tai­ne­ment le meilleur ta­bleur, Excel, ce d’au­tant plus que les ma­cros (lan­gage Vi­sual Basic) est enfin de re­tour, après avoir été le grand ab­sent de la ver­sion 2008.

Ne te ré­jouis pas trop vite!

On vient de m’an­non­cer que la macro date conver­ter n’était pas com­pa­tible avec Excel Mac Of­fice 2011 alors qu’elle fonc­tionne de­puis 5 ans sur toutes les ver­sions d’Of­fice in­cluant VB sans pro­blème…

De là à dire que le VB in­clut dans Of­fice Mac 2011 est in­com­pa­tible avec le VB d’Of­fice X et d’of­fice 2004 et/ou qu’il in­tro­duit des mo­di­fi­ca­tions spé­ci­fiques au Mac source de pro­blème, il n’y a qu’un pas que je ne fran­chi­rai que quand Mi­cro­soft pro­po­sera une ver­sion de test de son Of­fice…

Perdre des do­cu­ments ? Je suis très étonné de lire ça. La perte de do­cu­ments avec un lo­gi­ciel me fait plu­tôt pen­ser que le bug se situe bien entre l’écran et la chaise…

Oui, c’est l’une des grandes réus­sites de Mi­cro­soft d’avoir réussi à convaincre le grand pu­blic que les bugs étaient un mal né­ces­saire et que les dys­fonc­tion­ne­ments in­com­baient à l’uti­li­sa­teur et non à la ma­chine qui est, par es­sence, in­faillible.

Concer­nant Word, je no­te­rai juste que Mi­cro­soft semble aussi convaincu que toi de la ro­bus­tesse de leur lo­gi­ciel puis­qu’ils in­tègrent sys­té­ma­ti­que­ment deux mé­ca­nismes in­utiles :

  • la ré­cu­pé­ra­tion au­to­ma­tique d’un do­cu­ment en cours d’édi­tion après un plan­tage im­prévu d’Of­fice via un fi­chier tem­po­raire de se­cours
  • la ré­cu­pé­ra­tion des don­nées textes à par­tir d’un fi­chier of­fice cor­rompu (les fi­chiers Of­fice bi­naires sont par na­ture très sen­sible à toute mo­di­fi­ca­tion d’un bit, ce qui ne de­vrait plus être le cas avec les nou­veaux for­mats tex­tuels en xhtml : .docx…) ou, du moins, une ten­ta­tive de ré­cu­pé­ra­tion de­vrais-je dire vu les ré­sul­tats ob­te­nus…
63)
Dan DT
, le 08.11.2010 à 15:12

@ Scribe

Parce que Accès (qui date de Win­dows 98 je crois) n’est plus suivi par Mi­cro­soft Mais Fi­le­Ma­ker­Pro fonc­tionne bien sur les 2 plate-formes + iBi­dules

64)
pat3
, le 08.11.2010 à 16:11

Il n’est plus barré!

Tes smi­lies étaient pris pour des ba­lises de texte barré jus­te­ment.

Quant au point deux de tes pro­blèmes, il me semble que la cap­ture d’écran donne la so­lu­tion:L’icône du petit presse-pa­pier ap­pa­raît après chaque “collé”. On clique des­sus et paf, cette fi­gure ap­pa­raît!

Ah, il y a donc une ré­ponse dans Word 2011 (ou bien cette copie d’écran date d’une ver­sion pré­cé­dente – je ne le crois pas mais sait-on ja­mais?).
Et quand tu dis après le collé, c’est qu’il faut donc d’abord col­ler, puis at­tendre que la fe­nêtre s’ouvre et faire son choix? Dans ce cas, les styles du texte collé ne sont-ils pas déjà in­té­gré à ta feuille de style?

Merci en tout cas de ton éclai­rage; pas sûr que je garde Word pour ça, mais c’est un bon point. De toute façon, la ques­tion va vite bien­tôt se poser: à n’en gar­der qu’un, ne se­rait-ce que pour ou­vrir de temps en temps un fi­chier à la mise en page éso­té­rique qui ne soit cor­rec­te­ment li­sible qu’avec word, au­tant ne gar­der que la der­nière ver­sion, non?

Quant au point 1, c’est vrai qu’après cer­taines fu­sions de cel­lules, les ta­bleaux de­viennent plus dif­fi­ci­le­ment édi­tables. Mais fran­che­ment, de tous les trai­te­ments de texte que je connais, et Dieu sait si j’en connais, c’est tout de même Word qui fait le meilleur tra­vail à ce ni­veau. Va re­tou­cher cer­tains ta­bleaux Pages après fu­sion de cel­lule, c’est l’hor­reur!

Pas uti­lisé Pages en si­tua­tion de tra­vail, donc pas en­core ren­con­tré le pro­blème; en re­vanche, sur Key­note dont je me sers tous les jours, je n’ai ja­mais ren­con­tré de pro­blème de ges­tion des ta­bleaux – certes, ces der­niers sont moins com­plexes (tout au moins en nombre de cel­lules) que les ta­bleaux que j’ai pu faire sous Word.

65)
Mar­cel­Pa­hud
, le 08.11.2010 à 21:06

Tiens donc, Pages les ouvrent sans coup férir

Oui mais, à nou­veau, la mise en page n’est pas res­pec­tée pour peu que des images ou des ta­bleaux soient uti­li­sés… D’où l’uti­li­sa­tion de Word. Parce que Pages, Ooo ou autres Goo­gle­docs ne per­mettent pas de conser­ver la mise en page (sou­vent pour­rie et bi­douillée à sou­hait) de word…

Je me suis per­mis de lire le code de ton mes­sage (pri­vi­lège d’un ré­dac­teur du site ;-)). Pour­quoi y as-tu mis ces @ ? Tu n’as pas de ca­rac­tères spé­ciaux dans ton mes­sage que tu vou­drais pré­ser­ver ?

Ben parce que j’ai vu que les smy­leys pro­vo­quaient du texte barré et c’est le seul moyen que j’ai trouvé en al­lant lire le tu­to­riel sur le site de cuk qq­part… :-S

Quant au point 1, c’est vrai qu’après cer­taines fu­sions de cel­lules, les ta­bleaux de­viennent plus dif­fi­ci­le­ment édi­tables. Mais fran­che­ment, de tous les trai­te­ments de texte que je connais, et Dieu sait si j’en connais, c’est tout de même Word qui fait le meilleur tra­vail à ce ni­veau. Va re­tou­cher cer­tains ta­bleaux Pages après fu­sion de cel­lule, c’est l’hor­reur!

Je ne suis pas d’ac­cord avec toi !! Je trouve Pages net­te­ment plus agréable avant tout et sur­tout pour la ges­tion des ta­bleaux que j’uti­lise sans cesse. C’est va­che­ment mieux foutu no­tam­ment au ni­veau des rac­cour­cis cla­vier et la ges­tion des fu­sions est très bien chez moi… Si on ré­flé­chit bien avant com­ment on veut construire son ta­bleau, certes ;-)

66)
Franck Pas­tor
, le 08.11.2010 à 21:14

Ben parce que j’ai vu que les smy­leys pro­vo­quaient du texte barré et c’est le seul moyen que j’ai trouvé en al­lant lire le tu­to­riel sur le site de cuk qq­part… :-S

D’ex­pé­rience, en­ca­drer le texte par des ba­lises HTML « no­tex­tile » (c’est aussi dans le tu­to­riel de Guillôme) marche mieux.

68)
Franck Pas­tor
, le 09.11.2010 à 09:28

Ouais, ben moi ces ba­lises-là, contrai­re­ment à d’autres, je les trouve vrai­ment mal fi­chues…

69)
POG
, le 09.11.2010 à 20:37

At­ten­tion au ni­veau de la po­li­tique de li­cences.

Avec 2008, une ver­sion pou­vait s’ins­tal­ler sur 3 ma­chines dif­fé­rentes et être uti­li­ser si­mul­ta­né­ment par 3 uti­li­sa­teurs dif­fé­rents.

Avec Of­fice 2011, tu peux l’ins­tal­ler sur 3 ma­chines, mais c’est li­mité à un seul uti­li­sa­teur. Grosse nuance…

Pas gé­nial tout de même.

PO

70)
Guillôme
, le 10.11.2010 à 10:12

Avec 2008, une ver­sion pou­vait s’ins­tal­ler sur 3 ma­chines dif­fé­rentes et être uti­li­ser si­mul­ta­né­ment par 3 uti­li­sa­teurs dif­fé­rents.

Avec Of­fice 2011, tu peux l’ins­tal­ler sur 3 ma­chines, mais c’est li­mité à un seul uti­li­sa­teur. Grosse nuance…

Aug­men­ta­tion du prix, li­cence plus res­tric­tive, moins de lo­gi­ciel (En­tou­rage dis­pa­rait du pack de base, seul le pack pro ajoute Out­look…).

Mi­cro­soft n’est pas fou et dé­montre son sa­voir faire sur sa ca­pa­cité à maxi­mi­ser le prix en fonc­tion de la concur­rence…

En 2008 :

  • Open Of­fice est de plus en plus me­na­çant (du moins en Eu­rope),
  • Apple se po­si­tionne en concur­rent sé­rieux avec iWork,
  • Mi­cro­soft est dé­passé par la charge de tra­vail pour pas­ser à Cocoa et doit sa­cri­fier Vi­sual Basic,
  • les so­lu­tions de vir­tua­li­sa­tion per­mettent de faire tour­ner Of­fice PC sur un Mac confor­ta­ble­ment…

Ré­sul­tat, Of­fice 2008 à prix at­trac­tif et condi­tions souples.

En 2010 :

  • Sun est ra­cheté par Oracle, l’ave­nir d’Open Of­fice s’as­som­brit et la scis­sion avec la do­cu­ment fon­da­tion ra­joute le boxon,
  • Apple est sous l’eau avec son iOS, son iPhone et son iPad, la suite iWork n’est clai­re­ment plus sa prio­rité en n’étant plus mis à jour sur un rythme an­nuel,
  • Mi­cro­soft est enfin sorti de ses pro­cés anti-trust en Eu­rope (condamné de 2004 à 2008), a pu chan­ger le for­mat de sa suite en open xml et le faire re­con­naitre comme un stan­dard

Ré­sul­tat, aug­men­ta­tion du prix d’Of­fice 2011, dur­cis­se­ment des condi­tions.

CQFD