Avant, j’allais acheter le journal.
Maintenant, je le lis sur mon iPad avant même sa sortie en kiosque.
Avant, quand j’entendais un disque à la radio, je devais aller à la FNAC pour l’écouter. Maintenant, je l’écoute et je peux même l’achèter sur iTunes (ou la FNAC ou Amazon).
Avant, je devais aller au vidéoclub pour louer un film et surtout ne pas oublier de le ramener dans les délais. Maintenant, c’est vidéo à la demande sur l’AppleTV. Et rien à ramener.
Avant, quand j’attendais un colis, je ne savais pas trop bien quand il allait arriver.
Maintenant, je le traque sur Internet. Idem quand j’envoie un colis à quelqu’un.
Avant, je devais aller acheter un bootleg (live non officiel) de mauvaise qualité au Camden Market le dimanche. Maintenant, je le télécharge sur des sites officiels quelques heures après le concert.
Avant, quand je voulais un livre en anglais, je devais attendre de me rendre dans une librairie spécialisée (ou bien en Angleterre ou aux Etats-Unis) pour acheter un livre.
Aujourd’hui, je télécharge sur mon Kindle en quelques secondes le livre en question.
Avant, pour acheter un logiciel, je devais me rendre dans un magasin. Maintenant, je l’achète en ligne. Je peux même l’essayer parfois jusqu’à 30 jours avant de l’acheter.
Avant, pour acheter puis transférer une application sur mon Palm, ou sur mon Windows mobile, c’était la galère. Aujourd’hui, d’un click sur mon iPhone, c’est fait.
Et vous, qu’est ce que la technologie vous a permis de faire de manière plus simple et/ou plus rapide?
, le 02.11.2010 à 00:14
Avant, pour dessiner, fabriquer à l’atelier et monter une charpente métallique de plusieurs dizaines de tonnes, nous mettions environ 36 semaines. Maintenant, nous devons le faire en 6 ou 7 semaines !
Pour en revenir à ce que tu dis, il est vrai que je vais de moins en moins souvent dans les magasins. Déjà, je n’aimais pas ça avant…
, le 02.11.2010 à 00:36
Je dirais qu’on fait beaucoup plus de choses, mais est-ce qu’au final les nouvelles technologies nous font vraiment gagner du temps ? Pas si sûr. =) Cela étant dit, depuis quelques très courtes années, on atteint un niveau de maturité au niveau de la puissance, de l’ergonomie et de l’interaction des produits qui est simplement hallucinante. Je ne sais pas si tout le monde a bien conscience de la révolution qui est en train de se mettre en place depuis 2 ou 3 ans. Entre le web2, streetview, le GPS, l’iphone, … la réalité augmentée, la télé en HD et en 3D. Un mélange de précision, de partage instantané de connaissance, d’augmentation de des connaissances, d’accessibilité, de miniaturisation. On a vraiment passé un seuil.
, le 02.11.2010 à 00:57
, le 02.11.2010 à 01:29
Ce qui a le plus simplifié ma vie aujourd’hui ? En tant qu’indépendant, la mobilité absolue. Par exemple, les outils comme le VPN pour me connecter à distance, les logiciels de prise de contrôle à distance style VNC ou Remote Desktop, tout ce qui me permet de bosser de chez moi ou d’ailleurs. Mac OS X et son Terminal. La messagerie vocale visuelle, qui me fascine toujours à chaque fois que je l’utilise sur mon iPhone, et me fait gagner un temps monstrueux… Le SSD, so faaaaaaaaaaaaaaaast. Et tellement d’autres outils… Et bien évidemment, les points abordés dans le sujet.
, le 02.11.2010 à 03:25
Avant j’étais beaucoup plus insouciant. Maintenant je dois faire des back-ups et encore des back-ups.
Avant, il aurait fallu un inondation doublée de la foudre triplée d’un incendie pour anéantir en un instant ma collection de disque, mes enregistrements, mes notes de mixages. Maintenant, tiens je vais refaire un back-up.
Avant personne ne pouvait trouver grand intérêt à me voler mon téléphone en bakélite, mon carnet d’adresse, mon courrier. Maintenant, mon iPhone s’autodétruit si on lui fourre pas le bon code dans le bec mais j’ai fait un back-up).
Avant je me souvenais des adresses des gens, je connaissais des numéros de téléphone par cœur, je retenais les prénoms. Maintenant je confie à des programmes informatiques la mémorisation de mes logins, passwords, identifiants (que je m’envoie par mail pour avoir un back-up).
Avant quand je commençais à faire un truc, je le finissais. Maintenant je fais “des pomme-z” et des “save as” et je peux toujours y revenir plus tard, ça doit forcément se trouver dans un de ces disques durs de back-up.
Avant quand le ruban à encre de la machine à écrire était sec il suffisait de taper un peu plus vigoureusement. Maintenant les imprimantes… il faut avoir des cartouches en back-up.
Avant quand on avait quelqu’un de mauvaise foi en face de soi on pouvait quand même discuter. Maintenant vous pouvez toujours brandir votre imprimante devant votre ordi, s’il ne veut pas la reconnaître, c’est qu’il ne la reconnaîtra pas, à moins d’avoir le driver back-upé.
Avant soit une chose était perdue, soit on la retrouvait à un endroit précis telle qu’on l’avait laissée. Maintenant on ne sait plus ou on a back-upé quoi avec tous ces back-ups et comment on l’a nommé et de toute façon il manquera toujours des bouts et s’il en manque pas eh ben on pourra pas l’ouvrir parce que le logiciel avec lequel on l’avait créé n’est plus développé et le back-up qu’on en avait fait ne veut plus s’installer sur notre nouvelle machine.
Avant, c’était l’horreur, quoi…
qui est ce type qui écrit des choses pareilles? -> cliquons pour voir
, le 02.11.2010 à 07:18
Il est certain que sur un site de technophiles comme Cuk, nous trouverons toujours des indicateurs nous indiquant le temps gagné sur certaines tâches quotidiennes…
Mais n’oublions pas ceux qui galèrent en permanence avec ces sa*£&%% ! de machines qui ne font pas ce qu’ils demandent, et qui génèrent une crise de nerfs quand un travail doit être rendu la semaine suivante et que tout a disparu… Bien sûr, je ne demande pas où se trouvent les back-up réguliers, de peur de me faire foudroyer sur le champs, étant donné que la réponse est évidente…
A la question posée, je trouverai donc une foule incroyable de gains, de simplicité etc… Mais en prenant du recul, je trouve dommage qu’une grande partie des gens soit mis de côté de par la vitesse d’évolution de cette technologie… Ne parle-t-on pas de fracture numérique…
Je suis sûr que tout le monde a parmi son entourage une, voire plusieurs personnes qui sont dans une situation où elles se sentent limitées par la technologie… et surtout par leurs back-ups :-)
Cukiens ! je vous souhaite une bonne journée avec le retour du soleil.
, le 02.11.2010 à 07:21
Avant, quand tu voulais noter le téléphone de quelqu’un(e), tu sortais un stylo et un bout de papier, et en 3 secondes, c’était bon.
Aujourd’hui, tu sors ton GSM, tu l’actives, tu cherches le BlueTooth (au mieux) ou le carnet d’adresses, tu tapes —difficilement— le nom, le prénom et le numéro de la personne, et si tu as réussi à le sauvegarder du premier coup (ce que tu ne manqueras pas de vérifier, en quelques dizaines de secondes tout au plus), tu peux t’estimer heureux.
Avant, tu faisais de la photo, et tu donnais la pelloche à développer à un labo qui connait son affaire.
Aujourd’hui, tu passes des heures et des heures à apprendre Photoshop, ton imprimante, les techniques d’impression en général, pour arriver à un résultat des plus incertains dans la plupart des cas.
En fait, avant, avec un peu moins de pognon, tu pouvais engager un majordome qui aurait fait tout ce que tu ne voulais pas faire toi-même.
, le 02.11.2010 à 07:49
Martin, je te rejoins sur ces histoires de backup. Sur ma nouvelle machine, j’ai dédié un disque de 2To qui fait un backup en permanence grâce à Time Machine des autres disques du système. Et chaque semaine, deux copies du backup sur un disque RAID et sur un disque “normal” que je stocke sur mon lieu de travail.
, le 02.11.2010 à 08:11
Martin (prononcez “martchine”, tu vois, je suis allé voir qui était ce type!), c’est excellent, j’ai bien rigolé!
Sinon, chaque jour, je me demande aussi comment je faisais avant.
Je ne suis pas fâché de l’évolution des choses, même si c’est vrai qu’on peut se poser quelques questions parfois…
, le 02.11.2010 à 08:45
J’ai réalisé un mini “concept” album de 9 chansons originales ce dimanche 31 octobre, en une journée, sur garageband, je l’ai mis à disposition gratuitement sur le web le soir même, sur le site de notre compagnie réalisé sur iWeb, et le soir même je recevais les premiers commentaires.
Impensable il y a quelques années.
Vous pouvez le télécharger ici
, le 02.11.2010 à 08:53
Avant… on avait le temps :-)
, le 02.11.2010 à 09:08
Avant, tu sortais de chez toi. Et maintenant ? ;)
, le 02.11.2010 à 09:51
Oui, le seuil Paléolithique :p
Moi, personnellement, c’est l’accès Internet avec le développement de contenu créé et consultable par tous qui a radicalement changé mon quotidien.
Connaissance, information, partage, échange… tout cela se fait à une échelle planétaire, et cela change tout!
, le 02.11.2010 à 12:08
… et tu payais chaque tirage, même les photos ratées. Super pour les débutants.
Qui a besoin de faire tout ça? Tu importes tes photos dans iPhoto et envoies facilement et rapidement une sélection d’images à imprimer chez un spécialiste. Comme avant… mais sans payer pour les photos ratées.
Les choses ne sont pas forcément meilleures maintenant sur tous les points… mais sur celui-là, oui, c’est mieux.
, le 02.11.2010 à 12:35
Entre l’assurance de ne perdre aucune information grâce à l’informatique grâce à un “back-up féroce”, je n’ai plus la préoccupation obsédante de ne rien oublier.
En revanche, je suis loin de l’insouciance quant aux manoeuvres informatiques répétées à accomplir pour parvenir à la sérénité-du-rien-oublier.
, le 02.11.2010 à 12:36
Avant, j’étais jeune, j’étais beau, j’avais plein de cheveux…
Maintenant…
J’aurais du faire un back–up !
z (d’accord avec Guillôme, je répêêêêêêêêête : Connaissance, information, partage, échange… toussa toussa.)
, le 02.11.2010 à 12:59
Heum, et même si c’est bien et normal… Je ne suis pas nostalgique, mais cela me fait toujours mal de constater que la technologie, l’automatisation et Cie (dans pleins de domaines) fait que de plus en plus de gens n’ont plus de boulot ou sont “déconnecté” (comme l’a dit par ex. JazzMan … une partie des gens soit mis de côté de par la vitesse d’évolution de cette technologie ) que les valeurs ne sont plus les mêmes, etc. Gagner du temps ne veut bientôt plus rien dire pour moi, surtout pour des besoins virtuels crées de toutes pièces. Vous prenez le temps de vivre vous ? Alors je me demande finalement si mettre un frein plutôt que d’accélérer encore et encore, n’est pas “le truc” qui améliorerait notre condition dans le futur ?
, le 02.11.2010 à 13:12
J’ai passé mon permis. :)
Ben quoi c’est vrai, maintenant je peux utiliser un moteur, avec 2 roues de chaque côté. Et ça va vachement plus vite !
Par contre, j’ai essayé de rentrer ma voiture dans mon disque RAID pour la backuper, rien à faire, c’est pas possible. :-)
, le 02.11.2010 à 13:47
Avant, j’écrivais des histoires à la main, et comme j’ai un problème d’épaule (droite), c’était une souffrance sans nom, et dix pages de cahier par jour, c’était le maximum. J’aurais pu taper à la machine? Non, avec les machines mécaniques, ça n’allait pas. Le bruit, la force nécessaire, les touches qui se bloquaient, seules ou mutuellement parce que j’écrivais vite (avec dix doigts).
Dans le même avant, à la fin, je tapais tout de même mes textes dans une machine à écrire mécanique, et l’effort était moins douloureux pour l’épaule – provisoirement. Vers la fin, c’était une torture tout de même. Ensuite, je me corrigeais, et fatalement, il fallait retaper dans une machine mécanique, sinon l’éditeur et l’imprimeur n’auraient rien compris. Après avoir tapé cette seconde fois, je me relisais, et je voyais encore des choses à changer. Mais l’idée de taper une troisième fois? NON! Je laissais comme c’était, tout en n’étant pas satisfaite.
Maintenant, musique! après un passage par manuscrit suivi tapuscrit, j’ai atteint le tapuscrit mixte. J’écris dans le computer, sans effort, mon épaule ne dit rien, car l’effort ne monte pas là-haut. Je corrige à la main, après quoi j’introduis les corrections et je ne dois pas tout retaper. Et si ça ne me plaît pas, je recommence, autant de fois qu’il faut.
Inconvénient? Il y en a deux: je mets plus de temps à terminer, parce que je ne me censure plus. Et bien entendu, je suis peut-être responsable de la déforestation d’un arbre de plus, car je fais attention, réutilise le dos de mes brouillons, mais tout de même…
Et puis avant, je serais morte lorsque ma valve aortique défectueuse (de naissance) m’a lâché tout d’un coup, tandis que là, avec toute cette informatique et un peu d’habileté manuelle, je suis là, en bonne santé.
Là où le virage informatique a été complètement raté, c’est que dans les rêves futuristes (pas utopiques du tout), l’automation poussée devait augmenter les loisirs de tous et diminuer le travail de chacun (voir par exemple la Nouvelle Babylone de Constant). Cela a par contre été complètement investi par les pouvoirs de l’argent à tout prix, des bénéfices géants dont on ne sait plus que faire, des coups de bourse, et «grâce» à l’informatique, le «rêve» de beaucoup d’industriels qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez a commencé à se réaliser: produire sans l’homme. Comme du coup l’homme ne gagne plus, et ne peut pas acheter ce que l’industriel produit… On voit d’ici le cercle vicieux. On n’est pas encore au bout du processus, mais l’explosion sociale à plus ou moins long terme est garantie.
, le 02.11.2010 à 14:51
Tout d’abord, la technologie m’a permis d’avoir 3 enfants vivants, car à la première naissance, quelques années plus tôt, j’aurais perdu la mère et l’enfant (moi qui étais pour l’accouchement à la maison …..), rien que pour ça : merci la technologie.
Il n’y a pas plus de chômage aujourd’hui qu’avant, car des métiers disparaissent, mais d’autres sont créés; il n’y pas plus de personnes larguées, avant certaines étaient aussi larguées, mais pour une autre raison.
Peut-être qu’il n’y a pas de progrès, mais quand même l’espérance de vie à drôlement augmenté, alors même que l’on bouffe mal, que l’on respire un air pollué, que l’on est plus stressé, plus pressé, on devient beaucoup plus vieux, bizarre hein !
À quoi mesurer une amélioration de la qualité de la vie ? À la durée de celle-ci ? À son intensité ? Je n’ai pas de réponse. Moi je veux les deux.
Je dois dire que la technologie m’aide réellement, ma curiosité est assez facilement assouvie, même les contacts réels ont augmenté, car nos agendas nous aident à nous organiser. Chez moi la technologie me sert surtout à l’optimisation de mon temps et de mes tâches, et j’ai réellement plus de temps qu’avant pour ne rien faire ou faire ce que je veux.
Peut-être que mon âge (53 ans) fait que j’ai eu plus de temps pour apprivoiser, trier et choisir la «bonne» technologie. Elle m’a vraiment facilité la vie, je n’ai pas perdu en qualité de vie, et j’ai vraiment l’impression que ma vie a toujours un sens.
La technologie est et restera un outil (qu’il faut apprendre à utiliser) et je n’en ferai jamais une finalité.
, le 02.11.2010 à 16:00
Avant, la SNCF avait des machines à vapeur et pas d’ordinateur. Et pourtant, les trains partaient et arrivaient à l’heure, on pouvait acheter son billet au contrôleur au prix normal, et en plus, on connaissait le prix qui ne changeait pas toutes les secondes.
Qu’est-ce que nous étions planplans… Aujourd’hui, c’est l’aventure tous les jours sur Paris-Tours !
, le 02.11.2010 à 16:31
L’évolution du chômage en Suisse depuis 10 ans et en France depuis les années 70 !
L’espérance de vie va diminuer pour les générations futures. La nourriture, la pollution, la sédentarisation sont évidement montrés du doigt. Donc, rien de bizarre finalement !
, le 02.11.2010 à 19:58
Je ne sais pas où tu as trouvé cette info ? c’est plutôt bizarre ;-)
Je n’arrête pas d’entendre mes connaissances dire le contraire et le constate moi-même tout autant. Comme la plupart des gens sont stressés donc plus personne n’a le temps, les contacts “live-réels” de vizu diminuent en faveur de contacts virtuels (mails, FaceBook, forums etc..) ça c’est sur ! Perso, je m’arrange pour être toujours disponible pour fixer un RV avec mes amis : combien de fois je les entends me dire: il faudrait “absolument” que l’on se voie, qu’on fasse une bouffe, etc… des RV qui souvent n’ont pas lieu ou alors des mois après (même le patron d’ici m’a dit il y a quelques temps “il faut que l’on se voie”… j’attends toujours ;-)
Bref, il serait intéressant de trouver une étude sérieuse sur ce sujet. Moi par contre j’ai de sérieux doutes quant à tes “contacts réels qui auraient augmentés” ou alors tu es un cas rare et tant mieux pour toi (et tes amis/connaissances)
, le 02.11.2010 à 21:18
Avant, j’avais le temps de lire « Le Monde » tous les jours.
Aujourd’hui, vingt-six ans après, je n’arrive pas à lire « Le Point » et le « Canard Enchaîné » dans la semaine…
À part ça, tout va bien !
, le 02.11.2010 à 22:19
Avant… les numéros de téléphone avaient 6 chiffes, je les retenais par cœur
Avant… il y avait 3 chaînes de télé, maintenant je ne trouve plus rien dans Télérama
Avant… il y avait la règle à calcul en terminale, maintenant je n’arrive même pas à utiliser une calculette niveau collège
Avant… je réparais le moteur de la 4L, maintenant je n’arrive pas à régler l’heure ou la radio sur le tableau de bord
Avant.. personne n’avait de téléphone portable ou d’agenda électronique, mais les gens étaient à l’heure aux rendez-vous
Avant… on consommait beaucoup moins, on avait du temps pour rêver, flâner, même rien faire.
Avant… à vent…
Avec le temps, va…
, le 02.11.2010 à 23:33
et le 22 à Asnières tu en fait quoi? (:D
, le 02.11.2010 à 23:47
Ben moi, je ne vois aucune différence!
, le 03.11.2010 à 07:14
Je gagne du temps grâce aux ordinateurs, pour tout ce qui est traitement de texte, gestion des notes et base de données ou recherche d’infos (quoique face à la multitude, c’est discutable)…
Par contre, avant là j’aurais déjà été au travail… Mais non, maintenant je suis faible et je me laisse distraire par le ouèbe même après mon p’tit déj’ et ce grâce au fabuleux nifone… Et ça m’arrive pas que dès potron minet….
Et malgré mon jeune âge j’ai l’impression de jamais avoir eu si peu de temps à disposition…
, le 03.11.2010 à 09:19
Sans la technologie il me serait impossible de vivre en Ardèche, dans une maison isolée face à un panorama grandiose, à 1h15 d’une moyenne ville. Photos, musique, lecture : tout est facile sur le web. Pour les vêtements aussi, j’ai mes adresses.
Et dernièrement quand nous avons décidé de mettre une rampe dans l’escalier : combien de déplacements nécessaires (à deux pour les discussions conjugales) pour des résultats aléatoires? Deux heures de web, deux jours d’attente et mon mari bricole en pestant contre les positions douloureuses !
Et le mail ? Super de ne pas déranger les enfants (qui travaillent) pour des détails pas vraiment urgents.
J’oublie encore l’informatique qui fut mon métier. prendre sa retraite à 800 km de son ancien domicile dans un coin perdu… Difficile de déranger les collègues à chaque difficulté ! J’ai trouvé CUK et cela été mon premier bonheur sur internet.
Je ne gagne pas toujours du temps mais je peux l’occuper intelligemment.
, le 03.11.2010 à 15:18
@ah-mac (# 11)
Avant… on avait le temps :-) _
« En Europe, on a une montre (à la technologie ± sophistiquée) mais on n’a pas le temps. En Afrique, on n’a pas de montre mais on a le temps » [d’après Michel Serres, philosophe français]
, le 03.11.2010 à 18:55
jesopog: marrant comme remarque. Moi qui travaille depuis 3 ans sur l’Afrique, je constate que ce sont des gens pressés. Va savoir si c’est pour rattraper le temps perdu mais ils veulent tout tout de suite pour les projets informatiques que je leur vends.
, le 03.11.2010 à 23:31
J’ai eu un problème similaire à vos problèmes informatiques dans mon immeuble.
Lors de mon arrivée dans cet immeuble hausmannien de Paris dans les années 70 celui-ci n’avait pas d’ascenseur… qu’importe j’avais un superbe appartement au sixième (loi de 1948 pour ceux qui connaissent).
C’était un vrai bonheur, mes deux filles connaissaient tous les enfants des étages précédents et suivants : c’est long à monter six étages à 3 et 5 ans et on rencontre du monde. On allait les uns chez les autres. L’omnibus entre la rue et ma porte.
Puis un jour : miracle, les proprios installent un ascenseur. Super pour les courses, les enfants fatigués, les retour tard le soir et maintenant pour mes presque 70 ans. Du coup c’était TGV direct de la rue à ma porte.
Mais problème : maintenant, on ne connaît quasiment personne dans l’immeuble. Alors ascenseur ou convivialité ? ben les deux SVP.
Des fois il tombe en panne… et alors on se rend compte qu’il y a au quatrième un jeune couple avec deux enfants qui passe un temps fou à monter leur quatre étages à pieds. (un back up peut-être ?)
, le 07.11.2010 à 21:39
Avant?
Pour acheter le journal tu allais au kiosk et “Bonjour…”
Pour les livres chez ton libraire “Bonjour…”
Pour tes softs Mac, chez ton revendeur et “Bonjour…”
Je m’arrête là, je crois que vous voyer ou je veux en venir. On connaissais le gens, on avait des contacts physiques, visuels et certainement plus enrichissants que ceux procuré par la technologie actuelle.
On perdais moins de temps à regarder des “iMachin”, et à communiquer par clavier interposé. Avant, dans le train les gens discutaient le matin en allant travailler. Maintenant, bain chacun à sa voiture et va tout seul au boulot… Mais qu’est qu’ils ont l’air heureux ces cols blancs dans leur grosse berline… En plus on marchait, on faisait de l’exercice, etc. Tu vois pourquoi aussi il y de plus en plus de gens obèse ou de maladie cardio-vasculaires…
Allez, je vous laisse, j’ai mieux à faire que de m’éterniser sur le net!
A+
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