Avant de passer à table...
Il faut cuisiner. Je suis assez gourmand, et, ça tombe bien, j'aime aussi beaucoup faire la cuisine.
Après vous avoir entretenu des compagnons de ma petite reine et de mes accessoires de sorties nocturnes, je vous emmène donc à la cuisine, où, avant de cuire les aliments, il faut les préparer, opération qui nécessite de nombreux petits ustensiles permettant d'éplucher, trancher, tartiner, couper...
Pour bien couper, il faut...
Des planches à découper !
- une planche de grande taille avec des bords relevés, pour éviter que les petits bouts d'oignons hachés ne s'évadent trop loin (ne se trouve plus qu'en chinant, peut aussi se fabriquer maison)
- « planche » à couper le pain
- une petite planche en plastique (le plastique, c'est moins poétique, que le bois, mais ça garde moins les goûts et les odeurs, pour le poisson...)
- une petite planche de service, pour couper le saucisson au fur et à mesure du déroulement de l'apéro
- une planche avec rigole périphérique et réceptacle à jus, il faut noter qu"il est devenu impossible de trouver une grande planche à découper en bois massif, on ne trouve plus que des assemblages de planches étroites voire de petits tasseaux, ça vieilli beaucoup moins bien, le bois jouant, la colle finit par se décoller
- une grande planche en plastique (voir remarque sur les grandes planches en bois massif), facile à nettoyer, en matériel professionnel (de toute façon, les règles d'hygiène de la restauration interdisent maintenant les planches en bois, véritables nids à bactéries).
Et des couteaux...
Bien aiguisés...
J'avoue avoir beaucoup de mal à trouver le bon angle avec le fusil, mais la pierre donne des résultats spectaculaires (avec de bonnes lames)
Parlons donc lames.
Les absolument indispensables :
Tout d'abord, l'économe, pour éplucher l'ail, les oignons, la lame est assez souple et la pointe bien pointue.
Le couteau du chef ou tranche de lard, très grande lame rigide, pour, comme son nom l'indique, couper des tranches de lard, mais aussi, émincer, couper en rondelles tactactactactac...
Celui–là, je ne sais pas comment il s'appelle, je l'ai trouvé en vide–grenier, c'est une longue lame assez souple au tranchant de rasoir (un Victorinox), je l'utilise surtout pour parer la viande avant cuisson (tailler les bavettes, par exemple).
Une bonne paire de ciseaux. Interdit d'ouvrir un emballage plastique avec un couteau, ça bousille le fil... Et puis surtout, pour ciseler les herbes (ciboulette, persil, basilic), les herbes, c'est délicat, ça ne se hache pas !
Le couteau à pain, bien sûr. C'est mon plus ancien souvenir de coutellerie, vers l'âge de 12 ans, j'ai eu envie d'un sandwich, empoigné la baguette de la main gauche et donné un bon coup de lame... résultat : on voyait les os au fond des plaies de l'index et du majeur de la main gauche, trois heures sur le billard pour rabouter les nerfs et les tendons qui étaient tranchés nets, 13 points de suture par doigt, et une magnifique poupée du coude au bout de la main pendant assez longtemps... Efficace !
Le rasoir à légumes, en dessous, un modèle japonais à lame fixe, que j'utilise surtout pour le gros–œuvre, genre citrouille, céleri–rave ou pour les copeaux de parmesan (divins et indispensables sur une salade de pâtes en été), et au–dessus,
le délicat modèle suisse à lame mobile, pour éplucher très finement les carottes, les pommes de terre et autres concombres (les légumes à peau fine). Merci Caplan !
Le couteau à huîtres, (capable d'occasionner de gros dégâts à la paume de la main gauche en cas de mauvaise utilisation).
Le couteau japonais pour le sashimi, assez court et très épais à l'opposé du fil, il n'est affûté que d'un côté et plat de l'autre, s'utilise avec un geste sec et onctueux, d'un seul coup net (on ne scie pas le poisson !).
La roulette à pâte, idéale et vraiment très efficace, existe aussi en grand diamètre pour les pizzas et autres tartes fines.
Alors celui–là, c'est vraiment un tocard, aucun fil, inaiguisable, tout léger : une vraie daube... et pourtant, après de nombreux essais, il est parfait pour casser proprement les œufs ! Un couteau léger va nécessiter trop de force qui sera plus difficile à doser, un couteau trop lourd va tout exploser... Et quand on fait beaucoup de pâtisserie, on casse beaucoup d'œufs, que l'on a souvent besoin de séparer proprement en blancs et jaunes et sans bouts de coquille, s'il vous plaît, donc, pas de cassage sauvage sur le bord du saladier ou de la casserole, trop aléatoire pour moi...
Une paire de coupe–pâte, indispensables pour réussir la fabuleuse recette de la pâte sablée selon Chef Simon (meilleure encore si on la fait reposer 24 heures).
Et les autres :
Plus ou moins utiles, mais pratiques quand on en a besoin...
Le filet de sole...
est vraiment très souple, indispensable... pour lever des filets proprement.
La rape...
Le couteau à saumon (ou à jambon), lame très très souple, pour tailler des tranches vraiment fines (plus facile à dire qu'à faire). Trouvé pour 50 centimes dans le même vide–grenier que le Victorinox sus–mentionné, sinon, je n'en aurais jamais acheté, consommant rarement de saumon fumé ou de jambon cru...
Très anecdotique, le couteau à petit déjeuner franchouillard, des dents pour la baguette et une lame très souple pour racler et tartiner le beurre !
Une paire de ciseaux à volaille (utile aussi pour les nageoires des poissons).
pour faire des tranches fines de fromage à pâte pressée cuite (genre Cheddar).
Une girolle (c'est bien comme ça qu'on dit ?) à tête de moine ;o).
Un emporte–pièce pour épépiner les pommes entières.
Un autre emporte–pièce pour épépiner les moitiés de pommes, ou faire des petites boules de melon ou de pastèque (et de l'autre côté, on dirait un zesteur).
Un couteau pour sculpter les fruits.
Le schmilblick du jour :
Alors, ça, je l'ai trouvé aussi en chinant, et je n'ai aucune idée de sa vocation...
Celui–là aussi, encore plus bizarre, on dirait un zesteur pour faire de gros zestes
Si vous avez des idées...
Pour finir en beauté, un appareil professionnel que je regarde avec autant de respect que ma scie circulaire tant j'ai conscience que l'on peut se faire vraiment très mal avec :
L'arme fatale.
La mandoline, idéale pour les juliennes, les tranches très fines ou les très élégantes chips taillées en gaufrettes...
Mais alors dangereux, les lames sont de vrais rasoirs, et on l'utilise en faisant des gestes rapides, schlick–schlick–schlick–schlick–schlick... Une de mes voisine en rêvait, elle en a eu une en cadeau, elle a ouvert le paquet, tâté le fil de la lame... et ne l'a jamais utilisée !
De toute façon, il ne faut surtout pas oublier le plus indispensable :
AÏÏÏÏÏÏÏÏEUUUUUU !
De bons pansements hémostatiques résistant bien à l'eau ;o).
Il me manque pour des usages occasionnels un couteau à ouvrir les coquilles saint–Jacques, très particulier, et aussi, un vrai zesteur fin.
Et vous vous en utilisez que je n'ai pas cités ?
, le 19.10.2010 à 00:36
C’est sans doute une scie à gros poisson (pour découper la grosse arête centrale des darnes).
, le 19.10.2010 à 07:49
Ce que j’utilise que tu n’aurais pas cité ? Le no du traiteur : je suis une VRAIE daube en cuisine et comme Mister est en vacances…..
J’adore la passion avec laquelle tu parles de ces couteaux, trop bien.
, le 19.10.2010 à 07:57
Le couteau à tomate; avec des bonnes dents qui tranche parfaitement la peau de la tomate sans l’abimer! Un vrai bonheur
Pour illustration:
, le 19.10.2010 à 08:01
Le troisième couteau ne serait-il pas un couteau à desosser?
, le 19.10.2010 à 08:04
Bonjour, le couteau pour sculpter les fruits est un coquilleur à beurre.
Bon appétit.
Thierry
, le 19.10.2010 à 08:49
Tout ça pour faire griller des andouillettes sur le barbecue ?
Ce qui me fait plaisir, c’est que je ne suis pas le seul à m’entamer la main avec les petites dents du couteau à pain, si admirablement fait pour ça. Il est vrai que je suis moins pro : je ne suis jamais allé jusqu’à l’os.
, le 19.10.2010 à 08:57
Le couteau à tomate, il y a celui design par Porsche. Très beau, très cher, mais qui sort de l’ordinaire pour un cadeau. 32€ en promo ici
Pour tous mes achats, c’est chez Dehillerin C’est là que vous trouverez ce que vous ne trouvez pas ailleurs.
Pensez à la machine pour éplucher et dénoyauter les pommes pour les tartes.
, le 19.10.2010 à 09:01
J’adore, ça m’a donné faim; ici (en Suisse) ces temps, j’utilise un couteau dont le manche a la grandeur d’un économe, un tout petit peu plus épais, et une lame courbe très courte (25mm) assez épaisse pour entailler la châtaigne et la préparer pour la brisolée, miam.
Et, aussi de saison, n’ayant pas les moyens de m’acheter le super truc à éplucher les fruits, j’utilise ça comme vide et tranche pommes
Quelqu’un a parlé des oeufs, pour les décalotter, j’utilise ce machin chose là, ça marche bien quand tout n’explose pas, car il faut un petit coup de main.
Bonne journée et bon appétit
, le 19.10.2010 à 09:12
Je confirme, le troisième couteau est bien un couteau à désosser. Il te faut encore le couteau à Pamplemousse!
, le 19.10.2010 à 09:55
J’ai également dans ma panoplie un couteau à pamplemousse, pour sortir de beaux quartiers bien découpés.
A noter qu’après des années de luttes vaines j’ai fini par trouver la planche à découper la viande en bois massif en une seule pièce (et non pas en tasseaux collés). Je l’ai achetée à un ébéniste indépendant, ça m’a couté un bras mais j’en suis fier et j’ai bon espoir qu’elle serve à mes enfants. Concernant les planches plastiques, on me sortira tous les arguments hygiénistes qu’on voudra, je n’en veux plus. C’est moche, ça pue, et en plus ça vieillit très mal et ça finit toujours par lâcher des tas de copeaux en plastique qui sont au moins aussi nocifs que les gentilles bactéries qui font leur vie dans le bois…
Enfin sur les couteaux eux-mêmes. J’ai constaté qu’il était de plus en plus difficile d’en trouver qui coupent correctement, même en y mettant le prix. C’est pour ça que je me suis résolu depuis peu aux couteaux en céramique. Ca n’est pas très beau, c’est fragile mais alors qu’est-ce que ça coupe bien !
, le 19.10.2010 à 10:27
Alors côté couteau, j’utilise en plus :
A noter que le couteau à pain est idéal pour les tomates par exemple ;)
Que la planche en bois est effectivement à proscrire pour couper du poulet cru par exemple…
Enfin, n’oublions pas les lames pour couper la capsule des bouteilles de vins ^^
, le 19.10.2010 à 10:33
J’ai acheté au détour d’une offre sur qoqa un couteau de la marque Evercut. Je ne connaissais pas, mais j’en suis ravi. Un tranchant encore plus efficace que la céramique, pas d’affûtage, mais à n’utiliser que sur une surface appropriée.
Pour les curieux, c’est par ici .
, le 19.10.2010 à 10:33
Bravo pour cette humeur qui ne manque pas de tranchant!
Mais il te manque l’essentiel:
, le 19.10.2010 à 10:43
il te manque l’essentiel sur ton couteau. Je ne vois pas le tire-bouchon !!
il manque aussi un modèle à la collection:
, le 19.10.2010 à 10:53
non, Caplan n’a rien oublié, pour les bouteilles de vins, il fait comme pour le champagne ;-)
, le 19.10.2010 à 10:57
C’est fou !
Par contre, pour moi un économe c’est un épeluche légume, type suisse ou encore comme ça :
wikipedia
, le 19.10.2010 à 11:16
Autre instrument absolument indispensable et qui est d’une redoutable efficacité : la rape microplane, découverte par hasard, selon la légende, par la femme d’un menuisier qui trouvait que les outils de son mari étaient beaucoup plus efficaces que les rapes ordinaires.
Elle se décline en plusieurs largeurs, et versions pour les zestes, le fromage, les fruits secs et les légumes.
Comme rien n’est en relief, ça épargne le risque de s’écorcher les doigts
sinon, il y à ça aussi, mais depuis la microplane, ça a pris un sacré coup de vieux :
, le 19.10.2010 à 11:17
J’ajouterais également le fendoir (ou hachoir) qu’utilisent beaucoup les asiatiques.
, le 19.10.2010 à 11:31
Décidément, j’adore CUK; je me réjouis de tester certains outils, dire que je n’ai jamais utilisé un rape Microplane, j’ai presque honte, je vais de suite me mettre à niveau. Aujourd’hui, c’est un spécial cuisine très masculin, il y a plein d’outils, chouette !
, le 19.10.2010 à 11:31
Sinon, pour les déplacements, découper une tranche d’ardi gasna (fromage de brebis) accompagné de confiture de cerise noire, une tranche d’ibaiona, ou mieux encore, ne soyons pas chauvin, de bellota ou de jabugo, ou étaler sur un pain bio une voluptueuse tranche de roquefort, il y a ce vieux compagnon de route :
, le 19.10.2010 à 11:37
Pour le premier schmilblick, ce n’est pourtant pas compliqué, il y a un dessin sur la lame, qui permet de conclure sans hésiter qu’il s’agit d’un couteau à découper les licornes.
, le 19.10.2010 à 11:38
Personne ne parle de ce couteau ci:
, le 19.10.2010 à 11:45
Chez Victorinox, l’économe comme vous dites, l’éplucheur comme nous disons, il est à mon avis encore plus top comme ça, vu la courbure de l’engin.
Je ne m’en passe plus!
, le 19.10.2010 à 11:46
Et merci pour cette belle revue!
Tu sais que les planches en plastique sont presque moins hygiéniques qu’une bonne planche en bois poncée régulièrement?
Dixit A bon entendeur, il y a quelques années…
, le 19.10.2010 à 12:17
En montagne, surtout basque, il ne faut pas oublier le couteau à brouillard !
, le 19.10.2010 à 12:20
J’en ai le souffle coupé!
Merci pour cet article, et tous ces commentaires!
, le 19.10.2010 à 12:22
Euh…
je n’arrive pas à mettre une image dans un commentaire. C’est bête, le Saluki…
, le 19.10.2010 à 12:52
Je me trompe ou je n’ai pas vu cité le couteau à ouvrir les huitres ni le demi lune à double lame
, le 19.10.2010 à 12:56
Sympa le papier … de plus avec de beaux objets.
Y’a aussi le passe-vite
chez nous ça fait partie des ustensiles tranchants indispensables (surtout pour la purée de PDT mais aussi pour divers autres légumes)
, le 19.10.2010 à 13:27
Sans oublier le fil à couper le beurre.
La lime à épaissir pour les mécanos.
le fxc aussi, je me sens moins seul.
, le 19.10.2010 à 13:41
Pour l’image, je ne savais plus non plus comment faire!
Faut poser l’image sur un distributeur d’images (Skitch par exemple permet de le faire avec n’importe quelle capture), copier le lien, et le coller entre les deux points d’exclamation.
, le 19.10.2010 à 14:28
Bonjour à tous,
Il s’agit d’un épluche-agrume (mais il peut aussi faire des zestes !).
Avec le zesteur on enlève un long zeste sur “l’équateur” du fruit, puis on introduit le “décalotteur” cintré sous la peau en tournant autour du fruit pour décoller les hémisphères l’une après l’autre. La lame permet ensuite facilement d’ôter les peaux blanches qui restent adhérentes.
Super pratique. On en avait un à la maison quand j’étais petit. Il venait de Suisse (Bâle) ! Je n’en ai pas vu depuis des années…
Petite pensée pour ma grand’mère. Merci.
PS : je suis bien content d’avoir pu vous apprendre quelque chose aussi, depuis tout ce temps que je vous écoute et que je m’instruis. ;-)
, le 19.10.2010 à 14:29
Où sont l’éventre-tomate, l’écorche-poulet et le coupe-friture ?
, le 19.10.2010 à 14:39
Chez Boris, je crois qu’il l’a repris de son cher ange!:-)
, le 19.10.2010 à 14:51
Moi, le couteau ptit dej franchouillard, je le trouve parfait pour évider les tomates à farcir : ne perce pas la peau.
, le 19.10.2010 à 15:19
, le 19.10.2010 à 15:26
Il vous manque celui-là :
, le 19.10.2010 à 16:17
‘tain ! C’est bien le jour où je suis charrette, qu’il faille que le bon zit nous mitonne un article de derrière les fagots…
Alors, le temps que je trouve comment mettre des fotos dans les commentaires, le temps passe. En plus, il faut les faire ces photos.
Et Lightroom qui plante avec le 10.6.4 …
Bon, allons-y :
Ce sont mes couteaux à huîtres, celui du haut était à ma maman et date d’avant la 2e guerre mondiale !
Celui-là, je ne sais pas son nom, nous l’utilisons pour faire des vermicelles de beurre.
Personne n’a encore parlé des Opinel !
Ils me servent plutôt au bricolage et pas en cuisine.
Couteau à fromage, années ‘60.
C’est le couteau à gâteau (il y a le plateau aussi) de ma belle-maman. Il est à double tranchant dont un à scie.
La poignée en porcelaine est agrémentée d’un dessin en pâte dorée.
On a parlé d’un “sommelier”, voici le nôtre, en direct du Jura, Mais nous préférons le “tourne-bouchon”.
Pour le poisson, il y a la fourchette et le couteau à servir.
Le couteau à côté est donné pour l’échelle.
Vieux couteau de table à manche de corne, tell qu’il se fabriquait dans les années ‘20. Il ne va, bien sûr, jamais au lave-vaisselle.
Iker nous a fait voir son Laguiole, voici les nôtres, manche en buis pour celui de Madame Saluki, en bois de rose pour moi :
J’en ai un dans la voiture avec un tire-bouchon. Il a voyagé dans mon sac ordi, parmi les fils et autres babioles et a fait l’aller et retour Shanghai au mois d’Août sans le moindre problème…
Et pour les tomates, il y a ceci :
Ça date un peu, mais c’est toujours aussi efficace pour en mettre partout si les tomates sont trop mûres.
Ce couteau à découper mesure presque 40 cm.
Bien que dépareillé, il va bien avec la pince à gigot :
J’entends parler d’ “économe”. Il y en a plusieurs modèles selon l’écartement des lames !
Pour couper les surgelés, il y a un côté rudement abrasif.
Ce kit est pour les fromages italiens. Il va aussi avec d’autres provenances.
Celui qui me tient le plus à cœur est sans doute celui-ci:
Merci, douce Iris.
Bon, je crois que j’ai fini l’inventaire, il ne me reste plus qu’à utiliser l’un ou l’autre de ceux-ci :
De haut en bas :
– faux petit-churchill de “Don G” à St-Martin
– grand corona du même
– Siglo III de Cohiba
– Lancero, du même
– Esplendido, du même
– Montecristo N°3
Il y a le trancheur de voyage et celui de salon.
Bon, il serait temps de retourner à la mine…
Edit : évidemment, je n’avais pas installé le bon lien. retour à la case départ, donc.
, le 19.10.2010 à 16:48
Flup a eu la bonne idée de rajouter ce que les bouchers lyonnais appellent une FEUILLE. L’outil est effroyable, mais aucun os de poulet ou de lapin ne lui résistera… aucun doigt non plus !!En revanche, il nécessite une planche épaisse résistante !
, le 19.10.2010 à 17:13
Arrg, j’ai oublié mon coupe frite!
, le 19.10.2010 à 17:21
Et puis il y a ceci dont il fut question sur cuk
Scoop : il va y avoir bientôt un dispositif similaire pour l’ail ou les noix…
, le 19.10.2010 à 19:04
le peigne cela va bien aussi…
, le 19.10.2010 à 19:44
@scribe Dehillerin, as-tu connu Gaston l’employé qui connaissait tout et de toujours bons conseils. Seul problème il fallait attendre qu’il revienne du café d’à côté.
Photo de mon catalogue qui doit dater des années 1980 :
Dans les indispensables il y a le doufeu pour mijoter, avec le creux pour mettre de l’eau froide ce qui fait retomber la sauce, eau du plafond.
Le couteau à huître déjà cité, ici, avec le gant de protection.
Thermomètres à viande et sauce
Introuvable maintenant en 4mm d’épaisseur les casseroles en cuivre. Maintenant, la plus part sont en 2.5mm, donc ne font plus la fonction. J’ai aussi le grand faitout en cuivre de 40cm de haut pour cuire le confit de canard ou d’oie.
Et pour finir l’indispensable “le pinceau” pour badigeonner de sa graisse fondue une épaule d’agneau au four.
, le 19.10.2010 à 20:16
Il y a encore ce couteau Leatherman Micra, acheté aux Etats-Unis pour $18, qui m’accompagne partout.
Il est aussi en vente en Suisse : le moins cher sur fr.toppreise.ch vaut dans les 46 francs.
, le 19.10.2010 à 23:42
C’est quoi, «un distributeur d’images»? Dès que je le saurai, j’illustrerai peut-être mes deux sous de lame, ou autre chose, un autre jour. RSVP!
, le 20.10.2010 à 00:09
@ Anne
J’ai téléchargé et installé Skitch, tant vanté par le Patron. je n’y comprends que couic et je prétends savoir lire une notice en américano.
Donc, j’ai créé un compte sur “Picasa” et bêtement suivi les commentaires à l’écran.
;°)
, le 20.10.2010 à 01:02
En lisant toute cette énumération je tombe des nues, où est le laminoir pour les pâtes, personne ne fait des raviolis ou des tagliatelles lui-même???? Pour ce qui est de l’affûtage des lames, je veux bien faire un tuto sur le forum avec une pierre à huile, le résultat n’a pas d’équivalence avec le fusil qui est juste bon pour laminer le fil de la lame et créer des microdents qui vont couper juste le temps d’une préparation. Sur une lame de travail, on touche juste un millimètre au maximum afin de conserver le maximum de résistance au tranchant. Pour l’anecdote, mon plus vieil outil tranchant en emploi date de 1830 par Blanchard à Paris.
, le 20.10.2010 à 01:16
Super !
Je suis bien sûr sensible à la coutellerie japonaise, très originale et d’une qualité extraordinaire. Les sushis et le sashimi sont bons au Japon, les couteaux y ont leur part.
Le challenge est ardu, lorsqu’on arrive 24 heures après tout le monde… Comment trouver un couteau dont on n’a pas encore évoquer l’existence ici ?
Le seul, le vrai, le voici… mais seulement pour les joints de fenêtres !
, le 20.10.2010 à 01:54
Hé ! Hé! moi je me sers de ce genre de spatule pour nettoyer ma plancha (à chaud et au vinaigre). Elle doit être un peu plus large et impérativement en inox.
, le 20.10.2010 à 03:33
Héééé ! quelle avalanche !
dpesh, ah, oui, c’est possible, bien qu’il soit trop court pour attaquer un thon, peut–être tout simplement à pain ?
Mââââââme P., il n’est jamais trop tard pour commencer ! ;–p
raphael, non, pas de couteau à tomate, mes économes parfaitement affilés font l’affaire à merveille, après, parfois, un tout petit coup de pointe pour le pré–trou mais j’avoue avoir longtemps été tenté par les dents pour la tomate !
ReReX : Oui, un couteau à désosser, je suis sûr que c’est ça, maintenant, mais en beaucoup plus grand que celui de mon boucher !
thibowa, merci, je n’imaginais même pas avoir ça. La magie des vide–greniers, quand personne, même pas la personne qui le vend, ne sait de quoi il s’agit, mais la magie de l’objet fait que l’on va devoir le ramener chez soi, pour l’étudier…
Chichille, oui, ces trucs là ne pardonnent pas, mais j’ai depuis beaucoup de respect pour l’ingéniosité des couteliers à faire que l’objet qu’ils proposent soit le plus adapté possible à une tâche précise !
Alain Le Gallou, le couteau Porsche a l’air vraiment magnifique ! mais pas de dents pour les tomates ;o)
Par contre, si tu souhaite me l’offrir, je te l’achèterais bien un ou deux centimes, parce qu’un couteau, ce n’est pas un objet que l’on offre sans une contrepartie phynancière (“voir les deux derniers paragraphes de cette page du site de Laguiole”http://www.layole.com/fr/laguiole/histoire.php).
Sinon, Dehillerin, je ne connaissais pas, été une ou deux fois chez Simon, dans le même quartier, mais je redoute ce genre de lieu, rapport au porte–monnaie ! Faudra quand même que j’aille y faire un petit tour…
Philob, je n’ai pas trop l’usage pour les châtaignes, mais le truc à pommes, il est vraiment superbe !
filfly, apparemment, j’en ai un de couteau à pamplemousse (voir le splendide commentaire de Pimu 32).
iVince, je suis assez d’accord sur les bactéries, je m’en fout un peu, j’ai toujours des planches en bois d’arbre que j’utilise, mais je ne trouvais pas de si grande planche en bois massif. Pour ce qui est du couteau en céramique, ma seule expérience au Japon s’est terminée par une petite poupée : ça coupe trop !
Ah, Guillôme, tu est le premier à mentionner mon plus grand oubli des tiroirs, la feuille ! J’en ai une chinoise, un peu rouillée, mais très lourde, les cuisses de poulet en frémissent, mais ça demande beaucoup de concentration à utiliser, ce machin là !
Pour ce qui est de ce que tout le monde semble appeler un économe (l’épluche patate), le rasoir suisse est bien plus fin et efficace, on enlève beaucoup moins de peau, plus facilement.
La belle spatule Sabatier, j’en ai une aussi, indispensable, mais ça ne coupe pas vraiment…
Garfield114, wouah, yzy croient à leur produit, chez evercut ! C’est vrai que le produit a l’air formidable, mais pourquoi–donc cette forme de lame au fil arrondi ? Je ne comprends pas comment ça s’utilise. Vivement qu’ils proposent un couteau d’office (ce que j’appelle un économe, pas l’épluche patates)…
Caplan, pas de gadget dangereux dans ma cuisine, d’ailleurs, je n’ai pas mentionné mes Laguioles : un dans le sac à dos et un dans la sacoche du vélo, je ne parle pas non plus de l’outil multifonction qui a trouvé une place incontournable dans la trousse à outils de ma bicyclette… Pas d’outils nomades dans cet article, puisque le sujet, c’est la cuisine. ;o)
Antoche, oui, c’est vrai que le modèle Caplan manque du seul outil indispensable en mode nomade !
Par contre, le modèle que tu propose, à part la couleur très chouette…
Glimind, c’est fou, mais j’ai l’impression que l’on a affaire à une antonomase double, le nom de l’outil (épluche patates, couteau d’office) à été remplacé par le nom du fabricant, comme un frigidaire ou un sopalin… J’ai d’ailleurs un économe (couteau d’office) de la marque L’Économe…
Iker, pas mal, la rape microplane, bonne trouvaille !
flup, oui, le funeste oubli de la feuille !
Philob, oui, c’est vrai que c’est plein de beaux outils, une cuisine.
Iker, oui, le Laguiole, évidemment, mais pas en cuisine, sauf pour profiter de la pierre à aiguiser ;o).
Ah, Karim, c’est dingue, quelle clairvoyance ! Mais je n’ai jamais trouvé de licorne au marché (et que dire de mon excellent économe « la fourmi » ?)
Ah, ce couteau là, il ne vaux mieux pas le rencontrer par une nuit sans lune à marée basse et pieds nus, la lutte est trop inégale ! Délicieux en persillade, ressemble plus à l’encornet qu’à un coquillage.
Ahhh, françois, je ne doutais pas qu’un grand esthète et spécialiste international du rasoir tel que toi ne nous dégotterai pas le top du rasoir ! Somptueux !
Mais la planche en plastique, ce n’est pas pour moi, une question d’hygiène, pour moi, les bactéries sont nos amies, mais juste une question de taille…
z (qui va se coucher et reprendra demain, je répêêêêêêêêête : ZzZZZzzzZZZzzzzzZZZZZzzzzz)
, le 20.10.2010 à 07:43
@Saluki, ta nappe est un véritable hommage aux fractales de Mandelbrot.
, le 20.10.2010 à 08:35
@zit Le couteau à tomate Porsche a des dents. Je te fais une photo dès qu’il fait jour.
, le 20.10.2010 à 09:19
@saluki (38) : ton outil à faire des vermicelles de beurre me rappelle furieusement mon zesteur à citron… a-t-il le tranchant nécessaire pour effectuer une telle opération ?
, le 20.10.2010 à 09:38
@ 52 Antoche
Hélas, il vient de mourir…
@54 Loulo
Je n’ai jamais fait de zeste à citron… peut-être parce que c’est quasi impossible d’en trouver des non-traités. Oui, il tranche !
, le 20.10.2010 à 09:46
@ 48Pierre G.
Bien sûr que j’ai un système pour faire les pâtes diverses et variées. Mais il n’est pas à Paris, je m’en sers à la campagne, vu le bordel que ça met. J’ai une machine Atlas 150 de Marcato .
, le 20.10.2010 à 10:14
Tu es pardonné, c’est la seule et meilleure, mais par contre je ne trouve pas que cela fasse spécialement de bordel, ou alors tu as une cuisine Starck noir brillante… ;-)
, le 20.10.2010 à 18:50
Bon, je reprends où j’en étais…
Haddock, je ne connais pas le couteau à brouillard, ça ressemble à quoi ?
Ysengrain, le couteau à huîtres, yennna ! Of course !par contre, le demi–lune, je n’ai qu’un simple lame, mais je n’aime pas trop hacher, je préfère ciseler…
Blues, j’en ai pas ! et j’en rêve la nuit !
fxc, je VEUX une lime à épaissir ! (pour aller avec ma machine à friser le persil).
Pimu, dans mes bras !
Haddock, j’adore Vian, je viens de lire quelques pièces de théatre, dont une tragédie d’abattoir en alexandrins et en argot, et une comédie musicale pour agrégé de philosophie dont un cheval, incroyable !
Hervé, bonne idée !
Caplan, kissé, suillà ?
dpesh ;o).
Saluki, bien joli tout ça, évidemment, j’ai hésité, avec le sommelier, ya bien une lame, mais ce n’est pas le plus important.
Très chouette, le kit à fromages italiens…
Oui, Alec6, je suis dur de la feuille !
z (qui reviendra un peu plus tard, je répêêêêêêêêête : a+)
, le 20.10.2010 à 19:25
Je ne sais pas mais iker doit en avoir un. ;-)
bq%zit%. j’adore Vian %% Moi aussi, cet éminent pataphysicien vient d’ailleurs d’entrer au panthéon de la littérature francophone : la collection La Pléiade.
, le 21.10.2010 à 01:29
Haddock, tu ne confonds pas avec Diogène qui cherchait un homme en plein jour dans les rue d’Athènes avec une lanterne allumée ?
“Les brouillards à couper au couteau”, se trouvent essentiellement à Londres, par temps de smog, ou encore les régions à dahus, essentiellement en zones montagneuses… Comme la Suisse d’ailleurs, le Jura, les Vosges, ou l’Auvergne… mais avec le réchauffement climatique, le recul de la biodiversité, les dahus tendent à disparaître de nos régions, malgré une chasse généralement limitée aux sept-dix ans…, du coup, nos couteaux à couper le brouillard ne sont plus produits, et il se murmure qu’on en trouve dans certains vides-greniers de région parisienne. En entamant ta quête des couteaux à dahus, Zit, tu devrais finir par en trouver, comme Diogène avec sa lanterne ;-)
À propos d’instruments de cuisine un peu inusités, quelqu’un a-t-il jamais pensé à cette réplique culte de Cyril Collard dans “les nuits fauves”, où il parle de sa dernière conquête comme n’ayant pas inventé “la machine à courber les bananes”, qu’il ne faut pas nécessairement confondre avec le “fil à couper le beurre”, encore moins avec le “couteau à couper le brouillard”.
, le 21.10.2010 à 01:34
Cette histoire de Diogène à Paris me fait penser à un film de Marlon Brando où il cuisinait au beurre non?…
, le 21.10.2010 à 02:13
C’était vraiment Marlon Brando qui jouait de la mandoline ??? ;->
, le 21.10.2010 à 07:33
Si mes souvenirs sont bons dans le film les tontons flingueurs, Lino Ventura est chez une dame, il se rase et elle crie:” cela coupe?.” et il répond ensanglanté:” oui mais ça rase pas…
Et pour notre patron d’ici, une citation parlant des rasoirs multi lames
une lame tire le poil, une lame déchire le poil, une lame couche le poil, la dernière l’enterre définitivement sous la peau…)
, le 21.10.2010 à 07:55
Ah, oui Guillôme, un coupe frites, pourquoi pas. Mais vu l’ampleur de la tâche, j’en fait assez peu souvent (bin oui, il faut quand même les essuyer une par une avant de les plonger dans l’huile). Par contre, je viens de découvrir une recette formidable pour les patates : après les avoir épluchées, coupées à la mandoline en tranches très fines (façon chips) et mises à tremper dans l’eau claire renouvelée plusieurs fois (pour en enlever de l’amidon), les déposer sur une tôle beurrée (après essuyage individuel) façon tuiles sur un toit ou écailles de poisson, en badigeonnant de beurre clarifié au pinceau chaque rang, cuire à four chaud jusqu’à belle coloration : les patates sont donc moitié dorées (la partie exposée), moitié moelleuses (la partie protégée) . J’avais fait quatre tôles avec environ deux kilos de belle de Fontenay, on se les est tapées à deux avec la casserole de moules marinières ! Et madame, qui râlait (elle avait faim) :
« Mais keske tu t’emm… à faire un truc long comme ça, on ne reçoit personne ! »
Môssieur Saluki, sauf votre respect, les herbes, ça se cisèle…..
scribe, si je n’ai pas mentionné le sommelier, c’est, je le répêêêêêêêêête, parce qu’il ne fait pas partie, malgré sa lame, partie des instruments dont la vocation principale est de couper, mais il fait bien sûr partie du minimum vital de la cuisine !
Alain Le Gallou, ton gant de protection me donne à penser que tu es gaucher, pour les autres magnifiques outils que tu mentionne, je pense qu’il y aura forcément une suite à cette humeur dans laquelle ils trouveront la place qu’ils méritent…
Gilles Tshopp, ton outil fait assez truc de fille, avec la lime et la pince à épiler, et puis, surtout, pas de tire–bouchon, ça craint ! ;o)
Pierre G. le laminoir pour pâtes n’est pas vraiment un outil coupant, au même titre que le tire–bouchon, nonobstant, j’en ai eu un, de la camelote chinoise, que j’ai explosé à la première utilisation avec une pâte trop ferme !
Sinon, oui, je vote pour un tuto pour l’affûtage !
Origénus, oui, la coutellerie japonaise, c’est quelque chose d’assez exceptionnel.
dpesh, le veinard a une plancha !
Allain Le Gallou, j’avais bien vu qu’il avait des dents, mais ça ne l’empêche pas d’être très beau !
loulou, oui, c’est bien le zesteur qui manque à ma collection pour m’attaquer aux crêpes Suzette.
Saluki, on trouve des citrons non traités en boutiques bio…
Mmmmm, c’est raisonnable comme prix, cette Atlas 150, à moi les papardelle !
iker, je ne recherche rien de particulier, quand je chine, c’est pour ça que je trouve ;–)
Pierre G., iker, ça dégénère, là (avez vous vu « Tampopo », et l’inoubliable scène du baiser au jaune d’œuf ? –entre autres– ).
fxc ;o)
z (Sinon, personne n’a de couteau en acier de Damas?, je répêêêêêêêêêêête : coupeeeez !)
, le 21.10.2010 à 12:10
Et pas n’importe laquelle :
, le 21.10.2010 à 23:14
Bravo Zit! Dans ta collection, j’ai un faible pour le coupe-pâte. C’est un objet que j’ai toujours trouvé extraordinaire. Et je suis d’accord avec toi, Tampopo est le film qui donne la compréhension de la voie de la cuisine (le Cuisine-Do?)
Sinon, un objet qui m’émerveille, c’est le manche à gigot. Ça, c’est une splendeur de la civilisation, la rupture définitive avec Néanderthal!