Après toute une série d'articles sur la Belgique, me voilà revenu à traiter de LaTeX et ce qui tourne autour. J'ai en effet sur le feu une nouvelle série de quatre ou cinq articles là-dessus, car ça bouge quelque peu dans le petit monde LaTeXien en ce moment.
À commencer par la sortie récente, mi-septembre, d'une nouvelle mouture millésimée de MacTeX, le tout-en-un prêt à l'emploi pour la pratique de LaTeX et ses semblables sur notre plateforme : MacTeX 2010.
Si vous lisez cet article, c'est que vous utilisez déjà LaTeX, ou vous y intéressez un minimum, donc vous pouvez a priori vous lancer dans l'installation de cette version de MacTeX.
Tout d'abord, il n'y a rien à payer ni de copyrights tordus à respecter : tout est libre et gratuit dans MacTeX ! Ensuite cela s'installe comme une application Mac OS X classique, en quelques clics de souris, que vous soyez sur Panther, Tiger, Leopard ou Snow Leopard. En revanche, ça peut être long à télécharger et à installer, car c'est très imposant : MacTeX pèse en effet 1,56 Go au téléchargement et 2,7 Go une fois installé. Ceux qui ne veulent que jeter un coup d'œil dessus pourront télécharger une version beaucoup plus légère, dont je parle un peu plus loin.
Pour l'instant, préoccupons-nous de la version originale. Vous téléchargez son installeur ici. Une fois qu'il est arrivé sur votre disque dur, sous le doux nom de MacTeX-2010.mpkg, vous ouvrez cet installeur et vous suivez les instructions, suivant un procédé classique qui doit vous être familier comme utilisateur convaincu de Mac OS X.
Un installeur comme il y en a tant sur Mac…
À un moment donné, MacTeX vous offre l'option de personnaliser votre installation :
Pour personnaliser, c'est le bouton en bas à gauche…
Profitez-en pour cliquer dessus. La fenêtre de personnalisation s'ouvre :
N'hésitez pas à cocher les deux options qui ne sont pas sélectionnées par défaut : ce sont deux ensembles de polices dont il n'y a aucune raison de se priver, et dont je reparle un peu plus loin. Continuez le processus après cela, et lancez l'installation proprement dite. Prenez patience quelques minutes, et ça y est, votre nouveau MacTeX est prêt à être utilisé !
Quoi de neuf pour cette nouvelle version de MacTeX par rapport à la précédente que j'avais déjà décrite il y a un an ? Patience, j'y arrive. Commençons par (re)décrire son contenu : la plus grosse partie de MacTeX 2010 consiste en une nouvelle version de TeX Live, estampillée elle aussi 2010. Pour rappel, TeX Live est une distribution TeX pour systèmes Unix (une version Windows existe également), contenant tous les programmes libres du monde TeX, dans leurs versions les plus récentes, en particulier LaTeX lui-même et toutes ses variantes, avec ses packages. Le gros de TeX Live 2010 se trouve installé dans le répertoire (caché) /usr/local/texlive/2010.
Si vous êtes un ancien utilisateur de TeX Live sur Mac, je vous rappelle que chaque nouvelle version de TeX Live installée par MacTeX ne détruit pas la ou les anciennes versions que vous avez déjà, mais est installée à part. Et vous pouvez passer de l'une à l'autre grâce à un panel des préférences systèmes appelé « Distribution TeX », que MacTeX aura installé si ce n'avait pas déjà été fait par une de ses versions précédentes.
Le panel « Distribution TeX » des préférences systèmes, tel qu'il figure sur ma machine.
Mais bon : si MacTeX ne contenait que TeX Live, l'utilisation de LaTeX passerait obligatoirement par la ligne de commande, ce qui ne cadre pas avec l'esprit Mac. Et donc MacTeX installe parallèlement toute une série de programmes servant d'interfaces graphiques (frontends) à l'utilisation de LaTeX en général. Ils se trouvent dans le répertoire /Applications/TeX créé spécialement pour eux par MacTeX. La plupart ont déjà fait l'objet de tests ici-même, pour des versions antérieures, durant les deux années passées :
- TeXShop, version 2.37, interface graphique sur Mac OS X à TeX, LaTeX, ConTeXt, présenté en long, en large et en travers pendant l'introduction à LaTeX sous Mac OS X de Fabien Conus et moi-même ;
- TeXworks, version 0.2.3, autre interface graphique à (La)TeX, mais multi-plateforme, que j'avais présentée ici ;
- TeX Live Utility, version 0.86, présenté dans cet article, qui permet de gérer les packages de (La)TeX ainsi que d'autres choses bien utiles (attention, ne fonctionne qu'avec Leopard et Snow Leopard) ;
- Excalibur, version 4.07, correcteur orthographique externe pour programmes LaTeX, présenté ici ;
- LaTeXit, version 2.3.0, un éditeur d'équations convivial, testé ici ;
- et BibDesk, version 1.5.3, interface graphique à BibTeX, le compagnon de LaTeX pour la gestion des bibliographies. BibTeX a été présenté dans cet article et BibDesk dans celui-ci.
Attention, les versions des programmes fournies par MacTeX 2010 étaient les plus récentes à la date de la sortie de ce dernier (mi-septembre), mais il se peut que de nouvelles versions soient encore sorties d'ici-là. À vérifier sur les sites particuliers de chacun de ces programmes.
Auparavant, MacTeX installait également dans le répertoire /Applications/Utilitaires l'i-installer, mais il semble que ce ne soit plus le cas (malgré ce qui est annoncé par l'installeur de MacTeX). Mais ce n'est pas bien grave : malheureusement il n'y a plus grand'chose à faire de l'i-installer puisqu'il n'est plus supporté par son auteur depuis bientôt quatre ans… Outre qu'il proposait une distribution (La)TeX appelée gwTeX forcément périmée aujourd'hui, il permettait à l'utilisateur d'installer des outils Unix bien pratiques pour LaTeX. Mais comme les versions des utilitaires qu'il propose sont elles aussi périmées, MacTeX installe lui-même deux de ces programmes parmi les plus utiles :
- Ghostscript, dans sa version 8.71, le couteau suisse Unix du PostScript et du PDF ;
- et convert, commande du programme ImageMagick version 6.6.1, qui permet la conversion d'un fichier de différents formats à d'autres. Une sorte d'alternative à Graphic Converter, mais en ligne de commande.
Si pendant l'installation de MacTeX, vous avez choisi l'option de personnalisation, vous aurez pu également installer deux ensembles de polices liées à LaTeX, mais utilisables également par tout texteur Mac OS X (TextEdit, Word, OpenOffice, NeoOffice, Nisus…) :
- les fontes Latin Modern dans leur version OpenType ;
- Les fontes TeX Gyre, OpenType également.
J'ai présenté ces fontes ainsi que bien d'autres dans cet article.
Si la mémoire de votre disque est déjà pleine comme un œuf ou si vous voulez seulement tester LaTeX avant de vous y mettre sérieusement, vous ne verrez alors peut-être pas d'un bon œil la place mémoire énorme (2,7 Go) requise par MacTeX une fois installée. Il y a cependant une variante bien plus légère : BasicTeX, complété par les MacTeX-Additions.
De quoi s'agit-t-il ? BasicTeX est une version réduite de TeX Live, avec un minimum de packages et de programmes : seuls les indispensables sont présents. Conséquence : BasicTeX ne pèse que 92 Mo ! À côté de cela, il faut cependant télécharger les MacTeX-Additions. Il s'agit de MacTeX, mais sans TeX Live, uniquement avec TeXShop et les autres interfaces graphiques et programmes annexes. Les MacTeX-Additions pèsent quant à eux 190 Mo. Ajoutés aux 92 Mo de BasicTeX, vous n'aurez donc que 282 Mo à télécharger en tout. Plus de détails et les liens pour ces téléchargements sont donnés sur cette page.
La bonne question, maintenant : qu'apporte MacTeX 2010 de nouveau par rapport à MacTeX 2009 ?
Hé bien, forcément, des versions plus récentes et donc a priori plus perfectionnées de chacune de ses composantes. Mais une nouveauté particulière a fait parler d'elle dans les fora spécialisés : l'incorporation dans LaTeX lui-même du programme epstopdf. Ce programme est utilisé par pdfLaTeX (le programme LaTeX utilisé par défaut par TeXShop, entre autres) pour convertir « à la volée » les images EPS au format PDF. Plus besoin de faire la conversion manuellement, et plus besoin non plus de faire appel au package du même nom pour que cette conversion ait lieu. Pour rappel, pdfLaTeX permet à l'origine seulement l'inclusion d'images au format PDF, JPG et PNG. Cette conversion automatique permet donc en principe d'ajouter les images EPS à la liste.
Il y a cependant un gros bémol : les images produites par le très utilisé package de dessin pstricks ne sont toujours pas incorporables directement dans un document pdfLaTeX. Il faut toujours passer par des packages adaptés comme pdftricks ou pst-pdf pour contourner ce problème.
Tous les détails au sujet d'epstopdf sont expliqués dans le fichier Eps-and-PdfLaTeX.pdf qui se trouve dans le répertoire /Applications/TeX.
Les programmes XeLaTeX et LuaLaTeX, les concurrents de pdfLaTeX qui utilisent Unicode comme format standard de leurs fichiers, ont eux aussi bien évolué, chacun de leur côté.
XeLaTeX permet maintenant d'utiliser une propriété microtypographique pour créer ses fichiers PDF, plus précisément la propriété de « protrusion » des caractères. D'autres propriétés microtypographiques telles que « l'expansion » des fontes ne sont toujours pas disponibles avec XeLaTeX, alors qu'elles le sont toutes avec pdfLaTeX et que LuaLaTeX en dispose déjà de la plupart. Pour plus de détails sur la microtypographie en général, vous pouvez consulter la documentation du package microtype, qui permet l'accès à la microtypographie par pdfLaTeX et LuaLaTeX.
LuaLaTeX, quant à lui est devenu suffisamment stable pour que TeXShop permette son utilisation comme programme de composition, et peut maintenant utiliser les polices du système grâce à une nouvelle version de fontspec, le package jusqu'à présent seulement associé à XeLaTeX.
Pour faire meilleure connaissance de XeLaTeX et LuaLaTeX, vous pouvez regarder les fichiers contenus dans le répertoire LuaTeX-and-XeTeX dans le dossier /Applications/TeX.
Une autre nouveauté, commune cette fois-ci à tous les programmes LaTeX cités ci-dessus, est que leurs « moteurs » (pdfTeX, XeTeX, LuaTeX) produisent désormais des fichiers PDF au standard 1.5. Auparavant ils étaient limités au standard 1.4.
TeXShop, quant à lui, s'est vu doté de la possibilité de créer des fichiers LaTeX selon certains modèles prédéfinis à l'avance, via le menu « Nouveau selon la papeterie… »… En anglais, stationery. Pas d'autres nouveautés marquantes sinon, à ma connaissance.
S'agissant des autres interfaces graphiques, je ne les ai pas encore « enquêté » pour savoir s'il y avait des nouveautés particulières.
Voilà pour la présentation globale de MacTeX 2010. Les prochains articles que je prépare devraient être consacrés, dans l'ordre, à XeLaTeX, LuaLaTeX et ConTeXt (si j'ai le temps de m'initier à ce dernier langage, concurrent de LaTeX). Parallèlement je travaille à une nouvelle version de l'Introduction à LaTeX sur Mac OS X qui devrait être terminée, j'espère, vers le début de l'année prochaine.
En attendant il ne me reste qu'à vous souhaiter un Happy TeXing with MacTeX 2010! :-)
, le 07.10.2010 à 08:11
Merci… je ne l’avais pas vu, mais maintenant c’est téléchargé ;-) Enfin en cours vu la taille.
, le 07.10.2010 à 11:28
Petite remarque, la petite erreur entre pgf et gnuplot 4.4 (à installer via macport) n’est toujours pas corrigée. Pour ceux qui sont confronté à ce problème :
Dans le fichier : /usr/local/texlive/2010/texmf-dist/tex/generic/pgf/modules/pgfmoduleplot.code.tex
changer :
xdefpgf@gnuplot@head#1{set terminal table; set output…
en
xdefpgf@gnuplot@head#1{set table; set output…
, le 07.10.2010 à 11:35
Merci pour l’info :)
, le 07.10.2010 à 15:50
Tout d’abord, je dois dire que j’adore LaTeX et que cuk a été un des moteurs pour que je l’adopte. J’ai rédigé ma thèse dessus et ça a été bien agréable.
Par contre, ces updates, je n’y comprends jamais rien. Texlive, MacTex… qui demandent des updates générales, mais qui aussi s’updatent juste dans l’application. Là, je me vois télécharger cet énorme package, qui ne va apparemment pas écraser l’ancien… Bref pourquoi ne pas faire ça plus simple ?
C’est vraiment un gros défaut pour moi, je n’ai pas envie de me retrouver avec deux versions en parallèle. Et vu que tous les fichiers sont dans des parties “cachées” du système, j’aimerais bien ne pas avoir à m’en occuper…
, le 07.10.2010 à 16:11
À nuancer. Si l’ancien TeX Live (2009) n’est pas effacé, par contre les anciennes « interfaces graphiques » (TeXShop, TeXworks, LaTeXit, etc.) sont automatiquement effacées lors de l’installation du nouveau MacTeX et remplacées par les nouvelles versions.
Je pense moi qu’il est très sage de la part de MacTeX de ne pas effacer les anciennes versions de TeX Live. C’est un recours en cas de problème avec la nouvelle, grâce au panel des Préférences Systèmes. Je n’ai jamais eu de problèmes, ceci dit, mais à en croire d’autres sur les fora spécialisés, il y en a : des problèmes de compatitbilité entre packages, notamment.
Mais si on tient à virer l’ancienne version de TeX Live, c’est enfantin. On ouvre le Terminal et on entre :
sudo rm -r /usr/local/texlive/2009
On entre son mot de passe admin, et c’est fait. Mais sans recours !
Merci du tuyau. Mais ce problème sous-entend que tikz/pgf a toujours besoin de Gnuplot pour tracer ses courbes de fonctions. Dommage, c’est une des raisons (avec l’incapacité de calculer automatiquement les points de contrôle des courbes de Bézier) qui me font rester à mfpic/MetaPost.
, le 07.10.2010 à 19:00
L’usage de Gnuplot n’est pas obligatoir, c’est plus par confort ou surtout car j’utilise le joli package tkz-fct de chez http://www.altermundus.fr qui fait appel à gnuplot …
, le 08.10.2010 à 20:02
Merci pour l’article. Fichier en cours de téléchargement…
, le 11.10.2010 à 02:13
Au fait une petite question générale sur la famille _TeX:
Permet-elle l’édition de formules et équations chimiques de réactions?
Mon besoin en équations mathématiques est plutôt léger, et les outils de type MathType me suffisent malgré leur inélégance.
Par contre, je ne connais rien pour inclure dans mes textes des formules chimiques dès lors qu’elles contiennent des choses comme des formules développées, et surtout des représentations de Cram et des projections de Haworth.
Les équations chimiques contiennent aussi des symboles particuliers comme par exemple la présence de précipité qui sont peu aisés à représenter.
Alors je me débrouille avec des outils de dessins généralistes, mais c’est pénible.
_TeX propose-t-il des solutions pour cela?
, le 11.10.2010 à 10:40
J’ai tout oublié de la chimie que j’ai pu apprendre dans le temps… Je sais qu’il y a bien des solutions dédiées à la chimie dans le monde LaTeX, mais je ne peux absolument pas dire ce qu’elles valent. J’ai entendu parler récemment de chemFig basé sur Tikz, donc compatible avec tous les « moteurs » LaTeX, et qui serait très bien. PStricks a des sous-modules spécialisés dans la composition de formules chimiques, ici et là par exemple, mais ce n’est donc pas directement compatible avec pdfLaTeX et il faut alors utiliser l’option « TeX + DVI » de TeXShop. Il y a également xymTeX recommandé par Desgraupes, basé sur l’environnement picture de LaTeX, ou sur pstricks.
, le 11.10.2010 à 23:38
C’est tout de même plus compliqué que Pages il me semble!:-)
Comment? Ça fait plus aussi?:-)
, le 12.10.2010 à 00:52
Je confirme l’info de Franck sur ChemFig pour les formules chimiques (Cram/Fisher…sont de la partie) Vous pouvez travailler avec LaTeXiT en déclarant le module ChemFig dans les préférences/modules avec ”\usepackage{chemfig} %Chemfig” On trouve un pdf d’emploi des commandes de ChemFig (dernière version 0.2 en français) ici , vous pourrez vous faire une idée de la “puissance” de ce module à travers les exemples qui y sont exposés. C’est beau, c’est magique! (Il semblerait que PStricks soit plus difficile d’accés…) Bon amusement
, le 12.10.2010 à 14:03
Diantre, chemFig me semble excellent. Une très bonne raison de m’y mettre, surtout si je peux l’utiliser avec LaTeXiT pour inclure les formules dans mes présentations Keynote.
, le 13.10.2010 à 22:22
Bonsoir à tous.
La semaine passée j’ai vu le titre de la contribution de Franck Pastor sana avoir le temps de la lire et donc d’y contribuer. Je m’aperçois ce soir que la discussion continue.
La croyant finie voici le contenu du mail que je viens d’envoyer à l’auteur :
« Bonsoir
je n’ai pas eu le temps de participer aux commentaire sur votre contribution du 7.
J’ai installé MacTeX 2010 pratiquement dès sa mise à disposition et après un nettoyage des préférences je me régale avec TeXShop. Ce qui tombe bien car depuis je rédige un (très) volumineux rapport.
J’ai découvert grâce à votre contribution « Nouveau selon la papeterie… » qui me sera très utile.
Je peux dire aussi que la compilation est infiniment plus rapide dans ces nouvelles version (sur mon MacBook Pro i7, 8Go) un plaisir non négligeable lorsque l’on recompile plus de 400 pages.
Quant à la microtypographie avec XeLaTeX je n’en ia pas remarqué la présence, hélas.
J’attends avec impatience vos articles à venir. »
Pour résumer ces nouvelles versions ne m’apporte que du bonheur, merci, merci aux développeurs.
Pour répondre à François Cuneo : chacun a le droit de choisir les outils qui lui conviennent, on voit souvent la complexité là où git le manque de pratique. Ceci dit dans l’entreprise que je dirige je suis le seul à utiliser LaTeX, tous les autres utilisent Pages, cela ne nuis en rien à la collaboration et au travail.
, le 15.11.2010 à 11:48
Et pour désintaller d’ancienne version ? on peut simplement supprimer le dossier /usr/local/texlive/2008 par exemple ou doit on faire autres chose .
PS : Je souhaite supprimer uniquement ce qui est spécifique à une version particulière.
, le 16.11.2010 à 18:21
Oui, il suffit de supprimer ce dossier. Également vérifier que vous n’avez rien installé dans
/usr/local/texlive/texmf-local
ou dans~/Library/texmf/tex
(~
est votre répertoire maison) qui ne soit pas déjà dans la nouvelle version.