Suite et fin de ma petite histoire illustrée des origines de Mac OS X. La première partie se trouve ici, et la deuxième là.
Il y a à peine plus de dix ans, le 13 septembre 2000, Apple commercialisait la première version publique de son nouveau système d'exploitation: la Mac OS X Public Beta. Pour une trentaine de francs, on pouvait s'offrir un avant-goût d'un système ultra-moderne, graphiquement superbe et aux fonctions révolutionnaires. L'avant-goût était pourtant assez amer: il s'agissait bel et bien d'une version beta, à savoir un truc vraiment pas fini, plein de bugs et pas réellement utilisable. Mais qu'importe, on l'attendait depuis si longtemps!
Avec une Pomme omniprésente aujourd'hui, des iPods/Pads/Phones/Macs tout partout, il est facile d'oublier qu'il fut un temps pas si lointain où elle était rongée par les vers de la déchéance. Mac OS X, c'était la réponse attendue depuis plus de dix ans par les utilisateurs de Mac, qui désespéraient. Au début des années 90, le paysage de la micro-informatique était assez binaire (!): d'un côté il y avait des PC pas beaux équipés d'un système d'exploitation très moche (Windows 3.x, ou pire, MS-DOS); de l'autre il y avait le Macintosh, et Apple pouvait sans fausse modestie se vanter d'avoir le meilleur système sur le marché. Les premières ébauches d'un digne successeur à ce système révolutionnaire datent de cette époque. Le Système (on ne disait pas encore Mac OS) allait sur ses dix ans, et n'avait objectivement que peu évolué. Les premières tentatives pour lui donner un successeur (le projet Pink, puis Taligent) avaient fait long feu, mais Apple était persuadée d'avoir à l'interne les ressources nécessaires pour créer un système d'exploitation moderne. Entendez par là un système à mémoire protégée (pour qu'un crash du premier MS Word venu ne bloque pas tout le système) et qui soit vraiment ("préemptivement") multitâche: rappelez-vous la belle époque où copier 1 Mb de données sur une disquette vous empêchait de faire quoi que ce soit d'autres pendant cinq bonnes minutes...
Le développement de ce nouveau système a débuté en 1994, sous le nom de code "Copland". Deux ans plus tard, Copland n'était pas grand-chose d'autre qu'une alléchante liste de nouvelles fonctions. Malheureusement rien de concret! En 1996, c'était la débacle. Le Système 7 avait cinq ans, et son successeur Mac OS 8 (le nom commercial du projet Copland) n'était pas prêt d'arriver. Chez Apple, le boss de l'époque Gil Amelio a eu une idée de génie: débaucher Ellen Hancock pour reprendre en main le développement du nouveau système d'exploitation. Cette dame de fer n'y a pas été par quatre chemin: en quelques mois elle a compris que Copland, malgré toutes ses bonnes idées, ne verrait jamais le jour. Elle a convaincu la direction d'abandonner complètement le projet, et d'investir rapidement le peu de cash qui restait à Apple dans le rachat d'un système d'exploitation existant. C'est ainsi qu'Apple s'est offert NeXT, Inc. et son système NEXTSTEP en décembre 1996; l'autre candidat sérieux était le Be OS de Be, Inc., la boîte fondée par l'ancien cadre d'Apple Jean-Louis Gassée (son blog, bonne lecture!).
La page d'accueil du site www.next.com en décembre 1996
De NeXTSTEP à Mac OS X en passant par Rhapsody
Pour ceux qui n'ont pas suivi, NeXT est la boîte fondée par un certain Steve Jobs en 1985, après que le conseil d'administration d'Apple, le trouvant sympa mais plutôt encombrant, lui a montré la porte de sortie avec insistance. J'en dit un peu plus dans la première partie de cet article.
Dans cette capture d'écran de NeXTSTEP 3.3 (1995), on repère facilement quelques "gènes" de Mac OS X: le Dock (en deux parties: les applications fréquemment utilisées dans la colonne de droite, les applications actives en bas), le mode Colonnes du Workspace Manager (le "Finder" de NeXTSTEP), l'arborescence des fichiers (chaque utilisateur possède son propre dossier "Home"). Pas visible sur cette capture mais immédiatement reconnaissable à l'usage, on peut encore citer la "Spinning Beachball of Death" multicolore qui tourne quand le système pétouille (il s'agit en fait de l'icône générique des CD dand NeXTSTEP), les messages de la séquence de démarrage, la fenêtre d'ouverture de session, etc.
Après le rachat de NeXT par Apple, il n'a pas fallu très longtemps à Steve Jobs pour se retrouver dans le fauteuil de patron ad interim. Il a très vite fait un grand nettoyage par le vide dans les lignes de produits d'Apple, et les ingénieurs de NeXT et d'Apple réunis ont commencé à travailler sur un nouvel OS. Ce projet a reçu le nom de code Rhapsody, en phase avec la mode "musicale" qui prévalait à l'époque du côté de Cupertino pour nommer les OS en développement: Copland, Gershwin (Mac OS 8), Sonata (Mac OS 9). L'objectif du projet Rhapsody était d'utiliser NeXTSTEP et ses robustes fondations UNIX comme point de départ, et de lui adjoindre un "look and feel" qui soit familiers aux utilisateurs Mac de longue date, tout en garantissant la compatibilité avec les applications écrites pour le Système 7. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'un prototype fonctionnel voie le jour. Il s'agissait d'un NeXTSTEP 4.2 sur lequel on a plaqué des éléments graphiques empruntés à l'interface "Platinium" prévue pour Copland. Cette "Rhapsody Developper Release" (ou Rhapsody 5.0, pour suivre la numérotation de NeXTSTEP) a été mise entre les mains des développeurs le 31 août 1997.
Rhapsody DR1
Ces captures montrent que Rhapsody est vraiment à mi-chemin entre NeXTSTEP et Mac OS. On reconnaît bien-sûr la barre des menus et les fenêtres de Mac OS, mais le Dock est celui de NeXTSEP, et le "Finder" s'appelle Worspace Manager. On notera quatre applications qui me serviront de fil rouge dans les présentations qui suivent: Mail et TextEdit qui sont nées avec NeXTSTEP 3 et qui ont évolué jusqu'à Mac OS X 10.6, Chess qui a survécu à l'identique depuis NeXTSTEP 3 jusqu'à Mac OS X 10.2, et Stickies, importée depuis Mac OS et qui a suivi son petit bonhomme de chemin dans Mac OS X jusqu'à aujourd'hui. Dans la deuxième capture, on voit au premier plan l'application HostManager et son interface NeXTSTEP pas intégrée au reste. Celle-ci a aussi poursuivi sa vie à l'identique dans les premières versions d'OS X.
Rhapsody DR2
Une deuxième "Developper Release" de Rhapsody a vu le jour en mai 1998 (Rhapsody 5.1). Celle-ci était graphiquement beaucoup plus aboutie, gommant presque complètement les restes de NeXTSTEP. Si ce n'était le manque d'applications, et particulièrement l'absence de navigateur internet moderne, cette version serait parfaite à utiliser au quotidien: une bonne partie du confort et de la stabilité d'OS X, avec le look délicieusement rétro du Mac OS classique que j'affectionne particulièrement… Il y a d'ailleurs un doux dingue qui en a fait son OS de tous les jours, qui publie une mine d'informations sur Rhapsody en ligne, d'où j'ai tiré beaucoup d'informations pour cet article: la Shaw's Rhapsody Ressource Page.
Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Apple en 1998, s'il n'y avait eu un problème de taille: une grande réticence des développeurs à réécrire leurs logiciels pour le nouvel OS. Adobe, en particulier, a mis les pieds contre le mur en refusant de porter Photoshop et consorts. En effet, tous les programmes écrits pour Rhapsody devaient l'être à l'aide de la "Yellow Box", à savoir des outils de développement hérités de l'environnement OPENSTEP, ce qui nécessitait un travail considérable. La Yellow Box de Rhapsody n'est autre que l'environnement Cocoa de Mac OS X. Ce n'est qu'avec Snow Leopard onze ans plus tard que la majeure partie du système a été réécrite en Cocoa… Dans Rhapsody, la compatibilité avec les applications écrites pour le Système 7 est assurée par la "Blue Box", et ces deux boîtes ne communiquent que difficilement entre elles. On peut copier/coller de l'une à l'autre, mais elles sont graphiquement complètement séparées, ce qui est très rébarbatif.
L'absence de soutien d'Adobe et de beaucoup d'autres développeurs tiers a obligé Apple à revoir sa copie, et finalement à abandonner le projet Rhapsody fin 1998. Rhapsody 5.2 a pourtant été commercialisé en mars 1999, sous le nom de Mac OS X Server 1.0. C'est ainsi que le nom du futur système d'exploitation révolutionnaire d'Apple est devenu connu du public. Cette version était identique à Rhapsody 5.1 sur le plan graphique, avec en plus de puissantes applications de gestion de réseau.
Le développement de Mac OS X
Début 1999, on a commencé à savoir que le projet Rhapsody était devenu Mac OS X, et que ce changement impliquait une rupture philosophique avec le passé. En effet, Apple avait commencé à développer une toute nouvelle interface graphique pour son système en 1998. Après les retards d'usage ce n'est que début 2000 que Mac OS X et sa nouvelle interface utilisateur baptisée Aqua (parce qu'elle est liquide et qu'on a envie de la lécher, dixit Steve) ont été présentés au public lors de la Macworld Expo de San Francisco.
Les développeurs présents à cette occasion ont pu repartir avec la première "Developper Preview" de Mac OS X (en fait la troisième, mais la première dotée de l'interface Aqua et qui ait circulé assez largement):
Navré pour la piètre qualité de ces "captures", prises avec un iPhone 4 dans des conditions d'éclairage franchement mauvaises. Bug ou problème matériel, Mac OS X DP3 ne m'a pas laissé enregistrer mes captures sur le disque. Du coup je n'ai jamais réussi à les transférer… Navré! Une "Developper Preview 4" a suivi en mai 2000, à peine plus utilisable:
Pour ma part, j'ai installé ces versions "juste pour rire", et sans intention de les utiliser en situation réelle. Pour vous faire une idée de la manière dont elles ont été reçues à l'époque, je vous encourage à lire les critiques détaillées (en anglais) publiées par John Siracusa pour Ars Technica, et toujours en ligne aujourd'hui:
Et en septembre 2000 sort la première version publique de Mac OS X, la Public Beta. Pour une sortie aussi importante et attendue, Apple ne pouvait pas se permettre de garder son habituel secret. Il fallait mettre ce nouveau système dans le plus de mains possibles, afin que des utilisateurs expérimentés comme des utilisateurs ordinaires le mettent à l'épreuve du terrain. Comme je le disais plus haut, l'épreuve du terrain s'est révélée redoutable. Les retours étaient mitigés, même si globalement plutôt optimistes (ici le test approfondi de Siracusa). Mac OS X représentait un avenir plein de belles promesses, mais il y avait encore un long chemin à parcourir avant d'avoir un OS à maturité:
Une évolution en douceur
Forte de l'important feed-back des utilisateurs de la Beta publique, Apple a corrigé pas mal d'absurdités (Mais à quoi pensait le mec qui a mis cette pomme au milieu de la barre des menus?!?) dans la première version finale, mais ce n'est à mon humble avis qu'à partir de la troisième (10.2 Jaguar, sorti le 24 août 2002) que Mac OS X est devenu utilisable au quotidien.
Pour terminer cet article, j'ai rassemblé des captures des cinq premières versions majeures de Mac OS X, toujours avec les mêmes fenêtres ouvertes afin de poursuivre le jeu des différences. Je vous ai épargné 10.5 Leopard et 10.6 Snow Leopard, parce que vous avez très certainement l'un ou l'autre devant les yeux en me lisant…
Mac OS X 10.0 "Cheetah", sorti le 24 mars 2001
Mac OS X 10.1 "Puma", sorti le 25 septembre 2001
On corrige vite plein de bugs à la pelle, sans trop toucher au visuel:
Mac OS X 10.2 "Jaguar", sorti le 24 août 2002
On ne touche toujours pas trop au visuel, mais le système est enfin optimisé, et il n'y a enfin plus besoin d'une bête de course pour que l'impression générale de lenteur diminue.
Mac OS X 10.3 "Panther", sorti le 24 octobre 2003
Mac OS X 10.4 "Tiger", sorti le 29 avril 2005
Pour conclure…
Juste une hypothèse un brin provocatrice pour conclure, histoire de lancer le débat: et si Snow Leopard était la dernière version de Mac OS X, du moins sous ce nom? Si je me rappelle bien, l'objectif de cette version était d'optimiser le système afin d'envisager le futur sur des bases saines. Mais quel futur? Oh, le Macintosh n'est sûrement pas mort… Mais c'est aujourd'hui iOS qui occupe le devant de la scène, un iOS qui équipe bientôt la majorité des produits de la marque (le Mac étant donc la minorité restante…). Pourquoi pas prochainement une version Desktop d'iOS?
Et pis d'abord, le stock de gros chats disponibles pour donner leurs noms aux prochaines versions arrive bientôt au bout (Mac OS X Pink Panther?). Et Mac OS XI, ça va être dur à faire prononcer correctement… Enfin moi je dis ça, je dis rien!
, le 05.10.2010 à 03:39
Merci pour ce passionnant tryptique sur le système d’exploitation d’Apple. Je trouve jouissif que cela soit un système dont la genèse remonte à 1969 qui se cache derrière Mac OS X. Lorsque j’ai débuté dans l’informatique en 1985, j’ai travaillé quelques mois sous Multics, le système qui inspira Thomson, Kernighan et Richie pour développer UNIX. Je croyais dur comme fer en l’avenir de ce dernier, malgré les railleries de la plupart de mes copains de l’époque qui voyaient en GEM puis en Windows le futur de l’informatique personnelle. Comme quoi, il faut parfois se fier à sa première impression…
Concernant le nom commercial de Mac OS X, je serais assez surpris que le “X” disparaisse. D’abord parce qu’il établit une claire filiation avec UNIX. Ensuite parce que IOS est une marque déposée par Cisco, acronyme de “Internetwork Operating System” et référence depuis des lustres de tous les ingénieurs et administrateurs réseau.
, le 05.10.2010 à 05:21
Ils allaient simplement un peu vite en besogne car GEM était remarquable par son interface, non par le fonds du système. Ce qui aggrave leur cas c’est l’intérêt qu’ils pouvaient porter à Windows dont l’interface n’était qu’un leurre pour attirer les couillons, une pauvre surcouche de DOS.
, le 05.10.2010 à 06:24
Quel immense honneur pour moi! Je bénéficie non seulement de l’un des (trop rares) commentaires d’Okazou par ici, et en plus je ne me fais pas allumer sur un sujet politique… :-)
, le 05.10.2010 à 06:41
Ah la nostalgie. Je me souviens de mes premiers pas sur NeXT, de mes aventures avec OS2/Warp puis avec BeOS. Et de la beta OS X sur mon PowerMax. Que de progrès en 20 ans
, le 05.10.2010 à 07:45
Vous vous souvenez, “camarades” de l’époque où un OS tenait sur une disquette ?
, le 05.10.2010 à 07:53
Merci pour ce passionnant triptyque!
Je vote pour Pink Panther ;o))))))))
, le 05.10.2010 à 08:15
Est–un signe ? Ce matin, en faisant une grosse copie de fichiers, lisant cette humeur, j’ai voulu forcer à quitter Nikon Capture NX 2 qui avait lamentablement planté hier soir (quand j’ai voulu regarder d’autres images après avoir lancé un traitement de balises EXIF), et là, j’ai eu mon premier Kernel Panic depuis que je suis sur Mac OS X ;–).
z (et le lion, marche pas, le lion ? je répêêêêêêêêêêêêête : après, ya le lynx, l’ocelot, Félix, Fat Freddy’s cat…)
Mais Pink Panther, ça me plait bien aussi ;o)
, le 05.10.2010 à 08:31
Mac OS X et iOS vont fortement se rapprocher, voire fusionner, c’est certain, mais pas pour la prochaine version. N’allons pas trop vite. D’une part c’est un gros boulot, et d’autre part les ordinateurs de bureau ou portables ne sont pas encore “prêts”; le logiciel se doit d’accompagner le matériel. Mais ça viendra, voyons déjà ce qu’Apple nous prépare…
, le 05.10.2010 à 09:33
@ Ysengrain
Une quoi ? Une disquette ? Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
En attendant de savoir, je vote pour le chat-huant.
, le 05.10.2010 à 09:46
ah les ordi avec double lecteur de disquettes, un pour le logiciel et un pour les fichier
, le 05.10.2010 à 10:01
À cette époque, j’avais quelques minutes d’accès au gros IBM34 quelque part vers 22h30 pour calculer mes prix de revient.
Dans la boutique que je possédais par ailleurs, il y avait un PC 286 qui tournait avec un SE dont j’ai oublié le nom, pas DOS, mais qui permettait le multi-écran (un au bureau, un derrière le comptoir) pour les opérations de fidélisation (carte du magasin, mailings, etc). Nous avions aussi un DD Westinghouse de…5Mo, gros comme une boîte à chaussures, qui sifflait comme un Trans Europ Express, suffisait à chauffer les lieux et avait coûté un œil. Non, les deux. Quant aux « disquettes » ? Non des Frizbee, carrément !
, le 05.10.2010 à 10:02
Deux lecteurs de disquettes, certes, mais un avec contrôleur , non mais !!
, le 05.10.2010 à 10:37
J’ajouterai quand même que Mac Os X version 10.0 et 10.1 étaient révolutionnaires!
A l’époque, on avait Windows XP (sans compter Linux, BeOs, Solaris, OS/2…) qui n’arrivait pas à la cheville d’un OS X en terme graphique et innovation (ah le dock!).
Certes, j’avais un QuickSilver 733Mhz qui était une bombe à l’époque pour faire tourner avec confort 10.0 puis 10.1 mais je suis revenu au Mac uniquement à cause de 10.x!
Enfin, n’oublions pas que 10.1 fut la seule mise à jour majeure gratuite que l’on obtenait avec un des coupons livré avec 10.0 ;) Depuis, sauf erreur, les coupons n’ont jamais plus servi!
, le 05.10.2010 à 13:16
Probablement Prologue, qui eut son heure de gloire dans les OS multipostes pour PME, ou bien alors une des nombreuses variantes Unix de l’époque ((Xenix, PC/IX, etc).
, le 05.10.2010 à 13:22
Mon premier Apple avait deux lecteurs de disquettes 5”1/4 – 256 Ko chacune et à l’intérieur, un pseudo disk de 128 ko : un vrai bolide !
, le 05.10.2010 à 15:50
Oui, c’est bien “Prolog”, implémenté par une petite boîte du Sentier dans la plupart des entreprises textiles PME de l’époque.
Alzheimer me guette…;, le bougre.
, le 05.10.2010 à 20:05
Prologue, avec un “e” à la fin, édité par la société française homonyme (ainsi que son langage associé BAL, orienté gestion).
Prolog sans “e” est un langage de programmation des années 70, typé intelligence artificielle.
Je te rassure, nombreux sont ceux qui font la confusion entre les deux.
, le 05.10.2010 à 21:15
Je me prosterne devant tant de lumineuse clarté qui éclaire mon sentier tortueux.
.°)
, le 05.10.2010 à 21:45
Merci!
J’ai commencé je crois avec 10.1.
Avant, j’étais sous OS9 et il n’était pas question que j’essuie les plâtres soua 10.0.
Cela dit, je me rappelle d’articles ici où j’expliquais mon ras le cu… à résintaller mon système tous les 15 jours ou presque.
Qu’est-ce que tout cela a progressé!
Une vraie merveille de stabilité, cet OSX!
, le 05.10.2010 à 22:50
Excellent article !
Il faudra que je relise les deux autres ; je n’ai pas pris le temps de les lire à l’époque ;-)
, le 06.10.2010 à 01:29
Bizarre… Jamais vu de disquettes 256 Ko sur Apple. Sur Apple II, c’étaient des disquettes 5”1/4 de 143 Ko. Sur le tout premier Mac, c’étaient des disquettes 3”1/2 de 400 Ko.
Sur Apple IIe (et sous ProDOS), Apple proposait le disque dur “Profile” à la capacité gigantesque de 5 Mo au prix minime de 15 000 FF (2 286,74 euros).
Les temps ont bien changé.
, le 06.10.2010 à 15:44
Moi j’ai une idée de nom pour le prochain félin : non pas pink panther, mais Le Chat Mauve ! (tant qu’à jouer les anciens combattants…)
Ceci dit, moi aussi je pense qu’il n’y aura pas de Mac OS XI. On ira peut-être jusqu’au 10.9, puis iOS, arrivé à maturité, deviendra une évidence pour tout le monde. La transition passera sans doute par un iOS géré comme un Dashboard ?
En fait je dis n’importe quoi : en fait, la transition passera par le Mac Wheel , pour finir en apothéose par le Mac Shuffle !!!
, le 06.10.2010 à 19:52
Je me souviens très bien d’avoir installé Rhapsody DR2 sur un PC : c’était tout drôle de voir l’interface Mac sur un écran PC. Cela a été un facteur déterminant dans mon switch vers Mac.
J’ai toujours les disquettes ainsi que le CD de Rhapsody DR2 à la sauce Intel. Quoi, j’ai un MacPro et un MacBook à processeur Intel ?! ;-)
, le 13.10.2010 à 12:00
ATTENTION !
Flash de dernière minute :
APPLE A ENFIN RÉINVENTÉ LA ROUE !
, le 15.10.2010 à 11:10
z (et le lion, marche pas, le lion ? je répêêêêêêêêêêêêête : après, ya le lynx, l’ocelot, Félix, Fat Freddy’s cat…)
C’est zit qui avait raison… ce sera “lion”!