Puces, brocante ou vide–grenier?
Dès l'adolescence, j'allais m'habiller aux puces de Montreuil, ahh, cette splendide canadienne que je n'ai fini par quitter qu'à cause de madame zit (sans majuscule, la canadienne, ce n'était pas ma petite amie, mais un énhaurme blouson en cuir gris, qui tenais bien chaud l'hiver ;–), et ce magnifique pantalon noir (de l'armée suédoise ?) de six kilo, en coton entièrement doublé en mouton, si chaud ! (en fait tellement chaud que je n'ai tenté de le mettre qu'une fois, par moins dix degrés, et j'ai eu trop chaud, il doit falloir au moins moins vingt... si ça tente quelqu'un, je m'en séparerais pour une misère, attention, ça prends de la place dans les placards ! ;o).
Je ne suis pas particulièrement amateur de « vieilleries » et délaisse sans problème les antiquités bien astiquées, j'avoue avoir rêvé un temps d'un salon entièrement « art déco », des lignes sobres et élégantes, mais le budget pour ne serais–ce qu'un bar :
Notez les piques à olives dans le couvercle : tout un art de vivre...
Mignon, mais coûteux...
Non, pour l'ameublement, nous dirigeons surtout nos pas vers les chiffonniers d'Emmaüs et autres dépot-ventes dans lesquels j'ai trouvé de chouettes buffets années 50 à pô cher :
J'aime bien ce design simple et tout en arrondis... En plus, en cas de déménagement, c'est très léger !
Mais maintenant, après quelques années, on ne rentre plus un tabouret à la maison !
Nous avons même fini par donner trois ou quatre de ces magnifiques buffets à un ami ayant une maison en Bretagne depuis peu, comme ça, je peux les revoir quand je vais chez lui ;–). Là où l'on habite maintenant, nous avons tellement de fenêtres que l'on a que très peu de murs pour y appuyer les meubles.
Les puces, je n'y vais plus, les tarifs pratiqués étant bien au dessus de notre budget, les brocanteurs professionnels font tout le boulot en proposant des articles sélectionnées et parfois retapés avec soin, mais en fait, ce que je préfère, c'est faire leur boulot, justement, en dilettante, sans rien chercher de précis, sans trop d'argent en poche, l'œil vif et le genoux souple (tiens, comme en photo ;–), prêt à se salir les mimines pour dénicher dans le fond d'une caisse la perle rare, l'ustensile indispensable, le truc inutile mais joli, le machin bizarre dont personne, pas même le vendeur, ne sait à quoi ça sert...
Donc, souvent, quand le temps n'est pas trop humide, nous partons, madame et moi, arpenter le bitume, elle, son truc, c'est la fripe, elle a un don incroyable pour trouver des sapes magnifiques pour des clopinettes (il faut dire que les marchés de Vitry ne sont pas loin de détrôner les puces de Montreuil, pour ceux qui n'ont pas peur de s'attaquer à des tas de fringues d'un ou deux mètres cubes à un ou deux euros la pièce). Pour ma part, je ne cherche rien de particulier, si ce n'est des trucs dont je peux avoir un usage « un jour peut–être », donc plutôt outillage (et la qualité de l'outillage ancien est souvent tellement supérieure aux daubes qui ornent les rayonnages des grandes surfaces de bricolage où, vraiment à moins d'un besoin bien particulier, je refuse de mettre les pieds), aussi, évidemment du matos photo dont j'ai l'usage, ou que je sais pouvoir revendre en faisant une bonne culbute, j'ai bien quelques vieux appareils qui traînent dans un coin, mais je ne les ai pas acheté, je ne suis pas collectionneur du tout (plutôt amasseur, nonobstant, ce qui, au bout de quelques années, n'a jamais été utilisé, je m'en sépare sans problème), mais en vide–grenier, les vraiment belles pièces partent avant que je n'arrive, et puis, je limite le budget de ces sorties, il est très rare que je donne plus de 10 euros à un vendeur, pour quoi que ce soit...
Un exemple de butin particulièrement riche (dimanche dernier, avenue de Flandres, dans le XIX ème arrondissement de Paris) :
Il est rare que je ramène autant de trucs...
- 13 pinces de laboratoire à deux, trois ou quatre doigts, servant normalement à tenir des éprouvettes et autres ballons, j'en aurais sûrement l'usage en photo ou en bricolage.
- deux magnifiques équerres en acier.
- une BD que je n'avais pas.
- des patins de ponçage pour ma ponceuse excentrique et pour cale à poncer.
- un magnifique moulinet de canne à pêche que je pense recycler pour bobiner du film 35 mm (la largeur de l'axe central à l'air parfaite. Après vérification, j'ai bien l'œil, ça fait environ 40 mm).
- 2 très jolis boutons de porte.
- 2 très jolis étaux, j'adore les étaux, serre joints et autres pinces de toutes sortes, on n'en a jamais assez !
- 3 gousses de vanille des Comores, j'adore la vanille, on n'en a jamais assez ! ;–)
- un petit machin très pratique de chez Facom : au bout d'une tige flexible et néanmoins rigide, un petit aimant très puissant, pratique quand on a fait tomber une petite vis dans un recoin...
- 10 mèches de 2 mm, 10 mèches de 2,55 mm et 5 fraises en bel acier HSS : dans de si petits diamètres, à moins d'être équipé d'un tour de précision, avec une simple perceuse, la mèche casse après une dizaine de trous seulement, c'est donc une sacré aubaine d'en trouver pour pas loin de 10 fois moins cher que leur prix normal...
- une boîte de faux Exacta, les manches sont nuls, le système de serrage étant en plastique, mais un jeu de lames neuves...
- un pied de biche, peut toujours servir et je n'en avais pas.
- un Nikon 1,8/50 série E complètement neuf (état exceptionnel pour une optique de 30 ans)
- une petite lampe sur flexible, soit je la retape et lui trouve un socle, soit je la désosse pour r&ea cute;utiliser le flexible dans un br icolage photo que j'ai envie de faire depuis longtemps.
- mais pas de raton–laveur...
Coût total de l'opération (sans compter les billets de métro et le petit coup que l'on a bu après pour se remettre) pour moi : 56 €, comme je pense revendre le 50 mm Nikon au moins 80 €, c'était plutôt une bonne chine...
Madame, a pour sa part trouvé les platform shoes de ses rêves :
Je me sent tout petit, à côté d'elle, du coup ! déjà que je ne suis pas un géant ;o)
... et une très jolie petite robe d'été (mais si, il va arriver, un jour), un sac à main, des petits hauts légers, quelques chouettes bijoux fantaisie chics et une magnifique capucine à fleurs orange feu (et toujours pas de raton–laveur)...
Hormis quelques pros désabusés et des individus louches dont on peut être à peu près sûr qu'ils n'ont pas dépensé un kopek pour la marchandise qu'ils exposent (par « étique », je n'achète jamais rien à ces receleurs ambulants, facilement repérables tant à leur air peu avenant qu'au style de leur étal), l'ambiance est en général très sympa et à la rigolade, il est bien sûr obligatoire de marchander, sauf quand le prix demandé est tellement dérisoire que ça serait grossier ;o).
On a souvent des discussions intéressantes avec des vendeurs ou des clients, au sujet de l'usage d'un objet ou de tout autre chose, d'ailleurs, bref, en plus de faire des affaires, on fait aussi des rencontres.
Prévoir de bonnes chaussures confortables, un grand sac à dos (c'est difficile de chiner avec les mains prises), un porte–monnaie garni de petites coupures et chargé de pièces (si, après avoir marchandé un truc de 20 à 7 €, vous sortez un billet de 50, ce n'est pas très classe !), et il y a des chances que vous passiez un moment agréable.
Tous les samedis, nous consultons vide–greniers.org, site qui référence simplement tout un tas de déballages (mais il y en a peut–être un de plus complet pour la Suisse ou la Belgique), pour faire notre programme du dimanche, comme nous ne sommes pas des acharnés, on part après le marché (faut bien manger !) et donc, en arrivant après midi, on a raté plein de choses, mais c'est pas grave !
Dimanche prochain, nous serons là :
Et aussi à celui de la Butte aux Cailles, pas trop éloigné...
Chaque vide–grenier a une ambiance différente. Déjà, en fonction du quartier, bien sûr, chic ou populaire, on ne verra pas les mêmes objets sur les étals, mais aussi du genre d'exposants, plus ou moins de brocanteurs professionnels, les camelots, avec leurs outils très bas de gamme faits en Chine, vraiment pas cher, mais bien trop chers pour ce que c'est (ne vous y faites pas prendre, j'ai testé pour vous le mètre à ruban qui a du mal à se dérouler, du mal à s'enrouler, et qui finit par ne plus s'enrouler du tout à la cinquième utilisation : poubelle ! Sans parler des tournevis dont la lame s'use dès la première vis, et des pinces coupantes qui ne coupent pas... pouah, et c'est dangereux, en plus un mauvais outillage à ce point), et les déballeurs qui passent leur temps à replier les fringues sur leur table, les faux sacs, montres, jeans de marque et, la phrase qui tue « Vous savez combien ça coûte à ... ? » pour tenter de justifier un prix délirant (genre chaussure de sport éculée à 40 €).
Pour nous, la chine est une affaire personnelle, bien que nous nous y rendions en couple, on se sépare naturellement dès les premiers étals, nos centre d'intérêt étant par trop divergents, mais on se croise souvent et on essaye d'ouvrir l'œil pour l'autre aussi...
Et puis, quelques fois dans l'année, on déballe à notre tour, histoire de faire de la place pour nos prochaines trouvailles ;–).
Et puis on peut toujours rêver de faire l'affaire du siècle...
Cette année, par exemple, à la foire à la photo de Bièvres dont je vous avais parlé ici et dont Modane à parlé des soucis là, je cherchais des films E6 vierges, comme tous les ans depuis plus de quinze ans, et éventuellement quelques bricoles et autres accessoires utiles...
En particulier, pour un projet artistique, je pensais essayer de me fabriquer un machin pour faire des photos sur plus long qu'un film de 36 poses, beaucoup plus long... Les magasins 250 vues existent pour deux de mes boîtiers :
Le MF2 pour le F2 AS...
Et le MF 24 pour le F4S.
Mais bon, si l'on trouve le MF 24 à « seulement » 850 €, non seulement c'est tout de même une certaine somme, mais surtout, il ne permet d'exposer « que » 10 mètres de film... J'étais donc plutôt dans l'idée de me fabriquer un système moi–même, en cherchant des « zoreilles de Mickey » :
Heuuuuu, non, pas celles là !
Plutôt un truc comme ça ;o)
Je me doutais bien que, d'une part, ça n'allais pas être facile à trouver, et que d'autre part, j'aurais bien du mal à bricoler ça avec assez de précision pour avoir des photos nettes, et sans voiler le film, de préférence...
Mais j'ai fait ma devise de l'aphorisme de Guillaume le Taciturne, Prince d'Orange (ou bien est–ce de Charles le Téméraire, comme semble le dire Wikipedia ?) :
« Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. »
Puis sur une table où mon œil a été attiré par du vert et du jaune (les couleurs des principaux fabricants de films), j'ai vu ce truc là :
Chouette, des zoreilles de Mickey !
Et, évidemment, j'en demande le prix, craignant le pire, à quoi le vendeur me répond que « c'est 150 € l'ensemble », « quel ensemble ?» demandais–je alors, la curiosité titillée (et gromineillée) et les sens en éveil, « bin, ya ça et ça avec, et un manuel, et la valise en cuir », et l'un des « ça », c'est une boîte parallélépipèdique qui ressemble à ça :
Ça.
Et là, mon sang ne fait qu'un tour (quelle drôle d'expression, ne trouvez–vous pas ?), car on distingue nettement, en façade, un bouchon BF1 A Nikon, et en général, derrière un bouchon Nikon de ce type là, on trouve une baïonnette permettant de monter des cailloux en monture F...
J'ai fini par négocier de main de maître une remise sous forme de mécénat artistique et ai pu emporter la chose pour 100 €, en fait, je ne savais pas trop ce que j'avais acheté, pas plus que le vendeur, je crois. Mais j'étais assez content, rien que pour les zoreilles !
Ce n'est qu'en arrivant à la maison que j'ai déballé la chose...
- la valise, sent pas mal le renfermé
- le manuel, assez rigolo, plutôt que d'expliquer comment on utilise la chose, il en donne les principes de fonctionnement, avec plusieurs plans précis notant la référence de toutes les pièces (mais nulle part le courant d'alimentation nécessaire !)
- les zoreilles
- le compartiment batterie
- et ça...
... et ouvert le manuel et en fait, c'est là que je me suis rendu compte que j'étais l'heureux propriétaire d'une caméra 35 mm Vistavision, et surtout, à baïonnette Nikon !
Il s'agit d'une Hulcher sequence camera 35 modèle 112, appareil produit entre 1970 et 2003, selon les rares informations que j'ai pu trouver sur la toile, le site lié plus haut a l'air de dater un peu mais la camera de plus que ça, l'aspect extérieur est vraiment moyen, la peinture s'écaille très facilement et il manque un petit bout de matière (une porte de trappe ?) à côté du compteur de pieds... Mais à l'intérieur, c'est autre chose, elle a l'air comme neuve et la mécanique semble parfaitement fonctionner (un bouton, sur la face avant, sous la baïonnette, permet, à la fois de faire avancer ou reculer le film manuellement, et de régler les différentes fentes de l'obturateur.
Le chargement est assez sportif, même pour quelqu'un d'habitué au chargement abscons d'un Leica M dans le noir, je ne suis pas encore prêt de tenter ça par moins 10 ° C ! Heureusement qu'il y a un dessin sous le capot !
Bon, et elle marche ? même pas essayé les batteries d'origine, forcément cuites, j'ai testé avec une alimentation de laboratoire 30 V 2,5 A, ça tourne (mal) à vide, mais pas assez de jus pour entraîner le film, avec une alimentation pour LED haut de gamme 24 V 13,5 A, ça ne fonctionne que de manière irrégulière. J'ai pu essayer des batteries de 12 V 6 A que j'ai mises en série, et là :
Ça marche du tonnerre !
Sur la vidéo (D300S + 14-24, pas aussi pourri que je le craignais, loin d'un 7 D, mais je pense qu'on en reparlera, là n'est pas le sujet) elle tourne à 16 images par secondes, mais elle peut aussi faire du 25, du 40 et du 65 images secondes, je vous dit pas à quelle vitesse défile la bobine de 30,5 m ! Et, heuuuu, oui C'EST ASSEZ BRUYANT ! surtout ouverte comme ça ;–). Dans la troisième séquence, celle de la mécanique, on voit bien les petites étincelles que font les contacts en bas à gauche.
C'est une pure merveille de mécanique et de simplicité de conception :
Les entrailles de la bête.
- le moteur
- l'ingénieux dispositif utilisant la force centrifuge permettant de n'entraîner le film qu'à la bonne vitesse (vous noterez la transmission par chaîne)
- un pignon d'entraînement
- l'ingénieux dispositif permettant de déclencher un flash au moment où l'obturateur est ouvert
- la courroie d'entraînement du magasin 120 m (les zoreilles), ici, détendue, car pas en usage, il s'agit d'un ressort !
- le galet d'entraînement de la courroie susmentionnée
- un relais électrique qui n'alimentera le moteur que s'il reçoit le courant et la tension requise
- seule concession à l'électronique, une résistance mahousse de 8,2 Ohm 16 V
- le pignon d'entraînement du film (qui par un dispositif simple et élégant laisse le film au repos au moment de l'obturation)
- un fusible ?
- l'entraînement de l'obturateur circulaire à 8 positions
Et c'est tout ! je suis vraiment épaté par la simplicité de ce mécanisme, et on voit mal ce qui pourrait se dérégler, tellement tout est lié. Ya vraiment des ingénieurs ingénieux !
Il ne reste plus qu'à trouver un système sûr pour ne la faire fonctionner qu'image par image pour que je puisse l'utiliser pour mon projet... J'y réfléchis...
... Et juste un autre petit problème : keske je vais bien pouvoir lui donner à manger ? J'ai bien des kilomètres de film 135 vierge, mais en bobines de 36 vues, je dois avoir trois ou quatre bobines de 100 pieds (30 m), mais idéalement, il faudrait que je lui trouve des bobines de 400 pieds (120 m), et là, je n'y connais rien ! Ce ne sont pas du tout les mêmes références de films, et si j'ai bien compris, il y aurait des négatifs sans masque de contraste, ceux que l'on utilise pour la dernière copie...
Donc, si je vous ai parlé longuement de mon nouveau jouet, c'était un peu intéressé, dans l'espoir que certains d'entre vous soient dans l'industrie du cinéma et qu'ils puissent me donner des conseils avisés, voire m'indiquer où trouver du film à pô cher...
Donc aujourd'hui, pour le même prix, ce n'est pas une question à laquelle vous allez avoir droit, mais deux :
Et vous, vous aimez aussi la chine ?
Et vous, vous pouvez m'aider au sujet des pellicules (non, pas de marque de shampoing !) ?
, le 22.06.2010 à 02:09
Pour une fois que j’arrive le premier sur un article, au demeurant très bien écrit sur les états d’âme du chineur pas trop matinal… ;-) Eh bien, j’aime tellement cela que j’en ai fait mon métier il y a déjà quelques années, on va voir maintenant s’il y a d’autres chineurs sur le forum Pour citer comme toi le dernier bon coup, ma bonne trouvaille de juin à été un Dunhill “Aquarium” dont je suis assez fier.
, le 22.06.2010 à 03:22
j’aime tellement la chine que j’en suis revenu à pieds…
je cherche l’espèce de capot pliant qui ce trouve au dessus d’un roleiflex ou d’un yashica mat 6×6.
, le 22.06.2010 à 06:30
il y a de + en + d’asiatiques dans ces endroits, la chine et les nippons.
, le 22.06.2010 à 07:42
Ah, les puces! Ma plus belle trouvaille reste l’édition originale de La Banlieue de Paris de Doisneau, à 2€. Et aussi celle de Belleville-Ménilmontant de Ronis à 3€. Et… Non, j’arrête!
, le 22.06.2010 à 11:17
Les puces, ça m’a toujours démangé…;°)
Je n’y ai pas trouvé de choses extraordinaires, mais des objets intrigants pour lesquels je me suis posé bien des questions sur l’usage ou même l’utilité. J’ai espacé mes visites, peut être parce que le “vieux fait d’hier”, la fripe (neuve) ou le “tombé du camion” représentent une part trop importante aujourd’hui, sans parler des prix qui ont complètement dérapé.
Les vide-greniers des campagnes souffrent du même problème : dans mon village de Champagne, il y avait des camionnettes de Loire-Atlantique et de Mayenne lors de la dernière session où nos avions “vraiment” vidé les pouilleries de notre grenier. Et là, s’il n’y avait pas le raton laveur, il y avait de quoi leur faire un nid.
Nous avons vu deux mégères s’empoigner presque pour une croûte dont je ne sais même pas comment elle avait atterri dans notre grenier, ou plutôt : si ! Je vous assure, ce n’est pas un Modigliani…
, le 22.06.2010 à 11:39
Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs Des jardiniers joviaux Des soucieux socialistes Des urbains urbanistes Et des pensifs penseurs (source : Boris Vian)
C’est noté, et si j’ai le temps et l’envie alors je passerai aussi ;)
Le chat aussi à l’air de s’y intéresser ;)
Bah, je ne suis pas un adepte, il faut dire qu’il faut s’y connaître et avoir de la place chez soi pour entreposer ;)
Hélas, non :(
, le 22.06.2010 à 13:44
fxc-3
Personne ne semble aimer les contrepèteries ici !
Un classique toutefois
, le 22.06.2010 à 14:11
Mais au contraire !
, le 22.06.2010 à 14:46
Brûle, essence !
, le 22.06.2010 à 15:07
Les contrepèteries, ne serait-ce pas l’art de décaler les sons?
, le 22.06.2010 à 18:13
Euh… Pour la cambriole, j’ai déjà donné. Merci de passer ailleurs que chez moi.
À part ça, histoire de sacrifier aux us et coutumes, n’oubliez pas qu’il faut éviter de glisser dans la piscine, ce qui me rappelle quasiment ma tendre enfance. Et notez que je ne suis pas grivois, moi ! Grossiers personnages !
, le 22.06.2010 à 18:25
“Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?”
, le 22.06.2010 à 18:30
Euh… c’est bien une citation de Sarah Bernhardt dans Lucky Luke ?
, le 22.06.2010 à 19:57
Chichile! En voilà une solide culture! :)
, le 22.06.2010 à 21:56
Osons…
“Las de se terrer aux Puces, l’antiquaire a quitté la brocante!”
Bonne soirée
;-)
, le 22.06.2010 à 23:06
Je n’arrive pas à farfouiller.
Je sais qu’il y en a (n’est-ce pas Caplan) qui adorent ça… Moi, quand je cherche un truc, il faut que je le trouve tout de suite.
C’est nul, je sais, parce que je passe à côté de tas de choses, mais c’est comme ça.
Cela dit, génial les chineurs! J’adore ton article.
, le 22.06.2010 à 23:07
Au fait, je me rends compte que je n’arrive plus à venir sur Cuk.ch avant 22 heures moi…
C’est nul.
, le 23.06.2010 à 08:04
Ah ben justement. Le secret, aux puces, c’est qu’il ne faut rien chercher. Comme ça on n’est jamais déçu. Et quand on trouve quelque chose d’intéressant, dont on ne connaissait même pas l’existence, c’est le nirvana!
, le 23.06.2010 à 10:15
@ Pierre.G. chineur, c’est un métier sympa, quand il ne pleut pas, je pense avoir attrapé le virus par ma mère qui a été pucière.
@ fxc le capot pliant pour n’importe quel modèle de Rolleiflex ou de Yashica ? à n’importe quel prix ?
Sinon, je ne te remercie pas : tu as initié un dérapage certain de la teneur des commentaires d’un article sérieux et certains autres lecteurs en ont profité pour s’engouffrer dans la brèche ;o)
@ Caplan, ah oui, les hélio, ils sont magnifiques, en plus !
@ Saluki, j’aime bien les vide–greniers de campagne aussi, on y trouve encore quelques trucs rigolos, d’ailleurs, la saison va bientôt commencer…
@ Guillôme : les chats sont curieux de nature ;–) mais sinon, pas besoin de « s’y connaître », vu que l’on trouve de tout… Celui de dimanche prochain va sûrement être intéressant, puisque les pros sont interdits et qu’il faut vraiment être du quartier pour déballer… Quand aux films, tant pis pour moi, je vais aller draguer du côté de la FEMIS et de Louis Lumière…
@ Hervé, JeMaMuse, Saluki, Guillôme, Chichille, J–C, on voit les habitués de l’album de la Comtesse ;o)
@ Modane, merci d’essayer d’élever le niveau du débat, mais tu vois bien que c’est peine perdue, c’est d’ailleurs dans un vide–grenier que j’ai vu, écrit sur un bout de tôle émaillée cette magnifique citation d’A. Vialatte :
« L’homme n’est que poussière, c’est dire l’importance du plumeau… »
@ François, je plussoye avec Caplan : ne rien chercher… il parait que Picasso a dit « Il y en a qui cherchent… moi, je trouve ! »
z (j’adore, avant de chiner, savourer une bonne pâte, je répêêêêêêêêêêêête : j’aime bien chiner les pattes ;o)
, le 23.06.2010 à 10:54
Par contre, il faut réagir tout de suite quand on trouve, sinon, au 2e passage, c’est fichu !
, le 24.06.2010 à 12:28
le moins cher possible et n’importe lequel c’est pour essayer de faire une casquette pour l’écran de mon pana gf1.
Pour le dérapage sorry faut dire que tu as commencé en parlant de la chine
, le 24.06.2010 à 17:09
Exact! Au début de ma carrière de chineur, j’ai loupé un magnifique tableau à un prix dérisoire en voulant réfléchir 5 minutes.
A présent, quand le prix est quasi insignifiant, ma méthode est: “Acheter d’abord, réfléchir ensuite!”
, le 07.07.2010 à 21:36
Ah, j’avais acheté quelques bricoles dans des brocantes, quand j’étais célibataire… mais ma femme n’apprécie pas trop ! Pourtant, la trompe de voiture, modèle 19xx, ça le fait pas mal, même si la poire en caoutchouc a rendu l’âme ;-)
Sinon, on a tous les ans une brocante – vide-greniers au “village”, et je trouve que c’est de moins en moins intéressant… De plus en plus de “professionnels”, quasiment des étals de marché… Et des filous ! je me souviens, au début, on avait vendu un radiateur électrique… et on a trouvé quelques mètres plus loin “l’acheteur” en train de revendre le même radiateur ;->