Après un premier volet consacré aux indispensables (et autres)... de la bicyclette, la suite, consacrée à une pratique que j’affectionne particulièrement, la photo de scène…
Le matériel de prises de vues proprement dit (les appareils quoi).
Eh oui, j’ai bien écrit « les », depuis cette année, je double mes images, numérique et argentique. En numérique à cause de la pression du toujours plus vite, les gens ne supportent plus d’attendre 10 ans mes photos ;–) en argentique parce que malgré le confort d’avoir ses images immédiatement, une définition, à 1600 ISO, meilleure, certaines couleurs d’éclairage ne passent pas du tout, mais alors pas du tout (les violets deviennent des bleus, et dans les rouges, c’est parfois une vraie catastrophe, il n’y a presque rien, et puis les ambres –jaune orangé–, c’est pas fameux non plus… C’est dû au capteur des Nikon qui ne vois pas bien certaines couleurs (mais les Canon ont un petit problème avec d’autres couleurs alors…). Et puis surtout, ce qui me gêne le plus en numérique, ce sont les dégradés dans la lumière, entre le blanc pur de la source dans le champ, la couleur de l’éclairage, et le noir de l’arrière plan non éclairé, on a un effet de halos de teintes différentes, et pas du tout un dégradé, et ça choque mon œil habitué à la douceur de la transition sur film… Et puis le grain, autant le bruit numérique est vraiment laid (quoique ça s’améliore), autant le grain donne de la texture à l’image…
Speed Caravan salle Jacques Brel, à Pantin…
Le détail des lumières, vous, je ne sais pas, mais pour ma part, je trouve ça assez beuark…
Firewater au Chatô Dô, à Blois, il n’y a vraiment aucune information dans les visages (et encore, j’ai récemment eu bien pire que ça pour M à la Cigale, mais les images ne doivent pas encore sortir…).
Bon, là n’est pas le sujet de l’article, mais je vous assure que l’on reparlera de cette affaire plus en détail une prochaine fois, faut que je prépare bien mon truc paske je sent que je vais m’entendre dire encore une fois : « Mais enfin, mon bon monsieur, vous êtes en pleine science–fiction, là ! ». ;o)
Bon, donc appareils et objectifs. En argentique, c’est sans hésitation le petit (mais dense) Leica M7 avec une série d’objectifs non moins petits (mais non moins denses ;–).
Le Leica tient dans une toute petite sacoche, avec tous ses objectifs.
En numérique, la taille de la salle va déterminer le format du capteur : petite salle = grand capteur, grande salle = petit capteur… Je m’explique, c’est assez simple : dans une petite salle, la scène est basse, on est parfois très près des musiciens (c’est quand même ce que je préfère), ultra–grand–angle indispensable (le 2.8/14-24 est parfait pour ça), et donc, le capteur 24×36 du D700 permettra d’en profiter au maximum. Dans une grande salle, on peut être plus loin et un téléobjectif sera parfois utile, d’autant plus que le bord de scène est inapprochable (et sans grand intérêt photographique, comme la scène est haute, que je ne suis pas très grand, on est trop en contre plongée, et on a en premier plan envahissant les baffles de retour), donc le D300 avec son petit capteur sera parfait.
Plus la salle est grande, plus on aura besoin d’objectifs, surtout quand comme moi, on n’a (à part le 2.8/14–24 sus–mentionné) que des focales fixes (bon, j’ai bien un petit 18-70 pour le tout venant, mais je l’utilise vraiment peu, en tout cas, jamais en concert).
Bon, comment montrer l’appareil que l’on utilise pour faire les photos ? (on remarquera perfidement que le zit à le poil de plus en plus clairsemé à son sommet)
Vous remarquerez les petites bandes de gaffer (ruban adhésif) jaunes sur le dessus du boîtier et sur les optiques : ce n’est pas juste pour le style. Quand on en change, dans le noir et la foule d’une salle de concert, c’est un moyen bien pratique pour positionner correctement l’objectif du premier coup, sans risquer d’endommager les contacts et sans essayer de trouver le minuscule point blanc ( chez Nikon, ou rouge chez les autres) dans l’obscurité, efficacité et sécurité.
Avec le Leica, 4.5/15 (Voigtländer), 2.8/28 (Konica, un jour peut–être pourrais–je m’offrir le 1.4/24 de mes rêves, mais pour l’instant…), 2/35, 1.4/50 et 1.4/75 et éventuellement le 2/90, bien que l’on s’approche avec cet objectif des limites de la visée télémétrique.
Avec le Nikon, le 2.8/14–24, un 1.4/50 (je viens de tester le Planar de chez Zeiss, une merveille, j’en reparlerais dans un autre article), le 1.8/85 et éventuellement, le 2.8/180 (dans une très petite salle, je n’amène même pas le 85).
Tous ces objectifs dûment munis de leur paresoleil, évidemment, car bien que dans une salle de concert, on aie rarement de soleil, le paresoleil va, d’une part, protéger la lentille frontale, et d’autre part, réduire les images avec du flare (j’ai d’ailleurs prévu de vous parler de ça dans un autre article, le même qu’au sujet du Zeiss).
Et, éventuellement, des flashes, éventuellement car c’est très mal accepté dans les salles de concert, pour des raisons parfois absconses du genre « ça va gêner les musiciens », avec les kilo d’éclairage qu’ils prennent en pleine poire, je crois que c’est la raison la plus idiote, « ça va gêner le public », mouais, bon, je veux bien, mais moins que certains photographes (voire pire, les cadreurs video) qui se mettent bien devant tout le monde, « ça va faire des photos moches », alors là, d’accord, ça peu faire des photos moches, mais, bien utilisé, ça peut aussi faire des supers images…
Babylon Circus, Festival Rock N’ Poche, le flash en sychro lente peut donner de très jolies choses, non ?
Enfin bon, si c’est interdit, c’est interdit, mais je trouve ça vraiment dommâââââââge.
Le contenu des poches
Les petits accessoires vraiment indispensables :
- Du gaffer (ruban adhésif repositionnable très solide et qui se déchire facilement)
- un gros marqueur, ça peut toujours servir
- un LensPen, petit outil très pratique pour nettoyer les optiques
- un tissus en microfibre, pour le même usage
- un marqueur fin qui marche sur toutes les surfaces, surtout, en fait, sur le métal des pellicules, pour se souvenir de laquelle a été poussée, de combien de diaphragmes…
- un tire–amorce, au cas où…
- une lampe de poche, vraiment indispensable quand on fait tomber quelque chose par terre (une pelloche avec la photo du siècle, un stylo, un objectif…), et sur laquelle est enroulé une bonne longueur de gaffer (vous ne croyiez tout de même pas que je me trimbale un rouleau de gaffer entier, chuis déjà assez chargé comme ça !)
J’ai oublié sur la photo, mais je ne les oublie pas en concert : des bouchons de protection pour les oreilles, indispensables, si vous souhaitez profiter longtemps du plaisir d’écouter de la musique. Il faut savoir que les lésions auditives sont irréversibles… En cas d’oubli quand même, des filtres de cigarette font très bien l’affaire. Ouais, je sais, le plaisir n’est pas le même, mais je préfère prendre un peu moins de plaisir à un concert dont le son est trop fort, que plus de plaisir du tout, pour toujours…
De l’énergie fraiche pour les appareils.
Bin oui, rien de plus désagréable que de devoir s’arrêter de faire des photos par manque de jus ! Je le sais, ça m’est arrivé ! Soit dit en passant, les D300 et D700, pour peu que comme moi, on ne sollicite pas l’autofocus (je n’arrive pas à m’y faire, y font jamais le point où je veux !), et surtout que l’on travaille exclusivement en RAW, en ne regardant que très rarement l’écran derrière, ce sont de vrais chameaux : dernier concert, j’ai beaucoup bracketé (la cellule matricielle de la mort ki tue 1005 capteurs couleur se plante vraiment très souvent, j’ai bien plus confiance dans la bonne vieille pondérée centrale du Leica !), résultat des courses, 2035 images (oui, je sais, c’est beaucoup, je n’ai fait que huit films en argentique, et je galère pour le tri), et la batterie n’avait perdu qu’un trait sur quatre !
Pour peu que j’aie le droit au flash, un peu de jus pour les piles.
L’étonnant petit et léger Metz 34 CS–2 est parfait sur le Leica, et chouette, il mange des très légères (et assez onéreuses) piles au lithium, chouette paskelles durent bien plus longtemps que des alcalines, et du coup, je donne à manger au SB800 des Energizer au lithium, bien plus coûteuses, mais aussi bien plus légères et d’une beaucoup plus grande autonomie (je déteste changer de piles dans le noir…). Bien sûr, la meilleure solution est l’accu rechargeable, mais, d’une part, ça dure moins longtemps, il faut donc en avoir plusieurs jeux, et surtout, des accus qui ne fonctionnent pas régulièrement ne tiennent pas la charge, les belles torches Metz que j’utilisais avant sur le F4s sont devenus, au mieux, des objets de déco :–(.
Des cartes mémoires et des pelloches (une de mes nombreuses caches à pellicules, rassurez vous, ce ne sont que des films périmés achetés à Bièvres à vil prix)...
Cartes rapides (je déteste attendre que le boîtier aie fini d’enregistrer les images avant de pouvoir reprendre une photo), et de grande capacité (dernier concert, celui où je me suis lâché : une carte de 16 Go et deux de 4, toutes pleines jusqu’à la gueule, et je n’ai fait que 2 photos après le concert !).
Au moins une vingtaine de films divers et avariés (en concert, je ne fais que du traitement croisé avec des diapos périmées, je ne veux pas que les couleurs soient « justes », juste qu’elles soient jolies), une partie de basse sensibilité pour le flash (50, 64, 100, 160 et 200 ISO) et une partie haute sensibilité pour pousser de deux ou trois diaph, sans le flash (320 et 400 ISO).
Bon, c’est bien beau tout ce bordel, mais, et comment on transporte ?
Le gilet
IN–DIS–PEN–SA–BLE !
Oui, je sais, ça donne un air de « nouveau beauf » de Cabu, mais c’est pour moi la panacée. je me fiche bien de savoir à quoi je ressemble, ce qui compte, sur le terrain, c’est l’efficacité. Et pour pouvoir mettre tous ces objectifs, flashes, pelloches et accessoires divers, avec un accès rapide dans le noir, et surtout, pouvoir se faufiler dans une foule parfois très dense, il n’y a pas d’autre solution ! Le gros sac photo en bandoulière, faut oublier, ou alors on reste sagement assis dans un coin et on fait toujours la même photo pendant tout le concert ! Quand au sac à dos, on fait comment pour changer d’optique ? hein ?
De toute façon, le gilet, je suis accro, je dois en avoir six ou sept, ce qui compte, c’est que ce soient de vrais gilets de photographe, le gilet « nouveau beauf » et le gilet de pêcheur ont de bien trop petites poches pour loger un 2.8/14–24 ou un 2.8/180. Mon préféré, c’est le gilet Paul & Shark développé il y a quelques années pour Nikon Italie (je ne sais pas s’il existe encore), avec de vraies très bonnes idées, dont une poche transparente pour les accréditations, la classe !
Gitzo vient de sortir deux très jolis modèles, très belle qualité de fabrication, de grandes poches matelassées, mais un gros défaut : ce sont des modèles hiver, en concert, avec un gilet sans manche et un T–Shirt, je perd déjà jusqu’à deux kilos de transpiration, mais avec un truc étanche, on ne me retrouve plus ! De plus, un gilet photo, ça se porte sans problème sous une parka bien chaude…
Vivement qu’ils sortent un modèle été…
Bon donc vous avez compris, je ne sort pas faire de photos sans mon gilet (même en voyage, pas que pour les concerts, je vous l’ai dit : quand on y a goûté, plus moyen de s’en passer). En plus, le poids important du matériel est réparti entre les deux épaules, c’est bien moins fatigant…
Bon, d’accord, il faut être bien organisé (limite maniaque), les films vierges à gauche, dans deux poches différentes en fonction de la sensibilité, les films exposés à droite, les piles à gauche, les lampes, feutres et autres chiffons à droite, les gros cailloux à droite, le flash à gauche…
Et comment, je me balade dans les transport avec mon gilet sur le dos ?
Le transport
Un bête sac à dos bas de gamme (il faut juste que l’on puisse y mettre au moins 8 bouteilles de pinard ;o).
Je pose le gilet garni dans le fond (au dessus du T–Shirt de rechange, si vous suivez), l’appareil au dessus, et le sac vide peut recevoir mon blouson et aller attendre la fin du concert au vestiaire ou dans les loges… Ça, c’est quand je suis « à pied », comprenez, « en transport en commun ».
Sinon, c’est évidemment :
Ma sacoche de vélo.
Même dispositif, le gilet dans le fond, l’appareil au dessus, éventuellement protégé par un carré de néoprène pliant. Je viens d’offrir à mes sacoches une courroie Kata Gekko :
Le grand confort de l’épaule, très moelleuse et antidérapante, avec les kilos que les sacoches contiennent…
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, encore un article consumériste, mais bon, je vous livre là plus de quinze ans d’expérience. Allez voir des concerts, c’est là que la musique est vivante, domââââââââge qu’il soit si difficile d’en faire des photos… C’est un truc que j’ai du mal à comprendre : si on fait de belles photos des artistes, c’est, d’une part de la pub gratuite, et d’autre part, une certaine mémoire de l’instant. Mais, à moins de montrer patte blanche, pas de photos avec un vrai appareil, par contre, des milliers de photos de merdre avec un compact, voire un téléphone, ça, pas de problème… J’ai quand même du mal à comprendre…
Pour finir, je me permet une petite parenthèse publicitaire pour vous inciter, si vous ne l’avez déjà fait, à prendre votre place pour aller voir M, il va sillonner la France à partir du moi de février et il sera à l’Arena de Genève le 24 mars. C’est un spectacle à ne pas manquer. C’est avant tout un excellent musicien, avec un super groupe, mais en plus, la scénographie (décors, lumières, costumes, toussa toussa), bien que très simple, fonctionne à merveille. Et surtout, c’est une vraie « bête de scène », j’ai vu de très nombreux concerts, mais rares sont les artistes possédant un tel charisme, il hypnotise le public…
, le 29.12.2009 à 00:30
merci pour ces infos.
1- pour le flash, cela gène sans doute pas les musiciens, mais le public si. le gars qui se trouve juste à coté dudit flash, il est aveuglé. oh, pas longtemps, juste ce qu’il faut pour que l’oeil percute qu’il doit ouvrir de nouveau. vachement désagréable. j’ai eu, lors d’un concert, un gars qui shootait au flash en permanence. simple, mes yeux ont passés le concert à se fermer, tenter de se réhabituer à la lumière ambiante, se fermer et ainsi de suite. un cauchemard j’ai vécu. vraiment pas bien le flash, hormis pour le photographe.
2- comment tu fais pour entrer tout ce matos ? tu es photographe de presse ? car il y a pas mal de concert où même un petit apn de poche, tu rentres pas avec. certains artistes, ils s’en fichent. mais d’autres, on es fouillé. résultat, le k20, il va souvent dormir en m’attendant. des astuces ?
merci.
, le 29.12.2009 à 03:48
Hello !
Belle notice de procédure ! J’ai fait du rangement, hier, j’ai retrouvé enfoui dans mon capharnaüm une boîte de Tmax400 11/2003 et une autre de Portra 160vc 03/2008. Elles t’attendent.
, le 29.12.2009 à 07:15
Merci Zit pour cet excellent billet.
Je crois bien encore avoir un extracteur de film :-)
En ce qui concerne les transitions entre les hautes et basses lumières, ça donne quoi en observant le fichier original ? Et sur papier ?
Quant au grain, as-tu essayé des outils comme DxO pour en ajouter ? Ou encore l’outil grain de Lr3 qui est bien plus sophistiqué qu’il n’y paraît ?
Ok, je sais, c’est artificiel mais ça donne un peu de matière aux images.
, le 29.12.2009 à 07:19
Superbe article. Merci !
C’est vrai que c’est assez frustrant de ne pas pouvoir prendre de photo en concert. Mais bon, c’est assez fun de jouer à chat avec la sécu lorsqu’ils te voient sortir ton reflex.
Le petit sac Leica me fait quand même saliver. Super matos
, le 29.12.2009 à 07:53
Merci de ce super article. Ces musiques et tout ce qui est autour, ce n’est pas ma tasse de thé, mais sur l’aspect photo, je suis intéressé
Même en jouant , un peu et pas trop, sur la balance des blancs et avec un peu de correction locale dans Lightroom ?
, le 29.12.2009 à 09:17
Passionnant et instructif. Quid de ces petites mires qu’on photographie pour rééquilibrer la balance des blancs ? J’en ai acheté une petite, mais je ne m’en suis pas encore servi. La courroie confortable, je l ‘ai et c’est un bonheur pour une faible femme. Quant au gilet, quel coup au moral, je constate que c’est un gilet de pêcheur, bien utile tout de même !!!
, le 29.12.2009 à 10:02
Merci Zit pour la présentation de ton barda!
Heuu… Et le noir et blanc, dans tout ça? Une belle photo de concert en noir et blanc, c’est quand même kek chose!
Milsabor!
, le 29.12.2009 à 10:12
@soizic Le problème avec les petites mires, enfin pour moi, c’est lorsque tu fais du portrait, demander à ton modèle “tenez moi cette mire” fait que tu as gâché toute l’ambiance.
Pour le “coup au moral” du gilet. J’ai depuis une vingtaine d’années celui de Leica, nettement plus élégant, car avec manche et poche grande, qui bavent pas, et en bas uniquement. C’est suffisant pour un seul appareil. Voir à en trouver un d’occasion, une piste le forum utilisateur Leica Summilux qui publie des photos par thème. Exemple 83 pages sur les chats “Félidés” http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=5531&postdays=0&postorder=asc&highlight=chat&start=1200
, le 29.12.2009 à 10:18
Merci pour tous ces conseils!
À propos du réducteur de bruit dans les oreilles, je vais écrire un petit truc un de ces jours sur ces bouchons, qui ne réduisent pas tous le plaisir aussi.
Quant à ton truc des filtres à clopes, si l’on ne fume pas, on prend des mégots par terre ou bien?
, le 29.12.2009 à 10:24
Gros débat, que celui du rendu des couleurs numériques par rapport à l’argentique.
Mais les capteurs numériques font chaque jour de gros progrès.
Il serait intéressant de refaire un test sérieux entre divers appareils numériques et argentiques. Je suis d’accord sur le fait qu’en numérique, on ait toujours de gros problèmes avec les plages de contraste (images brûlées comme celle sur ton exemple), mais je ne suis pas certain qu’on puisse aujourd’hui parler de couleurs moins belles si on maîtrise bien ce support. As-tu un exemple où tu aurais simultanément utilisé les deux supports ?
, le 29.12.2009 à 10:27
Meuuuuh nooonnn, on s’enfonce des boules de haschich dans les oreuilles, tout simplement :-)
, le 29.12.2009 à 11:14
Tu vas dire quelques mots des casques équipés d’un miroir à renversement temporel ?
, le 29.12.2009 à 11:31
J’en profite pour ajouter que Zit est d’une discrétion totale lors des concerts (sauf quand il se met à danser en même qu’il prend les photos, il aime beaucoup Firewater….). Pour revenir au flash, Zit a fait de superbes images au flash et vitesse lente cet été au rock n poche, peut être peut il en poster d’autres ?
, le 29.12.2009 à 12:16
je plussoie comme disent les djeunes dans les fora, vraiment très pratique sauf par temps de grosses chaleurs car le nombre impressionnant de poches fait une tripotée de couches de tissus et cela fait photographe à l’étuvée, ce qui n’est pas très gastronomique, dans ce cas j’utilise une saharienne avec des poches bricolées et surtout renforcées.
Un accessoire dont je ne peux plus me passer, c’est le gorillapod slr zoom il me sert en photo et en vidéo comme support de poitrine.
, le 29.12.2009 à 13:49
Impec, un beau récap. Très intéressant. Depuis le temps que je me dis qu’il me faut un gilet…
– je_fais_mon_pénible on –
Juste une remarque : quand tu te promènes, c’est une balade, avec un seul L. Sinon, c’est une chanson ou un poème.
– je_fais_mon_pénible off –
(bon, j’arrive pas à écrire mode je_fais_mon_pénible on et off ci-dessus. Z’avez qu’à imaginer ;-) )
, le 29.12.2009 à 21:04
super, les photos, les conseils, etc…. merci Zit. Excellent les images de “Firewater” et “Babylon Circus”, j’adore.
Je suis aussi fan de photos de scène (en amateur éclairé), pour moi le matos (comme d’hab) n’est pas si important, c’est l’instantané / la photo prise au bon moment avec le bon cadrage qui représente une bonne part de l’image réussie. Par contre, quand l’éclairage ne suit pas (= la meilleure lumière possible), c’est là que ça coince, car pour éviter l’emploi du flash, le problème c’est qu’il faut un objectif qui ouvre un max (2,0 ou moins) et ça coûte cher. N’ayant pas voulu investir, si pas assez de lumière (ou pour des effets sympas), j’emploie plutôt le flash en sychro lente (comme tu le dis), quelques images ici , (je n’arrive plus à trouver l’énergie pour mettre la suite en ligne).
Blues qui n’a que peu “d’indispensable” et se débrouille comme il peut avec son “vieux” D70 et son zoom de base.
, le 30.12.2009 à 00:10
À l’époque où je faisais un peu de N/B argentique, j’utilisais du Fuji Neopan 1600. Moins “poussable” que du T-Max 3200 en salles sombres, mais moins granuleux aussi.
Sinon, c’est marrant la dominante jaune chez Nikon; en argentique, c’est Kodak qui avait ce défaut.
, le 30.12.2009 à 01:10
fyve, désolé pour le flash, ça aurait pu être moi, mais, comme je n’ai pas arrêté de le répêêêêêêêêter à mon dernier concert : « excusez–moi siouplais, je vais vous déranger un instant, mais je ne vais pas rester là, je vais essayer de déranger le plus de personnes possible, le moins longtemps possible » ;o), en effet, la mobilité est l’arme absolue pendant un concert (ou tout autre type de reportage), sans arrêt chercher l’angle avec la lumière qui va bien, bouger… évidemment, quand la scène fait trois mètres de large…
Pour rentrer le matos, je ne joue pas, je ne l’amène que si c’est OK… Pour commencer, il suffit de rôder dans les MJC, les toutes petites salles, les clubs de jazz. M, je l’ai vu la première fois dans une salle où l’on étais serré à 100, pareil pour Tryo (ils n’étaient d’ailleurs que trois à l’époque), dans un réfectoire d’école à Montreuil, et là, on était une soixantaine, quand je leur ai amené les photos de ce soir là, quelques années plus tard au Zénith, y zétaient tout contents ;o). D’ailleurs, on fait de bien meilleures images dans les petites salles, dans les gros machins, la scène étant trop haute, on est obligé de travailler de plus loin, et ce n’est pas la même chose.
Saluki, merci, mais, je ne bouffe que de l’E6.
THG, ah, quelqu’un a repéré cet anachronisme du tire–amorces ;–). Pour ce qui est des fichiers bruts, c’est bien comme ça qu’ils sont, je n’ai pas essayer d’en tirer, vu que ce sont plutôt des images moins bonnes à cause de ce problème, justement. Mais, connaissant (et détestant) les « trous blancs » en impression jet d’encre (avec une Epson 4800 sur papier Ilford baryté, ce qu’il y a de moins pire), je n’ai vraiment pas envie de gâcher du (coûteux) papier à essayer.
J’en discutais avec un voisin qui travaille sur Flame (post–production en vidéo pro) et qui observe le même phénomène, en 8 bits, c’est la cata, en 24 bits, c’est mieux, en 32 bits, ça disparait…
Quand au grain, yen a, yen a, yen a pas, yen a pas ! paksa à faire !
alienbarge, le sac (déchiré sur toute la longueur), ou le contenu ? ;o)
ysengrain, ces musiques, ce sont les auteurs–compositeurs–interprètes d’aujourd’hui, dans quelques siècles, on jouera certainement encore du Ellington, du Beatles, du Gainsbourg ou du Hendrix. Et ce que j’apprécie, dans la musique vivante (le live, comme disent les anglo–saxons à juste titre), cest que quand il s’agit vraiment de gens qui jouent avec leurs tripes, chaque performance est unique… Si c’est pour écouter la même chose (avec la foule et un son pourri) que la galette, autant rester à la maison, dans un bon fauteuil et avec un bon verre.
Sinon, la balance des blanc, je n’y touche pas, c’est lumière du jour, et pui c’est tout, de toute façon, la couche du rouge est complètement cramée :
Et comme c’est le rouge la couleur dominante…
soizic, je le répêêêêêêête : je ne touche pas à la balance des blanc, d’ailleurs, j’avais exprimé mon point de vue sur la question ici. Quand au gilet de pêcheur, tu es pardonnée, j’en ai un avec même la petite moumoute en laine pour accrocher les hameçons ;o).
Caplan, le noir et blanc, ça fait 20 ans que je n’en ai plus fait. C’est bizarre, d’ailleurs, quand je vais à une expo photo, je n’apprécie que très rarement la couleur… Mais je vois en couleur, et photographie en couleur, c’est bien plus facile…
Alain, je ne connais pas la veste Leica, mais je ne doute pas que c’est une merveille.
François, les meilleurs réducteurs de bruits que j’aie, je les ai trouvés dans une pharmacie de Genève cet été, juste avant d’aller au Rock N’ Poche, une boîte de 6, très colorés et très confortables. Sinon, t’a jamais taxé une clope ? ;o)
Roger ;–D
Lau74, mon petit doigt me dit que des images de zit au Rock N’ Poche, on doit pouvoir en trouver ici, ou là ;–) On en verra un jour aussi sur cuk, justement pour ce comparatif capteur/film dont j’ai parlé dans l’article. Et oui, Firewater, j’adore, justement découvert cet été à Habère Poche, je viens d’ailleurs de commander tous leurs disques…
fxc, je connais, le gilet étuve, il y a quelques années, en été à Tokyo, par 35° et 90% d’humidité, j’arpentais les rues chargé de kilos de matos, tous les soirs, je rentrais le dos du gilet tout blanc de sueur cristallisée (c’est pour ça qu’il en faut au moins deux !). Quand au Gorillapod, j’en parlais déjà là, je viens de craquer pour le « focus », qui supporte ses 5 kg.
XXé, non, tu n’es pas pénible, je vais corriger de ce pas…
Je trouve que Blues se débrouille très bien avec son matos et sans indispensable superflu. Comme tu le dis si bien, ce qui compte, c’est l’instantané, vivre la musique et sentir le bon moment pour déclencher.
, le 30.12.2009 à 08:59
Pour le flash et pour avoir discuté avec plusieurs amis musiciens (que j’ai pris en photo lors de concerts), cela gêne bel et bien les musiciens. Effectivement, c’est court et “faible” en quantité lumineuse par rapport aux spots qui éclairent la scène. Toutefois, c’est justement “l’instatanéité” du flash qui pose problème : cela attire le regard et déconcentre… Et maintenant, avec de plus en plus de groupes qui utilisent des projections vidéos en même temps que leur concert, c’est très gênant pour le photographe : l’écran de projection devient alors une grande tache blanche sur les photos ! ;-)
Dans les salles où le rouge est trop dominant, je passe mon appareil en mode noir/blanc, cela permet de sauver les meubles (sans être top non plus), ou je diminue l’exposition de 0,7 à 1,3 diaphragme (mais là aussi, ce n’est qu’un pis-aller). Ce qui me “sauve” dans de tels cas, c’est que je travaille en RAW et peut espérer corriger la balance ou l’exposition par après.
Article très intéressant… le coup du scotch jaune sur les optiques, je n’y avais jamais pensé et je vais probablement l’utiliser. Pas vraiment compris l’utilité d’avoir du gaffer avec soi par contre.
, le 01.01.2010 à 20:25
Tiens, Zit, j’ai pensé à toi, dans le numéro de décembre de réponse photo je crois, ils parlent du grand angle qui… déforme ;D
Décidément… les idées reçues ont la vie dure!
, le 02.01.2010 à 18:16
Bon article avec un descriptif du gilet qui va faire pâlir Soisic(voir son post…) Il y aurait bien un petit truc pour faire un bon réglage de bdb, c’est de faire une série de calibrages boîtier en lumière artificielle et ensuite de les ressortir selon les circonstances, par contre le problème des écarts d’histogramme cité se corrige souvent avec le soft du fabricant qui permet une optimisation du signal, (DRO sur Sony par exemple), cela vaut vraiment la peine de s’y crocher, j’étais pas convaincu jusqu’à ce que je fasse des photos de spectacle de rue la nuit, là j’en suis devenu un partisan convaincu.