Une situation de rêve
Mon permis de conduire n’est pas récent, puisqu’il a dans les 35 ans.
J’ai roulé avec de nombreux véhicules, mais j’ai un peu triché.
Nous avons toujours eu, avec mon épouse, des « utilitaires ». Notre actuel est un fourgon japonais qui vous transporte 800 kg dans le coffre sans souffrir. Sa suspension, genre système à lames de vieux wagon de chemin de fer, le rend particulièrement résistant et inconfortable. Bref, c’est un véhicule de travail, et le travail, ça se respecte. Donc, quand je roule avec mon fourgon, on me respecte!
Comme je n'ai pas toujours un déménagement à effectuer pour chaque déplacement, j’utilise, le reste du temps, des deux roues dont la cylindrée n’a jamais dépassé les 125 cm3. Là encore, pas de soucis avec le reste du monde. Je ne fais pas autant peur qu’un Hell’s Angel et ces derniers ont le respect pour tout ce qui roule sur deux roues, tant que ce n’est pas un scooter (je n’ai jamais eu de scooter!). Donc, quand je roule avec ma moto, on me respecte!
Oui, mais ce qui est décrit ci-dessus doit maintenant se lire au passé, car en janvier de cette année, tout a basculé.
Le grand chambardement
En janvier donc, pour des raisons de santé, je vends ma belle moto japonaise de couleur rouge pétante. Du coup, je dois utiliser une voiture. Les deux kilomètres et demi de côte à 15 % qui me séparent de mon doux chez moi sont assez dissuasifs pour tenter l’expérience à vélo, même électrique!
Me voici par conséquent promu à l’état d’automobiliste lambda, paré pour les embouteillages, les stationnements introuvables et le plaisir d’être enfermé dans une caisse quelques heures par semaine. Pour couronner le tout, me voilà en plus intégré dans le camp des pollueurs qui cassent la planète (c’est la télé qui le dit, ce doit donc être vrai!).
On se défend comme on peut
Mais attention, je conteste, car je ne roule pas vraiment en voiture, mais en Smart!
Or, comme chacun sait, la Smart ne peut pas être considérée comme « vraie » bagnole.
Avec ses deux places intégrées dans une coque en plastique, la Smart peut tout juste être considérée comme assimilée à une voiture à pédales, un accessoire de carrousel ou encore comme le cadeau d’un Kinder Surprise géant!
Mais lorsqu’on arrive avec une Smart, on pose une colle à celui qui vous juge:
« Si ce type roule là-dedans, c’est qu’il a également une “vraie” voiture, mais laquelle? »
Cette Smart, de toute façon, ce n’est pas la mienne, mais celle de Madame qui l’a achetée d’occasion, cinq ans auparavant. Ma moitié en avait en effet assez de parcourir les routes en fourgon. À sa décharge, un utilitaire, ce n’est pas très sexy, ni très écologique!
Un utilitaire n’est pas toujours très sexy
Le problème s’aggrave
En septembre de cette année, nous sommes mis dans la situation de devoir changer de véhicule. Notre brave Smart, couleur « rouge fraise » (c’est comme ça que c’est écrit dans le prospectus), est vieillissante et menace de mourir sous nos yeux.
Ceci est une Smart « rouge fraise »
En arrivant chez le concessionnaire, nous découvrons une drôle de réalité. Il y a en vitrine une très belle Smart couleur « green melon » (c’est comme ça que c’est écrit dans le prospectus). Elle nous plaît super grave, mais nous ne comprenons pas bien. Il s’agit en effet d’une édition limitée fabriquée à 2000 exemplaires seulement. Or, il y en a encore cinq à vendre rien qu’entre Genève et Lausanne. Nous aurons vite l’explication de la part du vendeur: « les clients la trouvent très belle, mais ils finissent par s’en acheter une noire! » En effet et ça se vérifie sur internet, l’essentiel du parc automobile, Smart comprise, ne fonctionne quasiment qu’avec trois couleurs: le noir, le gris (ou métallisé) et le blanc. Supprimez ce trio de la circulation et vous avez définitivement résolu le problème des embouteillages en ville!
Ceci est une Smart « green melon »
Notre vendeur ajoute: « les gens ne veulent pas se faire remarquer dans la circulation ». Ainsi, en voulant construire une voiture « ludique » pour conducteur décontracté, la marque a passablement raté son coup. Une bonne partie des Smarts qui circulent sont des véhicules d’entreprise utilisés pour des livraisons de pizzas, de produits pharmaceutiques et bien d’autres choses. Quelques-unes servent effectivement de « voiture jouet » à des conducteurs argentés qui, de toute façon, ont leur « vraie » bagnole qui attend sagement au garage. Le reste des propriétaires est constitué de personnes qui veulent rouler léger et pas trop cher, mais sans se faire remarquer.
Conclusion
Nous l’avons achetée, cette « green melon »!
Le prix étant très attractif, nous n’avons pas hésité.
Je reste un pollueur et j’en suis conscient, mais ne comptez pas sur moi pour me camoufler dans la carrosserie grisâtre d’un conducteur moyen!
Au fait, est-ce grave, Docteur?
Ceci est une Smart équipée en « pneus tous terrains »
(photo SmartClub de France)
, le 07.12.2009 à 07:24
Je garde un souvenir “ému” de la dernière fois que j’ai conduit et conduirai une smart.
Mercedes prêtait et maintenant loue des smart quand on fait un service.
A l’occasion d’une révision de mon G, j’ai eu cette amusante auto, sauf que, sur l’autoroute A3, un type en “fourgon japoniais”, genre “Guy Lux”, pensant que je n’allais pas assez vite, autour de 115 pour 110, m’a simplement “collé” et poussé. J’ai transpiré…
On ne me l’aurait jamais fait avec mon G équipé d’un attelage Rockinger même si j’avais roulé à 50 kmh à gauche.
Bravo pour la signature, ça me rappelle qque chose…
, le 07.12.2009 à 08:22
Ça alors, j’aurais jamais cru que l’on puisse servir une Smart pour labourer! Pas trop d’accord quand tu dis qu’une Smart n’est pas trop chère. Pour le même tarif, certains propose 5 portes pour un véhicule qui plus est pas plus gourmand. Par exemple un citron C1. Par rapport à la Smart, t’as même un mètre supplémentaire de bagnole à l’oeil!
, le 07.12.2009 à 08:24
Cela fait des années que je roule en Smart.
il est très amusant d’entendre des commentaires genre “Elle va sur l’autoroute?” alors que cette chouette citadine flirte avec le 135 km/h sans aucun problèmes (modèle basique).
Au feu vert, les autres essaient bien de nous dépasser, vu que c’est une mini-voiture, elle doit pas démarrer bien vite… Que nenni ! Elle se défend bien aussi sur ce terrain ;-)
Moi j’en suis ravi !
, le 07.12.2009 à 08:31
Sadique de la forêt, ce n’est pas moi qui dit qu’une Smart n’est pas trop cher, mais des études qui se basent sur le coût global du véhicule comprenant assurances et services d’entretien.
Je veux bien croire que d’autres marques font mieux. Je ne suis pas un spécialiste.
, le 07.12.2009 à 08:52
J’ai acheté une Smart d’occase il y a un an et demi et j’en suis très content! En plus, comme ta première Smart, elle est rouge fraise!
J’attends impatiemment le premier modèle électrique.
Milsabor!
, le 07.12.2009 à 09:00
Je suis heureux possesseur d’une Smart, effectivement principalement pour la ville. Les démarrage au feu, avec à côté un type qui est sur de te dépasser, ça me fait toujours rire, bon, arrivé à 50km/h on est plus concurrentiel :-)
, le 07.12.2009 à 09:29
je n’ai pas de permis ;-)
j’aime bien le concept de la smart, même si il me semble que ça a bien changé depuis le début du projet, si mes souvenirs sont bons l’idée était bien plus écologique que sa réalisation
ciao, n
, le 07.12.2009 à 09:43
Je n’aime pas la bagnole et le type de civilisation qui va autour, soit.
Mais le problème n’est pas tant l’existence des bagnoles que l’usage qu’on en fait. La bonne question à se poser est donc d’établir son cahier des charges, à savoir, lieu de résidence, lieu de travail, distances à parcourir, nombre de personnes à transporter, fréquence, moyens pré existants (transports en commun)…
On répond ainsi à une question d’usage et de besoin. Une voiture et une Smart en l’occurrence peut être une bonne réponse. Pour ma part, trois enfants, habitant et travaillant à Paris, tous les commerces à proximité et accessoirement pas vraiment les moyens… conclusion, pas de bagnole ! Une location une fois l’an, et encore !
, le 07.12.2009 à 10:14
Et j’oubliais…
Le plaisir de la marche à pied ou du vélo, une organisation de sa vie qui permet de prendre son temps. Et puis, ne pas avoir à travailler pour payer sa bagnole permet d’avoir du temps…
Malheureusement, tout le monde ne peut pas se le permettre, néanmoins certains choix permettent de limiter les dégâts…
, le 07.12.2009 à 10:27
Quand je vois la photo de la Smart équipée en tout terrain, je me dis qu’il y a vraiment des fous furieux ;)
Sinon, la smart, c’est idéal en ville. Par contre sur l’autoroute, on ne se sent pas trop en sécurité (genre on déporte d’un mètre au passage d’un camion ou l’aiguille vitesse diminue sur une montée…).
D’ailleurs, je ne sais pas s’il y a des Smart manuelles, mais celle que je suis amené à conduire à une facheuse tendance à être trop nerveuse en 1ère et trop molle pour les rapports supérieurs… D’ailleurs, ce n’est pas très agréable de faire un créneau avec cette boite auto et cette marche arrière nerveuse…
, le 07.12.2009 à 10:40
J’en suis à ma seconde Smart. L’actuelle est la luxueuse “Cream Style”, plus puissante parait-il, choisie par Madame Ysengrain, avec des sièges en peau d’une douceur incomparable.
Je ne suis pas du tout connaisseur ni compétent en matière d’automobile (en fait, je m’en fiche définitivement et complètement pourvu que je puisse entendre de la musique au lieu des bruits de fonctionnement de l’engin), mais je trouve cette voiture sympa, avec une boite automatique débrayable à la demande.
Le bouton de débrayage de l’automatisme de la boite de vitesse se trouve sur le pommeau du levier de vitesse, du côté gauche.
Quant aux observations sur la sécurité qui traînent ça et là, il faut les mettre en perspective avec ceci , apparemment beaucoup plus objectif.
Un dernier point: j’ai eu dans ma vie une douzaine de voitures. Aucune n’est aussi sensible à la pression des pneus qu’une Smart. Je vérifie chaque semaine et ajuste en fonction des besoins.
, le 07.12.2009 à 11:03
C’est le genre d’expérience que j’ai faite à vélo (non électrique) assez souvent, sans souffler plus qu’en marchant, mais il faut un développement adéquat. En 24/32, pour moi, ça passe sans faire plus d’effort qu’en marchant sur la même pente, tout en allant deux fois plus vite. La plupart des VTT et VTC vendus aujourd’hui ont ce genre de développements, voire plus petit : un 22/34 n’est pas rare. Pour les vélos de route comme le mien, il a fallu bricoler, comme je l’explique ici.
, le 07.12.2009 à 11:32
même après un léger choc les portières s’ouvrent
A regarder jusqu’au bout.
, le 07.12.2009 à 13:45
C’est pourtant facile et on peut remplacer un utilitaire par 2 Smarts !
, le 07.12.2009 à 13:57
Bof Haddock, sur ta vidéo, ce sont des Toyota IQ ! Avec des Smarts, on en aurait mis trois :-)
, le 07.12.2009 à 14:24
@ Haddock… pfeee ! 12 vélos au moins !
, le 07.12.2009 à 15:01
Eh bien,désolé mais je ne partage pas cet enthousiasme. Pourtant, je la trouvais très attirante cette Smart (hors considérations esthétiques). Et puis, elle a eu le mérite d’être la pionnière dans ce segment, raison de lui consacrer une attention spéciale. Mais voilà, je l’ai essayée pendant 2 journées entières. Ma déception fût inversement proportionnelle à sa longueur. Je trouve la boîte de vitesse un peu lente et donc presque inquiétante dans la circulation. La Smart consomme trop en regard de ce qu’on attend de ce genre de véhicule. C’est vraiment un ‘tape cul’ et c’est un peu cher quand même, sans parler du tarif des options. Alors, sans vouloir faire de pub, j’ai pris aussi une Toyota IQ 2 jours. Bien que pas exempte de défauts (insonorisation déplorable), c’est beaucoup plus abouti. Elle est un rien plus grande, consomme moins, a peu près au même tarif et dans ma Belgique survivante, est garantie 5 ans. Bref, chacun ses critères, mais si je ne me radicalise pas jusqu’à prendre une Bolloré pour la prochaine, l’IQ viendra chatouiller mon Quotien d’Investissement. La Smart me semblant désormais une longueur (courte ;-) derrière.
, le 07.12.2009 à 16:43
« […] automobiliste lambda, […] pollueur[s] qui cassent la planète (c’est la télé qui le dit, ce doit donc être vrai!) […] »
Non ! si c’est la télé qui vous l’a dit, ce doit être faux !
, le 07.12.2009 à 17:39
Parcourir 20 000 km par an avec un véhicule revient à rouler à 7km/h (20 000 divisés par 365jours et 8 heures pas jours).
Tout ça pour une dépense de 4 000€ par an en moyenne (achat, obsolescence, entretient, assurance, énergie, divers), soit environ quatre mois de SMIC pour faire du 7 km/h en consommant environ 1000 litres de super !
Pas mal !!
, le 07.12.2009 à 18:05
@ alec6 : si tu te mets à raisonner …
, le 07.12.2009 à 18:51
J’ai eu, moi aussi, l’une des premières Smart. 60.000 Francs à l’époque, pour une version blanche, Limited One (édition limitée avec plein d’options). Je n’ai eu avec que des problèmes (turbo HS, la pluie qui passait pas les joints du pare-brise – changé 3 fois, boite de vitesse HS, moteur qui bouffait 5 litres d’huile par mois, pompe à eau morte… Bref, j’en suis revenu. Par contre, j’étais le 2è acheteur de Smart dans la région de Strasbourg. Autant vous dire que je ne passais pas inaperçu (y faut le permis ? C’est électrique ?… Et j’en passe). Et c’est vrai qu’en ville (Strasbourg) c’est le top !
, le 07.12.2009 à 19:06
rolando, le but de l’Humeur n’est pas de te faire acheter une Smart :-)
Juste deux points tout de même :
– La Smart est surtout intéressant si elle possède la boîte automatique self-driver (c’est le même système que pour les Mercedes). Là, pas de soucis avec les vitesses.
– L’autre intérêt des nouveaux modèles est le “MHD” (Micro Hybrid Drive). Ca te coupe le moteur au feu rouge et te permet de jouir du silence !
, le 07.12.2009 à 19:09
FredStrasbourg, il y a eu quelques progrès depuis :-)
, le 07.12.2009 à 19:21
@ Ysengrain… Raisonner ? tout au plus résonnè-je… le raisonnement original est d’Yvan Illich,
, le 07.12.2009 à 19:40
@ Roger
J’avais bien compris que l’humeur n’avais pas pour but de me faire acheter. J’ai juste partagé mon sentiment forcément un peu subjectif. C’est que je suis en passe de changer mon break de 5mètres de long pour ce type de voiture. Pas pas conviction écolo, je l’avoue (bien que si ça pollue moins, tant mieux), mais par simple bon sens économique et pratique en ville. Cette démarche m’a fait pousser la porte de chez Smart en premier. Mais, ce que je voulais apporter comme sentiment, c’est que la Smart n’est plus seule dans le créneau.
C’est avec la boîte self que je l’ai essayée. Je reconnais qu’habitué à la DSG Audi, je suis devenu exigeant en terme de réponse à la sollicitation.
Le principe start/stop est un progrès. Mais bizarrement, sur 2 jours en Smart, ma moyenne est restée à 6 litres ! Peut-être que le modèle que j’ai eu n’en était pas équipé ?
Sinon, j’ai aussi trouvé qu’elle avait pas mal d’atouts.
, le 07.12.2009 à 20:18
Comme certains pourront le remarquer le raisonnement d’Yvan Illich est assez complexe, mais passionnant, ma formule est très simplificatrice.
L’idée étant que bosser pour payer sa bagnole qui permet d’aller bosser, devrait amener à se poser des questions.
Une preuve de plus quoi qu’il en soit, que la bagnole n’est plus, depuis longtemps, un moyen de transport, mais un statut social.
Travailler pour paraître.
Accessoirement, notre planète n’a pas les ressources nécessaires pour permettre à plus d’un milliard de clampins de “jouir” du plaisir de posséder et d’user de ce moyen de transport (pendant quelques années encore)… Mais c’est une autre histoire dont on débattra, peut-être, à Copenhagen.
, le 07.12.2009 à 22:33
Plus contemporain qu’Yvan Illich, un documentaire encore visible sur Arte+7 concernant les sables bitumineux de l’Alberta, Petropolis.
Pour info, l’énergie totale nécessaire à extraire des sables bitumineux le fameux pétrole qui raffiné fera rouler nos jolies Smart rouges fraise, est pratiquement égale à l’énergie produite. En d’autres termes produire un litre d’essence à partir des schistes canadiens nécessite un autre litre d’essence ou plus exactement son équivalent énergétique en gaz, transport, béton, déplacements, pompage, chauffage et autres joyeusetés que la thermodynamique nous rappelle au quotidien : pour produire, transformer, chauffer, transporter… il faut de l’énergie.
La Smart électrique ? le jour où l’électricité fabriquera du béton, du bitume, des solvants, des plastiques, des lubrifiants, des pneus et autres accessoires nécessaires à l’existence de l’automobile (ouvrages d’art, routes, parkings, éclairage public, signalisation…), alors nous chanterons les louanges de la fée électricité et de sa fille faite automobile électrique.
On peut rêver ! Sera-t-il vraiment judicieux de dépenser alors autant d’énergie dans la fabrication d’un véhicule capable d’embarquer jusqu’à deux personnes avec leur sac et main et même leur brosse à dent ?
, le 08.12.2009 à 07:40
Vu le nombre plutôt important de possesseurs de smart sur cuk, je me sent obligé de me lancer dans une théorie de base Smart:
Le système de boîte à vitesses d’une smart est très différent d’une autre voiture, il y a en fait deux boîte à vitesses en série, ce qui fait que le système commute deux systèmes d’un coup à chaque changement de rapport; ceci explique d’une part un système plutôt lent et de l’autre un ensemble très compliqué ce qui à obligé mercedes de ne fournir que des commandes séquentiels; automatique ou pas ce qui ne change rien au problème de manque de rapidité. ä noter que les dernières évolutions ont me semble-t-il une nouvelle boîte à vitesse ainsi qu’un nouveau moteur. A propos de ce moteur, il faut espérer pour les acheteurs de modèles d’occasion qu’il sera plus endurant que l’actuel… Aux possesseurs de smart à moteur turbo, donc à peu près tous jusqu’à aujourd’hui, je recommande la plus grande rigueur quand à l’espacement entre deux services moteur, exigez de votre garagiste qu’il utilise une huile 100% de synthèse avec une viscosité très basse 0w40 ou 5w40 (oui, ça coûtera dans les 20.
/litres) J’utilise dans la mienne de l’huile au nitrure de bore en 0w40 de couleur blanche à 45./litre. De plus, rappelez-lui que les six bougies d’allumage sont à remplacer impérativement sauf erreur tous les 25000km, (à vérifier dans la notice du constructeur) cet intervalle donné est à respecter absolument. Ces deux points respecter vous permettrons de dépasser les 50 000 km sans détruire votre moteur. Encore une remarque pratique, si le moteur consomme beaucoup d’huile, cela ne veut pas dire qu’il est bon à jeter, c’est tout à fait réparable moyennant un démontage/sablage des pistons; mais ensuite utilisez de la bonne huile !, le 08.12.2009 à 08:21
jibu, on a dû t’entendre chez Smart !
Les services sont complètement gratuits pendant trois ans, puis gratuits sauf certaines pièces pendant dix ans. Le but avoué ? Pousser les automobilistes à effectuer leur service à l’heure !
, le 08.12.2009 à 11:05
en fait, je l’ai acheté d’occasion avec plus de 40000km au compteur, elle a immédiatement consommé beaucoup d’huile. C’est donc le vendeur, un collègue, qui m’a entendu… (oui, je suis garagiste) et qui a réparé.
, le 08.12.2009 à 14:05
La voiture électrique (la vraie, pas la bidon), une solution bien élégante pour la ville, une solution qui détruit l’industrie de l’automobile telle que nous la connaissons, laquelle se sent menacée, nous bourre le mou, et va essayer de nous tenir captifs.
a) une production bouleversée : il n’y a plus besoin de toute cette mécanique compliquée, changement de vitesse, embrayage, transmission, différentiel, échappement, carburateur, alternateur, il n’y a plus de moteur sous le capot, les moteurs électriques (2 ou 4) font bloc avec les roues, le freinage peut être électromagnétiquement assisté ; autrement dit, cette automobile est incroyablement plus simple, sa construction en est d’autant plus facile (on savait faire dès avant 1900).
b) le réseau de distribution de carburant disparaît : pas de pompe à essence, recharge à la maison.
c) le réseau d’entretien est réduit à peu de choses : pas de bougies, pas de vidange, pas d’échappement à changer, pas de filtre à air, ni à huile, entretien quasi nul, peu d’usure, longévité accrue d’autant, ces automobiles sont quasi indestructibles, vous pouvez toujours changer (échanger ?) les blocs roue-moteur-frein.
d) un avantage en ville : air non pollué, plus de silence.
Où sont les problèmes :
– autonomie et puissance limitées
– les batteries, leur prix, leur longévité
– chauffage quasi impossible, tandis qu’avec le moteur thermique il était gratuit ; s’il faut vraiment chauffer, conjuguer un système d’appoint et l’utilisation de pompe à chaleur ; de même, climatisation quasi impossible.
, le 08.12.2009 à 16:42
Une solution intermédiaire : une vrai voiture hybride, ie un moteur thermique conçu uniquement pour produire de l’électricité qui recharge un minimum de batteries…
Il semblerait qu’un moteur à combustion externe, Stirling pour le nommer, parfaitement couplé à un alternateur soit la solution.
Certains sous-marins sont équipés de ces moteurs, Philips en a vendu dans les années 60 comme groupe électrogène, son usage le plus connu est le réfrigérateur puisque ce système (inventé au milieu du 19e siècle) permet de transformer un mouvement de piston en chaleur d’un côté et froid de l’autre ou de transformer un échange thermique (chaud vers froid) en mouvement.
Comme le fait remarquer Kermorvan le problème du procédé (avec ou sans moteur Stirling) est de ne pas être rentable pour l’industrie automobile, car trop simple… fini le marché juteux de la pièce de rechange… Accessoirement, le pétrole ne coûtant rien (un millième de SMIC le litre équivalent à 10 esclaves comme le rappelle Jancovici), pourquoi s’emm… avec des procédés pas encore industrialisés quand il faut rentabiliser les chaines de montages existantes !
Et on nous vente la concurrence ?
Néanmoins la solution la plus élégante pour la ville est un réseau de transport en commun digne de ce nom.
, le 08.12.2009 à 17:53
Le stirling sous-marin est – ponctuellement – utilisé sur les sous-marins suédois… pour son silence ; en outre, la mer fournit une bonne source froide (mais pas autant que le vide spatial). L’avantage du Stirling, c’est que la source chaude peut être très diverse. Mais il n’a pas la souplesse d’un moteur à combustion interne.
En attendant, l’industrie de la bagnole se contente de remplacer le moteur thermique par un électrique central ; là, on se fout de nous (la complexité de la mécanique demeure, et le rendement est mauvais).
, le 08.12.2009 à 23:18
“Mais il n’a pas la souplesse d’un moteur à combustion interne.” En effet, ce type de moteur n’est pas adapté à une propulsion classique (embrayage, vitesses, cardans, roues), en revanche pour entraîner un alternateur à vitesse constante, il fait merveille, non ?
, le 09.12.2009 à 10:14
Alec6, oui, nous pouvons imaginer qu’un petit Stirling peut servir à des usages variés, chauffer, refroidir, entraîner un générateur d’électricité – ne serait-ce que pour éviter la panne ; mais quel carburant ?
Voitures électriques légères, indestructibles (ça l’industrie n’en veut pas), un plateforme avec 2 ou 4 roues motrices, les moteurs sur les roues permettent avec des puissances limitées une excellente tenue de route et de bonnes accélérations. Reste à voir comment l’on produit l’électricité (des capteurs d’appoint sur le toit ?).
, le 09.12.2009 à 12:00
Les moteurs-roues sont intéressant pour plein de chose (encombrement, rendement, simplicité de conception du véhicule), mais cela limite la taille des freins mécanique qui sont toujours obligatoires, cela limite aussi la puissance du moteur, bien qu’en en mettant 4 pour un véhicule on arrive à de belles valeur par contre la tenu de route sera moins bonne vu qu’on augmente les masses non suspendu .
Quand aux capteurs sur le toit, ce sera utilisé pour alimenter des accessoires (ventilation, alim. usb) parce pour recharger des batteries de propulsion de voiture c’est ridicule.
, le 09.12.2009 à 12:55
Capteurs sur le toit: tellement d’automobiles demeurent en stationnement si longtemps… que ça finit par compter. Si l’on augmente la masse des roues, le centre de gravité est abaissé d’autant; en outre, la roue incorpore une suspension (voir celles construites en Chine par Michelin). L’image est là Ou là
30Kw de puissance par roue, ce n’est pas rien!
, le 09.12.2009 à 13:50
Le centre de gravité ne fait pas toute la tenue de route, le poids non suspendu est plus important toute proportions gardées. Oublie les capteurs de toit ! ça compterait pour un véhicule ultra léger (-300kg) avec 3 m2 de surface de panneau, on est loin d’une voiture comme on l’entend en 2009. ça fait 5 ans que Michelin ce promène avec ce prototype, il n’y a encore rien de commercialisé, bizarre non? Il faut faire très attention au gouffre énorme qui existe entre un produit qui marche en proto et un produit commercialisé à grande échelle.
, le 09.12.2009 à 14:32
J’ai répondu à cette question en 31. Les moteurs électriques sur les roues étaient utilisés au 19ème siècle, c’est loin d’être une nouveauté. Seul le prix du pétrole, comme le dit alec6, a fait la différence; mais c’est fini, qu’on le veuille ou non: ainsi que l’explique Jancovici, il vaudrait mieux s’en occuper rapidement; évidemment, beaucoup de métiers devront disparaître, dans la douleur, il y a de la résistance.
Edit : nous assistons à cette politique aberrante qui va retarder l’indispensable évolution : les subventions diverses à une industrie condamnée, simplement pour soutenir des emplois sans avenir, et permettre aux politiciens d’être réélus.
, le 13.12.2009 à 17:13
Franqin ça va, mais Gotlib et Reiser c’est bien audessus