Profitez des offres Memoirevive.ch!
Une revue de presse

Ne pen­sez-vous pas que l'on ne trouve, sur Cuk, que trop peu de billets sé­rieux et im­por­tants? Bien sûr, il y a eu ré­cem­ment cet ar­ticle de fond, ru­de­ment bien tor­ché, qui nous a ré­con­ci­lié avec la ré­flexion et l'ana­lyse des flux de pro­duc­tion dans le sec­teur de la pa­pè­te­rie mo­derne, mais j'ai pensé que vous ai­me­riez re­trou­ver un peu de do­cu­men­ta­tion sur notre monde tel qu'il va, une idée des choses im­por­tantes, en quelque sorte, pour at­ta­quer la ren­trée l'es­prit éclairé...

Ainsi, pour vous, j'ai éplu­ché la presse, na­tio­nale et ré­gio­nale, afin de vous don­ner des in­for­ma­tions de pre­mière né­ces­sité. Entre di­verses nou­velles sans im­por­tances concer­nant le de­ve­nir de l'éco­no­mie de la pla­nète, je suis tombé sur cette in­for­ma­tion, dont il est si­dé­rant qu'elle n'ait pas été au­tant re­layée que la photo du bi­kini de notre pré­si­dente, que j'ai, per­son­nel­le­ment trouvé un peu prude. Le bi­kini. Ac­cro­chez vous...

La plage de Gran­ville sera do­ré­na­vant in­ter­dite aux élé­phants!

Je vous ras­sure : il ne s'agit là ni d'un dé­pla­ce­ment de bio­tope dû au ré­chauf­fe­ment de la pla­nète, ni d'un par­ti­cu­lier in­dé­li­cat, fa­ti­gué de ses ani­maux de com­pa­gnie et en ayant dé­bar­rassé son ap­par­te­ment en les ba­lan­çant dans les égouts, non non...

C'est qu'avec l'été de nom­breux cirques font leur tour­née des sta­tions bal­néaires, qu'ils res­tent quelques jours, le temps d'ins­tal­ler, de jouer, de re­par­tir, et que pen­dant ce temps les élé­phants... Com­ment dire au juste... Fran­çois, aide-moi... Ils... Chient, je n'ai pas d'autre mot, comme des vaches, mul­ti­pliées par dix, en trou­peau, et avec bonne hu­meur. Et qu'en plus, cette fois-ci, à Gran­ville, ce n'était pas UN cirque qui pro­me­nait ses ani­maux, mais deux.

"Deux cirques sont venus à Gran­ville et se sont ins­tal­lés en face de la plage de Hérel. Si la pré­sence de ces pa­chy­dermes est plu­tôt sym­pa­thique, c'est aussi une ca­tas­trophe pour la qua­lité des eaux de bai­gnade, nous avons dû par deux fois fer­mer la plage et his­ser le dra­peau rouge!" a du pré­ci­ser Mon­sieur de le maire de Gran­ville. Et je le com­prends. Parce que moi, teigne que je suis, c'est de­puis mon en­fance que le cirque m'em­merde. Sur­tout quand il y a des ani­maux en cage. J'as­sure donc Mon­sieur le Maire de tout mon sou­tien dans cette dou­lou­reuse af­faire.

image

La fin du ma­té­ria­lisme?

Il sem­ble­rait que l'ado­ra­tion du ca­pi­ta­lisme ait passé son apo­gée. Cer­tains en­tre­pre­neurs dé­laissent les va­leurs de l'ar­gent pour mieux pro­fi­ter de leur tra­vail. Nous ne pou­vons qu nous en ré­jouir!

Ainsi, à Por­nic, les cam­brio­leurs d'une pois­son­ne­rie ont dé­dai­gné la caisse, ou­verte, pour n'em­por­ter que les 45 ho­mards et les douze bou­teilles de vin rouge que conte­nait le ma­ga­sin. On ne peut à ce sujet qu'ad­mi­rer la com­pré­hen­sion qu'ont ces rô­deurs du "Carpe diem" d'Ho­race. Dans une pois­son­ne­rie, carpe prê­tait à confu­sion...

image

Plus éton­nant en­core... Vous connais­sez tous ces lo­te­ries où moins les gens gagnent, plus ils jouent, en es­pé­rant le coup de chance de leur vie? Un couple de Cha­ren­tais l'a eu ce coup de chance. Et sa­vez-vous ce qu'ils ont fait? Ils ont réglé la can­tine de tous les en­fants de la com­mune, pour l'an­née en­tière. Sciés, êtes-vous! Et ce n'est pas tout. Ce sont des ré­ci­di­vistes puisque quelques temps avant, ils avaient déjà of­fert 400 000 euros pour apu­rer les comptes de leur com­mune, no­tam­ment pour le centre de re­traite. Vous savez quoi? Je les re­mer­cie! Ma­dame, Mon­sieur, vous êtes fa­bu­leux et je vous aime!

Re­cord du monde...

Un re­cord mon­dial a été pul­vé­risé ces jours-ci. Pen­dant qu'on nous bas­sine avec un Ja­maï­cain qui court vite, l'évè­ne­ment im­por­tant se pas­sait à Col­ches­ter, en An­gle­terre. Il s'agit de la plus grande ba­taille de tartes à la crème de l'his­toire de la ci­vi­li­sa­tion, à ce que l'on en sait. Quelques chiffres : 200 par­ti­ci­pants, 648 tartes et 200 litres de crème, et le re­cord de Los An­geles en 2008 ato­misé.

On doit tou­te­fois noter l'ab­sence de com­pé­ti­teurs re­con­nus, tel Mack Sen­net, Oli­ver Hardy, Mes­sieurs Abbot et Cos­tello, ou Bus­ter Kea­ton, qui n'ont pas dai­gné ho­no­rer la per­for­mance de leur pré­sence. Pour ma part, je trouve ce com­por­te­ment in­qua­li­fiable, après ce que nous avons tous fait pour eux. Snobs, va!...

Voilà!... C'est tout pour au­jour­d'hui!... En es­pé­rant vous avoir fait ou­blier vos mo­no­po­li­sa­teurs de une ha­bi­tuels, à une pro­chaine!...

10 com­men­taires
1)
Sa­luki
, le 04.09.2009 à 00:13

Pour moi, la jour­née com­mence bien: après la Tour Eif­fel, les ho­mards, c’est un peu comme si j’avais dîné au Jules Verne.

Edit: C’est le res­tau du 2e ou se­cond étage.

2)
ysen­grain
, le 04.09.2009 à 07:04

Pour ajou­ter aux ré­cents pro­pos

Bien sûr, il y a eu ré­cem­ment cet ar­ticle de fond, ru­de­ment bien tor­ché, qui nous a ré­con­ci­lié avec la ré­flexion et l’ana­lyse des flux de pro­duc­tion dans le sec­teur de la pa­pè­te­rie mo­derne, mais j’ai pensé que vous ai­me­riez re­trou­ver un peu de do­cu­men­ta­tion sur notre monde…

cer­tains, parmi vous savent peut-être que “Mo­dane” est le nom d’un mé­di­ca­ment … dont je vous laisse dé­cou­vrir l’in­di­ca­tion ;-DDDDD

3)
alec6
, le 04.09.2009 à 09:00

Sacré Ysen­grain…

Clas­se­ment phar­maco-thé­ra­peu­tique VIDAL : Laxa­tif sti­mu­lant : an­thra­cé­nique

Merci néan­moins Mo­dane pour ces nou­velles qui nous changent un peu d’un quo­ti­dien bien tris­tou­net…

4)
je­je31
, le 04.09.2009 à 09:20

Ce sont des ré­ci­di­vistes puisque quelques temps avant, ils avaient déjà of­fert 400 000 euros pour apu­rer les comptes de leur com­mune, no­tam­ment pour le centre de re­traite.

Ils ont gagné 50 mil­lions d’eu­ros. Leur don s’élève donc à 0,8% du total. C’est bien, c’est un beau geste. Mais ce n’est pas non plus d’une gé­né­ro­sité ex­cep­tion­nelle.

5)
Mar­co­li­vier
, le 04.09.2009 à 10:01

@ je­je31: Ra­bat-joie, pour ne rien dire d’autre !!!

Merci Mo­dane, une ex­cel­lente lec­ture pour com­men­cer la jour­née.

6)
Mo­dane
, le 04.09.2009 à 11:20

Eh bien j’en ap­prends de belles! Je sais main­te­nant pour­quoi on me dit si sou­vent : “Mo­dane, tu fais ch…!”. De là vient ma vo­ca­tion d’em­mer­deur, alors?…
Je­je31 > Toute honte bue, je crois que je n’y au­rais même pas pensé, moi!…

7)
Oka­zou
, le 04.09.2009 à 16:47

« moi, teigne que je suis, c’est de­puis mon en­fance que le cirque m’em­merde. Sur­tout quand il y a des ani­maux en cage. »

Le cirque est un des plus beaux spec­tacles qui soit. Le cirque, ce n’est pas sa mé­na­ge­rie, qui le fait, ils pour­raient s’en pas­ser et lais­ser la place aux nu­mé­ros hu­mains qui, eux, sont ex­tra­or­di­naires. Cirque chi­nois, Cirque du so­leil…

Une news à ajou­ter aux-tiennes, Mo­dane®, il vient de pa­raître chez Dar­gaud un album de Jul pas piqué des han­ne­tons : Silex and the City, qui narre les aven­tures de la fa­mille Dot­com aux âges fa­rouches du pa­léo­li­thique. Il fera des pe­tits.

Et puis cette nou­velle qui semble avoir échappé à tous : il y au­rait une pan­dé­mie grip­pale ! Si, si !

8)
zit
, le 05.09.2009 à 08:40

Com­ment ne pas mettre en re­la­tion la pre­mière niouze (les élé­phants) et un ma­gni­fique ar­ticle de fond sur le mal­heu­reux des­tin d’un équidé pu­blié il y a peu dans ces co­lonnes ? Deux poids deux me­sures…

Et ça me fait aussi pen­ser à cet ar­rêté mu­ni­ci­pal d’il y a des an­nées déjà : à De­troit, au cœur de l’été, un sale gosse ar­rose un pas­sant avec son pis­to­let à eau, le­quel, en état de lé­gi­time dé­fense, ri­poste avec son pis­to­let à balles, bilan 1 sale gosse de moins, et un ar­rêté mu­ni­ci­pal in­ter­di­sant la vente et l’usage des pis­to­lets à eau…

z (on vit une époque for­mi­dable, je ré­pêêêêêêêêête : merci, Mo­dane de nous le rap­pe­ler)

9)
In­connu
, le 05.09.2009 à 09:27

tiens je sa­vais pas qu’un élé­phant pou­vait s’as­seoir comme ça ;)

10)
Zal­lag
, le 05.09.2009 à 22:35

@ zit 8 J’en croyais pas mes oreilles, mais cette his­toire vraie est .