Alors oui, c'est les vacances, et c'est toujours sympa les vacances!
Rubrique du jour : la rubrique lecture.
Et oui, en été, souvent, on lit.
De mon côté, j'ai un énorme tas de magazines en retard... les vacances vont arriver à terminer ce tas, je l'espère.
Mais je lis aussi quelques romans.
Les chapitres qui paraissent le dimanche sur Cuk, évidemment, mais pas seulement.
Là, je suis dans ce bouquin :
Pour planter un peu le décor, légère biographie de l'auteur, Clive Cussler...
Son père est donc né en Allemagne, à 16 ans, il était dans l'Ouest à la guerre, puis est retourné du côté de Verdun, a été blessé, a failli mourir, mais est finalement devenu comptable... Sa soeur avait immigré dans l'Illinois, il a fait de même, avant de partir à Chicago, où il rencontra la future mère de Clive Cussler. Son père vendait alors divers boissons, la famille voyageait donc dans tous les Etats-Unis, avant qu'il trouve un poste du côté de Los Angeles.
Bref, au milieu de tout ça, Clive est né le 15 juillet 1931.
Attendez vite un coup...
Ben oui hein, il faut bien que je me lance des fleurs! Vous vous rendez compte que je commence à écrire un article sur ce sujet, au hasard, et qu'en tapant ce passage, je me rend compte que je vais poster cet article le jour de ses 78 ans? Ah, je suis fort quand même...
Reprenons!
Bon, c'est en commençant l'école que Clive faillit mourir d'une pneumonie, et c'est donc pour ça que son père décida de déménager du côté de Los Angeles.
Clive était nul à l'école, mais réussit quand même à terminer son université, tout en étant passionné de voitures... D'ailleurs, pendant les vacances (3 mois), avec un ami, il a traversé 36 états des Etats-Unis ! En rentrant, tous leurs amis de l'université s'étaient engagés à l'armée : ils firent pareil.
Bon, il détestait ça, heureusement, il a pu rentrer après un peu moins de 4 ans, et a épousé une certaine Barbara, rencontrée lors d'une permission à Los Angeles (et non pas à Santa Barbara !).
Il a ensuite tenu une station-service avec un ami, pendant que, dans sa vie familiale, sa fille venait de naître. Après avoir démissionné auprès de la compagnie pétrolière (compagnie qui n'était pas d'accord pour que les deux amis fondent une chaîne de station-service, alors que l'actuelle était l'une des plus vendeuses de la région), il tricha sur son CV et se fit engager dans le domaine de la publicité. C'est son prédécesseur qui lui aprit très rapidement le métier. Ca a dû marcher, vu qu'après 6 mois déjà, Clive reçut divers prix et récompenses...
La famille put donc acheter une maison où sont nés leurs deux autres enfants, dont son fils, Dirk.
Clive a ensuite bourlingué dans le domaine de la pub (il a créé une agence, et l'a quitté dès qu'elle est devenue rentable, par-exemple), tout en bidouillant voitures et bateaux.
Il a commencé à écrire des romans, sur un domaine qui le passionnait : la mer. Sa femme lui a donc déniché un poste de vendeur dans un magasin de plongée, au même moment où il reçut une offre d'embauche dans une prestigieuse agence de pub.
Clive a finalement travaillé dans le magasin une année, tout en obtenant des certificats de plongée et en écrivant son deuxième livre. Puis il est retourné dans la publicité...
C'est à ce moment qu'un éditeur accepta de publier son premier livre. Clive a donc... abandonné la publicité!
Vous commencez à connaître le personnage, vous serez donc à moitié surpris de savoir qu'il a vendu sa maison et a acheté une caravane avant même son livre publié! Et bien mal lui en a pris, vu qu'aucun de ces livres n'a finalement été publié...
Du coup? Eh bien, retour à la publicité!
Mais personne ne le voulait où il est allé, tout le monde le trouvait trop qualifié.
Bien entendu, il ne s'est pas laissé faire. Il s'est donc laissé pousser la barbe, s'est très mal habillé, a rédigé un CV minable et s'est présenté dans un autre agence, où il a été pris. Il travaillait le matin, jusqu'à 10 heures, pour ses pubs, et continuait le reste de la journée à écrire des romans, dans son bureau!
Evidemment, ce qui devait arriver arriva, il a produit des pubs exceptionelles, a récolté des prix, l'agence s'est agrandie, a eu de nouveaux patrons, avec qui Clive ne s'entendait pas. Il s'est donc fait virer.
Depuis, il a uniquement écrit, et n'a plus jamais travaillé dans la pub.
Actuellement, Cussler passe lentement le flambeau de ses séries à son fils, Dirk.
Il faut aussi signaler que Clive possède une énorme et prestigieuse collection de voitures, qu'il est chasseur d'épaves et qu'il est le président de la NUMA (National Underwater and Marine Agency), dont il parle dans ses livres.
Ses livres justement!
Ils se divisent en trois séries.
La série des Dirk Pitt (la première, Dirk étant le héros, travaillant pour la NUMA avec son ami et collègue Al Giordino), la série NUMA Files (la deuxième, avec un deuxième "couple" d'agents travaillant eux-aussi à la NUMA, en parallèle du duo Pitt-Giordino), et la dernière, les Oregon Files, dont je vous parle aujourd'hui.
L'Oregon est le nom du bateau vedette des livres.
Ce bateau, d'allure extérieure rouillée, horrible, est en fait un des bateaux les mieux équipés au Monde (hélicoptères, bateaux, voitures, motos, "boutique magique" qui permet de tout fabriquer ou presque, armement hyper-développé, communications ultra-moderne, moteurs magnétohydrodynamiques, etc.
Bref, vous l'aurez compris, ce bateau à la pointe de la technologie abrite une organisation secrète.
Cette organisation se fait engager pas divers autres organisations ou gouvernements pour réaliser l'impossible. Sa particularité est qu'elle essaie au maximum de faire le "bien". Comprenez par là que les criminels mondiaux ne sont pas ses clients, et qu'elle essaie de tuer ou de blesser le minimum de personnes.
Exemple exposé dans Bouddha (le premier tomme) dans les premières pages, la Corporation (c'est ainsi qu'est appelée cette organisation dans le livre) va délivrer des prisonniers à Cuba.
Mais ça n'est pas la mission principale décrite dans ce livre. Celle-ci a pour but de faire revenir le Dalaï-Lama dans son palais, chez lui, de le sortir de son exil en Inde. Pour ça, la stratégie de la Corporation est simple : retrouver le Bouddha d'or, une statue d'une grande valeur!
Sauf que, un marchand d'art pas très sympathique l'a vendue à... deux personnes! Et oui, il en a fait une copie, qu'il a aussi revendue...
Bref, la Corporation déploie tout ses effectifs!
Je conseille à tout le monde ce roman, vraiment excellent, plein de suspens et de rebondissements, et vraiment très bien écrit!
Ca ira parfaitement sur la chaise-longue, sous le soleil...
Et si vous lisez vite, achetez aussi les suites :
Pierre Sacrée, où la Corporation se rend au Qatar, protéger son Emir pendant la durée d'un sommet politique. Sauf qu'une météorite tombe dans le coin, une météorite pas tout à fait ordinaire, évidemment...
Quart Mortel, où quelques pirates viennent déranger les clients de la Corporation. Sauf que, c'est un poil plus compliqué!
Les trois suivants n'ont pas encore été traduits en français, malheureusement...
Voilà pour la partie littérature proposée aujourd'hui!
Bonnes vacances à tous, au soleil, en lisant Cuk.ch vis votre iPhone, et en lisant Clive Cussler, évidemment!
EDIT 15.57 (précision!) :
Je suis désolé, mais j'ai complètement oublié de relire mon article avant publication! Ce qui a pu donner quelques fautes orthographiques dans cet article, voir même quelques horribles confusions.
C'est réparé!
, le 15.07.2009 à 08:24
Bon anniversaire tout d’abord, et merci pour l’article de saison… moi qui craignais ne rien avoir à lire de nouveau.
A propos de littérature étasunienne, j’ai découvert récemment un auteur dont seul un ouvrage a été traduit à ce jour en français, mais dont le succès devrait inciter les éditeurs à poursuivre la diffusion de l’œuvre.
Il s’agit de Howard McCord (1932), poète texan vétéran de la guerre de Corée, amateur d’armes comme on s’en serait peut-être douté.
Quant à son ouvrage… je vous le laisse découvrir sur le site d’Amazon qui vous propose non seulement la couverture mais aussi les premières pages, histoire de vous inciter à aller plus loin dans sa découverte.
L’écriture — et donc la traduction — est (sont) là aussi de belle facture et les procédés narratifs subtils et prompts à vous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.
Style ? entre poésie et policier… sans polémique ! (facile…)
, le 15.07.2009 à 10:31
Article très intéressant, merci Warrik…
J’ai lu un livre de Clive Cussler, ça s’appelait “Renflouez le Titanic”, je crois. Un bouquin lu en un jour… ; )
Amateur de roman à suspens, lisez Cussler…
, le 15.07.2009 à 10:53
Il a des mœurs bizzares ce type…..
, le 15.07.2009 à 14:37
Joyeux anniversaire…jeune homme !
, le 15.07.2009 à 15:13
Merci pour cette biographie d’un de mes auteurs préférés. Curieusement je n’ai guère accroché aux Oregon Files et reste fidèle essentiellement à la filiation originale (Dirk Pitt).
Ses romans feraient de fabuleux films, mais à part “Renflouez le Titanic” sorti au début des années 80, aucune adaptation n’a vu le jour à ma connaissance.
, le 15.07.2009 à 16:08
Merci pour vos réactions!
@ alec6 : Merci pour le conseil, je vais essayer de trouve ce bouquin…
@ AdMem : “Renflouez le Titanic”, je ne sais plus où je l’ai mis ce livre… il était sur l’étagère, prêt à être lu mais… peut-être que j’hallucinais!
@ JeMaMuse : Oui, j’aime beaucoup ce passage :D. C’est corrigé grâce à l’EDIT fait il y a quelques instants. J’avais oublié de relire, fouettez-moi (euh… non!).
@ Saluki : Je transmettrai! Enfin, je doute :D.
@ Renaud : J’aime beaucoup les Oregon Files, ça bouge vraiment, les personnages (un sacré nombre!) sont tous intéressants je trouve.
Pour les films, “Sahara” est sorti en 2005. Mais ça a très mal fini. Clive a engagé un procès contre le réalisateur du film, qu’il accuse de ne pas avoir respecter le scénario, et d’avoir truffé d’incohérences ce film. Bref, Clive refuse donc de vendre ses droits au cinéma à présent…
, le 15.07.2009 à 18:14
j’avais même pas considéré Sahara comme une adaptation…..