Test du Si­len­sor d’Er­kan

Oui je sais.

Cer­tains vont être scan­da­li­sés.

Voilà qu'on ne parle pas de Mac, en­core une fois.

Eh bien vou­lez-vous que je vous dise?

Ça m'est bien égal, puisque je mets en ba­lance l'éner­ve­ment de quelques lec­teurs ron­chons avec l'amour fou et dé­voué de mil­liers de femmes de lec­teurs après que leur com­pa­gnon chéri aura lu cet ar­ticle et suivi mes bons conseils.

Alors voilà.

Comme di­rait notre ami "Le Chat": "Si j'avais un peu d'hu­mi­lité, je se­rais vrai­ment par­fait".

Quoique…

J'ai quand même un dé­faut en plus de ce léger manque: il pa­raît (mais je n'ai pas de preuves hein), que je ronfle la nuit.

16 ans que Ma­dame Cuk me sup­porte comme ça. Ja­mais, pa­raît-il, pas une seule nuit, il n'est ar­rivé que ce ron­fle­ment cesse.

Certes, il peut être plus ou moins fort, en par­ti­cu­lier selon la quan­tité de ce que j'ai bu le soir, mais ce ron­fle­ment est là, quoi que je fasse. Même si je ne bois pas, ce qui est plus fré­quent qu'on ne le croit.

Bon.

Alors voilà quoi.

Je ronfle.

Ben qu'est-ce que tu veux que j'y fasse, c'est comme ça. Certes il y a des opé­ra­tions qui at­té­nuent les choses, mais les co­pains qui l'ont subie me disent que leur femme n'a pas vrai­ment vu la dif­fé­rence.

Donc bon, j'étais parti pour ron­fler en­core comme ça jus­qu'à la fin de ma vie, et Ma­dame Cuk s'était fait une rai­son (je crois).

Ce qui a com­mencé à me gêner un peu plus, c'est que de­puis quelques an­nées, Ma­dame Cuk me di­sait qu'elle se ren­dait compte que je fai­sais pas mal d'apnées du som­meil (pour les spé­cia­listes, je suis donc tou­ché par le SAOS, soit le syn­drome des apnées obs­truc­tives du som­meil).

Vous savez, quand on ar­rête de res­pi­rer pen­dant un temps plus ou moins long.

Pen­dant ces apnées, le cer­veau n'est plus vrai­ment oxy­géné semble-t-il.

Ce qui fait que: 

  • vous vous ré­veillez sou­vent plus fa­ti­gué que lorsque vous vous êtes cou­ché
  • vous avez des pro­blèmes de maux de tête pen­dant la jour­née
  • vous ren­con­trez de très gros sou­cis au ni­veau de la concen­tra­tion
  • et j'en passe.

Il se peut que vous ayez à choi­sir un ou deux élé­ments de la liste, moi, ce n’est pas dur, je les avais tous.

À cela s'ajou­tait des cli­gno­te­ments dans les yeux, et fi­na­le­ment, par­fois, l'in­ca­pa­cité à lire un simple texte à l'écran.

Pas gai hein?

Pas gai.

À force de "Tu vas finir par aller voir un mé­de­cin?" as­séné presque quo­ti­dien­ne­ment par Ma­dame Cuk, j'ai fini par aller en voir un.

Faut dire que le fait de finir ma vie en dor­mant avec un ap­pa­reil à oxy­gène (j'avais en­tendu par­ler de cette so­lu­tion plus sou­vent qu'à son tour) ne me ré­jouis­sait pas vrai­ment.

Ce mé­de­cin m'a en­voyé chez un pneu­mo­logue, qui m'a mis à dis­po­si­tion pour la nuit un petit ma­chin qu'on pince (dou­ce­ment sur le doigt), qu'on scotche pour qu'il ne tombe pas, et que l'on relie à une sorte de petit ap­pa­reil qui en­re­gistre à la fois les bat­te­ments du cœur et le taux d'oxy­gé­na­tion du sang (ne me de­man­dez pas comme la chose sait cela rien qu'en tou­chant mon doigt).

Ré­sul­tat des courses?

5.9 apnées du som­meil de l'heure, ce qui est un peu au-des­sus de ce qui est ac­cep­table.

Et voilà, fin de l'in­tro­duc­tion, j'en ar­rive à la so­lu­tion pro­po­sée.

Si­len­sor d'er­kondent, le pro­pul­seur man­di­bu­laire

La so­lu­tion à mon pro­blème pro­po­sée par mon mé­de­cin? Un pro­pul­seur man­di­bu­laire Si­len­sor, de la firme al­le­mande Er­kodent.

image

Je vous ras­sure, cette image est tirée du site d'Er­kan. Et puis d'abord, ma den­ti­tion est bien plus ré­gu­lière, non mais…

Voici ce que dit la so­ciété suisse de pneu­mo­lo­gie à ce pro­pos:

Trai­te­ment par pro­pul­seur man­di­bu­laire

Les pro­pul­seurs man­di­bu­laires consti­tuent une al­ter­na­tive de trai­te­ment pour les pa­tients souf­frant d'un SAOS (syn­drome des apnées obs­truc­tives du som­meil) qui ne sup­portent pas la thé­ra­pie stan­dard avec un ap­pa­reil de type CPAP. Les pro­pul­seurs man­di­bu­laires donnent de bons ré­sul­tats sur­tout dans les cas de SAOS de gra­vité lé­gère à moyenne. Le soir au cou­cher, l'ap­pa­reillage den­taire est fixé sur la den­ture su­pé­rieure et in­fé­rieure de ma­nière à pro­vo­quer une prog­na­thie. L'agran­dis­se­ment de l'es­pace pha­ryngé pos­té­rieur ainsi ob­tenu per­met de ré­duire les apnées/hy­po­pnées et le ron­fle­ment.
Le trai­te­ment par pro­pul­seur man­di­bu­laire de­vrait être ins­tauré par le pneu­mo­logue en as­so­cia­tion avec un or­tho­don­tiste. Un exa­men den­taire/or­tho­don­tique ap­pro­fondi avant le début du trai­te­ment, suivi de contrôles à in­ter­valles ré­gu­liers (au moins une fois par année), s'im­pose pour évi­ter d'éven­tuelles ré­per­cus­sions dom­ma­geables sur l'ar­ti­cu­la­tion tem­poro-man­di­bu­laire et sur la den­ti­tion.

Ah ah… Un pro­pul­seur man­di­bu­laire…

Bon ben en voi­ture Si­mone, on va es­sayer.

Pre­mière étape, prise des em­pruntes en bouche, pour per­mettre la fa­bri­ca­tion par­fai­te­ment adap­tée des deux "gout­tières".

Pas de pro­blème par­ti­cu­lier bien sûr, et une pe­tite se­maine plus tard, les deux pro­thèses sont à dis­po­si­tion.

Petit essai, même pas be­soin de ré­glage.

Mais je sens que ça va être pom­pon.

Parce qu'il faut que j'ex­plique:

Vous met­tez la pre­mière gout­tière par-des­sus la mâ­choire su­pé­rieure, et la se­conde par-des­sus la mâ­choire in­fé­rieure, sa­chant que les deux gout­tières sont re­liées entre elles par deux lan­guettes ri­gides.

Ces lan­guettes sont ré­glables en ate­lier (faut donc en ce cas pas­ser par le SAV!), et c'est elles qui vont plus ou moins for­cer la mâ­choire in­fé­rieure à pas­ser de­vant la mâ­choire su­pé­rieure.

 

Une im­pres­sion sur­pre­nante

Pre­mière nuit…

Bon ben tchô bonne hein chou­chou, je mets mon ma­chin!

Faut avoir pensé à avoir em­brassé Ma­dame avant…

Parce qu'après, faut ou­blier.

Fau­drait même faire en sorte de n'avoir plus rien à dire.

Et même à faire en sorte d'avoir éteint la lu­mière, pour pas que la dame ne vous voie.

Et puis voilà quoi, il faut dor­mir.

Et si vous avez le nez bou­ché, alors vous ou­bliez aussi. Parce que res­pi­rer par la bouche de­vient pra­ti­que­ment im­pos­sible, en tout cas sur plus de trente se­condes d'af­fi­lée.

Moi j'ai du bol (comme ça vous sau­rez tout), j'ai un peu tout le temps le nez bou­ché, sauf au lit, où tout se li­bère.

Pre­mière nuit sans trop de pro­blèmes, sauf qu'en me ré­veillant, je sen­tais une belle dou­leur au ni­veau des dents su­pé­rieures, pous­sées en ar­rière. Un peu comme quand j'étais petit et que je met­tais un ap­pa­reil den­taire.

Et puis j'ai es­sayé de fer­mer la bouche.

Et là les rires! Im­pos­sible, les dents du des­sus tou­chaient celles du des­sous…

Sans comp­ter un autre in­con­vé­nient: bon­jour les dou­leurs ar­ti­cu­laires au ni­veau des at­taches de mâ­choires… Oh purée, pen­dant deux se­maines, je ne pou­vais pra­ti­que­ment pas mâ­cher du côté droit.

Main­te­nant, trois se­maines après, ça va mieux.

Je n'ai (presque) plus mal, et tout s'est un peu sta­bi­lisé me semble-t-il.

 

Mais alors, c'est ef­fi­cace ou bien?

Plu­tôt deux fois qu'une!

Ma femme me l'a confirmé au ré­veil (quand j'es­sayais de fer­mer la bouche et que je n'y ar­ri­vais pas, sui­vez un peu): tu n'as pas ron­flé une mi­nute cette nuit, rien, zéro.

Heu… et des apnées ché­rie, j'en ai fait?

Non non, il ne me semble pas. Par mo­ment, je me de­man­dais même si tu étais là me dit-elle.

Cela fait trois se­maines main­te­nant donc (un peu plus au mo­ment où vous lirez ces lignes).

Trois se­maines de si­lence pour Ma­dame, mais sur­tout (per­son­nel­le­ment, sale égoïste, c'est sur­tout ma santé qui m'in­té­resse), trois se­maines pen­dant les­quelles mon cer­veau n'a pas pris de jeton dans la tronche, à force de ne pas re­ce­voir d'oxy­gène.

Je ne vous di­rais pas ici que tout va mieux pour moi dans ma vie. Par contre, j'ai moins de pro­blèmes pour me concen­trer le matin, je me ré­veille un peu plus frais, et je n'ai plus eu de pro­blèmes de lec­ture.

Tout cela ne prouve pas en­core que les apnées sont ter­mi­nées pour moi, mais bon, tout de même, j'ai bien l'im­pres­sion que le pro­blème est réglé.

Fau­drait que je re­de­mande le petit ma­chin à mettre sur le doigt pour être sûr…

 

Au fait, com­bien ça coûte?

Le Si­len­sor d'Er­kadent est une so­lu­tion re­la­ti­ve­ment peu oné­reuse. On m'avait sou­vent parlé de pro­pul­seurs man­di­bu­laires coû­tant plus de 1700 francs (plus de 1100 €), par­fois rem­bour­sés par les as­su­rances.

Le mien, fait sur me­sure (on en trouve des gé­né­riques mais je n'ose pas m'ima­gi­ner les pro­blèmes que doivent ren­con­trer leurs por­teurs) re­vient beau­coup moins cher: 475 francs suisses (en­vi­ron 300 €).

 

En conclu­sion

Le plus dif­fi­cile, pour moi, c'est d'al­ler à la Mi­gros et d'ache­ter une boîte de 60 pas­tilles ef­fer­ves­centes pour net­toyer les ap­pa­reils den­taires de la marque… Cu­kident (c'est vrai je le jure). Faut as­su­mer hein, quand on n'a même pas une seule carie à 50 ba­lais… Mais ce type de net­toyage est né­ces­saire, la sa­live étant acide et pou­vant at­ta­quer à la longue la ma­tière de Si­len­sor.

Faut dire aussi qu'il est un peu plus agréable le soir de mettre dans sa bouche un truc tout propre et bien dés­in­fecté.

Cela dit, c'est un peu em­bê­tant de se dire que nor­ma­le­ment, la chose va vous ac­com­pa­gner tout au long de votre vie.

Ouais, c'est vrai ça, ce n’est pas tous les jours ri­golo de vieillir.

Quoi? Com­ment? Il y a des jeunes qui sont at­teints de SAOS?

Ah ben vous êtes gen­tils, vous me ras­su­rez.

24 com­men­taires
1)
Sa­luki
, le 01.05.2009 à 00:13

SEIZE ANS !

Soixante quatre sai­sons que Ma­dame Cuk sup­porte The­Boss­Pa­tron d’Ici. Exac­te­ment la même dose pour Ma­dame Sa­luki. En plus des lu­nettes S†arck…

Belle jour­née à tous !

2)
Pierre-G
, le 01.05.2009 à 01:20

Si ja­mais je vous passe une adresse d’un spé­cia­liste du som­meil pour ceux qui ont des sou­cis d’apnée, le Doc­teur Stan­ley Za­gury à Lau­sanne, spé­cia­liste no­tam­ment du RLS pour ceux qui connaissent, ma­la­die qui me per­met mal­gré moi de vous faire ce com­men­taire à une heure où tout le monde dort ;-)

3)
ysen­grain
, le 01.05.2009 à 09:32

Mais ce type de net­toyage est né­ces­saire, la sa­live étant acide et pou­vant at­ta­quer à la longue la ma­tière de Si­len­sor.

Pas tout à fait juste. La sa­live, c’est un des élé­ments de la bouche, mais c’est sur­tout pour se dé­bar­ras­ser du “reste” que le net­toyage est im­pé­ra­tif.

Le “reste 1”: des bac­té­ries plus que s’il en pleu­vait. La bouche mal­gré une hy­giène buc­cale “d’en­fer” contient tou­jours des restes ali­men­taires; Si, si, juste dans les sillons entre les gen­cives et les dents, sous la langue, etc …

Le “reste 2”: la sa­live contient des com­po­sants pro­téiques. La dé­gra­da­tion des pro­téines sous l’ef­fet des bac­té­ries ….

Donc, de la même ma­nière que l’hy­giène bucco-den­taire est im­pé­ra­tive, tout élé­ment sé­jour­nant dans la bouche doit être traité de même.

En re­vanche, Fran­çois, je suis assez sur­pris que tu ne fasses pas men­tion des conseils qui ont dû t’être donné de “prendre conscience” de la trans­for­ma­tion tem­po­raire liée au port du “ma­chin” qui gé­nère des contrac­tions mus­cu­laires dou­lou­reuses.

Enfin, la ge­nèse du ron­fle­ment liée au som­meil re­pose sur un phé­no­mène phy­sio­lo­gique simple: le som­meil s’ac­com­pagne de ma­nière in­dis­so­ciable d’une perte to­tale du tonus mus­cu­laire. Dans le pha­rynx, le voile du pa­lais s’af­faisse et l’ori­fice re­pré­senté par la base de la langue en bas, le voile du palis en haut se ré­tré­cit, et ceci d’au­tant plus que la tête est flé­chie, po­si­tion na­tu­relle s’il en est du­rant le som­meil (la perte du tonus mus­cu­laire !!!). Le pas­sage de l’air dans l’ori­fice ré­tréci est plus dif­fi­cile et pro­duit le ron­fle­ment.

Un autre trai­te­ment a été pro­posé il y a quelques an­nées mais a été aban­donné en rai­son de son in­con­fort: si on po­si­tionne la tête com­plè­te­ment en ar­rière, le voile du plais est plus tendu et s’af­faisse beau­coup moins sous l’ef­fet de la perte du tonus mus­cu­laire. L’ori­fice de pas­sage de l’air est plus ou­vert. Cette po­si­tion est d’ailleurs tou­jours uti­li­sée lors des anes­thé­sies gé­né­rales.

4)
Jé­ré­mie
, le 01.05.2009 à 09:57

25 ba­lais, et des apnées du som­meil de­puis plu­sieurs an­nées. Ron­fle­ments et com­pa­gnie, je connais. Pas en­core traité com­plé­te­ment, mais il y a du mieux… de­puis que je traite mes al­ler­gies. Ben ouais, al­ler­gies aux ac­ca­riens (no­tam­ment, puisque je suis po­ly­al­ler­gique. Je vous épargne la liste), avec le nez planté dans un oreiller qui vous ac­com­pagne de­puis quelques an­nées, ça par­donne pas. Donc, trai­te­ment com­plet (un anti-hys­ta­mi­nique, un vaso-dilla­ta­teur en in­ha­la­teur, et un spray nasal), plus me­sures d’er­ra­di­ca­tions (housse de ma­te­las anti-ac­ca­riens, li­te­rie syn­thé­tique) et hop, ma vie à changé. Ce qui a changé? Je peux mon­ter le pe­tit-chêne sans m’ar­rê­ter, et je suis même pas trans­pi­rant en ar­ri­vant. Si, si, je vous jure que ça change. Et je me lève plus frais, je me concentre plus fa­ci­le­ment, je suis plus vite d’at­taque (avant, il fal­lait pas comp­ter sur moi avant 10h30…).

Un vrai chan­ge­ment. Et je me ré­jouis que la dé­sen­si­bi­li­sa­tion com­mence.

Ce que je veux dire par là, c’est que les causes peuvent être mul­tiples, et que ça vaut vrai­ment la peine de voir pour un trai­te­ment.

Merci Fran­çois pour cet ar­ticle né­ces­saire, sans être ni dra­ma­ti­sant, ni chiant à mou­rir comme le peuvent être les pu­bli­ca­tions sur le sujet.

5)
Ma­dame Cuk
, le 01.05.2009 à 09:57

Avant, ma vie c’était ça:

Alors, je me di­sais sou­vent ça

Et main­te­nant, ma vie c’est enfin ça:

Alors MERCI Erkan, MERCI!!!

6)
Ca­plan
, le 01.05.2009 à 10:09

Sinon, on peut dor­mir de­bout. Mais c’est une autre his­toire… ;-)

Mil­sa­bor!

7)
Fran­çois Cuneo
, le 01.05.2009 à 10:12

Fau­dra que je te montre com­ment faire un lien ma ché­rie.

(MAJ de quelques se­condes plus tard: ouah, t’as cor­rigé toute seule, ex­cuse-moi!)

ysen­grain, en fait, c’est mon ORL (le pre­mier mé­de­cin) qui m’a conseillé en pre­mier de mettre un pro­pul­seur, suite aux exa­mens du pneu­mo­logue qui était lui-même ar­rivé aux mêmes conclu­sions.

Mais c’était en par­ti­cu­lier à l’ORL de me dire ce qui al­lait en être. Et nor­ma­le­ment, en Suisse, en tout cas dans le can­ton de Vaud, faut pas­ser par un den­tiste. Mais ce der­nier a été “ou­blié” et je suis allé di­rec­te­ment chez le tech­ni­cien den­tiste (ce qui est nor­ma­le­ment for­mel­le­ment in­ter­dit chez nous).

Et très fran­che­ment, je dois bien avouer qu’il y a un manque par cette voie. Les choses au­raient dû être faites au­tre­ment, et en fait per­sonne ne m’a rien dit.

Heu­reu­se­ment que mon ex-femme est den­tiste, et que j’ai tout de même pu lui poser quelques ques­tions.

8)
Blues
, le 01.05.2009 à 10:15

Perso je dors bien en gé­né­ral, mais mon épouse me di­sait que je ron­flait… Bon il faut dire qu’elle ne s’en­ten­dait pas (puis­qu’elle ronfle aussi) c’était donc d’un échange de brui­tage qu’il s’agis­sait. Mo­ra­lité, de­puis que cha­cun sait que l’autre, au ni­veau cri­tiques, on se fout la paix mu­tuel­le­ment et tout baigne !

Ce bi­dulle : – je pense que c’est tout aussi ef­fi­cace pour ceux qui grincent des dents ?

– et pour ceux qui ont une pro­thèse, ils doivent l’en­le­ver pour mettre le bi­dule à la place ? ou il se met par des­sus le tout ?

9)
XXé
, le 01.05.2009 à 10:33

Cu­kident

Merci pour cet éclat de rire du matin :-D

Bon 1er mai à tous.

Di­dier

10)
XXé
, le 01.05.2009 à 10:36

La bouche mal­gré une hy­giène buc­cale “d’en­fer” contient tou­jours des restes ali­men­taires; Si, si, juste dans les sillons entre les gen­cives et les dents, sous la langue, etc …

Chouette, y a du rab !!!

:-P

:-D

11)
XXé
, le 01.05.2009 à 10:39

Sinon, on peut dor­mir de­bout. Mais c’est une autre his­toire… ;-)

:-D

Di­dier

12)
Franck Pas­tor
, le 01.05.2009 à 10:41

Sinon, on peut dor­mir de­bout. Mais c’est une autre his­toire… ;-)

… à cou­cher de­hors !

13)
ala­rache
, le 01.05.2009 à 10:59

Tout d’abord MERCI mis­ter Cuneo! La lec­ture de cuk.​ch est bien plus agréable et sur­pre­nante chaque jour que n’im­porte quelle revue! ;)

En France éga­le­ment seul le chi­rur­gien den­tiste est ha­bi­lité à pres­crire et éva­luer ce “dis­po­si­tif mé­di­cal sur­me­sure” qu’il fera réa­li­ser dans un la­bo­ra­toire de pro­thèse.

Mais il faut avouer que les for­ma­tions sur le sujet dé­butent mais ça va très vite se faire sa­voir sur­tout lorsque l’on voit l’ef­fi­ca­cité et la bonne image qu’en dif­fuse les uti­li­sa­teurs.

Pour info: la sa­live n’est pas acide, c’est elle qui per­met jus­te­ment de lut­ter contre l’aci­dité des sodas et de tam­pon­ner le pH.

@Blues: pour les grin­ce­ments de dents (qui peuvent être au­dible par le par­te­naire de lit) on confec­tionne des gout­tière bien plus simple et sans pro­pul­sion man­di­bu­laire.

Si l’on a déjà une pro­thèse (ce qui ar­rive à des gens bien avant 50ans même en France…), l’em­preinte sera faite sans les pro­thèses et les gout­tières adap­tées à la bouche, aux gen­cives et dents ré­si­duelles.

14)
Nept
, le 01.05.2009 à 11:14

La pince sur le doigt, ça s’ap­pelle un “oxy­mètre de pouls”. Ca fonc­tionne grâce à des LEDs qui émettent deux lon­guers d’onde lu­mi­neuse dif­fé­rentes (dans le rouge et l’in­fra­rouge), la­quelle lu­mière passe à tra­vers le doigt et est ré­cu­pé­rée par des cap­teurs sen­sibles de l’autre côté. Et les va­ria­tions d’in­ten­sité de la lu­mière per­mettent de me­su­rer le pouls (car le sans dans les ar­tères, pul­sant au rythme du coeur, forme une couche plus épaisse au mo­ment du bat­te­ment car­diaque). Pour me­su­rer l’oxy­gène, ça com­pare l’ab­sorp­tion de la lu­mière sur les deux lon­gueurs d’onde : l’hé­mo­glo­bine AVEC de l’oxy­gène n’ab­sorbe pas ces lu­mières de la même façon que quand elle ne porte pas (ou porte moins) d’oxy­gène.

En es­pé­rant avoir pu t’éclai­rer…

15)
fxc
, le 01.05.2009 à 12:40

Ca fonc­tionne grâce à des LEDs qui émettent deux lon­guers d’onde lu­mi­neuse dif­fé­rentes (dans le rouge et l’in­fra­rouge),

En es­pé­rant avoir pu t’éclai­rer…

c’est malin, cela ne doit pas faire beau­coup de can­dé­las…

16)
Fran­çois Cuneo
, le 01.05.2009 à 13:20

Merci Nept!

Je pense à part ça que je n’ai pas bien com­pris ce que me di­sais le tech­ni­cien den­tiste qui m’ex­pli­quais que le seul pro­blème de ce pro­pul­seur est qu’il est sen­sible à l’aci­dité de la bouche, et qu’il faut donc ab­so­lu­ment le net­toyer avec des bons pro­duits.

Cela dit, je vais cher­cher je pense au­jour­d’hui une pe­tite boîte à ul­tra-sons qui fera en­core du meilleur tra­vail, tou­jours avec la pe­tite pas­tille.

17)
alec6
, le 01.05.2009 à 16:01

tsss tsss… y-a bien plus ef­fi­cace !

Faire chambre à part !

18)
In­connu
, le 01.05.2009 à 17:09

Certes il y a des opé­ra­tions qui at­té­nuent les choses, mais les co­pains qui l’ont subie me disent que leur femme n’a pas vrai­ment vu la dif­fé­rence.

Il y a comme un mal­en­tendu.

Tu as rai­son de si­gna­ler l’apnée du som­meil, c’est en effet le prin­ci­pal dan­ger, le bruit n’étant qu’un in­con­vé­nient qu’on peut ré­soudre fa­ci­le­ment avec la so­lu­tion d’alec6 ou celle du coup de coude dans les côtes.

19)
Nept
, le 01.05.2009 à 17:27

c’est malin, cela ne doit pas faire beau­coup de can­dé­las…

Ben en fait, dans une cer­taine pé­nombre, ça éclaire quand même pas mal (si la pince à doigt n’est pas étanche)

Et de rien Fran­çois.

20)
Fran­çois Cuneo
, le 01.05.2009 à 19:03

tsss tsss… y-a bien plus ef­fi­cace !

Faire chambre à part !

Pour l’apnée du som­meil?

21)
Spa­rhawk
, le 01.05.2009 à 22:19

Merci Fran­çois de nous avoir fait part de cette ex­pé­rience somme toute très in­time. J’ai aussi ten­dance à ron­fler, je ne sais pas si je fais de l’apnée, cela est plu­tôt ap­paru suite à une prise de poids. Grâce à toi, je vais me cou­cher en ayant ap­pris quelque chose, et c’est sûr que s’il s’avère un jour que je res­sente les mêmes symp­tômes, je fe­rais une pe­tite re­cherche sur Cuk pour re­trou­ver cet ar­ticle.

23)
mff
, le 02.05.2009 à 21:15

:)))))))))))))))

On en ap­prends sur Cuk!

L’on peut y consta­ter aussi que Mme Cuk est d’une pa­tience à tout épreu­vessssssssssssssss

boire et ma­rier la dite bois­sons avec des tran­quilli­sants à évi­ter sous peine de concur­rence aux lo­co­mo­tives an­cienne.

Le doc­teur Sobel ( Lau­sanne) connaît bien le pro­blème, (de même que celui de la mort ac­com­pa­gnée)

za­guri (Lau­sanne) vous coiffe de beaux bi­gou­dis et ainsi paré vous fait faire un bel en­re­gis­tre­ment de votre som­meil.

Voilà j’ai mis mon grain de sel ;)

Edit de Franck : j’ai rec­ti­fié la phrase « boire et ma­rier la dite bois­sons… ». Il y avait une es­pace pla­cée au début de cette phrase, ce qui avait pour effet de la tron­quer com­plè­te­ment. Sans doute un des ef­fets se­con­daires de Tex­tile…

24)
Tar­to­pom
, le 29.05.2009 à 09:59

Bon­jour, ça date un peu comme ar­ticle, mais… j’ai­me­rais sa­voir, avec 3 se­maines de recul, si cet ap­pa­reil vous a per­mis de di­mi­nuer le nombre d’apnées du som­meil?

Je suis un peu concerné… Merci!