La température de couleur en bref.
C’est la lumière, en se réfléchissant (ou non) sur les objets, qui impressionne la surface sensible (le film ou le capteur) pour former l’image photographique. C’est une évidence, mais ça va mieux en le rappelant. La lumière est duale : à la fois corpusculaire (les photons), et ondulatoire (c’est un rayonnement électromagnétique). C’est cette seconde nature que l’on va effleurer aujourd’hui (bon, je ne suis pas physicien, juste photographe, je vais donc tenter de vous le faire digeste et léger, je demanderai aux spécialistes d’avoir l’extrême obligeance de bien vouloir me pardonner quelques raccourcis et autres imprécisions).
On va s’intéresser en particulier, aux longueurs d’onde comprises entre 400 et 700 nanomètres :
A savoir la lumière visible par l’oeil humain, de l’ultraviolet à l’infrarouge (illustration Wikipedia).
Une lumière “composée” de toutes ces longueurs d’ondes (au moins) apparaitra blanche pour notre oeil, et sa réflexion sur le sujet impressionnera la pellicule “lumière du jour” avec des valeurs de couleur très proches de ce que perçoit notre oeil, tout comme un capteur photosensible réglé sur “lumière du jour” ou “ensoleillé”.
Mais la lumière n’est pas toujours “blanche”, la lumière du soleil peut varier de manière considérable entre le lever et le coucher, et l’on n’a pas toujours un soleil sous la main quand on souhaite prendre une photo (vive le flash, quand même !).
C’est pour caractériser précisément la couleur de la lumière, et donc, le rendu des couleurs des objets qui la réfléchissent que l’on emploie le terme “température de couleur”.
Les physiciens utilisent le concept du corps noir, inventé par Gustav Kirchhoff pour mesurer ça. Attention, je vais simplifier à l’extrême, comme je le comprends, pour ceux qui ne voudraient pas lire l’article sus–mentionné:
Imaginez un truc noir, en fait, un truc tellement noir qu’il absorbe toute la lumière, il ne réfléchit rien. Et on pourrait le chauffer, comme un radiateur (c’est pour ça que l’on trouve parfois le terme obscur s’il en est de “radiateur noir”). Et plus on le chauffe, plus il émet de la lumière…
Non ?
Mais si, pensez à une plaque de cuisson électrique, portée au maximum de sa puissance et d’où vous enlevez la casserole quand les pâtes sont cuites : elle n’est pas un peu (beaucoup) rouge ?
Et le forgeron, et son fameux métal “chauffé à blanc” ?
Le forgeron, et son fameux métal “chauffé à blanc”... (image : http://www.african-concept.com/art-africain-touareg.html)
Ça va mieux ? Bin c’est juste ça, le corps noir ! (oui, enfin bon, dans ma version simplifiée, hein…) Et la longueur d’onde émise est caractéristique de la température, que l’on exprimera, comme tout bon scientifique qui se respecte en degrés Kelvin.
Voilà une représentation graphique de la couleur que l’on obtient à chaque température :
Il est “amusant” de noter que les couleurs dites chaudes (rouge, orange, jaune) par les photographes sont les plus froides en TC, et que les couleurs dites froides (bleu) sont les plus chaudes en TC (illustration Wikipedia)...
Un tableau (encore Wikipedia, on ne se lasse pas) pour représenter les températures de couleur respectives de différentes sources de lumière :
On sent le tableau proposé par un fabricant de lampes, il manque à mon avis quelques températures de couleur “naturelles” comme la bougie à 1800 K, nuageux à 6000 K, ombragé à 8000 K et la lumière du soleil polaire au delà.
Donc, si l’on souhaite un redu des couleurs parfait, neutre, irréprochable, il est indispensable de faire attention à la température de couleur de sa lumière avant toute prise de vues. “Dans le temps”, la perfection était atteinte grâce à un thermocolorimètre :
Ça ressemble à ça…
Cet instrument très coûteux mesure la température de couleur, mais surtout, propose les filtrages à apporter pour avoir une prise de vue parfaite selon le film donné. Cet outil est encore utilisé dans le cinéma par ce dieu vivant qu’est le “chef opérateur” appelé aussi “directeur de la photographie”. Peut–être encore par quelques photographes de pub à gros budget, mais il ne doit plus s’en vendre des wagons (sans oublier la valise de filtres qui va avec, bien sûr…).
Evidemment, en numérique, on n’a plus besoin ce ça, Doublevé Bé (DobeuleYou Bi, ça ne vous rappelle rien ? ;o) est là pour nous sauver, qu’on le veuille ou non !
Pour compliquer les choses, notre cerveau est tout le temps en train de corriger et d’interpréter les informations reçues par l’oeil, nous aussi, on est en DobeuleYou Bi automatique…
Fin du préambule, passons au test d’un petit outil bien pratique pour une balance des blancs au poil :
Le Lastolite XPO Balance.
C’est un petit accessoire dont l’idée est assez sympathique qui permet :
- de faire une balance des blancs impeccable très facilement
- de contrôler son exposition avant la prise de vue
- de contrôler l’exposition après la prise de vue
Sous les pattes de la charmante Reiko (qui, comme son très gentil frère Lucas cherche une gentille maîtresse ou un gentil maître ou les deux), la face A de l’XPO Balance.
La face B (Reiko s’intéressait plus à un moustique zonzonnant, là ;o).
La balance des blancs avec l’XPO Balance.
C’est sa fonction la plus intéressante, qui permet de gagner un temps fou en post–traitement, permettant de faire travailler le Mac Chou sans trop de clic grâce au traitement par lots (c’est quand même pour ça qu’on se paye des macs, non ? ne jamais oublier que c’est lui, l’esclave ! ;o)
C’est surtout utile en studio, voire en extérieur si la lumière ne change pas trop au cours de la prise de vues (mais sur ce point, j’ai un avis dont je vous entretiendrai plus tard).
Essayons par exemple sur une nature morte :
Une magnifique composition avec tous les réglages disponibles du D300.
Observons de plus près la différence entre la balance des blancs Auto, à gauche, et la balance des blancs (que j’appellerais désormais, pour économiser mon clavier, BB) incandescent (3200 K) à droite…
Bin auto, c’est pas fameux tout de même !
Bon, voyons–voir comment utiliser notre triangle :
Bien sûr, il est indispensable de prendre ses photos en raw…
Dans Camera Raw, l’image prise en BB Auto n’est pas terrible du point de vue colorimétrique, on comprends mieux pourquoi ici,alors que l’on est éclairé en “tungstène”, température de couleur (dans un soucis d’économie, voir plus haut, j’utiliserai dorénavant TC, j’aurais pu appeler l’article TC et BB sont dans un bateau), donc revenons à nos moutons, la TC de l’éclairage “tungstène” est normalisée à 3200 K, précisément, c’est la raison pour laquelle les ampoules des projecteurs d’éclairage ont une durée de vie si courte, dès qu’une TC parfaite n’est plus certaine, clac !
Toujours dans CameraRaw, voici la marche à suivre.
- Sélectionner le deuxième onglet “courbe de tonalités”.
- Prendre la pipette.
- Cliquer dans le XPO balance, le blanc, le noir ou le gris, peu importe…
et…
SHAZAM !
Pas mal, non ?
Il ne reste plus qu’à enregistrer le réglage et à appliquer le traitement à toute la série d’images faites dans les même conditions de lumière…
Dans Capture NX, c’est un peu plus complet, mais aussi un peu plus subtil et, dans le cas de cette image, je ne suis pas parfaitement satisfait du résultat :
Un point de contrôle noir dans le noir (que l’on peut ajuster en luminance).
Un point de contrôle blanc dans le blanc…
Ajustable lui aussi en luminance…
Un point de contrôle neutre dans le gris, ajustable, pour sa part en chrominance (tirettes Rouge, Vert et Bleue pour ajuster une BB au poil, mais ya intérêt à avoir un écran super calibré, et un oeil super affuté aussi, on est dans le subtil, là !).
Pour un résultat, mmmmm, moyennement convaincant, je trouve ça trop contrasté…
En essayant avec les pipettes de niveaux, peut–être ?
On commence par le blanc…
Ouille ! ça commence mal, regardez les courbes…
On poursuit par la pipette noire…
Ça ne s’arrange pas…
On finit par la grise…
Et là…
C’est ignoble ! il n’y a qu’à voir à quoi ressemblent les courbes de couleur pour comprendre qu’il y a un grave problème.
Essayons d’analyser pourquoi…
Un outil très pratique de Capture NX va nous montrer où est le problème :
La fonction “double seuil” nous montre qu’une partie des pixels les plus clairs de la photo est plus claire que le blanc de référence de l’XPO Balance, et pareil pour les plus sombres, plus foncés que le noir de référence…
Donc, quand on clique dans le blanc avec la pipette blanche et dans le noir avec la pipette noire, on va diminuer la dynamique de l’image par deux !
En fait, il suffit, dans la toute première étape de la liste de modification, “balance des blancs”, de sélectionner la commande “utiliser le point gris”, et avec la pipette grise, de cliquer dans la zone grise de l’XPO Balance…
Que de temps perdu, quand on ne maîtrise pas parfaitement son outil !
Le réglage de l’exposition.
Là, on ne photographie que la mire :
Plein cadre.
Et on regarde l’histogramme sur l’appareil :
Oooops ! j’ai l’impression que j’ai oublié de régler la BB sur ce Canon, là…
Voyons voir ce que nous propose DPP pour remédier à ça.
Bin comme chez les autres, la pipette, et on clique dans le machin…
Impeccable du premier coup !
Donc, on observe son histogramme, et il doit avoir cette tête là : un pic dans les tons moyens foncés pour le noir, un pic vers le milieu pour les gris, un pic dans les tons moyens clairs pour le blanc.
Pratique pour assurer le coup, maintenant, on est certain de faire une image bien exposée…
Pour ce qui concerne le réglage de l’exposition a postériori à l’aide de la face B de l’XPO Balance, j’avoue avoir essayé en suivant les indications du manuel sans parvenir à un résultat transcendant… J’ai du rater un truc.
Bon, ce petit gadget coûte quand même 59 €, les vaut–il ? c’est à vous de voir… C’est vrai qu’en cas de prises de vues fréquentes en studio, il permet de gagner un temps non négligeable sur la post–production pour une BB impeccable…
Fin du petit test, et maintenant, en exlusivité, une enquête de l’inspecteur Zit :
BB m’a tuer !
On a trouvé le cadavre d’Ambiance Lumineuse dans son salon, près de sa main était tracé ce texte accusateur… BB est elle vraiment coupable ?
Vous le saurez en lisant la suite :
L’inspecteur Zit est arrivé rapidement sur le lieu du drame et il a tout de suite cherché des indices… Qui a tué l’Ambiance ? quel est le mobile ?
Le commanditaire, un photographe a vite été appréhendé, et après un interrogatoire dans les règles, il a craché le morceau :
“Bin ouais, la solution de facilité, j’étais sur BB Auto, c’est elle qui a tout fait ! je reconnais les faits, pas envie de se casser la tête, mais je ne pensais pas qu’Ambiance morflerait autant, elle était vachement fragile en fait, Ambiance Lumineuse…”
Il va sans dire qu’au procès, BB Auto a été jugée irresponsable, c’est le photographe qui a fini en cabane…
Et c’est tous les jours comme ça, BB massacre allègrement Ambiance, que ça soit Auto, ou sa soeur, bien plus vicieuse, Manuelle…
Tou ça remonte au temps de Cinéma, et de la divinité ChefOp, un fabuleux créateur d’Ambiance. Dans son boulot, une précision absolue est indispensable. D’un plan à l’autre, dans la même scène on doit avoir une continuité parfaite (sauf effet voulu), ça doit être fluide…
Puis est arrivé la petite soeur, Vidéo. Mignonne comme tout, elle se contente d’une toute petite équipe, pas les moyens d’invoquer la divinité ChefOp ? Qu’à cela ne tienne, BB Auto et BB Manuelle sont là…
Pendant ce temps là, les photographes vaquaient, insouciants, avec juste leurs pauvres films “lumière du jour” pour la plus grande majorité, quelques “tungstène” (ah, les EPJ, EPT et EPY…), voire un thermocolorimètre et une valise de gélatines pour les plus accrocs…
Puis est arrivé Numérique, petit cousin de Vidéo par la technologie (la surface sensible est, dans les deux cas, un capteur plein de gentils pixels), et l’on a jugé utile de doter les APN des mêmes capacités que les caméras : BB Auto et BB manuelle, les deux soeurs tueuses d’Ambiance…
Et là, ça ne va plus du tout : dans la plupart des cas, BB Auto fera un boulot propre mais qui varie allègrement d’une vue sur l’autre, et BB Manuelle donnera toujours les vraies couleurs réelles en éliminant radicalement la spécificité d’Ambiance Lumineuse. Et, sauf dans le cas où l’on doit avoir une restitution parfaite des couleurs (repro de tableau, publicité), je pense que la lumière est tout autant le sujet de l’image que le sujet lui même, c’est même parfois le seul intérêt d’une image. J’avoue que je n’aime pas du tout passer du temps à corriger mes images après les avoir faites, je déteste même ça ! Une photo doit être bonne dès la prise de vue, si ce n’est pas le cas, il faut la refaire… Pas passer trois jours sous l’agrandisseur ou six mois sur Photoshop (ou le contraire), non !
Hé, toi là–bas, oui, toi là, cher lecteur qui est resté jusqu’ici, ne souris pas comme ça, avec l’air de penser : “Pauvre garçon, tiens, prends quelques petites pilules roses, ça ira mieux après…” Sissi, je vous sens limite pas convaincus, j’ai donc préparé à votre intention quelques images insoutenables de scène du crime, où l’on voit la terrible BB Auto à l’oeuvre :
Lever de soleil au dessus de l’évier, à gauche, Ambiance massacrée par BB Auto, à droite BB “ensoleillé” 5200 K, beaucoup plus proche de mon ressenti visuel (vous noterez au passage l’emploi du seul produit vaisselle authentiquement testé par GrandCuk lui même, pas très bio, tout ça… Poueeeeeerck !).
Le même jour de la semaine dernière, autour du 20 avril (et donc vers le 20 aout au retour), les rayons de soleil matinaux entrent par une fenêtre à l’est, traversent le salon, tout le couloir et arrivent jusqu’à la porte d’entrée, j’adore être debout à 6h30 pour voir ce phénomène naturel “banal”, mais c’est le genre de truc qui me met en joie… Sauf quand on le voit saccagé par BB Auto comme ici. Les murs, chez moi sont blancs, pas de doute, mais ce jour là, au moment où j’ai pris cette photo, ils étaient éclairés par la lumière rouge/orangé d’un soleil à l’horizon, soit, si l’on en croit le tableau d’en haut, 2200 K environ… Donc, là, les murs n’étaient pas blanc verdâtre, BB a encore zigouillé Ambiance…
Allez, une petite dernière, pour la route :
Même si le format Gif a tendance à massacrer les couleurs, on voit quand même une différence sur toute cette journée avec BB Auto en haut, et BB ensoleillé en bas…
En .jpg, c’est moins pire, on voit que BB Auto a tendance à réchauffer la TC des images à TC froides (donc des tons plus froids)...
Et à refroidir la TC (réchauffer les tons) des images à TC élevée.
Bon, j’avoue avoir un peu grossi le trait, j’ai choisi des exemples extrêmes, dans la plupart des cas BB Auto ne tue pas complètement l’Ambiance, mais on ne peut pas lui faire confiance… Moi, je suis toujours sur “ensoleillé”, donc à 5200 K, espérant que le capteur va pouvoir retranscrire l’ambiance sans la massacrer (quand je ne suis pas avec une bonne Velvia, ou une Provia 400, bien sûr). Et vous, êtes vous complice, que dis–je, commanditaire d’un crime odieux et lâche à chaque déclenchement ?
, le 28.04.2009 à 07:00
Article très intéressant, merci.
J’aime beaucoup et je partage ton approche qui consiste à éviter une correction parfaite et intégrale de la BdB pour essayer de retrouver l’ambiance perçue par le photographe.
Quant à NX, well… encore un exemple montrant que ce soft est loin d’être le nirvana que certains essayent de nous faire croire ;-)
A bientôt !
, le 28.04.2009 à 08:01
Sans aller jusqu’à sortir la grosse artillerie (Capture NX), on peut corriger la balance des blancs avec ViewNX de manière plus simple.
Par contre, j’ignore si on peut faire du traitement par lot par la suite.
P.
, le 28.04.2009 à 08:38
J’ai toujours dans le sac un bout de papier à 18% de gris et ça suffit dans la plupart des cas.
Bises aux dames.
, le 28.04.2009 à 09:13
Merci Zit pour cette approche très intéressante de BB qui flingue sans sourciller Ambiance…
N’ayant pas de charte 18% ni de Lastolite XPO Balance, j’y vais actuellement “au pif” avec LR… mais je pense que je vais voter un crédit pour ce genre d’acquisition… vu que je me tourne de plus en plus vers le portrait en studio…
, le 28.04.2009 à 09:14
Formidable!
Merci.
Nous n’utilisons plus ce produit vaisselle, les mains de Madame Cuk ne le supportaient plus (je le regrette).
Comment? Ce n’était pas ça le point central de l’article?
Non, sérieusement, parfait.
Mais je le redis: pourquoi BB est-elle si mauvaise en intérieur sur un Canon ou sur un Nikon, alors qu’elle est si bonne avec un Leica?
Mon petit machin est meilleur que tout mon gros matos Nikon, c’est tout de même un comble!
Sinon merci pour tout. C’est vraiment de la folie, ces articles!
, le 28.04.2009 à 09:34
Personnellement, je suis satisfait des résultats obtenus avec un EXPODISC ( comme un filtre laiteux ), et qui permet de faire une balance des blancs personnalisée, et ce, en mesurant la lumière incidente. Ce dernier point est, à mon avis, important, parce la balance des blancs n’ est pas influencée par l’ ambiance ( qui, par exemple, est verte dans un sous bois ), mais mesure uniquement la lumière qui éclaire le sujet. Ceci dit, un excellent article pour un excellent accessoire photo !
, le 28.04.2009 à 09:42
Merci Zit, je suis tout à fait d’accord. C’est un des trucs qui m’énervent dans le numérique; la gestion des couleurs, depuis la prise de vue jusqu’à l’impression (j’ai beau calibrer mon écran, il n’est jamais vraiment d’accord avec le labo photo qui fait l’impression).
Passer du temps à régler l’appareil (principalement la BB pour respecter l’ambiance) lors de la prise de vue puis à traiter les photos ensuite… quand ça me prend trop de temps, je passe le tout en noir et blanc et basta.
L’autre truc qui m’ennuie c’est la résolution; faut-il vraiment tout faire en RAW? Un petit réglage de BB, le logiciel optimise le jpg et le labo me dit que la résolution est limite pour un agrandissement.
Tout cela s’explique très bien et les solutions existent, mais en gros, dès qu’on veut faire quelque chose de précis en numérique, il faut du temps et de l’argent (disques dur pour le RAW, machine puissante, outils de calibration…). Je me demande de plus en plus si ça vaut vraiment la peine par rapport à l’argentique.
, le 28.04.2009 à 10:23
Je te rejoins bien sur le problème de la balance auto trop neutre. Pour ma part je reste quand même en bdb auto parce qu’un réglage neutre est une bonne base de départ et comme ça toutes les photos sont bien lisibles dès l’importation. Et l’histogramme est mieux lisible. Car l’histogramme sur les appareils correspond généralement au jpeg intégré qui est donc influencé par la bdb contrairement au raw.
Et ensuite dans Lightroom, je repère la TC et je la rapproche de la TC lumière naturelle plus ou moins selon que je privilégie la neutralité ou l’ambiance.
Idéalement, sur les boitiers, on pourrait implémenter l’algorithme ftql : TC cible = TC mesurée + x % de décalage vers la lumière naturelle. Avec x réglable par une molette.
Enfin bon, en raw, ça fait un truc de moins à gérer de toute manière.
@loic : Qu’en numérique, la plupart des gens dépensent plus qu’en argentique peut-être. Mais c’est bien plus facile de faire un travail de qualité en numérique (yc en noir et blanc. Le noir est blanc argentique, c’est très beau mais pour avoir un résultat propre, ça demande travail et rigueur. Encore plus qu’en numérique…) Rien n’oblige à investir des milliers si on est pas atteint de geekerie, ou d’exigences pro. Et si ces histoires de température de couleur t’engoisse, rien ne t’empêche de faire comme à l’époque de l’argentique. Tu te règles à 5000K comme avec une pellicule (La valeur précise dépend des pellicules) et basta.
Mais regarde le prix des pellicules, des développements et des tirages et on en reparle. Avec le numérique, si tu sais faire attention à ton budget, c’est bien plus économique. Pour commencer tu gardes ton Mac de tous les jours avec iPhoto. Et pour 600 francs, tu as un D60 avec un potentiel qualitatif largement suffisant. 40 francs de carte mémoire et tu n’as besoin de rien de plus pour être productif. C’est moins d’un an de pellicules…
Un D60, iPhoto, et tu peux déjà prendre des photos et travailler ta prise de vue. Ce qui est l’essentiel non ? Après, c’est comme pour tout, pour améliorer de 20% la qualité il faut doubler l’investissement. Mais rien n’empêche de rester basique et d’avoir une production de qualité dans un cadre personnel.
, le 28.04.2009 à 10:49
moi, j’adore la photo avec le chat ! OK je ->
Merci zit, bon article.
, le 28.04.2009 à 12:16
La lumière qui nous parvient a traversé l’atmosphère, sur laquelle elle s’est réfléchie et réfractée, notamment sur les poussières et les molécules d’eau. Sa composition est modifiée suivant l’état de l’atmosphère, l’altitude, l’incidence du rayonnement solaire.
Pourquoi le ciel est-il rouge au crépuscule?
Certes, tout corps émet (et reçoit… sauf le corps noir) ah ! la thermodynamique, c’est pas trivial.
Ici, la classification des fréquences électromagnétiques
Le wifi, le téléphone radio, sont du côté du micro-onde.
Combien y a t il de fréquences pures visibles, et qu’induisent-elles dans l’œil? (Il est préférable de parler de fréquences, car la longueur d’onde dépend du milieu)
Sur la trichromie
et là, un graphique montrant que le système RGB ne reproduit pas tout le visible
Un topo sur la génétique de la vision
Enfin, j’ai bien retenu que « BB massacre allègrement Ambiance ».
, le 28.04.2009 à 14:54
Merci pour cette incartade dans le monde (eh oui ô combien superficiel, hum hum ;>) de la photo numérique sur Mac. J’adore progresser, surtout avant la période des Premières Communions. Magnifique démonstration pour comprendre nos mauvais automatismes et nos erreurs techniques.
, le 28.04.2009 à 15:12
Si j’ai bien compris, le temps de régler BB et le sujet s’est cassé vers d’autres aventures. :-)
, le 28.04.2009 à 15:25
… d’où l’intérêt de shooter en RAW …
, le 28.04.2009 à 19:57
THG, ravi (le mot est faible ;o) que tu sois pour une fois du même avis que moi ! Quand à NX, bin, à la fin j’arrive à ce que je veux, non ? ;–)
ptisuix, je confirme, la fonction que j’ai cherché si longtemps est bien là, et apparemment (voir en bas), on peut faire du traitement par lots :
Saluki : ASSASSIN !
Leo_11, dès que le studio pointe le bout de son nez, BB manuelle débarque à point !
Merci, Boss, mais, à quand un article sur le nouveau produit qui n’abîme pas les mains de la patronne ?
A.DOU, je pense que l’EXPODISC doit quand même faire un peu de mal à Ambiance, la casser un peu quoi… Même si c’est moins pire que ce que faire BB Auto…
loic, je continue à faire beaucoup de photos en argentique…
ftql, je n’avais pas percuté que l’histogramme venait du jipaigue, c’est sûr, ça ?
Marc2004, heuuu, non, restes, moi aussi je l’aime bien la photo avec Reiko, sinon j’aurais mis celle avec juste le gadget (comme la face B).
Kermorvan, toujours très riches en informations tes commentaires, merci (mais les deux derniers liens ne fonctionnent pas).
dbregnart, merci, c’était un peu le but… Sinon, t’en fais beaucoup, tous les ans, des premières communions ? ;o)
Le Corbeau, bin justement, avec ma BB toujours calée sur 5200 K, chuis toujours prêt !
Leo_11, absolument, le RAW… C’est un peu le négatif, en numérique…
z (Et Reiko, et Lucas ? je répêêêêêêêêêête : faites quelque chose, sinon, je les confie à BB Auto !)
, le 28.04.2009 à 20:17
Zit, les liens fonctionnaient lorsque je les ai mis; effectivement, le dernier ne répond plus (c’est l’institut pédagogique). Bon, pour compenser, j’ajoute un petit topo; bonne soirée.
Schéma simplifié de la vision des couleurs.
La lumière visible est composée de centaines de fréquences pures; toute lumière est combinaison (linéaire) de ces fréquences. À la suite de l’anglais Young et de l’allemand Helmholtz (dix-neuvième siècle), nous admettrons que la vision colorée résulte de la présence dans l’oeil de trois types de récepteurs cellulaires, ou filtres, notés R, V, et B, dont le maximum de sensibilité est situé respectivement dans le rouge, le vert, le bleu. Ainsi, pour chaque fréquence pure, et pour chaque type de récepteur, il y a un coefficient d’atténuation. La sensation de couleur résulte de l’analyse par le cerveau des signaux envoyés par ces filtres. C’est pourquoi l’on représente géométriquement les sensations de couleur par des points intérieurs à un triangle (dont les sommets seront encore nommés R,V, et B) ; il peut exister de multiples combinaisons de lumières capables de produire une même sensation ; par exemple, l’addition de vert et rouge produit une sensation de jaune, comme un jaune seul. D’après ce schéma, la vision colorée est mathématiquement une application linéaire d’un espace de dimension n (dont la base est l’ensemble des n fréquences pures) dans un espace de dimension 3 (dont la base est l’ensemble des trois filtres récepteurs). En outre, chaque récepteur possède un seuil de sensibilité, et un seuil de saturation. Que l’un des trois types de récepteur ne fonctionne pas, (Daltonisme) les sensations colorées ne se représentent plus sur une surface, mais sur un segment.
J’ai omis les cellules spécifiques à la faible lumière (vision non colorée).
(edit) le dernier lien semble fonctionner à nouveau
, le 29.04.2009 à 00:32
@zit ftql, je n’avais pas percuté que l’histogramme venait du jipaigue, c’est sûr, ça ?
1) Je l’ai toujours lu. Par exemple ce white paper d’Adobe :
2) Je l’ai vérifié sur un Panasonic LX3 et un Sony α200. En mode raw, l’histogramme change pour deux vues identiques prises avec deux balances des blancs très différents. Et l’histogramme est parfois castré alors que le raw ne l’est pas.
Dans Lightroom, d’ailleurs c’est la même chose. L’histogramme qu’on voit est celui qui correspond à l’image affiché, pas au Raw. A titre pédagogique j’aimerai bien voir simultanément l’histogramme Raw.
, le 29.04.2009 à 10:04
OK, l’ EXPODISC, comme la plupart de ces accessoires, servent à obtenir une neutralité dans la balance des couleurs. Libre à chacun d’ y ajouter son ambiance préférée … Cela ne me dérange pas. Mais, quand, il faut être précis ( surtout pour le travail de studio ) et surtout, pour s’ éviter bien des manipulations, avec les programmes, cela aide grandement. Ceci dit, il existe aussi des accessoires qui visent à donner une balance des blancs qui n’ est pas neutre. Chez EXPODISC, ils ont une version ” warm ”, adaptée aux portraits en extérieur.
, le 29.04.2009 à 11:05
Merci maître Zit pour ce cours magistral de vulgarisation de bdb, même moi j’ai compris c’est dire…. smiley ahuri
, le 29.04.2009 à 11:19
M’oui… je ne suis pas sûr pour le calcul du coût du numérique. Le développement, pellicule comprise, coûte 5 CHF chez fuji non? Avec le numérique, tu prends un service de sauvegarde distante à 5.-/mois et c’est le même prix (à un pellicule/mois)!
Et au prix du d60, il faut ajouter un objectif pour les portrait d’intérieur, les P&S en on un à 2.8, plus un calibreur, un disque dur externe… 1’100 CHF, à 15 pellicules/an, avec tirage et sans sauvegarde, il me faut 15 ans pour amortir l’investissement du numérique.
Et surtout le temps passé! Contre la flexibilité et l’apprentissage accéléré. J’ai besoin d’apprendre donc je ne regrette pas l’investissement, mais je pense prendre un P&S pour le paysage et le portrait N&B (où le film est bien calibré et la dynamique manque au numérique). Trip 35, XA, canonet, RC, en fonction du prix d’occasion.
, le 29.04.2009 à 14:07
Je vais essayer d’être plus étayé pour ne pas faire le troll pro-numérique :-)
Tout d’abord, pas besoin d’être pro-machinchose ou anti-truc effectivement et rien n’empêche de profiter du meilleur de chacune des technologies voir même de les combiner.
Et effectivement on trouve aujourd’hui de fantastiques appareils pour une bouchée de pain. Quel plaisir que de faire du reportage au Canonet, de glisser un un mju dans son sac ou de faire des portraits au moyen format. Pas de cables à trimballer, pas de batteries à gérer…
Je crois cependant qu’il y a une erreur qui est souvent faite qui est de dire que le numérique revient plus cher. On dépense souvent plus avec le numérique, mais si on se retient de tomber dans l’escalade du matériel, on s’en sort pour bien moins cher.
Démonstration :
Pour le prix du film avec développement compris à 5 francs je prends volontiers l’adresse. Pour une superia 400, pour 5 francs je n’ai que la pellicule. Et si tu parles de développement sans tirage, je veux bien savoir ce que tu fais de tes photos, c’est de l’inversible ? Là aussi tu as des couts cachés. A fortiori si tu veux diffuser tes photos au delà du cadre familial. Et si tu veux scanner, bein, on en revient aux coûts du numérique en plus de ceux de l’argentique. Retour à la case départ. Et on finit souvent par vouloir scanner pour justement profiter de certains avantages du numérique. Retouche, partage…
Pour les couts du numérique, j’insiste mais je pars du principe qu’ici, les lecteurs ont des macs. Sur un mac, il n’y a rien à ajouter pour commencer à profiter de ses photos. iPhoto est une très bonne application pour commencer et c’est livré avec les macs. Pour la question de la sauvegarde, là encore c’est un faux problème. Si on est lecteur de Cuk, photographe ou pas, on a un système de sauvegarde déjà en place. Sinon, il est prioritaire de s’y mettre Et ce n’est pas les quelques gigas par an de photos qui vont obliger à le changer. Sinon, c’est que tu as un gros débit et dans ce cas, le cout du consommable et des développements en argentique explose. Reste ensuite, le coût du matériel lui même. Si on part sur du réflex, pour cinq cent cinquante francs tu as un Sony α200, son objectif de kit 18-70, un 50mm 1.7 et une carte de 4Go. Tu n’as besoin de rien d’autre qui soit lié au numérique. Les écrans supplémentaires, la calibration c’est bien mais ce n’est pas strictement nécessaire. Il fallait voir le respect des couleurs à l’époque de l’argentique… Quant à la gestion de la bdb, c’est bien simple elle était bloquée à 5500K.
Donc le budget numérique, à partir du moment où tu es déjà informatisé, ca commence à 600 francs. Et encore, il n’y a pas de honte à se contenter d’un compact. On peut faire des merveilles avec un compact. Rien besoin de plus.
Et ensuite, restent les avantages spécifiques du numérique pour progresser, exploiter les hautes sensibilités, partager ses photos…
Si je prends mon exemple, mon passage au numérique m’a couté 690 francs. Le LX3 et une compact flash de 4Go. Mon powerbook tourne toujours vaillamment pour gérer mes photos. Mon système de backup était déjà en place. Et après un an de photos, j’ai déjà plus de photos dont je suis fier qu’en 10 ans de labo noir et blanc étudiant. Je peux les partager avec ma famille et montrer au monde sur flickr comme je suis doué :P
Donc que l’argentique ait encore des avantages qui lui soit propre et qu’on puisse avoir un grand plaisir à l’utiliser je le conçoit volontiers. Mais l’argument du prix est selon moi infondé, à fortiori dès qu’on dépasse la pellicule par mois. Ce qui coute cher en numérique correspond à des choses qui n’existaient pas ou justement pour très cher en argentique et dont, justement, on peut continuer à se passer (Gestion des couleurs, haute définition, retouche sous Photoshop…)
, le 29.04.2009 à 15:36
On ne va tout de même pas relancer le combat de l’argentique contre le numérique ou bien?:-))
, le 29.04.2009 à 15:47
Ouuuuups, désolé. Méa Culpa. Pour la peine je vais sortir prendre des photos, il y a de jolies lumières post-pluie sur Lausanne.
, le 29.04.2009 à 16:12
Oui, tiens d’ailleurs, ça me fait penser, il arrive quand le guide humeur spécial cuk sur l’état de la photo numérique?
, le 29.04.2009 à 17:45
ftql, merci pour les précisions, on ne peut faire confiance à personne ! même pas à un histogramme !
Bin, non, évidemment ne comptez pas sur moi pour relancer cette querelle stérile et puérile !
z (puisque tout le monde sait que l’argentique, c’est mieux ! je répêêêêêêêêête :aillleeeeeeuuuuu, non, pas l’oreille !)
, le 30.04.2009 à 01:39
Ciao, ftql.
Dévelopement à 5 balles, à l’époque Fuji développait mes films et me renvoyait un film neuf, je regarde sur leur site, ils font le développement à 5 balles, n’étant pas encore revenu à l’argentique, je ne sais si pour ce prix, ils te renvoient un film. Je compte évidemment le tirage, mais en argentique comme en numérique, j’ai arrondi les deux au même prix, d’où l’absence dans mon calcul. J’avoue volontiers que par flegme, je ne faisais pas le scan moi-même et que je commandais le CD avec le développement (10.-/rouleau non comptabilisé dans mon calcul). Pour la sauvegarde, avant les photos, les offres gratuites (de 1+Go) suffisaient pour le strict minimum, pas avec la photo, pareil pour le disque dur, mon humble macbook contient ma vie numérique hors photo. Avec photos, un disque externe m’est nécessaire. Une boite à chaussure suffit (presque) pour les films. La calibration d’écran est à mon avis nécessaire à partir du moment où tu fais de la retouche avant impression. Et le compact numérique, avec des enfants, il faut oublier.
Ceci dit, je ne vais certainement pas retourner au tout argentique ne serait-ce que pour la possibilité de changer de sensibilité sans avoir à changer de film.
Mais avoir un mju en 200 asa couleur pour les paysages lors de rando et un canonet N&B haute sensibilité, me tente beaucoup… reste à trouver les occasions à acheter.
, le 02.05.2009 à 16:25
Mettre au point un algorithme automatique de balance des blancs est un exercice complexe et frustrant: la preuve avec BB qui massacre encore et toujours cette pauvre Ambiance !! Et pour cause, il s’agit d’un problème mal posé !! Il faut estimer la température de couleur au pifomètre et dans un espace RVB étriqué, se méfier des sources de lumière avec un très mauvais indice de rendu de couleur et donc de la multiplications des cas de métamérisme …, et au final satisfaire un cerveau intransigeant alors qu’il est tout sauf un analyseur spectrométrique bien carré puisqu’il peu prendre un mélange de couleurs pour une couleur monochromatiques (e.g. le rouge et le vert donne du jaune) ou encore “percevoir” ce mélange comme une couleur non spectrale (e.g. il n’y a pas de pourpres dans l’arc-en-ciel, et pour cause entre le violet et le rouge il y a un saut de longueur d’onde de plus de 300 nm) !!
Mais pour relativiser, il faut rappeler qu’il y aura toujours des déviations de couleurs puisque les différentes encres colorées (d’une même imprimante) se comportent toutes indépendamment les unes des autres en fonction de la température de couleur sous laquelle l’impression est observée (plein soleil, couvert, etc). Alors bon…
, le 05.05.2009 à 10:06
Il existe une TC mesurable de la lumière directe mais sachant que la couleur n’est jamais que le résultat d’un filtrage d’une lumière par les surfaces des objets par celle-ci éclairées, une même lumière peut déterminer des teintes différentes en fonction de l’angle de vision et de l’angle d’éclairage. Il n’y a donc pas de TC “définitive”.
Il me semble que le réglage de BB n’est vraiment critique que lorsque nous avons à faire à plusieurs sources lumineuses de TC différentes dans le même espace. Dans ce cas, soit on choisi de régler BB sur une TC et on accepte les différences, soit on corrige les sources pour uniformiser si nécessaire (gelatine sur les fenêtres par exemple pour que la lumière “du jour” ait la même TC que l’intérieur éclairé au tungstène).
A l’exception de ce cas classique, les logiciels actuels permettent de corriger (en RAW en tout cas) soit comme l’explique le commissaire ZIT, soit à l’estime.
Je ne suis pas sûr que le réglage de BB sur l’appareil photo soit critique puisqu’il semble rattrapable sans dommage (en RAW toujours bien sûr).
Me trompe-je?
, le 06.05.2009 à 20:16
Comme je l’ai dit le problème est (mathématiquement parlant) mal posé. En cas de métamérisme, on ne pourra pas retrouver toutes les couleurs (telles qu’elles auraient été apparente en plein soleil). Cependant, du moment que les blancs sont crédibles (e.g. que la neige est blanche), un observateur non spécialiste et ne connaissant pas la scène sera tout à fait convaincu. Au pire, il aura la sensation plus ou moins vague qu’un truc cloche, mais sans pouvoir en trouver l’origine. Donc comme dit le dicton des Shadoks: