Et la mère d'essayer de détourner l'attention en toussant très fort, d'expliquer à voix basse à Bambin qu'on ne dit pas ce genre de choses, rarement de postuler que ladite dame souffre de problèmes endocriniens, jamais de répondre que la cliente mange trop de chips et de chocolat, "elle est comme ça parce qu'elle ne respecte pas la règle des cinq fruits et légumes par jour, ma chérie" ne vient à l'esprit de personne, pas même d'une mère très mesquine.
Il y a quelques jours, j'ai rencontré par hasard dans la rue une collègue, accompagnée de sa cadette, une petite fille de quatre ans. A mon salut "je suis contente de te rencontrer, ta maman m'a beaucoup parlé de toi", elle a sobrement répondu "t'es qui, toi ?"
Ma réponse "je suis Madame Poppins" ne l'a pas satisfaite et elle a continué à me scruter d'un air interrogateur mais sans le moindre signe d'impatience.
« Je suis conseillère juridique », je sentais bien que ça n'allait pas le faire : même un enfant surdoué n'a aucune idée de ce que peut bien être un avocat ne pratiquant pas le barreau.
J'ai envisagé le « je suis la dame qui a le bureau à côté de celui de ta mère » mais j'ai laissé tomber : est-il réellement sensé de se définir par un emplacement géographique dans une alignée aléatoire de petits cagibis ? Probablement pas.
Il me fallait donc trouver autre chose. « Je suis moi aussi maman, j'ai deux garçons » pouvait sembler être une meilleure réponse mais comme elle n'allait certainement jamais rencontrer mes deux garnements, je doutais que cette précision lui soit utile : de toute façon, Mini lui piquerait sa poupée et Junior lui dirait que "les filles, c'est nul".
En une fraction de secondes, plusieurs autres idées ont traversé mon esprit : « je suis la femme qui a mis plus de six mois avant de rendre visite à un homme qui compte beaucoup pour elle mais comme il est très gravement malade, elle n'a pas osé se rendre chez lui, de peur de le voir si diminué, si faible » aurait été certainement plus honnête que « je suis comme toi, j'aime bien les robes », ladite robe étant – selon mes critères vestimentaires – juste hideuse à force d'être rose-à-volants-et-paillettes.
Peut-être que j'aurais dû lui raconter que petite, j'aurais tellement voulu avoir des cheveux longs, comme elle, "tu as de la chance d'avoir une maman qui te coiffe si bien", mais elle avait cet âge où il est presque impossible d'imaginer qu'un adulte ait pu être lui aussi « petit » un jour.
Exit donc la remarque sur l'habillement, mes cogitations capillaires et adieu la confession personnelle.
"Je suis la nana qui est capable de flanquer un coup de pied - juste un tout petit et pas fort mais un coup de pied quand même - à un caniche sous la table lorsqu'il persiste à vouloir baver sur mes jolis souliers" aurait été selon une certaine vraisemblance une excellente manière d'obtenir une réaction immédiate : des pleurs "maman, la dame, elle est méchante, t'as toujours dit qu'il ne faut taper ni les animaux ni mon petit cousin". J'ai donc laissé tomber.
«J'ai une voiture bleue » : sans intérêt. « J'adore les moules accompagnées d'une bonne bière et de beaucoup de frites » : inutile car elle n'avait peut-être jamais mangé de crustacés, encore moins bu une cervoise.
J'étais donc plantée là, debout devant cette petite fille qui me fixait de ses grands yeux bleus et je ne savais pas quoi répondre à la question pourtant banale « t'es qui, toi ? » Le comble de l'ironie pour une femme comme moi, payée notamment pour causer et connue pour avoir un certain sens de la répartie.
"Tu vois, ta question est très pertinente, je suis effectivement en train de m'interroger, depuis des années déjà, pour essayer de découvrir qui je suis mais je n'arrive pas à trouver une réponse satisfaisante parce que chaque fois que je crois avoir une ébauche d'explications, je réalise qu'elle est imparfaite et qu'il y a encore des phases de mon passé qui me tracassent" : ça, fallait éviter, sous peine de mettre la mère de cette petite demoiselle dans l'embarras. En effet, elle aurait forcément été contrainte de répondre à une autre question : "dis, maman, pourquoi elle est folle, la dame ?"
J'ai ainsi repris mon souffle et ai répondu "t'aurais envie d'une glace vanille-chocolat ?" Son regard s'est illuminé, elle a même pris ma main jusqu'à devant le glacier. Et pendant qu'elle mangeait avec délectation ce goûter pas du tout "cinq-fruits-et-légumes", assise sur la balançoire de la place de jeux, j'ai demandé à sa mère "alors, raconte, c'est qui cet homme que tu viens de rencontrer ?"
Je l'admets : ce n'était pas fair-play de noyer la petite sous des sucres rapides et de renvoyer la question à la mère, mais franchement, vous, lorsqu'on vous adresse un "t'es qui, toi ?", vous répondez quoi ?
, le 04.05.2009 à 00:54
Je suis un dragon. Mais comme j’ai mis le feu à un château, un tout petit château de rien du tout, et mordillé quelques chevaliers, j’ai été puni par ma maman qui m’a transformé en humain. Et je travaille avec ta maman. Tu veux manger une glace avec moi ?
Si aucun enfant ne m’a posé cette question précise, d’autres questions sans réponse adéquate ont trouvé des réponses fantaisistes dans ma bouche. Je réponds parfois à ma fille sur ce mode d’ailleurs, lorsque la question s’y prête.
, le 04.05.2009 à 05:55
Pourtant, une juriste devrait être habituée à s’ entendre questionner par un confrère: “Vous êtes qui?” ce qui signifie en bon français de tous les jours: “Qui représentez-vous?”
, le 04.05.2009 à 07:06
Le plus simple, tout de même, est de donner son prénom et de renvoyer la question avec un grand sourire et suffisamment d’intérêt pour appuyer le sérieux de la question. Faire simple.
Cela dit, Madame Poppins, les moules sont des coquillages, pas des crustacés.
, le 04.05.2009 à 07:21
Pas mal ta réponse Okazou!
Moi j’aurais répondu je pense aussi par mon nom et mon prénom, en ajoutant, un collègue de ta maman.
Cela dit, oui, je confirme:
Moi, je pourrais dire en quelques mintues, plusieurs idées ont traversé mon esprit.
Donc j’aurais pu ajouter: “Je suis un homme…”.
, le 04.05.2009 à 08:23
Comme on en voit dans les muséums
Un Jules, un vrai
Un boute-en-train, toujours prêt, toujours gai…
Milsabor!
, le 04.05.2009 à 09:08
Un simple renvoi: “Et toi, t’es qui?” :-)
, le 04.05.2009 à 09:20
“Je m’appelle Jérémie, et t’as pas besoin d’avoir peur, j’ai déjà mangé une petite fille cette semaine, et je suis au régime.” [sourire carnassier]
ça fait toujours son effet. Mais la dernière fois que je l’ai fait, visiblement la mère ne connaissait pas assez mon humour, ou alors elle ne l’appréciait pas. Allez comprendre…
Merci pour ce billet, j’ai beaucoup ri.
, le 04.05.2009 à 09:41
Tout est dit là
Je sais, que cette question, en apparence anodine, permet le développement d’un peu de réflexion. Cette question, posée ou pas posée est mentalement posée chaque jour: est-ce que j’ai bin compris tout ce que mon interlocuteur veut me dire ?
Chapitre ;-DDD : Ai-je le temps d’en fumer une, avant d’entrer dans le vif du sujet ?
Sous entendu, la rencontre de l’autre crée une émotion, mais si, mais si. Comment vais-je la gérer ?
Ma réponse à la question du jour: Je m’appelle Ysengrain, je recherche toujours l’autre, mes dispositions mentales sont faites ainsi. Je suis prêt à faire partager ce que j’aime (et aussi mes détestations). Je suis capable d’écouter des heures durant, et d’écouter encore.
, le 04.05.2009 à 10:04
un navigateur professionel qui gagne sa vie en faisant de l’informatique parce que ça paie mieux, même si ça ne sert pas à grand chose.
, le 04.05.2009 à 10:05
J’aurais avant tout évité de répondre comme tant d’adultes le font quand ils parlent aux enfants, c’est-à-dire en leur faisant sentir qu’on les aborde d’une manière infantilisante, en marquant une différence particulière avec eux par rapport à leur mère ou n’importe qui d’autre. On est tous des personnes, c’est pas compliqué pourtant et pas besoin de marquer une différence, un irrespect, une approche en forme de plaisanterie, ou de gag, ou n’importe quoi de ce genre, sans raison. C’est de l’irrespect pour sembler plus malin qu’elle. Ça crée tout de suite une barrière.
Comme quand ma fille qui venait de tomber dans notre cour, il y a longtemps, s’était fait dire par notre concierge : “Tu as trouvé cent sous par terre?” Ma fille de cinq ans nous a regardés d’un air interrogateur. Puis nous a dit: “Mais elle a bien vu que je me suis fait mal, non? Pourquoi elle dit ça?”.
Tiens, la prochaine fois qu’une dame tombe par terre devant moi, je lui poserai la question pour voir si tout le monde trouve cette question rigolotte, spirituelle, aimable, intelligente et digne d’un adulte…
J’aurais donc répondu comme je réponds aux personnes, quel que soit leur statut, leur métier, leur âge, leur origine, et ma réponse aurait aussi parfaitement convenu à un adulte.
Je l’aurais d’abord saluée avec respect et attention, lui aurais dit mon nom, mon prénom, ce que je fais, et comment il se trouve que je connais sa maman, ce qui sera le point fixe qui lui permettra de saisir pourquoi on est tous là à discuter. Comme pour toute personne, ce qu’elle est, comme chacun de nous.
, le 04.05.2009 à 10:22
“… des sucres rapides” ! Honte à toi ! Comme si j’envoyais mes enfants devant la télé quand des copains sont à la maison, hein ?
Parfois, je me demande… la facilité à ce point… on n’en sort pas grandi, mais être adulte rend pervers !
A part ça, je répond souvent au enfants “Je suis un ogre et j’aime bien les petits enfants comme toi”. Mais je ne suis pas sûr que ça les fasse rire, certains affichant même un air très condescendant à ce genre de blague…
, le 04.05.2009 à 10:23
Ho Zit, pas devant les enfants !
, le 04.05.2009 à 10:27
FT’e, j’adore ton histoire du dragon puni et transformé en humain. Y a des jours où je me sens comme une bête de somme qu’on aurait transformé en humain – remarque, ça sert à rien, c’est pareil ! –
Saluki, ben justement, un avocat, tu lui enlèves son décorum et hop, l’est paumé !
Okazou, tu vois, en plus, j’aurais dit une ânerie, moi, avec ces histoires de coquillages !
François ;-))))) mais tu le sais, j’adore les hommes !
Caplan, depuis que ledit Jules dort silencieusement, je parie qu’il a retrouvé de l’énergie…
fsuter, répondre à une question par une question, je pratique mais finalement, c’est juste une pirouette, non ?
Jérémie :-))) j’ai arrêté de dire “t’as pas besoin d’avoir peur de moi, je ne mange pas les petites filles” le jour où j’ai vu une mère me faire de gros yeux !
Ysengrain, j’aurais dû m’en douter qu’il existait un livre à ce sujet ! Et je confirme, tu écoutes très bien ! Mais quoi ? La phrase serait-elle coupée ?
sui192, un navigateur, ça fait toujours rêver, “bonne” réponse à mon avis. En revanche, l’informatique….
Zallag, je suis d’accord, il ne faut pas prendre les enfants pour des idiots, genre “mais t’es mignonne, toi” et de lui pincer la joue, mais je suis quand même d’avis que ma réponse doit un peu dépendre de mon interlocuteur : je ne peux pas amener la même réponse (du moins pas avec les mêmes mots) à un enfant de quatre ans qu’à un adulte, je pense qu’aller “chercher” son interlocuteur là où il se trouve au niveau de ses connaissances est un art difficile mais important. En outre, si l’âge est un facteur qui va influer ma réponse, les connaissances linguistiques ont également un impact : je ne peux pas dire “nonobstant mon désir de pratiquer le barreau, j’ai renoncé à ce dispendieux projet au profit d’une certaine sécurité, en particulier au niveau de mon 2e pilier par une activité salariée” à un anglophone maîtrisant péniblement le “bonjour, je m’appelle John Harvey”.
, le 04.05.2009 à 10:30
???
, le 04.05.2009 à 10:41
Oui, non mais voilà, merci Okazou d’apporter un peu la vérité en ces pages : la moule est un mollusque bivalve ! enfin bon, je suppose que l’on peut excuser cette imprécision, considérant la distance éloignée entre Lausanne (avec 2 N ;o) et le lieu de résidence habituel des dits “crustacés”.
– Moi, je suis un ergoteur de mots qui se jette sur la forme pour ne pas avoir à répondre sur le fond…
z (et vous connaissez la différence entre une moule et une huître ? je répêêêêêêêêête : Bon, ça fait un bon moment que je m’énerve avec textile pour donner la réponse en texte blanc sur le fond blanc, Alec6 a vu l’un de mes essais malencontreux, maintenant… je –––>)
, le 04.05.2009 à 10:47
Qui suis-je, d’où viens-je, où vais-je, et dans quel état j’erre ?
Qui est-il ?
, le 04.05.2009 à 10:52
Je ne réponds rien si la question n’est pas posée poliment, ce qui n’est pas le cas ici. Evidemment, un gosse est à moitié pardonné (à moitié car il semble qu’il n’ait pas su profiter de son éducation). ;-)
Dans ce genre de cas, je réponds toujours en commençant par citer une connaissance commune du genre “je suis le collègue de… que tu connais bien, etc.” et après je donne mon prénom. D’abord, je situe, ensuite je renseigne. L’inverse peut aussi arriver, évidemment. :-)
, le 04.05.2009 à 11:10
Même pas ;) tout en bas ici
, le 04.05.2009 à 11:27
Bonjour Madame Poppins, moi, pour répondre à une telle question, j’ai trouvé la réplique qui me convient, je la mets ci-dessous. Ca fait un peu “vieille France”, mais c’est passe-partout. Evidemment que si c’est Juliette ou une de ses copines qui m’interroge, ma réplique sera désormais du type “glace vanille-chocolat”. Merci du tuyau et amitiés.
Naissance
Je suis né un jour de cette année entre nulle part et n’importe où
La graine posée il y a longtemps déjà enfin a éclaté : j’ai vu le jour
Oiseau, poisson, ou fleur?
Nul ne sait qui je suis, le futur en moi s’interroge
Je vis : néant, enfant, colère, père, poussière, tout grouille en moi
Je suis la base et le sommet, le savoir et le mystère
J’avance pas à pas vers l’inéluctable destin d’une espèce passagère.
Pèlerin, nabab, ou corsaire?
Nul ne sait qui je suis, le futur en moi s’interroge.
Devant moi tout s’entremêle : baisers, canons, chansons, pleurs, fleurs
La vie est là que je piétine, la vie est là que je pétris.
Philosophe, poète ou visionnaire?
Nul ne sait qui je suis, le futur en moi s’interroge
Vers quoi, vers qui j’avance et pourquoi, je l’ignore
Inexorablement vers la lumière je vais, je vais, je vais chantant
, le 04.05.2009 à 11:40
Kermorvan, dans quel état j’erre ? Les armoires ont du bon, on peut fermer les portes, ça fait plus rangé !
François Charlet, quelle formulation aurait l’avantage d’être à ton goût, sachant qu’elle doit raisonnsablement pouvoir être articulée par une enfant de quatre ans ? Moi, un “t’es qui, toi ?”, je ne trouve pas ça si mal formulé que ça. Mais bon, c’est peut-être parce que mes enfants ne profitent pas bien non plus de l’éducation que je tente de leur donner :-)
Glimind, pchuuuuuut, faut pas tout dire, zit avait si bien trouvé une manière d’excuser mon erreur !
Roger, la réponse est fort jolie mais j’ai un seul problème : il faudrait que ma mémoire soit meilleure. Remarque, c’est une bonne idée : je vais l’apprendre ! Je tenterai d’en faire la démonstration lors de notre prochaine rencontre, ok ?
, le 04.05.2009 à 11:53
Oh ben moi, les charognes de p’tits morbacks, j’ai jamais trop bien su quoi leur dire…
Par contre, poëllés avec vin blanc et petits oignons, ils sont choux…
, le 04.05.2009 à 14:29
Salut
Je sais dire ce que je ne suis pas, ou qui je ne suis pas… Mais quant à dire qui je suis, en voilà un mystère.
Je me demande si la difficulté que vous avez à vous définir avec justesse, Madame Poppins, ne dévoile pas justement que vous n’êtes pas la mesure de ce que vous êtes, que vous n’êtes pas circonscrite à l’intérieur des mots que vous employez pour vous dire. C’est en cela, si jamais je vous ai comprise, que je vous rejoins…
Je ne sais pas qui je suis, en tout cas je ne sais pas le dire, ou mes mots me trahissent : ils sont inadéquats, ou bien ils dépassent ma pensée, ou bien ils ne l’atteignent pas. Il me reste la poésie pour suggérer une émotion qui prétendra une réalité qui me surpasse, mais je ne suis pas poète. Et quand bien même je le serais, s’ils prennent leur distance, ils prendront aussi leur liberté et me trahiront encore. En fait, je suis heureux de ne pas pouvoir dire qui je suis : le sais-je vraiment ? (J’ai failli écrire : le suis-je vraiment ?) Les mots suffisent-ils pour le dire ?
N’est-ce pas une qualité que d’inviter un interlocuteur, si jeune soit-il, à considérer une personne avec sa part de mystère sans lui laisser croire qu’il devrait pouvoir la délimiter ou la cerner…
, le 04.05.2009 à 16:13
M’am Poppins ! Je faisais référence à la blague de Zit, qui a disparue, puis réapparue qq posts plus loin ! Je n’ouvre donc pas les huitres avec la langue !
Elle est mignonne, non ? Mais va expliquer ça à des enfants que l’on eng… quand ils sucent leur pouce !
Et merci pour Pierre Dac et le poème de Roger.
, le 05.05.2009 à 00:13
“T’es qui, toi?” Réponse: “ton pire cauchemar” :)
, le 05.05.2009 à 12:41
Sadique de la forêt, voyons, ce sont les shusis de Diego qui sont choux ;-)
Origenius, vous affirmez ne pas être poète : permettez-moi de ne point partager cette vision. Votre réponse est déjà la preuve de votre sensibilité et vos propos démontrent une âme poétique. Merci pour vos lignes.
alec6, n’ayant point aperçu la réponse évoquée (paraît qu’elle était blanche sur fond blanc ? ), je n’avais point compris. Me voilà rassurée sur ma santé mentale.
Renaud ou l’art de se faire apprécier par les petits ;-)
, le 05.05.2009 à 13:36
Mais alors, pas de sushis Madame Poppins, les soucis de p’tite fi, sachez que je les apprécie auchi… Enfin,je veux dire… Bref, vous m’avez compris!
A propos, vos petits chérubins ne seraient-ils point bien à point? S’il pouvaient attendre la prochaine Cuk day avant de devenir fermes de la côte plate, ce seraient bien. Non pas que j’aie le chicot défaillant, mais j’aime pô trop la youme…
, le 05.05.2009 à 15:24
Sadique de la forêt, je reconnais plusieurs mérites à la cuk day, dont notamment celui de m’offrir une occasion de sortir sans mes enfants ! Je crains que sur votre faim, vous ne restiez !
, le 05.05.2009 à 16:28
Bloody Hell, etc…
Enfin, j’ose espérer que d’autres seront plus attentionnés!
Bien à vous, et merci pour cette humeur!
, le 08.05.2009 à 15:48
A ptopos, on écrit Ils sont chou, on garde le x pour les légumes.