Je ne sais pas comment c’est pour vous, moi, côté ordinateur j’ai deux ou trois souvenirs inoubliables.
Le premier, c’est la veille du jour où je suis allée acheter mon premier. Une fillette de quatre ans, qui prétendait ne savoir ni lire ni écrire, m’a fait la démonstration d’un MacPlus. En une heure, j’avais compris que cette machine à écrire électrique là, il me la fallait.
Le second, c’est trois ans et de nombreuses activités plus tard (entre temps j’avais compris qu’un MacPlus n’était pas une machine à écrire), lorsque j’ai par hasard découvert Nisus. Word était certes plus confortable qu’une simple machine à écrire, mais il était assez ardu à éduquer à mes petites manies, tout de même. Or voilà que Nisus, tout frais arrivé de Californie sur quatre disquettes, avait d’avance pensé à tout ce dont je pouvais avoir besoin. Ç’a été le coup de foudre.
L’ordinateur, je ne pouvais plus m’en passer.
J’étais accro.
Etat des lieux
Mais bon, c’était une addiction mineure, ma dépendance n’a augmenté que graduellement: j’écrivais mes textes (correcteur automatique incorporé - wow! Moi dont l’orthographe est quelque peu approximative), faisais ma comptabilité, branchais un modem, commençais à chatter (oui, j’ai chatté en ligne dès le début grâce à mon compagnon qui travaillait pour le CERN et qui m’avait fait avoir une connexion avant l'existence de l'internet proprement dit, et grâce au forum de Computer Shop à Lausanne - disparu depuis), je scannais, je mettais en page, j’avais le Grand Robert au bout des doigts. Tout ça pour dire que peu à peu l’ordinateur a envahi mes activités, et mes loisirs. Je n’ai jamais fait de jeux en ligne, mais j’ai quelques jeux favoris sur mon disque dur. Je m’aperçois que je passe de plus en plus de temps sur, que je dépends toujours davantage de, l’ordinateur.
Le grand bond en avant est bien entendu venu avec Internet. On trouve tout (entre temps on trouve même trop) sur Internet. Ce qui fait qu’on cherche toujours là d’abord, et comme trouver devient de plus en plus complexe à mesure que les serveurs se gonflent sans jamais rien effacer, ça prend toujours plus de temps.
Le grand bond en avant du temps passé sur son ordinateur, et plus particulièrement sur internet, a par ailleurs été aggravé par l’apparition du Wi-Fi.
Symptômes
Maintenant qu’on peut se brancher partout, où que l’on soit, et qu’on peut passer beaucoup de temps en recherches en ligne, mais encore plus de temps, si on est enclin à ces choses-là, à faire des jeux en ligne - et à participer à des jeux collectifs en ligne - on commence à voir surgir une espèce nouvelle: appelons-les les accros conscients (vous savez, comme les fumeurs qui savent qu’ils devraient arrêter, qui veulent arrêter, mais qui n’y arrivent jamais complètement), qui travaillent volontiers ou par nécessité sur leur ordinateur, mais qui ont besoin qu’on les aide à ne pas se précipiter sur Wikipedia à la moindre provocation, ou à ne pas se connecter à tout bout de champ au premier casino ou au premier jeu collectif venu.
Vous croyiez, comme moi, être les seuls?
Détrompez-vous.
“Arrêtez l’Internet, je veux descendre!” crie une internaute, “libérez-moi des méandres de mon inattention!”
Le fait est que nous sommes des millions.
“En ces temps de perpétuelle connexion, un brin de liberté, c’est comme le trille d’un oiseau ou le gargouillement d’un ruisseau”, dit un accro compulsif qui aimerait cesser d’être accro.
Belle contradiction si on pense au député français qui aurait voulu, la semaine dernière, faire modifier une loi pour que le droit à l’internet pour tous soit ancré dans la constitution française!
Solution
Si des patches suffisent pour vous faire arrêter de fumer, si la première fois que vous devez faire face à des poursuites parce que vous n’arrivez pas à rembourser une dette de jeu vous quittez les casinos pour toujours, si la première fois que vous perdez la boule après un shoot de drogue vous allez dans un centre de désintoxication - alors, Freedom est fait pour vous.
Freedom - liberté - vous libère du réseau pour une durée de votre choix.
Freedom est un petit programme concocté l’an dernier par un étudiant de l’université de Caroline du Nord, Fred Stutzman.
Je lui cède la parole.
«Il y a quelques années», dit-il, «je jugeais de la qualité d’un bistrot par la vitesse de sa connexion wi-fi. Maintenant que je travaille sur ma thèse de doctorat, je suis constamment à la recherche désespérée d’endroits où travailler hors ligne. Dans cette ville universitaire, on trouve difficilement un endroit où étudier tout en évitant des nuages de réseau sans fil. Pour tenter de limiter l’intrusion du réseau dans les espaces de productivité, j’ai créé Freedom, une application Mac qui déconnecte votre ordinateur pour une période de temps de votre choix.»
Il y a bien un moyen d’interrompre l’exil réseautique forcé avant le moment stipulé: il faut redémarrer l’ordinateur. Comme c’est compliqué et que ça prend pas mal de temps, autant réfléchir avant… Bien entendu, c’est compliqué exprès, pour vous aider à ne pas être tenté.
Mode d’emploi
Bon, alors, on va sur le site de Fred et on clique comme indiqué par les flèches rouges.
En quelques instants le programme est téléchargé. On le décompresse par la méthode habituelle, et on installe l’icône dans son dossier Applications.
Un double-clic et on se trouve confronté au premier dialogue. Comme il est en anglais, je le traduis pour les francophones invétérés.
Freedom déconnectera votre réseau Apple pour un maximum de huit heures (480 minutes). Combien de minutes de liberté aimeriez-vous?
Donnez la durée en minutes, cliquez sur OK, et vous voyez alors paraître le deuxième tableau.
Vous avez réglé Freedom de manière à être hors ligne pendant 60 minutes. Si vous avez besoin d'un accès à votre réseau local pour travailler, cliquez sur «Local Access», sinon cliquez sur «Normal Mode». Une fois le mode sélectionné, Freedom vous demandera votre mot de passe. Pour utiliser Freedom, il faut être administrateur.
Et voilà. J’ai testé, ça marche parfaitement.
Freedom est gratuit; vous pouvez faire un don, qui sera consacré à son développement. Le programme est en anglais, mais j’ai pratiquement tout traduit pour vous, alors si vous avez des tendances accros, son utilisation sera facile même si vous ne parlez pas cette langue.
Pour le cas où vous parleriez tout de même anglais, il y a un petit film qui fait la démonstration du programme, avec les explications de l’auteur, ici.
Coda
En passant, nous pouvons tous méditer un instant sur une situation où ce qui paraît être le symbole même de la liberté devient une forme d'esclavage psychique dont il devient nécessaire de se débarrasser - notamment par un programme baptisé, justement, Liberté!
Post Scriptum
Tout ce qui précède était déjà écrit, en ligne et prêt à paraître, lorsque j'ai, lundi matin, lu le billet de Mme Poppins. Ce petit mot final juste pour dire que nous ne nous sommes pas concertées - mais il me semble que plus ou moins en filigrane les deux humeurs posent une même question. Sur le plan humain, comment évaluer le bilan «temps dépensé» d'un côté de la balance, et «bénéfice retiré» de l'autre, pour ce qui est du temps que nous consacrons à internet?
, le 07.04.2009 à 06:18
Naïf je suis, Anne, ou bien il suffit de coller la petite icône d’Airport dans la barre des menus pour désactiver en un clic toute possibilité d’exister sur les ondes du réseau ?
Ou alors tu poses que tu es tellement accro que la tentation serait encore trop forte de rebasculer par un autre clic vers les démons de la Toile qu’il te faut un moyen plus radical et plus ou moins hors de portée pour pouvoir enfin vivre libre ?
, le 07.04.2009 à 08:25
Je suis accro. Grave.
ça me bouffe un temps considérable, et je devrais faire une cure de désintox. Je sais.
Mais je crois sincèrement que la cure en question, ce sera surtout trouver un job, et surtout trouver un job qui ne se passe pas trop derrière un écran. Un job de contact.
Parce que sincèrement, redémarrer ma machine pour avoir un réseau, c’est pas ça qui va m’arrêter.
Bizarrement, quand je suis en vacances, je vis très bien sans. Je peux faire deux semaines sans mails, sans forums, sans internet… Et ce n’est pas un problème.
C’est grave, doc?
, le 07.04.2009 à 08:27
Une autre solution, vraiment pas mal aussi, est d’habiter dans un département Français d’Outre-Mer (au hasard, la Réunion par exemple) car là, au moins, tu ne risques pas d’être embêté par un réseau omniprésent, à part celui du GSM évidemment, mais là, c’est bien l’usager le bug et pas le réseau en lui-même.
Autrement dit: on a les problèmes que l’on mérite… ;)
, le 07.04.2009 à 08:41
@ Jér : on est deux… :( En tous points semblables.
, le 07.04.2009 à 09:00
Rigolo, j’ai justement vu sur un feed twitter ce matin Selfcontrol.
SelfControl
Il est optimisé pour les pires : “Once started, it can not be undone by the application or by restarting the computer – you must wait for the timer to run out.”
Par contre, il ne coupe pas tout le réseau mais des sites prédéfinis ou les mails, par exemple.
, le 07.04.2009 à 09:04
Et bien moi, je peux dire que j’était accro… Mais depuis la naissance de mon fils, au mois d’août dernier, j’ai de moins en moins de temps a passé devant l’ordinateur… et je fait l’essentiel (le photos, lettre, etc)
Maintenant il m’arrive de passer des semaines sans allumer l’ordi de la maison… cela aurait été totalement impensable il y a quelques années.
Je ne sais pas comment font les gens qui ont du temps (et je parle que d’internet, et même pas de la TV que j’ai du allumer 3 fois les 6 derniers mois)
, le 07.04.2009 à 09:22
Bonjour,
Problème similaire (qu’en Anglais) soulevé par l’excellent Paul Graham
, le 07.04.2009 à 11:07
Mais Okazou! Si un type veut bricoler, c’est pas la peine de venir avec des arguments raisonnables! ;-)))
Non, sérieusement… Certes on peut désactiver Airport, mais avec Freedom tu ne peux pas avoir de repentir (comme on dit en peinture) pendant la période que tu as fixée. En d’autres termes, tu t’adresses à des non accros, et lui à des accros moyens – les accros graves ne s’intéressent pas à Freedom, ils sont collés à l’ordi un point c’est tout.
Personnellement, j’ai oublié de le dire en autant de mots, je suis faiblement accro: comme cerock, il suffit que j’aie quelque chose d’intéressant à faire, et l’ordi redevient un pur outil, utilisé uniquement pour les nécessités – en effet le monde entier étant désormais iDépendant, il y a des moments, le plus souvent professionnels, où on ne peut pas y renoncer.
, le 07.04.2009 à 11:11
plutôt que de tenter de s’arrêter, ne pas commencer. Pas d’internet chez moi, le pied.
, le 07.04.2009 à 11:14
… un peu comme envoyer le paquet de clopes en haut de l’armoire… ou ne pas passer devant le rayon “chocolat” à la supérette du coin !
Je n’ai jamais été accro des premières, même si j’ai crappoté pendant qq petites années une ou deux clopes par jour… en revanche… du 76 ou 85% de chez Lindt, 1848 ou mieux… de chez Noz (hein Caplan ?).
Quant à internet… comme pour le chocolat, mon addiction est totale, principalement pour la lecture des infos sur mes sites préférés en conséquence de quoi je ne lis plus un seul journal ou revue à une exception près. Il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui l’info indépendante et plurielle est sur internet ; au kiosque du coin aussi, mais acheter dix revues par jour n’est pas dans mes moyens et nécessiterait dictionnaires bilingues, encyclopédies, cartes, calculettes, carnet de note, agenda et j’en passe.
En balade en montagne par exemple, je peux m’en passer sans problème comme François et Jérémie.
, le 07.04.2009 à 11:20
Cela dit, le petit utilitaire présenté par Anne est plutôt rigolo et emblématique d’un fait de société, mais si je le trouve inutile c’est parce qu’intrinsèquement lié pour moi à l’usage de l’ordi et particulièrement de mon p’tit maque bouc. La question serait plutôt : avec ou sans ordi ?
, le 07.04.2009 à 11:21
Ben moi elle m’intéresse ton appli, mais plus pour décrocher mes fils de façon soft que pour me décrocher moi – j’ai le boulot, ma p’tite d’un an et quelques, mon épouse, la vie à la maison et le manque de sommeil pour ça :-)
Mon aîné (17 ans) se fout à l’ordi dès qu’il rentre (mais, danseur, il s’entraîne souvent et rentre tard, du fait); du coup, là où il pourrait dormir, il chatte et surfe, ce qui l’amène souvent à très tard le soir. Je réfléchissais à un programme qui l’arrête à une heure donnée, sans qu’il puisse rien y faire…
Mon cadet (14 ans), lui, passe d’un écran à l’autre: playstation, ordi, DS… On est tout le temps à le surveiller et à lui interdire l’un ou l’autre.
Je pense que si Freedom permet de bloquer la connexion internet le soir, ça sera suffisant comme première cure de désintox.
, le 07.04.2009 à 14:33
Bonjour ! Merci pour ce joli article. Moi je suis totalement accro. Je clique, clique, clique, et hop la journée est passsée et je n’ai même pas vu s’il faisait beau ou pas… Freedom me semble bien pour les jours “congés”, où aucun temps devant l’ordinateur ne devrait être toléré. Mais je vais aussi checker “Self control”, pour au moins couper “Facebook” de temps en temps…
, le 07.04.2009 à 16:44
@ Pat3 : la solution existe dans Mac OSX via les contrôles parentaux.
, le 07.04.2009 à 16:59
Au temps des modems qui faisaient “tu-tu-tu-tu-tu-tu-tuuuuuuuuu-grrrrrrrrrrr” on n’avait pas besoin de ça, d’autant qu’on payait à la minute.
Je vais mettre ça sur une clé USB, histoire de l’installer en douce sur les MacBook des copains. :-)
, le 07.04.2009 à 18:47
Hélas, le contrôle parental, ok avec un enfant de 6 ans, mais avec un ado de 14 ou 17, aucune chance qu’il soit bloqué par le contrôle parental, il trouvera toujours milles alternatives (démarrage sur un cd linux, démarrage sur clé usb, contournement du mode admin avec le cd osx, …)
, le 08.04.2009 à 02:38
Je constate que je ne suis pas le seul à me poser des questions quant à l’utilisation que je fais de l’Internet et savoir quand m’arrêter!
Est-ce que Google nous rend idiots ?
http://www.internetactu.net/2009/01/23/nicolas-carr-est-ce-que-google-nous-rend-idiot/
Le développement du sujet a de quoi nous interpeller.
La difficulté à se concentrer qui résulte du “bombardement” d’informations que nous subissons est un fait avéré. Des études montrent qu’en classe, un gamin a désormais du mal à se concentrer plus de dix minutes sur un sujet !
La crainte n’est pas nouvelle de voir l’homme souffrir de paresse intellectuelle. Il n’est que de lire le passage citant Socrate (V° Siècle avant Jésus Christ) pour s’en convaincre :
« Et puisqu’ils seraient capables de “recevoir une grande quantité d’informations sans instruction appropriée”, ils risquaient de “croire posséder une grande connaissance, alors qu’ils seraient en fait largement ignorants”. Ils seraient “remplis de l’orgueil de la sagesse au lieu de la sagesse réelle”. »
Peut-on imaginer que de tels propos aient été tenus en référence à l’écriture, bien avant l’apparition de l’imprimerie, de la télévision ou de l’Internet ?
À titre personnel, je suis obligé de constater qu’il y a du vrai dans les constatations de Nicolas Carr :
« Désormais, ma concentration commence à s’effilocher au bout de deux ou trois pages. Je m’agite, je perds le fil, je cherche autre chose à faire. J’ai l’impression d’être toujours en train de forcer mon cerveau rétif à revenir au texte. La lecture profonde, qui était auparavant naturelle, est devenue une lutte. »
C’est exactement ce que je ressens depuis plusieurs mois, sans avoir pu trouver d’explication à la dégradation de ma capacité d’attention.
John Norstad (que les macmaniaques connaissent pour être un excellent programmeur) avait écrit en exergue du manuel d’un de ses programmes : « L’internet, c’est très bien. Mais il faut savoir éteindre son ordinateur et descendre dans la rue, pour rencontrer des “vrais gens” dans “la vraie vie”. » Une piste de rémission à suivre ?
Après toutes ces considérations, Freedom que nous présente Anne pourrait en effet être une solution.
Celle que j’ai utilisée il y a quelques temps : trouver sur la presqu’île de Dakar un bungalow inaccessible au WiFi et sans ligne de téléphone fixe pour ne pas être tenté par une connexion RTC sur le serveur.
Travailler exclusivement sur mes dossiers physiques et les données contenues dans mon PowerBook.
Résultat : en trois jours, un mémoire juridique très complexe que je n’aurais jamais pu rédiger si j’étais resté dans mon appartement, tenté de cliquer à tout bout de champ dans Safari, NetNewsWire ou PowerMail :-)
Cerise sur le gâteau, dans le même temps j’ai réussi à finir la lecture de “Rouge Brésil” de Jean-Christophe Rufin, notre ambassadeur et néanmoins académicien, le tout en écoutant Mozart via iTunes.
Après ces trois jours sans Internet, je me sentais bizarrement beaucoup mieux !
, le 08.04.2009 à 10:58
Ben ça alors, le contrôle parental, j’y avais même pas pensé, et l’option calendrier est exactement ce que je cherchais!
Mes gamins sont de gros usagers, mais pas des fouineurs. Ils utilisent l’ordi pour se brancher avec des potes, mais comme j’ai toujours géré l’installation et les parties techniques, je ne pense pas qu’ils trouveront vite le coup du contrôle parental.
Le but est de toute façon le début de la désintox, pour qu’ils fassent autre chose; je pense que deux semaines à ce régime remettront les choses en place (et qu’on pourra rediscuter de la chose à la fin du semestre). Mon problème n’est pas chronique, les gamins restent raisonnables, c’est juste l’aspect “réflexe” que je veux gommer. Déjà, il n’y a pas d’ordi dans les chambres, l’ordi familial est au salon (oui, j’avais tout de suite pensé à limiter structurellement l’accès)…
En tout cas, merci à Stilgar et Guillôme, j’avais la solution sous la main et je ne le savais pas.
, le 08.04.2009 à 11:44
C’est le moment de rappeler le logiciel de Charb, déjà cité sur cuk par Alec6, mais dont l’efficacité, la facilité d’emploi et la compatibilité universelle méritent tous les honneurs :
, le 08.04.2009 à 15:53
Ahh, je dois être trop accro (à crocs ?), peut pas faire ça ! Déjà, quand le débit de mon robinet à infos se réduit (argh, le ouifi, quand on est beaucoup dans le même immeuble, voir dans le même appartement sur le même robinet, bientôt passer au CPL, moi…), GRRRR.
Heureusement, j’ai la photo qui m’occupe loin des claviers (en ce moment plus que d’habitude, j’ai commencé un truc très chronophage mais très rigolo).
J’adore Charb !
z (très bien son logiciel, je répêêêêêêêêêête : enfin, on voit bien qu’il n’est pas sur mac ;o)