Vive le panorama !
J’ai eu la chance d’avoir été initié très tôt à cette pratique par un des pionniers français, Gérard Perron, photographe depuis le berceau, mais qui, aujourd’hui, ne voit plus qu’en 360°.
Suite à un voyage au Tibet d’où j’ai ramené, outre quelques images banales ;o), de nombreux panoramas pour lesquels il m’a fallu trimbaler une lourde tête panoramique Manfrotto montée sur un trépied solide :
Belle bête, mais quand même 2 kilos sur la balance…
Déjà qu’au niveau de la mer, quatre kilos cinq (avec le trépied), en plus de l’appareil, des objectif et des pellicules, c’est un peu beaucoup, mais à plus de 3600 mètres d’altitude, quand on n’est pas habitué, ça fait vraiment beaucoup beaucoup.
J’ai d’abord changé de trépied, un modèle en carbone, rigide et léger (près d’un kilo de gagné). Puis je me suis intéressé au problème de la tête panoramique.
Une tête panoramique, pour quoi faire ?
Bin du panorama, pardi ! dans ce genre là :
La grande muraille.
Grâce à Autopano Pro, testé ici et là par ZeBigBoss en personne, on peut faire des panoramas parfaits en quelques clics, et s’il s’agit uniquement de paysages lointains, des photos à main levée peuvent faire l’affaire, voire avec un trépied normal. Mais dans le cas où l’on fait des photos avec un premier plan proche (intérieur, archi, paysage avec premier plan), une tête spécifique s’avère indispensable, sinon, c’est la catastrophe au montage.
En effet, il est indispensable que la rotation de l’appareil s’effectue à la verticale du point nodal (ou pupille d’entrée) lire ici le magistral article qui explique tout ça parfaitement, par le pape du pano, Arnaud Frich.
Pour ma part, incapable d’en faire autant, je vous montre juste le problème en image(s) :
Rotation avec rotule ordinaire, le doigt n’a pas bougé d’une vue sur l’autre ! Ça craint…
Vous pouvez aussi bien faire le test avec votre tête et vos yeux : alignez un doigt (non, pas celui–là ! oui, celui–là, c’est mieux) avec une verticale à l’arrière plan, fermez un oeil, tournez la tête… Le décalage est très important, c’est normal, l’axe de rotation de la tête, c’est les vertèbres cervicales (enfin chez moi, c’est comme ça), le point nodal de l’oeil est en son milieu…
Donc, pour faire des panos parfaits, on a besoin d’une tête adaptée, dans le genre de la Manfrotto évoquée plus haut, de la Panosaurus testée par François ou de bien d’autres modèles, présentés encore par Arnaud Frich (on trouve d’ailleurs tout en bas de cette page un montage astucieux et économique).
Je vous propose deux autres solutions à ma façon, la première très économique, ultra légère, mais d’un intérêt limité (en raison du boîtier pour lequel elle est conçue), la seconde beaucoup plus onéreuse mais très élégante et surtout hyper–compacte et légère…
Première solution, pour le Leica M avec un 15 mm Voigtländer.
Voilà à quoi ça ressemble.
Bon, je vous l’avais bien dit, à part Alain Le Gallou et Saluki, je pense que ça n’intéresse pas grand monde ;o), enfin quand même, on doit pouvoir adapter ce bricolage à d’autres appareils, compacts, bridges ou petits réflex.
Premier gros avantage, elle ne pèse que 305 grammes, deuxième avantage, elle ne coûte presque rien (encore faut—il pouvoir trouver les ingrédients ;^), et troisièmement, elle est très peu encombrante.
Les ingrédients, justement :
Le plus difficile à trouver, une toute petite base panoramique crantée…
Signée Ernst Leitz Wetzlar !
Presque une pièce de musée ! On me l’a gentiment offerte il y a quelques années, trouvée dans un vide–grenier pour une misère. Évidemment, on peut en trouver de plus courantes (comme celle dont je parlerais plus bas avec la deuxième solution), mais elles seront forcément plus lourdes . Et puis franchement, une tête QTVR pour un Leica avec ça comme base, c’est quand même grave trop la classe un poil snob, mais élégant, non ?
Un peu de quincaillerie.
Une platine rapide Manfrotto 410 PL.
Rare aussi, une barrette flash Nikon SK3…
La barrette d’un SB 5 ou d’un SB 11, ça ne date pas d’hier non plus !
Bon, à peu près n’importe quelle barrette de flash torche de la même époque fera l’affaire, du moment que l’on a une petite équerre pour la fixation sur le flash (une barrette Metz ne marchera pas).
Il faut abîmer définitivement cette pièce pour le montage, donc flash de collection s’abstenir, mais une épave trouvée à Bièvres sera parfaite (j’ai d’ailleurs donné le flash à un collectionneur qui en a été ravi).
Un tube creux d’aluminium de section ovale et deux petits morceaux de caoutchouc.
Outillage :
- une scie à métaux
- une perceuse avec mèche métaux de 5 mm
- une lime à métaux
- de la colle néoprène et de la colle résine époxy bi–composant
- un petit bout de pvc
- un cutter
- un petit bout de papier calque
le montage
On commence par couper le téton qui permet de fixer le flash sur la barrette, puis un bon coup de lime pour fignoler, et enfin, après avoir repéré, boîtier monté, l’aplomb du centre de l’objectif (premier réglage du point nodal), on perce les deux trous qui vont permettre de fixer la barrette sur la platine rapide.
Coller à la résine époxy les petits bouts de PVC coupés à la bonne dimension, ils servent à garantir la bonne verticalité de l’appareil. Les Leica M ayant tous un trou pour trépied complètement excentré, à droite de l’appareil, seul un tiers de l’appareil est en contact avec la barrette, le reste étant dans le vide, trop peu de friction…
On finit par assembler la barrette sur la platine (sans serrer les écrous), elle même montée sur la platine panoramique qui vient, comme par miracle, pile poil au bon endroit, se visser dans un trou avec pas congrès (prévu pour venir y visser un boulon de serrage dont on ne se servirait pas).
Vient le moment tant attendu du réglage final du point nodal…
Mais, hem, comment faire ? Le Leica n’étant pas un réflex, ça pose un problème presque insurmontable, le viseur n’étant pas du tout, ni dans l’axe de l’objectif, ni avec les mêmes propriétés optiques (point nodal).
Et bin, pour cet appareil archaïque du vingtième siècle, on va employer la technologie de pointe du dix neuvième siècle : la visée sur dépoli, comme avec une chambre !
Pour ce faire, on ouvre le volet de chargement du film, on remet la semelle sur l’appareil et on le monte sur la rotule. Ensuite, insertion d’une feuille de papier calque (ici, une feuille de papier à cigarettes) à la place du film, on déclenche, avec un déclencheur souple qui bloque la pose B… et c’est magique : l’image apparaît en vrai, à l’envers sur le “dépoli” !
On vise avec une loupe (beuark, c’est quoi toute cette poussière ?!).
L’image à travers la loupe. C’est extrêmement malpratique, mais ça fonctionne parfaitement. Je ne vous raconte pas la galère pour faire la photo, l’appareil dans une main, la loupe dans l’autre, en macro, presque au rapport un sur un !
On peut maintenant serrer les écrous, que ça ne bouge plus d’un picomètre !
En tout cas, ça marche impeccablement bien :
C’est Autopano qui le dit (“la qualité d’assemblage RMS est très bonne : 2,67”).
Neuf images seulement pour un 360° avec trente pour-cents de recouvrement…
Une dernière image, juste pour vous montrer à quoi sert le tube en aluminium sur lequel on aura collé à la néoprène deux petites rondelles de caoutchouc pour la douceur : une simple cale.
Passons aux choses sérieuses, un D300 (ou n’importe quel boîtier Nikon, en fait!) avec le fameux 2,8/14–24.
Depuis que Nikon l’a annoncé, j’en rêvais, après avoir vu les premiers résultats et les tests, il me le fallait absolument, ce 2,8/14–24, surtout pour pouvoir faire du panoramique, d’ailleurs.
Et puis, l’été dernier, j’ai vu, dans la vitrine d’occase de mon revendeur préféré, un objectif Canon 2,8/100 macro affublé d’un truc bizarre :
Un collier de pied sur une petite rampe de mise au point…
Le collier de pied.
La rampe de mise au point, au standard Arca Swiss.
Belle pièce de mécanique de précision, cet ensemble signé :
Rainer Burzynski…
J’ai été faire un tour sur le ouaibe, ce monsieur, domicilié en Allemagne, vends tout un tas de petits accessoires pour photographes bidouilleurs, on trouve toutes ses réalisations (et plus encore) sur ce site, à des prix… assez musclés, mais bon, la précision, la qualité des matériaux et la rareté, ça a un coût, hein. 150 € le collier de pied et 115 € le support de platine rapide. J’ai eu la chance de négocier la chose pour presque rien (en fait, ce truc faisait peur aux clients, qui n’en voyaient pas l’usage ;–).
Et pourquoi ça m’intéressait ce bidule, hein ? on parle 100 macro de chez Canon, quel rapport avec la choucroute et le QTVR et le 14–24, hein, hein ?
Et bien parce qu’à peu de choses près (quelques petits millimètres ici ou là), ce truc s’adapte parfaitement au 14–24 :
En fait, c’est la petite encoche prévue pour le commutateur AF/M sur le Canon…
Que l’on retrouve sur le 14–24…
Qui est un poil trop petite (entre six et sept millimètres). Un coup de lime s’impose, soigneux, le coup de lime, hein, c’est une petite pièce (merci Serge ;–)...
Un petit coup de tournevis (tout petit le tournevis !).
Et nous voilà avec un 14–24 sur collier de pied, fin du premier réglage, la rotation se fera forcément à l’aplomb du centre de l’objectif !
Il n’y a même pas la place pour qu’un moustique passe, entre le pare-soleil (intégré) et la base de platine rapide ! Certains appelleront ça de la chance…
Bon, et la rotation, maintenant ? Bin puisqu’on se vautre dans le luxe et la qualité allemande, continuons donc :
Avec cette magnifique platine panoramique Novoflex, à pas loin de 120 € tout de même. Mais quelle onctuosité dans la rotation, et leur anodisation bleu électrique est somptueuse !
Voyons voir à quoi ça ressemble :
Compacte, légère (445 grammes seulement), élégante…
Juste un petit souci, au moment de règler le point nodal :
A la focale de 14 mm, il est complètement à l’avant de l’objectif, presque au milieu de la lentille frontale ! A la focale 24 mm, il se rapproche de moins d’un centimètre vers le boîtier.
La base de fixation rapide Burzynski n’est pourvue que d’un trou, logiquement placé en son centre. Or, avec un point nodal à cet endroit, la platine rapide fixée sous le collier de pied dépassait de la moitié de sa taille, pas très sûr pour soutenir un objectif de ce poids et de ce prix ! Et, en plus, le serrage se faisant par le milieu, ça biaisait d’un ou deux millimètres et manquait un peu de précision…
J’ai été voir un atelier métalo pour faire un trou propre et tarauder un filetage au “pas congrès” (le trou en gros diamètre de fixation d’un appareil photo sur trépied, le petit trou, c’est le “pas Kodak”, pas Kodak : 1/4 de pouce, 20 filets par pouce, pas congrès : 3/8 de pouce, 16 filets par pouce) tout à l’avant de la chose (à un centimètre du bord), mais malheureusement, les pas normalisés photo sont en système impérial, pas en métrique (ahhh, perfide Albion)! Il n’avait pas le taraud approprié. J’ai donc dû confier la tâche à un atelier spécialisé “photo” qui m’a quand même délesté de la modique somme de 34,99 € toutes taxes comprises, quand même ! Et ça a pris une dizaine de jours… je sens que je vais aller à Londres m’acheter tarauds et filières dans les deux diamètres, ça peut toujours servir…
Bon, du travail impeccable, encore heureux.
Allez, une dernière petite photo et je vous laisse aller bosser :
A gauche, la tête pour le Leica, au centre, celle pour le Nikon, et à droite, la Manfrotto 303 plus (bon, OK, je triche un peu, la rotule Manfrotto est en plus équipée d’une boule de mise à niveau).
Conclusion.
Enfin quand mêêêêêêême, la plus lourde de mes têtes est plus de cinq fois plus légère que la Manfrotto, et vachement moins encombrante, et, je pense, plus précise et solide, pour un coût quasi identique s’il faut tout acheter (424,99 €, contre 421 € pour la Manfrotto 303 Plus). Je suis assez content de moi, sur ce coup là.
En plus, le passage du cadrage vertical au cadrage horizontal est quasi instantané. Bien sûr, c’est moins modulaire qu’une tête “a tout faire” compatible avec tous les couples boîtier/objectif, mais je ne pense pas trouver de sitôt un objectif plus approprié que celui–là, et comme on peut monter n’importe quel boîtier derrière, sans changer le moindre réglage…
Je n’ai pas essayé avec d’autre objectif (hormis le Sigma 2,8/14 qui était d’un diamètre un poil trop important) mais je pense que ça doit pouvoir s’adapter sans problème au très bon Canon 2,8/16–35 II, voire au 4/17–40 dans la même marque ou au 4/12–24 de chez Nikon, ou tout autre zoom ultra–grand–angle, pour peu que l’on trouve dans le catalogue burzynski un collier de pied dans le bon diamètre (où qu’on le lui demande gentiment ;–).
N’ayant jamais fait que du panorama sur un rang, je n’ai pas poussé l’expérience vers une adaptation pour faire du sphérique, mais je pense que ça doit être vraiment très simple : il n’y a qu’à fixer la tête complète sur une équerre, elle même montée sur une seconde platine panoramique, et le tour est joué (maintenant que j’en parle, ça me donne très envie d’essayer…).
On peu aussi le faire, moyennant un peu de bricolage, super économique, avec :
Un collier de plomberie en PVC de chez Nicoll !
J’ajoute pour en finir que le réglage du point nodal avec le Live–view en mode loupe, c’est d’un confort exceptionnel, finalement pas si gadget que ça, cette fonction.
Bon, voilà, c’est fini. Je prie les lecteurs non photographes ainsi que les photographes qui ne font pas de QTVR, de bien vouloir m’excuser de leur avoir pondu un article sans intérêt pour eux, mais bon, arriver à gagner plus de mille cinq cent grammes (une bouteille d’eau pleine, tellement utile quand on crapahute !) sur le poids du fourre–tout, je ne pouvais pas garder cette information pour moi tout seul. J’espère donc ne pas vous avoir trop saoulé, et surtout, que ça va donner des idées de bricolage à ceux qui avaient envie mais qui…
A une prochaine fois donc, pour un gadget plus utile ou encore de vieilles images banales, voire un nouveau sujet sur la prise de vues.
Mise au point au sujet du réglage du point nodal (ou de la pupille d’entrée).
Suite à de nombreux commentaires me demandant de plus amples explications sur la chose (et surtout, ce que le BOSS demande, le BOSS obtient ;o), j’en remet une petite couche, en espérant être plus clair (je savais bien que c’était incompréhensible mon truc…).
Pour qu’un logiciel comme Autopano bosse bien, on a vu que, si l’on a un sujet proche, il est indispensable de disposer d’une tête permettant à l’ensemble appareil/objectif de tourner sur un axe bien précis, la pupille d’entrée (faussement appelée point nodal, mais comme tout le monde utilise cette appellation erronée…).
Il faut effectuer deux réglages distincts, le premier, pour trouver le centre de l’objectif, le second pour trouver la pupille d’entrée, le point où les rayons lumineux se croisent dans l’optique).
Ce premier réglage se fait avec une règle, ou une équerre que l’on positionne devant l’objectif, en son centre, et on effectue le réglage en déplaçant l’appareil dans le sens des flèches du haut et du bas sur cette image.
C’est un réglage que je n’ai pas besoin d’effectuer avec le collier de pied, la rotation, dans ce cas, se faisant forcément parfaitement au bon endroit.
C’est ce deuxième réglage qui est formidable avec le LiveView (on le verra plus bas). On déplace maintenant l’appareil d’avant en arrière (ou le contraire), on panote pour vérifier si c’est bon ou pas. C’est le plus minutieux, et le plus long à réaliser.
Il faut, pour le faire correctement, une verticale au premier plan, très proche, que l’on aligne avec une verticale à l’arrière plan, complètement à droite ou à gauche du cadre. Puis, on panote lentement en observant si le premier et le second plan restent alignés.
C’est un réglage complètement empirique : c’est pas bon, on recule un peu, on panote, c’est pas bon, on recule un peu, on panote, c’est pas bon, on recule un peu, on panote, c’est pas bon, on recule un peu, on panote, c’est pas bon, on avance un peu, on panote, ahh, c’est p’tet bon, ah bin non, c’est pas bon, on recule un peu, on panote, ahhh, enfin, c’est nickel !
Le commentaire 15 de jclauney donne un lien vers la meilleure méthode de réglage de la pupille d’entrée que je connaisse, ça a l’air un poil compliqué parce qu’il le fait pour un réglage de panoramiques sphériques, mais si l’on ne souhaite faire que du cylindrique, sur un seul rang, c’est plus simple… Si vous voulez vous compliquer la vie, continuez avec moi ;o).
En image qui bouge, plein pot (et le pot est plein de maté).
Le détail de plusieurs images, on observe toujours la même zone, ici, on voit bien le décalage, léger, certes, mais gênant quand même.
Avec la loupe, maintenant…
Il faut bouger avec le pad pour contrôler toujours la même zone de l’image. Je dois dire que je ne suis pas très fier de mes exemples, la verticale au premier plan ne ressort pas vraiment bien par rapport à l’arrière plan, en général, je prends un crayon sur une table aligné avec un montant de porte et c’est parfait… Ça m’apprendra, à vouloir jouer la carte de l’exotisme !
Ici, le détail avec la loupe du LiveView, le réglage est parfait…
Voilà, j’espère que c’est maintenant plus clair pour vous, c’est bien plus simple à faire qu’à expliquer, en tout cas ! ;–)
, le 24.03.2009 à 07:03
Alors génial tout ça (tu es un peu fou mon Zit!), mais j’ai dû rater une page.
Je vais garder ma Panosaurus si tu veux bien (je n’oserais jamais me lancer dans un bricolage aussi poussé), mais je n’ai plus le 400D avec son petit 18-55 pour lequel elle était réglée.
J’aimerais donc refaire le réglage pour le D300, mais c’est tellement compliqué… Et toi tu me parles de Live-View et de réglage du point nodal justement. Tu m’expliques?
Surtout que j’ai aussi ce 10-24. Maintenant, si tu me dis qu’il est tout à l’avant… Comment tu as fait pour le savoir?
Quant aux photos banales, j’espérais que tu ne verrais pas ce commentaire. :-)
Zit, on ne peut pas plaire à tout le monde. Pas grave, même si cette remarque venait du rédacteur en chef d’un journal bien connu chez vous, mais qui n’est malheureusement pas distribué en Suisse.
Moi, je les ai beaucoup appréciées, mais bon, la même personne va nous dire que nous faisons du cirage de pompes interne. Je m’abstiendrai donc.
Comment? Trop tard?
Ah oui.
Bon, tu ne m’oublies pas avec ton Live-View hein!
, le 24.03.2009 à 07:43
Tu me fais tourrrner la têêêteu, mon manège à moi, c’est touaaaa!
Merci Zit! Vive la bricole!
Milsabor!
, le 24.03.2009 à 07:57
Sacré Zit,
Toujours des gadgets qui en jettent!
Merci!
, le 24.03.2009 à 08:58
Pas mal ! ça donne des idées. ;)
, le 24.03.2009 à 09:04
La technique, l’optique, la géométrie d’euclide, c’est toujours intéressant. Ce ne sont pas des gadgets inutiles.
Pour vous distraire
, le 24.03.2009 à 09:26
Même question que François. Comment trouver le point nodal de mon 17-35. Merci par avance…
, le 24.03.2009 à 09:31
Pour la photo, grâce à CUK, j’ai la panosaurus. Cela ne m’a pas empêché d’admirer le bricolage de précision, cela m’a rappelé la restauration du support de la cage en laiton des 16 roulements à aiguille des winchs de mon bateau. (Introuvable chez Lewnar, car elles sont en plastique maintenant). C’était aussi du panoramique pour faire 16 trous en cercle sur une cage en laiton de quatre centimètres de diamètre.
, le 24.03.2009 à 10:28
Encore de l’optique amusante
, le 24.03.2009 à 10:50
Indeed… il est où le point nodal d’un appareil lambda ?
Pas mal Kermorvan le petit problème de cavalier et de rivière, dommage que la solution soit donnée avant la question.
, le 24.03.2009 à 10:59
oups ! au temps pour moi Zit, un bel article en lien… au dessus de ton doigt qui nous explique tout ça très bien !
, le 24.03.2009 à 11:19
merci pour le gadjet Zit …
Au fait, hors QTVR, je suis à la recherche d’un mini-pied dédié au panorama a) bon marché et b) léger et hyper-transportable ?
, le 24.03.2009 à 11:40
gorillapod slr +zoom depuis que j’ai le mien nous ne nous quittons plus.
Zit le géo trouve-tout de cuk.ch,
, le 24.03.2009 à 12:27
Impressionnant. J’ai acheté une Panosaurus suite à l’article de François mais je m’en sers très rarement, en montagne la main levée suffit et je n’ai pas le courage d’y emporter un pied et la tête, le poids d’un reflex avec deux objectifs est déjà suffisant, je ne tiens pas à finir sur les rotules.
Mes panos
, le 24.03.2009 à 12:29
Ça va aussi pas mal! €5 dans le premier do-it venu.
, le 24.03.2009 à 13:25
Une question de vocabulaire Point nodal et pupille d’entrée ce n’est pas du tout la même chose. Sans entrer dans des détails de théorie de l’optique : Dans un appareil panoramique comme les Noblex ou l’objectif tourne, cet objectif doit tourner autour du point nodal. Dans un appareil classique qui tourne sur sa rotule pour faire un panoramique c’est autour de la pupille d’entrée qu’il doit tourner. La pupille d’entrée vous la voyez quand vous regardez votre objectif vers l’avant : c’est l’image du diaphragme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_nodal
et pour déterminer la pupille d’entrée :
http://www.outline.be/quicktime/tuto/
, le 24.03.2009 à 14:30
Merci jclauney.
Cela dit, l’auteur du PDF dit que ç’est simple… Bonjour la simplicité!
C’est hyper bien fait, mais pas facile à réaliser je trouve.
, le 24.03.2009 à 15:00
Je trouve la méthode de Panosaurus très simple, bien qu’elle demande un matériel complexe : un clou et un bout de carton. ;-)
http://gregwired.com/pano/PanoInstuctions2.pdf
, le 24.03.2009 à 15:36
Zit! Tu n’as rien avec juste un clou et une ficelle? Parce que c’est beau! C’est top! C’est génial! Mais heu… C’est que j’ai trois mains gauches, moi!…
, le 24.03.2009 à 15:39
Je suis d’accord avec Haddock, en suivant les instructions, la panosorus n’est pas si compliqué a régler… et je suis aussi surtout d’accord avec lui (encore) pour les petits pano (180°), la main levée va très bien, j’en ai fait un ce week-end et j’arrive aussi a une qualité de 2,3. Mais bon zit, parle de 360° (et c’est pour ceux là que j’utilise la panosorus)
, le 24.03.2009 à 16:04
cerock, la main levée n’a rien à voir avec l’ampltude, tu peux y arriver pour 360° comme pour 40° sans bouillir, j’en ai même fait à deux rangs. Par contre il faut absolument un pied et une tête bien réglée s’il y a un premier plan.
, le 24.03.2009 à 19:47
François, un peu, seulement ?
Bon, je viens d’en remettre une couche, dans l’article, un chapitre entier sur le réglage
du point nodalde la pupille d’entrée. Avec des images qui bougent et tout et tout, vos désirs sont des ordres, BOSS…Quand aux photos banales, c’était juste un clin d’oeil, j’eusse préféré avoir ce commentaire directement dans mon humeur plutôt que ça te soit reproché, et dans l’humeur d’un autre rédacteur, qui plus est ! Et je me contrefiche de plaire à tout le monde, du moment que je me plais bien à moi ;o).
Kermorvan, j’aime bien, mais, quand il commence avec ses formules cartésiennes… hem, un peu malalatête, là…
Alain Le Gallou, c’est magnifique, quel boulot ! (j’ai corrigé, dans l’article, j’avais écorché ton nom, désolé).
alec6, heuu, lamda, je ne connais pas la marque, mais
le point nodalla pupille d’entrée se règle de la même manière pour tous les appareils.Blues, je suis d’accord avec fxc, le Gorillapod est super, ils viennent d’ailleurs d’en sortir un nouveau, encore plus costaud (il supporte 5 kg), mais cher, vraiment très cher !
Heuu, non, fxc, je ne met jamais les pieds “boulevard de l’arnaque” ;^)
Haddock, tu as du souffle, dis donc ! Magnifique, et tout ça à main levée ?
Mitch, elle est splendide !
jclauney, merci pour tes précisions, je plussoye pour le second lien, très bonne explication, en effet.
Modane, trois mains gauches ? ça doit être pratique !
Haddock, oui, oui, c’est ça, en cas de premier plan…
, le 24.03.2009 à 20:21
@zit: la question est: peut-on éviter les calculs dans les problèmes d’optique, en résoudre le plus possible par des constructions géométriques; c’est montré par Alexandre Moatti dans un cas simple, et laissé en suspens pour le cas général; les élèves de taupe (nos futurs ingénieurs) se lancent toujours dans des calculs compliqués (comme les énarques de Jancovici, peut-être ?); c’est toujours un plaisir de les coincer lorsqu’ils se lancent dans des calculs complexes alors que la solution est simple.
, le 24.03.2009 à 21:08
Merci Zit!
Je vais étudier ça dès que j’ai un moment pour régler le D700.
Cela dit, si tu as déjà fait la recherche pour le 14-24, je crois que je vais te faire confiance:-)
, le 24.03.2009 à 21:47
Pareil !
Mais alors sans clou pour moi, trop dangereux. Et puis j’ai un long poil dans mes deux (seulement) mains gauches.
, le 24.03.2009 à 22:21
AH ! Quel grand enfant, ce Zit. C’est toujours un régal de lire ces articles.
Bon, j’ai une Manfrotto, j’y reste.
, le 25.03.2009 à 09:29
Kermorvan, je n’avais pas compris ça, j’avoue avoir été séduit par les solutions géométriques, élégantes et simplissimes, mais grandement rebuté par les équations très indigestes à mon goût…
François, il n’y a pas de doute, c’est bien tout à l’avant qu’il se trouve…
Heuu, Modane et Karim, j’ai tout à fait ce qu’il vous faut :
C’est le Cuk Gadget N°2, à la fin de mon article sur les trépieds (explication complète fournie, votre serviteur mes seigneurs ! –phrase accompagnée d’une révérence et d’un mouvement de chapeau, façon Salluste dans “la folie des grandeurs”–).
Votre serviteur…
Saluki, je te la prêterais, si tu veux…
z (votre serviteur, je répêêêêêêêête : mes seigneurs…)
, le 25.03.2009 à 17:13
Je connais très bien la théorie ainsi que la pratique (j’ai été développeur sur le logiciel Stitcher), pourtant je n’utilise que très rarement une tête pano en extérieur. A la base, la perfection dans l’appariement d’image est totalement illusoire à cause du mouvement des herbes, des branches, des passants, des vagues, des nuages, des ombres, de la turbulence atmosphérique, etc, etc, etc. Donc, matériel et savoir-faire de “ouf” ou pas, on n’échappe pas à une exportation avec calques afin de réaliser le mélange final à la main et ainsi minimiser visuellement (et donc au plus satisfaisant) les artefacts. Or cette étape, très utile pour tout un tas d’autres raisons, donne aussi de très bon résultats dans le cas ou le pano a été prit avec un simple trépied voir même à main levée. Du coup… pour une virée en montagne, le choix est vite fait (et tant pis pour les premiers plans un peu trop proches).
Par exemple, les panos de mes randos (c’était du temps ou j’avais encore le temps de poster sur flickr) ont tous été réalisés avec du matériel totalement minimaliste (un vulgaire compact sans mode RAW et parfois accompagné d’un trépied). Et dans la plupart des cas, ils n’auraient pas été meilleur avec du vrai matos d’adulte, pour la simple et bonne raison qu’ils n’auraient probablement jamais existé: je n’aurais pas transporté le dit matos jusque là, ou alors je n’aurais pas pris le temps pour sa mise en station. Bref, randonner ou photographier, il faut choisir ;-).
C’est vrai que les têtes pano sont assez chères car 3D et conçues pour ne pas trop vibrer même avec une grosse charge (du moins sans vent). Heureusement, pour du panorama simple bande une c’hite rampe peut suffire (du moins si le boitier possède un pas de vis qui ne soit pas décalé par rapport à l’axe optique, grrr, oui ça sent le vécu).
, le 25.03.2009 à 18:43
CHD,ce que tu dis était vrai il y a quelques années et je faisais comme toi avec des calques mais depuis l’apparition d’EnBlend le mélange passe comme une lettre à la poste pour la plupart des panos.
, le 25.03.2009 à 19:19
Oui, je confirme. Les algorithmes de smart blend (mélange intelligent) ont fait de nets progrès. Mais cela n’interdit pas de fignoler à l’œil et à la main ;-) Par exemple, pour corriger des erreurs de parallaxe, soit en deux mots: gruger en fabriquant du faux…
Sinon voici une méthode de sioux qui dépanne si l’on est en intérieur et que l’on a pas de tête pano: au lieu d’utiliser des recouvrements de 30 ou 40 % on passe carrément à 80 ou 90 %. Entre deux images consécutives, les erreurs de parallaxe sont alors moins importantes permettant ainsi à la plupart des softs d’arriver à une solution potable. Évidement, pour un 360 sphérique cela demande un peu beaucoup (trop) d’images…
, le 27.03.2009 à 06:38
Merci du conseil!
J’espère que ce n’est pas avec toi que je m’étais engueulé à propos de stitcher à l’époque!:-)
, le 27.03.2009 à 09:44
Non aucun risque, je n’étais plus à REALViZ à cette époque mais en thèse à l’université de Neuchâtel. Je viens de lire ton humeur ainsi que tout les commentaires: tout ceci ne me surprend pas du tout, mais alors pas du tout, du tout… Le mot qui me vient à l’esprit en pensant à REALViZ c’est gâchis, monumental gâchis. Certes, ils ont réussi à sauver les meubles en se faisant racheter par Autodesk, mais après plusieurs vagues de licenciement ainsi que le départ de quatre fondateurs sur six (c’est vous dire si l’ambiance était bonne). Pour résumer, trop sûr d’eux, ils n’ont pas essayé de conserver leur avance technologique de départ et n’ont pas essayé de comprendre la culture, le métier et donc les besoins de leurs clients. Par exemple, un polytechnicien qui explique à un infographiste comment faire sont métier, c’est une situation de confrontation frontale entre un complexe de supériorité assumé et un complexe d’infériorité refoulé qui se termine rapidement par un divorce entre le théoricien et le praticien (tout deux de très bon niveaux, c’est bien ça le plus désespérant). Et, quand un directeur du marketing vous sort un truc du genre “le client reviendra comme une mouche à merde”, tout est dit…
Certes, je prends mes distances, mais je dois aussi plaider coupable (à mon niveau d’ingénieur R&D). A l’époque (version 2 et 3 de Stitcher), je n’étais pas encore un passionné de photographie numérique et, par conséquent, je n’étais pas à même de comprendre tout les besoins pointus d’un photographe professionnel. C’est par la suite, en utilisant intensivement Stitcher avec un ami professionnel (issu de l’argentique), que certaines erreurs de conception m’ont sautés aux yeux. Bref, un peu la honte ;-)
, le 28.03.2009 à 01:51
J’avoue aussi que malgré le fait que je sois à même de réaliser de la visserie au pas photo pour les autres, je suis trop fainéant pour me faire une tête et qu’a bras franc on arrive à de très bons résultats, mais je privilégie de la focale assez longue et beaucoup de photos, le plus important selon moi est d’éviter des phénomènes de variables en lumière comme le vignettage, difficile en grand-angle et c’est vraiment moche à corriger ensuite. Le 135-150 me va très bien comme focale, voire même le 200 en montagne pour avoir peu de déformations(en l’occurrence pas du tout).
, le 28.03.2009 à 13:48
Réaliser le mélange à la main, permet justement d’être certain de bien privilégier les zones de l’image les moins touchées par tout ces défauts qui, pour compliquer les choses, peuvent varier d’une image à l’autre (effets de flare, etc.). Multiplier les photos en augmentant le recouvrement permet effectivement de limiter ces variations entte deux image consécutives, et l’utilisation d’un télé va aussi dans ce sens. Bien sûr, c’est encore mieux si, pour la distorsion et les autres aberrations plus ou moins modélisables (et donc uniquement celles-ci), on utilise en amont des algorithmes permettant de les minimiser (à défaut de pouvoir les corriger totalement).
, le 22.04.2009 à 14:28
Bonjour à tous, je découvre votre forum suite à des recherches sur stitcher unlimited 2009. Est-il possible d’avoir des infos et vers quelle page me rediriger au cas ou auriez du temps à me consacrer ? Merci