Après "Dieu le père Johann Sebastian", nous complétons la discothèque baroque, et vous allez voir ce que vous allez ... entendre .... des joyaux !!
Vous connaissez tous le compositeur Gregorio Allegri bien sûr. Bon, le bide. Mais si, le Miserere, je suis sûr que vous connaissez. Cette oeuvre n'était jouée que dans la chapelle privée du pape. Je vous en propose les 2 interprétations qui font que les autres paraissent tellement ternes.
Les 2 versions au sein du même enregistrement de l'Ensemble A Sei Voci du très regretté Bernard Fabre-Garrus . Une version "normale" et une version "baroque". Cette version baroque reproduit les ornementations gommées par le XVIII è siècle sans doute.
La version légendaire du King's College de Cambridge sous la direction de David Willcoks. L'enregistrement gratte beaucoup mais quelle superbe mise en place avec un effet de "tuilage choral" (écoutez, vous comprendrez). Le Stabat Mater de Pier Luigi Palestrina est aussi très intéressant
Francois Couperin, bien sûr que ce nom ne vous est pas inconnu
Oeuvres pour clavecin. Scott Ross a tout enregistré en 12 CD sur le merveilleux clavecin du château d'Assas.
Les Nations: Corpus de 4 suites instrumentales où Couperin marie les styles de manière ingénieuse et délicate sans jamais être outrancier (Il a dit: "... J'avouerai de bonne foi, que j'aime mieux ce qui me touche que ce qui m'émeut"
2 versions dominent la discographie:
Celle des Kuijken qui allie la sobriété du compositeur à une expression tellement délicate. L'enregistrement, comme pratiquement tous ceux d'Andreas Glatt est superbe. Andreas a été un très grand contributeur du mouvement baroque, comme facteur d'instruments à vents, en particulier des flûtes et des hautbois. Il a fondé une maison de disques qui a beaucoup édité d'enregistrements de musique baroque.
La version de Musiqua Antiqua Koln est assez renversante, marquant les dialogues entre les parties comme personne ne sait le faire.
Un chef d'oeuvre absolu: les Leçons de Ténèbres chantées durant la Semaine Sainte. Les deux premières sont à voix seule, la 3 ème à 2 voix ... À tomber le cul par terre !!
La version du Parlement de Musique de Martin Gester avec la très grande Salomé Haller est renversante, oui, je vous le disais, ... renversante.
Une version sublime de la 3 ème Leçon a été enregistrée pour le film "Tous les Matins du Monde" sous la direction de Jordi Savall. Elle réunit Maria Christina Kiehr et Montserrat Figueras
Enfin, 2 curiosités tout à fait dignes d'intérêt. Alfred Deller a enregistré ces pièces. Certes, la conception peut être discutée, mais la voix .... Certes pas.
Le Seminario Musicale de Gérard Lesne a produit un très bel enregistrement à la tonalité âpre, venue du fond des âges tout à fait en communion avec le texte dit.
Quelques mots sur Gérard. Touche à tout génial, doté d'une magnifique voie d'alto masculin, capable de "grimper" très haut et à l'inverse, tout en conservant chaleur et rondeur, il a reçu entre autres enseignements celui d'Alfred Deller.
Il est fan de musique baroque, certes, mais aussi de rock: il a un groupe qui se nomme ... Mad Lesne.
Un autre grand compositeur français, très imprégné d'Italie où il a séjourné: Marc-Antoine Charpentier
J'ai choisi l'enregistrement superbe de Savall du Canticum ad Beatam Virginem par la Cappella Reial de Cataluniya. Savall prend ces musiques à bras-le-corps et vous propulse ......
Une autre proposition sur DVD Un automne musical à Versailles qui fait le tour de M.A. Charpentier de manière très intelligente (je vous recommande les parties d'interview de Catherine Cessac, musicologue qui connait son Charpentier comme sa poche)
En dehors des "grands boulevards" , je vous emmène maintenant faire un détour dans de petites ruelles où se trouvent des trésors.
Un compositeur allemand, peu connu, qui a donné au violon baroque une dimension toute particulière Heinrich Isaac Franz von Biber
Je retiendrai essentiellement une oeuvre de Biber: les sonates du Rosaire.
3 choix sont possibles:
Encore Reinhard Goebel
C'est en enregistrant ces pièces que Reinhard s'est tellement abîmé la main gauche qu'il a dû cesser le violon .... pendant quelques années ... pour devenir totalement gaucher et rejouer maintenant comme auparavant. Quand je vous disais que cet homme est "diabolique".
Ces 2 jeunes femmes, surdouées, donnent une lecture différente mais tellement passionnante de ces oeuvres tellement captivantes.
Johannes Hieronymus Kapsberger
Compositeur, joueur de luth et de théorbe, il a laissé une profusion de compositions comme le faisaient ces musiciens touche à tout. S'il ne faut posséder qu'un enregistrement de ce musicien, il FAUT choisir celui qu'en a fait Rolf Lislevand, ancien élève d'Hopkinson Smith que nous avons rencontré avec J.S. Bach et les suites pour luth.
Une oeuvre assez connue de ce compositeur méconnu: Le Requiem. Encore l'ami Philippe Herreweghe à la tête de la Chapelle Royale.
Surtout violoniste, a tout de même composé un opéra Scylla et Glaucus.
Je vous propose les "Récréations de musique" par "Les Nièces de Rameau"
Cet ensemble formé par 4 jeunes femmes, Florence Malgoire, Alice Pierot, Aline Zylberajch, et Marianne Muller, excellentes musiciennes, d'un tempérament habituellement pondéré et calme, se déchaîne totalement, employant des tempi endiablés, hypervirtuoses, tout en gardant une lisiblité remarquable.
Ce très grand compositeur anglais à la "vie agitée" a eu une production importante.
Il a produit pour le clavier un corpus de plus de 40 pièces My Ladye Nevells Booke
Christopher Hogwood a enregistré l'intégrale de ces oeuvres. Indispensable.
Encore un de ces compositeurs non considéré, pourtant si important pour la flûte traversière baroque ou traverso. Je vous propose l'enregistrement des pièces de 1710 par Stephen Preston, Jordi Savall et Blandine Verlet. Stephen Preston est à son meilleur niveau, sachant imprimer à la flûte un timbre totalement exceptionnel.
Attention, cet enregistrement est devenu une rareté, à un prix aussi ... rare (450 €). Dommage.
Juste pour le bonheur de l'enregistrement de Scott Ross dont c'était la pièce favorite: le fandango qu'il tétanise littéralement.
J'ai déjà cité l'enregistrement des Missa Pro Defunctis et de Batalla par La Capella Reial de Jordi Savall. Jordi dit souvent en évoquant des musiques qu'il découvre: "Comment peut-on avoir ignoré ça si longtemps". Cette question peut effectivement se poser après l'écoute de ces 2 joyaux magnifiés par l'équipe de Jordi. Montserrat Figueras y est étincelante.
Carlo Gesualado, Principe da Venosa
Ce prince de Venise fut, et un musicien de génie, et l'assassin de son épouse surprise en compagnie d'un amant.
Je vous recommande, très chaudement, l'exceptionnel enregistrement du Concerto Italiano de Rino Alessandrini. Vous trouverez dans ces musiques des accords, des chromatismes propres à effrayer les dodécaphonistes.
Au sortir de notre petite ruelle baroque, je vous propose un monument: l'enregistrement des 555 sonates pour clavecin de Domenico Scarlatti par ... Scott Ross dont il a dit que ça avait été son grand oeuvre.
Les gravures de Scarlatti par Pierre Hantaï sont aussi excellentes.
Revenons aux grandes routes du baroque. Je vous propose quelques musiques d'un autre immense génie.
Un enregistrement se détache par le fait qu'il respecte étroitement le mélange sacré-profane voulu par Monteverdi: Celui réalisé par Jordi Savall et la Capella Reial de Catalunya. L'enregistrement a été réalisé dans le lieu auquel Monteverdi destinait l'oeuvre: la basilique Saint Marc de Venise. Une immense ferveur se détache. Envoûtant.
Une petite pièce par la taille, mais grande par l'extrême tension théâtrale:
Il Combattimento di Tancrede i Clorinda.. Je vous recommande chaudement pour bien apprécier cette pièce la lecture du superbe livre de l'ami Philippe Beaussant: Passages De la Renaissance au Baroque qui sait "parler" de la peinture et de la musique de cette époque comme personne.
Par la même occasion, offrez vous son merveilleux "Vous avez dit baroque" qui complétera tout ce que vous avez acquis jusqu'ici sur la musique baroque.
Revenons à la musique. L'enregistrement incontesté, pour moi, pourtant assez loin des canons du baroque reste celui réalisé par Edwin Loehrer en 1961. Quel morceau de théâtre !!!
Madrigali Guerrieri et Amorosi, Libro 8 Incontestablement, un enregistrement se détache par la clarté et la justesse du propos. Il entre parfaitement en adéquation avec l'analyse qu'en fait Philippe Beaussant dans Passages. C'est celui réalisé par Rino Alessandrini et son équipe. Vous y trouverez le bouleversant "Lamento della Ninfa".
2 interprétations s'imposent (je vous les propose toutes deux en DVD), 2 chefs d'oeuvre
La première par Harnoncourt, totalement "inouïe" littéralement, faite de sonorités surprenantes à chaque instant et d'une mise en scène prodigieuse.
La seconde, plus récente, par l'exceptionnelle qualité de la réalisation musicale de René Jacobs, jointe au génie de la mise en scène de Trisha Brown
Un autre DVD superbe: Il Ritorno d'Ulisse in Patria , oui, encore par Harnoncourt.
Dans cette version, on voit, et sauf erreur ce sera sa seule apparition scénique, le très grand contre ténor anglais Paul Eswood, compagnon de route d'Harnoncourt en particulier dans les cantates.
Enfin, je ne peux passer sous silence l'énorme travail de Marc Minkowski dans L'incoronazione di Poppea. La mise en scène de Jérôme Deschamps dans l'Archevêché d'Aix en Provence y est prodigieuse, Mireille Delunsch y est sublime en Poppea.
Un autre génie de la musique (décidément ...)
Je vous laisserai choisir parmi les innombrables versions du trop célèbre Didon et Enée, pour vous orienter vers The Fairy Queen (que j'aime tant), tiré du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare.
Alfred Deller a enregistré ce "semi-opéra" en 1969 (je crois). Je dois beaucoup de mon amour de la musique baroque à ce disque. Toutefois, les insuffisances de l'orchestre et les manièrismes des chanteuses m'ont détourné de cette version. Aux amateurs d'Alfred, je signale qu'il n'y chante que 2 airs assez courts dont le sublime "One charming night".
Pour tout dire, je ne trouve aucune des dix versions intégrales satisfaisante; Tantôt l'orchestre ne va pas, tantôt certains chanteurs n'ont rien compris à cette farce (car il s'agit d'une farce), enfin rien ne me convient qu'il s'agisse d'Harnoncourt, Gardiner (consternant de contres sens), Norrington ne s'autorise aucune variante de tempo, la musique et les chanteurs sont "embarbelés", et surtout oubliez Gardiner.
A la rigueur, je vous propose la version à peu près équilibrée des Arts Florissants conduits par William Christie.
Ode à Sainte Cécile 1692
Une version s'impose: celle de Paul McCreesh.
Le maître en musique de Purcell, John Blow a composé "The Ode on the death of Henry Purcell" dont je vous propose la version d'Alfred et Mark Deller en raison de l'extrême présence d'Alfred et de la beauté de cette oeuvre. Prenez tout Purcell par Deller, c'est tout bon. (O Solitude par exemple)
On ne saurait se passer des magnifiques et exceptionnelles interprétations de Purcell par Alfred Deller en soliste.
Cet enregistrement est le dernier, réalisé peu de temps avant sa disparition a été fait en compagnie de Wieland Kuijken à la viole de gambe et William Christie au clavecin. Il s'agit d'un CD appelé Music for a while.
Wieland m'avait dit avoir été stupéfié par le professionnalisme d'Alfred: cet enregistrement a été réalisé en une seule prise de bout en bout. Chapeau Monsieur Deller.
Enfin je ne saurais vous cacher combien les Fantazias & In Nomines for the viols sont un chef d'oeuvre de la littérature de viole, d'une effroyable complexité digne de J.S. Bach, tout particulièrement dans la version insurpassée, sauf peut-être par le prochain enregistrement qui sort en Juin prochain, de Fretwork.
Notre génie français Jean Philippe Rameau
La musique pour clavecin. Je ne varierai pas mon choix. Ici encore Scott Ross emporte la mise. Ces enregistrements sont aujourd'hui plus que difficiles à trouver.
Les pièces de clavecin en concerts (et surtout pas leur variante dix neuf ièmisée en sextuors, oeuvres apocryphes et sans saveur).
Plusieurs versions sont excellentes. Je reste fidèle à mes amis, les frères Kuijken et à leur inséparable compagnon de toujours Robert Kohnen.
Un ou deux opéras:
Castor et Pollux: La version de William Christie et avec les Arts Florissants est extrêmement convaincante et homogène (pas toujours évident dans un opéra français)
Platée: en DVD , je vous propose cette magnifique version qui vous emportera et vous émerveillera.
D'autres choix d'oeuvres sont, bien entendu, possibles. Je vous mets en garde contre un DVD: celui de Zoroastre dirigé par Christophe Rousset. Non que le propos soit inapproprié, mais la prise de son est tellement épouvantable, vraiment, que les chanteurs, en particulier en exposition soliste sont totalement incompréhensibles. Dommage.
Je vous rappelle l'immense enregistrement d'Atys de Lully par les Arts Florissants de William "Bill" Christie.
Bien entendu, vous m'attendez sur Antonio Vivaldi (et non Antoine Vivaldi comme le disait un de mes prof de musique à l'école !!)
Alors puisqu'il faut, sans doute, citer Les Quatre Saisons, allons-y.
Il n'y a, à mes oreilles qu'une seule possibilité, les autres ....c'est cette version et pas une autre parce qu'elle est d'une lisibilité totale, les tempi vous mettent en apnée et ne vous lâchent plus, les exécutants (aucun jeu de mots, merci) sont hors pair. Avec le Giardino Armonico, il en est toujours ainsi. Que voulez-vous de plus ?
Par le même ensemble, un corpus de concertos pour cordes remarquable, dont un concerto pour 2 violoncelles avec Christophe Coin. (c'est le "gamin" qui joue la partie de viole de gambe dans le DVD de la passion selon Saint Jean de Jean Sebastian Bach.
Enfin, à nouveau un enregistrement du Giardino Armonico qui magnifie (est-ce possible ?) la fabuleuse Cecilia Bartoli. Cecilia Bartoli n'est pas une chanteuse du monde baroque, mais sa technique époustouflante et son intelligence musicale lui permettent d'en épouser parfaitement les canons.
Le DVD du concert est ici, le CD là
Je termine sur un enregistrement tout à fait signifiant pour moi, réalisé par Reinhard Goebel et le Musica Antiqua Köln. L'enregistrement original date de 1980. À sa sortie, les baroqueux que nous étions ont compris que quelque chose de définitif venait d'avoir lieu: Un ensemble baroque, avait des cordes parfaites, un soliste de rêve, un joueur de traverso qui jouait juste, et derrière, ça suivait, croyez moi.
Il s'agit de musique française du XVIII ème siècle. Tous (ou presque) les critiques musicaux ont dit que Reinhard était mal à l'aise avec la musique française, qu'il la jouait mal. Foutaises !! Écoutez cet enregistrement pour être totalement convaincu du contraire.
Nous voici arrivés au bout de ce voyage discographique baroque. Seule la taille du sujet m'a fait écarter certains choix, mais, si j'ai réussi à vous donner le goût de cette musique dans ces interprétations, nul doute que bientôt vous vous régalerez de vos choix personnels.
Vous me reprocherez des choix d'interprètes, peut-être un peu uniformes; je le concède. J'ai choisi cette option pour deux raisons:
Pour certains d'entre vous, il s'agira d'une initiation: après l'histoire du mouvement baroque, vous en découvrirez les principaux acteurs historiques. J'aurais certes pu vous proposer d'autres choix, mais j'ai voulu ici, montrer ce que les acteurs de la naissance du mouvement avaient fait et construit.
Avec ces choix, vous ne serez jamais déçu par l'interprétation, ce qui n'est pas toujours le cas avec les musiciens apparus plus récemment sur le devant de la scène.
Baroqueusement à vous.
P.S. j'apprends que le gouvernement belge a décidé de supprimer la subvention versée à "La Petite Bande". Décidément, Sigi n'a pas fini de payer le port des cheveux longs. Vous pouvez signer la pétition contre cette idiotie ici.
, le 01.04.2009 à 00:50
Que du bonheur ! je me croyais seul et beaucoup savoir et je découvre plein de choses: les oeufs de Pâques vont être gavés !
Merci, Ysengrain
, le 01.04.2009 à 06:16
Sur la musique de Gesualdo :
On en a entendu d’autres mais c’est vrai. D’ailleurs, souvent, les amateurs de musique barroque (musiciens compris) sont également amateurs de musique contemporaine. Et souvent également de jazz.
Un CD harmonia mundi permet de se faire une idée assez claire sur la « filiation » ou les passerelles entre barroque et contemporain. Il s’agit du Sabbato Sancto, de Gesualdo, les répons de l’Officce des ténèbres du Samedi saint, interprêté par l’Ensemble vocal de la Chapelle royale de Herreweghe que l’éditeur a fait suivre, pour notre intérêt, du Requiem de Sandro Gorli, compositeur italien contemporain qui a travaillé sur une commande du ministère de la culture en 1989.
Le passage d’une œuvre à l’autre est déconcertante tant nous restons dans le même univers riche en harmoniques. On peut admirer au passage le talent des choristes et de Herreweghe qui pose un pied sûr dans le contemporain avec talent.
Merci ysengrain (on devine ton enthousiasme) pour ce magnifique travail en deux volets que tu nous offres ici. Un très beau catalogue que les curieux peuvent approcher en pleine confiance : que des valeurs sûres. Belle base de données sur cuk.ch et une brique de plus au mur de l’éducation populaire.
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Un autre monde est possible. D’ailleurs il arrive mais l’accouchement sera difficile. Vivement la libération !
, le 01.04.2009 à 12:56
Ah ce fandango !! Sublimissime ! Je m’en lasse pas, et les sonates qui le suivent méritent amplement le détour également. D’ailleurs, je me demande s’il est possible de trouver les enregistrements d’autres sonates de Soler par Scott…
Récemment j’ai trouvé “Couperin: Pièces de clavecin” par Pierre Hantaï. Très bien aussi !
En tout cas je crois que je vais pouvoir piller Amazon et la Fnac avec ce catalogue. :-)
, le 01.04.2009 à 13:22
ou alors la phonothèque si tu es près de Lausanne ;)
, le 01.04.2009 à 13:55
C’est un poisson d’avril?
Ce qui rendrait cet article définitivement passionnant serait d’y inclure 2-3 paragraphes traitant de LaTex…
Je sais : je suis un béotien.
, le 01.04.2009 à 13:58
Le CD Antonio Soler de Scott est ici
Le Couperin de Pierre Hantaï est parfait. La place m’a manquée, j’aurais pu faire 2 ou 3 fois plus.
@ Okazou Gesualdo, quelle richesse harmonique !! . L’écouter recèle tant de suprises !!
, le 01.04.2009 à 14:49
Bah oui, pourquoi pas ? :-b On pourrait, en capillotractant un tantinet, parler de MusixTeX, par exemple, pour composer (au sens typographique du terme) de belles partitions musicales, que la musique soit du baroque ou non…
Et apparemment de mauvais poil aujourd’hui ?
, le 01.04.2009 à 22:33
Merci Ysengrain !!
Possède quelques disques rapportés ici, mais bien peu en regard de la magnifique liste.
Garde un souvenir particulièrement ému de l’apparition de La Musica dans l’Orfeo Brown-Jacobs.
, le 01.04.2009 à 23:02
Bonsoir, et bravo pour ces chroniques sur le baroque, qui prouvent que cette musique a encore un public et un rôle à notre époque !
Accessoirement, merci pour vos compliments sur Salomé, ma sœur. Je dirige moi-même un “petit” ensemble baroque basé à Strasbourg.
Bonne continuation ! Benoît
, le 01.04.2009 à 23:53
Merci pour cette deuxième partie. Tout est excellent — j’en suis certain pour les enregistrements que je connais (la majorité) et je le crois volontiers pour ceux que je ne connais pas encore (Cererols, de la Barre, Gilles), ou que je connais mal (Leclair, Rameau, Lully). J’ai encore beaucoup à découvrir…
Des absents (à mon goût): les sonates de Biber par John Holloway (qui a aussi enregistré, dans le même genre, de très belles sonates de Schmelzer), le Stabat Mater de Pergolèse par René Jacobs et Sebastian Hennig, ou encore (autre très belle version) par Vincent Dumestre, avec la participation de Damien Guillon (Vincent Dumestre a également signé, avec Benjamin Lazar, un très beau Bourgeois gentilhomme de Molière-Lully, mais là on sort du cadre strictement musical). A quand la troisième partie?
, le 02.04.2009 à 05:48
je ne suis pas sûr qu’il y ait une demande. Peut-être faut-il demander au “Patron d’ici”
En tout cas, merci à tous.
, le 02.04.2009 à 07:39
euh, la demande existe, et heureusement qu’il existe encore ces lieux de “curiosité” sur le net. Donc, on attend la suite du feuilleton.
Quelqu’un a évoqué plus haut Pergolesi, on peut aussi citer la sublime version de Berganza et Freni. De l’émotion à l’état pure. En ce qui concerne le requiem de Gilles, je préfère personnellement les enregistrements d’Hervé Niquet, le premier doit encore être disponible chez Archiv, et le deuxième se trouve pour moins de 10€ chez tous les épiciers qui se respectent.
, le 02.04.2009 à 21:43
Merci pour tous ces articles, ysengrain, ce n’est pas du tout le genre de musique que j’écoute d’habitude, mais le jour où j’aurais envie de m’y mettre, je saurais où chercher, le côté très sacré qui me rebute, sans doûte.
z (et oui, un troisième volet, chuis pas contre, je répêêêêêêêête : toujours intéressant d’apprendre avec un passionné)
, le 03.04.2009 à 12:19
Moi je veux Il Pomo d’Oro d’Antonio Cesti.
, le 03.04.2009 à 18:02
@ Argos
Je n’ai trouvé, pour l’instant aucun enregistrement disponible. J’ai adressé un e mail à un ami producteur à France Musiques.
En attendant, un petit peu de boulot .
, le 03.04.2009 à 21:26
Effectivement, il n’existe à ma connaissance aucun enregistrement de cet opéra. Pourtant sa représentation à Vienne en 1667 a marqué les esprit à l’époque, mais,sauf erreur, la partition reste incomplète. Je serai très intéressé de savoir ce qu’en pense votre ami de France Musique. Est-ce que Gaëtan Nolleau a des informations ?
, le 09.04.2009 à 22:24
Ah quel bonheur! J’ai l’impression de parcourir ma discothèque familiale. Voilà ce que j’apprécie chez CUK, que l’on peut y trouver du n’importe quoi et du tout bon. Merci pour ce partage.