Après avoir fait mon choix, j'ai appris que ma vue avait clairement baissé depuis ma dernière visite, ce qui m'a causé un choc (relatif) : "à ce rythme-là", ai-je répondu, "je vais être totalement aveugle à 60 ans".
"Allons, Madame Poppins, allons, vous êtes très loin de la cécité et vous savez, je ne suis pas certain que la vue soit le sens le plus indispensable : à choisir, je préfère devenir aveugle que sourd" m'a répondu l'ophtalmo.
Bien que je ne sois pas en reste pour imaginer les situations les plus loufoques - genre "et si je gagnais à l'euromillion demain matin" ou "et si mon livre devenait un best-seller traduit en douze langues" - jamais encore, je n'avais pensé à la question de savoir quel était, pour moi, le sens le moins indispensable, respectivement lequel était pour moi le plus précieux.
Pourquoi prendre le temps de réfléchir à une question absurde, me direz-vous avec sagesse : nous n'avons pas le choix et nous ne pouvons pas, le jour venu, décider quel sens "sacrifier". Mais comme j'aime bien, parfois, les choses qui n'ont pas de sens, faisons malgré tout un bref voyage en absurdie.
Qu'un ophtalmo considère que la vue n'est pas indispensable peut surprendre : ne rencontre-t--il pas, justement, à longueur d'années, des gens qui voient de moins en moins bien, qui ont peut-être complètement perdu la vue ? Est-ce justement parce qu'il sait comment ces personnes développent des compétences pour vivre "normalement" et y parviennent qu'il peut imaginer vivre sans ses yeux ?
Tiens, est-ce qu'un oto-rhino-laryngologue dirait que pour lui, l'ouïe n'est pas forcément le sens le plus précieux, conscient que la communauté des sourds et malentendants n'est pas plus malheureuse que celles des entendants ? Serait-il au contraire convaincu qu'entendre, ses semblables et le monde qui nous entoure, est indispensable au bonheur mais que la vue n'est pas si importante ?
Je n'en sais rien et quoi qu'il en soit, n'étant pas ORL, je ne peux pas m'imaginer sourde : plus de musique, plus le son des vagues, plus de mots tendres, plus le rire de mes amis... Bien sûr, je pourrais regarder la mer et ses vagues, on pourrait me faire ressentir, par des gestes, ces phrases que l'on murmure d'ordinaire au creux de l'oreille. Mais je ne pourrais plus entendre mes enfants et mes amis qui ne maîtrisent certainement pas le langage des signes. Moi à ce jour non plus d'ailleurs et je parie qu'apprendre la lecture labiale est encore bien plus difficile. Bref, je préfère entendre mens enfants et mes amis "sans l'image" que les voir "sans le son".
Même s'il ne s'agit pas de l'un des cinq sens, je ne peux m'empêcher de penser à ma voix directement après avoir évoqué mon ouïe : si je devenais muette, là, d'un seul coup, l'épreuve serait difficile. En effet, j'aime parler - en fait, j'adore même ça - et j'exerce un métier dans lequel l'oralité joue un rôle majeur mais comme je chante, paraît-il, très mal, je ne suis pas certaine que d'autres que moi regretteraient mes cordes vocales... De plus, comme je suis très rapide devant un clavier, peut-être que je pourrais, du moins partiellement, communiquer ainsi.
Le goût.... J'adore les huîtres et je serais très triste de ne plus être en mesure de sentir, sur le bout de la langue, ce mélange de sel et d'air du large. Je déguste très volontiers du whisky et ne plus pouvoir profiter d'un Oban ou d'un Talisker serait vraiment fâcheux pour moi. Mais pas la fin du monde non plus : cela m'éviterait de devoir admettre, régulièrement, que je cuisine très mal et que oui, "ma sauce à salade contient trop de vinaigre, je suis désolée".
Si je ne pouvais plus humer le monde qui m'entoure, je ne serais plus obligée de supporter les gaz d'échappement - ni la cigarette au restaurant mais pour une autre raison - et le compost qui macère dans son bac mais la seule idée de ne plus pouvoir sentir l'odeur de mes enfants lorsqu'ils viennent me faire un câlin me met les larmes aux yeux; en outre, la tresse qui sort du four, la terre dans la forêt mouillée, autant d'odeurs dont la disparition me pèserait beaucoup.
Pourtant, je renoncerais "volontiers" au goût ou à l'odorat, pourvu qu'on ne me demande pas de vivre sans toucher : vous imaginez la solitude de celui ou celle qui ne peut plus rien ressentir avec ses mains, avec sa peau ? Sur ce site, le toucher est présenté comme étant le sens le plus indispensable à la survie de l'être humain : je suis bien d'accord.
Pourtant, posez la question autour de vous, "quel est le sens le plus important pour toi ?", je prends tous les paris : la réflexion tournera souvent autour de la vue et de l'ouïe, comme si le toucher était secondaire. Je crois surtout que les gens ont oublié qu'ils sont fait de sensations - de chaud ou de froid par exemple - de contacts - et on peut leur souhaiter qu'il s'agisse plus souvent de caresses que de claques - et se sont focalisés sur les deux sens qui sont tout le temps, en permanence sollicités, sur-sollicités même, à savoir la vue et l'ouïe.
Bref, quel est le sens dont vous êtes le plus conscient ? Lequel est pour vous le plus nécessaire ? Et avez-vous apporté la même réponse aux deux questions ?
, le 01.12.2008 à 00:28
Désolé d’être banal, Madame Poppins, mais pour moi dans les deux cas c’est sans conteste la vue. Parce que mes principales passions, outre ma petite famille, sont les maths, la lecture et le vélo. Toutes choses qui sans ce sens seraient possibles (Braille, vélo en tandem) mais pas au même niveau de plaisir, j’en suis persuadé. J’aime la musique et je suis sensible à bien des sortes de sons, mais cela vient après dans mon ordre de préférence. Quant au goût, hé bien je n’ai jamais été un fin gourmet, ni me suis trop attardé sur la saveur des plats que je mange. En m’avançant un peu (trop ?), je crois pouvoir affirmer que je me passerais bien de l’odorat. J’avoue ne pas avoir réfléchi à l’éventualité d’être privé du sens du toucher.
, le 01.12.2008 à 01:19
J’adore le toucher, il ya une époque, j’adorais passer de longs moments dans le noir, juste à faire seulement connaissance avec quelqu’un, je suis aussi un peu chat et on peut me faire vibrer d’un simple effleurement, et je crois avoir déjà parlé de mon addiction aux caresses du vent et du soleil … mais nous vivons une époque formidable ou le toucher est proscrit, un périmètre nommé “intimité” s’érigeant autour de chacun.
J’aime aussi communiquer de manière plus classique, alors la vue qui permet d’interpréter la moindre micro-information, l’ouïe d’interpréter la communication, et la voix d’y répondre me sont tout aussi indispensables. Un monde sans musique me serait assez pénible, quoique j’aurais toujours la possibilité de la jouer dans ma tête.
Le goût me permettait d’”apprécier” le “goût de pétrole” du Talisker, mais je suis passé à des choses moins typées comme le Glenmorangie, le Macallan et autres, pourrais je le sacrifier et ne plus apprécier un bon repas ou la peau d’un partenaire ?
Si je perd l’odorat, je ne pourrais pas apprécier les odeurs d’une expérience “ne pas se laver” sur laquelle je médite depuis un certain temps. :P
Bon, je ne suis pas adepte des mutilations, je garde tout !
, le 01.12.2008 à 04:31
le sens giratoire
, le 01.12.2008 à 06:30
Le pire, ce n’est pas de choisir entre tel ou tel (indispensable) sens, selon moi, mais bien d’en perdre un!
C’est la perte de quelque chose d’aussi primordial qui doit être le plus horrible. Avoir connu un truc et un jour, se dire que c’est parti, qu’on ne l’aura plus… brrr… c’est l’un de mes pires (mauvais) fantasme, je dois dire.
Du coup, que ce soit celui-ci ou celui-là m’importe peu (ils sont tous indispensables à l’harmonie du corps), cette perte serait, de toutes façons, incommensurable.
, le 01.12.2008 à 07:22
Je m’en fiche de perdre l’odorat. Je suis nul avec ce sens. Si c’est pas triste avec un aussi gros nez…
, le 01.12.2008 à 07:53
Hi hi François, moi aussi j’ai un gros nez mais un odorat assez fin, au moins par moments quand il n’est pas trop bouché… ce qui est certaines fois bien pratique :-)
Sans la vue, pas de consultation de cuk.ch c’est sans conteste pour moi le sens le plus indispensable. Si je pouvais choisir, je dirais que le sens du goût m’est le moins nécessaire (le sucré salé amer acide), c’est le plus limité, en effet, ce que nous appelons couramment le goût des aliments est en fait leur odeur (qui passe par l’arrière de la bouche dans les fosses nasales…
, le 01.12.2008 à 08:17
Les êtres vivants, et plus particulièrement les humains sont, entre autres éléments liés à l’environnement, des récepteurs. Ces récepteurs, sollicités, vont interpréter la sollicitation selon leur fonction et seront intégrés en étant adressés, via un de nos cinq sens, au cerveau. Et c’est là que tout commence. En clair, Nous – c’est à dire notre corps et notre cerveau – fonctionnons en harmonie avec ce système. L’imagerie médicale sait, aujourd’hui montrer en temps réel, le fonctionnement des zones impliquées du cerveau. Perdre une main, est suivi de la lente disparition de la zone du cerveau qui correspond à cette main. Ces zones qui avaient disparu chez l’homme qui a eu 2 mains greffées sont ré-apparues en quelques semaines.
Perdre l’un des cinq sens, c’est conduire à un déséquilibre, il n’y a pas de doute.
La vue est le sens dominant des humains, enfin majoritairement. Je m’interroge par exemple sur Mozart ou Bach; ou bien sur Jean Baptiste Grenouille .
levri nous explique sa forte inclination pour le toucher.
Un de mes amis proches est un expert en vin; le priver d’odorat et de goût perturberait profondément l’organisation de sa vie.
Le sens dont je suis le plus conscient ?
Je passe une bonne partie de ma vie, tant professionnelle que personnelle à regarder mes semblables, leurs actions, leurs mimiques. Je n’ai qu’à lever les yeux pour voir accrochés au mur deux superbes dessins de la fin de la Renaissance montrant chacun un violiste (vous me connaissez).
La pièce résonne doucement d’une douce ambiance musicale: Marin Marais non dans une pièce de viole mais une suite pour 2 flûtes (du traverso dont il faudra que je vous entretienne un jour).
Dehors, les feuilles de mon jardin, mouillées de nuit, hument l’hiver, je le sais.
Il y a quelques minutes, un bol de fruits rouges a ravi mes papilles encore endormies.
Le salut matinal à nos compagnons à quatre pattes accompagné de caresses à chacun …
Comment choisir parmi ces éléments qui font partie d’un ensemble intégré ?
Je ne sais pas répondre à la deuxième question.
, le 01.12.2008 à 08:26
Amateur de jazz, de bonne chère, l’ouïe, le goût, l’odorat, le toucher me manqueraient incontestablement. Et probablement de façon cruelle.
Mais je crois que le manque de vision rend beaucoup plus dépendant. En tous les cas, c’est ce qui me fait le plus peur.
Çà et les problèmes moteurs (hémiplégie ou tétraplégie). Pour avoir travaillé à l’accessibilité de bâtiment ouvert au public, ce sont les handicaps qui posent les problèmes les plus difficiles à résoudre.
, le 01.12.2008 à 08:34
Il y a un sens qui n’est pas cité et que je crains de perdre par-dessus tout, c’est celui de l’humour!
Pour ceux qui ont comme vous et moi la vue qui faiblit, il y a le text-to-speech!
• Démonstration
Milsabor!
, le 01.12.2008 à 09:20
… et aussi le bon ….sens
N’aie aucune inquiétude, c’est la nature qui diminue la capacité de mise au point. Avec l’âge (really sorry), la presbytie s’exprime. Comme tous les myopes, tu vois moins bien de près tandis que tu vois presqu’aussi mal de loin qu’avant. Un élément pour te rassurer: ça se stabilise vers 55 ans.
, le 01.12.2008 à 09:57
Faut-il encore bien apercevoir le curseur!
Pour répondre, pour une fois, à Mme Popppins je suis d’accord pour dire que c’est perdre qui nous est insupportable. Mais tout bien réfléchi je me passerai de la perte de l’odorat
, le 01.12.2008 à 09:57
François, je pense que perdre l’odorat te serais beaucoup plus insupportable que tu ne l’imagines : C’est surtout grâce à lui qu’on apprécie les goûts. La langue ne perçoit que 4 saveurs (5 en fait), tout le reste est perçu par le bulbe olfactif. On s’en apperçoit quand on a le nez bouché : soudainement, les aliments ont moins de goût, voir pas dur tout.
, le 01.12.2008 à 10:02
Je vote comme levri… je garde tout…
Pour le toucher, je me plais à dire à qui veut bien l’entendre que je suis un Terrien… j’adore toucher… tout et tout le monde…
Je crois que quelque soit le sens dont on est privé par accident ou maladie restera à jamais un manque cruel… lorsque l’on a connu quelque chose et que l’on nous l’enlève c’est un drame incommensurable…
, le 01.12.2008 à 10:10
Il est vrai que la vue parait être le plus indispensable, notamment pour le sport comme écrit plus haut. Je ne suis pas un grand bavard, mais ça me manquerait de ne plus pouvoir pousser mes coups de gueule. C’est vrai quand étant muet on arrive encore à s’exprimer, à condition que nos interlocuteurs fassent un minimum d’effort.
Le sens le plus important étant incontestablement le sens des affaires ! ;•)
Pour ce qui est de perdre le sens de l’humour, ça ne gêne en général pas celui qui l’a perdu. Car c’est comme d’être con, on ne s’en rend pas compte. J’en sais quelque chose ! :•) .
Note qui n’a rien à voir, je viens seulement de me rendre compte qu’il était possible de redimensionner la cellule dans laquelle on tape notre texte ici ?!
, le 01.12.2008 à 10:34
Excellent Kermorvan ! excellent !
, le 01.12.2008 à 10:38
Apparemment, toi-même tu te mélanges entre “sens dont on est le plus conscient” et “sens les plus sollicités” ;)
Le toucher est surement le sens le plus sollicité ;)
Personnellement, je suis sujet à des migraines ophtalmiques qui m’entrainent la perte de la vue. La 1ère fois ça fait bizarre!
Je suis aussi sujet à des sinusites chroniques, donc la perte de l’odorat (et donc du goût, et oui, les deux sont liés)…
Je crois que certains de nos lecteurs sont sourds, ils pourront témoigner.
En tout cas, les sourds, muets, aveugles vivent en société, j’en déduis que l’on peut surmonter cet handicap. Par contre, les gens privés de sensation notamment la douleur ne peuvent pas vivre ou très difficilement (voir analgésie)
Mon sens le plus conscient pour moi est la vue.
Le plus nécessaire doit être le toucher au sens large.
Et non, je n’apporte pas la même réponse au deux :p
, le 01.12.2008 à 10:55
Le sens de l’Amour. Mais peut-être que ça n’a pas de sens :-))
Il y en aurait 7 autres ?
http://www.editions-triades.com/developpement/les_douze_sens.html
, le 01.12.2008 à 11:24
Le pire serait de perdre Louis, de ne plus voir Claire, de plus pouvoir sentir personne, de ne plus pouvoir goûter à l’humour de mes proches ou de ne plus être touché par leur sort.
Je suis fait des gens, ma plus grande crainte serait d’en être privé.
, le 01.12.2008 à 11:30
Le “sens des affaires”, comme le “sens de l’humour” s’exercent principalement au dépend des autres …
, le 01.12.2008 à 13:59
de tous ceux que je préfère c’est Camille qui me tiens le plus à coeur
, le 01.12.2008 à 18:27
L’intuition est en 6 eme place pourtant il est très intéressant
, le 01.12.2008 à 21:46
Coacoa, une fois de plus, en peu de mots, que de finesse !
Et comme toi, fxprod, très touchée par Camille, merci pour le lien.
En revanche, bgc, faut pas mélanger les sens et les “étoiles”, à mon avis et ton lien, pour moi du moins, comment dire… “bof”…
Ysengrain, en d’autres termes, vivement que je vieillisse encore un peu ? Que de bons souvenirs, la lecture du parfum !
Guillôme, à vrai dire, le sens dont je suis le plus souvent consciente, c’est mon odorat, très souvent agressée par les odeurs autour de moi mais également ravie de retrouver, au détour d’une rue, une odeur familière – un plat – une odeur agréable – le parfum d’une amie. Et donc, je sollicite beaucoup l’odorat : je ne goûte jamais les repas que je prépare, je les hume. Mais il est vrai que ma vue est encore davantage sollicitée mais je ne l’utilise pas avec autant de conscience. Bref, je ne suis pas claire, t’as raison.
mff, l’intuition serait-elle féminine ?
Merci à toutes et tous pour vos commentaires, à bientôt,
, le 01.12.2008 à 22:17
L’intuition est aussi masculine mais il me semble qu’elle soit plus souvent féminine.
S’il faut classer……je le fait en désordre, n’étant pas très classeuse je dirais( pour ma pomme ) ressentie-touché pas uniquement tactile- intuition -vue-ouïe
Levri : je suis d’accord pour: Le “sens des affaires”, s’exercent principalement au dépend des autres …là c’est la loi de la jungle parfois
Mais pas pour l’humour là tu confonds peut-être avec l’ironie que beaucoup confonde avec l ‘humour.
, le 01.12.2008 à 22:32
J’ai provisoirement perdu le goût et l’odorat à la suite d’une irradiation.
C’est arrivé brusquement, un jour au restaurant. Bon sang, une belon qui avait l’air d’un vieux chewing-gum!
Puis l’after-chèvre qui ne sentait pas plus, ni moins, que l’eau du robinet. Un bon époisses qui ne faisait pas la différence avec un morceau de polystyrène. Un Cohiba qui n’apportait rien…
C’est revenu de la même manière six mois plus tard.
En effet, c’est bien la perte d’un sens qui est certainement une chose difficile, puisqu’on a connaissance de l’état antérieur. Je pense que les personnes qui naissent amputés de l’un ou l’autre sens n’en éprouvent pas le même manque.
, le 02.12.2008 à 10:42
:Pour le plaisir des sens
, le 02.12.2008 à 18:07
M’enfin, Maaaaâaâme P, cela n’a aucun sens !
Depuis hier, je me fais un sang d’encre à imaginer de quel sens je pourrais me passer…
J’ai eu beau fumer de l’encens, boire de l’essence, je ne sens venir aucune réponse…
C’est indécent de mettre l’accent sur ce récent trouble qui vous tourmente…
Aucun, sans doute, sauf peut–être, le sens de la mesure, dont je connais assez mal le fonctionnement…
z (dans un sens, ça tombe sous le sens, le plus insensé, à perdre, c’est le sens de l’équilibre, je répêêêêêêêêête : Boum, Paf, Badaboum, Vlan !)