Voilà un mois, je suis parti une dizaine de jours avec ma copine pour des vacances à vélo. L'envie de voyager sur deux roues durant quelques jours nous tenait depuis un moment déjà, et la mer représentait en quelque sorte le but ultime, la récompense après l'effort. Il faut dire que pour un Suisse, la mer n'est pas toute proche, bien que nous puissions profiter de magnifiques lacs dans nos régions.
Cette idée en tête, nous nous sommes mis à la recherche de parcours et autres informations afin d'entreprendre ce périple: rejoindre la mer Méditerranée depuis la Suisse. Nous sommes rapidement tombés sur les itinéraires Du Léman à la Mer ainsi que celui du Rhône à vélo, dont je vous parlerai plus tard. Ainsi nous avons décidé de longer le Rhône jusqu'à son embouchure... ou presque!
Aujourd'hui je vais donc essayer de vous donner quelques bons plans afin de mener à bien un tel voyage, pour autant que vous appréciez le vélo, et peut-être vous donner l'envie de vous lancer à votre tour dans l'aventure!
Où aller?
La première chose à faire avant de pédaler est de savoir où se rendre et comment y aller. La destination est ici toute trouvée: la mer. Reste donc à trouver des routes et chemins agréables à vélo. Heureusement, il existe des guides qui nous facilitent la vie.
La véloroute Du Léman à la Mer est un itinéraire permettant au cycliste de suivre le Rhône depuis Genève jusqu'à la mer, en Camargue. Ce parcours est encore en cours de réalisation, mais le trajet futur est tout de même indiqué sur les cartes du site. Quant au trajet existant, c'est tout simplement un vrai régal! Des panneaux permettent de pédaler les yeux fermés (oui, enfin… mieux vaut les garder ouverts tout de même!); les passages sur des routes à plus fort trafic contiennent une piste cyclable et pour le reste, il s'agit carrément d'une piste pour les vélos seuls, toute proche du Rhône! Malheureusement, pour l'instant rien n'est fait depuis Lyon, il est donc indispensable de se référer à un autre trajet.
Le guide Le Rhône à vélo est le parfait complément du trajet Du Léman à la Mer. En effet, il conduit le cycliste de Gletsch, dans le Haut-Valais, à Port-Saint-Louis, en Camargue, au travers de 26 étapes de 20 à 60 kilomètres environ. Chaque dépliant décrit une étape, carte aux 1:100'000 à l'appui, avec le chemin à prendre (route non aménagée mais agréable à vélo) et quelques aspects historiques et culturels de la région traversée. De plus, le parcours Du Léman à la Mer est également indiqué sur les cartes, ce qui est très pratique et permet une combinaison des deux tracés.
Le parcours le long du Rhône.
Voilà donc ce que nous avons utilisé, rien de plus, c'est suffisant. Et si vous souhaitez simplement faire du vélo (ou même VTT, roller, à pied…) en Suisse, je vous conseille fortement de jeter un oeil au site SuisseMobile, qui propose de nombreux itinéraires balisés à travers tout le pays.
Le matériel et l'hébergement
Evidemment, l'équipement n'est pas le même pour un tour d'un jour que pour un voyage de plus d'une semaine. Le choix du vélo tout d'abord; l'idéal est d'avoir un vélo que l'on appelle parfois trekking, mélange entre un vélo de route et un vélo tout terrain, permettant de passer partout mais restant agréable sur la route et supportant le poids de sacoches.
Pour ma part je me suis contenté du VTT que j'utilise d'habitude, en remplaçant simplement les pneus par d'autres plus fins, bien plus agréables sur la route. Comme personne n'est à l'abri d'une crevaison ou d'un quelconque problème, il est nécessaire d'emporter avec soi un kit de réparation, permettant au moins d'effectuer les "premiers secours" pour rallier un magasin spécialisé relativement proche. En ce qui nous concerne, la chance nous a souri puisqu'aucun incident n'est venu ralentir notre progression.
Le but est clairement d'avoir un équipement le plus léger possible, et cela dépend grandement du type d'hébergement choisi. Pour notre part, nous avons opté essentiellement pour des campings, si ce n'est une fois arrivé à la mer où une chambre d'hôtel était la bienvenue! Et qui dit camping dit tente, sacs de couchage, matelas et de quoi se faire à manger. Il est donc indispensable d'emporter avec soi des éléments peu volumineux et facilement transportables. Oubliez le MacBook Pro 17" (l'iPhone fera l'affaire)! Quant aux vêtements, on se contente du minimum, même s'il est toujours important de prévoir des habits en cas de pluie, selon la saison. En résumé, le kit du parfait campeur, en version légère!
Tout le matériel était réparti sur les deux vélos, dans des sacoches arrières, ce qui reste très raisonnable. Mieux vaut éviter les sacs à dos, ce n'est pas une très bonne idée lorsque l'on roule!
Les vélos, près pour le départ.
Concernant l'hébergement, comme je vous l'ai dit nous avons choisi des campings. A cette époque de l'année (fin août - début septembre) il s'agit déjà du début de la basse saison en campings, et ceux-ci sont déserts. L'avantage est qu'il n'est pas du tout nécessaire de réserver, il est donc facile d'adapter les étapes si nécessaire.
Le parcours
Comme nous ne sommes pas des cyclistes invétérés, il nous était difficile de juger avant le départ la distance idéale à parcourir quotidiennement, d'autant plus que le poids du matériel a également son importance. Nous avions tablé sur des étapes journalières de 60 à 80 kilomètres, ce qui s'est avéré finalement assez proche de la réalité. Bien sûr, il est inutile de se fatiguer pour rien, le but est tout de même de profiter du paysage et de pouvoir continuer sa route le lendemain!
Qui plus est, il faut bien penser qu'une fois arrivé à destination, il n'y a pas d'équipe composée de masseurs et autres cuisiniers qui vous prennent en charge dans un hôtel! L'air de rien, on a toujours l'impression de faire quelque chose, du réveil au sommeil!
Nous sommes donc partis depuis la gare de Pougny-Chancy, sur territoire français, avant de repasser la douane pour rejoindre le village de Chancy. Première difficulté: la traversée d'une forêt encore détrempée! Et premier enseignement: préférer suivre la route indiquée par le guide du Rhône à vélo plutôt que le tracé Du Léman à la Mer lorsque celui-ci est indiqué comme provisoire (et donc non réalisé) sur la carte. En effet, plusieurs passages sont de petits chemins certes existants mais devant être totalement réaménagés pour y circuler correctement à vélo.
La suite se fait sur une route avec piste cyclable à flanc de coteaux, offrant une magnifique vue sur le Rhône. Les 80 premiers kilomètres sont sans doute les plus difficiles de tout le voyage, avec quelques montées. Mais comme souvent, mieux vaut commencer par le "pire"!
En effet les montées sont vite oubliées puisque l'on se retrouve assez rapidement sur le tronçon Du Léman à la Mer, magnifique véloroute longeant le fleuve au plus près, et ce pratiquement jusqu'à Lyon!
Une portion de la véloroute Du Léman à la Mer, à Seyssel.
A Miribel commence la piste cyclable du parc Miribel-Jonage permettant d'atteindre le centre de Lyon très facilement, une vraie réussite! Par contre il devient beaucoup plus difficile de circuler en ville lorsque l'on se retrouve dans le trafic. Si vous prévoyez des haltes dans les villes, renseignez-vous un maximum sur les hébergements avant le départ afin d'éviter de tourner en rond des heures à la recherche d'un plan ou d'indications précises!
Malheureusement, comme je l'ai déjà dit, la route Du Léman à la Mer s'arrête pour l'instant à Lyon. Pour la suite, il faut donc se contenter de petites routes, parfois très calmes, parfois plus chargées au niveau du trafic, si ce n'est pour la très belle portion entre Vienne et Sablons, déjà réalisée. La sortie de Lyon est donc relativement délicate. Mais la grosse différence vient surtout du fait de devoir se référer continuellement à la carte et aux indications écrites. Une vraie course d'orientation!
Heureusement, le guide détaille au plus près possible le parcours à suivre, et une erreur n'est jamais trop grave; généralement, on se retrouve simplement sur une route parallèle à plus forte fréquentation. Par contre il devient plus difficile de garder les yeux en l'air pour apprécier le paysage.
Si le fait d'avoir tout avec soi sur son vélo permet d'organiser ses vacances à sa guise, cela comporte également un désavantage: une mobilité réduite pour les visites à pied. Il est en effet difficile de s'arrêter dans une ville pour une visite, à moins de pouvoir déposer toutes ses affaires dans un lieu sécurisé, ou avoir le goût du risque. Le plus souvent, cela se fait donc avec le vélo, ce qui n'est pas forcément très pratique.
Autre élément à prendre en compte, la chaleur. Cela dépend bien sûr de l'époque, et je déconseille d'entreprendre un tel voyage au milieu de l'été! Pour autant que la pluie ne vienne pas jouer les perturbateurs, le début du mois de septembre est idéal, et j'imagine qu'il en va de même pour les mois de mai ou juin. Quoi qu'il en soit, mieux vaut emporter assez d'eau avec soi, d'autant plus qu'il n'est pas rare de faire des kilomètres sans rencontrer le moindre magasin!
Vers Valence, le vent avait décidé de nous jouer un mauvais tour. Sans être trop violent, cela devient tout de même plus pénible, notamment sur les longues lignes droites qui semblent interminables!
Arrivé à Arles, on se retrouve aux portes de la Camargue, et se pose le problème de savoir où continuer! L'itinéraire Du Léman à la Mer suit le Rhône jusqu'à son embouchure, à savoir jusqu'à Port-Saint-Louis. La fin du parcours est paraît-il magnifique. Qui voudra profiter de la Camargue se rendra peut-être les Saintes-Maries-de-la-Mer. En ce qui nous concerne, nous avons rejoint le Grau-du-Roi, essentiellement pour une raison pratique, puisque cela nous permettait de longer ensuite la côte vers Montpellier pour y prendre le TGV afin de rentrer en Suisse avec une ligne directe (pas fous quand même!).
La mer Méditerranée, enfin! Arrivée au Grau-du-Roi.
A vous de choisir la destination qui vous convient le mieux, mais sachez que suivant où vous aller, il faudra peut-être reprendre le vélo avant de rejoindre une gare.
Conclusion
Après dix jours à vélo, même sans forcer, on ressent tout de même l'accumulation des 600 kilomètres dans les jambes. Mais ces vacances, bien que particulières, étaient vraiment une très belle expérience, et si vous êtes tenté par un voyage à vélo, je ne peux que vous conseiller ce magnifique parcours le long du Rhône! Qui plus est, de nouvelles portions de l'itinéraire Du Léman à la Mer devraient être réalisées dans les mois à venir pour un plaisir maximal! Pourquoi ne pas en profiter?
Alors, à vos vélos!
, le 23.09.2008 à 07:05
Héhé sizix, j’ai l’honneur de poster le premier message… Et que diable, le VTT et moi, c’est une passion… Temporairement, c’est même mon travail actuel…
Quelle sympathique balade, avec ma femme, nous souhaitions tout d’abord tenter le tour du Lac Léman en VTT, assez facile à faire, mais comme elle n’a pas l’habitude de faire de grandes virées en VTT, c’est l’occasion…
Je sens que je vais tenter cette aventure l’été prochain, si je le peux… Je me lancerais sur les traces de sizix… A l’aventure…
Sauf que, quelques questions quand même: le temps? Quel a été le temps de trajet? Et pour combien de kilomètres? Une autre question, rien à voir, mais tes sacoches, tu les a achetées où?
Merci pour l’article!
, le 23.09.2008 à 07:17
Alors là, franchement ça me fait envie… Je sens que je vais y songer sérieusement… génial cette humeur !
, le 23.09.2008 à 07:25
Ouh la la la la…
Bien incapable de faire un tour comme ça. Le vélo, je l’ai fait à l’armée (troupe cycliste, c’est dur en Suisse), ça m’a dégoûté pour la vie.
Sauf si on m’offre un vélo comme Okazou.
Bravo à vous deux!
, le 23.09.2008 à 07:42
Qui c’est ça?? ;-)
Pour être plus précis, nous avons fait 600km au compteur, de Genève à Montpellier, pour une trentaine d’heures (passées à rouler), y compris donc le temps passé à tourner en ville ou du style. Nous étions au Grau-du-Roi après 560km.
Pour le matériel, j’ai essayé au maximum d’emprunter, vu que je n’avais pas grand-chose de vraiment léger et que je ne fais pas un tour pareil chaque année! Mais il est possible de trouver des sacoches dans certains magasins de sport comme Athleticum, ce qui revient moins cher que dans un magasin de vélos.
, le 23.09.2008 à 07:53
Heureux qui comme 6ix a fait un beau voyage…
Splendide!
Quand j’étais jeune, j’ai fait le voyage Nantes-Biarritz à vélo, en partie sur les pistes construites par les Allemands pour surveiller le mur de l’Atlantique. Une expérience mémorable!
Milsabor!
, le 23.09.2008 à 08:25
Je suis intéressé par le matériel utilisé : quelles marques de cadre/vélo ? Quel groupe ? Quelles pédales ? En quoi consistait le « kit de réparation » ? Pour ma part, c’est une chambre à air de rechange, trois démonte-pneus et un nécessaire de réparation (rustines + colle + papier emeri), et un outil multi-fonctions.
En montagnard confirmé, je suis depuis longtemps intéressé par la Route des Grandes Alpes. Mais faute de temps, c’est resté du domaine du rêve. J’ai quand même pu faire le Brevet de Randonneur des Alpes en 97. J’aimerais bien le refaire en 2009, mais l’année qui vient risque aussi d’être un peu trop chargée.
, le 23.09.2008 à 08:48
Le cyclotourisme qui prend son essor…ça fait plaisir. C’est maintenant 15 ans que nous partons, avant encore en famille, pour nos vacances en vélo, avec tout le bardas: tente, sacs de couchage, matelas, cuisine à gaz, et les changes. Les premières années, on faisait encore figure de martiens. Aujourd’hui, on doit se gaffer de ne pas percuter le cycliste qui vient dans le sens contraire ou de culbuter celui qui précède. Tant mieux pour l’écologie. Et en plus, il y a tellement à voir dans nos contrées ou en plus on peut communiquer avec les indigènes ;-)
Sur le trajet présenté, je me souvient en particulier avoir transpiré comme un fou entre Lyon et Vienne, sur le route principale (j’ai rien trouvé d’autre), sans piste cyclable, avec des tonnes (c’est le cas de le dire) de camions, et entre Ruth et moi, Numa avec ses 8(ou 9?) ans, sur son petit vélo avec la façon qu’ont les enfants de pédaler, soit en zigzag. Le cauchemar.
Autres vacances (très indiquées aux familles): le canal de Bourgogne entre Dijon et Auxerre (avec des sorties dans la campagne ou l’on est accueilli chez l’habitant comme des rois) et le canal du Midi.
, le 23.09.2008 à 10:05
Très chouette billet, merci 6ix! Et ça fait super envie!
@ Franck: cet été, on a fait la route des Grandes Alpes… en voiture et en trois jours! :-( Mais les paysages sont incroyables, et nous avons été complètement bluffés par le nombre impressionnant de cyclistes rencontrés sur le parcours. Pourtant ces cols ne semblent pas à la portée du premier venu!
, le 23.09.2008 à 10:23
Hé les gars, restez sur terre,
Un plan, une photo avant le départ, une photo à l’arrivée, qui nous prouve qu’il n’y a pas aussi fait l’aller en TGV ? ;-)
, le 23.09.2008 à 11:39
Ah, le rêve, ce genre de voyage, malheureusement, zitounette n’aime pas la bicyclette… Je me contente donc d’escapades quotidiennes en solo, rayonnant (c’est le cas de le dire) depuis un point de départ fixe.
Cette année, la campagne nivernaise et ses petites côtes casse–pattes, entre Loire et Morvan.
Sinon, sur les conseils avisés de Franck Pastor, j’ai équipé mes machines de pédales à fixation Time, c’est vraiment formidable (après les premières inévitables chutes, très douloureuses –pour l’amour propre–), même en ville, contrairement à ce que j’appréhendais, c’est tout à fait utilisable, et le gain en confort et en rendement est spectaculaire.
Concernant les sacoches, j’avais jusqu’à cet été des modèles ressemblant à ceux des photos, qui avaient la mauvaise habitude de se coincer dans les rayons dès que je mettais en danseuse… pas top…
Puis cet été, dans le coin d’une boutique, j’ai vu ça :
Le bonheur, pas trop onéreuses (75€ la paire), étanches, et surtout, avec un système de fixation solide et rapide et un dos en ABS bien rigide les empêchant de se prendre dans la roue. En plus, on peu très bien n’en prendre qu’une pour les petits parcours. Je suis en train d’étudier l’insertion d’un intérieur de sac photo Crumpler Daily :
pour protéger mon petit matos photo… paske photo + vélo, c’est vraiment un couple qui marche bien…
z (et vive les transports non polluants, je répêêêêêêêête : merci et bravo, 6ix)
, le 23.09.2008 à 13:06
Cool, ça donne envie, et je pense de plus en plus à me lancer depuis quelques temps.
Il y a quelques années, j’ai rencontré un jeune français dans le désert du Wadi Rum en Jordanie, qui pédalait depuis près de 9 mois, en route, départ de chez lui en France, pour Le Caire. Je me rappelle encore les quelques histoires qu’il nous a raconté, et le parfum de voyage qui émanait de lui.
, le 23.09.2008 à 13:07
Franck, j’y répondrai plus tard, quand j’aurai un peu de temps!
Oups, la combine a été trouvée! ;-) Disons que les photos du trajet, je les garde pour moi =)
, le 23.09.2008 à 14:22
Chouette, chouette, chouette merci ça c’est pour moi :)))))))))))))))))))
Le cyclotourisme pur est très très ancien surtout en France, peut-être occulté par les nefs dans le guidon ou un état d’esprit voué à la performance etc…….
La bourgogne du sud est une chouette région pour le pratiquer (à 2h 30 de Lausanne)
http://www.saoneetloire.eu/voie-verte/indexfrVV.htm
et les différentes boucles, par exemple:
http://www.saoneetloire.eu/voie-verte/boucles-voie-verte/Cluny_StGengoux.htm
Région pleine d’églises romane, de châteaux et de petites routes zigzagzouille
Le vélo permettant de regarder les coquelicots et la photo :))))))))))))))))))))))))
, le 23.09.2008 à 15:29
Quelqu’un a–il l’expérience de ce genre de gadget ?
Ça a l’air bien pratique pour éviter de se retrouver sur une quatre voies ou coincé sur un échangeur. Bon, encore très cher, mais je finirais probablement par craquer d’ici quelques temps…
z (Paske consulter une carte, en pédalant, c’est pas bien pratique, je répêêêêêêête : skriiiiiiii, paf, boum)
, le 23.09.2008 à 15:52
Je m’étais aussi posée la question cet été mais uniquement pour la partie carte GPS vélo/pédestre , alors merci à ceux qui l’on utilisé de nous donner leur impression :)
, le 23.09.2008 à 16:43
Je rajouterais au petit kit de réparation de Franck un dérive–chaîne, pas bien lourd, et tellement pratique, en cas de casse…
z (bin ouais, un vélo, sans chaîne, ça avance assez mal, je répêêêêêêête : j’ai testé !).
, le 23.09.2008 à 16:55
Voilà une très jolie histoire qui donne envie (enfin, s’il fait beau et chaud!). Je l’avoue, ces dernières années je n’ai pas eu l’occasion de faire un grand tour à vélo… juste des grands tours en bécane! Mais bon, entre potes, c’est un truc sympa à faire!
T
, le 23.09.2008 à 18:06
Dans le même genre j’ai fais il y a peu le canal de Nantes à Brest. C’était bien sympa de faire 360 bornes de “plat” voir de très plat sans voiture. L’avantage avec un canal c’est que le GPS n’est pas vraiment utile…
Nouwanda
, le 23.09.2008 à 18:08
Oui, mais là où il y a de la chaîne, y a pas de plaisir!
Milsabor!
, le 23.09.2008 à 18:22
comment peut-il y avoir des montées quand on descend dans le sud!!!
, le 23.09.2008 à 18:23
Ils sont pourtant à la portée de toute personne munie de deux jambes (et encore, j’ai vu des cyclistes unijambistes en montagne…) qui soit simplement capable de marcher en montagne. Parce si on a choisi les bons développements, l’effort est du même ordre. Il faut savoir choisir les bons braquets (rapports plateaux/pignons), de sorte que pédaler en côte ne soit pas plus difficile que de marcher le long de cette même côte… Mais avec la même énergie dépensée, on va deux fois plus vite à vélo qu’à pied, même en forte pente, c’est ça qui est beau. Et l’apport de pédales automatiques, ou même de cales-pieds (beaucoup moins sûrs !), augmente encore ce rendement.
Mais bon, je ne vais pas ressortir mes arguments, je vais encore me faire taper dessus par Caplan ou Okazou ;-) Voir cet article et ses commentaires ! C’est là-dedans que j’avais plaidé pour les pédales automatiques, même en ville, et je suis tout content de voir que Zit est très satisfait de mes conseils !
, le 23.09.2008 à 18:32
Comme je l’ai dit, je ne suis pas forcément un champion du vélo, je ne m’y connais pas plus que ça. En ce qui me concerne, je n’ai donc pas cherché plus loin que le vélo que j’ai depuis 10 ans, acheté en grande surface. Evidemment, cela aurait été sûrement un peu plus facile et agréable avec un vélo de qualité, mais il a tenu le coup, c’est tout ce que je demandais! Ma copine a par contre acheté un Scott Sportster P4.
Quant au kit de réparation, tout pareil que toi!
, le 23.09.2008 à 18:46
Franck, tu cites de nouveau un article de l’admin.
J’ai corrigé.
, le 23.09.2008 à 18:54
J’aimerais bien comprendre comment j’ai fait, sur ce coup-là ????? Encore un petit jeu de reconstitution en perspective… Enfin, bon, je ferais (encore plus) attention, promis…
, le 23.09.2008 à 19:02
OK, j’ai compris. Quand je fais une recherche sur Cuk, cette recherche se fait en fait sur le site admin depuis que je suis admin moi-même. Et les articles repérés sont donc les versions de ce site… Je n’avais pas réalisé jusque-là.
, le 23.09.2008 à 23:44
La problèmatique n’est pas du tout la même. Choisir le vélo équipé de pédales automatiques et opter pour le vélo à assistance électrique ne sont pas les réponses à un même besoin. C’est pourquoi il serait idiot de les opposer.
Les amoureux du vélo auront intérêt à s’équiper le mieux possible en fonction de l’emploi qu’ils ont dudit vélo. Certains privilègieront le poids, d’autres la solidité, d’autres encore un compromis. En outre, vélo urbain et vélo citadin ne sont que cousins, utilisés dans des milieux différents, ils ne se pratiquent pas de la même façon.
Le VAE (Vélo à Assistance Électrique), lui, peut faire le bonheur de ceux qui n’ont jamais eu le goût du vélo ou ceux qui, pour des raisons qui tiennent au physique de leur âge, par exemple, avaient abandonné l’idée de monter sur un vélo.
Je continue de penser que c’est le meilleur moyen de transport en ville, notamment pour des raisons de sécurité. Par ses capacités étonnantes au démarrage, il permet de ne pas rester englué dans le flot des cyclistes classiques, des deux-roues pétaradants et des voitures arrêtés au feu. Il est le premier à s’en extraire pour se mettre très rapidement en sécurité en régime de croisière.
De plus, il assure à son pilote une vitesse de déplacement moyenne en ville de 20 km/h sans fatigue. Seuls les deux-roues à moteur à explosion font mieux sur un trajet courant. Mais ils polluent et coûtent cher en carburant. Le VAE ne coûte pas, en consommation, 1 €/100 km.
Je rappelle que le principe du VAE est celui du donnant-donnant. Le moteur électrique rend au cycliste autant de puissance que celui-ci en fournit.
La ville sera vraiment sûre et même agréable lorsque les seuls moyens de transports autorisés y seront les transports en commun et les véhicules non polluants. Cela posé, choisir entre vélo et VAE n’est plus qu’affaire de choix personnel dicté par des raisons personnelles.
Pour répondre à François-3, quelque peu effrayé par la belle randonnée de 6ix et Madame et qui n’aime pas plus que ça le vélo (comme moi), je lui dirai que le VAE permet de faire de belles balades à la campagne sous la condition de disposer d’une autonomie électrique suffisante et de composer ses étapes de telle façon que l’on puisse recharger la batterie. Ma chère Didine, que j’emploie comme un vélo quasi exclusivement urbain, ne dispose que d’une trentaine de kilomètres d’autonomie, ce qui est suffisant dans tous les cas en ville (nous nous déplaçons, tous autant que nous sommes, 8 fois sur 10, dans un rayon de 5 km autour de chez nous) mais qui est un peu juste pour aller visiter les vaches à la campagne. Mais il existe des VAE dont l’autonomie frôle les 60 km. Genève-Le Grau-du-Roi devient alors un bonheur sans transpiration. À moins que le soleil…
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Roule, ma poule !
, le 24.09.2008 à 09:50
OUF ! là tu va la dégoûter!
voiture sans arrtet vroum….vrou….. même s’il y a par endroit une piste cyclable et le côté Français tout à fait merdique.
Je l’aie eue fait il y a 30 ans pour un concours du plus grand nombre de KMs en vélo , j’avais ajouté le pied du jura,
,J’ai fait le plus grand nombre de Kms catégorie féminine et aie gagnée un “ciboire” vous savez ces trucs que l’on mets en vitrine bien en vue! ou celui qui permets aux prêtres de se “camphrer la ruche” et de donner le corps du christ à tous les fidèles qui lui tire la langue,
Ensuite j’ai juré que l’on ne m’y reprendrait plus.
– Emmène plutôt ta femme dans un champs de pâquerettes pour commencer ;)
– 2 jours en Bourgogne du sud (voir plus haut) (location de toutes sortes de vélosssss possible )
Ou
– alors dans le BAM Morges-Apples ou l’Isle et rentrez en vélo par les chemins bucoliques en zogzagzouille
Bonne journée
, le 24.09.2008 à 20:33
Bravo pour cette escapade. Dans le genre fou du vélo, voilà un site à voir. http://ursalain.blogspot.com/