Je n’ai jamais été très chaud avec les reflex d’entrée de gamme Nikon.
Quand on me demandait: “Dis, j’ai envie d’un joli appareil, que me proposes-tu, le Nikon D40X ou le Canon 400D?” (pour ne parler que de ces deux marques), je répondais toujours imperturbablement “le 400D, Nikon est très bon en haut de gamme, nettement moins dans le bas”.
Or l’autre jour, alors que je souffre de problèmes dans la main droite, j’ai trouvé que faire des photos avec un D3, testé ici, c’est bien joli, mais à la fin de la journée, voire de la nuit (j’étais responsable d’un mariage), je ne sentais plus ladite main, l’appareil étant tout de même bien lourd.
Le D3 dans ma main, ici la gauche, qui ne souffre pas trop, ouf! Dans la main droite, de D60.
Alors bon, pour la légèreté, j’ai le G9, testé ici.
Mais j’ai beau me forcer, cet appareil peut être très bon, je n’arrive pas à apprécier de photographier avec un compact. J’ai bien cru que j’y arriverais, alors oui, je peux photographier, prendre de jolies photos, mais… je n’ai pas de plaisir.
Donc bon, j’ai remis la chose dans son petit carton, et je suis parti à la recherche d’un reflex très léger que je pourrai échanger contre la petite chose. Je pensais prendre un 450 D, puisqu’il me fallait faire petit, léger, comme un compact, mais avec le plaisir en plus. J’ai bien imaginé aussi passer sur un Olympus E-420, s’il avait été disponible.
Et puis, mon revendeur chéri de Photo Grancy m’a convaincu que ce serait une énorme erreur, que j’avais tout un système Nikon, et que je pourrais avoir un jour besoin d’un flash, et passer un autre objectif que celui donné en Bundle.
Ce en quoi le Monsieur avait parfaitement raison.
Il m’a aiguillé vers le tout nouveau et tout léger Nikon D60, que l’on trouve, objectif 18-55 VR (donc stabilisé) 3.5-5.6 inclus dès 620 € ou dès 800 francs suisses sur le net.
Là je souffre avec ma main droite, qui prend la photo avec le D3, mais alors je rigole avec la gauche! Remarquez que les deux appareils tenus dans la main sont montés pour donner à peu près l’équivalent au final (coefficient d’agrandissement compris sur le D60) au niveau des plages de focales: 24-70 sur le D3, 27-78 sur le D60. Niveau encombrement par contre…
Pour comparaison, le Canon 450D, qui sera testé sur Cuk un de ces jours (mais pas par moi je pense, vu qu’il mérite un test long d’un utilisateur de longue chevronné), coûte 250 € de plus (dès 850 € ou 1000 francs suisses).
Ceci pour dire qu’à la limite, les deux appareils ne boxent pas dans la même catégorie, même si le Nikon est très loin de démériter, comme nous allons le voir. De toute manière, malgré la différence de prix, il est difficile de ne pas les comparer. Et je sais déjà que je vais recevoir 347 mails la prochaine année me demandant: “alors, je dois acheter le 450D ou le D60?”
Et comme toujours, la réponse ne sera pas si simple à donner.
Bon. Parlons déjà du Nikon D60.
Pour information, les photos de cet article (y compris celles de l’appareil) sont signées de Cuk.ch. Ce n’est que du pur produit “maison”.
Pour information encore, vous trouverez ici toutes les spécifications de ce boîtier.
Positionnement dans la gamme et qualité du boîtier
Le Nikon D60 est une évolution du D40x, toujours au catalogue.
Attention, si vous ne disposez pas d’objectifs AF-S ou AF-I, la mise au point ne sera pas automatique. Remarquez que presque tous les objectifs Nikon le sont. Cela s’explique simplement par le fait que l’appareil ne contient pas de moteur interne, qu’il ne compte que sur celui des objectifs des types donnés plus haut, qui l’intègrent.
Je trouve ce choix assez conséquent, sauf que Nikon ferait bien alors de mettre à disposition un petit 50 mm 1.4 (ou allez, 1.8 si vous y tenez) doté d’un moteur ultrasonic. Je l’attends avec impatience (pour mon D3 aussi). Si Nikon ne se grouille pas, j’achète le Sigma, qui devrait sortit très bientôt.
Le D60 est doté d’un capteur de 10.2 MP, le même que celui du D40x, du D80, et du D200.
Défaut de ce capteur, il ne s’agit pas d’un CMOS, devenu très à la mode pour sa facilité à produire des images moins bruitées. Ceci dit, nous verrons qu’il ne s’en sort pas si mal, grâce entre autres, j’imagine, au niveau traitement EXPEED propre aux nouveaux reflex Nikon (D300 et D3).
Il s’agit d’un appareil de photo très simple (pas simpliste, simple j’ai dit), dépourvu de LiveView. Cela pourra sembler rébarbatif à certains, pas à moi. Comme je l’ai expliqué plus haut, j’aime prendre des photos à travers le viseur. Sur mon D3, j’ai utilisé le LiveView au maximum une dizaine de fois, sur 6 ou 7’000 photos. Et encore, c’était surtout pour le test de Cuk. Cela dit, c’est vrai que j’apprécie la chose sur un trépied, en photographie macro par exemple.
Donc pas de LiveView, si pour vous, cette technologie (qui vous permet donc de viser à travers l’écran arrière, et autorise, sur certains modèles, de prendre des images par-dessus une foule par exemple) passez votre chemin.
D60, 18-55, 18 mm, 1/25, f 22. Cette photo n’a rien à voir avec le sujet du LiveView: normal, l’appareil est dépourvu de cette technologie… Pas grave!
Personnellement, seul Sony m’a convaincu actuellement que ce système pouvait approcher le confort de mise au point dans ce mode.
Dans quelques années, certes, le LiveView sera un vrai plus, pour l’instant, ce n’est encore qu’un gadget sympathique.
Donc je ne suis pas trop triste qu’il soit absent du D60.
Niveau fabrication du boîtier, on est bien entendu loin du tout métal tropicalisé. Pas de joints sur le D60, il vaut mieux qu’il ne pleuve pas sur lui, comme sur bien d’autres appareils d’entrée de gamme, même si certains constructeurs commencent à faire attention dans ce domaine important qu’est l’étanchéité.
Cela dit, la prise en main est tout à fait agréable.
L’appareil est léger, maniable. Faisons-en brièvement le tour.
Les boutons: point trop n’en faut, juste ce qu’il faut
Bien sûr, en mode portrait, le déclencheur et la molette ne sont pas rappelés en bas à droite de l’appareil, mais la petitesse du boîtier (très proche de celle du 450D), fait que l’appareil reste facilement utilisable, quelle que soit la manière de le tenir.
Par rapport à un boîtier expert, nous constatons le manque de la deuxième molette sous le déclencheur, seule celle dirigée par le pouce, à l’arrière du boîtier, est disponible. Du tout normal en entrée de gamme.
Cela implique, en mode “Manuel”, qu’il faut appuyer sur le bouton dédié pour régler le diaphragme en bougeant la molette avec le pouce, alors que la vitesse se règle directement sans appui d’un bouton.
Notons qu’une petite icône de diaphragme vient rappeler le bouton à appuyer dans ce cas: merci Nikon.
Sympa cette petite icône de rappel!
Ce même bouton, dans les autres modes (P, S, A) sert à la correction d’exposition. Très bien. Mieux, avec l’appui associé de la touche “flash”, nous avons accès à la gestion de la puissance de ce dernier.
Cela dit, ça nous fait deux doigts d’utilisés, plus le pouce, faut pas m’en demander beaucoup plus, à moi, parce qu’après, je disjoncte… Mais tout ce qui concerne le même domaine est réuni au même endroit. J’aime ça.
Juste à côté de ce bouton, nous trouvons l’activateur (avec l’aide de la molette) du D-Lighting actif. J’en parlerai plus bas, mais sachez que ce bouton est bien pratique. En effet, ce D-Lighting prend un peu de temps lorsqu’il s’agit de traiter l’image. Or nous n’en avons pas toujours besoin.
Le bouton permettant l’accès direct au réglage du D-Lighting
On n’hésitera pas à passer en D-Lighting ou à l’enlever, puisqu’à l’aide de ce bouton, on change ce mode en une demi-seconde (oui je sais, je suis très rapide, que voulez-vous, c’est comme ça…).
Droit devant ces boutons, le déclencheur, juste comme il faut au niveau sensibilité.
Sous ce dernier, la mise ON ou OFF de l’appareil. Là aussi, du très confortable.
Pour rester “dans le coin”, je signale la molette de réglage de modes, qui permet de passer les traditionnels
- P (programme)
- S (priorité à la vitesse)
- À (priorité à l’ouverture)
- M (mode manuel)
… auxquels nous ajoutons les modes
- tout automatique dans lequel l’appareil se charge de tout, y compris d’activer le flash au besoin. Il va même être capable de travailler dans la mesure du possible avec la plage ISO disponible.
- “auto, flash interdit”, qui va s’occuper de monter les ISO et de gérer la correction du bruit. Ce mode peut être fort pratique dans un musée par exemple.
- portrait
- paysage
Le mode paysage, 18-200, 1/30 (vive le stabilisateur), f22
- enfants
- sport
- macro
- portrait de nuit
L’état de cette molette est rappelé sur l’écran arrière lorsqu’on la fait tourner. C’est très joli. Et très utile puisque l’on peut voir d’un coup les réglages concernés sur ce dernier, sans bouger l’appareil ou la tête.
Comme toujours, les modes du deuxième groupe rendent certains réglages personnels impossibles. Ainsi, le mode “Enfants” sélectionnera le sujet le plus proche, les ISO auto, et l’autofocus “intelligent”. Par contre, le format de fichier reste disponible: on peut donc jouer du mode “Scène” en RAW.
Pour continuer avec les boutons dédiés à la prise de vue, je signale encore l’AE-L/AF-L qui permet de mémoriser l’exposition et/ou la mise au point. Plusieurs options sont disponibles via un menu.
J’ajoute que ce bouton est primordial en mode de lumière difficile, où l’on privilégie la mesure “Spot” (photo de spectacle par exemple, où l’on vise le visage de l’artiste en Spot, on mémorise à l’aide du bouton, on décale le sujet pour qu’il ne soit pas pile au centre, et l’on déclenche).
Reste la touche de fonction (fn) que j’ai attribuée au changement rapide de la vitesse ISO, mais qui peut être affublée d’une fonction de votre choix parmi celles offertes par Nikon.
Absence par contre, comme c’est souvent le cas à ce niveau de gamme, de testeur de profondeur de champ. Un peu dommage tout de même, je me suis trouvé plusieurs fois en train de le chercher. Ah ben non François, tu n’es pas avec ton D3… c’est comme ça, c’est moins lourd aussi!
Enfin, en ce qui concerne la prise de vue, un petit bouton permet de sortir le flash, comme d’habitude sur ce genre d’engins.
Ah mais non, j’oubliais le PAD, limite plus agréable que celui du D3, faut le faire.
Ce dernier permet de choisir le collimateur actif, au cas où vous êtes dans un mode qui vous laisse ce choix.
Le viseur
Bon. Ce n’est pas celui du D3, on est d’accord.
Avec un coefficient de 0.8, il peut sembler a priori plus petit que celui du 450D (0.87). Or ce n’est pas vraiment le cas. En effet, le Canon a un coefficient d’agrandissement dû à son capteur un poil plus petit de 1.6 pour le calcul de la “vraie focale”, alors que le Nikon que de 1.5. Ceci compense cela.
Oui bon, d’accord, pas très parlant. Je n’ai pas encore compris comment aller photographier ce que voit un viseur moi, désolé. Mais c’est bien le viseur du D60, je vous le promets, avec son capteur “Eye Start juste dessous”
Franchement, j’ai mis l’œil dans les deux viseurs, successivement, un bonne vingtaine de fois chez le marchand, je n’ai pratiquement pas vu de différence.
Dans les deux cas, on est loin du confort de visée d’un Nikon D3 ou D300, d’un Canon 5D ou 1 DS Mark III. Mais cette dernière reste tout de même très très agréable. Bien plus que celle de feu D70, ou d’un canon 400D (qui lui était petit, mais lumineux).
Ici, nous un viseur pentamiroir permettant une mise au point manuelle sans problème, couvrant 95 % de l’image (eh oui, ce n’est pas un appareil Pro, même le 5D ne fait pas mieux à ce niveau).
Autre avantage: ce viseur permet de voir les informations situées en partie inférieure sans avoir à trop se tordre l’oeil, si l’on a des lunettes.
Ces informations sont, de gauche à droite:
- indicateur de mise au point
- mode de mise au point (collimateur choisi si disponible dans le programme)
- vitesse
- diaphragme
- indication “Iso auto” dans le cas du programme dédié (voir plus bas) ou… rien (et pourquoi donc ne pas rappeler toujours la vitesse ISO bon sang?)
- exposition (Aaaahrgl, Nikon m’énerve avec son échelle inversée, + à gauche, et – à droite!)
- correction d’exposition au flahsh
- correction d’exposition
- nombre d’images restantes (à prendre sur la carte) ou nombre de photos disponibles dans la rafale dès que l’on garde le doigt sur le déclencheur.
- le témoin du flash
Cette manière de faire passer certaines infos seulement quand c’est utile évite de surcharger l’afficheur qui reste en tout temps très lisible.
Notez encore tout à droite, un point d’interrogation clignotant, au cas où un problème se pose. Il suffit alors d’appuyer sur le bouton d’aide, ä l’arrière de l’appareil, vous voir apparaître sur le LCD une courte explication de ce qui ne va pas: par exemple “éclairage faible, flash conseillé”. Idéal pour les débutants!
L’écran arrière, l’accès aux réglages et aux images
L’écran arrière est plus petit que celui du 450D, puisqu’il s’agit d’un (très bon) 2.5 pouces. J’apprécie sa bonne visibilité au soleil, dans toutes les conditions. Il s’agit bien évidemment d’un 230’000 pixels, et non pas d’un écran de dernière génération comme ceux du D3 et du D300.
En mode prise de vue, il rappelle les réglages en cours puisque le petit boîtier est dénué (comme ça devient de plus en plus le cas sur toutes les marques à ce niveau de gamme) du petit écran secondaire.
J’adore la manière “graphique” de montrer les réglages du diaphragme par exemple, et les informations sont très clairement rangées.
Ici, on me dit tout, et on me montre que le diaphragme est ouvert au maximum. On m’indique même que j’aurais de la peine à ne pas prendre une image trop sombre.
On passe en mode portrait? Paf, les infos tournent de 90 °, c’est super. Dommage que lorsqu’on accède aux réglages, dans ce cas, l’écran repasse en mode horizontal.
Dès qu’on met l’oeil au viseur, l’écran s’éteint, pour se rallumer dès qu’on le quitte.
Certains regretteront aussi le fait que si tout est bien arrangé sur l’écran, il ne soit pas possible d’agir sur les réglages de manière tactile. Il faut passer en effet par un appui sur la touche “I”, puis naviguer (ça va très vite) avec le pad.
Personnellement, je ne suis pas dérangé par ce manque, mais c’est vrai que pouvoir attaquer ses réglages directement est assez sympa. Je le fais sur depuis des années sur mes caméras vidéo Sony…
Les boutons situés à gauche de l’écran, pour piloter ce dernier.
Les menus, comme toujours chez Nikon, sont parfaitement rangés. On s’y retrouve très vite avec quatre menus principaux:
- visualisation
- prise de vue
- réglages personnalisés
- réglages généraux
- retouche d’images
En mode “visualisation d’images”, l’appareil permet d’afficher des imagettes (4 ou 9) mais n’intègre aucun moyen de sauter page par page. Il faut “scroller à la molette”, c’est un peu embêtant (tout en sachant que mon D3 ne fait pas mieux).
En mode loupe, on peut voir jusqu’au plus petit détail, pas de problème pour s’assurer d’une bonne netteté.
Vous aurez l’occasion de voir de nombreuses informations simplement en cliquant sur la touche haut et bas du Pad, y compris l’indispensable histogramme (l’histogramme RGB n’est pas disponible).
Notez que cet écran vous permettra d’effectuer des retouches sur vos images, et que ces dernières sont immédiatement disponibles à l’aide d’un simple appui sur la touche OK du Pad, en mode visualisation.
Intégration d’un mode “retouche” et développement RAW
Cette intégration des retouches (que je retrouve dans le D3 également) est certainement quelque chose qui plaira à pas mal d’utilisateurs qui désirent passer en vitesse une image à une personne présente lors d’une séance photos, via un simple lecteur de cartes, et sans passer par un ordinateur. Sinon, je préfère quant à moi travailler sur Lightroom ou tout autre programme dédié sur mon Mac.
Mais bon, c’est là, je prends!
Pour vous servir, je reprends par copier-coller du mode d’emploi la description de chaque retouche possible, en la commentant en italique au besoin:
- Retouche rapide: permet de créer des copies retouchées dont le contraste et la saturation ont été optimisés.
- D-Lighting: permet d’éclaircir les sujets sombres ou à contre-jour, ou de produire des effets semblables à ceux du flash après la prise de vue. Attention: ne pas confondre avec le D-Lighting actif qui lui est disponible dès la prise de vue. Là, on interfère sur le fichier
- Correction yeux rouges: permet de corriger l’effet «yeux rouges» causé par le flash. Très utile puisque le flash intégré a tendance à créer des yeux rouges (voir plus bas): et chapeau, des yeux rouges tout petits sont repérés sur une image sans qu’on ait besoin de dire où ils sont situés. On demande juste “correction des yeux rouges” sur l’image affichée, et c’est tout.
- Recadrage: permet de créer des copies recadrées de photos existantes. Du tout standard, mais pas très souple
- Monochrome: permet de copier les images en noir et blanc, sépia ou aux couleurs froides.
- Filtre: permet de créer des copies en leur ajoutant des effets de filtre couleur. ouais, bon, d’accord, passons. Encore une fois, si je dois appliquer un filtre, je le fais en post-production. Cela dit, le filtre “équilibre colorimétrique” est bien sympa pour corriger une éventuelle poussée vers une couleur indésirable. Notez la présence d’un nouveau filtre qui créera des “étoiles” sur les objets brillants de vos photos
- Mini-photo: permet de créer des copies miniatures de photos existantes. Pratique si l’on doit refiler à toute vitesse des images pour le Web. Le mode est JPEG Fine en taille 640×480, 320×240, ou 160×120
- Superposition images: permet de rassembler deux photos RAW en une seule image. Très bien réalisé au niveau interface
- Traitement NEF (RAW) Permet de créer des copies au format JPEG à partir de photos NEF (RAW) enregistrées en JPEG. Ça, c’est vraiment chouette et pratique pour quelqu’un qui n’a pas de Nikon, et pas de programme de développement RAW présent au moment de la prise de vue, à qui vous voudriez donner vos images
- Film d’animation: permet de créer un film d’animations à partir de photos contenues dans la carte mémoire. J’ai essayé, je ne suis pas doué, je n’ose pas vous montrer, mais c’est rigolo!
Au passage, je suis étonné de voir comment des gars bien dans leur peau que doivent être les ingénieurs de ces petits engins nous font des interfaces si claires sur un si petit écran.
Une fonction “avant après”, associant l’image de base à gauche et celle corrigée à droite, est toujours disponible, ce qui est fort pratique.
La batterie, la carte mémoire et la connectique
La carte installée est, comme le veut la tradition sur les entrées de gamme Nikon, et de plus en plus partout ailleurs, une carte SD.
J’ai installé sur mon appareil une carte SDHC de 8 Gb de marque Sandisk, qui m’offre une autonomie d’environ 650 photos en mode RAW et un peu plus de 1000 en mode JPEG Fine.
C’est très bien pour un gros reportage, mais alors il faut savoir que c’est la batterie qui ne suivra pas. En effet, cette dernière est donnée pour 500 photos en usage mixte (j’ai fait un peu plus de 380 images en ce qui me concerne, avec pas mal de flash, de bidouillage dans les menus et j’en passe).
L’achat d’une petite batterie supplémentaire Lithium Ion (EN-EL9) ne sera peut-être pas un luxe si vous faites de grosses journées de photo sans passer par une chambre d’hôtel, histoire de recharger la petite chose.
Notez que les portes de la carte et de la batterie font un peu “léger”, et ne sont pas affublées d’un joint. Dommage.
Tout comme d’ailleurs le petit cache des prises USB 2 et Vidéo. Pas de prise HDMI, à ce niveau de gamme, on peut le comprendre.
Il m’est arrivé deux fois de voir l’écran ainsi que l’afficheur interne clignoter un peu de manière erratique lorsque la batterie arrive presqu’à plat. Étonnant.
Bien.
Passons à la photographie proprement dite maintenant.
18-200, 640e, f 6.3
Propreté au lancement et à l’extinction: grandiose!
Nikon utilise sur son D60 deux systèmes complémentaires (en plus d’un traitement antistatique de quelques pièces) pour éviter la poussière sur le capteur, source de “pétufles immondes” sur nos images.
- un système à base de vibrations, comme plein de concurrents, qui entre en fonction à l’allumage et à l’extinction de l’appareil (certains préféreront bloquer le fonctionnement à l’allumage, histoire de disposer de l’appareil encore plus vite. Cela se fait dans le menu “Configuration”, sous “Nettoyer capteur”). Comptez une seconde si vous ne le faites pas entre l’allumage et la première photo. C’est juste le temps qu’il me faut pour mettre l’appareil à l’oeil, donc j’ai laissé la vibration à l’allumage également.
- mais surtout un système à flux d’air sur la base de la théorie Venturi, qui va utiliser l’énorme brassage d’air de la chambre reflex, au moment où le rideau fait son va-et-vient, pour le faire passer à travers une “tuyauterie” sophistiquée, qui va entraîner avec l’air les poussières indésirables et les déposer à un endroit où elles ne gênent pas.
Cliquez pour agrandir et observez la petite grille “bouche de la tuyauterie”, en bas à droite, à l’intérieur de la chambre.
Alors, il faut que je vous dise que je suis complètement bluffé par le système.
J’ai fait l’acquisition d’une loupe Sensor Loupe, à base de LED, qui permet de voir un une seconde les diverses poussières sur le capteur, miroir relevé.
J’ai fait l’essai avec le D3. Quoi que l’on fasse, il y a toujours un ou deux petits “trucs” sur le capteur, avec cet appareil. Ces poussières vont et reviennent, mais vous en voyez toujours. Même si à un moment donné, vous êtes sûr que tout est loin, vous fermez le reflex, reprenez une image, l’ouvrez pour voir, et paf, vous voyez de la poussière.
Eh bien j’ai fait la même expérience sur le D60.
Certes, il a un plus petit capteur, c’est donc plus facile.
Je l’ai laissé ouvert, l’ai éteint, rallumé, pris des images, regardé dix fois dedans (au moins), eh bien je n’ai jamais vu la moindre trace de poussière sur le capteur.
C’est formidable.
Pas la moindre pétufle à f22, c’est génial!
Mais c’est scandaleux aussi que le D3 n’ait pas la moindre chose de ce type pour protéger son splendide capteur. Je suis en rage de voir qu’on fait un système aussi génial sur un petit appareil, et rien sur un gros qui coûte 6 fois plus cher.
Zut alors. Pour ne pas être grossier.
Mais sur ce boîtier, j’ai bien l’impression que Nikon a rattrapé Olympus, qui depuis toujours est le meilleur dans ce domaine.
Autofocus: simple, mais efficace
Ah la la, quand on vient du D300 ou D3, avec leurs 51 collimateurs, on se sent un peu tout nu avec les seuls 3 collimateurs du D60.
Et pourtant!
L’autofocus, qui fonctionne soit en continu, soit en mode ponctuel, soit en mode dit “Intelligent”, qui part sur le mode ponctuel, mais est capable de se rendre compte du changement de distance du sujet principal, et de faire tout seul un nouveau réglage (quitte à passer tout seul en continu).
En gros, ce mode intelligent marche plutôt bien, mais il m’est arrivé de devoir forcer le mode “Ponctuel” lors d’un décalage pour décentrer le sujet en paysage, et que le système intelligent se mette à changer le réglage, ce que je ne voulais pas.
Pour les trois collimateurs, il est également possible de choisir entre un mode automatique (l’appareil choisit le sujet le plus proche), sélectif (vous choisissez le collimateur) ou dynamique (vous choisissez le collimateur, mais au cas où le sujet bouge, l’appareil peut passer sur un autre que celui choisi par vous même.
Le système fonctionne très bien.
La netteté est presque toujours au rendez-vous (comme tous les appareils, il peut arriver que quelques flous apparaissent, mais c’est très rare).
18-200, 95 mm, 1/200 à f.5.3
Même en faible lumière, et même sans l’aide de l’illuminateur pour le flash, l’appareil sait parfaitement mettre au point de manière précise et rapide.
Très très bon travail de Nikon ici, avec du “tout simple”. Comme quoi…
Exposition: mais vous savez qu’il y a un salut hors de la matrice 1005 segments?
Ce titre est un peu provocateur, mais tout de même.
Je lis partout (et je constate) que la matrice Nikon 1005 segments des D2, D3, D200 et D300 (entre autres) est ce qui se fait de mieux et que c’est bien dommage que le D60 ne soit monté qu’avec un système à 420 zones.
Eh bien permettez-moi de vous le dire tout de go: si la matrice à 1005 segments fait du très bon travail, celle de 420 segments n’a pas grand-chose à lui envier.
Franchement, je n’ai pas l’impression qu’au niveau exposition, le D60 fait beaucoup moins bien que ses grands frères. Vraiment.
Sur ce point, le D60 fait du très bon travail.
Au niveau des hautes lumières, le D-Lighting, qui n’a que deux positions (ON et Off) est presque plus évident que sur le D3.
Voici deux exemples, sans et avec le D-Lighting actif.
sans D-Lighting
avec D-Lighting
Manque, c’est clair, l’analyse sur 14 bits. Mais là encore…
J’ai pris des images dans des conditions difficiles, je n’ai pas l’impression d’avoir plus de lumières cramées qu’avec des reflex bien plus chers (et pas seulement chez Nikon, qu’on se le dise).
En résumé: les images du D60 sont la plupart du temps bien exposées, c’est aussi simple que cela, ou que l’appareil.
Les ciels blancs à la Canon 350D (et un peu à la 400D, dans une moindre mesure), c’est très rare sur ce D60.
Notez encore qu’un vrai mode “Spot” (sur 2.5% de l’image) est disponible.
Mode rafale: 3 images seconde
Le mode rafale permet des rafales de 3 images seconde, mais attention, en JPEG et en prenant garde de ne pas activer le D-Lighting. Si vous activez ce dernier, vous pourrez faire 3 ou 4 images, puis plus rien pendant quelques secondes.
Même à trois images secondes seulement, encore heureux qu’on ne paie plus les films!
J’ai donc désactivé ce dernier et obtenu les données suivantes:
- En JPEG Fine, 45 images en 15 secondes (exactement les 3 images seconde donc), avec 25 secondes après la dernière image pour que toute la séquence soit sur la carte (une Extreme 3 de Sandisk, comme je l’ai déjà écrit).
- En RAW, 20 images en 15 secondes, avec 10 secondes lors de la dernière prise pour avoir toute la séquence dans la boîte.
Le mode rafale n’est donc pas un foudre de guerre, surtout lorsqu’on vient du D3 et de ses 11 ou 9 images seconde.
Par contre… Oserais-je dire que le D60 a un bruit de déclenchement bien agréable, bien plus doux que son grand frère? En spectacle, ça peut compter.
J’ai pris plusieurs rafales de mon fils venant contre moi en vélo (comme toujours), et une de ma fille marchant d’un air décidé vers mon appareil.
Les photos sont presque toutes nettes avec la mise au point en continu. Cela dit, l’autofocus a plus de temps pour faire ses calculs à 3 images secondes qu’à 9!
Ne comptez donc pas prendre des images de formule 1 arrivant à 300 km face à vous avec le D60, en mode rafale. Vous n’aurez pas beaucoup de photos de cette dernière sur un passage, et encore moins de photos nettes, là ou le D3 ou le D300 s’en sortiront magnifiquement bien.
Bruit dans l’image
Le D60 est basé sur un capteur relativement ancien, mais avec un traitement moderne de type EXPEED.
Résultat? Si le bruit est léger à 400 ISO, visible à 800 et et bien présent à 1600 ISO, il est ma fois bien géré par l’appareil, qui comme toujours chez Nikon, donne un grain assez “argentique” (en tout cas associé à Lightroom, mais avec Capture NX (non livré) aussi.
Le 3200 ISO n’est là qu’en cas de besoin absolu, même si j’ai pu prendre avec lui deux ou trois images qui ne sont pas trop épouvantables (au niveau bruit toujours, s’entend).
Les images qui suivent sont des captures d’écran dans Lightroom. Les images sont prises en RAW, je laisse simplement Lightroom faire son travail normal de débruitage. L’appareil est réglé avec l’anti-bruit sur désactivé.
100 ISO
Vue générale
Et détail (cliquez pour agrandir à 100%)
200 ISO
Vue générale
Et détail (cliquez pour agrandir à 100%)
400 ISO
Vue générale
Et détail (cliquez pour agrandir à 100%)
800 ISO
Vue générale
Et détail (cliquez pour agrandir à 100%)
1600 ISO
Vue générale
Et détail (cliquez pour agrandir à 100%)
3200 ISO
Vue générale
Et détail (cliquez pour agrandir à 100%)
Cela dit, pour mes photos de spectacle, il est clair que je vais continuer à utiliser mon D3 de préférence au D60 (en espérant ne pas trop déranger avec le bruit de déclenchement).
La gestion du D60 est en retard par rapport à celle du capitaine de l’équipe Nikon. Mais il faut dire que tous les appareils ont du chemin à faire pour rattraper ce sacré D3.
Et finalement, il ne s’en sort pas mal du tout, ce petit appareil.
Flash interne: quelques yeux rouges tout de même
Vous pouvez voir ici une galerie avec tout plein de portraits faits à l’aide du flash interne. Ce dernier se comporte assez bien, surtout affublé d’un petit déflecteur “Soft Screen” testé ici.
Notez qu’il ne peut pas piloter à distance d’autres flashs Nikon. Il vous faudra passer par l’achat d’un transmetteur SU-800.
J’ai constaté dans la situation de l’apéro cuk montré dans la galerie, soit une luminosité assez faible dans la pièce, que pas mal d’yeux rouges étaient au rendez-vous. Mais j’ai pu les supprimer en un… clin d’oeil à l’aide du retoucheur intégré, ou alors dans Lightroom (ou Aperture).
Cela dit, ils sont bien pratiques, ces petits flashs intégrés, pour déboucher les ombres à l’extérieur, dans des conditions difficiles.
Et le petit objectif du bundle, il vaut quoi?
Le pare-soleil est en option! Un peu mesquin, 15 francs, pensez… Son nom? HB-45 si jamais…
Le 18-55 (équivalent à un 27-78 en 24-36) ne démérite pas. Mais évidemment, il manque de piqué, un peu à toutes les focales. Rien de grave, certes, et même tout aussi bien que d’autres entrées de gamme du même type, mais je regrette tout de même une impression un peu diffuse en particulier à 18 mm.
L’énorme avantage de cet objectif, c’est sa légèreté, alors qu’il est doté d’une jolie construction, d’un stabilisateur, et d’un moteur intégré.
1/6 de seconde, pour le filé de l’eau, c’est pratique ces stabilisateurs!
18-55, 18 mm, 1/250, f8
Mêmes réglages, mais à 55 mm.
Pensez, 297 grammes (et encore, avec ses deux capuchons), face aux 1024 grammes du génial 14-24 f2.8. Ça compte à la fin de la journée, vous savez?
Juste pour dire, ce D60 tient vraiment bien dans les mains avec ce 12-24, j’ai été très étonné par le bon équilibre du couple.
Mais avec le petit zoom 18-55 monté sur le petit D60, vous avez dans les mains presqu’un gros compact.
Et sa luminosité toute relative (3.5-5.6) est en partie compensée par le stabilisateur qui permet de descendre en vitesse sans trop de problèmes. J’écris “en partie” parce que le stabilisateur ne… stabilise pas le sujet en mouvement, juste vos mains qui tremblent, et la focale 2.8 reste un vrai bonheur pour les flous de profondeur de champ.
La mise au point et rapide et silencieuse avec cet objectif, au moteur pourtant simplifié.
détail d’un contre-jour: l’aberration chromatique est très limitée.
idem illustration précédente
Pas mal à 18 mm, et à 3.5, niveau vignettage n’est-ce pas?
Quels objectifs pour le D60 en dehors du 18-55?
Ah mais j’ai déjà répondu en partie: de l’AF-S ou de l’AF-I. Soit avec moteur intégré.
Le D60, ce sera l’appareil que je prendrai partout, lorsque je n’aurai pas envie d’être chargé, mais avec un objectif passe-partout que j’apprécie particulièrement: le 18-200 Nikkor, f3.5-5.6. Pour 1145 grammes (contre 828 grammes), boîtier compris, j’ai l’équivalent d’un 27-300 stabilisé, de très bonne facture. Ces 317 grammes de différence sont un monde au niveau possibilités photographiques.
avec le 18-200
idem…
18-200, 18mm. 50e f16
18-200, 31 mm, 1/1000 f4.2
18-200, 1/800 à f5.6, 200 mm
18-200. 90 mm, 1/125 f5.3, flash ON
Une pensée pour Madame Cuk qui en a marre des fois, de mes tests, quand je fiche le boxon dans la cuisine.
Alors, vous me direz qu’il vaut mieux se passer du 18-55 de base et acheter un boîtier nu? Je vous répondrai qu’au vu du prix facturé dans le bundle pour cet objectif (90 francs en Suisse), ce serait dommage de s’en priver, puisqu’il rendra tout de même de fiers services dans les cas où vous devez véritablement voyager très léger. Et le 18-200 est tout de même assez cher (encore heureux que j’en aie trouvé un d’occase en parfait état).
Cela dit, j’ai utilisé le D60 avec mes objectifs haut de gamme Nikon, évidemment, le résultat est bien là également.
Avec le 105 macro
Avec le 70-200, 200 mm.m 2500e et f2.8
En conclusion
Franchement, je ne m’attendais pas à un tel résultat pour un Nikon d’entrée de gamme.
Ce D60 est un appareil sérieux, qui ne déparera pas pour un possesseur de Nikon qui désire un deuxième petit boîtier, pour voyager léger.
Avec son 18-55, il s’agit presque d’un compact (bon, un peu plus gros tout de même, je l’admets), et avec le 18-200, il est paré à toutes les situations, et ce sans vous démettre l’épaule, même si vous l’avez toute la journée avec vous.
Certes, il n’est pas tropicalisé, ses rafales sont un peu limitées, et sa gestion du bruit est moins bonne que celle du D3 par exemple.
Un appareil comme le D3 a pour lui:
- un viseur à tomber par terre
- un capteur extraordinaire, qui permet, au vu de son plein format, de donner des flous de profondeur de champ magnifiques
- une nervosité exceptionnelle, et des cadences de prise de vue fabuleuses
- une tropicalisation parfaite
- une magnifique construction, et une mécanique délicieuse
Mais bon sang, il coûte 6 plus cher qu’un D60 aussi, et franchement, il est très très loin de prendre des images de 6 fois meilleure qualité.
Pour des photos de spectacle par exemple, ou dans des conditions de lumière très basse, je prendrai le D3, sans hésiter (en fait je prendrai les deux, mais il est évident que le D3 est supérieur).
Pour des photos de sport, là aussi, le D3 aura toute ma préférence.
Par contre, dans une situation de tous les jours ma paresse pourrait bien me faire choisir le D60 et son 18-200 très souvent.
Je sais, ça peut sembler ridicule de comparer un D3 à un D60, mais dans la vie de tous les jours, ce n’est pas le cas, je peux vous l’assurer. Cela dit, la vie de tous les jours pour certains, c’est de l’extrême pour moi, donc voilà…
L’exposition du D60 est presque parfaite, et, j’ose à peine l’écrire, gère tout aussi bien les hautes lumières que le D3. Son autofocus est très bon, son silence de fonctionnement délicieux.
Sa dynamique n’a rien à envier au D3 (ça me tue un peu ça, je dois bien l’avouer). Et son antipoussière est tout bonnement magnifique, alors que le D3 ne propose rien pour pallier ce problème.
Oui, le D60 est un excellent petit reflex, pas cher, qui mérite d’entrer dans le cadre d’une réflexion avant achat.
Moi, il m’a conquis, c’est clair.
Pour plus d’images:
- Une galerie faite en forêt lors d’un coup de balai, avec des contrastes de lumière rendant l’exposition difficile.
, le 16.05.2008 à 05:21
Youhou ! L’avantage d’être à Hong Kong c’est que grâce au décalage horaire, je suis prem’s !
Donc voici ma question:
Est-ce que le poids d’un appareil photo ne vient pas principalement de l’objectif ?
Si l’objectif est long, le moment de force sera grand et donc la main souffrira plus, non ?
, le 16.05.2008 à 06:02
Il y a des deux.
Certes, avec un monstre zoom, un D60 fera plus mal à la main que ne le ferai un D3 avec un 50 mm 1.4.
Cela dit, le zoom 18-55 est extrêmement léger. Le 18-200 reste très acceptable à ce niveau.
, le 16.05.2008 à 06:37
plus un appareil photo est volumineux et lourd plus il est pro… car il est bien connu que les gens de métier ont des porteurs.
, le 16.05.2008 à 07:50
Un grand bravo François pour cet excellent test comme on en voit rarement sur le net, très fouillé, très informatif et surtout empreint de bon sens et de pragmatisme! Heureux propriétaire d’un D300, en phase de revendre un D80 vieillissant, dois-je acquérir tout de suite cet excellent D60 comme “backup camera” (vous m’avez convaincu) ou attendre ce fameux D90 dont le net fourmille de rumeurs? Décisions, décisions :-)
, le 16.05.2008 à 08:01
Rien à voir avec ce boîtier… souci à la main droite…?
Là, je n’ai pas suivi ce qu’il t’arrive… Ben François, je vois que nous vieillissons…! J’espère que ce n’est pas trop grave et que tu n’as pas d’attelle. En tous cas, si c’est le cas, j’espère que ce n’est pas pour trop longtemps car les dégâts, c’est après…!
On en parlera ce WE, , on pourra même faire un test des bonnes et mauvaises pratiques…! Bises à ta tribu (et ta mouflette qui pousse super bien ainsi qu’à Corrine)
, le 16.05.2008 à 08:02
Il me semble que le D90 fera un peu double-emploi avec le D300.
Cela dit, il me titille aussi, mais se trouve être plus encombrant et plus lourd (vu qu’il est le successeur au D80, et qu’il reprendra j’imagine son format).
En tout cas ce D60 me botte, moi.
, le 16.05.2008 à 08:03
Jean-Christophe, tu viens en Suisse??
Ce WE??
Tu passes alors!
, le 16.05.2008 à 08:06
Salut François,
Pour ma part, j’ai un D40x et j’en suis parfaitement ravi… Je suis même surpris des photos que je peux faire parfois, comme quoi…
Test très complet, et superbes photos (pour changer…), c’est vrai, toto parle d’un fameux D90… J’attends aussi de voir, pour évoluer un peu…! :)
, le 16.05.2008 à 08:37
J’ai toujours aimé les tests du “patron d’ici” utile et pratique, permettant à un indécis de ce faire son opinion, c’est l’utilisateur qui parle qui n’est pas payé à la ligne comme certains pisse-copies de la presse photo qui vous font x pages sur un sample non finalisé. Je vois d’ailleurs mal les ingénieurs risquer de faire démolir leur dernier bébé.
Un grand merci et un gros patou aux ptis bouts.
, le 16.05.2008 à 08:40
François, naaaan…! Je suis chez moi mais je te passe un coup de fil :-) Sinon, bien volontiers, histoire de faire la bise aux Dames CUK ! Et à Noé s’il était dans les parages…
, le 16.05.2008 à 09:13
J’ai eu le D60 en main il y a quelques semaine, et bien qu’il fasse des photos de qualité acceptable, je n’ai trouvé aucun plaisir à son utilisation. D’abord le touché plastoc-plastoc, le poids un peu léger pour être sérieux (car n’empêche le poids d’un D200 p.ex. est aussi un facteur de stabilité lors de la prise de vue).
Et ensuite, plus ennuyeux, les informations de prises de vue déportées sur l’écran ne sont pas réactives, il faut compter un petit délai pour les afficher (et dans ce domaine peu c’est beaucoup). De plus la consommation de l’écran doit-être bien plus haute que celle du lcd n/b.
Autre point noir, l’absence de moteur: ça fait baisser le prix du boîtier mais monter celui de l’équipement optique, car on passe à côté du marché de deuxième main où l’on trouve de magnifiques objectifs AF à des prix très raisonnables.
Bref, c’est un réflex entrée de gamme honnête mais pas plus.
, le 16.05.2008 à 09:27
Merci François, pour ce superbe test ! Je ne sais pas si vous connaissez le site suivant, il y a également des tests très bien faits. Pas de D60 en vue cependant. Alors Re-Merci François :-)
http://www.megapixel.net/
, le 16.05.2008 à 09:51
Zorino, ce n’est pas à l’utilisateur d’un D3 que tu vas apprendre que le poids est gage de stabilité:-)
Je n’ai pas du tout remarqué ce retard à l’affichage. Vraiment.
Par contre, c’est clair que l’afficheur nb secondaire des reflex plus haut de gamme consomme moins. Cela dit, j’ai eu un D200, avec une autonomie bien moins grande que celle du D60, je peux te l’assurer. Comme quoi…
Et oui, c’est un reflex plastique. Seul moment où ça me dérange, c’est quand on doit ouvrir la porte de la batterie, vraiment cheap.
Dis-voir, côté sérieux… les photographes qui photographiaient avec des petits Leica, ils n’étaient pas sérieux eux? S’il te plaît, si les images sont bonnes (et purée qu’est-ce qu’elles le sont), l’appareil est sérieux, c’est tout.
Qu’il ne soit pas assez lourd pour certains, c’est clair que je le comprends, mais c’est aussi justement sa grande qualité.
Raison pour laquelle j’ai le D3 ET le D60…
, le 16.05.2008 à 10:21
Cher François,
attention je ne suis pas pro-panzer! Le Leica est un appareil fantastique qui en plus d’une qualité optique irréprochable est un objet magnifique, alors entre les mains de bons photographes le résultat est naturellement épousouflant! D’ailleurs je pense que les meilleures photos de personnes (hors-studio) ont été faites avec des Leicas, avec un contact entre le sujet et un photographe qui n’est pas caché derrière quelques kilos de technologie.
Le Leica est aussi bien moins déstabilisé lors de la prise de vue puisque le rideau est le seul élément qui bouge. Dans un réflex une certaine inertie absorbera le mouvement du miroir. Détail détail.
Peut-être que ce retard était un défaut du boîtier que j’ai eu entre les mains uniquement. Bonne nouvelle.
Mon commentaire est simple: 1) je n’ai pas eu de plaisir à l’avoir entre les mains 2) le coup des objectifs AF-S AF-I est pécuniairement bien dommage 3) il suffit à bien des situations
Raison pour laquelle j’ai un D200 + un 24mm 1:2.8 (le tout d’occasion pour moins de 2 fois le prix du D60 et 3 fois moins que le D3, mais comparons ce qui est comparable, c’est à dire rien de cette parenthèse)
, le 16.05.2008 à 10:37
Super test François. J’étais impatient de le lire et je ne suis pas déçu. Par l’« engin », cela va de soi, mais surtout par la qualité de tes infos et ton style pour présenter les choses. Comme le dit Toto, avec plein de « bon sens et de pragmatisme », et ça on le trouve rarement sur la toile (sans parler de ton objectivité dont personne ne doute ici).
Grâce à toi, pas besoin de naviguer pendant des plombes pour décortiquer les caractéristiques et tenter de se faire une opinion. Le « ressenti » que tu transmets est précieux.
Petite question dans le genre faut pas rêver : bracketing, y’a pas ?
, le 16.05.2008 à 11:10
Merci François.
Une précision toutefois. Pour un amateur de macro comme moi, l’absence de testeur de profondeur de champ rend le D60 inutilisable ;-((
J’ai longtemps été équipé en Minolta, j’ai maintenant un Sony Alpha 700. J’aime beaucoup tes tests, mais ce boitier ne m’intéressait pas particulièrement, et je voulais juste savoir si je pouvais le conseiller à quelqu’un me demandant conseil pour faire de la macro. Cela m’arrive de temps en temps.
Avant de lire le test, j’ai commencé par faire une recherche sur «Profondeur de champ». J’ai vu qu’il n’y avait pas de testeur ;-((
C’est rédhibitoire !
, le 16.05.2008 à 11:36
Bonjour à tous
Je suis possesseur de cet appareil depuis une quinzaine, et je suis heureux qu’un pro comme François, valide mon choix, et surtout confirme mes impressions. Passer de l’argentique au numérique, devient enfin conciliable avec le portefeuille et le plaisir du reflex. Comme François j’avais perdu tout plaisir à faire de la photo avec un compact ou bridge. Je retrouve la motivation de sortir faire des photos, avec un plus énorme par rapport à mon F601, c’est le traitement de ses “négatifs” RAW sur un logiciel. Bonne continuation à tous.
, le 16.05.2008 à 11:40
Trop fort, François!
Duel au soleil, un Nikon dans chaque main! ;-)
Milsabor!
, le 16.05.2008 à 12:26
D’abord merci pour les compliments que je ne copie-colle pas:-)
Ensuite, pas de bracketing, en effet. C’est un peu dommage pour faire du HDR… Même si décaler la vitesse (pas le diaph dans ce cas, pitié) est fait en trois secondes. Mais c’est un manque, dommage.
Je te comprends, cela dit, la plupart des appareils de cette gamme n’en ont pas. Dommage aussi.
Ouille ouille ouille, je suis très loin d’être un pro tu sais, désolé de te décevoir:-)
, le 16.05.2008 à 12:54
Je dois avouer un truc: je ne suis pas foncièrement intéressé par la photographie, donc je n’ai pas tout lu le test. Par contre, je voulais te féliciter pour la précision de tes tests. Je trouve incroyable ce travail de fourmi autour d’un appareil, ce décorticage méticuleux de chacune des fonctions. Le tout emballé dans un ton et une forme qui fait que même si parfois on s’en fiche un peu de l’objet testé, le plaisir de lire surpasse tout.
Bravo !
, le 16.05.2008 à 13:01
Ah bon ? même si pris sur le ton du gag… il me semble que pas mal de photographes ont produits (et produisent encore) des images de qualité avec de petits appareils légers genre Leica… D’ailleurs une amie pro qui fait des photos magiques et magnifiques vient de se payer le Leica M8 ! Superbe…
Perso malgré le prix, je pense qu’à long terme mon appareil sera un pt’it du genre (ou éventuellement une bonne copie Panasonic) je ne veux plus de ces “grosses be-bêtes” et de leurs gros cailloux… de plus bientôt on ne trouvera même plus de sacoche assez grosse y mettre tout ce matos… Tout ça pour faire de la photo ? est-ce réellement justifié ? (à part les quelques cas rares: animaliers, sports, etc… qui ne peuvent se passer de ce gros matériel)
Bref, pourvu que l’image soit bonne (l’instantané, le cadrage, la lumière)… finalement qu’importe le matériel utilisé ?
, le 16.05.2008 à 13:10
bq%François%. Texte %Ouille ouille ouille, je suis très loin d’être un pro tu sais, désolé de te décevoir:-)
Ok, je corrige, “amateur éclairé”
, le 16.05.2008 à 13:20
oui blues uniquement sur le ton de l’humour, je m’amuse plus avec mon 400d et mon g7 qu’avec le 40d.
, le 16.05.2008 à 13:55
Excellent test comme d’habitude.
Je suis toujours étonné en bien par la qualité d’image de ces entrées de gammes (toutes marques). Pour monter en gamme il faudra avoir besoin/envie de certaines fonctions ou d’une meilleure fabrication. Pour moi le plaisir de manipuler un bel objet est assez important pour que j’aie pris le D300. Le futur D90 sera sûrement un mini D300 en plus léger … peut-être justement l’idéal pour toi ?
Vraiment désolé pour ta main qui ne te permet pas d’utiliser le monstre D3 autant que tu le voudrais …
Le Live view … étrange qu’il ne soit pas présent sur un entrée de gamme, il me semble que c’est justement un argument marketing destiné à ce public qui vient du compact …J’ai fais joujou 2x avec “pour voir” … j’ai vite ranger ça dans le coin des trucs inutile (pour moi).
La mesure d’expo Nikon par contre j’ai du mal à m’y faire mais bon c’est peut-être moi après tout :-(
ça avait l’air bien sympa ton nettoyage de foret en tout cas, belles images (un peu surex à mon goût) toute la commune s’y met ?
, le 16.05.2008 à 14:15
Je sais Bruno, toutes les images sorties d’un Nikon sont un peu surex pour toi, yc en provenance du tien (puisque tu imposes des corrections, même une “perpétuelle”, mais, et si tu as raison, Nikon a tendance à surexposer un poil, également sur mon D3, c’est aussi une affaire de goût.
Comme on l’a vu, ce n’est pas trop grave de surexposer (quoique personnellement, je reste dubitatif sur la chose).
, le 16.05.2008 à 14:42
toutes les images sorties d’un Nikon sont un peu surex pour toi
Oulaa ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit …
J’ai effectivement du mal a me faire à la mesure Nikon (mais ça va de mieux en mieux), et j’ai constaté une tentance à la surex sur mon D300 … et je ne suis pas seul (toujours sur le D300).
Mais j’aurais du nuancé mon commentaire : (2 ou 3 un peu surex à mon goût). et je le redis :
je suis toujours étonné en bien par la qualité d’image de ces entrées de gammes (toutes marques)
, le 16.05.2008 à 14:58
Ah mais je répète (nous en avons discuté à l’apéro): je suis d’accord avec toi que MON D3 et TON D300 surexposent un peu. Parfois, ces appareils semblent éclairer un peu plus qu’en réel une situation dans la pénombre.
, le 16.05.2008 à 15:18
Merci pour ce test, François, c’est vrai qu’il fait de bonnes images ce petit machin, et pour l’avoir eu entre les mains, je confirme: le viseur est très agréable, pour un premier prix, et la prise en main étonnamment bonne pour un si petit boîtier.
Par contre, le manque de la deuxième mollette pour le mode manuel est pour moi un défaut Ré–dhi–bi–toi–re, je n’aime pas tellement travailler en mode auto (P, S ou A), alors…
Dôôômââââge aussi de ne pas pouvoir piloter un SB–800 ou 600, c’est quand même génial, ce principe…
Quand je vois l’état atroce dans lequel t’ont mis les 1441 g. du D3 tout nu, voire les “tout de même 2,473 kg avec l’objectif que j’utilise le plus personnellement, le tout nouveau 24-70” :
je compatis, et même, je te propose de te décharger définitivement de ce fardeau: tu n’as qu’à me l’envoyer par Chronopost… Non, ne me remercie pas, que ne ferais–je pas pour t’être agréable! (tu peux aussi mettre le 70-200, trop lourd, ça aussi…).
C’est quoi, cet imparfait, là ? hein ?, pasque l’imparfait, c’est dans le passé non ? Il me semble même que dans l’équipe rédactionnelle d’un grand site suisse traitant principalement d’ordinateurs Macintosh et de photographie (mais pas que), on trouve au moins trois rédacteurs utilisant (présent) des appareils de cette marque (Saluki, Alain Le Gallou et votre serviteur, pour ne pas les nommer). Non mais!
z (qui aime bien les appareils lourds, je répêêêêêête: non, vraiment, François, ne me remercie pas, ça me fait plaisir!)
, le 16.05.2008 à 15:26
Dans cette catégorie y= ax+b ne s’applique pas. En Hifi aussi par exemple, on trouve des enceintes à 100000 € la paire. oui le résultat est très bon, mais le jeu en vaut il la chandelle ?
, le 16.05.2008 à 16:21
faudra qu’il s’y attelle…..
, le 16.05.2008 à 16:28
Une petite question :
Le D60 peut-il fonctionner normalement (avec Autofocus) associé au SIGMA 30mm f1.4 EX DC HSM. En théorie, je pense que oui, car cet objectif est motorisé.
Je suis à la recherche d’un APN relativement compact à prendre lors de randonnée en moto, de promenade légère…. Ce reflex associé au 30mm aurait d’un volume assez compact. Il remplacerait le Fuji F11 de mon épouse que j’utilise dans ces cas là. Le reste du temps, mon D200 me suffit amplement….
, le 16.05.2008 à 18:17
esaies, je pense que le Sigma est OK, mais prends-le avec au magasin!
zit, elle est belle mon attelle hein! Tu te rends compte qu’un copain m’a piqué l’appareil pour me prendre en photo, sans rien me demander?
Il aurait fait ça avec le D3, ce n’était plus mon copain…
Pour le chronopost, les frais sont tellement élevés que je te conseille d’acheter l’appareil près de chez toi…
Et oui, Leica est encore utilisé par nos rédacteurs. Mais plutôt le M8. Donc bon, pour moi, ce n’est déjà plus un tout petit appareil.
, le 16.05.2008 à 22:27
Qu’à cela ne tienne ! je peux passer le prendre, c’est juste un petit détour à bicyclette…
Comment ça, encore ? Pas de commentaire…
Pour ma part, c’est MP ou M7, chargé en Velvia 50 ou 100 pour le MP et plutôt Provia 400 poussée de 2 ou 3 Ø en traitement croisé pour le M7. Et que je sache, le M8 n’est guère plus encombrant, quelque millimètres tout au plus. Mais ça pèse aussi : le MP avec son 2/35 laqué noir (assorti au boîtier, c’est plus joli, mais c’est aussi plus lourd –misère, keske chui snob !–) affiche, avec pile et pellicule de 36, 1045 grammes sur la balance… Et ce viseur! peut aller se rhabiller, le D3…
z (enfin, pour la sauvegarde de la main du maître, je viens quand même t’en débarrasser, je répêêêêêête: le numérique, c’est quand même bien pratique, pour écrire des articles dans Cuk)
, le 16.05.2008 à 23:13
J’ai un coolpix… ça fait des années que je me dis que j’aimerais utiliser un reflex ! Et là ce test me fait envie ! Merci à François ! Mais bon, j’hésite encore… suis long au déclenchement… pardon à la détente !
, le 17.05.2008 à 08:00
Zit, tu peux pas le mettre sur ton vélo, le D3, parce qu’après, t’as la roue avant qui lève, et rentrer sur une roue, à Paris, c’est dur!
Non, pour ton confort, j’ai bien réfléchi, je vais le garder.
marcdiver, n’hésite plus: D60, 450D, ou un Alpha 300, un Petit Pentax, les reflex actuels pas chers sont à des années lumières de ce que peut faire un coolpix. Tu verras le saut!…
, le 17.05.2008 à 11:17
Et aussi, entre autres, pour pratiquer ce sport ingrat, auquel je m’adonne pour le boulot, qu’est la reproduction de documents : tableaux, dessins, etc. La bonne exposition est parfois difficile à déterminer, p. ex. pour un dessin à l’encre avec aplats sur un papier bien blanc. Ok, ok, charte de gris, mires… mais avoir automatiquement les poses de chaque côté de la pose nominale c’est bien pratique car c’est parfois là que ça se passe. Les « puristes » nous diront qu’en dehors du 4×5”… mais là on ne joue pas dans la même catégorie !
Eh bien je continuerai comme avant, manuellement. Dommage aussi pour le test de profondeur de champ… Bon, j’arrête ! sinon je vais me retrouver avec un D3.
, le 17.05.2008 à 14:33
Tu sais, avec le RAW, le bracketing devient un peu moins utile, vraiment.
, le 17.05.2008 à 14:54
Le petit leica de Blues, je vais aller regarder de plus près :)
Car
J’en ai raz le bol du monstre que je trimballe
J’en ai raz le bol de la technique et surenchère
J’en ai raz le bol
J’en ai raz le bol
J’en ai raz le bol
Et
Je rêve
Oui je rêve
De l’appareil photo intégré à l’œil
J’ai souvent l’impression que l’on technique plus que l’on traduit ce que l’on voit.
Voilà il pleut et je fais ma petite crise ;)
, le 17.05.2008 à 16:03
Heu… Très juste. Je n’y avais pas pensé. Habitude de l’argentique.
Eh bien moi idem. On devrait faire un club.
MAIS… pour s’exprimer avec un outil il faut savoir s’en servir. Donc, à un moment, on technique ce que l’on a besoin… pour ensuite être capable de traduire sa propre vision des choses. Et tout à fait d’accord avec toi et avec Blues, cela ne doit pas être une fin en soi. L’important ce sont les images que l’on réalise. Bon, là je ne convertis personne, mais des fois, (re)dire les choses…
Le « petit » (!) Leica… le rêve, parce que il faut quand même s’accrocher côté monnaie.
Quant à l’appareil photo intégré à l’œil, non merci, sans façon. Le genre robot ne me va pas au teint. Oui, oui, je sais que tu plaisantes.
, le 17.05.2008 à 21:37
Hé oui! Cela s’appelle le talent.
C’est la différence entre un artiste et un technicien.
L’artiste te parlera d’émotion, de l’instant, ….
Le technicien? de la dernière technique.
Mais les deux peuvent exister en un seul être.
L’artiste se tient au courant de la technique, pour la dépasser, pour la mettre au service de l’émotion qu’il veut transmettre, faire partager, pas imposer.
J’ai bien connu Lucien Clergue qui photographiait avec un Semflex lorsque presque tous les autres avaient un Rolleiflex. Entre autres, toutes les photos qu’il a faites pendant le tournage du film “Le Testament d’Orphée, de Jean Cocteau.
Il vient d’être le premier photographe à entrer à l’Académie des Beaux Arts.
J’ai même vu dans une exposition, des assemblages, ou collages de photos qu’il avait faites avec un Polaroid. Hé! bien, ce n’était plus un ensemble de plusieurs photos. C’était du Lucien Clergue.
, le 19.05.2008 à 10:30
Citation de:bgc
Lucien Clergue ouaaiiiiiiii ’ bien que…..je partage mon opinion ;)
Citation de; kris: Akkkkkkkkkrrrrrrrrrrrr pas comme un robot! Poauh!
, le 19.05.2008 à 11:40
Parfois je me demande si je ne vais pas reprendre mon FM argentique plus discret.
PS j’ai succombée en février au D300 et je me dis que ……. (………….. = agitation dans ma tête)……………..
PS 2: En plus pour faire bon poids sur ma tête
Retour chez Nikon pour cause de défaut de netteté !:(
, le 19.05.2008 à 20:13
Rassures-toi mff, j’ai perçu la subtilité. J’ai tenté un gag, vraiment pas terrible je reconnais.
Dans ta formule je veux comprendre avoir le sens de l’image, ce truc qui fait qu’à un moment on sait que « c’est là », même si, paradoxalement, on ne s’en rend pas toujours réellement compte. Et sans s’encombrer de la technique. « La différence entre un artiste et un technicien » comme le dit bcg.
, le 19.05.2008 à 23:22
Alors, je disparais juste quatre jours dans la France profonde, loin du câble, du ouiphi et le l’adéHesse-elle et je découvre qu’on dit pis que pendre du Leica sur cuk..
Un peu comme si dans une revue musicale, à propos de Steinway on disait du mal de Fazioli
Bon, demain j’ai du taf, dodo tôt.
, le 29.11.2008 à 14:51
J’ai reçu un d60 an kit avec le 18-55 au prix de 570.-chf. Merci Francois pour ton test qui m’a fait passer du F10 à ce magnifique appareil.