Les correcteurs orthographiques qui touchent à la syntaxe ne sont pas très nombreux sur nos machines.
Il y a celui intégré à Word 2008, qui franchement n’a pas évolué depuis… pfouh, depuis… je ne sais pas. Cinq ans au moins. Ou s’il a évolué, c’est sans que je puisse m’en rendre compte.
L’avantage de ce correcteur? Une intégration directe et le marquage des fautes au fur et à mesure de la frappe.
Des marques rouges pour l’orthographe d’usage, vertes pour les fautes de grammaire, un clic droit sur l’erreur, qui affiche un menu de correction. Rien de nouveau, mais le système est assez efficace.
Cela dit, si le correcteur est meilleur que sur celui de Word XP, il ne casse pas des briques (remarquez que c’est vrai, je l’admets, un correcteur n’est pas fait pour ça).
Il peut donc rendre service à ceux qui sont sur Word, mais sera inutilisable sur tout autre texte tapé dans un autre programme.
Il y a aussi Grammatica, pas cher du tout, mais dont l’interface date d’un autre temps, et qui ne me donne pas vraiment envie d’essayer la version 7 (mes essais se sont arrêtés à la v6, je dois l’avouer, voyant que les choses n’avaient pas vraiment changé sur les captures d’écran du site).
Les trois produits qui nous sont proposés et qui tiennent la route sont:
- ProLexis et le Petit ProLexis, de chez Diagonal,
- Antidote RX, de Druide Informatique
J’ai testé ces produits à de nombreuses reprises.
- en ce qui concerne Antidote, dans sa dernière version RX, ici.
- pour ProLexis (en version 4, nous sommes désormais en v5), le test est ici.
- et enfin, pour découvrir Le Petit ProLexis en v2 (nous sommes en v3), le test est là.
J’utilise personnellement chaque jour pour tout ce que je produis sur mon ordinateur au niveau du texte Antidote et ProLexis. Ce sont deux magnifiques logiciels.
De l’impossibilité (actuelle) d’être un correcteur parfait
Le problème des correcteurs de la langue française, c’est que notre langue est bien difficile, et que le correcteur ne peut pas encore prétendre se mettre à notre place pour comprendre le sens même du texte.
En effet, si j’écris “La maire est agitée”, là, les deux logiciels vont penser que Madame le Maire est un peu dans tous ces états, et vont laisser passer puisque Maire existe également au féminin. Et d’ailleurs, pourquoi n’écrirais-je pas que Madame le Maire a des problèmes dans sa tête?
Le problème justement, c’est que bien évidemment, je voulais (pour le besoin de ce test), écrire “La mer est agitée”. Ni Antidote, ni ProLexis, ne peuvent le deviner. Ils n’ont donc pas corrigé, pas plus qu’ils n’auraient corrigé “La mère est agitée”.
Pour comprendre le sens même du texte, il faut le replacer dans son contexte, et là, même si les choses avancent (Antidote par exemple tient compte des cooccurrences, voir le test à son propos), le combat est encore assez loin d’être gagné.
Donc il arrive encore assez souvent que les correcteurs ne voient pas certaines fautes.
Remarquez, ce n’est pas le plus inquiétant.
Le problème principal, c’est les fausses erreurs détectées, qui viennent vous pousser à faire des erreurs, si vous n’êtes pas sûr de vous, ou pour le moins, viennent vous faire perdre du temps.
Mais… en 1, d’accord, mais en 2, il veut quoi Antidote?
Non, mais hé, ça va pas la tête? Pourquoi alors ne pas me signaler “rouges” comme devant être écrit “rouge” pendant qu’on y est?
Là, les logiciels progressent au fil des versions, mais rien de tout à fait surprenant n’est arrivé depuis quelques années. Il s’agit d’une évolution douce. Et sur ce plan, ProLexis garde une petite avance sur son concurrent.
À propos d’Antidote
Antidote a évolué de manière radicale tous les deux ans. Et nous propose des mises à jour régulières gratuitement entre deux.
Nous en sommes à la v6 de la mouture RX testée de fond en comble ici.
Depuis la v1, le correcteur s’est amélioré “en arrière-fond” sur tous les points.
D’abord, le programme est bien plus rapide au niveau de la correction.
L’éditeur nous annonce des améliorations également au niveau de l’analyse elle-même, ce qui est bien plus difficile à ressentir au niveau de l’utilisateur.
Les dictionnaires à tous les niveaux se sont étoffés de plusieurs milliers (voire dizaine de milliers) de mots, de cooccurrences, de citations.
L’intégration avec de nombreux logiciels est également poussée (Adobe CS 3 par exemple), mais aussi Nisus Writer Pro (ah que c’est bon), et tellement d’autres aussi. La liste complète des programmes compatibles est ici.
Antidote est d’ailleurs le correcteur qui s’adapte au plus de programmes. Son défaut vient du fait que la manière d’atteindre le texte est souvent différente. Une fois, ce sera via les services, une autre via le menu contextuel, une autre fois via le dock, ou encore via une palette spéciale (dans Word 2004).
Cela dit, rien de grave, il faudra juste être capable de s’adapter, et le plus souvent, vous allez n’utiliser qu’un traitement de texte, alors…
Notez qu’Antidote n’est pas encore compatible avec Word 2008. En effet, le logiciel travaillait jusqu’à cette version via VisualBasic, intégré à Office, qui a été abandonné en version 2008. Druide cherche donc une solution.
Antidote en usage quotidien
J’adore Antidote.
C’est un logiciel qui ne se borne pas à corriger votre texte, mais qui offre dix dictionnaires extraordinaires, que l’on peut atteindre très facilement. Ne manquent que les raccourcis clavier que l’on pourrait invoquer depuis n’importe quelle application.
Ici, le dictionnaire des cooccurrences
Le tout forme un véritable ensemble d’aide à la rédaction.
Au niveau de la correction des textes, il faut savoir qu’Antidote ouvre une fenêtre de correction, qui reprend votre texte sans mise en page, et souligne en rouge les fautes, en orange (je généralise) les suggestions d’amélioration, les ambiguïtés, voire les erreurs mineures.
Un clic sur l’erreur amène la sélection du mot dans le document original. Si vous acceptez la correction proposée dans la fenêtre, cette correction est immédiatement reportée dans le document original.
Mieux, une modification dans le document original est immédiatement reportée également dans la fenêtre de correction, qui va de suite réanalyser le paragraphe concerné.
C’est bigrement bien fichu, tout cela.
Trois défauts nonobstant:
- très vite, on focalise sur les erreurs rouges, et on laisse de côté l’orange, ce qui peut être dommage, puisque de nombreuses remarques intéressantes y sont intégrées. Mais quand il y a trop, il y a trop.
On peut choisir de ne pas afficher certaines catégories en orange, mais en même temps, c’est se priver de conseils intéressants. Le problème vient ici de la conception qui vise à tout montrer directement sur le texte. Intéressant certes, mais avec le revers de la médaille dont je viens de parler: on risque de perdre de l’attention sur ce qui est signalé.
Trop d’orange finit par détourner l’attention… Même si la forme de l’orange n’est pas la même (petite vague pour les ambiguïtés, dans lesquelles d’ailleurs passent une partie des erreurs de typographie).
- pourquoi ne pas passer les erreurs de typographie dans une couleur autre que l’orange, justement pour qu’elles ne nous échappent pas (remarquez que certaines erreurs, comme le fait de ne pas mettre une virgule après une conjonction de coordination, sont en rouge)? Cela permettrait de faire en sorte qu’elles ne soient pas perdues dans l’orange!
- autre défaut que j’ai déjà signalé à l’éditeur: si le logiciel signale une erreur qui apparaît 20 fois dans votre texte, il faudra la corriger 20 fois. ProLexis propose la correction des 20 erreurs d’un coup, ce qui est souvent très pratique. De même si le logiciel ne connaît pas un mot correct signalé 20 fois faux. Il faudra lui dire 20 fois qu’il ne s’agit pas d’une erreur. Avec ProLexis, c’est fait d’un coup.
- le logiciel fait plus de fausses détections que ProLexis, ce qui est un peu embêtant. J’attends vraiment un progrès dans la prochaine mise à jour majeure à ce niveau.
Pour le reste, Antidote reste un outil fort agréable, qui me sert quotidiennement, en conjonction avec ProLexis, dont je vais vous parler maintenant.
ProLexis passe en version 5
Entre mon dernier test de ProLexis et la version actuelle, nous sommes passés de la 4.6 à la 5.02.
Les changements sont-ils conséquents?
Oui, dans une certaine mesure puisque le logiciel nous propose une correction automatique en temps réel, à la demande, via une palette. Un petit coup sur l’interrupteur pour qu’il passe sur vert, et c’est parti.
On active le petit interrupteur à droite et…
La correction automatique qui vous montre la correction proposée l’espace de quelques frappes, histoire d’être d’être certaine que vous avez bien vu et qui ensuite se “réduit” toute seule,
Un certain nombre de corrections sont prises en compte en temps réel, pas toutes.
Voici lesquelles:
Il est possible d’affubler chaque correction d’un petit bruitage, qui permet de se rendre compte que le programme a agi sans rien vous demander, ce qui est tout de même souhaitable des fois qu’il lui passe de drôles de choses par la tête (ce qui peut lui arriver).
Très franchement, j’ai tendance à ne pas trop utiliser cette correction en temps réel, qui ne fonctionne pas dans tous les programmes supportés d’ailleurs. La preuve, en commentaires, sur Cuk, alors que Safari est reconnu par ProLexis, vous ne pourrez pas corriger à la volée des erreurs.
De même, si vous écrivez en anglais par moments, il faudra désactiver cette correction manuellement, puis la réactiver ensuite. Dommage que ProLexis, qui sait pourtant reconnaître les langues, ne soit pas capable de faire ça tout seul. Remarquez que parfois, il le fait, mais pas toujours, ce qui revient un peu au même.
Il faudra donc de toute manière (selon moi) repasser par une correction finale en fin d’analyse.
Et c’est à ce niveau que ProLexis fait très très fort, puisqu’il analyse un texte, même très très long (plusieurs dizaines, voire centaines de pages, en quelques secondes).
La liste affichée à gauche montre immédiatement les fautes et leur type, y compris les erreurs de ponctuation. Les corrections multiples, comme je l’ai écrit, sont possibles d’un seul coup.
En pleine correction…
Quel plaisir de corriger l’article d’un rédacteur français qui met toujours une espace juste avant les signes de ponctuation interrogatifs, exclamatifs ou deux points. Pas que le rédacteur fasse une erreur, mais chez nous, en Suisse romande, à moins de gérer l’espace fine (que les navigateurs ne comprennent pas), il vaut mieux carrément supprimer cette espace. Alors d’un coup, paf, supprimons les espaces avant les deux points, et repaf, les espaces avant le point d’interrogation, et pendant qu’on y est, traitons celles avant les points virgule et celles avant les points d’exclamation.
Le temps gagné, et surtout le fait que les erreurs multiples passent en blanc font qu’elles ne nous dérangent plus, et nous permettent de nous concentrer sur le reste.
Proposition de correction multiple
Au niveau des fausses détections, force m’est de constater que ProLexis reste encore supérieur à Antidote, nous proposant moins de “fausses erreurs”, sans pour autant passer à côté de quelques perles parfois.
Pour rappel l’invocation de ProLexis se fait via la barre de menu.
Si l’icône est rouge, cela signifie que le programme utilisé est parfaitement compatible avec ProLexis, si elle est bleue, cela signifie que le programme ne l’est pas, qu’il faudra peut-être passer par le presse-papiers (avec certains risques de pertes d’enrichissement de texte si le programme utilisé n’est pas parfaitement compatible avec le format RTF, ou perte de styles de paragraphe ou de caractère, comme dans Nisus.
Dans les programmes compatibles, le document est corrigé dans une fenêtre qui parvient souvent à conserver la plus grande partie de la mise en page (elle est toujours conservée pleinement bien entendu après la correction), et il est possible également d’intervenir directement dans cette fenêtre pour corriger à la main.
Le fonctionnement de ProLexis est décrit en détail ici: puisqu’il n’a pratiquement pas changé, je ne vais pas tout recommencer rien que pour le bonheur de prolonger cet article.
Notons encore, au niveau de la correction, une petite chose qui me plaît bien: j’ai un peu fait du harcèlement chez Diagonal pour que l’éditeur arrive à faire une correction qu’Antidote sait faire depuis des années: si vous écrivez “Je viendrai mercredi 5 mai 2008”, le programme vous proposera ceci:
Correction des dates complètes, ça fait longtemps que je la demandais celle-là, et modestement, je l’ai obtenue, m’a-t-on dit personnellement!:-) La grande classe!
Niveau compatibilité, ProLexis est compatible avec les logiciels listés sur cette page. Je n’ai pas toujours compris le fonctionnement de l’achat des adaptateurs, mais vous devriez vous en sortir assez facilement.
Notez que si officiellement, ProLexis n’est pas encore compatible avec Word 2008 officiellement, j’utilise une version beta qui fonctionne parfaitement. L’adaptateur devrait être disponible très vite pour le public. Simplement, puisque ProLexis doit passer par les AppleEvents, il va un peu moins vite que par le passé avec le logiciel de Microsoft.
Mais rien de grave, vraiment, le programme restant une bête de vitesse.
Zut par contre, la compatibilité avec DreamWeaver n’est plus de la partie. Bon, heureusement qu’on travaille avec Textile, mais ça m’embête un peu quand on me fournit un texte en HTML, que je ne peux plus corriger juste avant mise en ligne avec ProLexis.
Puisqu’on en est au niveau technique, je signale que je n’ai plus eu aucun problème de protection avec ce logiciel, les mauvais moments à ce niveau sont révolus depuis longtemps.
Et les problèmes de type “ProLexis ne retrouve plus l’erreur…” font partie de l’histoire, à de très très rares exceptions près.
De nouveaux outils d’aide à la rédaction
ProLexis est souvent associé à Myriade, un dictionnaire modulaire, qui se construit selon votre désir.
Les modules de Myriade.
Cela dit, si j’apprécie beaucoup ce dictionnaire que j’ai également décrit dans ce test, force m’est de constater qu’il a un peu vieilli au niveau de son interface, qui devrait être revue assez rapidement.
Je rappelle aussi que Myriade sait (pas toujours, mais souvent) vous donner le sens d’un mot en tenant compte de son contexte.
Je reprends mon exemple habituel (pour ceux qui nous suivent depuis des années):
Paul lit dans son lit.
Si j’appelle Myriade depuis le premier lit, j’obtiens:
Là, Myriade voit que je veux tout savoir sur le verbe.
Si je le fais depuis le deuxième lit, j’obtiens alors:
Ici, Myriade voit que je cherche la définition du nom.
Cela dit, au niveau de la consultation, j’ai plutôt tendance à travailler avec Dicomalin, un nouvel ensemble de dictionnaires, à l’interface bien plus moderne.
Les mots sont décrits en quatre parties:
- la définition
- “autour du mot” (locutions, expressions employant le mot)
- les synonymes
- la conjugaison s’il s’agit d’un verbe
ProLexis au quotidien
Je disais que j’adore Antidote un peu plus haut?
J’adore aussi ProLexis.
Il se trouve que les deux logiciels sont parfaitement complémentaires.
J’aurais plutôt tendance à utiliser ProLexis pour la correction de mes textes, et Antidote pour la consultation de ses dictionnaires.
Mais presque toujours, je commence par une correction de ProLexis, qui va voir les erreurs et surtout me permettre de les corriger très vite, puis ensuite, je passe le même texte sur Antidote, qui va peut-être découvrir d’autres erreurs.
Remarquez que dans l’autre sens, ProLexis retrouverait des erreurs oubliées par Antidote.
Je vous le dis, les deux programmes sont complémentaires.
Il se trouve que pour la correction de la ponctuation, l’interface de ProLexis est plus évidente. On voit immédiatement les erreurs. Dans Antidote, elles sont perdues dans l’orange, ce qui est dommage puisqu’on risque fort de les laisser passer au final.
Et puis, ProLexis va beaucoup plus loin dans la gestion de cette ponctuation, des signes monétaires, et de tout ce dont un journal ou un professionnel a besoin pour une publication parfaite. Ce n’est pas pour rien que tant de journaux travaillent avec ce produit.
J’apprécie aussi le module de correction de la langue anglaise, même si j’attends avec impatience une gestion de la grammaire dans cette langue, puisque seule l’orthographe d’usage est corrigée.
Le Petit ProLexis 3
Je suis un petit peu mal à l’aise pour parler en toute connaissance de cause du Petit ProLexis, puisque je ne l’utilise pas, travaillant avec son “grand frère.
Niveau qualité de correction, c’est tout pareil à ProLexis, puisque le moteur d’analyse est le même. C’est donc du tout bon, avec peu de fausses détections.
Niveau interface, nous sommes entre Antidote et le Grand ProLexis: le logiciel corrige le texte dans une fenêtre dédiée qui garde la mise en page, comme son frère, mais affiche les erreurs non pas sur une liste, mais dans le texte lui-même, comme Antidote.
Contrairement à ce dernier, Le Petit ProLexis corrige avec trois couleurs, ce qui rend les choses plus claires, les fautes de ponctuation étant corrigées en bleu, et se trouvant immédiatement repérable, contrairement à Antidote, comme je l’ai expliqué plus haut.
Par contre, ce qui est regrettable, c’est que les règles de ponctuation ne sont pas modifiables, comme c’est le cas dans le Grand ProLexis et dans Antidote.
On ne peut pas changer ces règles, colossale erreur pour les Romands!
Je n’arrive pas à comprendre cette limitation, qui rend pratiquement le Petit ProLexis inutilisable pour un Suisse romand (voir explications données plus haut à propos des espaces avant les signes de ponctuation comme le point d’interrogation)!
Sans aller jusqu’à autant de finesses que proposées par ProLexis, des réglages du type de ce que propose Antidote seraient tout de même d’une importance primordiale il me semble.
Cela dit, pour les Français, aucun problème, le problème ne se pose que pour les “autres manières d’écrire”.
Gros avantage du Petit ProLexis sur Antidote par contre: la correction multiple, qui permet de corriger x fautes tout à fait semblables d’un seul coup. Je n’insisterai jamais assez, il s’agit d’un manque à corriger de toute urgence sur Antidote.
Ben oui quoi, j’ai fait du harcèlement pour la correction des dates sur ProLexis, je l’ai obtenue, je ne lâcherai pas avant d’avoir la correction multiple sur Antidote, c’est comme ça, je sais, je suis énervant…:-) (Hem, certains enlèveront le smiley, je pense…)
Autre plus: le côté ludique du Petit ProLexis, qui ravira les amoureux de jeux de lettres (voir le test à ce propos).
Les deux grosses nouveautés de la version 3 sont:
- l’intégration de la correction en temps réel (la même que décrite pour la version 5 de ProLexis, voir plus haut)
- l’intégration de DicoMalin, qui remet le Petit ProLexis à un niveau élevé en ce qui concerne les outils de référence (voir plus haut aussi).
À cela s’ajoute, et ce dès la semaine prochaine normalement, la compatibilité avec Word 2008. Je dispose d’ailleurs d’une version beta qui fonctionne très bien.
Le Petit ProLexis en correction d’un document Word 2008
Pour en revenir aux nouveautés
Alors, ces nouveautés, que ce soit au niveau de ProLexis (grand et petit) ou d’Antidote, sont-elles marquantes oui ou non, depuis deux ans?
La réponse est nuancée.
Je dirais oui pour tout ce qui concerne le confort d’utilisation, l’intégration aux divers logiciels, les outils de type “dictionnaires”.
Là oui, ils sont vraiment marquants, ces progrès, les éditeurs ont fait de gros efforts.
Je dirais modérément au niveau de la correction grammaticale.
Il me semble vraiment que depuis trois ou quatre ans, certes, les améliorations sont là, mais se font par toutes petites touches.
Mais malheureusement, des erreurs non détectées, il y en a toujours. Des fausses détections, aussi.
Certainement un peu moins qu’avant (quoique cela ne me frappe pas vraiment), mais encore trop.
Sur ce point, même si Antidote a beaucoup progressé dans sa version RX, il reste encore en deçà de ProLexis, je l’ai déjà dit. Mais même ce dernier peut et doit progresser encore.
Certes, la langue française est difficile, comme je l’écrivais en début d’article, mais j’attends toujours le pas en avant qui fera que nous pouvons faire entièrement confiance aux correcteurs, un peu comme s’il s’agissait de correcteurs humains dans un journal.
Vous me direz que c’est un métier.
Eh bien justement, on pourrait espérer que ces logiciels le remplacent, histoire de pouvoir présenter des textes impeccables, sans travailler dans un journal.
Le chemin semble encore long, même si Antidote et ProLexis sont déjà des outils passionnants et qui rendent immensément service à ceux qui désirent éviter de produire des écrits avec des fautes.
Dernière chose, pour l’instant, il n’est pas question de nous dire que nos correcteurs vont sauver la mise à ceux qui n’y connaissent rien. Trop souvent (toujours ces fichues fausses détections), il faut savoir dire non à des corrections proposées, et soit laisser en l’état, ou alors trouver autre chose.
Oui, le chemin est encore long, mais on avance, gentiment. Si seulement la prochaine version d’Antidote, ou celle de ProLexis pouvaient nous faire faire un immense pas en avant…
En conclusion finale
Je suis toujours étonné de recevoir parfois des textes de gens sachant parfaitement écrire, avec plein de fautes d’orthographe.
Il me semble que le simple fait de les passer à l’un des correcteurs en retirerait un sacré nombre, ce qui rendrait la lecture plus facile.
Le fait de faire un minimum de fautes d’orthographe, quand on peut, c’est une simple manière de respecter son lecteur.
Ce qui me semble dommage, lorsque je parcours le net, c’est que bien des gens se fichent comme de l’an quarante de produire “proprement”. Personnellement, cela me gêne, comme je pense que cela vous gêne de tomber sur des fautes dans mes articles.
Or il n’y a plus d’excuses: les logiciels sont rapides, performants. Ils ne verront certes pas toutes les erreurs (la preuve, il en reste certainement dans ce texte), mais tout de même, ils nous aident bien.
Vous l’avez compris, je suis bien incapable de vous dire quel logiciel choisir, vu leur complémentarité.
Certes, ProLexis est beaucoup plus cher qu’Antidote. Mais il y a le Petit ProLexis, qui est pratiquement au même prix que le logiciel de Druide.
Oh la la c’est trop dur pour moi de choisir, même si je vous ai parlé plus haut de ce que je préférais chez l’un, et chez l’autre.
Un professionnel de l’édition (journal en particulier), ou celui qui n’a pas de souci financier se tournera certainement vers la solution ProLexis, qui en plus fonctionne en réseau.
Mais un privé qui ne veut pas dépasser la somme de cent Euros? Là, la réponse est bien plus difficile à donner entre Antidote et Le Petit ProLexis.
Je ne peux pas.
Allez, je vais essayer de mettre des notes (sur 10), pour que vous puissiez vous faire une idée (ouille ouille ouille, je vais devoir intégrer du html à Textile, je crains le pire…)
Antidote
|
ProLexis
|
Petit ProLexis
|
|
Qualité de correction |
7.5
|
8
|
8
|
Rapidité |
8
|
10
|
8
|
Ergonomie (en correction) |
8
* |
9.5
|
8.5
|
Correction typographique |
8.5
|
10
|
8.5/4
** |
Intégration (quantité de programmes) |
9
|
8.5
|
8.5
|
Intégration (qualité d’intégration) |
9
|
10
|
9
|
Outils (dictionnaires) |
10
|
9.5
|
9.5
|
Moyenne |
8.57
|
9.28
|
8.57/8.07
*** |
Mais non, ça passe, ce que je suis fort! (Bon, pas du premier coup, mais vous n’avez rien vu n’est-ce pas?)
*
Antidote est pénalisé ici par son absence de correction multiple
**
Pour les Français/Pour les Romands
***
Idem
Vous voyez, et je n’ai même pas fait exprès…
Qu’est-ce que je suis content de disposer des deux (Antidote et Le Grand ProLexis, le Petit étant chez ma femme, qui écrit tellement sans faire de fautes qu’elle n’en a pas vraiment besoin, la veinarde), vous ne pouvez pas savoir.
Les prix:
- Antidote: 99.90 €
- Le Petit Pro Lexis: 99 €
- Le Grand ProLexis: dès 307 €
- Myriade, dès 63 € (mais comptez plutôt dès 118 € si vous vous intéressez au dictionnaire de la langue française).
, le 02.05.2008 à 00:41
Merci pour cet article complet :D
Jusqu’à présent je n’ai jamais utilisé de correcteur, ça me fait des économies … ;)
, le 02.05.2008 à 01:49
Merci, pour ce comparatif. J’attends avec impatience une maj d’Antidote pour la prise en compte de Word 2008. Cependant, une remarque, chez moi, Antidote me souligne maire en orange.
, le 02.05.2008 à 06:26
Mince, un test aussi long pour dire que tu en as marre de corriger les articles avant leur publication ?? ;-))
Pour le surplus, +1 Levri.
, le 02.05.2008 à 07:13
Emery, étrange, chez moi pas du tout.
On ne doit pas avoir les mêmes réglages alors, moi j’ai ceux d’usine…
, le 02.05.2008 à 07:16
Madame Poppins, c’est vraiment ça qui ressort de l’article? Rassure-moi…:-)
, le 02.05.2008 à 07:38
Ah, c’était donc volontaire, ces “oublis” d’espace. Parce que ça faisait longtemps que je me demandais : “mais pourquoi ils ne mettent jamais d’espace avant leurs ponctuations, sur ce site ???”
Note qu’en passant, il n’y a pas que les Français qui les rajoutent, ces espaces, les Belges aussi.
Et j’apprends aussi qu’il n’y pas d’espace fine possible dans les navigateurs. Pas d’espace insécable non plus, je suppose ? Tsss, ces navigateurs imposent le nivellement typographique par le bas, vraiment…
Note : selon les canons en vigueur, l’espace insécable avant le double-point (:) fait exception : elle n’est pas fine, elle est normale.
Pour les curieux de la belle typographie, une petite lecture instructive. Et ici, un cours plus détaillé. Dans les deux cas, en format PDF. Une façon de veiller à ce que les navigateurs respectent bien les règles de l’art, j’imagine !
, le 02.05.2008 à 07:51
Si si, les espaces insécables oui, c’est bien compris par les navigateurs.
En Suisse romande, nous avons (à peu de choses près) la typographie anglo-saxonne.
J’ajoute que le nouveau Word est, d’après ce que je sais, capable de gérer l’espace fine. Si je ne m’abuse, c’est le seul traitement de texte qui le fasse, et il a fallu attendre cette version.
Sinon, les deux “gros” programmes qui gèrent tout ça, ce sont inDesign et QuarkXPress.
, le 02.05.2008 à 07:55
Dois-je te rappeler quel autre programme le fait depuis des lustres ? ;-)
, le 02.05.2008 à 08:09
C’est ça Madame Poppins qui te fait penser à ce que tu as écrit en commentaire? (Parce que je cherche…).
Je ne pensais pas du tout aux rédacteurs, je précise… Mais aux textes en général que je reçois, et qui pourraient souvent être bien meilleurs, si on les passait à la moulinette d’un correcteur.
, le 02.05.2008 à 08:12
Heeeuuu… Non, attends, je ne vois pas:-)
D’ailleurs, au fait, on fait comment pour corriger un texte avec un correcteur, avec ce truc plein de balises?
, le 02.05.2008 à 08:15
Antidote, très très sympa, je l’ai eu testé il y a quelques années et réellement surprenant, et ton test François, ultra complet! C’est géant!
, le 02.05.2008 à 08:21
La correction orthographique se fait avec des programmes prévus pour, comme CocoaSpell (testé sur ton propre site par Fabien) ou Excalibur. Gratuits, tous les deux, d’ailleurs.
La correction grammaticale, directement, à ma connaissance, on peut pas. Mais c’est un jeu d’enfant de faire un copier-coller du PDF produit vers un des programmes gérés par Antidote ou ProLexis (TextEdit, par exemple).
Personnellement, je n’utilise ni correcteur orthographique, ni correcteur grammatical. La bonne vieille relecture (par des personnes compétentes) se montre toujours très efficace.
, le 02.05.2008 à 08:23
A titre complémentaire, mais qui évite surtout les fautes de frappe, mais aussi les consonnes non doublées si nécessaires, la lutte entre a et e dans certains adverbes, le correcteur intégré à Mac OS X me parait intéressant. Enfin, aucun programme et il ne s’agit pas d’orthographe mais de forme du langage, ne propose une mise en forme vers une langue un peu plus évolué. A titre d’exemple, et n’y vois rien de personnel François, puisque ton article en est parsemé, mon oreille ou mes yeux sont systématiquement agacés par l’utilisation de la locution “au niveau”. Ce matin, le présentateur du journal télévisé termine en disant: voyons de qui va se passer niveau météo. Ma marchande de fromages: qu’est ce qui vous faut niveau fromage ….
, le 02.05.2008 à 08:26
Vu mon niveau de Français lamentable (merci encore à F qui passe toujours ses yeux et outils sur mes textes avant publication)… il faudrait que je me porte acquéreur d’un de ces machins. Est-ce que ces trucs marchent avec GoLive aussi?
T
, le 02.05.2008 à 08:47
François, tu vois que je lis tes articles jusqu’au bout !
Juste pour la petite histoire, je ne suis de loin pas parfaite, en orthographe, vu que je confonds régulièrement sensé et censé notamment ! Mais il est vrai également que je goûte particulièrement le soin que les gens prennent sur cuk pour répondre et écrire.
Bonne journée à toutes et tous,
, le 02.05.2008 à 09:15
Bon article François (d’ailleurs comme toujours). Par contre, tu as oublié de préciser qu’Antidote pouvait s’installer sur 3 machines, quel que soit le système d’exploitation. Je ne sais pas pour Pro Lexis.
, le 02.05.2008 à 09:28
Les balises HTML, Antidote les saute pour corriger. Seul le texte pur est visible dans sa fenêtre. De mémoire ce fut une amélioration de la v6.
Les logiciels pour créer des pages HTML comme HyperEdit ou Coda ne sont pas dans la liste des logiciels supportés par Antidote, BannerZest non plus.
J’utilise Antidote en permanence, même pour une simple mail, ayant appris à lire avec la méthode globale pure, et en plus j’ai fait toute ma carrière en anglais. A la lecture de ce matin je suis tenté par Prolexis en complément, mais suis-je aveugle, je ne vois pas de version de démonstration !!
@madame Poppins : Taquine va. J’ai du mal à me retenir d’en rajouter. Combien de fautes Prolexis a trouvées dans mon dernier texte pour cuk passé par Antidote. Un certain nombre. Je sors, car j’entends un boomerang siffler.
@François : Plaisanterie privée : j’ai bien aimé ta phrase ” (ouille ouille ouille, je vais devoir intégrer du html à Textile, je crains le pire…)”
, le 02.05.2008 à 09:46
Et LaTeX non plus, j’imagine : c’est à ce langage auquel on faisait allusion, François et moi. Mais si des correcteurs orthographiques comme CocoaSpell ou Excalibur sont capables de tenir compte des “balises” de LaTeX (commandes et environnements), pourquoi pas un correcteur grammatical ? On y aura peut-être droit un jour.
, le 02.05.2008 à 09:48
Et tant qu’on y est, comment obtient-on une espace insécable avec textile ? Je vois encore un point d’interrogation bêtement passer à la ligne dans mon commentaire précédent :-(
Et, non, pas question que j’oublie de mettre une espace avant les ponctuations qui la requièrent. Suis pas Suisse romand, moi ;-) Et je préfèrerai toujours insérer une espace insécable, même non fine, avant tout ponctuation l’exigeant, plutôt que pas d’espace du tout.
, le 02.05.2008 à 09:59
L’informatique, c’est génial: il y a des logiciels pour corriger les photos, des logiciels pour corriger l’orthographe, la grammaire…
C’est vrai qu’on dit souvent qu’une bonne correction ne peut pas faire de mal!
Milsabor!
, le 02.05.2008 à 10:18
Je réponds à ma question précédente, après un brin de surf Web via Google sur la question : l’espace insécable, c’est avec la combinaison des touches “option” et “barre-espace” (du moins sur clavier Azerty) qu’on l’obtient sur Mac en général, et textile le reconnait. La bonne découverte du jour ! J’ai appliqué la chose sur ce commentaire et le précédent, ça marche ! :-))
Avec LaTeX, mais ça je le savais depuis longtemps, c’est le caractère tilde (~) pour l’espace insécable de taille normale, et \, pour une espace fine insécable.
Pas d’espace fine insécable du tout pour les navigateurs, donc ?
, le 02.05.2008 à 11:23
Mais c’est évident, comment n’avais-je pas pensé à ça!:-)
, le 02.05.2008 à 11:25
Parce que tu ne l’as jamais utilisé, Ô homme de peu de foi !
, le 02.05.2008 à 11:32
C’est normal qu’Antidote ne signale rien sur « La maire est agitée », dans le contexte suisse « La mer est agitée » n’a pas de sens. ;-)
Je l’utilise tous les jours dans Firefox et Thunderbird, c’est un plaisir. En particulier dans Firefox il est capable de corriger le texte affiché dans une page web, ce qui est parfois nécessaire pour rendre certains billets de blog lisibles.
Les dictionnaires sont riches, mais il y manque étymologie et prononciation, je dois encore avoir recours au Robert.
, le 02.05.2008 à 12:15
Oups, ~, c’est le caractère “tilde”, pas dièse… J’fatigue, moi. Corrigé.
, le 02.05.2008 à 12:21
Et connaissez-vous les bons correcteurs pour l’anglais et le portugais?
, le 02.05.2008 à 12:26
À propos des espaces insécables et des fines.
Les insécables s’obtiennent fréquemment, dans un traitement de texte sur Mac, par option-espace, comme l’a dit l’un des commentateurs. Parmi d’autres logiciels, hors la PAO, qui gèrent l’espace fine : TextEdit.
Dans DreamWeaver, on l’obtient par shift-commande-espace.
Sur le web, les insécables se notent (en édition du code) par des entités html, comme (non-break space). L’espace fine existe aussi (thin space) mais n’est pas souvent affichée correctement et ressemble plutôt à l’espace normale. Cependant l’insécabilité est conservée.
Un petit test rapide sur Mac :
– Safari 3.1.1 ne fait pas de différence de présentation, l’insécabilité est conservée, si on a placé une insécable ou une fine.
– Opera 9.27 ne fait pas de différence de présentation, l’insécabilité est conservée, même si on n’a pas placé d’espace insécable ou de fine. Ce qui indique que ce logiciel intègre la règle de typo. Étonnant.
Firefox 2.0.0.14 fait la différence de présentation. L’insécabilité est conservée si on a placé une insécable ou une fine. Bravo à lui !
À propos des accès à la correction pour ProLexis et Petit ProLexis depuis un Mac.
Selon les différents cas d’intégration de ProLexis aux logiciels hôtes, Il existe d’une à trois méthodes différentes d’accès à la correction.
Dans le cas d’une intégration complète. L’icône de ProLexis est rouge, ou verte pour le Petit ProLexis, dans le menu de l’application. – Par le menu – Par la palette – Par un raccourci clavier (modifiable par vos soins).
Dans le cas où il n’y a pas d’intégration complète mais lorsque le logiciel hôte respecte le menu contextuel du Mac : – Sélectionner le texte à corriger puis bouton droit de la souris (ou CTRL-Clic si souris à un seul bouton). Puis vous pouvez coller le résultat dans votre texte d’origine. En général, la sélection est toujours présente.
– Dans le cas où aucune des deux précédentes méthodes ne fonctionne : Copiez le texte à corriger dans le presse-papiers, choisissez « Analyse ortho du presse-papiers ». La fenêtre de correction s’affiche, vous corrigez puis vous pouvez coller le résultat dans votre texte d’origine. En général, la sélection est toujours présente.
, le 02.05.2008 à 13:12
A cette heure, 13:09, je devrais être bien réveillé, quoique heure proche de l’heure de la sieste. Je n’ai, néanmoins, toujours pas trouvé comment avoir ProLexis en démonstration. A l’aide.
, le 02.05.2008 à 13:22
Et l’apéro? Déjà pris? T
, le 02.05.2008 à 13:40
Seul Petit ProLexis est disponible en démonstration. C’est ici http://www.prolexis.com/petitprolexis deux boutons en haut de page, l’un pour Mac, l’autre pour Windows. À noter qu’il n’est possible que d’essayer UN seul produit de Diagonal, une seule fois, sur une même machine. ProLexis ou Petit ProLexis ou Myriade. Pas une fois chacun.
, le 02.05.2008 à 13:42
Merci pour ton commentaire Patrick.
Aurais-tu une solution à proposer à propos de la version de démonstration du Grand Prolexis? Le Petit, je sais qu’on peut l’avoir en démo, mais le grand?
, le 02.05.2008 à 13:43
Ah, j’ai été devancé de deux minutes. Faut dire que je tape avec une attelle, c’est pas tété:-)
, le 02.05.2008 à 13:52
Cela dit c’est dommage Patrick, que tu ne mettes pas à disposition une version de démo du Grand ProLexis, cela permettrait à tout le monde de comprendre cet énorme avantage qu’a votre interface géniale.
, le 02.05.2008 à 14:28
Démo…
Hélas, François, je n’ai pas de solution immédiate pour une démo du grand ProLexis ou de Myriade :-(
Si quelqu’un est vraiment intéressé par le grand ProLexis, je peux lui faire envoyer un CD, mais nous ne sommes pas équipés pour envoyer en masse et je demanderais à chacun d’avoir la gentillesse de ne pas abuser :-) L’interface (merci de ton qualificatif) est visible via un PDF ou un keynote téléchargeable ici http://www.prolexis.com/prolexis/ Je propose particulièrement ce keynote qui vous permettra de découvrir d’autres fonctions de ProLexis, comme la saisie rapide…
, le 02.05.2008 à 15:00
Incroyable la qualité de ce test et sa longueur, beau boulot François…
Très intéressant même si je reste à des solutions gratuites ou intégrées aux logiciels que j’utilise.
, le 02.05.2008 à 15:28
15:13 de retour, j’ai vraiment fait une grosse sieste. Donc, je ne suis pas bigleux, pas de démo du grand ProLexis. Ayant déjà Antidote depuis deux ans, je ne suis pas intéressé par le petit ProLexis. J’imagine que seul le grand ferra une différence.
Pour un CD de démonstration, nous pourrions faire la chaîne, si l’installation donne une utilisation de 30 jours sans avoir besoin du CD en permanence. J’installe, et je passe au suivant.
Mais, pourquoi donc, ProLexis n’est pas en démonstration, comme tous les logiciels du marché. En plus, il pourrait même faire une protection sur le volume à corriger sans limitation dans le temps.
, le 02.05.2008 à 15:47
Pour Alain Le Gallou (désolé je n’ai pas trouvé comment reprendre une partie du texte pour faire une citation…).
-> Donc, je ne suis pas bigleux, pas de démo du grand ProLexis.
Exact.
-> Mais, pourquoi donc, ProLexis n’est pas en démonstration, comme tous les logiciels du marché.
Sans entrer dans de longs détails techniques… parce que ce n’est pas si simple !
-> En plus, il pourrait même faire une protection sur le volume à corriger sans limitation dans le temps.
Pas compris ce que tu veux dire…
-> Alain Le Gallou http://www.legallou.com/
J’avais déjà visité ton site et la superbe restauration de ta maison : Bravo :-) Et tout autant pour ton voilier ! Je ne suis pas vraiment breton, mais tout de même petit fils d’un officier (de Morlaix) de la Royale et amateur de voile, même si c’est en Méditerranée…
, le 02.05.2008 à 16:33
Limiter à la correction d’un maximum de ligne, disons cinq lignes, permettant de voir le potentiel sur une phrase, sans autoriser un texte entier.
, le 02.05.2008 à 17:47
Il est vrai qu’il est parfois dérangeant de lire un texte comportant un nombre excessif de fautes d’orthographe. Notamment lorsque ces fautes nuisent à la bonne compréhension du texte. On peut donc comprendre la nécessité, pour ceux d’entre nous qui ne maîtrisent pas leur orthographe, de faire appel à ces outils pour éviter cette gêne. Même si l’on peut souhaiter que l’apprentissage de quelques règles vienne à bout de la plupart des fautes. Ce n’est pas grave s’il en reste, la faute d’orthographe est inévitable, mais si on peut en limiter le nombre, allons-y gaiement, ceux qui lisent apprécieront.
Ce qui me gêne dans ton test, François, c’est le chapitre qui touche à la typographie romande qui se démarque franchement, et sans raison objective, de la très cartésienne typographie française qui fonde, avec la langue, la pensée française.
Une petite balade sur la Toile est venue confirmer mes doutes. Un peu partout, sur des sites d’amoureux exigeants de la langue française (notre lien culturel premier), on découvre ce type de commentaire à ce sujet :
« Comme Suisse francophone, j’ai bien souvent l’impression de lire un texte français dans un écrin germanique. J’en conclus que la Suisse romande n’est pas tout à fait en francophonie. »
point de vue que vous découvrirez dans cet intéressant document pdf dont je ne connais pas l’auteur que l’on peut joindre ici : ray.yul sur suisse.org.
Une langue parlée identique (ou quasiment), bien française, mais des écrits encadrés par une typographie étrangère, teutonne de surcroît, n’y a-t-il pas là une sorte de schizophrénie ?
Alors, puisque la langue fonde la pensée, les Suisses romands qui acceptent d’abandonner à la suprématie alémanique helvétique une part de leur langue cèdent-ils ce faisant, peu ou prou, à la pensée allemande ?
D’ailleurs peut-être existe-t-il, chez vous, une manière de saine résistance concernant la typographie ?
Rassure-moi !
Et, au passage, quid de la typographie belge, québecoise et africaine francophones ?
—
Distribution de documents sur la typographie cartésienne :
Le petit typographe rationnel d’Eddie Saudrais
Petites leçons de typographie par un utilisateur de LaTex et sa production qui peut être utile aux plus curieux
enfin, un petit rappel concernant l’espace insécable (comme le signale Franck_Pastor) qui s’obtient depuis toujours sur Mac OS par : alt+espace
—
« Le premier génie d’un peuple, c’est sa langue. »
Stendhal
, le 02.05.2008 à 18:00
En Belgique francophone, pour autant que j’ai pu l’expérimenter, les règles standards de typographie française sont d’application. C’est d’ailleurs dans ce pays que je les ai apprises. Ailleurs, je ne sais pas.
Très bonnes références, Okazou, j’ai cité les mêmes plus haut. Et je suis pris en flagrant délit de lecture inattentive, je m’aperçois que la combinaison “alt-espace” est bien citée dans le Saudrais, que je connais depuis longtemps…
, le 02.05.2008 à 18:37
Désolé ! Je n’avais pas encore tout lu lorsque j’ai rédigé, tout attaché que j’étais à cette énigme de l’emploi de la typo allemande en Suisse romande… et à une fuite d’eau sur ma chaudière (qui attendra lundi). Sans eau chaude, ça va être le pied !
, le 02.05.2008 à 19:09
Tu peux venir te doucher chez moi Okazou, si tu veux.
Ne t’inquiète pas sur notre indépendance à la Germanie, ou plus particulièrement à la Suisse allemande.
D’ailleurs, j’ai toujours entendu dire que notre typo (que j’adore, et que je préfère nettement à la vôtre, et qui évite d’ailleurs les épouvantables points d’exclamation dus à des espaces pas insécables que tout le monde met un peu partout chez vous, mais aussi chez nous, ne t’inquiète pas) était anglo-saxonne.
Ce serait plutôt la manière de saine résistance dont tu parlais plus bas.
Quoique… tout le monde nous fout la paix sur ce point.
On n’est même pas obligés de trop résister.
, le 02.05.2008 à 19:34
petit ProLexis
Pour voir l’ergonomie, j’ai téléchargé le petit ProLexis. Mes tests pour mon usage.
Le petit ProLexis ne marche pas du tout avec TextEdit, qui est quand même le traitement de texte de base sur Mac. (Un problème chez moi ?, cela me paraît tellement anormal. ProLexis n’est pas visible par le click droit). Idem sur la fenêtre des commentaires de Cuk.
Le petit ProLexis marche uniquement en copier/coller avec BannerZest et iWeb, pas en direct, donc perte de temps pour mes diaporamas actuels.
Le petit ProLexis est inutilisable avec BBEdit, Coda, HyperEdit, car il ne sait pas faire abstraction des balises HTML. Là, désolé, c’est rédhibitoire pour mon usage.
Est-ce que c’est pareil avec le grand ?
Antidode marche en direct sur tous les logiciels que j’utilise, et fait abstraction des balises HTML dans les logiciels pour le web. Je ne vais donc pas casser ma tirelire pour ProLexis en l’état actuel.
PS : Pour le grand-père de Patrick qui est à Morlaix. Mon bateau est visible en restauration pour un an à Morlaix au chantier Jezequel. Le chantier à un kilomètre après l’écluse. Tous les deux jours, j’y vais et je mets les photos sur mon site. Voir le lien en entête de ma home page, ou ici
PS2 : François, J’ai regardé le source de cette page. Je compatis pour tes souffrances à créer le tableau avec une division par case. Quelle galère ces tableaux.
, le 02.05.2008 à 19:41
>>Je n’avais pas encore tout lu lorsque j’ai rédigé, tout attaché que j’étais à cette énigme de l’emploi de la typo allemande en Suisse romande
Emploi d’autant plus énigmatique que l’Association suisse des typographes, dans son Guide du typographe romand, préconise une pratique très proche de la typographie française de France.
, le 02.05.2008 à 22:35
Ça, c’est le snobisme crasse de ces gens qui pensent que personne ne sait écrire en bon français. Sauf eux-mêmes bien entendu.
@ François:
Je dois dire, pour avoir utilisé Pro lexis, qu’Antidote me convient mieux. OK, il y a quelques faux signalement de fautes (j’en trouvais aussi dans Pro Lexis), et il y a cet inconvénient qu’une faute d’orthographe récurrente doit être corrigée chaque fois, ce que je déplore également.
Mais:
– Pro Lexis ne s’intègre pas à Nisus, mon traitement de texte; on nous avait promis ça il y a une éternité, mais ce n’est jamais venu (je me suis arrêtée à la version 4.X);
– le report des corrections proposées dure tout simplement plus longtemps, j’ai testé longuement avant de me décider;
– installer Pro Lexis c’est un cinéma qui a fini par m’agacer;
– et puis entre 99 et 307 € il n’y a pas photo!
– j’ai essayé le petit Pro Lexis. Antidote est mieux.
, le 02.05.2008 à 22:35
Pour Alain Le Gallou,
-> Le petit ProLexis ne marche pas du tout avec TextEdit, qui est quand même le traitement de texte de base sur Mac. (Un problème chez moi ?, cela me paraît tellement anormal. ProLexis n’est pas visible par le click droit). Idem sur la fenêtre des commentaires de Cuk.
Complètement anormal. Petit ProLexis fonctionne en complète intégration avec TextEdit. C’est-à-dire que l’icône rouge apparaît dans le menu de TextEdit et que l’analyse et la correction sont directes. Il n’est pas nécessaire d’utiliser le clic droit.
L’installation a bien eu lieu depuis un compte administrateur ? L’utilisation aussi ? Si tu l’utilises depuis un compte utilisateur, non admn, il faut lancer (seulement une première fois) le Diagonal Menu depuis Applications/Diagonal/Diagonal Menu et depuis ce compte utilisateur. Ensuite il apparaît automatiquement avec ce compte.
Il fonctionne également, en intégration totale, avec Word, Mail 2 & 3, iCal, Carnet d’adresse, Adium, SubEthaEdit, Smultron, Rapidweaver, Safari 2 & 3, iChat, Skype, MSN, Aide-mémoire, Pages 2 & 3, Keynote 3 & 4, AppleWorks 6.x
Accès complet dans toutes les applications respectant le standard de Mac OS X, via les menus contextuels ou le menu Service.
Accès complet dans toutes les autres applications supportant le copier-coller standard, via le presse-papiers. L’aide à la saisie rapide et la correction en temps réel ne sont pas disponibles dans AppleWorks ni Entourage. (ni Word 8 pour la prochaine version).
Dans les autres logiciels permettant de créer du code HTML, il faut se placer en mode « Présentation » et pas dans le source pour faire abstraction des balises, évidemment, ce n’est pas le cas d’un simple éditeur qui ne comprend pas le mode « Présentation ».
Hors les logiciels intégrés, le fonctionnement est le même dans le grand ProLexis.
-> PS : Pour le grand-père de Patrick qui est à Morlaix…
Je te remercie, mais mon grand-père avait glorieusement participé à la campagne des Dardanelles au début du siècle précédent (1914) et Morlaix était sa ville d’origine. Ce cher vieil homme nous a quittés il y a bien longtemps… Ses récits ont bercé mon enfance, mais il y a déjà bon nombre d’années…
À propos de photo, ta barre et son compas sont splendides !
, le 02.05.2008 à 23:44
Merci Patrick pour les précisions. J’ai donc bien un bug d’installation, car ProLexis ne marche pas non plus dans mail chez moi. Par contre, il marche très bien sur Pages. J’ai installé en administrateur, étant seul utilisateur. Je suis en Léopard à jour OS version US. J’avais 26 applications ouvertes au moment de l’installation, dont TextEdit. ProLexis a peut-être eu une faiblesse devant tous ce monde. Je ferais demain, une nouvelle installation après un restart.
Pour les pages en HTML, j’ai testé sur la partie “présentation” de Coda, mon logiciel de création de page HTML. Cela marche, mais c’est peu utile, car il faut reporter à la main dans le source. Donc, pour mes besoins, rendez-vous dans une prochaine version de ProLexis avec correction direct dans le source comme Antidote.
23:44 Bonne nuit à tous.
, le 03.05.2008 à 08:36
Ah, alors ça, c’est étonnant! Le Petit ProLexis ne veut pas s’installer si l’on a juste une petite application qui le concerne ouverte (ça peut être le Carnet d’adresses, iCal ou je ne sais quoi).
Donc oui, tu as eu un problème d’installation s’il t’a laissé faire…
Patrick, le fait de corriger en mode présentation est ennuyeux, parce que tu perds tous les enrichissements (le Presse-papiers n’est pas RTF). Donc tu oublies!
C’est vrai que dans Textile, aussi bien ProLexis qu’Antidote sont tout à fait utilisables, dans le HTML, le fait de pouvoir corriger le code avec Antidote est un plus, puisqu’il laisse de côté ces balises (si on le lui demande dans les préférences).
Un extrait de l’onglet “Analyseur” des préférences d’ANTIDOTE.
Le texte de base (extrait)
Et dans le correcteur…
Ensuite, lorsqu’on quitte le correcteur, on retourne dans le document avec les balises qui sont à nouveau là, donc rien n’est perdu!
Eh mais c’est génial ça Alain, merci de ton commentaire!
Patrick, tu vois ce que je veux dire? Ça ne doit pas être trop difficile à intégrer demain dans ProLexis, ça!:-)
Ce qui est dingue, c’est que ce que je demande depuis des années aux deux logiciels, soit d’être compatibles avec le HTML, ben c’est dans Antidote.
Éric, si tu nous lis, pourquoi tu ne me l’as pas dit?:-)
Moi, je n’avais pas vu.
J’insiste Patrick, elle est LÀ la solution idéale pour corriger tout programme HTML. Surtout que maintenant, on peut écrire avec les accents dans le code.
Ce qui est dingue aussi, c’est ce génial Skitch qui permet de partager ses copies d’écran sur le web en un clin d’oeil.
, le 03.05.2008 à 08:58
Anne, l’installation du Grand ProLexis ne m’a plus jamais posé de problème depuis des versions et des versions.
Le Petit visiblement si, chez Alain.
Pour ton choix, je comprends très bien. Mais d’autres verront les choses autrement.
Et je comprends aussi que le prix du grand (amplement mérité) soit rédhibitoire pour Monsieur-Tout-Le-Monde.
Que le choix se fait pour ce Monsieur entre Antidote et Le Petit ProLexis.
Toi qui es Romande, et qui utilises Nisus, c’est normal que tu choisisses Antidote. Il est fait pour toi.
, le 03.05.2008 à 09:58
François ne saute pas trop vite sur la conclusion que c’est parce que mail et TextEdit étaient ouverts que ProLexis n’a pas pu s’installer. C’est une piste, certes sérieuse, mais il faut tester pour le prouver.
A cette heure, je peux juste dire que l’installation, c’est passé normalement sur un OS X en version US avec 26 applications ouvertes, dont TexEdit, mail, Camino. Je suis sûr que iWeb n’était pas lancé. Je ne suis pas sûr pour Coda. Je pense qu’il n’était pas lancé, ayant terminé l’article sur BannerZest, et ayant dû faire un restart la veille suite à l’installation d’un autre logiciel qui réclamait un restart. Ce qui explique que je n’avais que 26 applications ouvertes. Safari était fermé, puisque j’utilise Camino bien mieux pour bloquer les pubs en flash.
J’ai constaté que le petit ProLexis marchait sur Coda, Safari, iWeb, ne marchait pas sur mail, TextEdit, Camino, d’où la piste. Il faut le démontrer maintenant. Je ferai un essai, pas de suite. Présentement, je dois remonter sur mon échafaudage, je suis en train de préparer les enduits pour peindre, suite aux dégâts de la réfection de la toiture. Et, c’est au plafond d’une mezzanine à 5m de haut. Vous connaissez ce plaisir, boucher les trous, séchage, ponçage, zut plein les yeux, haïs pour les cervicales.
, le 03.05.2008 à 10:09
Attends, je sais tout de même que le Petit ProLexis fonctionne sur Mail et TextEdit ou bien?:-)
Je sais aussi que normalement, il ne s’installe pas quand des applications gérées par lui sont ouvertes (j’ai même dit à Patrick qu’ils feraient mieux dans ce cas de fermer toutes les applications avant d’installer, ça éviterait des recherches).
Donc si tu as pu installer malgré tout, c’est bien qu’il y avait un problème. Je te jure que chez moi, sur ma machine et celle de ma femme, je n’ai pas pu tant que j’avais la moindre petite appli ouverte qui travaillait de près ou de loin avec PL ou LPPL.
, le 03.05.2008 à 12:29
12:05 Je suis descendu de mon échafaudage. Mon iMac avait correctement fait un “restart” pendant mon travail de peinture, à la brave bête, et je vois affichés entre autres Skitch et le menu de ProLexis sur mon écran. Mon intention était de refaire une installation nouvelle de ProLexis, mais par réflexe voyant que ProLexis faisait “quelque chose” au démarrage, j’ouvre un fichier TextEdit, et, miracle, ProLexis marche maintenant parfaitement sur textEdit.
La conclusion devient assez claire. ProLexis a besoin de revoir son installeur. Et la lecture du message 51 écrit entre-temps confirme.
Petit rappel pour Patrick : sauf besoin impératif d’un logiciel, s’il ne marche pas au bout de dix minutes, c’est chez la majorité des utilisateurs, le logiciel à la poubelle.
, le 03.05.2008 à 19:49
Bonjour!
J’essaye depuis quelques heures le Petit ProLexis. Le mode d’intégration avec Pages ou TextEdit est bien sympathique.
Dès maintenant, j’ai 2 questions et deux commentaires et comme il y a des connaisseurs ici je tente ma chance.
Dans le champ “Correction”, une fois le nouveau texte saisi je ne peux pas utiliser la touche “retour” ou encore “entrée” pour valider mais je dois prendre la souris que j’avais abandonnée pour taper le ou les mots. est-ce bien ainsi que cela a été pensé?
J’utilise surtout Bean comme traitement de texte(1). En bref, c’est un TextEdit reconfiguré. J’avais espéré que le Petit ProLexis s’intègre comme avec TextEdit; ce n’est pas le cas et je dois passer par le presse-papiers. Ma demande est: existe-t-il un mode dans le Petit ProLexis pour dire “essaye quand même de faire comme avec TextEdit et je verrais bien si cela passe ou pas?” ;-)
Remarque 1, à propos du Petit ProLexis et de Google Docs: apparemment tout se passe bien mais en pratique on perd toute la structuration du document (perte de la définition des Hn par exemple) et donc l’intérêt de créer des feuille de style (CSS) — Google docs autorise la création de CSS.
Remarque 2, à propos de l’édition du texte: le Petit ProLexis propose un menu contextuel pour, par exemple, proposer des corrections orthographiques. C’est bien ;-) mais il sera pratique, apparemment, d’ajouter l’item “Corriger votre mot” qui placerait automatiquement le curseur dans le champ “Correction”.
1 Bean: http://www.bean-osx.com/Bean.html
, le 03.05.2008 à 20:12
J’utilise Bean parfois. C’est lui qui s’ouvre quand je double clic sur un .doc, et il s’ouvre beaucoup plus vite que Pages.
Je viens de vérifier Antidote marche en direct avec Bean.
, le 03.05.2008 à 23:06
Tu ne vas pas t’y mettre, toi aussi!
Je ne vois pas ce que le fait qu’on soit Romand vient faire là! Et puis qu’est-ce qu’être Romand quand on écrit en français, excuse-moi, à part quelques rares régionalismes qu’on apprend à l’école à éviter? Ce genre de distinction me met en fureur. Ça me rappelle cet éditeur parisien qui m’a dit: Ah, ah, Suisse? Et vous écrivez en français? Remarquable! On pourrait dire ça aux Bretons. Aux Marseillais. Aux Bourguignons.
Non. Je choisis Antidote parce que maintenant que j’ai vraiment appris à m’en servir, il me rend les services que je lui demande. Parce que avec lui je ne dois pas me prendre la tête. Parce qu’il a des dicos intégrés, y compris un dico visuel qui m’a sauvé la mise plus d’une fois. Disons peut-être que je suis superficielle, ou paresseuse. Mais ce n’est pas parce que je suis Romande que je n’aime pas Pro Lexis, qui dans mon expérience me laisse en rade autant de fois qu’Antidote (et je n’en veux à personne, un correcteur ne peut pas être omniscient).
Par ailleurs tout à fait en marge, je ne suis pas Romande. Je suis italienne, et le français n’est pas ma langue maternelle.
Le choix du correcteur orthographique n’a rien à voir là-dedans.
, le 04.05.2008 à 00:55
Anne, tu n’as pas bien lu mon article.:-)
Si c’était le cas, tu comprendrais!
Le Petit ProLexis ne gère tout simplement pas la typographie romande.
Antidote oui, c’est juste pour ça que je te dis que tu as fait un bon choix, en tant qu’utilisatrice de Nisus (que d’ailleurs Le Petit ProLexis gère aussi via le presse-papiers, mais alors en perdant les styles de paragraphes (pas les les styles de type gras, italique, mais ceux créés par l’utilisateur)) et en tant que romande, puisque tu peux gérer le fait qu’il n’y a pas d’espace entre le texte et le point d’interrogation par exemple (ce que ne permet pas LPP). Par contre, le Grand ProLexis gère ça pile poil, encore mieux qu’Antidote.
, le 04.05.2008 à 08:42
Je me permets de poursuivre ce hors-sujet, parce que la typographie est un thème qui me tient assez à cœur.
Si l’on en croit Jean-François (44) et le lien donné par Okazou, la typographie romande “officielle” serait la typographie “française”, en fait, à un chouia près. Je suis un peu perdu, là. Il semble y avoir une sacrée différence entre les habitudes de travail de certains des Suisses romands (de la majorité ?) et les règles typographiques standards.
Ça me fait penser à une discussion ici-même il y a déjà quelques temps, sur les guillemets. Tu disais, François, il me semble, que l’usage en Suisse romande était d’utiliser les guillemets à l’anglo-saxonne, mais les guilllemets standards en typographie française sont les doubles chevrons, que d’autres Suisses romands de ce site utilisaient systématiquement.
J’ai l’impression qu’il est difficile de faire la différence entre l’usage général en typographie et le « bon usage » (là, j’ai placé les doubles chevrons ;-). En fait, qu’enseigne-t-on en classe en la matière en Suisse romande ?
Remarquez qu’en matière de typographie, toute règle peut être violée, mais doit être connue, dit-on. Ainsi, j’utilise souvent les guillemets à l’anglo-saxonne sur le Web parce qu’ils sont plus accessibles au clavier (pour les doubles chevrons sur clavier azerty : alt-è et alt-shift-è). Mais dans mes textes imprimés, j’utilise les doubles chevrons.
, le 04.05.2008 à 08:50
Le problème Franck, c’est que beaucoup utilisent Word, qui par défaut se fout des Romands, et te met des guillemets chevrons…
Le chouia dont tu parles est important. Si je ne me trompe pas, je ne suis pas allé regarder à nouveau, nous avons l’espace fine, et vous l’espace insécable avant la ponctuation (sauf virgule et point).
Comme elle n’est pas gérée, cette espace (eh oui, elle est au féminin, l’espace, en typo, ce n’était donc pas une erreur dans le test, comme on me l’a fait remarquer), eh bien on choisit de ne pas mettre d’espace avant cette ponctuation, parce que l’espace fine est plus proche du “pas d’espace” que de l’espace insécable.
, le 04.05.2008 à 09:10
D’après l’article cité par Okazou, la seule différence en matière d’espace avant ponctuation, c’est que les Romands mettraient une espace fine avant le double-point, et les Francais (et Belges francophones, semble-t-il) une espace normale. Pour le point-virgule, le point d’interrogation et le point d’exclamation, c’est l’espace fine, aussi bien pour les Romands que pour les autres.
Personnellement, je trouve qu’une espace fine est plus proche d’une espace normale que de pas d’espace du tout, point de vue confirmé par ce qu’en dit Eddie Saudrais, dans son “petit typographe rationnel” que je citais plus haut :
, le 04.05.2008 à 09:23
François, si le Guide du typographe – de l’Association suisse des typographes – fait référence en Suisse (et c’est sûrement le cas puisqu’on en parle vraiment partout), alors la typographie romande est très proche de la typographie française (chevrons doubles, espaces avant points d’interrogation et d’exclamation [faute de fine], etc.) et Le petit prolexis est bien l’outil adequat (pas cher) pour traiter la typographie romande, ce qui explique qu’Anne pourrait s’en accommoder parfaitement avec Nisus.
Disposes-tu de ce guide ? À défaut, à quel ouvrage te réfères-tu pour traiter correctement la typographie romande comme tu l’emploies ?
J’ai l’impression que Franck_Pastor et moi ne parvenons pas à comprendre sur quels points importants diffèrent les deux typos.
, le 04.05.2008 à 09:32
Yaisse ! Beaucoup plus élégant parce que plus aéré. Lecture plus facile et mise en valeur, parce que bien détaché, du signe de ponctuation : interrogation ou exclamation.
Bonjour !
Bonjour!
Quo vadis ?
Quo vadis?
, le 04.05.2008 à 11:44
Moi je trouve moche cette espace. Le point d’interrogation a l’air de ne pas faire partie de la phrase…
Comme quoi!
, le 04.05.2008 à 11:46
Je l’ai ce guide Okazou. Il est à l’école, dans une version d’il y a vingt ans.
Je crois qu’elle a été mise à jour, et que certaines choses ont un peu changé.
Je vais me renseigner.
Amicalement
F
, le 04.05.2008 à 18:05
On peut déjà consulter cet intéressant extrait de Wikipedia. Outre que cela confirme qu’en matière de ponctuation les règles sont à peu près les mêmes (mais dans d’autres secteurs il y a des divergences plus marquées), j’ai appris également ceci :
Ce qui expliquerait bien des choses…
Noter que la seule différence de typographie notée entre France et Belgique francophone est la façon de… mettre des majuscules à “Premier ministre”. Ça confirme a priori ce que je pensais : les règles typographiques sont identiques de part et d’autre de Quiévrain. Cela viendrait-il du fait que “Le bon usage” de Maurice Grevisse fait autorité dans les deux pays ? Il est temps pour moi de me plonger dans cette référence…
, le 05.05.2008 à 15:43
Il y a vraiment des tas de questions dans tous ces commentaires !
Je vais essayer d’y répondre en les groupant.
@ Alain
—Installation et fonctionnement du Petit ProLexis Je suis étonné de cette installation au fonctionnement partiel. Tu as bien cliqué sur l’icône « Installer Petit ProLexis.mpkg » et pas recopié une installation déjà faite ailleurs ? Si oui, il ne t’a pas été demandé de quitter tes logiciels actifs ? Je n’ai pas une version US de Leopard sous la main, mais il serait étonnant que ce soit l’origine du problème… cependant, tout est possible ! Et à la fin de l’installation, l’installateur t’a bien demandé de redémarre ta machine ? Et tu l’as fait ?
-> 12:05 Je suis descendu de mon échafaudage. Mon iMac avait correctement fait un “restart” pendant mon travail de peinture, à la brave bête, et je vois affichés entre autres Skitch et le menu de ProLexis sur mon écran.
—Mais tu ne l’avais pas déjà fait lorsque l’installateur te l’as demandé ?
-> Mon intention était de refaire une installation nouvelle de ProLexis, mais par réflexe voyant que ProLexis faisait “quelque chose” au démarrage, j’ouvre un fichier TextEdit, et, miracle, ProLexis marche maintenant parfaitement sur textEdit.
—je ne comprends pas vraiment ce que tu as fait, mais il semble que tout se soit bien installé et fonctionne correctement maintenant. C’est bien ça ?
, le 05.05.2008 à 16:07
Autres éditeurs qui pourraient avoir une intégration complète avec ProLexis :
À propos de BEAN, Coda, HyperEdit Je ne connaissais pas ces logiciels. S’ils respectent les règles cocoa, il se peut que ProLexis puisse les prendre en charge via une intégration complète. Je transmets à nos développeurs.
BBEdit ne suit pas les règles cocoa, donc il faudrait un assez lourd travail pour obtenir une intégration complète. Ni TextWrangler, sa version légère.
À noter que dans tous ces logiciels, ProLexis, petit ou grand, peut corriger via le menu contextuel, le menu service ou le presse-papiers.
, le 05.05.2008 à 16:11
@Alain Exemplaire démo
-> Limiter à la correction d’un maximum de ligne, disons cinq lignes, permettant de voir le potentiel sur une phrase, sans autoriser un texte entier.
—Ca ne permettrait pas de montrer tout le potentiel de ProLexis, notamment sa rapidité d’analyse. Plusieurs centaines de milliers, voire millions de caractères analysés presque immédiatement et toutes les anomalies affichées. Diagonal a fait le choix d’offrir la totalité des possibilités, sans aucune restriction, mais pour un temps limité. Je ne suis pas certain qu’il existe une solution parfaite pour tous…
, le 05.05.2008 à 17:00
Traitement de pages html
@Alain -> Pour les pages en HTML, j’ai testé sur la partie “présentation” de Coda, mon logiciel de création de page HTML. Cela marche, mais c’est peu utile, car il faut reporter à la main dans le source. Donc, pour mes besoins, rendez-vous dans une prochaine version de ProLexis avec correction direct dans le source comme Antidote.
—Là, je ne comprends pas très bien le fonctionnement de Coda. On ne peut pas taper du texte ni coller en mode Preview ?
@François Textile est bien cet outil en ligne qui permet de transformer du texte préformaté en source HTML <http: /> ?
—En général, pour corriger du texte parsemé de balises html, on peut se contenter de corriger le texte et pas les balises, qui resteront tel quel.
Exclure tout ce qui se trouve entre une balise ouvrante ”<” et une fermante ”>” sans s’occuper de ce qui se trouve à l’intérieur pourrait générer des erreurs, par exemple dans la phrase :
« Le salaire médian est < 2000 euro et > 500 euros. » et la faute sur “euro” ne serait pas vue. Tu me diras que cette phrase manque d’élégance et qu’il aurait fallu écrire en toute lettre “inférieur à” plutôt que le signe… Mais il y a un autre moyen qui me semble plus élégant, du moins avec le grand ProLexis. Il suffit de créer une charte “Typo html” avec un “dico typo html”qui reprend le contenu du dico français (ou Suisse romand) et lui ajouter deux formules et une variable.
La variable [html] de type alphabétique contiendra tous les contenu des expressions html.
La première formule (autorisée) sera <[html]> pour toutes les balises ouvrantes.
La seconde formule (autorisée) sera </[html]> pour toutes les balises fermantes.
Ainsi, toutes les balises html seront tolérées et seulement elles, sans risque de confusion.
Je vais préparer un exemple de dico typo et une explication sur la façon de le construire. Je vous indiquerais ensuite où trouver cette petite doc spécifique. Désolé mais je ne sais pas placer des copies d’écran dans ces commentaires. (Noé, une petite aide en ligne ?)
, le 05.05.2008 à 17:36
@ Alain
-> Remarque 1, à propos du Petit ProLexis et de Google Docs : apparemment tout se passe bien mais en pratique on perd toute la structuration du document (perte de la définition des Hn par exemple) et donc l’intérêt de créer des feuilles de style (CSS) — Google docs autorise la création de CSS.
—J’avoue ne pas connaître Goole docs. J’essaierais de regarder de quoi il s’agit… Qui utilise ce produit et dans quel but ?
> Remarque 2, à propos de l’édition du texte: le Petit ProLexis propose un menu contextuel pour, par exemple, proposer des corrections orthographiques. C’est bien ;-) mais il sera pratique, apparemment, d’ajouter l’item “Corriger votre mot” qui placerait automatiquement le curseur dans le champ “Correction”.
Le menu contextuel propose la correction d’une sélection (ProLexis : Corriger la sélection…) et la recherche directe d’un mot sélectionné dans le dictionnaire (ProLexis : Chercher dans le dictionnaire…), éventuellement, une 3e ligne (ProLexis : Chercher dans Myriade…) pour ceux qui possèdent les dictionnaires Myriade. Que signifierait « Corriger votre mot » ? Hors de son contexte ? Comment traiter la grammaire ou la typo sur un seul mot ?
, le 05.05.2008 à 18:13
@patrick J’avoue ne pas connaître Goole docs. J’essaierais de regarder de quoi il s’agit… Qui utilise ce produit et dans quel but ?
Je ne suis pas un grand utilisateur de Google Docs. Googles docs est un traitement de texte en ligne; il peut être partagé, intégré aux blogs etc. Google propose également un tableur et un outil de présentation (à la Keynote ou PowerPoint par exemple). Une version entreprise de ces solutions est également proposée. Je signale ce point pour prévenir les utilisateurs: on ne se rend pas compte immédiatement du problème. Ce problème vient probablement du fait que Pro Lexis traite la source comme du RTF et non du HTML-CSS
_Le menu contextuel propose la correction d’une sélection (ProLexis : Corriger la sélection…) et la recherche directe d’un mot sélectionné dans le dictionnaire _
Je ne fais pas référence à ce menu, désolé, mais au menu contextuel disponible à partir des mots soulignés et colorés dans le champ intitulé “Anomalies détectées”. Ce menu offre des suggestions mais ne permet pas de lancer l’édition du mot. Ce qui serait peut-être bien pratique à l’usage; tout comme serait pratique de pouvoir valider la correction que l’on apporte avec la touche entrée ou retour (saisie effectuée dans le champ intitulé “Correction”).
, le 05.05.2008 à 18:18
@Alain Le Gallou
Je l’aime bien aussi ce petit Bean :-)
Je viens de vérifier Antidote marche en direct avec Bean.
Merci de pas taper sur mes doigts @-) Si j’ai bien tout lu Freud pardon Cueno, Antidote ne propose pas un mode “intégration complète” à la Pro Lexis et il en faut passer par une fenêtre-application externe. Est-ce bien cela?
, le 05.05.2008 à 18:55
@kadomaeurope
Merci pour les infos sur Google Docs
Je ne fais pas référence à ce menu, désolé, mais au menu contextuel disponible à partir des mots soulignés et colorés dans le champ intitulé “Anomalies détectées”. Ce menu offre des suggestions mais ne permet pas de lancer l’édition du mot. Ce qui serait peut-être bien pratique à l’usage; tout comme serait pratique de pouvoir valider la correction que l’on apporte avec la touche entrée ou retour (saisie effectuée dans le champ intitulé “Correction”).
D’accord, j’ai compris. Oui, je suppose qu’on pourrait ajouter un choix “Éditer” dans le menu déroulant présent sous le mot dans la zone “Anomalies détectées”. La façon qui me parait la plus rapide est d’utiliser la flèche “magnétoscope”, comme dit François, pour passer les anomalies en revue. Mais l’idée est intéressante.
Pour la validation rapide, et unitaire (pas de correction multiple dans ce cas) du contenu de la case éditable “Correction”, l’expérience avait montré que dans de nombreux cas, les utilisateurs appuyaient trop rapidement sur cette touche et validaient des erreurs. Comme le texte est redonné au traitement de texte immédiatement, il fallait quitter Petit ProLexis, quitter le texte sans le sauver, puis le recharger et relancer l’analyse. Bien lourd pour une simple frappe un peu trop rapide…
, le 05.05.2008 à 23:42
Merci parce que je n’ai rien compris!:-)
, le 05.05.2008 à 23:43
Au fait…
Bean est intégré au nouveau CopyPaste Pro!