J'ai trouvé étrange cette association, "prénom" et "viril", mais avant de sourire, j'ai préféré consulter mon dictionnaire. Ainsi, je me suis vue rappeler que viril signifie (en résumé)
1. propre à l'homme
2. qui a l'appétit sexuel d'un homme normal et peut le satisfaire
3. qui a les caractères moraux qu'on attribue plus spécialement à l'homme : actif, énergique, courageux,
avec, comme contraire, "efféminé", "féminin".
Là, je n'ai plus souri, j'ai soupiré : franchement, est-ce que Julius est un prénom plus "viril" que Antoine, Pablo l'est-il davantage que Jean, Evgeni moins que Giovanni ? Partant, un prénom comme Charlotte doit-il être considéré comme plus féminin que Marie mais moins que Auriane ? Non, vraiment, le concept "viril" et "prénom" reste absurde, du moins à mes yeux : je vois mal un officier d'état civil admettre un "Fabienne" pour un enfant de sexe masculin, donc oui, un prénom masculin est forcément viril, même s'il existe des prénoms "doubles" comme Dominique.
Remarquez, l'entier des sens reconnus à ce mot m'a semblé étrange : qu'est-ce que l'appétit sexuel d'un homme normal ? Déjà, qu'est-ce qu'un homme "normal" ? Selon quels critères, selon quelle époque, selon quel lieu ? Et quel appétit sexuel cet homme normal est-il supposé développer ? Est-ce qu'un moine, qui a fait le choix de renoncer à assouvir ses besoins sexuels, en devient-il "anormal" pour autant ? L'homme qui fait l'amour quatre fois par semaine est-il plus "viril" que son voisin qui n'a que rarement des rapports sexuels ?
En sommes-nous réellement encore à considérer que le courage est un attribut masculin ? Ingrid Betancourt, captive depuis 2255 jours des FARC, goûtera... Le cliché selon lequel un homme qui pleure n'est pas viril a-t-il vraiment encore cours ? D'ailleurs, même en admettant qu'un homme qui ne cache pas ses larmes n'est pas viril, doit-on alors considérer qu'il est efféminé ? Et même si la réponse est affirmative, en quoi est-ce un bien ou un mal de l'être ? Selon moi, tant les hommes que les femmes ayant été pourvus de glandes lacrymales, je ne vois pas pourquoi elles ne devraient servir qu'à l'un des représentants de l'humanité et traduire un signe de faiblesse chez l'autre.
Je suis convaincue que parmi les lecteurs de cuk, très nombreux sont ceux qui ne s'interrogent pas sur leur "virilité" lorsqu'ils changent la couche de leur enfant, lorsqu'ils font la vaisselle ou lorsqu'ils décident d'aller se faire épiler, le torse, le dos ou les jambes, par choix esthétique, par décision sportive avant une compétition ou pour répondre à un fantasme quelconque de leur partenaire. Et je le répète : je suis fort aise de ne pas devoir me cantonner à des activités dites "féminines", sans quoi j'aurais déjà fait plusieurs dépressions, tant le tricot et la cuisine m'ennuient.
Il y a malgré tout un domaine dans lequel j'ai (relativement) souvent entendu le terme "viril", dans la bouche même des hommes. Tenez, prenez plusieurs couples, mettez-les autour d'une table, lancez le terme "vasectomie" et regardez ce qu'il se passe...
Les femmes, elles, diront le "bien" ou le "mal" qu'elles pensent d'une telle intervention, sur le plan éthique, moral, social, sur l'avantage qu'elles pourraient ou non trouver au fait de renoncer au moyen contraceptif utilisé jusqu'alors; elles évoqueront peut-être l'aspect pécuniaire de ce geste, s'interrogeront sur sa dangerosité éventuelle et passeront immédiatement à la question de savoir si elles, elles pourraient accepter qu'un médecin leur ligature les trompes.
Parmi les hommes, je prends les paris, il s'en trouvera pour refuser à grands cris l'éventualité d'une telle intervention, au motif qu'elle serait certainement attentatoire à leur "virilité". Ce qui est d'ailleurs assez amusant, c'est que c'est ceux qui hurlent le plus fort qui accepteraient immédiatement que leur compagne se fasse stériliser... Il convient encore de souligner que parmi ceux qui hurlent, beaucoup savent parfaitement que la vasectomie n'aura aucune conséquence sur l'érection et l'orgasme en tant que tel. Et pourtant, ils "hurlent" parce que non, aucun bistouri ne viendra s'en prendre à leur virilité...
Moralité, s'il n'est pas certain que les acceptions reconnues à ce terme soient encore "up to date", il faut quand même admettre qu'il a probablement encore de beaux jours devant lui.
A ce stade-là de mes cogitations, je suis fort empruntée : dois-je respecter la tradition de la question conclusion ou dois-je simplement prendre congé jusqu'à mon prochain billet ?
En effet, mettez-vous une seconde à la place de la femme non virile que je suis, ma situation est inextricable : comme je vous avais déjà demandé ce qui vous rendait sexy, je ne peux pas décemment vous demander si vous vous trouvez virils ! La question de savoir quel moyen de contraception vous utilisez est indiscrète, celle des raisons ayant motivé le choix des prénoms de vos enfants est "nunuche", le "avez-vous passé un bon week-end" hors sujet...
Bref, je ne peux que faire fi de la tradition.... J'espère que la lecture de mon billet vous aura donné envie de partager à votre tour quelques tribulations avec moi !
, le 28.04.2008 à 00:36
Bon, si ça continue comme ça, on va finir par ne plus passer le filtre Swisscom des écoles:-)
Je suis l’un des concernés par les problèmes d’angoisse par rapport à la vasectomie. J’ai traîné les pieds jusqu’au jour où je me suis décidé.
Et puis au dernier moment, sans que j’y puisse quoi que ce soit, les choses ont tourné différemment.
Ouf.
Et pourtant, j’ai honte d’écrire ouf. Je sais bien que c’est ridicule.
Mais la chose n’est pas facile.
En tout cas pour moi. Je sais que pour d’autres, tout a été simple, mais bon, voilà, je ne vais pas culpabiliser comme une bête non plus parce que j’avais peur de plein de trucs, tout en sachant qu’ils ne tenaient pas la route.
Quand on est angoissé, on est angoissé, et notre “virilité” est si fragile, voyez-vous…
, le 28.04.2008 à 01:20
Les femmes qui m’ont connu ne se posent pas cette question…
, le 28.04.2008 à 02:16
Bah chercher un prénom “viril” pour un enfant … je pense comme toi, la “virilité” d’un prénom ne peut être que subjective … quoique je connais une famille nombreuse où tous les fils avaient des prénoms issus de noms de généraux (Hoche, Klébert etc et les filles c’étaient France, Victoire etc … et c’était une fratrie de 10 gosses) … peut être que pour certain “Martial” peut sembler plus “viril” que “Dominique” … ;)
Maintenant, en admettant qu’un prénom puisse suggérer la “virilité”, quid du possesseur du dit prénom qui, la maturité atteinte est évanescent et “efféminé” ? (le danger de tout prénom typé)
La vasectomie est relative à la capacité d’engendrer, pas à la “virilité” que je sache. Cependant ce n’est pas une opération anodine (il peut y avoir des séquelle douloureuses toute la vie) et ce n’est réversible qu’à 75% semble t il. Il y a d’autres moyens de contraception si on ne désire pas sur-peupler la planète et qu’on désire limiter sa progéniture à 1 ou 2 enfants. Personnellement je n’ai jamais percé mes oreilles (bien que j’ai percé celles de certains), je n’ai pas de tatouage (bien que j’en ai effectué), pas de percing ni de scarification (juste quelques cicatrices honorablement gagnées)… donc pas envie de “subir” cette opération. Si on veut faire baisser les naissances il n’y a qu’à encourager l’homosexualité !
À mon humble avis, ceux qui sont le plus susceptibles au sujet de leur “virilité” sont ceux qui en sont le moins certain …
Maintenant, il faudrait peut être aussi voir si les femmes n’encouragent pas à la “virilité” machiste par leur attitude, le choix de leur(s) partenaire(s), ou par leur appréciation de certaine partie anatomique spécifique …
Je ne me souvenais pas de cette question existentielle sur le fait d’être “sexy” (ou pas), je devais être absent, mais à mon avis c’est comme la virilité, c’est dans l’œil de “l’autre” qu’on est sexy ou viril.
Sois indécente ! … mais je ne me suis jamais posé vraiment la question en ce qui concerne ma “virilité”. Si besoin est j’utilise des condoms, et oui, nous avons eu un w-e ensoleillé avec plus de 25°, et j’ai pu profiter de ma terrasse plein Sud . ;)
J’éoute What Are Their Names de David Crosby sur l’album If I Could Only Remember My Name
, le 28.04.2008 à 07:06
Vir, en latin, c’est l’homme, tout simplement (levir, c’est le beau-frère, triumvir l’un des [3] membres d’un triumvirat). La virilité est donc ce qui s’attache à l’homme, ce qui fait l’homme, le caractérise. Ce n’est en rien une valeur, une qualité : juste un état.
Nous faut-il alors partir en quête de ce qui est viril dans ce qui caractérise le masculin, c’est-à dire dans ce qui n’est pas féminin ? Pas sûr.
« On se plaît » à accorder à la virilité des valeurs telles que la force, l’énergie, la vigueur, l’autorité, l’activité, la sagesse, l’héroïsme, que sais-je… ? Toutes qualités sensément viriles que je rencontre communément chez les femmes. La femme serait-elle donc un homme qui s’ignorerait ? Pas vraiment puisqu’« on » a décidé de qualifier une femme qui aurait l’impudence de s’approprier les qualités viriles de… virago, mot encore élégant si on le compare à ses synonymes : mégère, maritorne ou grognasse. « Virago » est aussi peu flatteur pour une femme que pourrait l’être « effeminé » pour un homme (on dit d’un homme qu’il est viril mais, évidemment, on ne dit pas d’une femme qu’elle est efféminée). Il s’agit, par l’emploi de ces qualificatifs, de dénigrer.
Ainsi, l’être humain qui partage pourtant, homme ou femme, l’essentiel de ses qualités avec l’autre sexe se doit, socialement (selon variations historiques), d’afficher des caractères propres à son sexe sous peine de se voir de facto mis à l’écart. Cet ostracisme autoritaire, ce despotisme discriminatoire, nous le devons d’abord au culte des apparences. Le macho, le mâle – du moins qui se veut tel – s’expose au monde comme objet viril satisfait de son apparence. La virilité, quand on l’évoque aujourd’hui, est une prétention qui s’affiche : un matuvuisme.
On le voit aujourd’hui, cet homme viril (sic), jouer sa vie comme un substitut, une image, un avatar de vedette hollywoodienne et s’afficher jusqu’au ridicule dans un tintinnabulant bling-bling sur le perron de l’Élysée avec ses jouets, ses hochets, ses poupées, ses feintes et ses subterfuges, tous attributs nécessaires à combler le grand vide qui l’habite.
L’homme en quête de virilité est un homme en quête de lui-même. Celui qui craint de la perdre n’y a jamais atteint. Celui qui l’affiche, lui, manifeste ainsi son plus grand doute : « Et comme ça, le suis-je assez ? » Il ne l’est donc pas. Miroir, mon beau miroir…
L’homme viril (pléonasme, donc) d’aujourd’hui est, de fait, une cocotte qui s’ignore. Chez les Romains, la toge virile était l’attribut marquant le passage à l’âge adulte. L’enfant qui la portait devenait adulte reconnu ainsi par ses pairs. Aujourd’hui, c’est l’adolescence (concept tout à fait contemporain) que l’on fait durer, durer, à n’en plus finir. Désormais, on mourra adolescent. Père de famille et adolescent. Vieux, bisaïeul et adolescent. Pas fini et déjà mort. C’est le sort du surconsommateur, de l’accroc aux gadgets, du fondu de voitures, de jeux vidéo, de panoplies de mâle contemporain, etc.
Pas très virils, nos contemporains !
—
Un autre monde est possible.
, le 28.04.2008 à 08:14
Je me suis fait vasectomisé à l’âge de 33 ans. Ma femme venait d’accoucher de notre troisième enfant; tous par césarienne. Les médecins déconseillent d’avoir plus de trois césariennes et le gynécologue nous avait cassé les pieds pour que l’on profite de la césarienne pour stériliser mon épouse. J’étais tout à fait contre, car il m’était difficile psychologiquement de mélanger naissance et stérilisation. De plus, je trouvais que ma femme s’était déjà fait assez “charcuter” et que c’était à mon tour de me faire charcuter le sexe (je sais où est faite une césarienne, mais je fais allusion au premier accouchement ou elle avait été “déchirée” pour faciliter le passage, mais rien ni fit, même pas les forceps et il avait fallut 18 points de suture sans compter ceux de la césarienne).
Comme il fallait éviter à tout prix une nouvelle naissance, c’est sans aucune hésitation ni aucune crainte que j’ai pris un rendez-vous chez mon médecin de famille pour demander une vasectomie. Je peux vous dire qu’il y a eu beaucoup de résistance de la part de mon médecin et aussi du chirurgien; j’ai dû insister beaucoup, et vraiment s’il y avait eu la moindre hésitation de ma part, ils n’auraient jamais accepté de faire l’opération.
Ce qui les a convaincus c’est que j’ai pu les persuader que même si mon ménage devait mal tourner (c’était surtout ça leur crainte, que je me sépare de mon épouse et alors j’allais regretter de ne plus pouvoir être à nouveau père), de toute façon je n’avais aucune envie d’être à nouveau père, car je ne pouvais pas m’imaginer être père à 40 ans, c’est incompatible avec ma vision du père (cette remarque n’est valable que pour moi et je n’en ai jamais fait une généralité).
J’étais sincère et ils l’ont senti et quelques semaines plus tard je suis allé à l’hôpital pour ma vasectomie; opération plutôt drôle, car il faut que l’on vous rase et comme j’étais très décontracté, il y a eu quelques plaisanteries, d’autant plus qu’il a fallu recommencer le rasage, il ne convenait pas au chirurgien. L’opération n’est pas douloureuse, vous avez juste, pendant quelques jours, l’impression d’avoir reçu un coup dans les joyeuses.
Et la virilité ? 7 ans plus tard je divorçais, car ma femme était comblée, elle a toujours voulu avoir des enfants et les élever, mais, je ne lui en veux pas, elle a aussi toujours vu en moi un “géniteur”, un compagnon et un père; mais moi j’avais besoin d’être aussi un homme “viril”, un partenaire sexuel.
Maintenant, je suis remarié et je n’ai jamais regretté ma vasectomie. Lorsque l’on vit en couple c’est plutôt pratique et ça évite à ma femme de prendre de la chimie régulièrement; c’est bien plus écolo que la pilule ou le préservatif tricoté.
Je me sens sexuellement très décontracté, c’est peut-être ça aussi la virilité: se sentir homme, le partenaire sexué.
, le 28.04.2008 à 08:16
Le constat de Okazou est triste, mais ne manque pas de pertinence ! ;-)
Pour le prénom : la personne qui le porte va lui donner sa “couleur”. Si je connais un ou une Dominique très puissant(e) (j’évite “viril”, évidemment), mon sentiment à l’écoute de ce nom en sera affecté. De même si le Martial que j’ai rencontré souffre de problèmes psychiques qui l’empêchent de s’affirmer, “Martial” évoquera pour moi, immanquablement, un être faible.
Heureusement, chaque être est un mélange de qualités masculines et féminines : un homme peut ainsi être ouvert et accueillant et une femme être, tout autant qu’un homme, capable d’autorité, d’activité, etc.
Il me semble bien que ça relève plutôt de l’individu que de son sexe, même si une société donnée cherche toujours à créer des catégories d’individus, ce qui permet une prise de pouvoir de certains sur les autres, mais c’est un autre débat.
, le 28.04.2008 à 08:32
Okazou: je suis en total accord avec ce qui tu écris. Dans “virago” il y a aussi l’étymologie vir. La définition du dictionnaire de MP fait probablement appel à des notions historico-guerrières. La notion portée est modifiée de nos jours, mais on peut se poser des questions si on fait référence aux porteurs de pantalons de camouflage, de “vestes de combat” et aux tailles de barbes que l’imagination populaire attribue aux guerriers (voir vos BD favorites). Je suis vasectomisé depuis plus de 25 ans. je suis professionnel de santé.
On ne peut certainement pas, si on pense aux risques, mettre en balance une vasectomie et une ligature des trompes. Risque 1: Ligaturer les trompes= anesthésie générale Risque 2: ouvrir la cavité péritonéale Risque 3: corollaire les suites infectieuses.
Vasectomie= anesthésie locale, on n’ouvre pas le péritoine, s’il y a des suites elles sont “accessibles”, non profondes et en aucun cas, il s’agit d’une péritonite.
Douleurs post opératoires: ici non plus, il n’est pas possible de comparer les situations: douleur “profonde” vs douleur superficielle La maternité est innée au sexe féminin. L’homme ne fait que “déposer”. Empêcher la maternité fait que, sans réflexion, il me parait, sans que j’adhère personnellement à ce concept, naturel d’impliquer la femme.
Quant à parler de virilité, il s’agit d’une exposition qui n’est nécessaire qu’à ceux qui doutent. La virilité est, sans les opposer, comme la féminité. Y ajouter quoi que ce soit, comme le dit MP fait partie du domaine des tribulations.
, le 28.04.2008 à 08:36
Très fort Okazou, même là, il a pu placer sa hargne à l’encontre de NS.
MDR.
Gilles.
, le 28.04.2008 à 09:09
Hummm… Oui, trouver un prénom “viril”? J’ai jamais entendu cela…
La seule chose qui m’importera lorsque j’aurais un enfant (normalement si tout va bien, d’ici 3-4 ans, le temps de se faire une bonne vie professionnelle), c’est d’accorder son prénom à mon nom de famille… Sisi, je crois que là c’est regrettable lorsqu’on voit des prénoms qui ne collent pas, mais alors pas du tout au nom de famille…
Comme je suis Italien, et donc avec un nom de famille italien, le prénom sera forcément de là-bas…
, le 28.04.2008 à 09:19
Virilité… ouaip… que dire de plus…
JE me suis fait vasectomier il y a un peu plus de 6 ans… nous ne voulions plus d’enfant et je trouvais stupide que ma femme se fasse ouvrir le ventre et passe quelques jours loin de sa famille alors que pour moi il s’agissait que de toutes petites incisions faites en ambulatoire… et je ne me sent pas moins viril… et ma femme non plus… bien au contraire… plus besoin de se demander si on en a ou si elle l’a prise… ma virilité peut s’exprimer comme elle le veut maintenant :oD
… et c’est vraiment fatigant… de passionnant ton commentaire fini lassant… dommage que tu te sentes obligé de confondre avis et politique…
, le 28.04.2008 à 10:03
… tu as de la chance Léo d’habiter en Suisse, ici le ras le bol suit les cours du pétrole… un record tous les jours !
Quant à la virilité, le problème est dans la façon dont elle s’exprime, la plupart du temps dans le mépris des autres ! Mépris des femmes, mépris des petits et des faibles, mépris de la nature qui se doit d’être assouvie… La liste est longue.
Tiens je viens de voir passer devant les fenêtres de l’atelier, un crétin en bagnole devant rouler à plus de 80km/h là où la vitesse est limitée à 30 km/h. Cet abruti doit penser que SA petite virilité s’exprime dans la vitesse ou la masse de son véhicule. On se contenterait du pitoyable s’il ne mettait pas la vie des autres en danger (15 morts sur les routes par jours environ en France !).
Voilà où se situe la “virilité” de nos contemporains et de mes congénères ! Dans la même veine on apprend que la tour Burj Dubay a dépassé 629m… J’imagine qu’à l’instar des sportifs qui viennent de gagner une course automobile, il s’est trouvé quelques crétins pour agiter une bouteille de Veuve Clicquot pour éjaculer son champagne sur la foule en délire !
, le 28.04.2008 à 10:23
Oui merci, j’ai passé un super dimanche (c’est viril, ça?).
Le matin à l’ouverture de la grande surface de bricolage où j’allais acheter un sac de terreau, sur la cinquantaine de personnes piaffant d’impatience à l’attente de l’ouverture des portes, plus de 90% de mâles (c’est viril, le bricolage?).
Au moment d’en partir, un connard qui glapi en tapant du plat de la main sur le comptoir d’accueil, ça c’est viril! Pas pu m’empêcher de lui dire: “ah, bin vous commencez bien la journée, vous!”.
Un sac de 50 litres de terreau et un de 25 de billes d’argile sur le porte bagage avant de ma bicyclette, je ne sais pas si c’est viril, mais ça fait travailler les bras…
Amener du pain frais à sa douce qui sort du lit, le café fumant, viril ou pas?
Ensuite un tour au marché avec mon cabas à roulettes (c’est viril, ça?).
Un café avec le voisin du premier et discussion sur Capture NX, filtres NIK (viril ou bieeeen?).
Jardinage sur passerelle tout le reste de la journée, avec une brève pause casse–croûte (arrosée de Buzet, viril, le Buzet?), échange de graines (heuu, en tout bien tout honneur, hein…;–), de boutures, d’engrais (bio) et de bulbes avec la voisine du deuxième, et de livres avec son compagnon, viril, ça?
Préparation et allumage du barbecue (viril ou bien c’était plutôt la femme qui s’occupait du foyer pendant que monsieur allait s’amuser à la chasse avec les copains?), en savourant un “sperme de baleine” (apéritif dans lequel sont mélangés une part de pastis, une part de sirop d’orgeat et, dans mon cas, 5 ou 6 parts d’eau avec des glaçons, aussi appelé mauresque. Viril, le sperme de baleine?) et grillade des sardines (petites méditerranéennes plutôt que grosses Bretonnes) achetées le matin (viril, la sardine?).
z (fatigué après une journée pareille, et je ne vous ai pas parlé de la soirée, je répêêêêêête: c’est viril, les courbatures?)
PS: quand au “prénom viril”, hemmm, non rien…
, le 28.04.2008 à 10:55
J’aurais du mal à me faire vasectomier (le correcteur orthographiqe me dit vasectomiser ?) je l’avoue. Ma femme avait pensé à se faire ligaturer mais je n’ai pas voulu. Du coup elle a arrêté la pilule et s’est fait mettre un stérilet. Si ça se trouve je suis stérile depuis mon cancer du testicule (ablation d’une burne et chimio) et peut-être que cesprécautions sont inutiles, allez savoir… Faudrait que je fasse un test mais … même si je ne veux plus d’enfant ça me ferait chier de me savoir stérile. Est ce ma virilité qui me dicte cette peur ?
Alec6, je roule vite, mais pas pour afficher ma virilité. Bien souvent je tartine tout seul dans ma bagnole, tard le soir donc tout seul sur l’autoroute, parce que je rentre d’une longue tournée de boulot. C’est vrai j’aime aller vite, mais il ne faut pas dire non plus que tous nos comportements de gros cons sont dûs à notre virilité. Et pis les femmes qui roulent beaucoup (commerciales) ne donnent pas leur chien question vitesse.
, le 28.04.2008 à 11:15
Rouler vite est dangereux pour les autres ! Point !
Je n’aime pas rouler vite, je n’aime pas rouler du tout ! C’est viril ça ?
Et pour continuer à paraphraser Zit, c’est viril le train, c’est viril le vélo, c’est viril la marche à pied, c’est viril le respect du code de la route ? Devoir se déplacer en bagnole est une chose, rouler vite en est une autre.
PS, 120$ le baril, 20% en plus depuis janvier… y-a d’l’espoir de voir certains rouler moins vite pour économiser l’essence. Mais on est encore loin des 145$ (en $ réactualisés) du baril des années 70 – 80…
, le 28.04.2008 à 11:18
C’est rigolo, on a passé 2 heures ce matin avec ma femme à discuter de la question (contraception définitive), et je tombe sur cette humeur de cuk maintenant…
Philob merci pour ton témoignage, et surtout pour la citation d’Oscar Wilde que je ne connaissais pas. “Les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais”. Oui, celle-là, je vais l’inscrire bien profondément dans ma mémoire…
, le 28.04.2008 à 11:40
Okazou ! tu es incorrigible ! tu as réussi à citer bling-bling ! … c’est assez intéressant, car ça ne me serait pas venu à l’idée de le qualifier de “viril” … comme quoi … :)
Sinon, je serais plutôt d’accord avec une partie de ton passage sur “l’adolescence”, et j’avais aussi fait le rapprochement avec la “toge virile” … en me disant que la porter de nos jours prêterait vraisemblablement aux quolibets de type “efféminés” … autre temps autres mœurs . :D
J’écoute Est-Ce Que Je Suis (Garcon ou Fille) de Daevid Allen sur l’album Je Ne Fum’ Pas Des Bananes
… après tout, rien à cirer d’être ou paraître “viril” … :D
, le 28.04.2008 à 11:58
Je suis d’accord avec alec6, les personnes qui roulent vite.. Voilà ce que j’en pense…
Moi qui suis un utilisateur quotidien de l’autoroute, je trouve aberrant de voir le comportement de certains automobilistes. En deux semaines, il y a eu combien d’accidents graves sur les autoroutes suisses-romandes, 5? 6? 7? Je ne sais plus, mais c’est énorme…
Je trouve cela regrettable d’assumer (et limite, le revendiquer) le fait de rouler vite… Si les mecs veulent faire sortir leur virilité au volant, il y a des circuits pour cela, mais, ne mettez pas en danger la vie des autres usagers juste pour votre “virilité”…
Pour le sujet de base…. Hum, la vasectomie? Je n’y suis pas nécessairement contre, quand on sait tous les inconvénients de la pilule chez la femme… Faut-il être sûr de cet acte, qui est… irréversible!
, le 28.04.2008 à 12:13
La virilité affichée m’a toujours fait ch…
Du crétin en bagnole déjà évoqué aux commentaires stupides des matches de foot qualifiant de véritables agressions en “contacts virils”, en passant par les réflexions genre “il en a, celui-là” ou les insultes de cour de récré (“sale tapette”), tout cela m’a vite convaincu que les gens revendiquant leur virilité manquent surtout d’un cerveau digne de ce nom. À tel point qu’ils n’en ont pas conscience.
Être soi-même, c’est déjà un programme inaccessible à beaucoup. Alors chercher à satisfaire un cliché stupide… Et pire encore, vouloir l’imposer à son enfant…
, le 28.04.2008 à 12:51
Comme l’expression “allez on y va, on n’est pas des gonzesses !”. Expression un peu con si on la prend au pied de la lettre. Maintenant il faut considérer “gonzesses” comme un terme utilisé dans ce genre de cas, et pas comme un terme désignant la femme. C’est comme Frigo, cette marque a disparu depuis longtemps, et Frigo désigne aujourd’hui un réfrigérateur.
“Sale tapette” c’est pareil, c’est devenu une expression : “on n’est pas des tapettes !”. Les homos ne doivent nullement se sentir visés, tout comme gonzesses et frigo, ce mot ne désigne plus la même chose qu’à l’origine.
Je ne sais pas pourquoi j’ai répondu sur le sujet car ça va partir en couille, mais je suis un usager des routes depuis longtemps pour le boulot. Et je tiens à insister sur le fait que pour avoir fait des centaines et des centaines de km, ce n’est pas les gens qui vont le plus vite qui me font le plus peur (et qui m’ont causé mes plus grandes frayeurs). Et ce qui m’énerve c’est d’être pris pour un con. Vous croyez que je ne pense pas à l’accident , Hein ?!!! Quand je dois me taper mes 2 ou 3000 bornes à la semaine ?!!! Hein ?!! Vous pensez que je ne pense pas à mes filles quand je pars le lundi matin pour une tirée de 2000 bornes. Non !!! Vous vous dites “tiens le Tom il est content d’abandonner sa famille et de partir frimer aux quatres coins de la France au volant de sa caisse”. J’ai avoué que je roulais vite, ça ne veut pas dire que je m’en vante. J’ai pleins de domaines (sport) ou je peux me vanter d’aller vite. Si certains avouaient un comportement de gros chieurs au volant au nom de la sécurité ça irait mieux. Mais ça aussi, donneur de leçon, ça fait viril, non ?
, le 28.04.2008 à 13:00
J’avais oublié, concernant le prix du baril et ta remarque Alec6. On en parlait dernièrement avec je ne sais plus qui d’ailleurs : Il serait intéressant d’avoir la courbe du prix du baril en euros et non en dollars depuis quelques décennies.
, le 28.04.2008 à 13:01
Heu… La friteuse, ça va comme genre de gadgets, ou bien?
, le 28.04.2008 à 13:03
En effet ça part en couille, et c’est le cas de le dire :P Lool non mais Tom25, loin de moi (et “nous” très certainement) de penser que tu es un père irresponsable, faut pas confondre!! Personne n’a dit ça non plus!
Mais, je crois qu’on est à un moment où voilà, la vitesse doit être bannie, même si tu as un petit pépé qui rouie à 70 km/h sur l’autoroute parce qu’il a peur… D’accord, c’est dangereux, on en est tous conscients… Mais voilà, les accidents aujourd’hui, c’est quoi? Il roulait trop vite, les distances n’ont pas été respectées, etc.
, le 28.04.2008 à 13:11
Et bien pour moi ca va sans doute pas tarder la vasectomie. Et cela ne me dérange pas !
Ce qui m’énerve ce sont les préjugé et surtout les comportement “virils”, bref pour moi un nom à consonnance italienne n’est pas plus viril qu’un autre.
Le fait de porter des lunettes de soleil avec des cheveux gominé non plus, bref…. Je préfère vous dire qu’effectivement je suis tout à fait d’accord avec cet article et éviter de dire des choses que je pourrai regretter.
Bonne Journée !
, le 28.04.2008 à 13:31
Ma femme me dit que j’ai une conduite gériatrique, parce que je roule sagement sur la piste de droite de l’autoroute, vu qu’à gauche, ça roule à 110, mais que tout le monde se suit en se collant comme des imbéciles.
Je ne supporte pas.
Ma femme oui, comme quoi…
, le 28.04.2008 à 13:44
C’est le genre de choses qu’on comprend mieux lorsque la bagnole devant nous pile sans crier gare, alors qu’on était tenté de la suivre d’un peu plus près… De même qu’un de mes proches a compris que c’était stupide de rouler vite lorsqu’un de ses pneus a éclaté alors qu’il “se faisait plaisir” à 185 km/h sur une autoroute sèche et dégagée, et qu’il a réalisé la chance d’être vivant après ce coup-là. C’était passé tout près… Hein papa ? ;-)
, le 28.04.2008 à 13:46
Bonjour les zamis.
Que les choses soient claires : je ne suis pour ma part pas un grand fan des gros beauf qui insultent les autres conducteurs et rotent à table.
Cela étant dit, je reste toujours très circonspect quant à la manière dont la société d’aujourd’hui appréhende les valeurs dites masculines. En caricaturant, j’ai l’impression suivante : tout ce qui est viril est au mieux perçu comme ridicule, au pire néfaste ; l’idéal de la virilité est la féminité qui représente les valeurs positives vers lesquelles il faut tendre.
Je pense que le mouvement de négation systématique des “valeurs masculines” auquel on assiste depuis quelques décennies finira par poser un problème tôt ou tard.
La moustache ? ringarde au possible. Les poils sur le torse ? A épiler d’urgence. Le foot ? Sport de beauf. Les jeux vidéo ? un abrutissement. La sexualité ? forcément romantique. Et la liste est longue. Il n’est rien de plus consensuel que de déconstruire la virilité pour la jeter aux orties.
Je ne sais pas si les femmes sont à l’origine de ce mouvement mais je suis persuadé qu’elles n’ont rien à y gagner et surtout pas leur liberté. Cette tendance à faire des hommes des femmes comme les autres n’aura pour conséquence que d’aliéner la gent masculine aux mêmes névroses absurdes dont les femmes ont été victimes depuis trop longtemps. Quand les hommes n’oseront plus aller à la plage lorsqu’ils auront oublier de s’épiler le maillot, les femme n’auront rien gagner en liberté.
Donc méfions-nous, la liberté ne s’aquière pas en volant celle des autres. La vraie liberté sera atteinte lorsque chaque individu quelque soit son sexe pourra décider en dehors de toute pression sociale aliénante. Aujourd’hui on en est loin, et le billet de Mme Poppins n’est qu’un coup de pouce supplémentaire dans le sens naturel du courant. Prenez votre texte, remplacez “virilité” par “féminité” et vous aurez toutes les associations de défense des femmes sur le dos.
Une dernière remarque. C’est peut-être lié à mon jeune àge, mais je suis sidéré que la question de la vasectomie débarque dans le débat et de la facilité avec laquelle celle-ci semble envisagée par de nombreux intervenants. Quelle étrange certitude faut-il avoir face au déroulement de l’existence pour en arriver à un acte si définitif (idem pour la stérilisation féminine d’ailleurs), comme si la vie ne pouvait plus réserver la moindre surprise au-delà d’une certaine limite…
, le 28.04.2008 à 14:01
Il ne s’agit certainement pas d’une certitude, mais de répondre à un besoin qui peut aussi en certaines circonstances être vital. Oui, la vasectomie est très difficilement réversible, mais les effets secondaires d’une grossesse qui tourne au drame ne le sont pas moins, tant physiquement que psychologiquement.
Et si la vasectomie débarque dans le débat, c’est parce qu’elle est le pendant de la ligature des trompes. Et dans l’esprit de beaucoup d’hommes, la peur de l’atteinte à la virilité rôde, puisque l’inconnu fait peur.
, le 28.04.2008 à 14:19
Ok, la stérilisation comme solution à un problème physiologique, je comprends bien évidemment. J’étais pour ma part surpris de voir le nombre d’intervenants qui semblaient l’envisager comme moyen de contraception “classique”. Ca me trouble, mais je ne juge pas.
Quant à savoir ce que ça fout dans le débat, je persiste à penser que ça n’a rien à y faire au même titre que la ligature des trompes. Je trouve la ficelle très grosse, si j’ose dire, on touche à des choses plus lourdes, bien éloignées de l’épilation sous les bras.
, le 28.04.2008 à 14:37
Je suis d’accord avec iVince ;) Revenons à nos moutons!
, le 28.04.2008 à 14:53
1- La vasectomie touche à l’inconscient – en dehors de toucher au conscient, bien sûr. Le conscient en l’occurrence peut s’exprimer par un raccourci: je ne sais pas trop ce qu’on va me faire, mais on va toucher à mon appareil génital; pire sans doute, on va couper quelque chose (ce qui est faux, puisqu’on lie). L’inconscient, très proche, a peur puisqu’il y a inconnu. 2- toute atteinte à l’appareil génital met en jeu la virilité comme montré au point 1 Quand iVince dit qu’on touche à des choses plus lourdes, c’est exactement ce que je dis.
Enfin, et sauf erreur ne l’a encore écrit: peut-on parler de virilité sans impliquer, sans englober la sexualité ? Voir les définitions du dictionnaire de MP.
, le 28.04.2008 à 14:59
+ 1 ysengrain!!
, le 28.04.2008 à 15:48
@ Tom,
Seule la première partie de ma diatribe t’était destinée, “Rouler vite est dangereux pour les autres. Point”. Tu connais mieux la physique que moi, tu sais donc que l’énergie cinétique est proportionnelle au CARRÉ de la vitesse, nos réflexes et autres influx nerveux, la résistance des matériaux et cie, non !
Pour en revenir au sujet, je suis bien d’accord avec iVince, attention à ne pas verser dans le politiquement correct ! Vive les différences dans l’indifférence !
Digression. Quoi que… A propos de Gay Pride. Sont-elle viriles ou non ! Littéralement oui ! la moitié des homos sont des hommes et l’autre moitié des femmes qui pour beaucoup d’entre elles rejettent leur féminité…
Je caricature un brin et pour cause, je suis hétéro, mais alors ?
Alors rien ! J’aspire à l’indifférence totale et me fout éperdument que certains de mes copains soient homos ou hétéros. Mais justement, j’ai le sentiment que cette indifférence s’oppose à la notion de virilité qui mettrait les hommes “normaux” dans une case “normale”, les femmes dans une autre case un peu plus “ouverte” (on accepte plus facilement l’homosexualité féminine) et le reste de l’humanité dans une case peu fréquentable.
Cet univers “normal” est excellemment décrit dans les nouvelles de Maupassant… Au final et pour faire court, la virilité n’est que la norme sociale bourgeoise officielle et bien pensante.
Ou bien ?
, le 28.04.2008 à 15:48
@ iVince : mmm comme l’a dit quelqu’un ici, le virilité ne devrait pas être à prouver ou ostentatoire, de facto un humain de sexe masculin est “viril” … la moustache, la barbe, les poils sur le torse etc … c’est une affaire de goût personnel, le problème c’est que souvent les choix ne sont pas faits de manière personnelle, mais pour suivre la tendance du moment …
Je suis plutôt pour le “naturel, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, c’est assez dur d’essayer d’être pleinement soi-même, pour ne pas avoir envie de se donner l’identité d’une “étiquette”.
La sexualité virile, comment tu la définis ? le plus gros phallus, la quantité de sperme émise, le nombre d’émissions dans un temps donné ?
Dans un autre registre : le nombre de filles “emballées”, le nombre de “maîtresses” simultanées qu’on peut “satisfaire” (la polygynie n’est pas en usage sous nos latitudes) ?
… ou est viril celui qui participe à la surpopulation en engendrant plus de 1 ou 2 enfants ???
J’écoute Sex Made Man de Mahjun sur l’album Baby Sitter
, le 28.04.2008 à 15:49
Il me semble que le terme virilité est connoté de reproduction (cf. Mediadico)? Un homme viril est capable de se reproduire, et de lutter pour, séduction ou compétition. D’où les larges épaules, l’agressivité et les signes extérieurs de testostérone. Si on sort de cette idée de survivance des gênes, où intervient la virilité?
Je me suis longtemps heurté aux amies de Madame Modane, qui semblent confondre, négatives, virilité et machisme. Après maintes passes d’armes, ( elles n’ont pas l’air d’être charmées par l’Homme en général…) nous avons trouvé un terrain d’entente : la masculinité, condition d’une personne née mâle.
Cela a court-circuité bon nombre de quiproquos, connotations, caricatures. Et surtout, cela a fait sortir de notre salon cette vilaine icône qu’est le machisme dont la plupart des hommes simplement masculins sont affublés en permanence.
Masculin… Joli mot, non?
, le 28.04.2008 à 15:55
J’avoue que je pense un peu comme iVince… Le “masculin” s’est plus très tendance ;-)
C’est comme les cigarettes… A proscrire absolument!
, le 28.04.2008 à 16:07
Hors sujet…
à propos de prix de pétrole et du dollar : en 2002 le pétrole coûtait environ 26$ le baril, il frôle aujourd’hui les 120$. L’euro valait moins d’un dollar, il vaut aujourd’hui 1,58. Les 160% d’augmentation du dernier ne couvrent pas les 460% du premier !
, le 28.04.2008 à 16:07
Je ne dis pas, ne pense pas que la sexualité est virile. Je dis que simplement qu’il me semble et je ne sais pas comment l’aborder autrement, que la sexualité masculine inclue la notion de virilité. Ce n’est pas une question de taille de phallus, de quantité de sperme ou d’émissions (éjaculations, n’ayons pas peu des mots). Je répète que montrer sa virilité, donc dans l’acception que je donne à ce concept, ça va bien à 5 ans, voire 10 ou 12 A l’âge adulte ça relève du narcissisme voire de la sottise
, le 28.04.2008 à 16:33
Je pense qu’on ne peut pas “noter” la virilité sur la quantité de sperme, le nombre d’éjaculations à la suite et tout ça car la virilité n’est qu’apparence (d’après moi encore une fois). La virilité c’est les poils, les muscles, être violent ? etc.
Et je suppose que les femmes pensent comme moi. Je m’imagine que c’est comme ça que le commun des mortelles voit la chose sous nos latitudes.
Bien des fois j’ai entendu des femmes définirent un homme comme viril par rapport à ces critères, et non en disant “Purée qu’est ce qu’il m’a mis !” :•)) . Ou alors peut-être parlent-elles comme ça QUE entre elles ? (oui je sais c’est un peu vulgaire mais ces mots m’ont fait rires quand ils me sont venus à l’esprit).
, le 28.04.2008 à 17:10
Bin, on a déjà dit que dans son sens initial virilité était synonyme de masculinité … alors je ne voie pas comment la sexualité “virile” pourrait être autre chose que “masculine” (ou vise versa).
Il faudrait que tu précises ta définition de la virilité (et ce que tu entends par “montrer sa virilité”) … et je réitère ma question qu’entends tu par “sexualité virile”, puisque c’est toi qui a mis le sujet sur le tapis …
… Un homme peut il avoir une sexualité “féminine” ? (si on suppose qu’il puisse ne pas avoir une sexualité virile …)
Ça me fait penser à l’idée souvent émise qu’un mec qui se fait pénétrer “perd sa virilité” … :)
La sexualité, hors la question de la reproduction, c’est un niveau de contact supérieur dans les relations, et une occasion de se faire bien du plaisir mutuellement. Chacun devrait savoir ce qu’il est, si on en vient à devoir (se) prouver sa virilité, c’est du domaine du psy …
PS : je n’ai pas peur des mots, mais comme dans ma tête je voyais des litres de sperme, émission m’a semblé plus approprié qu’éjaculation … :D
J’écoute You Think You’re a Man de Vaselines sur l’album The Way Of The Vaselines, A Complete History
@ 38. Tom25 : veux tu dire que les femmes considèrent comme “viril” un mec musclé et poilu avec un gros pénis qui les fait jouir un max ?
J’écoute Zero The Hero And The Orgasm Witch de Gong sur l’album The Peel Sessions
, le 28.04.2008 à 17:13
et si la virilité c’était simplement accepter le corps masculin qui nous a été donné, en-dehors de toute connotation de sexualité?
de la même manière la féminité pourrait être le simple fait d’avoir un corps de femme?
Mais qu’en est-il alors de son âme? une partie des *sexuels (les * ne sont pas une censure, mais vous pouvez mettre ce que vous voulez dedans: homo, trans, bi, hétéro,…) diraient que leur corps n’est pas assorti à leur âme; la féminité dans un corps d’homme ou l’inverse est-elle possible?
dans cet imbroglio, ne pourrions-nous pas alors dire que la virilité est tout ou une partie des codes attribués culturellement au masculin? ce qui induirait la possibilité d’être une notion mouvante.
, le 28.04.2008 à 17:58
Je confirme, c’est certainement dû à ton jeune âge… pour ma part j’ai eu mon dernier enfant (le 4ème) à 42 ans et nous ne voulions plus en avoir vu que nous sommes plus près d’être grands-parents que parents (la première fille a 21 ans…) donc envisager que ma chère et tendre passe sa vie à prendre des trucs chimiques ou doive se faire poser un machin dans le ventre… mon (notre) choix a été vite fait…
, le 28.04.2008 à 18:00
Gr@g : j’ai tendance à régler le problème selon ton axe. Le fait d’être sexué ne met pas forcément la conscience de soi en relation avec la sexualité, ou avec des images de sexualité. Mais ton interrogation rejoint alors la perception de l’être. Il y a un bouquin très intéressant, bien qu’un peu ardu, qui traite (bien) de ce sujet, c’est “Le sentiment même d’être soi” de Damasio . Recommandé pour éviter les exclusions du type “C’est un homme!”. ;)
, le 28.04.2008 à 18:02
Et j’oublie le grandissime XY de Badinter, Élisabeth, très universitaire et néanmoins fécond! Il y a dedans des surprises!
, le 28.04.2008 à 18:25
Mais pas qui les fait jouir un max, et pour le gros pénis je ne sais pas. Et je crois savoir qu’une femme a plus tendance à jouir avec un homme avec qui elle se sent bien, en qui elle a confiance, qu’avec un gars “simplement viril” (selon les critères que j’ai donnés). Mais ça, c’est à elles de nous le dire.
J’avais déjà parlé je crois du mari de la secrétaire de mon premier boulot, un routier. Ils essayaient d’avoir un gosse et y étaient parvenus assez rapidement. Et à partir de ce moment là on l’a entendu (car il venait chercher sa femme au boulot). Des remarques du style : “ah j’suis un gars moi, j’suis pas une tapette, je ne fais pas de la pisse, etc., etc.”. Lui il voit la virilité comme je pense que beaucoup la voient (dit plus haut : poilu, musclé, procréateur etc.)
Mais je précise, j’ai dit que je pense que c’est ça la définition admise, mais je ne dis pas que je trouve ça bien. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, je crois que je n’ai jamais employé le mot virilité (ou viril etc.). C’est dire ce que je ne sais pas quel définition donner.
, le 28.04.2008 à 18:33
@ Modane: ça me rappelle le film argentin “XXY” (2007) que j’avais vu il y a quelques mois … mais ça n’a rien à voir ;)
@ 40. Gr@g : je serais plutôt d’accord avec ton point de vue.
… mais je me demande si ça vaut la peine de s’interroger sur sa virilité … Je ne me souviens pas m’être posé des questions à ce sujet, n’ayant jamais eu de doute sur mon anatomie. Pour l’usage “populaire” du mot, avec ses sous entendus, bah c’est un truc de beauf qui se sentent le besoin de rouler des mécaniques pour affirmer leur manque de personnalité. :P
@ 44. Tom25 : wai, c’est un mot employé avec des sous entendus relatifs (plus viril par rapport aux autres). Bah, mon opinion c’est que la seule personne avec qui nous devrions entrer en compétition, c’est nous mêmes. À ce sujet j’ai su très tôt que j’étais un garçon, et vers une grosse dizaine d’année, la tuyauterie avait l’air fonctionnelle. Fin des interrogations à ce sujet.
J’écoute When You Find Out Who You Are de Incredible string Band sur l’album I Looked Up
, le 28.04.2008 à 18:58
Moi je regarde les films de mon niveau (intellectuel ;•) ) et je n’ai pas vu “XXY” mais j’ai vu “XXX”. C’est un film d’action avec une sorte de James Bond à la voix rauque, aux muscles saillants, et qui se trimballe avec de gros flingues qui te dégomment 200 méchants à la minute sans aucun dommage collatéral. Et quand le méchant lui enfonce une lame chauffée au rouge dans le bide pour le faire parler, ben le James non seulement il ne cause pas, mais il lui crache à la gueule en souriant. CA c’est un gars viril. La preuve, l’héroïne du film, une femme mon gars comme on n’en voit qu’à la télé, avec tout ce qu’il faut là où il faut comme dirait l’autre, ben elle tombe amoureuse de lui.
Note : Je ne me vante pas de regarder des films nécessitant moins de 40 de QI, mais je ne m’en cache pas.
, le 28.04.2008 à 19:07
@ Tom25 : exagère pas ! xxy, c’est un gentil petit film agréable à regarder ! … moi les films de baston, ça aurait plutôt tendance à me faire suer à donf ! ;)
PS : ton “héro viril” ça m’a tout l’air d’un gros con …
PS2 : XXY : http://www.imdb.com/title/tt0995829/
J’écoute No More Heroes de Grace Slick sur l’album Welcome To The Wrecking Ball
, le 28.04.2008 à 21:27
Savez vous quelle est la première lutte masculine? Dans le ventre de Maman, notre système hormonal contre celui de la maman, juste pour rester un garçon! Une lutte de huit mois, seconde après seconde. Mieux que Maciste contre Fu Manchu, non? (source : XY, E Badinter)
, le 28.04.2008 à 21:38
J’ai le plus profond respect pour Madame Badinter mais j’ai appris que le déterminisme sexuel est génétiquement dirigé, d’une part, d’autre part je subodore que le contexte de cette citation manque. Et puis pourquoi huit mois ? Même Sarko n’y peut rien, c’est et pour longtemps encore 9 mois. Il y a eu au Quartier Latin à Paris, a long time ago, une sorte d’illuminé qui s’appelait Ferdinand Lope dont le programme politique tenait en 3 points: Prolonger le Boulevard St Michel jusqu’à la mer Suppression du wagon de queue dans le métro, et enfin La grossesse humaine à 6 mois.
, le 28.04.2008 à 21:48
La virilité n’est pas l’apanage des mâles : ça fait quoi à un homme ayant des côtés féminins de rencontrer une femme ayant des côtés masculins ?. Virilité = hormones mâles pour la science. Après, on rentre dans le subjectif, le cliché, la projection, les croyances, la culture dominante, etc… la complexité humaine dans toute sa splendeur. Nous sommes tous, mâle ou femelle, empreints de masculinité et de féminité. Tous les mélanges sont possibles, la nature est bien faite finalement. A chacun(e) sa/son chacun(e) ;-)
, le 28.04.2008 à 21:58
@ Ysengrain : Mais non mais non… Le processus ne s’engage juste pas à la première seconde de conception. Juste au moment de la différenciation. J’ai dit huit mois, c’est à plus ou moins une semaine…
Oui, la gestation est génétiquement dirigée par les genes maternels, mais pour les garçon, il y a à un moment “illogisme”. L’enfant mâle a alors une activité propre pour contrer l’illogisme en question.
Evidement, ce n’est pas une “volonté”: c’est aussi un automatisme. Mais quand même, les filles n’ont pas besoin de ça…
Je te dis ça de tête, je n’ai pas relu depuis longtemps, mais il y a un bien un cukiste biologiste (ou une maman) qui pourra nous confirmer la chose?
En attendant, je te propose de laisser la gestation à neuf mois?
, le 28.04.2008 à 22:11
Ferdinand Lop était aussi pour la nationalisation des maisons closes.
Je ne suis pas intervenu de peur de dire des bêtises, d’autres l’ont fait, car je ne sais pas, à mon âge, ce qu’est un comportement viril. Dans ce domaine, j’en ai appris une belle: 40% oui, QUARANTE pour cent de tous les morts français de la première guerre mondiale sont tombés avant la fin septembre 14. Les généraux devaient être TRES virils…
Dimanche matin nous sommes rentrés de Champagne à Paris, heure propice pour rouler tranquille avec une faible circulation sur l’autoroute. Régulateur de vitesse à 129 km/h. Nous n’avons pas été doublés une seule fois. Il devait y avoir une demi-douzaine de radars en 150 km: un vrai rallye.
Le jeudi soir avant, nous avons effectué le même trajet mais en sens inverse. Même réglage du régulateur de vitesse. Mais là, nous avons été constamment doublés, et par toutes sortes d’engins: le Sprinter mérite bien son nom. Pas vu un seul radar.
, le 28.04.2008 à 22:44
Les “humeurs” de Mme Poppins sont assez distrayantes et je m’amuse à deviner la prochaine qui sera sans doute du style “A partir de quand peut-on considérer qu’un pénis est d’une taille supérieure à la moyenne?” ou bien encore “Qui est l’homme le plus fort de ce forum?” ou que sais-je encore… Bref à chaque humeur (ou presque) elle lance un os à ronger à tous les nombreux mâles qui fréquentent très majoritairement ce site et qui ne manqueront pas de se jeter fiévreusement et sans aucune pudeur dans la mêlée des opinions… Gardons un peu de distance messieurs, la virilité est précisément ce qui fait mystère aux femmes et qui nous rassemble (presque) tous. Il ne s’agit point de l’expliquer que pour mieux la vivre; vivons ce mystère et ne nous aventurons pas à former des phrases qui malgré toutes les bonnes volontés rendront assez mal compte de la chose.
Mais nous n’avons pas le privilège du mystère, les femmes en sont abondement pourvues? Ainsi qu’est que la féminité? Qu’est ce que le sentiment de porter la vie ou, plus indiqué ici, quel est le mystère de l’orgasme féminin qui rend perplexe toute la mâle humanité depuis Freud? Qu’est-ce donc? A quoi cela ressemble? Et si on ne le comprend pas, comment le reproduire à coup sûr!
Bref, vous m’aurez compris, j’ai bien trop peu de certitudes sur le sujet pour vous en donner une ici, toutefois, mon intuition me dit qu’il faut vivre la chose sans trop chercher à l’expliquer sous peine de la dénaturer par la suite… Je propose donc à Mme Poppins une réponse…évasive : “un prénom viril est un prénom qui fait plaisir à papa” !
, le 28.04.2008 à 23:45
Bah n’exagérons pas, ça n’a pas l’air si “fiévreux” que ça, et “sans aucune pudeur”, bah c’est une question d’appréciation, ça reste quand même assez superficiel, et la pudeur, c’est encore une question de considération personnelle. ;)
“la virilité doit garder son mystère” ça a quelque chose de religieux, cultivons le “mystère”, l’ignorance, le secret, pourquoi pas les rites initiatiques et le décorum qui va avec ? :D
… et essayer de comprendre ou “d’expliquer c’est dénaturer” … on est en plein obscurantisme la ? :P
et un peu de musique mystique …
J’écoute Luzifers Ghilom d’Amon Duul II sur l’album Phallus Dei
, le 29.04.2008 à 00:20
Je viens de parcourir l’article de Madame Poppins et une partie des commentaires.
J’avoue être une fois de plus surpris de lire autant d’avis parfaitement tranchés.
Ben je ne dois pas être tout à fait viril dans ma tête pasque moi, j’en sais fichtre rien, ce que c’est qu’être viril.
Il y a peu, une amie m’a dit “oh oui, toi tu es viril !”.
Ce qui est sûr, c’est que je suis un mec.
Ce qui est sûr, c’est que j’aime les femmes.
Ce qui est sûr, c’est que je suis grand et passablement costaud.
Ce qui est sûr, c’est que je ne me suis jamais battu.
Ce qui est encore plus sûr, c’est que je ne me suis jamais considéré comme viril et que lorsque ma copine m’a dit ça, je n’ai d’abord pas pensé que c’est de moi qu’elle parlait.
Ce qui est sûr, c’est que si je vois un film un peu émouvant, je vais y aller de ma (mes…) petites larmes.
Ce qui est sûr, c’est que je ne pourrais jamais lire un truc à un enterrement ou à un mariage, je n’arriverai pas au bout.
Ce qui est sûr, c’est que je trouve parfaitement normal d’aider une femme à porter ses paquets.
Ce qui est sûr, c’est que je fais régulièrement la vaisselle.
Ce qui n’est absolument pas sûr, c’est que je sois viril.
J’en sais fichtre rien et je vais vite demander à mon amie des explications.
M’enfin.
Didier
PS1 : ah, j’oubliais : j’aime pas le foot. Je ne dois donc pas être viril.
PS2 : ah, j’oubliais, je suis râleur. Je dois donc être viril.
PS3 : au secours !!!
:-)
, le 29.04.2008 à 00:44
Une définition : viril : (issu de vir, homme masculin.) Qui appartient à l’homme, en tant que mâle.
synonyme de masculinité
Religieux : essence de la masculinité en général figurée par un phallus, souvent associé et opposé à l’essence féminine.
Selon l’époque et la société l’essence de la masculinité peut être perçue de différentes manières.
Les caractères de l’homme, en tant que genre sexuel, qui lui sont culturellement associés.
– Dans les sociétés primitives, la force à la chasse ou au combat sera privilégiée comme attribut de la virilité. Certains peuples ritualisent le passage de l’enfance à l’âge adulte, l’aspirant à la virilité doit tuer un fauve ou subir des mutilations rituelles.
– Dans les sociétés plus décadentes, la virilité sera perçue en rapport avec avec certaines caractéristiques physiques, en général suggérant une certaine force musculaire. Il est courant que la reconnaissance de la virilité ne soit plus absolue, mais relative à la capacité du mâle à dominer un grand nombre de femelles.
, le 29.04.2008 à 08:18
Nous pouvons remarquer que contrairement à ses propres habitudes, Madame Poppins n’a fait aucun commentaire sur ce viril sujet, (heu, pardon, os) qu’elle nous a donné à ronger, nous les mâles. °-))). Allez, on t’aime beaucoup quand même.
, le 29.04.2008 à 08:38
Hier j’ai regardé une émission sur France 3, une équipe de journaliste a suivi pendant plusieurs mois la police de Roubaix. Parmi les enquêtes, il y avait 2 femmes, 2 pochtrones sans emplois, qui avaient assassiné leur voisine, une mamie de 60-70 ans, pour que celle-ci ne porte pas plainte pour le bidon de lessive St Marc et le Canard WC volés par ces deux femmes. Meurtre prémédité car elles en avaient parlé la veille, saoules comme d’habitude. Et passage à l’acte on ne sait pas trop pourquoi. Bref, 15 et 22 ans de taules.
Parallèlement une enquête sur un violeur du métro qui avait commis 5 viols (déclarés), dont un sur une gamine d’environ 16 ans, et une tentative sur une gamine de 12 ans. Verdict 7 ans ! J’ai bondi ! Hein ?? Par viol ou 7 ans pour les 5 ??
Alors je suppose qu’on suppose que c’est sa virilité qui l’a poussé, qu’il est normal de ne pas refouler ses instincts animal, qu’il est normal d’avoir l’instinct de “satisfaire” la femme à tout prix, qu’il ne leur voulait que du bien, la preuve il ne les a pas tuées après. L’homme viril est un reproducteur que rien n’arrête, pas même les cris d’une gamine.
Si le problème n’était QUE la vitesse il serait réglé. Quand un type prend une tuile sur la gueule en entrant dans une grange par jour de grand vent, il faut savoir qu’il y a plusieurs causes 1- la tuile qui mal été accroché par ce salopard de fainéant de couvreur qui n’avait pas le droit à l’erreur et qui mérite qu’on lui retire le droit de travail sur les 2 années à venir. 2 – Il y avait le vent, d’ailleurs on commence à mettre de plus en plus en cause ces connards de la météo qui n’avaient pas pu prévoir cette bourasque sur la tuile de la grange de la rue bidulle de Trifouillie les oies. 3 – Il y a le gars qui s’est dirigé vers la grange, mais personne ne dit qu’il aurait pu lever les yeux, écouter, voir que ça branlait là haut.
, le 29.04.2008 à 23:43
Coucou,
“La vache”, ai-je pensé en voyant tous ces commentaires : et moi qui pensais qu’ils auraient pas envie de causer virilité et vasectomie ! Parce que, faut que je vous l’avoue, j’ai parfois un peu la trouille, le dimanche soir, quand je vais me coucher, sachant qu’à minuit une, hop, y a mon texte qui se met en ligne. D’autant que là, j’avais quand même la sensation de vous “provoquer” la moindre, avec un tel sujet ! Tiens, d’ailleurs, je ne suis pas assez au courant de qui est qui (pseudo) pour m’en rendre compte mais je ne crois pas avoir lu un commentaire de femme….
François, ça me semble tellement légitime d’avoir peur d’une telle intervention : loin de moi l’idée de critiquer les hommes qui en ont une certaine appréhension, c’est et ça reste une intervention chirurgicale. Je trouvais juste étrange que parmi les hommes qui en ont peur, il y en ait autant que trouvent “normal”, “logique”, “évident”, “simple” que leur femme, elle, se fasse ligaturer les trompes, sans réaliser pleinement la difficulté de cette démarche, avec des commentaires genre “de toute façon, vous les nanas, vous avez l’habitude d’aller chez le gynéco, ça fera une fois de plus”.
Le Citadin, la réponse “les femmes qui m’ont connu ne se posent pas cette question”, c’est une réponse à quoi ? Ton week-end ? Ou sur le fait que tu es viril ? ;-)
Levri, j’ai lu et relu mais je ne pige toujours pas : le fait d’apprécier “certaine partie anatomique spécifique”, c’est encourager la virilité machiste ?
Okazou, merci, je ne connaissais pas, je le reconnais, le terme de “virago” : je sens que la prochaine fois que j’aurai envie d’insulter “intérieurement” une nana, je ne dirai plus qu’elle est une grognasse…
Philob, je trouve que c’est “à ton honneur” (c’est mal dit, l’intention est sincère) de n’avoir pas voulu mélanger naissance et stérilisation : je pense en effet que le mélange, le moment n’aurait pas été bien choisi et d’après ce que j’ai pu lire, entendre autour de moi, il faut déjà du temps pour “encaisser” une césarienne…
Raminagrobis, c’est bien parce que la personne qui porte un prénom lui donnera son empreinte qu’il est si souvent difficile pour les profs de trouver un prénom pour leur propre enfant : y ont forcément eu un Fabien infect, un Henri trop timide, un Jules trop effronté dans leurs classes…
Ysengrain, c’est “amusant” : mon gynéco, la seule fois que je l’ai vu se fâcher, c’est lorsque je suis arrivée juste après une patiente dont le mari refusait la vasectomie, au motif que sa femme, elle, n’avait qu’à accepter la ligature; n’y connaissant rien, je lui ai demandé pourquoi ça le fâchait et il m’a tenu exactement ce comparatif, entre narcose, ouverture de la cavité etc etc. Avant, je n’y avais jamais réfléchi mais de voir ainsi un médecin être “fâché” et avoir envie de refuser une intervention, ça m’avait surpris.
djtrance, et si c’est une fille et qu’elle se marie un jour, qui te dira que son prénom se “mariera” bien avec le nom de son époux ? ;-)
Leo_11, tu m’apprends que cela se fait en ambulatoire, ça, je ne le savais pas. Mais tous les hommes ne le prennent pas avec autant de philosophie que toi…
Alec6, le mépris, il a ceci de “bien” (tu auras noté les guillemets), c’est qu’il n’est pas l’apanage de l’homme : si tu voyais le nombre de femmes méprisantes (envers les collègues, envers leur mari, leurs enfants, envers les personnes âgées etc) que je peux croiser… C’est comme pour les excès de vitesse : sont-ils réellement l’apanage des hommes ?
Zit, je ne sais pas si le bricolage en tant que tel est “viril” : je me suis toujours efforcée, dans ma vie, de le faire croire aux hommes que j’ai côtoyés parce que… je déteste ça, histoire qu’ils se chargent de changer la roue et de réparer le chauffe-eau !
Tom25, je crois que je comprends ce que tu veux dire : j’ai une connaissance qui ne veut plus d’enfants mais qui a dû, en raison de plein de difficultés lors de la naissance de son dernier enfant, se faire enlever les trompes; elle ne veut plus d’enfants mais elle n’arrive pas à faire son deuil de l’idée qu’elle ne pourrait plus en avoir. Ca peut paraître étrange mais je crois qu’il est difficile de renoncer quand on n’a de toute façon pas le choix…
Tartopom, quel était l’avis de ta femme ? (ok, je sors, la question est indiscrète)
djtrance, qu’il s’agisse de la vasectomie ou de la ligature, faut être sûr dans les deux cas… En ça, homme et femme sont égaux !
Franck_Pastor, je suis d’accord, c’est crétin de vouloir imposer un cliché à son enfant mais tu l’admettras, il y a d’autres trucs assez ridicules, notamment choisir un prénom en fonction de l’héroïne d’une série américaine à la mode….
Tom25, si je ne me sens pas agressée si un homme dit “allez, on n’est pas des gonzesses”, genre “Frigo”, entré dans le langage courant, je dois admettre que on n’est pas des tapettes, j’ai du mal : les homosexuels subissent encore tellement de discriminations….
François, je n’ai jamais rencontré de femmes aussi férues de gadgets que toi : ça doit donc être un comportement “viril” ;-)
Yoyo, bravo, tu as de toute évidence réussi à ne rien dire que tu puisses regretter : belle preuve de self-control !
iVince, le foot est un sport de beauf ? J’ai plutôt l’impression que ce sont certains spectateurs qui le sont, non pas les sportifs : quand j’en vois devant leur TV à hurler “arbitre, sale biiiiiiip”, une bière à la main !
Ysengrain, je suis très sensible à ta remarque selon laquelle une grossesse peut tourner au drame et je pense que c’est une grande marque de respect de la part d’un homme que de tenir compte de cet aspect dans sa réflexion au sujet d’une vasectomie !
iVince, j’ai dû louper un truc : quelles ficelles ? Et bien sûr que la stérilisation, masculine ou féminine, touche à des choses “lourdes”, loin de moi l’idée de “bagatelliser” la démarche, qu’elle soit, à nouveau, masculine ou féminine.
Je rejoins encore une fois ysengrain : même si la vasectomie ne modifie en rien l’érection et l’orgasme, je comprends que le lien soit fait, inconsciemment. Si je devais un jour opter pour la ligature des trompes, je sais que cela me serait difficile parce que j’aurais l’impression, je crois, in abstracto, de perdre un peu de ma féminité. Débile, je sais, n’empêche, réel dans le sentiment : ça ne serait en tout cas pas une démarche facile et je tire mon chapeau aux femmes qui ont osé franchir ce pas.
Alec6, je ne connais pas, je crois, de femmes homosexuelles mais peut-on réellement partir du postulat que ces femmes rejettent leur féminité juste parce qu’elles sont homosexuelles ? Et c’est qui, ce “on” qui accepte plus facilement l’homosexualité féminine ? Les hommes ? Les femmes hétérosexuelles ?
Levri, oh oui, c’est difficile d’être soi-même, faut déjà se trouver…. je te dis pas le temps que je passe dans ma vie à me chercher…
Modane, ton commentaire m’a fait bien rire : j’ai eu des débats semblables avec Mister, on s’était mis d’accord sur le fait qu’un homme pouvait être latin mais non macho ;-))) De toute façon, peu importe le terme, c’est la manière de l’habiter qui fera toujours la différence ! Je connais tellement d’hommes qui affirment considérer les femmes comme leurs égales mais qui, dans les faits, les voient quand même toujours comme étant consignées d’office aux tâches ménagères… (loin de moi l’idée que tu fais partie de ces hommes, on est bien d’accord)
Tom25, t’as réellement entendu si souvent que ça des femmes tenir de tels propos ? Ok, loin de moi la volonté d’affirmer que toutes les femmes rêvent uniquement de tendresse et de caresses timides mais quand même, là, ça me semble un peu….
Gr@g, je ne sais toujours pas ce qu’est la virilité, je l’admets. Tout comme je ne sais toujours pas ce que signifie la “féminité”, même si je trouve que parfois, j’en manque. Paradoxal, hein !
iVince, je rejoins Leo_11, je doute que cela ait été “banal”, c’est juste qu’une fois la décision prise, elle peut devenir simple, elle n’en est pas banalisée pour autant;
Tom25, je viens de regarder “Joséphine, ange gardien”, faut juste un QI de tomate, pour ça !
Modane, mince, c’est donc pour ça que mes deux fils s’opposent autant à moi ? Ils ne font que continuer ce qu’ils auraient vécu in utéro ? Fallait me le dire plus tôt, ça !
ekami, je suis d’accord sur le fait que tous les mélanges sont possibles et je me fous pas mal de savoir si mes colères sont “masculines” et ma tendresse “féminine” : n’empêche, qu’est-ce qu’ils sont nombreux, les gens, qui aiment bien mettre des étiquettes !
Alias, l’homme le plus fort du forum ? vous n’y pensez pas, ça serait un billet inutile, je le sais déjà et je n’ai pas pour habitude de poser des questions auxquelles j’ai déjà la réponse ;-)
XXé, j’espère qu’on se croisera prochainement à la sortie d’un supermarché, quand je serai chargée comme un mulet ! Quant à lire un texte à un enterrement….. soupir…. c’est universellement difficile ! Mais au secours moi aussi : je râle tout le temps, serais-je viril ?
Ysengrain, voilà qui est chose faite ! Mes journées tellement féminines, dans une activité à majorité féminine, entourée de femmes, ne m’a malheureusement pas laissé le temps de réagir avant !
Finalement, si j’ai apprécié une nouvelle fois (je sais, je me répète tous les 15 jours) la lecture de vos commentaires, j’avoue avoir été très touchée par celui d’une lectrice de mon blog, un point de vue féminin sur la stérilité masculine….
Merci à nouveau, à bientôt, bises et bonne soirée !
MP qui ne relit pas, désolée, je suis une “pauvre femme fatiguée” !
, le 29.04.2008 à 23:47
Re-la vache ! François, tu me donnes des vacances pour lundi en quinze ? Là, je viens de publier une réponse plus longue, probablement, que le texte en préparation pour ma prochaine publication ! ;-)
Allez, je file, bonne nuit !
, le 30.04.2008 à 00:59
Ou de l’appeler Clintiss, comme l’acteur américain célèbre… Clintiss Wood !!!
Là, c’est même plus un Q.I. de tomate qu’il faut avoir…
Avec plaisir. Faudra juste qu’un de nous deux trouve un supermarché à… 400 km de chez lui ! La Lorraine n’a pas encore atteint la Suisse… :-)
Ok, mais même à un mariage je suis capable de caler en route !… :-/
Didier
, le 01.05.2008 à 12:45
Ca me fait penser à un truc que j’ai entendu il y a une 20aine d’années dans un bistro alors que je faisait une pose… la dame qui était derrière le bar discutait avec une autre personne au sujet d’une jeune fille qui venait se subir une ablation de l’utérus… a un moment elle a déclaré :< … maintenant elle n’a plus rien d’une femme…>
Je dois avouer que m’avait passablement choqué… comme si une femme (ou un homme) pouvait être considéré comme tel QUE si elle (il) est capable de procréer…
, le 02.05.2008 à 11:50
Je dois être la moitié d’un homme alors! Mais ce n’est pas grave, l’autre moitié est divine, je suis un demi-Dieu. :•) .
Hein quoi ??? Qui a dit que par contre je n’étais pas la moitié d’un con ?