Pour mon premier article sur cuk, j’ai décidé de vous faire découvrir le procédé d’impression HP Indigo, dont je suis l’heureux bénéficiaire (avec ma femme) exclusif en Suisse Romande.
Car, comme certains d’entre vous doivent le savoir, je suis indépendant et je tiens une agence de publicité et une imprimerie offset numérique (d’où le procédé). Lorsque j’ai entrepris la démarche de me mettre à mon compte, il fallait que je trouve quelque chose de nouveau à apporter dans les arts graphiques (en 10 ans, j’en ai vu des choses, mais cela n’avançait plus trop, du moins dans le domaine de l’impression).
J’ai entendu parler de cette procédé d’impression pendant ma toute première année de formation, le stade en était pratiquement au développement (il faut dire que cette technologie a 18 ans d’études derrière elle), on l’annonçait déjà comme “révolutionnaire”, et ce n’était qu’en 1999…
Depuis, j’ai fait mon petit bout de chemin, de formation en formation et mon dernier emploi était en tant que responsable PAO dans une imprimerie, et ce pendant 4 ans. Justement, pendant ces 4 années passées au coeur d’une imprimerie, j’ai pu constater réellement tous les “problèmes” liés à l’imprimerie, et c’est pour cela que j’ai décidé d’offrir aux personnes un renouveau dans le domaine de l’impression…
Si j’évoque le mot “révolutionnaire”, c’est que ce procédé allie tous les avantages de l’impression numérique avec tous ceux de l’offset traditionnel: à savoir, la qualité d’impression, la rapidité et la flexibilité.
Il y a bien sûr, quelques inconvénients, que vous découvrirez à la fin de cet article… Restons sur le meilleur pour le moment.
Présentation de la presse offset HP Indigo
Ce petit monstre de technologie mesure environ 4 mètres sur 3 mètres 50 pour un poids total de 3.5 tonnes. Pour les connaisseurs, nous avons tout à droite la prise papier: cette pièce est une réplique exacte d’une presse offset traditionnel, avec l’avantage d’avoir un bac supérieur (permettant ainsi de placer des intercalaires, couvertures plus épaisses, etc.).
Au milieu, il a y tout simplement un “tunnel” qui se charge de transmettre les feuilles (ce que l’on appelle plus communément du “feuille à feuille”) au système d’impression. Tout à gauche, vous avec justement celui-ci, avec la sortie papier (1 bac pour l’épreuvage, et un bac grande capacité pour les tirages usuels).
Voici la vue de l’intérieur: vous constaterez que cette presse peut disposer (car c’est en option) de 7 couleurs en ligne, cela permet d’avoir les couleurs de base (Cyan, Magenta, Jaune et Noir) mais de pouvoir installer d’autres couleurs, comme par exemple les tons directs (Pantone). Il y a donc la possibilité, comme pour l’imprimerie traditionnelle, de créer ses propres teintes, et de pouvoir les intégrer (méthode impossible à réaliser avec le numérique traditionnel) à l’impression.
La différence principale avec l’offset est la plaque (sur l’image, c’est le gros cylindre vert): en offset, une couleur = une plaque. Ici, la plaque se charge et se décharge, permettant ainsi d’utiliser plus de 300’000 fois la plaque avant de la changer. Hormis ce détail, il y a comme en imprimerie un blanchet et un cylindre contre-pression.
Les avantages
L’atout majeur considérable est le gain de temps grâce au séchage: en effet, avec ce procédé, aucun temps de séchage n’est requis: l’exemplaire sort de la machine sec!
La qualité: En évitant les films et les plaques traditionnelles, la résolution d’impression est alors de 810 DPI, ce qui offre une finesse d’impression inégalée (pour de l’impression offset).
La vitesse d’impression: Cette presse rivalise avec l’offset traditionnel car elle est capable d’imprimer 16’000 pages A4 à l’heure, avec la possibilité de personnaliser les sorties (chaque page A4 peut avoir une image, un texte, un fond différent sans coût supplémentaire). Par exemple, elle est capable d’imprimer 1’000 papier en-tête quadri en 15 minutes, ou encore, 500 cartes de visite quadri en moins de 5 minutes, top chrono!
La quantité: Ce procédé convient parfaitement pour les courts tirages, qui peuvent être réalisés sans aucun problème. En offset, une certaine quantité minimale est requise pour “rentrer dans les frais” et trouver des prix abordables. Le premier exemplaire sortant de la machine est bon!
Le prix: Qui dit plus de films, plus de plaques, dit aussi moins de travail avant impression. De ce fait, les frais sont également réduits…
Le choix des supports: du papier standard au papier “cuve”, aucun problème d’impression. L’impression est nette et tout simplement parfaite. Cette presse permet également d’imprimer sur des papiers allant jusqu’à 400 grammes, et ce en recto-verso automatique.
Les inconvénients
Du fait que sa technologie est purement électronique, elle est très fragile. En effet, sur une presse offset traditionnelle, la mécanique est beaucoup plus présente que l’électronique. Un soucis peut vite engendrer d’autres problèmes.
Les encres métalliques: L’électrophotographie (procédé d’impression utilisé sur cette presse) dépend de l’électricité, il est donc normal que la presse n’arrive pas à gérer ces types d’encres en raison du fort taux de métal présent dans celles-ci.
Les très grosses quantités: Pour des quantités dépassant les 10’000 A4 en quadrichromie (quatre couleurs), il est malgré tout préférable de se tourner vers l’offset traditionnel.
Le prix: En effet, si vous désirez exploiter pleinement les capacités de cette presse, le prix peut décourager, car c’est un investissement très important. Comme cela ne se fait pas de parler du prix, on peut assimiler le prix de cette presse à… Quelques Ferrari…!
—-—-—
Voilà, j’espère que ce premier article vous aura plu et je reste bien évidemment à votre disposition :)
, le 25.03.2008 à 00:59
Très intéressants, j’aurais aimé plus de détails !
Des imprimeurs sont ils équipés à Paris et ses environs ?
, le 25.03.2008 à 06:53
Bienvenue djtrance.
4 m sur 3m 50 pour 3.5 tonnes… J’imagine qu’il vaut mieux bosser au rez pour l’installateur.
Le réglage de la chose, une fois chez toi, c’est compliqué ou c’est du genre plug and play?
, le 25.03.2008 à 07:26
Ben dis donc le retour sur investissement est quasiment impossible.
, le 25.03.2008 à 07:57
payer la maintenance mensuel est obligatoire avec ce genre de machine. un imprimeur qui l’a acheté me dit qu’il n’est jamais sûre de pouvoir tirer son boulot dans les temps avec elle. ensuite, il semble me souvenir que les noirs 50% sont pas top non plus. pour le terme “révolutionnaire”, ça fait plutôt parti du vocabulaire du fabricant et non de l’imprimeur. je me rappelle des essais à sa sortie. ça fesait plutôt photocopie laser couleur avec ses impressions de filets fins en “raja” qui n’étaient pas net. pour certains boulots, l’offset est plus rentable surtout pour le coût de l’encre. en tout cas, c’est une belle rente annuel pour le fabricant, une fois qu’elle est installé chez l’imprimeur.
, le 25.03.2008 à 08:39
Toujours intéressant à savoir ! Mais est-ce que c’est bruyant comme imprimante ?
, le 25.03.2008 à 09:10
@nlex: Je ne saurais malheureusement pas te dire si des imprimeurs sont équipés de cette presse, je sais qu’il y en a pas mal en France mais de là, je n’en saurais pas plus!
@François C.: Pour le réglage, tu parles Charles… Un technicien est sur place pendant une semaine afin de l’installer (elle est livrée en 3 parties) et la régler… Et, la machine doit malgré tout “s’acclimater” à son nouvel environnement donc ça prend du temps!
@pilote.ka: C’est un très gros investissement, mais, si tu la connais bien, et que tes calculs sont bons, c’est jouable…
@406: La maintenance n’est absolument pas obligatoire (véridique) mais est quasi indispensable si tu souhaites garder un bon niveau de qualité. Concernant les délais de tirage, cela fait une année que j’ai, et jamais eu aucun soucis! Je ne veux pas dire, mais un “simple” imprimeur ne suffit pas à tourner sur cette presse, elle est beaucoup plus sensible! Concernant les noirs, j’arrive à te sortir des gris à 5% d’une qualité et finesse inégalée et ce même sur un papier structuré. Comme indiqué dans l’article, il est clair que pour les grosse quantités, l’offset est plus rentable.
Mais, pour preuve, la semaine dernière, j’ai imprimé 12’000 flyers A4 quadri recto en moins de 6 heures, et question prix, nous étions identique à celui d’une grosse imprimerie traditionnelle! Le délai pour ce genre d’imprimés est d’une semaine en temps normal…
Je pense que, 406, sans vouloir offenser qui que ce soit, tu es tombé sur un imprimeur qui ne savait pas l’utiliser… Yvan Ramoni pourra le confirmer (il est venu jeudi voir cette bête), les imprimés que tu sors sur cette machine sont simplement hallucinants!
@Indigo: ah ben, oui, c’est plutôt bruyant quand elle se met en route, sinon, en cours de tirage, ça va, le bruit est largement supportable! J’avoue que ça m’intéresserait de savoir combien de décibels dégageait cette presse, je vous tiendrait au courant :)
, le 25.03.2008 à 09:26
Je veux la même imprimante chez moi… :)
, le 25.03.2008 à 09:48
Voici un procédé qui fait grosse impression.
, le 25.03.2008 à 09:54
@djtrance “tu es tombé sur un imprimeur qui ne savait pas l’utiliser” tu ne m’offense pas et je suis d’accord sur ce point. l’approche de ce genre de machine n’est pas vraiment la même qu’une presse offset. le niveau de compétence niveau gestion colorimétrique est autre. les images qu’ils impriment sont souvent d’un niveau débutant coté qualité et je suis sûre que si je disais “profil device link” à leur opérateur, il me répondrais : a tes souhaits…
, le 25.03.2008 à 09:58
Merci pour l’info, mais je n’ai pas vu le format maximum d’impression… Quid alors de la suite (pliage, rénurage, brochage, massicotage…) ?
Je n’ai pas vraiment de besoins personnels, mais mes collègues qui bossent d’avantage pour le “print” peuvent être intéressés… si nous trouvons cette merveille sur Paname !
, le 25.03.2008 à 10:12
@406: On est entièrement d’accord sur l’approche à avoir :)
@alec6: Oops, en effet, toutes mes excuses sur le format d’impression: Il est possible d’imprimer sur un format maximum de 320×470 mm (soit, pour l’impression, approximativement 310×455-460 mm). Aucune finition possible, si ce n’est un vernis semi-mat qui peut être sélectif ou intégral!
L’avantage, s’il y a une brochure, c’est qu’une fois imprimée, elle est déjà assemblée! Il y a un gain de temps énorme!
, le 25.03.2008 à 10:25
Je croyais qu’on trouvait TOUT dans la plus belle capitale que la France elle a au mooonde!
Milsabor!
, le 25.03.2008 à 11:56
Malheureusement les imprimeurs sont plutot discret sur leur équipement en général, si tu poses des questions ils te prennent pour un espion…
, le 25.03.2008 à 11:59
@nlex: En effet, j’imagine qu’en France, ça doit être pas mal comme ça… En Suisse, pas forcément, les imprimeurs se connaissent un peu tous entre eux, mais c’est vrai que c’est un peu la course à celui qui sera le meilleur…
Je suis désolé de ne pas pouvoir te donner ce détail, je sais qu’en France, il y en a pas mal, on me l’a dit, mais, à te dire où… Je sais pas :(
, le 25.03.2008 à 12:32
Moi qui ne savais pas par quoi remplacer ma Canon jet d’encre à bout de souffle, je tiens une piste…
, le 25.03.2008 à 13:03
Un petit doute dans mon esprit quand je lis “créer ses propres teintes” et “Pantone”…
J’ai souvent commandé des travaux sur plusieurs presse dites “offset numérique”, et autant le résultat que les limitations sont équivalent à une “grosse laser”….
D’ou ma question, celle-ci utiliserait-elle donc de l’encre (la réelle qualité de l’offset) et non plus du “Toner” soit de la poudre?? Sinon comment expliquer les mélanges possible ou encore les Pentone?
, le 25.03.2008 à 13:15
Pour info, je travaille de temps en temps avec une société près de Strasbourg qui utilise cette machine : http://www.ixoimprimeur.com/
La qualité est au rendez-vous, mais honnêtement, il y a quand-même une différence de qualité avec une véritable presse offset. Pour les non-initiés, cela ne se voit pas, mais si on a un imprimeur “qui assure”, on remarque quand-même certaines différences. Le travail reste cependant d’excellent qualité !
, le 25.03.2008 à 13:32
Le procédé n’est pas vraiment nouveau. HP à acheté Indigo et sa technologie en 2001 déjà.
, le 25.03.2008 à 13:36
@joli participant: Attention, il y a une nuance: beaucoup de personnes se permettent l’appellation “offset numérique”, si je prend en exemple la “Nexpress”… Cela reste de l’impression numérique pure et dure (poudre et non encre liquide, chauffage, etc.)
Concernant les Pantones, le “Pantone Reflex Blue” existe de base et est identique à l’offset. J’ai effectué des tests avec entres autres un “Pantone Red 032” (impossible à reproduire en quadri), un “Pantone 421” (gris très clair) et les résultats sont épatants: à l’aide d’un densitomère, 100% de correspondance entre l’imprimé et la gamme pantone.
Pour les mélanges, justement, c’est exactement la même encre qu’en offset, les même pigments! Seul le procédé d’impression change! D’où le vrai terme offset numérique et pas offset! Il existe même le mélange “Transparent” pour la création de certains Pantones…
Je le conçois, cela peut paraître étrange… Car comme dit plus haut, l’appellation “offset numérique” est un peu donné à tout et n’importe quoi!
@FredStrasbourg: Beaucoup de professionnels (dont des imprimeurs) ne trouvent rien à redire à l’impression HP Indigo. Par contre, il va de soi que si l’on prend un compte-fil, et que l’on regarde de plus près, l’impression n’est pas la même qu’en offset… Sinon, ce serait de l’offset :P
L’atout majeur est dans les illustrations: à 810 DPI, l’impression est forcément meilleure (niveau résolution) qu’en offset, mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’un imprimeur qui assure fait un travail équivalent! Mais là encore, il y a un avantage: la rapidité!
, le 25.03.2008 à 13:36
Hi, I am an HP Indigo…
la version film…. en repensant à la pub “Hi I am a Mac, and I am a PC…” on se marre un bon coup ;)
, le 25.03.2008 à 13:39
@bailg: En effet, Indigo est à la base israélien, HP a acheté le procédé et l’a amélioré pour en faire ce qu’il en est aujourd’hui. Cependant, en Suisse Romande, aucune machine de ce style est proposé au tout public (sauf chez moi), et ce procédé reste très inconnu du grand public! D’où mon article! :)
Il y a, sauf erreur, 2 entreprises de l’industrie pharmaceutiques qui sont équipées de ce procédé! Il y a avait un atelier à la Chaux-de-Fonds qui était également équipé de ce procédé mais n’avait pas le marché!
, le 25.03.2008 à 13:42
Je ne te fais pas dire, cher ami!
, le 25.03.2008 à 13:44
Youpi! Citation réussie. Vous parlez d’une brillante impression…
, le 25.03.2008 à 15:35
au niveau typo ça donne quoi ?
, le 25.03.2008 à 15:58
Bonjour djtrance,
Intéressant cette machine. Mais vu le prix de la bête, les prix d’impression risque d’être prohibitifs.
Pour se faire une idée, combien coûterait l’impression de 10’000 flyer A6, recto-verso quadri, papier 170g ?
Merci ! Jean-Luc
, le 25.03.2008 à 16:07
Incredible…
, le 25.03.2008 à 16:34
@nlex: L’impression est on ne peut plus correcte en ce qui concerne la typo, la netteté est légèrement moins bonne qu’en offset sur le texte mais, il faut vraiment le voir!!
@JeMaMuse: Je ne saurais dire le prix que cela pourrait coûter (mais une offre partira demain par mail ;)), mais je ne le dirais jamais assez, pour les très grosses quantités, l’offset reste le meilleur moyen. Je pense pour que 10’000 A6 recto-verso, ça doit encore passer, mais 10’000 A4 recto-verso, là on oublie, on est d’accord!
, le 25.03.2008 à 19:00
Je suppute que ton imprimante révolutionnaire à plusieurs centaines de milliers de francs et capable d’imprimer un mailing en fusionnant l’adresse et le document de base ?
Proposes-tu un service de mailing complet ?
Par complet, j’entends : impression de la lettre type avec fusion des adresses, impression des enveloppes, pliage, mise sous plis, livraison à la poste.
, le 25.03.2008 à 20:05
Et les encres végétales dans tout çà? ;-)
, le 26.03.2008 à 08:30
Et où peux-t-on voir cette belle presse?
Connais-tu quelqu’un qui peut assurer le pliage et la reliure (piqué pli deux points ou dos collé)?
, le 26.03.2008 à 09:31
je crois que tu peux nous laisser tes coordonées, on doit être plusieurs intéressés par ce système
, le 26.03.2008 à 10:32
Au final je comprends pas trop, c’est censé être mieux que de l’offset mais finalement c’est moins bien ?
Si la typo est légèrement floue je vois pas l’intérêt du truc, à part pour des trucs genre flyer, mais pour du beau travail d’édition…
, le 26.03.2008 à 15:27
Et c’est compatible mac?
z (qui est déjà sorti, je répêêêêête: François, va falloir virer un ou deux flippers ;-)
, le 26.03.2008 à 22:01
Merci pour ce premier article DJ, qui m’intéresse puisque proche de mes préocupations quotidiennes… Pfuu, 16’000 pages A4 à l’heure, c’est top !
Euh pas tout à fait, puisque dans certains modèles de presse numérique Kodak NexPress il est possible d’ajouter en plus des 4 toners CMJN un ton additif Pantone dédié (teinte normale ou métallique, voir un même vernis) = 5 encres en une passe. Par contre, on est bien d’accord que ce n’est pas un mélange perso, mais bien une teinte du nuancier fabriqué d’usine.
——-310×455 mmm ? quelle réserve in-imprimable tout autour (prise de pince) = quelle sera la taille maximum fini, d’un aplat ou fond après impression-coupe ?
——-Sam intéresse de voir la bête (et surtout les résultats obtenus) une petite visite s’impose… si possible pour toi et que je dérange pas, merci de me faire parvenir un p’tit mail avec tes coordonnées, afin que l’on fixe un RV. Depuis le temps ce sera l’occaz de faire connaissance 8-)
, le 27.03.2008 à 07:45
Mes excuses pour le retard, j’étais absent toute la journée hier!
@Eric Schuepbach: Tu as dans le mille, l’avantage est que chaque page peut être personnalisée donc pour le mailing, c’est assez pratique. Le service complet ne peut malheureusement pas être assurée par mes soins car, cette presse ne permet pas l’impression sur les enveloppes! Pour les mailings complets, nous avons un partenariat…
@mge: Héhé, j’aimerais pouvoir te répondre oui…
@maxim et Didier: Le pliage et reliure sont assurés par mes soins, j’ai également ce service. Vu l’entrain qu’il y a, je veux bien volontiers vous accueillir: me contacter par mail!
@nlex: Ahh non, la typo n’est pas floue, loin de là! Comme déjà dit plusieurs fois, bon nombres d’imprimeurs (et d’excellents) même ne trouvent rien à redire à la qualité d’impression de cette presse! Ce que je dis juste, c’est que le procédé d’impression étant différent, tu ne peux pas comparer du texte imprimé avec l’offset par rapport à celui de cette presse, la qualité est on ne peut plus parfaite! Sauf que, c’est un procédé différent… Donc pas pareil que l’offset!
@zit: Ahhh, si seulement… Non, cette presse est gérée par un seveur tournant sur NT, 2000 ou XP… Depuis mac, tu accèdes au réseau et au RIP, il suffit donc de glisser le fichier dans le RIP et le tour est joué!
@Blues: En effet, les presses NexPress permettent également l’introduction de couleurs Pantone, mais, lorsque je parlais de numérique traditionnel, c’est vrai que je n’incluais pas forcément la NexPress, car c’est déjà quelque chose de supérieur! Les particuliers ne connaissent pas forcément cette machine et s’arrêtent donc à de “simples copieurs”…
Le format papier maximum est de 320×470 mm, ce qui fait, comme annoncé, la taille maximum imprimable fini d’environ 310×455 mm! C’est légèrement moins qu’un imprimeur ayant une presse à 350×500!
Aucun soucis pour la visite et démonstration! ;)
, le 27.03.2008 à 08:49
Excellent comme presse ! Je suis dessinateur technique, et je trouve le monde des art-graphiques passionnant ! Tellement que je vais commencer des cours du soir pour “InDesign” et “Illustrator” à l’ERACOM à Lausanne.
Après j’aimerais me lancer dans le métier de Polygraphe OU techno-Imprimeur !
Avec des machines comme celle-ci… Le métier de Techno-Imprimeur risque de disparaitre, non ? Le Polygraphe pourra quasiment tout faire lui même, non ? Je parle pour les 5 à 10 ans à venir.
, le 27.03.2008 à 10:37
@Crunch Crunch: Tu va malheureusement trop vite… Il faut bien plus que des compétences de Polygraphe ou de Techno-imprimeur pour tourner sur cette presse. La formation de Polygraphe consiste uniquement au travail sur l’ordinateur, et ne touche pas (ou très peu) à l’impression et pour Techno-imprimeur, c’est une bonne base, mais je persiste à dire qu’un simple imprimeur se trouvera perdu sur cette presse, qui est plus électronique que mécanique, il y a beaucoup plus de petites subtilités.
, le 27.03.2008 à 13:22
Aucun risque ! la demande en Techno-Imprimeur va peut-être diminuer, c’est une évidence, mais ceux qui vont rester seront très (très) demandés, et c’est déjà le cas… D’ailleurs aujourd’hui, un bon vaut de l’or.
, le 27.03.2008 à 13:48
@djtrance: Donc le “savoir” que requière cette presse n’a pas encore de “métier” correspondant, si je comprends bien. Le future “Technologue en Impression” qui arrivera d’ici quelques années, sera peut-être la bonne personne ?
Personnellement, je suis un suisse de 32 ans, avec une bonne expérience du Mac, bientôt d’InDesign, Illustrator et Photoshop. Après 9 ans en tant que dessinateur en machine (CAO, CAO), je cherche à travailler en imprimerie en tant que “Polygraphe” ou “Techno-imprimeur”. Quelques adresses, ou conseils pour un bon départ serait le bienvenu :-)
Je suis ouvert aux stages.
, le 27.03.2008 à 16:21
Bonjour à tous,
Ayant utilisé une presse Indigo pendant plus de 2 ans (Indigo 1000), je me sens obligé d’apporter quelques commentaires :
– Le contrat de maintenance est quasi indispensable : en effet, un certain nombre de “consommables” s’usent lorsque l’on s’en sert (La Palice n’aurait pas dit mieux !), et lorsque l’on voit le coût à l’unité de certaines pièces, il vaut mieux que ce soit sur le contrat de maintenance…
– Corollaire de cette “usure”, la qualité d’impression se dégrade au fur et à mesure de la roule, obligeant le changement de pièces en cours d’impression
– Ceci étant dit, il faut quand même savoir que HP “préconise” une “quantité de tours” pour certaines pièces : si vous changez trop souvent le PIP ou le blanchet, M’sieur HP n’est pas vraiment content, mais si vous ne les changez pas, c’est le client qui n’est pas vraiment content du résultat !
– L’Indigo que j’avais n’arrivais que très difficilement à restituer un à plat tramé, que ce soit une primaire seule ou un benday (la “fraîcheur” de certaines pièces, là encore, joue), mais impossible de chercher à concurrencer l’offset de ce côté là…
– Le côté “compact” de la bête fait que vous êtes bon pour jouer au spéléologue à l’intérieur de la machine pour intervenir sur certaines pièces, par exemple suite à un bourrage
– ET, SURTOUT, il faut savoir que HP facture “au click”, c’est à dire que pour chaque couleur imprimé (je rappelle qu’il faut 4 couleurs pour faire une quadri ;-) le compteur tourne (bien sûr, en plus du prix du contrat de maintenance), ceci même lorsque vous sortez les premières feuilles d’étalonnage indispensables à la mise en route…
– HP propose cependant des contrats avec un certain nombre de “click” compris dans le prix
Tout ceci étant dit, je dois quand même préciser que j’ai été complètement bluffé par la technique utilisée sur ces presses. C’est une vraie “usine à gaz”, dans tous les sens du terme ; c’était la première fois que je voyais des circuits imprimés baignant dans du liquide (mais non, c’était pas de l’eau !). De plus, ayant pu comparer la qualité “Indigo” avec le même fichier roulé en offset traditionnel, la sortie Indigo était plus fraîche, et surtout plus proche du fichier original (sûrement dû au fait que l’Indigo intègre un densitomètre et s’étalonne à chaque démarrage), et, autre avantage, les sorties Indigo, contrairement à l’offset, sortent “sèches” et sont donc massicotables et façonnables immédiatement.
Dans la pratique, vu la chute des prix de calage en offset traditionnel, et vu le prix de revient d’une feuille imprimée sur Indigo, il est très difficile de rester concurrentiel passé une certaine quantité, à moins de ne vendre que la roule, mais vu la “qualité” de certains fichiers reçus, il est souvent nécessaire de facturer un minimum la “mise aux normes” des fichiers… De plus, on se rend rapidement compte qu’il est nécessaire de pouvoir gérer un minimum de façonnage en interne, ce qui impose des investissements supplémentaires…
Pour conclure : on a revendu l’Indigo…
, le 27.03.2008 à 16:34
Donc pas moyen de rajouter un vernis ?
, le 27.03.2008 à 16:37
A vous lire (FreeManu & djtrance), j’ai l’impression (c’est le cas de le dire ;-), de revivre les débats des débuts de l’informatique…
:-)
, le 28.03.2008 à 07:51
Ahhh, je suis ravi de pouvoir parler à une personne ayant tourné sur une HP Indigo, cependant, j’émet une réserve sur le modèle que tu parles (HP Indigo 3050):
Pour la maintenance, ça, je suis entièrement d’accord, mais il faut se dire qu’un imprimeur paie ses encres, en supplément de ses charges, il paie également ses blanchets ainsi que toutes ses pièces!
Pour l’usure, il m’arrive régulièrement de laisser un blanchet et PIP (plaque) pendant plus de deux semaines, le seul soucis que je retrouve au niveau du blanchet est lorsque je le change: il requiert quelques tirages “à vide” pour bien se stabiliser
Pour la quantité de tours, le blanchet ainsi que le PIP résistent maintenant à plus de 300’000 clicks…
Pour les aplats, justement, lors de la formation aux Pays-Bas, j’ai pu voir la presse HP Indigo 1000, c’est une antiquité ton truc. Cette presse est le premier modèle “commercial d’HP, et la qualité laisse en effet à désirer. Je sors des à plats d’une qualité inégalée à l’offset (en raison de la finesse d’impression)
Pour le compact, nous sommes d’accord :)
Et, pour terminer, le prix du click est très très bas, rien à voir avec le prix de la HP Indigo 1000, c’est incomparable tellement les évolutions ont été majeures!
@nlex: Oh ben si, attends, cette presse (celle présentée, la HP Indigo 3050) a une capacité de 7 couleurs, et il est possible d’installer un vernis (semi-mat). Mais, attention, cela n’a rien à voir avec un vernis de “protection” offset: le vernis HP Indigo est très très fin, il a plus un but “décoratif” que protecteur! Ceci étant dit, pour avoir fait des invitations avec un vernis, ça déchire…
@Crunch Crunch: Ahh nan, je l’ai dit, c’est incomparable! Il faut se dire, la première presse HP Indigo était en fait une juxtaposition de 4 plotters, la HP Indigo 1000 (l’exemple de FreeManu) est le modèle qui a suivi, c’est pour dire comme c’est vieux! :)
, le 28.03.2008 à 23:19
heu… j’en peu plus, as-tu un site internet stp Djtrance? merci!
, le 29.03.2008 à 08:40
@djtrance
en région Rhône Alpe Indigo a été très actif commercialement avec ses presses de première génération . Et au vu des coûts (clic, maintenance) et des problèmes de jeunesse le marché de renouvellement c’est tourné vers la concurrence (Igen, Nexpress) . J’ai vu cette semaine qu’indigo annonce pour 2009 une presse en continu avec une laize de 30 pouces et 122 mètres linéaire minute ICI si la fiabilité et la qualité sont au rendez vous l’éléctro vit ses dernières heures .. quant à ta question sur les imprimeurs équipés en numérique, ils sont de plus en plus nombreux
, le 30.03.2008 à 12:51
@vphan: hihi, contactes-moi par mail (clic sur mon pseudo) ;)
@franckL: en effet, j’ai reçu beaucoup d’informations pour Drupa, et ce qui m’hallucine avec HP, c’est leur vitesse de développement: en août 2007, j’étais chez HP pour être formé sur la 3050, la HP 6000 était dans les mêmes locaux que moi, mais coincée entre 4 murs, j’ai eu la chance de la découvrir et les techniciens HP la découvraient en même temps que moi car c’était une totale exclusivité! Et là, 7 mois après, déjà la 7000.
Ce qui me fait “peur”, c’est l’accessiblité qu’auront les produits HP… Le coût est déjà très élevé, j’ose pas imaginer le coût de la presse HP Indigo 7000…
, le 31.03.2008 à 16:35
Héhéhé, bientôt un contrat entre Mr. DJ et l’AedL ? ;)
, le 31.03.2008 à 16:57
Mais!! K :P T’es partout!!! C’est dingue :)
Ben, c’est de jolis travaux à faire, donc je suis partant!
, le 15.04.2008 à 10:32
Effectivement, il y avait une 3050 à la Chaux-de-Fonds. J’en parle d’autant bien que j’en étais le responsable technique. Nous avons du céder la machine car le marché des montagnes neuchâteloises est bien trop petit pour une “bestiole” pareille. Nous avons aussi eu une 1000 qui était effectivement une catastrophe nucléaire (il faut dire que j’ai adoré travailler avec la 3050). Par la même, serait-il possible d’obtenir une liste de prix ainsi que la localisation de la machine, car j’ai pas mal de clients qui seraient intéressés de pouvoir retravailler avec cette machine (Ils n’aiment pas du tout le nouveau système à base de Xerox et comme je ne suis plus lié avec cette entreprise, je peux vous faire un peu de pub).
Meilleures salutations à Marc (Je suppose que c’est lui qui s’occupe de la machine) de la part de François.