Le tram, cet ami du citadin
Les trams ont failli disparaître. Heureusement, quelques villes, et non des moindres, se sont accrochées aux leurs, et cela a sans doute contribué à les faire renaître. Zurich est une de ces villes-là. Elle-même a inauguré récemment son musée du tram.
Cartes sur table: j’adore les trams. C’est peut-être parce que, vers l’âge de 10 ans, ayant été lâchée seule dans Milan pendant quelques semaines, je les ai découverts et, pour passer le temps, j’ai commencé à les prendre. Il en passait plusieurs lignes devant chez moi, dont une appelée “Circonvallazione” ou Périphérique. Elle tournait en boucle, et j’y ai passé des heures. J’ai gardé un souvenir précis de ces trams, d’autant plus que Milan n’a jamais remplacé ses vieilles voitures (elles datent des années 1920) par des neuves. La publicité du Service des transports de la ville de Milan dit, à juste titre, que son musée circule en ville tous les jours. Les voitures neuves sont venues s’ajouter aux vieilles, aussi ai-je l’occasion de prendre le tram de mon enfance (qui avait déjà été le tram de l’enfance de mes parents) chaque fois que je vais à Milan.
A l’intérieur, deux banquettes qui se font face, en bois; lorsqu’on y entre, on est transporté en un autre temps. Les Milanais adorent ça.
Zurich a choisi un autre parti. Ici, les trams ont été remplacés à mesure, aussi des plus vieux il ne reste souvent que quelques exemplaires. Les autres n’ont pas été détruits. Ils ont été revendus, et on trouve des trams ex-zurichois en Amérique latine, en Asie, et dans certains pays d’Europe (le Portugal, par exemple, m’a-t-on dit). Ce qui roule dans la ville de Zwyngli est entre moyennement moderne et résolument à la pointe du progrès.
Le tram dit “Cobra”, silencieux, confortable, convivial, un modèle de technologie de pointe, assurent les spécialistes.
Mais Milan et Zurich ont une chose en commun: elles se sont accrochées à leurs trams. Milan a tout de même cédé au métro, sans pour autant renoncer au tram. A Zurich, où des dépenses aussi importantes sont soumises au vote populaire, les citoyens se sont toujours accrochés à «leurs» trams, même lorsque la mode était à leur disparition. Et il faut dire que cela semble avoir été moins une. Le dictionnaire historique de la langue française Robert, qui date de 1992, en était à écrire que le mot tram était «devenu un mot historique marquant une époque des transports urbains».
Jusqu’à ce que le tram fasse son grand retour, j’ai toujours voté avec acharnement contre sa mise à l’écart, je n’ai jamais compris comment on pouvait préférer un autobus à un tram (ou un car à un train): c’est plus écolo, ça secoue moins, et personnellement ça me permet de lire, alors que le bus me donne mal au cœur.
Zurich, ville de trams
Zurich vient de fêter le 125e anniversaire de ses trams. Et pour l’occasion, elle a inauguré un musée situé dans un des plus anciens dépôts du monde encore debout. Et ce musée raconte toute une histoire.
Le dépôt de trams du Burgwies, le plus ancien de la ville, construit en 1893, tel qu’il était en 1910…
… et avant-hier après-midi, transformé en musée du tram
Or donc, il était une fois Zurich, on était en 1864. Et de hardis entrepreneurs ont décidé de créer un transport organisé pour mener les voyageurs de la gare, alors presque hors la ville, et le lac, qui était à l’époque le vrai centre des transports. Jusqu’à la voiture, disons-le en passant, les cours et nappes d’eau étaient les autoroutes du monde, rien n’était plus rapide. La première ligne de trams à chevaux a été mise en service en 1867 et a promptement fait faillite en 1870. Dix ans plus tard – entre temps Genève s’était lancée dans l’aventure du tramway – on s’est sérieusement remis à y repenser. On a encore perdu quelques années en luttes de concurrence entre un tram à chevaux et un tram à vapeur, mais les citoyens ont nettement refusé la vapeur en pleine ville. Et ainsi, le 28 septembre 1882, les deux premières lignes étaient mises en service: 20 voitures, 80 chevaux, race des Ardennes. Elles ne circulaient que sur la partie plate de Zurich, les pauvres bêtes n’auraient pas tenu le coup à la montée.
La place de la Gare de Zurich en 1885; on distingue, de gauche à droite: le tram (derrière le réverbère), un transport de petites marchandises, genre camionnette, et un transport lourd, genre camion – mais les chevaux ne sont pas vapeur…
Ceux des beaux quartiers voulaient aussi leur tram, il a fallu que les ingénieurs se tortillent les méninges, et c’est ainsi que Zurich a fini par avoir son tram électrique. Peu à peu, toutes les lignes ont été électrifiées.
Transports publics zurichois
Toutes les lignes étaient, au départ, privées. Mais Zurich a compris très vite l’importance des transports publics. Elle a été la première ville d’Europe à les organiser, en 1896 déjà. Il a fallu attendre 1931 pour que toutes les lignes soient entièrement urbanisées (comme on dirait nationalisées…).
Le Musée des trams du Burgwies retrace toute cette histoire, et il le fait de la meilleure manière possible: avec des trams et leurs accessoires dans lesquels on peut monter, et qui même, occasionnellement, circulent encore en ville – l’écartement des rails est resté le même.
Le vieux tram 1900 s’en va faire un tour en ville.
Un exemplaire du tram à chevaux se trouve au Musée des transports de Lucerne, le Burgwies n’en a pas, mais ses voitures remontent néanmoins loin. Celle-ci par exemple:
Ce tram date de 1912, et il a circulé jusqu’en 1980.
Le certificat de révision l’atteste: dernière révision: 10.09.1971; mise en service 12.12.1912.
Monter à bord n’allait pas de soi; on vous donnait des consignes de sécurité: “Pour monter, agrippez-vous à la poignée de gauche.”
J’avais gardé le souvenir de l’éclairage de ces trams quand on circulait la nuit: un peu comme si on était chez soi, lumière chaude et intimiste, se reflétant sur les banquettes en bois. En voyant les lampes, j’ai compris pourquoi.
Lampe d’un tram de 1912
Lampe d’un tram des années ‘20
J’ai également été étonnée en revoyant la place du conducteur. J’avais en tête le poste de commande informatisé de nos traminots d’aujourd’hui:
Le poste de commande d’un tram cobra: tout électronique
… et le poste de commande d’un traminot d’hier: deux manivelles et un levier. Tout mécanique.
Dernier détail de cet adorable musée qui offre un maximum de voitures différentes qui vous permettent de voyager dans le temps: l’étage inférieur du dépôt, celui où les mécaniciens qui entretenaient le dessous des trams allaient travailler, a été conservé, et vous pouvez donc examiner les trams de vraiment tous les côtés.
De dessus, avec le nom de toutes les pièces qui travaillent pour vous sous vos pieds…
. … et de dessous, avec explications de ce qu’on y faisait.
Bon, j’arrête. Que voulez-vous, quand on parle de trams, je ne taris pas. C’est pour moi le moyen de transport le plus génial de tous. A Zurich, ils sont cadencés toutes les six minutes (depuis un siècle!) aux heures de pointe, toutes les 8 très tôt le matin, et toutes les 12 après 20.30. Mais ils vont partout, ils sont très confortables, presque ponctuels. C’est à cause d’eux que j’ai renoncé à la voiture. J’ai préféré habiter en ville avec un loyer un peu plus cher, de toute façon, abonnement général et loyer augmenté additionnés ne me coûtaient toujours pas autant que la bagnole.
Bref, si vous passez par là, et si vous aimez les vieux trams et leur histoire, je vous encourage à passer une heure ou deux au Tram-Museum du Burgwies, c’est instructif, amusant, et une fois n’est pas coutume pour un musée, on est encouragé à (presque) tout toucher.
, le 11.03.2008 à 00:36
Il y a aussi un musée du tram à Liège très instructif ayant quasiment les mêmes modèles que ceux vu dans l’excellente analyse d’Anne. En m’y promenant il y a peu qlq panneaux intérieurs avaient attirés mon attention, le premier:” utiliser les transports en commun c’est supprimer tout problème de parking” le second “il est interdit de fumer et de cracher” et un dernier ” parler au conducteur, c’est le distraire et provoquer l’accident, n’encourez pas cette responsabilité”
Pour la petite histoire nos villes étaient toutes équipées de tramways seule Bruxelles a gardé les siens avec le tram 33.
Etudiant, lors d’un chahut dans un de ces vénérables engins, le watman veut que nous descendions:
l’un de nous crie
” nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n”en sortirons qu’à la force des baionettes”
le watman excédé “Qui a dit cela…?
Monterlan ou X (je ne sais plus) crie un étudiant
Le watman: ” et bien Monterlan dehors…
P.S j’ai aussi des photos mais je ne sais pas comment les mettre sur cuk
, le 11.03.2008 à 01:27
Ce qui est dommage c’est qu’en France beaucoup de Villes avait des trams, mais sous prétexte de modernisme ils ont presque tous été supprimés dans les années 1950, la vie étant un éternel recommencement, maintenant c’est redevenu “tendance” et on se rééquipe … :)
J’écoute A Streetcar Named Desire de Hugh Hopper & Kramer sur l’album A Remark Hugh Made
, le 11.03.2008 à 01:37
Un gigantesque site sur les transports urbains, trams, métro, … : http://www.amtuir.org/
, le 11.03.2008 à 03:17
Qui peux m’expliquer pourquoi à la place de faire de coûteux et longs travaux pour installer les voix de trams, n’est il pas mieux de mettre des poteaux, des câbles aériens et des bus roulant à l’électricité? Qu’apporte de plus un tramway sur rail à un autobus électrique? Il me paraît que la seconde solution serait moins coûteuse, non? On peut envisager les mêmes wagons dans les 2 cas.
, le 11.03.2008 à 06:37
Habitant à Mulhouse, donc près de la frontière Suisse, j’envie les Bâlois pour leur tram.
A Mulhouse, pendant les travaux de construction du nouveau tram, il est arrivé que, pour installer les rails, on soit obligé d’arracher les anciens trouvés sous le bitume…
Autant la Suisse et l’Allemagne ont fait preuve d’intelligence en ne les supprimant pas, autant, en France – où l’on est soi-disant plus intelligents que les autres – les chantiers actuels n’ont été lancés que pour des raisons électorales.
Par exemple, à Marseille, il paraît que le nouveau tram suit exactemnt des lignes de métro déjà existantes, le comble du ridicule… mais bon, ça a du faire plaisir à Gaudin et son équipe de gangsters…
, le 11.03.2008 à 06:54
THG, Lausanne n’a pas eu cette intelligence de garder ses rails…
J’en parlais l’autre jour en séance intercommunale.
Chez nous, on veut supprimer les écoles de une ou deux classes dans les villages pour tout regrouper à un endroit. Ces écoles qui ont été construites pas nos Anciens, qui sont une somme de réflexion, qui ont coûté de l’argent, et qui font la vie du village (c’est tout ce qu’il nous reste…)
Or quoi? Pour une lubie du département de chez nous, paf, on doit centraliser.
Et dans dix ans, parce que rien ne change plus vite que les modes dans la pédagogie, on voudra tout éclater à nouveau, mais on aura dans l’intervalle fait des appartements avec les classes.
C’est la même chose avec le tram. Certaines édiles ont voulu péter le travail de ceux qui avaient réfléchi avant (les nuls, nous on est toujours tellement plus intelligents) et maintenant, on regrette tout ça.
Quel drôle de monde…
Cela dit, métro ou tram?
J’aime bien le métro pour son site propre, mais c’est tellement triste de circuler dans le noir… Le tram emmerdouille un peu la circulation, mais au moins, on vit avec les gens.
Mais quand je vois à Genève, rue de Lausanne, les années de construction pour fabriquer un tram qui me semble encore ajouter aux embouteillages, je dois dire que je ne comprends pas. Là, ce devait être sous-terrain, ou alors, on faisait passer les voitures dessous. Ce mixage en surface est une catastrophe.
, le 11.03.2008 à 07:11
En me baladant à Sibiu, l’ancienne Herrmanstadt, en Transylvanie j’ai pris le tram pour aller au magnifique musée en plein air sur la civilisation transylvaine. Ces trams étaient rouges, et j’ai découvert où étaient passés les anciens véhicules de la ligne 12 à Genève. Au début du vingtième siècle, Genève possédait l’un des plus importants réseaux de tramways d’Europe. Il sera démantelé après la seconde guerre mondiale. Certains esprits avaient prôné l’installation de trolleybus. Ce véhicule s’est avéré trop lent, peu pratique et inadapté à un flux important de passagers. Le tram est beaucoup plus efficace et c’est pourquoi Genève, enfin, se dote d’un réseau de trams moderne. Bravo.
, le 11.03.2008 à 07:24
Le trolleybus ne circule pas en site propre, donc sa vitesse commerciale est peu élevée.
Sinon, c’est voulu les deux jolies blondes à la station “Bellevue” ? ;-)
, le 11.03.2008 à 07:28
bravo, super article.
J’adore aussi le tram et le train. Je n’ai pas de voiture, mais s’il y en a de parfaitement propre un jour, pourquoi pas.
Berne a aussi un joli mélange de bus et de tram, et il est vrai que les trams sont plus ponctuels grâce à leur voie réservée.
Bonne journée.
G
, le 11.03.2008 à 08:28
Merci pour cette article Anne,
Je suis comme THG, revolté que l’on est retiré toutes les lignes de Tram, surtout en France. A Strasbourg, il y avait un tram, grâce aux Suisses car c’étaient les seuls en Europe à fabriquer ce matériel au XIXèime siècle. SIG, Rheinfelden, ABB autant de grands noms qui ont permis de développer le transport en commun, bien avant Alstom… A Strasbourg, ils ont tout retirés dans les années 50 et maintenant ils sont obligés de reconstruire tout à l’identique et de surcroit ils vont faire un traim-train qui existait déjà…Un comble. Pendant des années le tram de Strasbourg fonctionnait qu’avec du matériel Suisse, puis avec les différentes guerres ils n’ont plus eu le droit d’acheter à l’étranger. Bref un beau cachis.
Pour avoir vécu à Zürich et maintenant à Bâle, je confirme que les trams de Zürich sont un modèles du genre et le COBRA c’est la Porsche du Tram, même Bâle ne fait pas mieux.
Bonne journée. PO
, le 11.03.2008 à 09:16
Aah, Zurich et sa densité de transports publics, entre bus, trams et S-Bahn (l’équivalent de RER en France)! Et tant ville que le canton continuent d’investir, d’améliorer. Rien de surprenant donc à ce que la ville de Zurich soit une des seules en Suisse à n’avoir pas enregistré d’explosion de son trafic auto ces dernières années. Petit coup de gueule quand même envers la régie ZVV qui a sensiblement modifié la donne: le prix du billet est le même mais au lieu de deux heures, il n’est plus valable qu’une heure. Ou l’art de doubler les tarifs sans y toucher…
, le 11.03.2008 à 09:31
Et les trams de Lisbonne, une véritable institution. Ceux de Bruxelles existent depuis …très longtemps et sont toujours là. A Liège, il y avait un vaste réseau de trams qui a été détruit du temps où l’on croyait que la pollution était un mythe et les bus à mazout un véritable progrès. L’homme est si peu prévoyant et sa sagesse parfois inexistante…
, le 11.03.2008 à 09:44
Pour la Saint-Valentin, Madame Saluki m’a fait la surprise de me “kidnapper” jusqu’à Lisbonne.
Nous sommes restés quatre jours et pris un “pass” de 72 heures dans les bus/tram/métro/funiculaires, ascenseur urbain. Le pass coûte 10 Euros quand le simple billet coûte 1,35 ;°( on voit tout de suite l’intérêt pour le touriste. Parce que nous avons aussi marché, c’est bon pour les mollets, les Sept Collines (c’est aussi le nom du pass).
Les trams sont de tout ordre résolument modernes ou d’avant la guerre, la première s’entend !
Trois grandes différences avec Paris: les gens font la queue…, tous valident leur titre de transport, donc je n’ai vu aucune armée de contrôleurs.
Ah, oui, un dernier point qui m’a cassé le moral: le nombre de très jeunes personnes qui, assises sur un siège réservé aux handicapés, se levaient d’un bond et avec un grand sourire en me voyant. ‘tain, c’est pas écrit sur mon front, c’est le Leica ou quoi?
, le 11.03.2008 à 10:04
Merci pour l’article, Anne.
Puisque cela est d’actualité et au risque de lancer encore une polémique… quoi que, je n’en suis plus si certain et c’est tant mieux, le programme de la Droite à Paris pour les élections municipales était de stopper tout développement de transports en commun initiés par l’équipe actuelle et surtout de remettre en cause la création de voies de bus en site propre dans Paris et bien entendu de ne pas prolonger le tramway sur les “boulevards extérieurs”.
J’ai pourtant le sentiment que ce moyen de transport (tram, bus métro…) n’est pas particulièrement connoté “à droite” ou “à gauche”, mais résulte d’une analyse objective d’un problème de déplacement urbain… D’ailleurs Zurich n’est pas spécialement une ville communiste ou altermondialiste. Mais en France, non ! La droite rance et revancharde en place actuellement depuis 2002 maintenant (avec Raffarin I, II et III) n’a de cesse d’en stopper tout les programmes. Au grand dam de toutes les municipalités fussent-elles de gauche ou de droite (qui n’a pas que des abrutis dans ses rangs).
En ce qui concerne Paris le problème est compliqué. D’un côté Paris, sa mairie de gauche, certains arrondissements toujours à droite, la préfecture qui dépend du ministère de l’Intérieur (sans commentaire), la RATP (régie Autonome des transports parisiens), la SNCF qui gère les RER, des “frontières” qui n’ont pas bougées depuis 1870 et donc une proche banlieue parfois hostile comme les Hauts de Seine (le fief de NS et cie), la Région Ile de France (à gauche pour l’instant…), le STIF (syndicats des transports de l’Ile de France) et l’Etat avec son ministère des Transports qui bloque tout investissement en la matière, mais prompt à débloquer des milliards pour creuser une autoroute sous Neuilly (comme par hasard !).
On se demande parfois par quel miracle il est encore possible de prendre le métro. Qu’on ne vienne pas me parler de grèves car la dernière grande grève de ce nom remonte à… 1995. En revanche personne ne parle du sous équipement et entretient de certaines lignes de RER telles la ligne C. Comme par hasard encore, la RATP distribue dans ses couloirs deux quotidiens gratuits Direct Matin et Direct Soir, édités par… Bolloré, le copain de Kasstoipôvkon 1er. La moindre grève y est mise en exergue, le moindre problème technique y trouve son origine dans le fonctionnariat de la RATP. Tout un programme d’intox d’une efficacité redoutable.
On pourrait se pencher aussi sur le tracé des lignes de métro hérité d’une gué-guerre d’écoles d’ingénieurs au début du XXe siècle. Ainsi les gares ne sont pas reliées entre elles par une ligne commune de métro, volontairement. Un exemple. La ligne de métro qui passe à Austerlitz, fait des méandres extraordinaires pour éviter la gare de Lyon située de l’autre côté de la Seine. Sans parler de certaines stations ouvertes ou fermées pour le plaisir de tel ou tel député ou président du Conseil d’alors !
Les anecdotes ne manquent pas et sont toujours d’actualités, tel le refus de la maire du XVIIe (Panafieu) de faire passer le tramway en périphérie de SON arrondissement !
, le 11.03.2008 à 10:04
Quelques remarques dans le désordre:
Cher François, la rue de Lausanne à Genève est une aberration urbanistique allucinante, ce n’est pas un argument pour enterrer le tram – ce qui est beau avec lui, c’est que justement il est en surface. On voit dehors! Je ne peux malheureusement pas donner la référence, mais en préparant cette humeur j’ai lu quelque part qu’un km de métro coûte environ 5 x plus qu’un km de tram.
Il y a à Zurich des tronçons où bus et tram se rencontrent et suivent un bout de tracé ensemble. Si tu essayais une fois, tu aurais la réponse à ta question: grâce aux rails, le tram a une voie réservée, sur laquelle il peut avancer de manière régulière. Le bus est pris dans les embouteillages. Et puis le confort dans un tram est tout simplement meilleur: moins secoué, pas d’à-coups pendant que ça roule. Pour moi, il n’y a pas de photo.
Ben, tu vois archeos, j’ai vu ces deux blondes, aussitôt je me suis dit: archeos va lire l’humeur, alors je leur ai dit: stop les filles, jouez-la naturelle, je fais une photo pour un copain. Elles ont fait ce qu’elles ont pu, moi aussi, et voilà.
, le 11.03.2008 à 10:16
@ fxprod
Les vieux trams zurichois avaient aussi leurs inscriptions:
ARGH!!! Comment met-on des photos dans ces commentaires???? Un de ceux d’entre vous qui le font peut-il répéter le mode d’emploi? (je dis répéter car je suis sûre qu’on nous l’a déjà dit une fois…). J’ai fait: “image” ça donne ça: mais ça ne me permet pas de mettre une de MES photos (en l’occurrence pour montrer les inscriptions des vieux trams zurichois).
, le 11.03.2008 à 10:53
Chouette article, j’ai toujours adoré les trams ! Si ma mémoire est bonne, ils ont commencé leur grand retour en France au milieu des années 80 grâce à la bonne ville de Nantes d’abord, et ma ville natale de Grenoble ensuite, où ils font désormais partie intégrante du paysage urbain. Toujours si ma mémoire est bonne, à Strasbourg la droite était à fond contre le projet de Mme le maire Catherine Trautmann (PS) pour réintroduire le tram, et a viré presto sa cuti vu le succès de l’opération. Comme quoi :-)
Comme le rappelent Fxprod et Emile, à Bruxelles, où je vis maintenant, le tram n’a jamais disparu. Et comme à Zurich (et à Liège) il y a aussi ici un “musée du tram”, en fait un “musée du transport urbain bruxellois”, à deux pas de chez moi, et que je n’ai (honte à moi) toujours pas visité…
Ce qui est encore plus chouette, c’est que l’entrée à ce musée donne droit le dimanche à une balade en vieux tram du bon vieux temps (comme à Zurich — qui copie l’autre ? ;). Plus d’infos ici.
La balade la plus cotée est celle vers Tervuren, son grand musée de l’Afrique centrale et son magnifique parc (Roger Martin du Gard appelait Tervuren le “Versailles belge”). Ce trajet très arboré doit vraiment être agréable par beau temps, surtout l’automne avec ses feuilles multicolores… Comme il y a une piste cyclable bien aménagée tout le long du trajet, il m’est arrivé de faire la course à vélo avec un de ces vieux trams :-)
Anne, si tu passes à Bruxelles, n’hésite pas à faire un crochet par là !
, le 11.03.2008 à 10:56
Pour paraphraser Alec6, le tram n’est ni de droite ni de gauche, il est au centre…de la cité.
, le 11.03.2008 à 11:47
Ce serait au départ un mot historique de Mirabeau, 1789, révolution française. Il aurait ainsi rejeté la dissolution des Etats Généraux par Louis XVI.
, le 11.03.2008 à 11:49
Le constat est sûrement (je ne connais pas encore Genève) le bon, mais la conclusion est certainement mauvaise. C’est la voiture qui est archaïque dans ce paysage. (Comment ? Je l’ai déjà dit ? ;-))
Pour en finir avec une société de l’automobile (livre de 914 ko)
Merci Anne pour ce bel article sur cette belle façon de se déplacer.
, le 11.03.2008 à 11:56
Merci pour cet article très intéressant! Sont bien, ces Suisses-Allemands, quand même…
Tu vas chez ImageShack , tu envoies ta photo, tu reçois en retour un URL que tu mets dans les balises “image”. Et oualà!
Milsabor!
, le 11.03.2008 à 12:32
Et qu’est ce qu’elle en pense de tout ça, Marie-Thérèse Porchet ?
;-)
, le 11.03.2008 à 12:57
Merci Karim pour le pédéheffe.
, le 11.03.2008 à 13:02
Quoi qu’on pense de la voiture, la manière dont la ville de Genève a résolu le tracé des lignes des trams 13 et 15 sur la rue de Lausanne (je vous laisse voir ça sur Google earth ou autre) est à tel point catastrophique qu’on se demande comment on a pu y penser. On a fait d’immenses trottoirs, une piste voitures pour la sortie de ville, mais pour l’entrée en ville, “grâce” au fait que les trottoirs sont si larges, il n’y a pas eu place pour une piste propre pour le tram et pour les voitures. Alors les voitures roulent sur la même voie que le tram, et comme il y a deux lignes, ce qui signifie plus ou moins un tram toutes les 4-5 minutes, ça crée des colonnes absolument invraisemblables.
Entendons-nous, je n’ai rien contre les trottoirs larges, et en ce qui me concerne on aurait pu se passer de voitures à la rue de Lausanne – mais ce n’aurait pas été réaliste, il n’y a guère d’autre moyen d’aller à la gare depuis l’entrée de la ville. Mais la combinaison des trottoirs larges et de l’absence d’une voie dédiée pour les voitures, qui crée des colonnes qui font des bouchons d’un quart d’heure quand ce n’est pas plus aux heures de pointe, ça fait un tout calamiteux.
Cela dit, je suis d’accord avec Karim, François. Si quelque chose devait être éliminé, c’étaient les voitures. L’erreur géante des urbanistes genevois ne diminue en rien les vertus du tram.
, le 11.03.2008 à 13:13
merci franck, je l’avais complètement oublié.
, le 11.03.2008 à 13:22
Moi aussi j’aime bien les trams dans les villes. Et à Genève, ça recomence à devenir bien…
Par contre, pour ceux qui comparent le tram au trolleybus, regardez le système de quito en équateur… il casse quelques préjugés. Il montre surtout que ce qu’il faut pour faire un site propre, c’est… de la place…
, le 11.03.2008 à 13:23
!http://
qui a dit que c’était confortable un tram…..
, le 11.03.2008 à 13:26
CA MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARCHE
, le 11.03.2008 à 13:49
Pour info, il y a un projet de M3 à Lausanne et c’est, à ce stade de l’étude, un tramway qui est prévu.
Personnellement, plus ça va et plus je trouve que les transports publics sont une plaie sur le plan des horaires et de la vitesse.
Beaucoup ont toujours aimé faire des comparaisons au niveau télécom entre la Suisse et la France en pointant du doigt les “progrès technologiques délirants” que l’ADSL a fait en France comparé à la Suisse… il y a même un gentil benêt qui a un site dédié aux complaintes des utilisateurs (je parle de allo.ch).
Hors, ironie de l’histoire, il ne parle pas souvent de son employeur (CFF), de sa lenteur et de ses prix… délirants.
Aujourd’hui, il faut 1h55 pour faire Paris-Lyon (427km) alors qu’avant le TGV, il fallait compter 4 heures. Chez nous, depuis les années 80, Lausanne-Zurich (210km), les CFF ont réussi à passé de 2h30 à 2h10 le trajet. Et les CFF l’ont déjà dit: on ne gagnera pas plus de temps…
Alors que la France a décidé de faire des investissements massifs dans le rail et y est parvenue pour offrir à ses usagers des gains de temps supérieurs à 50% en 20 ans. Nous, dans le même temps, on a aussi réussi à dépenser des milliards pour faire diminuer les temps de trajets de 10% ou 15% seulement.
C’est tout de même lamentable.
Alors que la Suisse est dans bien des domaines à la pointe de la technologie, nos transports en commun sont à peu de chose près les mêmes, à l’exception du confort, qu’il y a 20 ou 50 ans et je trouve ça désolant.
Il apparaît de plus en plus clair que d’ici à 20 ans, la montée du prix des carburants entravera gravement la mobilité individuelle de notre pays.
Que font les politiques et notre régie fédérale pour anticiper ce clash?
Rien.
En 2030, quand le pétrole sera à 3’000 dollars le baril et que les gens s’agglutineront dans des trains qui se déplaceront à 140km/h, on repensera au projet Swiss Metro et on se demandera pourquoi on n’a pas lancé ce projet…
Je suis conscient que ce projet est un défi technologique et financier mais bon… à ne rien faire, on peut être sûr d’un truc: il ne se passera rien.
Enfin, le tram à son charme mais avec des villes qui grandissent toujours plus et des “banlieues” qui se font engloutir par les villes, ce n’est pas une solution car ce mode de transport est beaucoup trop lent… seul le métro peut répondre favorablement à cette problématique même si c’est moins glamour que le tram.
Bref, c’était mes 2 balles du jour.
T
, le 11.03.2008 à 13:51
T’as de la chance, Fxprod, chez moi ça ne va pas. On n’arrête pas de me faire savoir que le site est surchargé. Aussi, en attendant, pour voir les recommandations dans les vieux trams zurichois, je te (vous) prie d’aller ici Si vous cliquez sur “slideshow” vous verrez les images en grand.
, le 11.03.2008 à 14:02
C’est vrai pour la vitesse, quoiqu’un tram en site propre soit incomparablement plus rapide qu’un tram en pleine rue. Mais personnellement je pense que tous ces moyens de transport sont complémentaires. En simplifiant un peu, une bonne répartition des tâches dans les grandes villes serait : le tram pour le centre-ville et ses environs, le métro desservant le centre et la proche banlieue avec des arrêts plus espacés, et le train régional (TER, RER et assimilés) pour la grande banlieue. Les lignes de bus couvrant ce qui reste, grâce à leur polyvalence. C’est ce vers quoi évoluent les grandes agglomérations, de nos jours.
À noter qu’il faudrait aussi envisager un peu plus des lignes de transport en commun entre banlieues, et non plus banlieues-centre ville. C’est un des problèmes des villes d’aujourd’hui…
, le 11.03.2008 à 14:26
bof bof …
Préliminaire: – je suis un gros utilisateur de la ouature, 100 bornes par jour pour aller bosser – le train en suisse n’est pas cher, pour le prix dépensé pour ma (vieille : 1999, 190’000 km) auto, je me payerai 2 ou 3 abonnement généraux 1ère classe.
Ceci étant posé: 1) l’ADSL méga rapide de nos voisins d’outre-Jura, hors grandes villes, j’aimerais connaitre le nombre de surfeur obligé d’utiliser du 56K. 2) Pareil pour le train : hormis les grandes lignes, à certains endroits, ce sont 2-3 trains par jour.
Dans nos contrées, nous allons certes moins vite, mais quasi partout.
Y-a-t-il de nos cousins français qui sont loin de la Métropole et qui pourraient en parler ?
P.
, le 11.03.2008 à 14:29
Même ici…
Echallens-Lausanne, parfait. Yverdon-Lausanne, super.
Mais essayez Yverdon-Echallens… Hormis l’auto (ou du temps, quand que le temps coutera moins cher que la voiture), point de salut.
P.
, le 11.03.2008 à 14:48
D’après les données officielles, il semblerait que le haut débit soit accessible à 98,3% de la population Française.
, le 11.03.2008 à 15:08
Bof bof…
Le train en Suisse est régulièrement cité pour être un des plus chers au monde. Bien sûr, si tu peux te payer un abonnement général car tu en as besoin, c’est un certain prix que tu compareras à tes autres services suisses. Mais quand tu débarques en tant que touriste, que tu n’as pas de demi-tarif et que tu ne veux pas te payer un abonnement général pour faire une semaine ici… c’est cher.
Ma remarque sur les prix était une blague liée à un mec qui aime dire publiquement que les opérateurs “tondent” leurs clients mais qui étrangement ne parle pas de pas trop de sa boîte et de sa politique commerciale (hausse des tarifs année après année alors que les services ne sont pas meilleurs, au contraire).
T
, le 11.03.2008 à 15:31
Je suis à Paris et…en Champagne.
L’ADSL, nous l’avons au village depuis belle lurette, simplement il y a un DSLAM, où tous les opérateurs viennent se brocher, à 3 km et le débit est donc plus que correct ! Là, c’est le Conseil Général qui a casqué pour désenclaver les vallées. Mais il n’y a pas de relais bien “visible” pour le GSM, j’ai une chance de choper “une barre” dans ma charpente ou juste au milieu de la départementale devant chez nous. Reste donc Skype ;°)
Pour ce qui est du train ou des transports en commun, c’est une autre histoire.
Le train il y en a quatre ou cinq dans chaque sens par jour, de passage dans la gare qui est à 15 km. 07h20 te met à 09h00 à Paris, et qque chose du même acabit dans l’autre sens le soir. ça c’est avec des automoteurs Bombardier en TER, financés par la Région. Maintenant, si tu veux t’amuser un peu, tu essaies le Paris-Bâle, vieux wagons Corail, loco diesel à bout de souffle. Retards systématiques.
Maintenant, si tu veux te compliquer la vie essaie vers le sud Dijon, 120 km, une correspondance à Culmont-Chalindrey (ça ne s’invente pas) et si un train de marchandise ne tombe pas en panne devant, tu ne mets que O2h40.
Pour aller à Reims, 140 km au nord, le plus simple et rapide est bien de passer par Paris.
EDIT: 1996 au pied du Vatnajokull en Islande, pas âme qui vive sur 360° full gaz le signal du GSM.
Mais la situation dans la “Metropolis” n’est pas si rose que ça même si le PS tient le Conseil Général ;°°). Comme l’a dit si bien alec6 la stratification des organismes régisseurs, les aberrations du service (faudra quand même qu’on m’explique pourquoi il faut changer de conducteur, et donc de statut…, à la Gare du Nord ou à Nanterre pour les RER qui vont et viennent) et surtout la vétusté du matos: les wagons inox sont presque aussi vieux que moi, ce qui n’est pas une mince affaire.
, le 11.03.2008 à 15:36
Pour vous faire biquer encore un peu, Free et d’autres sont en train de câbler en fibre optique la capitale et particulièrement le XXe où j’habite, qui devrait nous autoriser du 100Mo en descente et du 50Mo en montée… C’est ce que dit la pub, pour le printemps et au prix de l’offre “triple play” de 30€.
En revanche TTE, pour ce qui est du train et du reste, la France va je pense rattraper la Suisse et même la Grande Bretagne d’ici peu grâce à la politique de Lord Voldemort et des ses sbires. En effet, quand on fait de somptueux cadeaux aux plus riches (bouclier fiscal et consort) on a moins d’argent pour les transports publics qui sont de toutes façon sur les rails de la privatisation. Idem avec la santé, dont la France s’apprête à rejoindre le club américain et britannique. C’est ça la Droite décomplexée !
Cela fonctionne encore grâce à l’héritage passée de gouvernements “constructeurs” (de quelques bords que ce soit). Raffarin a initié le processus et Ducon le poursuit avec zèle !
, le 11.03.2008 à 15:42
Vous avez ainsi la preuve que c’est un nid à bobos…
, le 11.03.2008 à 15:49
les bobos… ouille ouille ouille !
, le 11.03.2008 à 16:57
petit commentaire sur les trams du point de vue de Varsovie : histoire de sortir un peu de la Suisse et de la France.
ici les trams n’ont jamais été abandonnés, et c’est le moyen de transport le plus simple dans la capitale polonaise. les bus sont soumis aux même aléas que les voitures (embouteillage, conduite a la star wars racers) et le métro ne présente qu’une seule ligne nord-sud.
On croise des trams de toutes générations; du très vieux tout rouillé au récent deja crade. L’entretien des transport en commun est, je trouve, catastrophique. En hiver, avec la neige, une couche de boue séchée se forme et 6 mois plus tard, elle est toujours la la couche.
Au niveau tarif, je paye 43 euros pour 3 mois en zone 1 (enfin ce qui correspond a la zone 1 à Paris).
, le 11.03.2008 à 17:28
Charmant petit port de pêche et de plaisance à 200 km de Paris, la gare a fermé il y a plus de 10 ans, la première gare ouverte est à 30 km. ADSL 18 mégas, téléphone et TV numérique pour 34 euros par mois
, le 12.03.2008 à 01:08
Merci Anne : je sens que le musée va constituer une destination idéale de sortie avec Junior et Mini lors de la prochaine vague de moche temps !
Décidément, j’adore cuk, on y trouve de tout (et heureusement, pas que des tests photos ou logiciels ;-)
, le 12.03.2008 à 23:20
Un tissu de conneries ton post tte… Eh oui, on a diminué les temps et on a des bonnes liaisons, et pour 99% des liaisons. En comparaison avec la France, tu n’aurais que Berne-Zuerich avec plus d’un train par heure en Suisse…
Comparer 3 liaisons TGV à un réseau national complet, c’est juste ridicule, mais bon, encore un non-utilisateur des cff qui se plaint…
Glimind, un utilisateur super content des cff!
ps. Les prix des cff ne sont objectivement pas délirants, mais justes. Vas en grande-bretagne si tu veux voir des prix délirants…
, le 13.03.2008 à 18:45
J’ai bien noté qu’un tram va plus vite car il a une voie dédiée. JE veux juste savoir pourquoi sur cette même voie, on ne met pas les mêmes wagons tractées par la même source d’énergie électrique aérienne mais sur roues plutôt que sur Rails?… çà ne couterait pas moins cher pour le même service?
, le 14.03.2008 à 13:00
Glimind: mais oui, que des conneries… d’ailleurs, toutes ces années à utiliser un abonnement général, à prendre régulièrement le train en Suisse et à l’étranger depuis l’âge de 4 ans n’est qu’une montagne de conneries. Et puis c’est sans parler de ces trains Anglais qui sont d’une connerie encore plus hallucinante (tu as oublié de mentionner les trains Japonais). Bref, la prochaine fois qu’il me passera une idée de vouloir critiquer quelque chose tout en connaissant le sujet, je penserai à Glimind et le fait qu’il soit “super content” des CFF (une référence quoi).
A défaut de prouver quelque chose, ça démontre clairement qu’on peut dire beaucoup de conneries quand on est amoureux d’une régie fédérale.
T