Réchauffement...
Cet hiver est décidément trop doux. Je veux bien que les rosiers s'éclatent en faisant exploser de leurs bourgeons des pousses de quinze centimètres, je veux bien que mon camélia soit en fleurs depuis une semaine, ça, c'est le côté agréable. Mais que les virus, bactéries et pollens en profitent pour m'exploser muqueuses et estomac, merci bien, le réchauffement, je le sens mal...
Mon toubib, lui, n'est pas mécontent. Enfin, je le devine. Car de prise de rendez vous, point de possible, ni chez lui, ni chez un confrère. Injoignables ils sont, et ils restent. A un point qu'il en semblerait presque naturel d'imaginer d'avoir à déposer, en préalable à tout refroidissement ou allergie, et au guichet compétent, un préavis de projet de contamination prévoyant une infection probable , afin de pouvoir imaginer, dans les trois mois , une éventuelle option de possibilité de réservation conditionnelle d'idée de consultation.
Colère, il est, le Modane, alors il se venge. Il donne. Il balance. Le secret le mieux gardé du monde : le code déontologique du patient, rêve secret de tout vrai médecin...
Code déontologique du patient
- N'attendez pas de votre médecin qu'il partage votre gêne. S'intéresser à la souffrance de ses patients pourrait lui faire perdre sa précieuse objectivité scientifique.
- Réjouissez-vous toujours. Votre médecin mène vie agitée et stressante. Il a besoin de recevoir toute la gentillesse et le réconfort possible de la part de ses patients.
- Essayez de souffrir des maladies pour lesquelles votre médecin vous soigne. Souvenez-vous que votre médecin a une réputation professionnelle à soutenir.
- Ne vous plaignez pas si votre traitement ne vous apporte aucun soulagement dans votre maladie. Seul votre médecin peut savoir ce qui est bon pour vous.
- Ne demandez jamais à votre médecin ce qu'il fait et pourquoi il le fait. Il est bien présomptueux de votre part de penser que ces choses pourraient vous être expliquées dans des termes que vous pourriez comprendre.
- Soumettez-vous sans rechigner à tout nouveau traitement expérimental. Car même si ce traitement ne vous est pas bénéfique, la publication du résultat des recherches sera sûrement d'un formidable intérêt.
- Payez vos frais médicaux rapidement et de bon coeur. Vous devriez voir cela comme un privilège de contribuer, même modestement, au bien être de toutes les professions médicales.
- Ne souffrez pas d'affections trop chères pour vous. C'est d'une arrogance incroyable de contracter une affection qui est au dessus de vos moyens.
- Ne parlez jamais d'affections iatrogènes ou des effets secondaires que vous auriez pu ressentir au cours de votre traitement. La relation docteur-patient est une relation privilégiée, et votre devoir est de le protéger de tout reproche.
- Ne mourrez jamais en présence de votre médecin. Cela ne pourrait que lui causer une gêne et de l'embarras inutiles.
Voilà... Je respire mieux. Fallait que ça sorte... Bien sûr, je brocarde. Vous le savez bien, je ne suis qu'une boule de haine. Et de mauvaise foi... C'est depuis ma méningite. Oui, je sais, vous vous doutiez d'un truc comme çà. Oui oui... C'est de là que çà vient. Je confirme : c'est de leur faute...
Développement
Il n'y a pas que le système médical qui prête, avec un peu de recul, à rire. Il y a des endroits où la justice, elle aussi, marche un peu sur la tête. Ne me dites pas que c'est normal parce que ça se passe de l'autre côté du monde. Ce serait un argument non recevable... Et partial...
Cela se passe aux Etats Unis d'Amérique, où je ne suis jamais allé, mais où, parait il, les avocats et autres lawyers vivent en pleine liberté, dans leur environnement naturel, et où ils prospèrent et se reproduisent, provoquant des cas délirants de jurisprudence dépassant de beaucoup nos possibilités créatives dans le domaine.
Il existe même un prix pour les plus insoupçonnables conséquences de leur agitation professionnelle, en termes de décisions de justice : le prix Stella, du nom d'un premier cas, d'école semble t il, du nom d'une dame de 81 ans qui rafla une somme de près de trois millions de dollars pour s'être brûlé au troisième degré les fesses et autres parties du corps du même genre avec du café chez Mac Donald's. Trois-millions-de-dollars!...
Voici donc, pour votre éducation, à titre documentaire, on ne sait jamais, et pour vos zygomatiques, qui ne sont jamais assez entrainés, quelques prix Stella remarquables.
- Janvier 2000. Un jury populaire du Texas accorda 780.000 $ à Kathleen Robertson pour s'être foulée la cheville en trébuchant sur un enfant en bas-age courant entre les rayons d'un supermarché. Les propriétaires du magasin furent considérablement surpris par le verdict, rappelant que le jeune trouble-fête était le propre fils de Mme Robertson.
- Juin 1998. Carl Truman, 19 ans, de Los Angeles, gagna 74.000 $ plus frais médicaux lorsque son voisin roula sur sa main avec sa Honda Accord. Mr Truman n'avait apparemment pas remarqué la présence de son voisin au volant alors qu'il lui volait ses enjoliveurs.
- Octobre 1998. Terrence Dickson, Pennsylvanie, quittait la maison qu'il venait de cambrioler en passant par le garage. Incapable de ressortir, en raison du disfonctionnement de la commande automatique de la porte du garage, il ne put réintégrer la maison, la porte reliant la maison au garage s'étant fermée à clé lorsqu'il l'avait claquée. Les occupants de la maison étaient en vacances. Mr Dickson se retrouva enfermé dans le garage pendant 8 jours. Il survécu grâce à un casier de Pepsi et un grand sac de nourriture pour chien déshydratée. Il poursuivit les propriétaires de la maison en justice, clamant la torture morale engendrée par la situation. Le jury lui octroya un demi million de dollars.
- Octobre 1999. Jerry Williams, Arkansas, gagna 14.500 $ plus frais médicaux après avoir été mordu par le chien de son voisin. Le chien était enchainé a la clôture intérieure du jardin. Le montant accordé a Mr Williams fut moins élevé que prévu car le jury estima que le chien avait peut-être été un rien provoqué par Mr Williams qui lui tirait dessus au fusil à plombs.
- Mai 2000. Un restaurant de Philadelphia fut contraint de verser 113.500 $ à Amber Carson après qu'elle se soit cassée le coccyx en glissant sur du soda. Le soda était sur le sol parce que Mlle Carson l'avait envoyé à la tête de son petit ami 30 secondes plus tôt au cours d'une dispute.
- Décembre 1997. Kara Walton, Delaware, gagna son procès contre une boite de nuit d'une ville voisine lorsqu'elle les poursuivit car étant tombée par terre depuis la fenêtre des toilettes elle s'était cassé 2 dents. Ceci étant arrivé alors que Mlle Walton essayait de s'esquiver par la fenêtre pour éviter de payer 3,50 $ de boisson. Le jury lui octroya 12.000 $ plus les frais de dentiste.
Et le gagnant est : Merv Grazinski, d'Oklahoma City!...
- En novembre 2000, Mr Grazinski acheta un camping car Winnebago flambant neuf de 10 mètres de long. Lors de son retour chez lui, s'étant engagé sur l'autoroute, il lança le véhicule à 110 km/h puis quitta le siège du conducteur pour se préparer un café à l'arrière. Evidemment, le camping car quitta la route et s'écrasa plus loin après une série de tonneaux. Mr Grazinski poursuivit Winnebago pour ne l'avoir pas prévenu, via le guide de l'utilisateur, qu'il ne pouvait pas faire ca. Il gagna 1.750.000 $ plus un nouveau camping car (Winnebago fit en plus changer son guide d'utilisation au cas ou d'autres parfaits crétins achèteraient leurs véhicules.
, le 04.03.2008 à 00:17
J’ai tout lu: Qu’ai-je gagné?
Sans atteindre de telles proportions la tendance à la pénalisation de tout ou de rien est aussi en route par ici. Mais nous avons déjà les petits caractères en gris clair au dos des contrats d’assurance ou au creux des licences de logiciels qui tentent même de protéger leurs auteurs du risque nucléaire.
Bof, si ce n’est que ça…
, le 04.03.2008 à 00:20
Il y a quelques années une banque américaine avait fait sa pub disant que tout objet acheté avec leur carte et perdu ensuite serrait intégralement remboursé, un golfeur américain ayant acheté toutes ses balles de golf avec la carte de cette banque se les fit entièrement remboursé. Ayant joué à ce jeu de fou pendant des années je peux vous dire que des balles on en perd un maximum.
, le 04.03.2008 à 00:29
Ben… Il semble que les exemples que tu donnes pour le prix Stella soient des hoax, des légendes urbaines… En tout cas si l’on peut croire ce qui semble être le site officiel du Prix (http://www.stellaawards.com/bogus.html) – mais sur internet, on ne peut jamais savoir qui est à l’autre bout du réseau, c’est finalement sa plus grande faiblesse.
Citation Modane: “Un peu de mauvaise foi ne fait de mal à personne…”
Mais peut-être voulais-tu simplement tester tes lecteurs ?
Bonne nuit! Calvin
, le 04.03.2008 à 00:37
En Europe les plus avisés commencent à se rendre compte qu’on peut s’en mettre plein les fouilles avec un avocat, ça nous promet de beaux jours.
, le 04.03.2008 à 07:28
Je sais, ça n’a rien à voir avec le sujet, mais comme je ne sais pas comment en faire un nouveau:
à mon Mari Chéri!
, le 04.03.2008 à 07:30
Merci Modane!
Voilà une humeur qui donne une idée de l’infini!
… Et bon anniversaire, Syndic!
Milsabor!
, le 04.03.2008 à 07:50
Ah, un an de moins que l’année prochaine?
Les anniversaires ça commence à me fiche le bourdon: c’est l’âge sans doute ;°))
, le 04.03.2008 à 07:54
Merci chérie!:-)
Sinon, moi, j’aime plutôt bien mes médecins, cela dit, moins je les vois, mieux ça va, c’est vrai!:-)
, le 04.03.2008 à 07:55
François, je ne sais pas combien cela te fait, mais crois-moi tu ne les fais pas et ne laisse jamais les mauvaises langues dire que tu fais plus (:D
et chantons tous en coeur,
“un pti beurre des touyous”
, le 04.03.2008 à 08:14
Tu peux ajouter dans le code déontologique du patient (si seulement il en existait un !) ? :
– Payer (tout court) son praticien, même avec retard, avec tous les honoraires que l’on me doit depuis 20 ans je pourrais me payer une belle voiture…
– Venir (à l’heure même, tiens ! soyons fous) aux rendez-vous fixés, rappelés parfois la veille ou le matin même au téléphone, et éviter de déclarer la bouche en cœur : “Ah ben j’étais :
o au ski
o à la piscine
o avec le plombier
o en train d’amener la vache au taureau
o en train d’amener la grand-mère au mammouth “
Rayer la mention inutile, je vous jure que le dernier prétexte m’a été sorti en toute innocence par une patiente (même si c’était la voisine, au supermarché).
Bref, si mes patients me respectaient autant que je les respecte, je serais le dentiste le plus heureux du monde, je vous passe les détails, mais être considéré comme la cinquième roue de la charrette alors qu’on fait de son mieux pour soulager, embellir, soigner son prochain, ça fait souvent mal au cœur et ça démotive parfois le plus motivé des altruistes.
Comme je n’aurai pas trop le temps de revenir lire les réponses, je réponds par avance à certains arguments :
Je ne pense pas vivre sur le dos de mes patients, je suis en découvert permanent à la banque, j’ai investi des millions de francs (français) pour améliorer la qualité de mes soins et de mes locaux, je ne prends pas plus de 10 jours de vacances à la fois, pas plus de de deux fois par an…
Je me forme régulièrement pour rester dans le coup, voire m’améliorer.
Je considère comme normal d’être payé pour mon travail (pas vous ?), il y a je pense un contrat moral que je tente de respecter en faisant de mon mieux, les patients doivent de leur côté régler les honoraires qui leur sont demandés (et remboursés pour les soins), les dépassements ont fait l’objet d’un devis signé par le patient.
Quand quelqu’un arrive en me disant : je n’ai pas d’argent pour vous payer, je le soigne quand même, nous nous sommes mis d’accord, quoi de plus normal ? (ne le répétez pas trop fort quand même hein) :-)
Je donne régulièrement de mon temps pour des soins gratuits dans un dispensaire pour ceux qui n’ont pas (encore) ou plus de sécu.
Bien sûr comme Modane, je ne généralise pas, beaucoup de patients sont des amours, certains font même des petits cadeaux pour montrer leur satisfaction et remercient du fond du cœur et nous quittent à regret, et ça comme dirait MasterCard, ça n’a pas de prix…
, le 04.03.2008 à 09:02
Je me répète depuis quelques années, mais bon c’est tous les 4 mars la même histoire et tu y as bien ta place : bon anniversaire.
Ton père
, le 04.03.2008 à 09:12
Bon anniversaire François. Tout de bon…
(Décidément, je le disais il y a une paire de jours à un ami pour le sien, les anniversaires, c’est la saison ! Idem pour ma pomme.)
Je me joins à la chorale :
« un p’ti beurre des touyous »
, le 04.03.2008 à 09:33
Bon anniversaire François :-)
(même jour que ma maman) :-D
, le 04.03.2008 à 10:12
Bien vu, Calvin ;)
Dommage que tout cela soit faux d’ailleurs, on retrouve le spam mail reproduit ici
, le 04.03.2008 à 10:20
Bon anniversaire, François.
Ça s’arrose! ;o)
Concernant les compétions, ce n’est pas mon fort, mais j’apprécie assez les Darwin awards, malheureusement, je ne pourrais jamais gagner, vu que j’ai déjà eu un enfant…
z (pour ce qui est des médecins, j’essaye de les déranger le moins possible, je répêêêêêête: auto–médication au ouisky)
, le 04.03.2008 à 10:30
Bon anniversaire au patron d’ici
J’écoute Come Sing Me A Happy Song To Prove We All Can Get Along The Lumpy, Bumpy, Long And Dusty Road de Bert Jansch sur l’album Birthday Blues
, le 04.03.2008 à 10:33
Histoire de médecine
Surpris, je fus un jour, de voir mon oncle renverser le contenu d’une bouteille de médicament dans l’évier de la cuisine. “Mon oncle, lui dis-je, que fais-tu de cette bonne drogue?”. Mon oncle me pris par les épaules et me dit, “Mon cher neveu, je suis un bon citoyen. Je vote et vais à l’église, m’engage pour ma communauté et m’efforce de faire vivre les commerçants d’ici du mieux de mes moyens. Mon médecin aussi, il doit bien vivre. C’est pourquoi je lui rends visite une fois l’an. Mon pharmacien, le pauvre, doit lui aussi manger pour vivre. C’est pourquoi je suis allé chercher cette potion. Et finalement moi aussi, je veux vivre. C’est pourquoi je me garde d’en avaler une seule goutte”.
, le 04.03.2008 à 11:00
Il paraîtrait qu’aux USA, le avocats ont le droit de toucher un pourcentage sur les sommes qu’ils ont fait gagner à leur client. D’ailleurs beaucoup d’avocats se seraient spécialisés dans les divorces pour cette raison. Et il y aurait aussi, chaque année, un certain nombre d’hommes américains qui disparaitraient “de la circulation” après un divorce qui les auraient ruinés à vie, pour se refaire une vie dans un autre état (ou continent?) avec un autre nom, aidé par.. un avocat. Hoax? A vérifier Peut-être Mme Poppins en a entendu parler?
, le 04.03.2008 à 11:02
Bon anniversaire au Saint Dick, longue vie et attention aux tortues
, le 04.03.2008 à 11:19
Pas qu’aux USA: j’ai gagné une somme rondelette aux Prud’Hommes et mon avocat a perçu 20% de la somme. Sans lui je l’aurais eu dans le baba. Je considère que c’est équitable.
cuk serait-il en passe de devenir un site anglophone?
, le 04.03.2008 à 12:45
Mais alors bon anniversaire!
, le 04.03.2008 à 13:46
+1, sans savoir si tu es content de fêter ton annive… ;-)
Sinon, force est de constater que ce système de procès apporte plus de choses rigolotes à nos modes d’emploi (quand on les lit!), il suffit de regarder certains avertissements, plus débiles que ceux-là, tu meurs… de rire!
, le 04.03.2008 à 19:19
En tant que Pédiatre médecin, je trouve cette humeur déplacée
, le 04.03.2008 à 20:45
En tant qu’être humain, je crois à la liberté d’expression. Mais je suis aussi curieux, et j’aimerais savoir en quoi elle est déplacée. :-)
, le 04.03.2008 à 21:22
Notre travail reste quand même le bien de nos patients.
Nous sommes, je l’espère, plutôt disponibles.
A ce jour nous nous partageons à 2 le poste de médecin-chef de Pédiatrie à l’hôpital de Morges; avec pour conséquences un week-end sur deux de garde, une nuit sur deux.
J’ai personnellement un natel pour mes patients sur lequel ils peuvent m’atteindre les samedi et dimanche.
Toutes les urgences sont vues à mon cabinet le jour même.
Bien sûr, j’attends que l’on paie mon travail, mais qui accepte de travailler pour rien.
Alors, oui, je le redis cette humeur est déplacée
, le 04.03.2008 à 21:31
papou, je comprends que vous n’aimiez pas cette humeur, mais je crois que vous devriez vraiment la prendre au deuxième degré.
La preuve, son auteur dit bien en chapeau “Un peu de mauvaise foi ne fait de mal à personne… Ni le rire, non plus…”
On sait bien que nous avons besoin de vous tous.
, le 04.03.2008 à 21:36
@ papou : les professions médicales ne doivent donc pas prêter à plaisanterie ou critique? y a t il un tabou spécifique à ce sujet ?
Il y a de bons médecins, et certains d’une nullité profonde, mais nous vivons une époque moderne où nul n’est à l’abri des petites plaisanteries ou moqueries … voir par exemple le président des français … ;)
, le 04.03.2008 à 21:43
Je suis d’accord qu’il y a sûrement plein de cons dans notre profession, mais je trouve cette généralisation un peu abusive et j’y ai pas vu le second degré
Donc tournons la page et Bon Anniversaire François ;)
, le 04.03.2008 à 22:00
Merci!
Je ne veux surtout pas me fâcher avec un pédiatre de ma région!!:-)
, le 04.03.2008 à 22:02
@ le patron d’ici : c’est vrai que tu es encore jeune et que tu pourrais avoir besoin de ses services … :P
, le 04.03.2008 à 22:27
à propos de gens qui se prennent (un peu trop) au sérieux, j’ai lu hier sur un forum une citation du regretté Pierre Desproges : “Avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect”
, le 04.03.2008 à 22:52
J’ai un regret, en lisant Papou : ne pas avoir passé “à l’acte” lorsque, après une consultation en urgence avec Junior (qui s’est avéré être en bonne santé malgré des apparences plus que trompeuses), j’ai été tellement satisfaite de l’accueil, de la première prise en charge, de l’examen par l’interne que j’ai songé à écrire à l’hôpital de Morges pour remercier et dire toute ma satisfaction. J’aurais dû et toutes mes excuses d’avoir seulement “pensé” et non pas agi !
Le pactum de quota litis n’est pas autorisé en droit suisse mais il est “monnaie sonnante” euh… courante dans certains pays, ce que je déplore car conduisant à une inflation des prétentions, parfois par la volonté de l’avocat…
François, mille voeux de bonheur, que cette année soit placée sous le signe du bonheur, tant privé que professionnel et politique !
, le 04.03.2008 à 22:53
Bon anniversaire François !
Quant aux médecins… j’en connais qui gagnent difficilement le SMIC et qui font parfaitement leur boulot… d’autres qui gagnent bien leur vie mais qui ne voient pas leurs enfants grandir…
C’était ma contribution à deux balles !
, le 05.03.2008 à 06:38
Et moi je vais porter plainte contre l’auteur de l’article et réclamer 500.000 Eur de dommages et intérêts car, en m’esclaffant à la lecture de ce billet, j’ai renversé du café sur mon bureau et mon clavier…
Bon, dommage que tous ces exemples soient des hoax…
Et bon anniversaire François
, le 05.03.2008 à 06:55
Bon anniversaire, monsieur le saint d’Hic !
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Pour les toubibs, ils sont en moyenne assez… moyens. Alors ce qui est important c’est d’en trouver un sympa, avec qui on s’entende bien, au moins, on n’aura pas tout perdu !
J’aimais bien le mien, on se connaissait depuis toujours et on jouait au billard ensemble. Malheureusement, il est mort, d’avoir trop bu. Beaucoup trop sensible à la misère humaine. Un chouette type qui me manque.