La photo mystère du jour, essayez de découvrir de quoi il s’agit, ça n’a rien à voir avec l’article mais comme je l’ai prise en tentant de l’illustrer, je me suis dit que ça pouvait vous amuser de chercher…. Réponse peut être un jour, si vous êtes sages…
Mais qu’est–ce que c’est?
Il s’agit d’un truc qu’utilisent tous les gens qui prennent des photographies, souvent parfois sans le savoir, comme monsieur Jourdain, mais c’est mieux quand on sait de quoi il s’agit et comment ça s’emploie…
En préambule, je préfère vous prévenir que je vais vous entretenir de quelque chose qui n’a pas d’existence réelle, en effet, la “profondeur de champ” (puisque c’est de ça qu’il s’agit) n’est qu’une illusion.
Mais qu’est–ce que c’est enfin!
Bon, pour faire simple, c’est la zone qui apparaîtra nette sur une photo, en deçà et au delà du plan de netteté: quand on effectue la mise au point, c’est bien de point qu’il est question, puisqu’un point (comme le point d’un i) sera rendu sur le film (ou le capteur, c’est presque pareil) par un point bien net et défini. En effet, dans une photographie, il s’agit de rendre une scène en trois dimensions (hauteur, largeur et profondeur) sur une surface en seulement deux dimensions (hauteur et largeur), le film ou le capteur. Je ne vais pas rentrer trop dans les détails des lois physiques de l’optique, n’en ayant pas la compétence (et puis je crois que ce n’est pas ce que vous venez chercher ici), mais quelques images sont parfois plus claires qu’un long discours. Si vous souhaitez malgré tout liquider votre stock de paracétamol, vous pouvez aller faire un tour sur l’article fleuve de wikipédia; c’est beaucoup moins abscons dans cet article, limite compréhensible, même, les schémas sont très clairs et simples à comprendre… (je vous invite quand même, si le sujet vous intéresse, à aller y faire un tour, même si, comme moi, D’ vous déprime ;o).
Bon, un p’tit dessin quand même, allez:
Le point à gauche est notre sujet à l’infini (agrandi pour la lisibilité du dessin), l’optique (simplifiée ici) le rendra net sur le plan du film à son tirage minimum (mise au point à l’infini), le point sera flou si la mise au point n’est pas correcte… (j’accepte sans frémir toutes vos critiques sur la réalisation de ce dessin, toutes les représentations que je connais sont en 2 D, j’ai voulu m’essayer à 2,5 dimensions, mais j’avoue que mes compétences en la matière sont plus que limitées, sans même parler de la perspective complètement bidon. Si un lecteur talentueux peut mieux faire… j’achète! mon prix: un sourire).
J’ai dit plus haut que la profondeur de champ était une illusion parce qu’un point ne sera rendu par un point qu’à une seule distance de mise au point, il apparaîtra net dans la zone de profondeur de champ, mais seulement à cause de notre faible acuité visuelle (pour simplifier).
La profondeur de champ augmente en fermant le diaphragme et elle apparaît plus importante avec un grand–angulaire qu’avec un téléobjectif. Il se dit qu’elle est d’un tiers en avant du sujet et de deux tiers en arrière.
Quel intérêt photographique cela a–t–il?
Deux cas de figure:
- Une faible profondeur de champ et le sujet sera mis en valeur sur un fond flou, avec une longue focale, c’est spectaculaire, c’est là tout l’intérêt des téléobjectifs lumineux (hormis le confort de visée): ça arrache!
- Une grande profondeur de champ, sur de nombreux plans différents donnera une impression de relief, de profondeur (et de réalité: notre oeil accommodant –notre mise au point à nous– à très grande vitesse, il faut vraiment se concentrer pour voir flou, ou alors, il y a un défaut, demandez l’échange au fabricant ;o) à l’image, plus l’usage d’un grand–angle, mais, on le verra plus loin, les téléobjectifs puissants peuvent aussi permettre de faire ce genre d’image, dans un tout autre style.
Bon, suffit pour le blabla, passons aux images:
La faible profondeur de champ
Intéressante (voire indispensable) en portrait, en paysage ou en macrophotographie pour isoler le sujet sur un fond flou, la sensation de netteté (sur le plan de mise au point) sera d’autant plus importante que le diaphragme sera ouvert, d’où l’intérêt des optiques à grande ouverture.
Juliette à f1.2. Notez les pieds flous, les yeux nets… (heureusement que ce n’est pas l’inverse remarquez).
Je n’ai pas pu résister au plaisir d’utiliser cette magnifique mise en oeuvre de la théorie par ZeBigBoss en personne (extrait d’un article dans lequel il vantait les mérites d’un caillou à liseré rouge ;–)), avec, en prime, un de ses meilleurs sujets: Ze Juliette herself (la légende est de l’auteur).
Ici, la même image prise avec 2 optiques à liseré rouge: un fabuleux (à tout point de vue: porte monaie, poids, et piqué aussi quand même ;o) 2,8/300 et le 3,5-5,6/100-400 L IS, tous les deux à pleine ouverture (2 diaphragmes d’écart, tout de même, à 300mm de focale pour le zoom). Déjà, on peut noter la différence de piqué là où c’est net, le 2,8/300 étant “la meilleure optique du monde”, et ce, dès la pleine ouverture (pas un problème de bougé, puisque sur trépied et, pour le zoom, au 1/1000e de seconde. Ensuite, l’arrière plan est beaucoup plus présent à 5,6: d’un flou élégant, on peut presque voir le contenu des casse–croûte des touristes, de même qu’apparaissent la vasque dans son emballage hivernal et surtout, la “barrière” en plastique rouge et blanc.
D’où l’avantage à utiliser, si on peut se les offrir, les optiques lumineuses. Surtout avec les téléobjectifs, qui sont au top de la qualité dès la pleine ouverture, ce qui n’est pas le cas des focales plus courtes, avec lesquelles, pour obtenir la qualité optimale, il faut fermer le diaphragme…
Sous le pont Mirabeau coule la Seine…
Au 1,4/35. L’arrière plan, dans cette image prise avec un diaphragme de 1,4, est complètement flou, même sur le premier plan, la zone de netteté est loin de couvrir tout le sujet (bon, c’est quand même pas si pourri, un objectif lumineux, à pleine ouverture…).
Le même 35, à 2,8. Le premier plan gagne en netteté, l’arrière plan reste bien flou.
La même image avec un 20 mm. L’arrière plan, dans cette image prise avec un diaphragme de 2,8 reste assez flou, le premier plan gagne en netteté.
Ah, mais là, c’est plus du tout la même photo! pourtant, le trépied n’a pas bougé, seul le diaphragme a été changé pour le fermer à fond f:16 (même pas la mise au point, on n’a pas encore parlé d’hyperfocale, on en reparlera plus loin…).
Même chose avec le 20mm fermé à f:22, seul le truc à l’arrière plan a un grandissement différent (et le contraste, le ciel est plus bleu).
Avec un compact numérique, le capteur étant minuscule, la profondeur de champ est bien plus grande, ici, à f:5,6 aucun mystère, la photo n’est pas mauvaise, mais la profondeur de champ est tout de suite énorme, ce qui n’est pas toujours un désavantage, d’ailleurs.
La nymphe de Maillol, dans les jardins du Carrousel du Louvre, ressort beaucoup mieux à pleine ouverture sur un fond bien flou, d’autant plus que dans ce cas, on est presque en ton sur ton. Avec une grande profondeur de champ: photo sans intérêt garantie!
Un autre avantage de la faible profondeur de champ c’est, avec l’aide d’un téléobjectif puissant, de supprimer un premier plan gênant:
Au 35 mm, même à pleine ouverture (f:1,4), ce grillage empêche de bien voir l’arrière–plan (qui n’a de toute façon aucun intérêt, c’est juste une série de photos pour démontre mon propos)...
Diaphragme vissé à fond (f:16) pour la même focale: on vois beaucoup mieux le grillage…
Au 85 mm, à f:16, le grillage devient flou, mais il est encore bien présent.
Toujours le 85 mm à pleine ouverture, le grillage a presque disparu.
Au 180 mm, à f:22, c’est encore bien là.
A f:2,8, toujours au 180 mm, à part un voile dans le ciel, plus rien!
Avec l’artillerie lourde (500mm), même à f:22, on n’a que deux tornades grisonnantes.
Le même à pleine ouverture (f:4!), complètement disparu, ce foutu grillage! (bon, pas si étonnant, la mise au point minimale, avec ce tromblon, est à 5 mètres, le grillage à environ 1,80 mètre… Faites le test: collez un confetti au milieu de la lentille frontale d’un téléobjectif, déclenchez, IN–VI–SI–BLE!)
Dans la ligne de mire du tromblon… Au Coolpix, tout est bien net!
La grande profondeur de champ.
Sur la première photo de la série, à f:2,8 on se demande si le monsieur a un gros chagrin d’amour… A f:32, c’est évident: il vient de s’éborgner avec le paratonnerre! ailleu, ça fait mal ;^)
On voit bien la progression de la zone de netteté de la profondeur de champ dans cette série.
Sur cette photo prise avec l’époustouflant 2,8/300 et avec une météo parfaite (pas mal de vent = atmosphère propre), à pleine ouverture, la mise au point faite à environ 1km (au niveau de l’obélisque), l’arc de triomphe, dont je suis éloigné de presque 4 km est parfaitement net, et les tours de la Défense, qui elles, sont à près de 8 km sont aussi nettes! C’est l’effet “collage” des super téléobjectifs.
La même recadrée à 100%, impressionnant, quelle optique! et en tirage A3+, sur papier baryté Ilford Silk chépakoi, c’est encore plus joli!
Un petit a parte pour signaler qu’après une bonne demi–heure de prise de vues un gars arborant fièrement son badge “SECURITE” est venu me demander de décamper. J’étais sur trépied, entre les jardins du Carrousel et le jardin des Tuileries, je ne dérangeais personne et des centaines de touristes faisaient la même photo que moi toutes les minutes. De toute façon, j’avais fini, j’ai donc remballé en tentant de lui faire comprendre l’absurdité de la situation (au milieu des clic–clacs des déclenchements susmentionnés). “Mais vous, vous avez du matériel professionnel, c’est interdit!”. Qui donc décide ce qu’est du matériel professionnel? Bon j’avais des photos à faire pour un article, je n’ai pas tenté de faire valoir mes droits (à Paris, il n’y a plus d’interdiction de prise de vues, tout juste de nombreuses limitations à une utilisation des images)... Pauvre type, petit chef, il m’a même menacé d’appeler les flics (ce qu’il n’aurait jamais fait, il aurait préféré me tabasser lui même, ça se voyait dans son regard…). Comme quoi, Hervé, tu n’es pas le seul rédacteur à souffrir…
C’est un article à gros budget! J’ai pu aller, aux frais de cuk, bien sûr, faire un survol de New–York en hélico! Ici, une vue surprenante de la statue de la liberté devant je ne sais plus quel pont…
Non, je déconne! (de toute façon, faudrait vraiment me payer très cher pour aller là bas!). Vous aurez reconnu, au second plan, les dentelles affriolantes d’une vénérable grand–mère bien parisienne. encore un effet de collage d’une très longue focale (ici, un 500 mm).
Et Scheimpflug, hein, on parle pas de Scheimpflug, hein?
Mais si, bien sûr!
Si vous souhaitez juste savoir ce dont il s’agit, l’ébauche d’article de Wikipédia est vraiment suffisante, bien que très succincte, sinon, si vous voulez approfondir la question, un lecteur assidu a donné il y a peu un lien bien fourni en commentaire vers une mine d’où j’extrais ces pépites dues à Emmanuel Bigler: Profondeur de Champ et règle de Scheimpflug : une approche simple (sic), et pour ceux qui en redemanderaient (accrochez vous au pinceau, j’enlève l’échelle;o), une démonstration géométrique de la règle de Scheimpflug, des articles exceptionnels, mais d’un niveau largement au delà de mes connaissances et de ma capacité de compréhension en optique (mais je crois qu’un jour, je les lirait avec un cahier, une règle et un crayon, jusqu’à ce que j’aie tout bien compris, c’est passionnant!).
Donc, bien que ne comprenant pas vraiment pourquoi ni comment ça fonctionne, voilà en images ce que ça donne, et c’est quand même vraiment magique! Le mouvement optique permettant le miracle s’appelle “bascule” (pas de contrepet ;–).
A pleine ouverture, la mise au point effectuée sur le S, le panneau étant oblique, le reste du mot se perd joliment dans le flou.
Toujours à pleine ouverture, avec une bascule maximale et une légère retouche du point, c’est magique: tout est parfaitement net!
Je profite de l’érudition des lecteurs de cuk pour poser la question: savez–vous qui est ce sympathique personnage? D’où vient–il? Comment s’appelle–t–il? Quelle est son histoire? (je ne connais pas la réponse, mais si vous avez des pistes…). Sinon, du point de vue photographique, cette image n’est là que comme prélude à la suivante où l’on reparle de bascule…
La mise au point n’a pas changé. Seul le regard de “truc” est net, la bascule fait disparaître dans un flou progressif le reste du personnage. Une utilisation spectaculaire (et à contre–usage) de la bascule.
A la manière de…
Patrick Messina, attention, le site paraît long à charger, mais en fait, il faut promener sa souris sur les lettres, à gauche. Je trouve ce travail de portraits formidable! Quand la technique apporte un plus artistique…
Evidemment on ne peut pas faire ça avec n’importe quel appareil, ce procédé est l’apanage de la chambre et, en petit format, seuls Canon (avec 3 optiques, les TSE: un 3,5/24, un 2,8/45 et un 2,8/90) et Nikon (avec 2 optiques les PC: un 2,8/85 et le tout nouveau 3,5/24).
Ça ressemble à ça. Attention, optique exceptionnelle!
Bon, et l’hyperfocale alors, on en parle ou bieeen?
Et c’est quoi ce truc, encore?
C’est très simple et très pratique (en principe). il s’agit de la distance minimum de profondeur de champ d’un objectif réglé sur l’infini pour un diaphragme donné. En gros, si vous êtes sur l’hyperfocale, toutes les photos seront nettes, de la distance minimale à l’infini, c’est très pratique: plus de mise au point à faire! C’est d’ailleurs en partie grâce à ça (et à son coup d’oeil, bien sûr) que Cartier–Bresson (pour n’en citer qu’un) pouvait faire ses magnifiques instantanés…
Dans la pratique c’est simple donc. Sur un objectif, on trouve des repères de profondeur de champ en fonction du diaphragme, on règle la mise au point en fonction, et on n’a plus qu’à déclencher!
Le Leica Summicron–M 2/35 Asphérique, une échelle de profondeur de champ très lisible.
Un Nikon AIS 2,8/20, comme sur tous les Nikon de sa série, la bonne idée des repères colorés.
Le rustique mais efficace Voigtländer “Super–Wide–Heliar” (sic) 4,5/15, une profondeur de champ phénoménale!
Comment? Vous n’avez pas de repères sur vos zooms–de–la–mort–ki–tue?
Ah, bin c’est bien domâââââge! Tant pis pour vous! ;o)
Bon, chuis pas vache, un article simple et très complet en parle ici (et en plus, ils expliquent mieux que moi), et à la fin, il y a même un calculateur automatique de distance hyperfocale pour les handicapés du zoom!
Plus l’angle de l’objectif est large, plus la zone de netteté en hyperfocale sera importante, c’est donc, à l’usage, très utile avec un grand–angle, beaucoup moins utilisable avec un télé. Mais c’est quand même bien plus pratique avec une “vraie” optique munie d’une “vraie” rampe de mise au point et des repères idoines… La plupart des objectifs modernes, pour améliorer la vitesse de l’auto–focus ayant des courses de mise au point ridiculement courtes (et donc forcément, avec beaucoup de démultiplication et une perte de précision importante), c’est quand même plus difficile pour la plupart des photographes de ce début de 21e siècle… Les appareils “recyclables” (les jetables, quoi) sont réglés sur l’hyperfocale, vous savez ce qui vous reste à faire…
Les nikonistes ou les pentaxistes ont plus de chance, sur les boîtiers “haute de gamme” (à partir du D300 chez Nikon et du K10D chez Pentax), il est possible d’utiliser de bons vieux cailloux à mise au point manuelle, que l’on peut trouver d’occase à des prix “dérisoires” (le 1,4/35 utilisé plus haut, bien que toujours au tarif Nikon pour la modique somme de 1486 euros, quand même, je l’ai trouvé à un vide grenier, négocié 40 euros…).
Un 2,8/14 sur un boîtier “plein format” (EOS 5D) et le royaume de la profondeur de champ est à vous. La mise au point sur 1 m (l’hyperfocale à f:16) et hop, dès qu’on diaphragme un peu, c’est net partout! (détail à 100%)
La même en grand: à pleine ouverture (f:2,8): c’est net au premier plan, très vite flou derrière…
Maintenant fermé à f:22, c’est net partout!
Pour en finir.
Sur la plupart des boîtiers reflex (en fait tous les reflex “sérieux”), on trouve un bouton qui ferme le diaphragme à ouverture réelle (la valeur qu’il prendra au moment du déclenchement) et qui s’appelle un “testeur de profondeur de champ”. Je ne connais pas de “canoniste” qui trouve le sien bien placé (en bas à gauche, quand on a autre chose qu’un 50mm, la main gauche soutien l’objectif et elle a autre chose à faire que des mouvements de va et viens incessants qui pourraient être mal interprétés). Ça ferme donc le diaphragme à la valeur choisie et permet de juger de la zone de netteté… Dans la mesure où le diaph n’est pas trop fermé, et qu’il y a beaucoup de lumière, parce que ça obscurci quand même sérieusement la visée (d’ailleurs, ça va mieux avec un viseur bien lumineux qu’avec les “trous de serrure” de certains appareils). C’est un palliatif au manque de repères sur les objectifs, mais ça n’est pas toujours très confortable.
Je me suis encore bien amusé à faire cet article pour vous, j’espère qu’il vous a plu, si tout ne vous paraît pas clair et net n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, j’essayerai de fermer le diaphragme…
Pour ce qui concerne le sujet, je pense de toute façon mettre une deuxième couche sur certains aspects de la question que je n’ai pas suffisamment bien évoqué (voire pas du tout)...
On en reparlera!
MISE A JOUR 23h59!
Bon, en premier lieu, je souhaite remercier les lectrices et les lecteurs pour leur participation massive au
GRAND JEU DE L’IMAGE MYSTÈRE
Donc, l’image mystère du jour…
Parmi les réponses qui on été données pendant la durée (tenue secrète aussi, bon maintenant, je peux vous le dire, c’était 23h59mn) du concours, certaines ont, par leur pertinence attiré la bienveillance du jury (dont la composition est tenue secrète pour d’évidentes raisons de SÉCURITÉ).
LES RÉSULTATS!
- Premier ex aequo
3. Saluki
Ah aussi, la photo mystère du jour: peut-être une face de l’Obélisque de Louqsor, place de la Concorde via un Tilt&Shift 2,8/35 ?
Exactement, bien que l’optique ne corresponde pas tout à fait
- Premier ex aequo
8. gerbaud
La photo-mystère: une ligne blanche sur la route ?
Mais oui, c’est bien à ça que je pensais aussi!
20. Madame Poppins
Quand j’ai ouvert l’article cette nuit, j’ai pensé à un avion de papier…
Quelle clairvoyance!
- Premier ex aequo
21. Origenius
Ne s’agirait-il pas d’une des faces dorées du sommet de l’obélisque de la Concorde reflétant le soleil, prise avec un 500 mm genre tromblon à un diaphragme pas loin de 32, et peut-être même un peu sous exposée dans Lightroom ou consort ?
Alors là, omedetogozaimasu! à part pour le diaph et le post–traitement, shinjirarenai!
- Premier ex aequo
27. TimNado
Pour la photo mystère, je crois que j’ai trouvé. C’est un triangle. Si, si…
Et quoi d’autre évidement!
ET LA RÉPONSE TANT ATTENDUE:
La coiffe dorée de l’Obélisque de Louqsor, place de la Concorde, photographiée au tromblon de 500 à f:4. Pas d’artifice de développement pour l’image mystère: une mesure spot sur la partie la plus claire a suffi pour renvoyer tout le reste à de nombreux diaphragmes en arrière. La réponse, elle a bénéficié d’un bon coup de D–Lightning dans Nikon Capture NX pour faire la lumière sur toute l’affaire…
, le 20.02.2008 à 00:14
@ Zit:
Tes humeurs sont incroyables: beau travail, merci et bravo!
Un article à relire tranquillement une deuxième fois, à tête reposée.
Amitiés,
Théo
, le 20.02.2008 à 00:40
Je disais bien que j’avais l’autofocus le plus rapide du monde en me plaçant à l’hyperfocale.
L’Art de la Vulgarisation: faire comprendre à des glandu comme moi les subtilités du déhanchement, euh…du décentrement, voulais-je dire. Et surtout de son contre emploi.
Zit est à l’Etat de l’Art
, le 20.02.2008 à 00:45
Ah aussi, la photo mystère du jour: peut-être une face de l’Obélisque de Louqsor, place de la Concorde via un Tilt&Shift 2,8/35 ?
, le 20.02.2008 à 06:22
Alors là, moi je dis
Bravo
Grandiose
Génial
Drôle
Sensationnel au niveau des sujets féminins de l’article (en particulier du premier).:-)
Comment? Je t’ai dit tout ça par mail?
Oui mais il fallait que je le partage.
Merci!
, le 20.02.2008 à 07:33
Magistral, Zit!
J’ai même reconnu le grillage!
Tu peux aller photographier le Président, qui n’est pas très net par les temps qui courent!
Milsabor!
, le 20.02.2008 à 08:21
Très belle article ! A part ça, j’ai pas tout compris ton histoire d’interdiction de faire des photos ?
C’est tirer de quel règlement ? Est-ce valable pour tout Paris, ou seulement certain monuments ?
Merci
, le 20.02.2008 à 08:31
MA-GIS-TRAL ! Un article anthologique à imprimer et à archiver !
Merci !
, le 20.02.2008 à 08:58
De la belle ouvrage ! A lire calmement.
Quelle frustration, en effet, avec les “petits” numériques, de ne pas pouvoir faire joujou avec la profondeur et encore moins (même sur le nouveau Nikon D60) la visualiser à ouverture réelle. De quoi me donner l’envie de ressortir mon vieux F Photomic avec le 80-200… La photo-mystère: une ligne blanche sur la route ? (Snif !)
Ce sujet me rappelle Woody Allen qui, dans un de ses films où il était acteur, interprétait le rôle d’un acteur qui ne pouvait pas travailler car… il était flou. Connaissait pas l’hyperfocale !
, le 20.02.2008 à 09:14
Bravo Zit superbe article, bien fait , à faire lire à tous les enf…. de certains sites qui confondent tout, bouquet……(bokey: flou d’arrière plan). Piquet….. (piqué , qualité visuelle de l’image) et j’en passe et des meilleures.
Quand à la règle de Msieu Scheimplug, elle est plus facile à mettre en oeuvre qu’à expliquer. Et surtout il faut des objectifs d’excellentes qualités couvrant plus que le format utilisé.
, le 20.02.2008 à 09:25
Tout à fait hors sujet mais à mourir de rire…..
http://www.sopalin.net/article-16488436.html
Vous oseriez, vous!!!!
, le 20.02.2008 à 10:05
Concernant l’interdiction de photographier, en fait, à Paris, il est interdit de photographier les monuments en utilisant un pied photographique même avec un jetable sans demander une autorisation à la mairie… par contre on peut utiliser un EOS 1D à main levée ;)
Donc, je soupçonne Zit d’avoir utilisé un pied. En général, les agents de l’ordre sont assez pénible sur certaines zones surtout si l’on reste longtemps avec son pied à faire des photos, ce qui a surement été le cas de Zit ;)
L’autorisation de la mairie, simple formalité, permet de s’affranchir de tout ça et de clouer le bec à tout agent faisant du zèle!
Sur un autre sujet, Zit, peux-tu développer l’explication sur le bouton de profondeur de champ? En effet, j’ai trop peur de passer pour un imbécile mais depuis que j’en ai un je n’ai jamais compris son utilité! En effet, soit je vois juste un assombrissement soit je vois flou tout comme dans l’objectif sans activer le testeur! Alors, mes yeux sont bons pour la poubelle ou cela ne fonctionne que dans certaines conditions?
, le 20.02.2008 à 10:22
Haaa… l’hyperfocale… cela me fait penser à mon Minox 35MB… mais je vous en parlerai bientôt !
Merci Zit !
, le 20.02.2008 à 10:28
Merci Fxprod, mais je crois que nous rigolons de moins en moins de ce côté ci du Quievrin ! Nous allons bientôt vous envier votre absence de gouvernement !
Comme le dit Caplan, il n’est pas très net… et en fait de profondeur de champs, on aimerai bien l’expédier six pieds sous terre ! Une mise au point s’impose, quoi !
, le 20.02.2008 à 10:47
@ Guillôme : les test de profondeur de champ fonctionne dans toutes les conditions … mais ça ne sert que pour tester, donc le confort visuel de la visée normale à pleine ouverture n’est pas au rendez vous.
Comme Zit l’a dit, la visée sur un reflex se fait à pleine ouverture (pour que ça soit lumineux). Si u désires une netteté correcte sur certains éléments du cadre, tu vas devoir diaphragmer (en utilisant un autre couple diaphragme/vitesse) tu peux regarder les repères sur la bague de l’objectif pour avoir une idée approximative de la profondeur de champ par rapport à un diaphragme donné … ou activer le test de profondeur. Dans ce cas le levier va activer le diaphragme réel qui sera utilisé au déclenchement … donc par rapport à la pleine ouverture ça va forcément assombrir la visée … mais aussi te permettre de visualiser à travers l’objectif la profondeur de champs de ta prise de vue.
L’assombrissement est un résultat collatéral du test de profondeur de champ … clair ? ;)
, le 20.02.2008 à 10:52
Ben non, sombre, enfin, dès qu’on appuie sur le testeur…
, le 20.02.2008 à 12:05
J’ai bien compris :)
Ce que je disais c’est que j’arrive pas à voir la différence ou ce qu’il faut tester… Je vais faire des essais si chez moi en visant un truc, avec le testeur cela apparait flou et sans le testeur cela apparait net… mais bon dans le quotidien pour l’instant je n’ai pas vu de différence…
C’est surtout là où j’ai du mal! Je dois être trop myope :D
, le 20.02.2008 à 12:10
Ce n’est pas une doctrine constante: je me suis fait rabrouer pour un pied de poitrine, mais avec un 300… et rien dire avec un pied en photo de nuit, mais avec un Leica, qui, c’est bien connu ne fait pas suffisamment gros pour paraître “pro”.
Comme rien n’existe à ce sujet sur le site de la ville, je viens d’interpeller le Maire en rubrique “partimoine”: je suis sûr d’une réponse en cette période pré-électorale. Pensez-y aussi, les amis, avant la mi-mars, il est encore temps de soumettre vos problèmes !
Cochonne de vie: Qui vivra verrat …
, le 20.02.2008 à 12:27
Excellent article, richement et intelligemment illustré, comme d’hab… Merci Zit, tu nous gâtes!
On n’a pas droit à un petit indice pour la photo-mystère?
, le 20.02.2008 à 13:27
Que dire?
Ce concert de louanges ceint mon front d’un un carmin virginal…
Heuu, Saluki, par contre, c’est pas sympa de traiter mes bourrelets de tas de lard!
Pour la photo mystère du jour, elle restera un mystère tout le jour, mais tentez votre chance…
Concernant l’interdiction de photographier, les choses sont claires: il est interdit d’interdire!
Donc pas de problème avec un trépied… Mais, allez faire comprendre ça à un gars vêtu des prestigieux atours de la “SECURITE”… Il me semble que les “vraies” “FORCES DE L’ORDRE” (qu’est–ce que j’aime ce terme, c’est tellement… ! ) sont plus au courant que les “privés” sur la question… Il faut absolument que je me procure cette circulaire sur papier à en–tête de la mairie ou de la préfecture, histoire de mettre le nez dans le caca au prochain empêcheur de photographier en rond!
@ gerbaud: effectivement, les compacts numériques, même les modèles “pro” (en gras, les guillemets) ne font que des images où tout est à peu près net, pas plus mal pour la photo familiale, dôôômage pour la photographie “artistique”. Ça va peut–être changer, puisque Sigma n’en fini pas d’annoncer un compact focale fixe avec un capteur de reflex, j’espère que ça va donner des idées aux autres (ah, s’ils pouvaient nous sortir un 28 TI “D”, avec les ch’tites aiguilles au dessus…) .
Pour ce qui concerne Woody Allen, c’est un réalisateur que j’admire beaucoup aussi pour sa qualité technique extraordinaire et pourtant si subtile, essayez de regarder un de ses films du côté technique, c’est parfois surprenant de virtuosité, mais sans esbroufe, discrètement: la classe quoi…
fxprod, plié de rire, ton hors sujet, quelle chance on a en ce doux pays d’avoir un phénomène pareil! Plus fort que le buisson! bin oui, au point où on en est, mieux vaut en rire qu…
Concernant le testeur de profondeur de champ, la meilleure manière de le tester, c’est sur trépied, avec des sujets bien disposés à des distances différentes, et de fermer le diaphragme d’un cran à la fois, tout en appuyant sur le bouton à chaque fois: hormis le fait que c’est de moins en mois clair, ça doit aussi être de plus en plus net… Sinon, c’est tes yeux…
@Iris, s’il y avait un indice, ça serait plus un mystère du niveau de cuk, vais pas faire du téhaiffin non plus!
Par contre, à toutes et à tous, personne n’a vraiment rien sur “truc”?
non mais paske j’aimerai vraiment savoir kissai, doukivien, keskidi…
z (mais qu’est–ce que c’est donc, la photo mystère? je répêêêête: qu’est–ce que je vais bien pouvoir leur raconter?)
, le 20.02.2008 à 13:42
Zit,
Quand j’ai ouvert l’article cette nuit, j’ai pensé à un avion de papier mais bon, je sais, c’est pas ça. Depuis lors, j’ai rouvert ton billet au moins dix fois… j’ai pensé à des trucs “débiles” comme un morceau de bois (éclat) mais non, vraiment, je fais juste chou blanc ! Va vraiment falloir que je lise tous les articles de photo ces prochains mois pour éventuellement espérer la solution ?
Pour le reste de l’article, je—> parce que je suis totalement ignorante dans ce domaine.
, le 20.02.2008 à 13:47
Bonjour à tous
Merci pour ce superbe article.
Je vais juste ajouter mon grain de sel à propos de la photo mystère du jour. Ne s’agirait-il pas d’une des faces dorées du sommet de l’obélisque de la Concorde reflétant le soleil, prise avec un 500 mm genre tromblon à un diaphragme pas loin de 32, et peut-être même un peu sous exposée dans Lightroom ou consort ?
Voilà, c’était ma contribution avant dodo.
, le 20.02.2008 à 14:17
Cadeau de MM Saint-Laurent et Bergé…
Je viens de tenter le coup de demander une autorisation à la Préfecture de Police. Je vous tiens informés de la suite donnée.
, le 20.02.2008 à 15:13
Mâââme Poppins, non, restes, c’est justement pour les personnes comme toi, “complètement ignorantes dans ce domaine” que je me décarcasse…
Ceux qui savent tout, et bien ils savent tout! ils pourraient d’ailleurs m’en apprendre beaucoup.
Donc, <–––– plize>
z (quand à l’image mystère, je m’en fout, puisque je sais, je répêêêêête: mais par contre, “truc”, si vous avez des lumières…)
, le 20.02.2008 à 15:42
Je ne sais pas si c’est cela Origenius, mais ça y ressemble diablement ! Le cône serait donc doré à la feuille et non dans un bain par électrolyse.
Il est vrai que nous collections les cônes sous les ors de la République en ce moment !
Quant à la statuette, elle me fait penser aux Tikis polynésiens… Hum ?
, le 20.02.2008 à 17:57
Il s’agit d’une statuette de la IVème dynastie nu-cô-hin (je n’ai plus l’orthographe précise sous la main), donc IIIe à VIIe siècle de notre ère, représentant vraisemblablement la déesse Dem-oâte-Phoûpa- (religion animiste évidemment, d’où le bec… ladite déesse figurant le Toucan mordoré dont les Oumpa-loumpa étaient friands).
… Ce qui était tout de même assez évident (au moins dans les grandes lignes). Bon sang Zit, comment peux-tu faire d’aussi bonnes photos avec cette inculture crasse ? ;-)
, le 20.02.2008 à 18:22
LOL
Et dire que j’ai commencé par Google avec le nom de la déesse avant de lire la reference aux Oumpa-loumpa…
Zit, nous sommes deux avec une inculture crasse !!!
Amitiés,
Arnaud
, le 20.02.2008 à 20:27
Super article. Merci.
Pour la photo mystère, je crois que j’ai trouvé. C’est un triangle. Si, si…
, le 20.02.2008 à 21:24
Bravo, vraiment un excellent article sur un sujet délicat à maîtriser ; je découvre et m’exerce en ce moment avec la macro, et là il faut vraiment jouer de finesse… Beaucoup de rebus pour l’instant (quand la profondeur est juste, c’est la mise au point qui n’est pas parfaite, etc.).
Merci en tout cas pour ce bel article bien plus digeste que celui de Wikipédia…
Au fait, pour la photo mystère, je pencherais bien pour une allumette !
, le 20.02.2008 à 22:19
Alec6, j’ai été gougueuler les tiki polynésiens, passa…
Karim, un seul mot: MER–CI!, je me coucherais moins inculte ce soir (hemm, discrètement, hein, heuuu, la IVème dynastie nu-cô-hin, ils créchaient où, histoire de me coucher presque savant…).
Mais, Arnaud, toi au moins tu as l’air de savoir qui sont ces Oumpa-loumpa susmentionnés, moi, même pas!
Pour la photo mystère, on approche du dénouement…
z (inculte, je répêêêête: ça se cultive, l’inculture)
, le 20.02.2008 à 22:39
Pas tout à fait (du moins chez Nikon, je connais très très mal Canon). En réalité, pour les ouvertures plus lumineuses que f/2.8, le verre de visée ne permet pas de voir la profondeur de champ réelle. Pour les détails précis (que je suis bien incapable de donner, bien que j’ai constaté le phénomène) vous pouvez les trouver sur cette page chez Ken Rockwell dans la section “Focus Screens” (en anglais).
J’ai failli oublier : un grand merci à zit pour cet article très intéressant… qui me donne (presque) envie de m’acheter un objectif à bascule et décentrement pour faire des portraits. :-)
, le 20.02.2008 à 23:14
Pauvres gens ! Mais que t’ont-ils don’ fait ?
Ils crêchent au pays abondamment décrit par le grand explorateur J.M. Barrie : le pays de nulle part (pays imaginaire dans la version Disney)…
Quant aux Oumpas-loumpas, il faut plutôt chercher du côté de Roald Dahl et de son Charlie et la chocolaterie (et une fois n’est pas coutume il y a une superbe adaptation ciné, celle de Tim Burton).
Bon, dis-nous quand même quand tu sauras, pour ta statuette… (Où l’as-tu photographiée ? Je suppose que tu as profité des crédits cuk.ch spécial grand reportage pour la surprendre en écartant une liane de Papouasie-Nouvelle-Guinée ?)
, le 20.02.2008 à 23:52
Pfffff, que dire si ce n’est que c’est un magnifique article ? Bravo Zit !!! :)
, le 21.02.2008 à 00:00
Alors là, zeiram, ça m’en bouche un coin, comme on dit! Après avoir été faire un tour sur ton lien, je viens d’essayer le 1,4/35 sur le F2, avec le testeur de PDC (maintenant qu’on est intimes vous permettez), ça s’obscurcit bien dès le premier cran de diaphragme, alors qu’avec le D200, rien, nib, nada, niente, nannimo, nothing, jusqu’à 2,8! Et je partage son point de vue sur la mise au point manuelle: un vrai bonheur avec les “vieux”, un manque total de précision avec les “djeun’s”.
Pour ce qui est du 85 PC, c’est un plaisir inouï de photographier avec ce caillou, mécanique magnifique, piqué monstrueux, mise au point mini à 0,39 m, et ça ne coûte pas plus cher qu’un zoom pro…
Karim, merci pour les précisions!
z (quand à l’image mystère, ça m’étonnerait qu’elle passe la nuit je répêêêêête: le suspense insoutenable va prendre fin)
, le 21.02.2008 à 01:03
Pour faire simple, les verres de visée d’aujourd’hui sont microgravés. Cette microgravure offre une meilleure luminosité et une meilleure perception de la netteté. Elle est très comparable aux réseaux de microprismes que l’on trouvait sur les appareils d’avant l’AF, mais beaucoup plus fine. La microgravure permet de capturer les rayons lumineux et à les rediriger vers l’oculaire avec une grande efficacité, dans un angle incident donné. Ils fonctionnent un peu comme un assemblage de lentilles.
Les verres traditionnels (non microgravés) fonctionnent comme un drap sur lequel on projetterait une image. Sauf que l’on regarde l’image en transparence. La luminosité est donc bien moins bonne, mais l’angle incident n’a aucune, euh, incidence.
Tiens, par exemple, chez Canon, pour le 40D, on trouve un verre de visée spécial objectifs à grande ouverture, l’EF-S je crois. Il est moins lumineux que le verre standard avec un objectif à 2.8, mais bien plus lumineux avec un objectif à 1.4, avec une meilleure perception de la netteté à pleine ouverture.
Chacun a sa gamme d’utilisation. Le verre standard “voit” à 2.8 même si l’objectif ouvre à 1.4, et la profondeur de champ perçue est celle obtenue à 2.8. Le verre EF-S voit à 1.4, montre la juste profondeur de champ et est plus lumineux. Sauf qu’au dela de, voyons, 5.6, il devient trop sombre pour juger de la profondeur de champ convenablement. Le verre normal, lui, reste parfaitement confortable à 5.6, voire à 11 et même un peu au delà.
Je suis très étonné que Nikon ne propose pas un verre grandes ouvertures… Et le meilleur verre de visée reste le verre AcuteMatte de Minolta maintenant Sony. Le verre de mon (pas vraiment) regretté Dynax 9xi était, dans mon souvenir, adapté aux optiques à 1.4 et restait très confortable à f/16. Les verres de 2008 ne sont pas meilleurs, c’est étonnant.
Qui a dit que le système optique d’un réflex était simple ? ;)
, le 21.02.2008 à 06:45
Beau travail, zit, que cette approche sur la profondeur de champ et très belle présentation, comme tu nous en a donné l’habitude. Éducation populaire fructueuse.
Intéressant aussi ton lien vers les photos de Messina. Voilà un photographe qui démontre à la perfection qu’il n’existe pas de sujet photographique banal, seulement une représentation banale des sujets. Entre les deux il ya le photographe.
Étonnante la série sur sa « petite Amérique ». Il photographie l’environnement urbain, la grande métropole, comme on photographierait un diorama, transformant le gigantisme des villes américaines en représentation de miniatures. Très fort !
—
Une autre vision des choses est toujours possible.
, le 21.02.2008 à 07:49
Juste un petit mot pour vous prévenir que l’article a été mis à jour (de nuit), depuis un certain temps, sur un sujet qui m’a semblé intéresser quelques lecteurs (et lectrices, je ne vous oublie pas mesdames ;–).
z (la photo mystère a vécu, je répêêêêête: mais, et “truc” alors!)
, le 21.02.2008 à 09:18
Si j’ai bien compris, je ne me trompe (d’éléphant) que de 500-35= 465 mm.
Mais je sais ce qu’on gagne: bientôt un autre article de la même trompe ! Bravo Cher Zit!
, le 21.02.2008 à 09:24
Bravo Saluki!!!
, le 21.02.2008 à 10:47
Je suis bien content d’être premier ex aequo avec mon triangle ;-) A vrai dire j’ai quelque peu plagié un de mes élèves il y a plus de 20 ans. A un examen (le premier que j’ai construit), il y avait une (mauvaise) question du genre : “Pouvez-vous me citer les muscles de la jambe”.
Et un élève a répondu : “Oui”. J’aI accepté la réponse.
Comme quoi on se met parfois des ces limitations… Limitations que tous les autres élèves avaient puisqu’ils on cité tous les muscles.
Rappel : ici la question était bien “de quoi il s’agit” :-)
, le 22.02.2008 à 13:07
Salut les gens !
Une petite précision au passage : le fameux « effet collage » attribué aux longues focales, en clair le tassement apparent de la perspective, n’est pas du à l’usage de ces objectifs, mais simplement à ce qui fait l’essentiel d’une composition : le point de vue où se place le photographe (dans ce cas éloigné).
La même photo au grand angle présente exactement le même tassement. L’effet est plus saisissant avec la longue focale car elle ne va cadrer que ces plans lointains tassés, mais si on recadre un cliché pris au grand angle, on obtient exactement la même composition.
C’est une question de proportion entre la distance photographe > sujet et la distance sujet > arrière plan, la seconde étant fixe, plus la première augmente, plus la seconde parait réduite.
Voili voilou.
, le 23.02.2008 à 11:00
Voici, un peu tard, un exemple de l’effet du choix du diaphragme en macro. chenille de sphinx de l’euphorbe
, le 24.02.2008 à 03:30
ありがとう!
写真を撮る事だけじゃなくて、zit 君は、日本語も出来るの?
, le 24.02.2008 à 09:48
Salut le jean! merci pour cette “petite précision” (tu as bien fait de passer ;–) éclairant cet exemple d’un jour nouveau.
Merci aussi à Bigalo d’illustrer si joliment le propos sur la macro (c’est un sujet que je maîtrise mal, et puis en plus, vues de si près, je suis bien content que les “petites bébêtes” ne soient pas plus grandes…).
Origenius, goménné, nihongo wa yoménai, kakénai… Romaji daké shika wakaranai ;–( et pourtant j’ai essayé à plusieurs reprises ;–).
z (bonnes capacités à l’oral, je répêêêêête: nul à l’écrit!)
, le 24.02.2008 à 12:23
zit kun !
wakkatta
dja, romaji ni shiyou !
kore daké wo kaku no wa, taihen datta no ! romaji ga yowakuté dai kirai da kara…
chers acteurs et lecteurs de cuk.ch, veuillez pardonner les nippophilisants qui se découvrent au travers de la photo ou du mac et qui vous imposent ce charabia incompréhensible…
, le 24.02.2008 à 21:55
Heuu, oui, désolé aussi, veuillez je vous prie, chers lecteurs, excuser ce dérapage verbal, le fautif a été flagellé avec des orties fraîches et placé en cellule d’isolement avec le best off de Sardou en boucle et l’intégrale des aphorismes de JC VanDamme comme bréviaire…
Un rédacteur qui dérape, sur cuk, ça n’est pas bien, non, pas bien ça. Punir, pour l’exemple!
z (ça ne se reproduira plus, je répêêêête: minnasama goménné, mo yaranai, zettai yaranai!)