Ça a commencé comme cela:
Je ne suis pas tellement partisan des compilations, préférant de loin les albums originaux. Sauf si je la fais moi–même, avec des morceaux soigneusement choisis. Mais bon, j’ai la chance d’habiter un immeuble un peu spécial dans lequel l’entente entre voisins est proche de l’exceptionnel (à part juste un couple vraiment con, dommage pour eux ;–), on se réuni fréquemment pour des apéros, des goûters, des déjeuners ou des dîners, ou à l’occasion d’un peu de jardinage ou d’une mise en bouteille d’un ou deux cubis…
Donc un de ces charmants voisins nous a envoyé un mail (nous avons des échanges assez soutenus et parfois hilarants) dans lequel il nous expliquait qu’en peinant sur la compta, il faisait écouter à sa (belle–)fille les morceaux qu’il écoutait plus jeune et il a eu l’idée formidable de demander à ses voisins quel morceau, un seul, ils choisiraient pour une compilation maison.
Voici une partie du message du voisin susmentionné:
[...] quelle chanson, ou morceau, vous a le plus marqué. Non pas celle qui restera dans l’histoire de la musique (rock, folk, classique, etc), mais celle qui à un moment ou à un autre a été pour vous “LA” chanson.
L’idée étant bien sûr de sortir une compile avec tous nos choix (nous sommes une vingtaine d’appartements, ça fait vite un double album…). Et puis l’autre idée, c’est aussi d’expliquer un peu le pourquoi de ce choix, dans un petit texte qui fera partie du livret (qu’un autre voisin, graphiste, à proposé de mettre en page). Histoire de mieux se connaître.
Puis quelqu’un a suggéré une soirée karaoke, ce à quoi un autre a proposé, comme il fait partie d’un groupe, de faire le karaoke “live”. Chouette, mais maintenant, il va falloir répêêêter, histoire d’être crédible ;o).
Comme j’ai trouvé ça rigolo et intéressant, je me suis dit que j’allais poser la même question aux “voisins d’internet” que sont les cukiens, histoire de mieux se connaître. Choisir un seul morceau, ça n’est pas une tâche aisée, surtout quand, comme moi on écoute beaucoup de musique de plein de styles différents…
AS
(Bin oui, un a bien des post scriptum, pourquoi on n’aurait pas des ante scriptum, hein?)
J’ai pris un plaisir formidable à aller chercher des vidéos sur YouTyoube (chose que je n’avais jamais faite auparavant), vous pouvez cliquer sur tous les liens, ils vos feront découvrir en sons et en images ce dont je cause… Parfois épouvantables pour la qualité des images, le son est en général bien meilleur. Quand aux illustrations visuelles, il s’agit de mauvaises photos, vite fait mal fait, qu’on se le dise…
Bon, je commence:
Ça aurait pu être Come together des Beatles sur l’album Abbey road (1969), ma mère l’écoutait souvent et à chaque fois que j’entends l’intro à la basse, avec les roulements de batterie, j’ai l’impression de l’avoir toujours entendu (d’ailleurs, c’est presque ça, puisque je suis né deux ans avant sa sortie)...
“Quatre garçons dans le vent.”
Ça aurait pu être One of these days, le premier morceau de MEDDLE des Pink Floyd (1971), c’est le premier disque que j’ai mis sur la platine et écouté. Vers 6 ans, quand ma mère (encore elle ;–) écoutait ça, les BOBOBOBOBOBOBOBO du synté, ajouté à cette magnifique intro à la basse et les hurlements de tempête du vent me faisaient peur et je me souviens très bien d’un jour ou j’ai voulu avoir peur tout seul, en écoutant ça (bon, il faisait soleil, quand même ;)...
Ça fout les chocottes!
c’eût pu être Master Blaster de Stevie Wonder, sur l’album Hotter Than July (1980), premier morceau pour lequel j’ai appelé la radio pour savoir qui chantait (maintenant, un tour sur le site de la station –FIP, pour moi– donne toute les informations souhaitables). D’ailleurs, en y réfléchissant bien, par rapport aux dates, je pense qu’il s’agissait plutôt de sir Duke du même Stevie sur l’album Songs in the key of life (1976)...
Son dernier est formidable aussi, malgré certains côtés un peu “loukoum”, on sent le plaisir de jouer!
Ça aurait évidement pu être la bonne du curé par Annie Cordy, le zizi de Pierre Pérret ou la pêche aux moules par l’équipe du petit rapporteur sous la direction de Jacques Martin…
... Mais quand le diable, qu’est un bon diable, me tire par les pieeeeds, ça me gratouille, ça me chatouille, ça me donne des idééééés (de mémoire, hein!).
Ça aurait tout aussi bien pu être tutti frutti de Little Richards (dans cette navrante vidéo, on remarquera que seul les musiciens et les danseurs sont “nègres”, le public exclusivement bien blanc) ou rock around the clock de Bill Halley (et les Comets, hein, n’oublions pas les Comets), vu que ce sont les deux premiers disques que j’ai acheté, vers 12 ans (et c’est tout pour le rock “classique”! aucun disque du “king” à la maison!)...
Rock & Roll.
Ça aurait aussi pu être Highway to hell de AC/DC ou un morceau d’Iron Maiden (mon premier concert), vu que j’écoutais beaucoup de hard, à l’époque, voire le sublime Stairway to heaven de Led Zeppelin que j’avais entendu et qui m’avais beaucoup plu, mais je n’avais que le nom du groupe, j’ai donc été acheter un de leurs disques au hasard (Physical Grafiti) c’était pas dessus! Je suis donc passé à coté de ce groupe formidable pendant presque 20 ans (mais je me rattrappe, pas une semaine sans qu’on passe plusieurs de leurs disques à la maison, madame adorant aussi).
ROCK & ROLL!
Mais j’ai choisi London calling des Clash, sur l’album éponyme (1979), bien que tout l’album soit formidable, n’est-ce pas… C’était un jour ou il faisait forcément beau, je devais avoir 13 ans, et mon ami Pascal m’a accompagné dans un grand magasin de disques et il m’a dit: “tu achètes ça et ça!” donc: “London calling” des Clash et “Beat crazy” de Joe Jackson (1980). Un poing dans la gueule, l’énergie pure, la révolte… Je continue, presque trente ans après à les écouter avec plaisir, d’ailleurs, c’est l’un des premiers vinyles que j’aie numérisé (London Calling, parce que Beat crazy, j’ai encore la magnifique pochette… vide! mais où est donc passé ce disque?)... Merci Pascal de m’avoir fait découvrir cela! Concomitamment, je découvrais “la politique” grâce à John Steinbeck que j’ai dévoré, l’injustice de “babylone” dont mes gentils parents m’avaient tenu éloignés, en particulier, “En un combat douteux”...
Ça aurait donc tout aussi bien pu être “Beat Crazy” de Joe Jackson sur l’album éponyme, mais comme il tourne encore et que je viens d’ailleurs d’aller le voir à la Cigale (le 4 mars, c’était… formidable, bien sûr!), j’ai choisi The Clash, qui eux ne tournent plus beaucoup. :–(
Impossible de trouver une vidéo de “Beat crazy”, mais voici le jeune et sémillant Joe Jackson dans un de ses premiers succès: I’m the man (surprenantes images où, sur ce morceau “assez énergique”, le guitariste, avec apparemment une jambe dans le plâtre, se déplace sur scène juché sur un fauteuil de bureau à roulettes! MDR!).
La révélation! THE Disques!
Pas oublié non plus Anarchy in the UK des Sex Pistols, ni Holiday in Cambodia des Dead Kennedys (à noter que dans “L.G.M. de Roland C. Wagner, les humains et les martiens sont sauvés d’une invasion de méchants extra–terrestres par ce morceau ;–), ni bien sûr A Forest de Cure, ni In a manner of speaking de Tuxedomoon ou bien évidemment Psycho Killer des Talking Heads (la bassiste ne pouvait faire que des progrès… c’était ça, le Punk ;o). Bela Lugosi’s dead de Bauhaus est hors concours, puisque le voisin initiateur en a fait son (très bon) choix…
Mais keski jouaient mal alors! Mais quelle énergie aussi! (et pour ce qui est de David Byrne, il s’est bien rattrapé, depuis)
Les pochettes des Dead Ken’, sublimes, à l’image des textes, assez “politisés” les gars (celles là méritent d’être regardées en grand, cliquez sur l’image! –même si la photo est pourrie–)...
Aussi beaucoup écouté quien sera, surtout la version de Perez Prado avec Rosemary Clooney au chant (introuvable en image) ou le “Sway” de Dean Martin (même morceau en anglais), ou Quand elle danse de Dario Moreno, ou bien Pedro navaja de Rubén Blades (sublime version de ce morceau, sous titré en espagnol, pour bien profiter de cette petite histoire “tipico de Nueva York”) ou encore Ligia Elena du même (savoureux petit conte, heureux les hispanistes, à l’écouter, j’ai la banane ;–))), la superbe Lila Downs dans sa magnifique interprétation de Perhaps, perhaps, perhaps ou bien encore A tonga da mironga do kabuletê par Gal Costa, Toquinho et Vinicius de Moraes, ou bien Besame mucho par Rosa Pasos, ici en solo à la guitare, mais magnifique dans la version avec orchestre à cordes de l’album Amorosa (et Besame mucho, je connais, en ayant trouvé dans les 80 versions différentes!), et évidemment Yo viviré de la Reina Celia Cruz, très belle version d’un tube de Gloria Gaynor revisité à la sauce piquante, ou forcément Concrete jungle, par l’incontournable Bob Marley (et les Wailers, pas oublier les Wailers, non plus!), pour rester sous les tropiques.
La musique “afro–latine” et des caraïbes en général occupe une très grande partie de mon coeur et de ma discothèque, peut–être est–ce parce que le seul instrument dont j’ai un jour tâté était une paire de bongos, mais, quand le rythme se fait chaloupé, je ne peux pas empêcher mon cul de bouger! Et en concert, c’est tout simplement extraordinaire…
Et bien naturellement, Get down on it, de Kool and the gang (ne pas oublier the gang, hein, attention, clip redoutable!), et Let’s groove d’Earth, wind and fire (ne pas oublier fire, hein… clip remarquable aussi;o), sans oublier le “godfather of soul” James Brown dans I feel good, surtout la version longue avec le solo de baryton de Maceo Parker qui débute après 5 mn: ça groove grave! Ou le remuant Satisfaction d’Otis Redding…
Et Prince, alors, une des rares personnes qu’il m’ait été donné de voir qui fait démarrer au quart de tour une salle aussi statique que Bercy (pas de son pas d’image pour le nain pourpre, il ses avocats ont a gentiment demandé à youtyoube et ses copains de retirer tout de la toile, et ça marche! les quelques liens valables disparaissent vite)...
Un grand musicien, pas un génie créateur, mais un interprète exceptionnel et un charisme, une énergie (par contre, ses textes…).
Comment, je n’ai pas encore mentionné le jâââzz? ah, mais ça vient, mais je préviens les aficionados, sur ce sujet, je suis trèèèès classique (pour simplifier et vous faire hurler: tout ce qui précède l’arrivée du sax en solo… est–ce suffisamment clair, ou dois–je faire un dessin?), dans le désordre :sing, sing, sing de Louis Prima, ici dans une version exceptionnelle de Benny Goodman avec Gene Krupa au tambour, ain’t misbehavin’ de Fats Waller, impossible de trouver des images de “you rascal you” du même ou de la version française, formidable “vieille canaille” par Serge Gainsbourg et Eddie Mitchel, ni de Johny Dodds, “the clarinet king”, accompagnateur de Louis Armstrong dans le Creole jazz band et dans les Hot five et les Hot seven, of course, flying home de Lionel Hampton (j’adore regarder jouer ce type, il a vraiment l’air heureux…). Tout ça à cause de mon père, il n’écoutait que ça!
Les disques de papa.
Et les p’tits français, alors? champagne du grand Jacko (et nombreux de ses autres disques aussi), ou Crache ton venin, par Téléphone, ou, bien entendu, la chanson de Prévert, par le Beau Serge (Gainsbarre, pour les plus jeunes), tout Gainsbourg, en fait! Et Trust et son antisocial, bonne énergie. Forcément, quand j’entends les vieux, interprété par Jacques Brel, les larmes me montent aux yeux, mais, d’un naturel plutôt guilleret, ce n’est pas un morceau que je choisirais de mettre facilement (en plus, il n’est même pas français, alors… ;o). Et Machistador, par M, quel guitariste!
En fait, j’ai découvert le blues (sans le savoir) grâce à Higelin…
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer aussi quelque pochettes magnifiques de galettes achetées ces dernières années à vil prix en brocantes et vide greniers, plus pour le flacon que pour son contenu (quoique, dans une soirée, un bon vieux tube bien craignos qui fait danser tout le monde…).
Ça, en plus, c’est excellent!
Quand on pense que ce sont ces français qui ont “créé” le disco!
Toute une époque!
Sublime, pas d’autre mot… Avec le poster sur papier glacé d’une qualité d’impression incroyable!
Voilà, j’en ai fini avec cette sélection bien évidement non exhaustive, que Janis, Jim et Jimi (entre autres) me pardonnent, Jean–Sébastien et Amadeus aussi, ils n’y sont pas, mais eux aussi m’ont ému. En tout cas, je ne sais pas comment je ferais sans musique…
De nombreux morceaux de cette petite sélection me hérissent les poils sur les bras, de plaisir, bien sûr. Rares sont les moments où j’éprouve une émotion de ce type autrement, merci, les musiciens!
Merci aussi à mes parent, d’avoir écouté de la “bonne musique”, et de m’avoir laissé tous leurs disques (ils n’ont pas touché un vinyle depuis plus de 20 ans), sans quoi l’iconographie de cette humeur aurait été plus, moins… Bah, à l’instar de la photo, je continue à trouver l’analogique plus satisfaisant, peut être moins “parfait”, mais avec une meilleure dynamique, plus vivant, plus “humain”... (vieux con!). C’est pas pour autant que je n’écoute jamais de CD ni de k7, hein. (message à mon fils, si tu me lis, mes disques, tu les auras un jour… Quand je serais sourd comme un pot! et pas avant!, fin du message personnel).
Et vous?
[...] quelle chanson, ou morceau, vous a le plus marqué. Non pas celle qui restera dans l’histoire de la musique (rock, folk, classique, etc), mais celle qui à un moment ou à un autre a été pour vous “LA” chanson?
Je me permet une fin “à la Poppins”, en espérant que vos réponses permettront de sortir la méga–compile de cuk sur un volume d’un tera complété d’un livret de 753 pages de textes et d’anecdotes…
, le 06.03.2008 à 01:37
Mon premier achat ” seul ”, j’avais 8 ans et c’était le fabuleux ” Thriller ” de Michael Jackson.
, le 06.03.2008 à 01:41
J’ai oublié : la version complète ( 14 mn ) du clip : <http: />
, le 06.03.2008 à 02:00
Bonjour,
Mon premier disque a été un 45 tour des Beatles. Hey Jude au dos était Revolution. Je l’ai écouté en boucle sur mon premier tourne disque un Tepaz. J’en garde un souvenir ému.
, le 06.03.2008 à 02:07
Sans hésiter : “laisse la vivre” de Véronique Sanson Souvenir ému du temps passé à écouter cet album sous la couette avec une jeune fille que je n’ai jamais quitté…
, le 06.03.2008 à 05:55
Ton “papier” est original et très sympa, merci Zit !
La réponse unique est impossible, la musique étant un excellent marqueur d’événements, et des événements, dans une vie, il y en a…
Quelques-uns qui remontent en vrac :
Les soirées de colos de vacances et tout le monde qui reprenait en chœur Stewball (Hugues Auffray).
L’éveil de la conscience musicale et les premiers morceaux qui sont restés gravés à tout jamais, Summer ‘68 (Atom Heart Mother des Pink Floyd), Autobahn (Kraftwerk), Tubular Bells (Mike Oldfield).
Premières crises existentielles adolescentes : Métro c’est trop et La bombe humaine (Téléphone), Highway to hell (AC/DC).
Premiers concerts : Trust, et leur plaidoyer anti QHS Le mitard, puis Bernard Lavilliers à la sortie de Traffic.
Dans un autre genre, première “vraie” copine sur fond de Say it ain’t so (Murray Head).
D’autres morceaux sont très présents, sans pour autant retrouver la tranche de vie qu’ils ont marqués, tels que Cargo culte (Serge Gainsbourg), Cherchez le garçon (Taxi Girl), Couleurs sur Paris (Oberkampf) et quelques autres.
Et ainsi de suite pendant les près de trente années qui ont suivi.
Comment choisir ?
, le 06.03.2008 à 05:57
Sans hésiter également: Sultans of Swing de Dire Straits dans sa version Live du double album Alchemy (voir le lien) . C’est LE titre qui m’a fait découvrir qu’on pouvait aimer la musique pour soi-même et non pas au travers de celle de mes parents… Ce qui m’a fait acheter à l’époque avec mon maigre salaire d’apprenti une guitare “Squier” de Fender; je voulais jouer comme Mark Knopfler ! 20 ans plus tard, je gratte toujours.
, le 06.03.2008 à 07:01
C’est terrible de choisir ainsi….
Mais ce qui est encore plus terrible, c’est que je “vois” la fourre du disque (eh oui….), une femme (juste la tête) portant une voilette noire avec, sur son visage, des “mouches” : y a quelqu’un dans la salle à qui ça rappelle quelque chose ?
Moralité,
a) je n’ai plus l’âge des compil, je n’en ai plus la mémoire ;-)
b) je suis d’accord avec Wharol, une fin à la Poppins, c’est mon quart d’heure de gloire ;-)
, le 06.03.2008 à 07:13
Tilt, après un café : Alan Parson Project, album Eve ! Non pas qu’il soit tellement extraordinaire mais les souvenirs qui s’y rapportent sont géniaux !
PS: en fait, je suis vraiment à la ramasse : j’ai cherché sur youtube et voilà ce à quoi je pensais en réalité
Bref, c’est l’heure de mes petites pastilles….
, le 06.03.2008 à 07:28
C’est dur vraiment de faire un choix. L’humeur du moment y fait tellement…
Mais s’il y en a une qui est ma favorite quoiqu’il advienne ça serait “Wish You Were Here” des Pink Floyd.
Mais c’est juste devant “Songs of Freedom” de Bob Marley, ou “One” de U2 (Notre chanson à ma femme et moi),
, le 06.03.2008 à 07:33
étant également un peu “dispersé” dans mes goûts… ne choisir qu’un va être dur.
ça me rappelle que notre invitation de mariage était une compil de morceaux typiques de chacun de nous et de notre couple. Ce choix avait déjà été très dur!
Alors, rock: Bohemain Rhapsody de Queen… la première fois que j’ai entendu ce morceau, c’était juste incroyable… qui pouvait oser un mélange pareil, et surtout, le réussir. Une chanson puissante, festive, créative…
pop: Come Talk to me de Peter Gabriel. Ma 1ère rencontre avec l’archange… ce morceau m’a scotché et pris aux tripes musicalement et émotionnellement.
jazz: Brian Auger il ne s’agit pas d’un morceau, mais d’un artiste connu en live au Cully Jazz Festival alors qu’il jouait tous les soirs durant 4 heures (voire plus) au Caveau des vignerons… l’un des meilleures organistes jazz que j’ai écouté en live. Ses albums studios ne hélas pas au niveau de ses prestations.
classique: “Sonate Pathétique de Beethoven. LE compositeur pour mon instrument fétiche. LE morceau typique de ce génial artiste…
voila, désolé d’avoir fait aussi long ;o)
, le 06.03.2008 à 07:35
Merci Zit pour cette méga-giga compil’!
Moi, plus que les disques, ce sont plutôt les concerts qui m’ont marqué. Comme celui des Stray Cats, par exemple.
, le 06.03.2008 à 07:45
Difficile et en plus la plupart de mes disques sont restés dans la maison où habitent mes enfants. Donc pas de photos.
En une : In-A-Gadda-Da-Vida d’Iron Butterfly; j’adore, complètement allumé et une face du 33 tours = un morceau
En deux : Der Wind Hat Mir Ein Lied de Nina Hagen; très original, j’aime tout Nina Hagen
En trois : Fine Girl de Frank Zappa; dans le fameux triple Joe Garage (si je ne me trompe pas)
J’ai choisi ces musiques car ce sont bizarrement celles que j’aime écouter seul, pas vraiment envie de partager ces moments; mais paradoxalement ce sont ces moments où je pense le plus aux autres et où je remêts de l’ordre dans ma tête.
Et, hors concours, surtout la version incroyable du film Woodstock (une mine d’or des morceaux que j’aime) : I’m Going Home des Ten Years After; j’ai les frissons, j’ai envie de sauter sur les tables pour danser et d’embrasser toutes les filles en les écoutant.
Pour finir, plus intime, sans commentaire : Je T’Aimais, Je T’Aime, Je T’Aimerai de Francis Cabrel; j’ai dit sans commentaire, alors je me tairais.
Merci, Zit de nous faire voyager dans le temps, dans nos coeurs et épidermiquement.
Je vais écouter différemment la musique aujourd’hui ….
, le 06.03.2008 à 08:43
Comme je suis un peu plus vieux que les précédants intervenants, je me souviens que les premiers 45 tours que j’ai mis sur mon électrophone c’était “une petite fille” de Claude Nougaro et, dans un genre différent, le deuxième était “What’d i say” de Ray Charles. Je ne le renie pas et les aime toujours. Bonne idée cette compile… Faudra un gros disque dur !
, le 06.03.2008 à 08:55
Très difficile !
Mais le morceau qui aura été, sans doute, pour moi le choc musical de mon adolescence, c’est A Forest de The Cure.
A écouter encore, tout seul, assis dans une pièce où l’audio est parfaitement réglé (pas trop de basses, des aigus biens présents) et là…
Enjoy !
EDIT : je viens de m’en refaire un petit coup…. Whaaahhh… merci Zit !
, le 06.03.2008 à 08:57
Bon, comme je suis un petit jeune, les Beatles et les autres, c’était la musique de mes parents. Il se trouve que je les ai aussi écoutés en boucle (notamment Hey Jude…). Pour donner un peu de diversité, je vais vous proposer le titre emblématique de ma tendre jeunesse : Petit Jeannoton de Henri Dès.
PS : désolé pour le lien sur iTunes. Non, je ne fais pas de pub, mais c’est pas facile de trouver des liens de qualité pour illustrer Henri Dès.
, le 06.03.2008 à 09:02
Je pense à celles-là maintenant, mais il y en a tellement d’autres :
— “J’veux du soleil” par “Au p’tit bonheur”
— “Always the sun” par “The Stranglers”
— “Wonderful life” par Black (peut-être ma chanson préférée)
— “Vodka Time” par Urban Trad, c’est du belge, c’est de l’excellent, c’est stupidement pas connu en France ou en Suisse, en-dehors de quelques foyers privilégiés ;-) donc voici un lien
— “Monsieur” de Thomas Fersen
, le 06.03.2008 à 09:26
La première chose qui me soit venue à l’esprit c’est Shine on you crazy diamond de Pink Floyd.
Evidemment, en y réfléchissant ensuite, beaucoup d’autres possibilités sont apparues, mais c’est malgré tout la première réponse qui soit apparue dans ma tête, c’est donc la bonne.
, le 06.03.2008 à 09:41
C’est trop dur CUK, toujours intéressant, J’ai envie de travailler, de dois travailler, et à chaque fois des articles sympas. Et, là, alors, là, sur la musique!… mon choix, (un seul, c’est çà?) ONCE IN A LIFETIME (Talking Heads – remain in light). merci
, le 06.03.2008 à 09:49
Pfiouu c’est dur de choisir… surtout que les gouts change au fil du temps.
Mais je me rappel d’une chanson qui m’avais fait un effet monstre, maintenant ça me parrait un peut kitsh mais à l’époque c’était la première chanson que je me passais en boucle et que je savais par coeur. ça c’était à la sortie de l’enfance.
We Are The World by USA For Africa
Plus tard j’étais plutot hardrock et encore plus tard j’ai découvers le blues et la country. Et la j’ai aussi un souvenir avec les
The Highwaymen (la réunion des 4 plus grand chanteur de country de l’époque :Johnny Cash, Waylon Jennings, Willie Nelson and Kris Kristofferson) en particulier avec leur The Last Cowboy Song
Mais c’est dur de choisir.
, le 06.03.2008 à 10:35
Là, un petit coup de Léo Ferré – Aragon, superbe:
http://fr.youtube.com/watch?v=gpEyAZ3iojk
Mais aussi, Léo Ferré d’actualité en 2007-2008:
http://fr.youtube.com/watch?v=-MJfLjHxiRo
, le 06.03.2008 à 10:37
@ zit
euh… Je croyais que t’avais un Leica. Que se passe-t’il t’as pas utilisé un Canon, au moins? ;°))
Je vois une très forte présence de musique anglo-americaine.
Une seule?
U cantù di Logudorù…
, le 06.03.2008 à 10:41
Les premiers disques qu’on m’a offert sont ‘Imagine’ de Lennon et ‘Abbey road’ des Beatles, les premiers que j’ai acheté ‘Wish you were here’ et ‘Meddle’ de Pink Floyd, mais ce qui m’a le plus marqué c’est ma découverte de Genesis en 77 avec ‘Dance on a volcano’ sur l’album ‘A trick of the tail’. 30 ans après, c’est toujours une musique que j’écoute avec beaucoup de plaisir (et pourtant j’ai découvert beaucoup d’autres choses depuis).
Patrick.
, le 06.03.2008 à 10:42
Oula ! une question à laquelle il m’est impossible de répondre !
Choisir UN morceau, c’est vraiment impossible ! … j’avais commencé à répondre, et puis un morceau m’en rappelant un autre, je ne saurais faire moins qu’une vingtaine de morceaux évocateurs …
Si, tu te trompes ! c’était sur “Tinseltown Rebellion”, puis une version live sur “You Can’t Do That On Stage Anymore Vol 1 CD2” et dans la compil “Strictly Commercial”
J’écoute Why Does It Hurt When I Pee de Frank Zappa sur l’album Joe’s Garage Acts I, II & III CD1
, le 06.03.2008 à 10:50
Ah la musique… 8h par jour en moyenne je pense, elle m’accompagne.
Un titre comme ça, c’est de Louise attaque, j’t’emmène au vent . Ça a sacrément marqué mon été 1998 (avec le concert raté à cause de la ##“±Ç#Ç d’armée…)! Revu en concert au paléo en 2006, j’avais presque jamais réécouté, je connaissais toutes les paroles par coeur. Excellente émotion!
Là, l’article il m’a fait écouter M… Ça passe bien, très bien.
, le 06.03.2008 à 10:53
Harry Belafonte et dans autre style peter Paud and Mary……………que d’excellents souvenirs.
, le 06.03.2008 à 10:53
J’ai du mal à choisir mais les humeurs récentes sur Cuk me suggèrent :
“Cigarettes, whisky et p’tites pépées” par Eddie Constantine
, le 06.03.2008 à 10:58
Ah, oui, macsteph, Dire Straits, j’lais avais oublié, pourtant, ma galette de Making Movies est presque inaudible, usée qu’elle est!
Ah, mais évidement, Caplan, le live, la musique en vrai, vivante, c’est primordial, c’est pour ça que j’ai essayé de trouver des liens vers des concerts! de préférence, quand c’était possible, de la date de sortie des disques…
z (Toujours personne pour les Rolling Stones?, je répêêêêêête: encore personne pour David Bowie?)
, le 06.03.2008 à 11:03
Bon… allons y pour une liste plus ou moins ordonnée de mes découvertes…
Si je ne devais emporter qu’une seule chose sur une île déserte, je n’emporterais rien, histoire de ne pas me dégoûter de l’une de ces œuvres.
, le 06.03.2008 à 11:07
Damned… comme le fait remarquer Zit, j’ai oublié les “Pierres qui Roulent”
, le 06.03.2008 à 11:21
Sans oublier Môsieur Georges Brassens. Il est impossible d’en extraire une de tout le répertoire, mais j’avoue que Mamam, Papa, chantée avec Patachou me donne des frissons à chaque écoute.
Baptiste Trotignon dans Julia sur Solo II.
Un petit peu d’Alain Souchon : Ava Garner, S’assoir par terre
et puis Bach,
et puis tous les autres..
, le 06.03.2008 à 11:26
Kermorvan, ah, Ferré, formidable, le Léo…
Mais bon sang, mais c’est bien sûr! Bin si, en fait!
Forte présence de la musique anglaise, et quelques américains (tazus et latins aussi) aussi, je suis internationaliste en musique aussi…
Levri, pourquoi crois–tu que j’en aie pondu tout un article? Laisses toi aller, ça vient tout seul, et c’est vraiment un bonheur, de se replonger dans ses “vieilleries”… Nostalgique? non, non, juste du plaisir…
Haddock ;–))
z (et alors, et Tom Waits, je répêêêêête: et Deep Purple, personne pour les adopter?)
, le 06.03.2008 à 11:28
Connaissez-vous Gaston Couté ?
http://gastoncoute.free.fr/sons/BernardLavilliers_LaDerniereBouteille.mp3
http://gastoncoute.free.fr/sons/RemoGary_JourDeLessive.mp3
http://gastoncoute.free.fr/sons/JacquesDouai_VaDanser.mp3
, le 06.03.2008 à 11:29
@ 27. zit : J’avais mis “We Love You” des Stones dans mon ébauche de liste, un truc qu’ils avaient fait suite à une de leurs multiples incarcérations pour usage de stupéfiants. C’était un 45 tours sans pochette et sans marque, non distribué dans le commerce. Le fait qu’il n’était pas commercial et que le morceau commence par des bruits de serrure devait flatter mon esprit rebelle de jeune adolescent je suppose.
Bowie, c’est trop “variété” à mon goût, mais il avait de très belle pochettes …
J’écoute Cocksucker Blues des Rolling Stones sur l’album Itchy Fingers
, le 06.03.2008 à 11:34
Depuis tout petit je suis un inconditionnel de Jacques Brel. Le premier enregistreur à bande ,un philps gris à l’extérieur avec une poignée de transport ne servait qu’à cela et un jour j’explique à mon père qu’il doit pousser sur tel bouton pour enregistrer une émission dédiée uniquement à Jacques Brel, à l’époque nulle prise d’enregistrement sur la télé et le micro devait se placer près du poste, mon papa l’a tout bien fait sauf que cela a donner à peu près ceci:
Ne me quitte pas rrrroooonnnn pppfffffff
On a vu souvent rrrroooonnnn pppfffffff
Et ainsi de suite pendant tout l’enregistrement, j’étais furax, il n’y a qu’à ma maman que la chose à plu car elle pouvait prouver ainsi que papa ronflait fort…..
, le 06.03.2008 à 11:43
Oui ! Gaston Couté, trop inconnu malheureusement…
, le 06.03.2008 à 11:56
Un ptit coup de Lily Marlène:
http://ingeb.org/garb/lmarleen.html
, le 06.03.2008 à 12:01
Je devais avoir 12 ans quand j’ai hérité d’un vieux tourne disque 45 tours avec haut parleur intégré et qui se portait comme une valise une fois fermé. Le disque que j’écoutais en boucle, malgré le fait qu’il était déformé car placé par mégarde trop près d’un spot, était :
30 ans après ce morceau me donne encore des frissons…
, le 06.03.2008 à 12:04
Si tu insistes :
Tom Waits : “Jockey Full Of Bourbon” sur Rain Dogs
Deep Purple : “Smoke on the water” sur Live in Japan
, le 06.03.2008 à 12:09
Take Five
http://www.youtube.com/watch?v=DDOgYw5-pNs
, le 06.03.2008 à 12:23
Un peu de fado:
http://video.google.fr/videoplay?docid=-708506186465608931&q=carlos+do+carmo&total=92&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=0
, le 06.03.2008 à 12:37
Désolé d’être bref…
Imagine de J Lennon et Tranche de vie de F Béranger (et un paquet d’autres de lui aussi)
a voté ! ;-)
, le 06.03.2008 à 12:42
fxprod, ;-))))
Kermorvan, Take five, superbe choix aussi, ma version préférée est celle de Tito Puente sur l’album Mambo Diablo: un morceau d’anthologie, le piano et les cuivres se répondant dans une orchestration et des arrangements “parfaits”, exceptionnel! (dommage qu’on n’aie pas les images le Tito ayant l’air assez heureux de jouer aussi…).
z (J’aurais pu citer A whiter shade of pale de Procol Harum, je répêêêêêête: si ça se trouve, c’est sur ce morceau que mes parents ont dansé leur premier slow… ;–)
, le 06.03.2008 à 13:16
Entracte franchouillard, j’aime bien ça aussi. Pour s’amuser, Fernandel, la caissière du grand café, repris d’Ouvrard
http://video.google.fr/videoplay?docid=7427253384062796046&q=la+caissi%C3%A8re+du+grand+caf%C3%A9&total=4&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=3
Charmant, Bourvil, salade de fruits,
http://video.google.fr/videoplay?docid=5807780621164841904&q=bourvil&total=759&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=1
, le 06.03.2008 à 13:27
Pas facile comme question …
De mes trois premiers 33t achetés (Atom-la vache de Pink Floyd, In Rock de Deep Purple et le 1er Santana =le lion) je pense que Black Night des Purple est celui qui m’a le plus “trotté”, mais que je n’ai plus aucun plaisir à écouter.
Avec le recul tout de même une mention spéciale pour The Last Time, des Stones qui me rappelle mes premières sorties en boîte
Et s’il en fallait un, un seul ? je dirais there she goes again, version Velvet Underground sur le mythique la “Banane with “nico”
, le 06.03.2008 à 13:50
A Whiter Shade of Pale… of course et je rajouterais même Nights in white Satin que je relie pour ma part à la guerre du Vietnam… même époque, même petite enfance.
, le 06.03.2008 à 14:38
A Whiter Shade of Pale, Nights in white Satin… Dans la série des slow bien baveux, cela me repenser à I’Not in Love des 10cc
Ah, l’époque de la drague ! que de souvenirs.
Dans le genre, qui se rappelle de When i need you de Leo Sayer (ici dans un show Muppets) ou du fameux Je T’aime… Moi Non Plus (bon celui-là personne ne va l’oublier, c’est sur)
, le 06.03.2008 à 14:47
Amélie les Crayons, en concert, j’en ai parlé ici
, le 06.03.2008 à 14:58
Nous allions tous oublier une certaine carla B….
@+ je suis sorti
, le 06.03.2008 à 15:03
oui, bon, aussi pink floyd, zappa, brian eno, philip glass, steve reich, beatles… (++++)
, le 06.03.2008 à 15:06
New Year’s Day de U2
Telle une madeleine de Proust, chaque fois que je l’entends, des moments très précis me reviennent en mémoire.
PS: c’est toujours un peu idiot ce jeu du “et qu’emmèneriez-vous sur une île déserte ?”, parce qu’on ne peut résumer la littérature, le cinéma, la chanson à un unique exemplaire. Cependant, c’est pas mal de faire l’exercice parce que c’est difficile et que cela peut en dire long.
Alors, dans la série Une chanson”, je poursuis : Un livre: “Une Vie” de Maupassant, un film: “Voyage au bout de l’enfer” de Cimino, une photo: “Marilyn Monroe, accoudée en haut d’un immeuble, à New York, une cigarette à la main, le regard absent”, une sculpture: “La Pieta” de Michel-Ange, celle qui se trouve au Vatican, un tableau: “Les moissons” de Van Gogh, …
, le 06.03.2008 à 15:42
Encore une vieillerie. Fréhel (la vidéo est inutile…):
où sont tous mes amants
, le 06.03.2008 à 16:21
Je la voyais venir la fin « à la Poppins » (gloire à elle ;-)). Merci zit pour cette compil’. Et avec des photos… Riche idée que de nous la proposer.
Choisisr UN morceau c’est mission impossible.
J’ai fait une compil il y a quinze jours pour ma nièce. Très dur à faire. Choix cornéliens. On veut tout y mettre…
Eh bien moi, Satisfaction, c’est les Stones (inégalés sur ce coup-là, au lycée on se planquait pour l’écouter sur un mini-transistor). Et encore Sympathy for the Devil (sans oublier la version inconnue [presque] prévue pour le film de J.-L. Godard qui lui a préféré celle que tout le monde connaît).
Ouais, ouais, Deep Purple : Black Star et le reste…
Et Led Zeppelin, la totale…
Et aussi Lou Reed (avec ou sans Velvet Underground, ne pas oublier VU).
Brel : tout (il n’y a que lui qui me mette les poils au garde à vous) !
Et puis Carmina Burana de Carl Orff (encore un souvenir souvenir…) ou Sonate pour deux pianos et percussion de Bela Bartok.
Et Jim, et Jimi, et Rory, et Antonio, et…
Qui c’est qu’a dit d’ s’arrêter ?
Encore une : Baby please don’t go par Them ou l’originale par Big Joe Williams.
, le 06.03.2008 à 16:33
Pierre Mac Orlan et Germaine Montéro:
La fille de Londres
, le 06.03.2008 à 16:55
Purée, le disque que j’écoutais en boucle dans mon mange disque étant petit… C’était d’ailleurs la reprise faite par le chanteur/comédien avec son pingouin qui s’est enrichi sur le dos de Martin…
Etant petit, je savais même pas que ça venait du petit rapporteur :D
Maintenant, quant à choisir “LA” chanson, je vais dire que tu es dur là zit, vraiment dur…
En plus, je vois que tout le monde triche en donnant plusieurs titres, ou plusieurs genres… :p
Bon, allez, je me lance et je réduis à une seule (quelle horreur!) qui m’a marqué pour diverses raisons personnelles : “Firestarter” de The Prodigy
Aie aie, je regrette déjà.
, le 06.03.2008 à 17:20
Et hop! un chti tango, ça manquait:
Cambalache
, le 06.03.2008 à 17:45
On a commencé à citer des “gluants” des “ça s’ dance pas, ça s’ masse” du genre Nights in White Satin.
Alors il me revient qu’une bonne scie dans le genre était Sag Warum de la cométe Camillo.
C’était au temps où les radios régionales couraient les Ecoles pour faire le Hit Parade de untel… Nous y avions autant mis du Barbara que du Reggiani et on nous disait: “Pas de Stones?”, comment est-ce possible?
Ensuite nous avons connu d’assez près le groupe Il était une fois et la merveilleuse Joelle
, le 06.03.2008 à 18:04
Smoke on the water, Deep purple.
Une sorte de coup de poing qui a tranché avec tout ce que j’écoutais jusque-là. En plus, j’avais des copains qui étaient au concert de Montreux quand ça a brûlé, donc ça m’avait beaucoup marquée.
, le 06.03.2008 à 18:42
La plupart (au moins 95 %) des artistes cités par vous tous font partie de ceux que j’apprécie. Pardon Alec6, mais pour moi Mozart reste le plus grand… à écouter sans modération. Je découvre, grâce à vous Gaston Couté. Superbe, je vais approfondir… J’ai une marotte : trouver de nombreuses version d’un même morceau. Ma dernière playlist est “Estate”, chanson italienne adaptée en français par Claude Nougaro (“Un Été” – pour moi, l’une de ses plus belles chansons). Tapez “Estate” dans le champs de recherche d’iTunes et découvrez cela… Puis-je aussi vous suggérer d’aller jeter une oreille sur MySpace. Et plus précisément écoutez Jean-Luc Debattice
Et pour ceux qui aiment la Country et qui ne le connaissent pas, découvrez Steve Earle
Mais, c’est très frustrant, on pourrait en parler des heures.
, le 06.03.2008 à 20:08
Ah, Blues, tu es le premier à mentionner le grand Carlos (Santana, hein, j’ai pas dis le gros ;–), enfin…
Alec6, joli geste avec Nights in white Satin…
Blues, When i need you de Leo Sayer, quelle vidéo! redoutable!
Dans le genre qui poisse, on peut plus se décoller, l’un des pires…
Hem, patron… sauf vot’ respect… C’est un morceau…
Oui, fx, sors, je crois que ça vaut mieux…
Spéciale dédicace pour Iris Humo en el agua, par l’excelllllent Señor Coconut, le même en live: Smoke on the water … Etonnant, non?
dpesch, je suis aussi un grand amateur de versions différentes du même morceau, en jazz, en blues et en musiques latines, c’est un vrai bonheur…
z (personne pour un Albert King, ou un Stevie Ray Vaughan, je répêêêêête: les deux pour le prix d’un, dans ce superbe Matchbox Blues)
, le 06.03.2008 à 21:02
Que bonito! Que rico! Viva Coconut y muchas gracias, Zit!
, le 06.03.2008 à 21:20
en parlant de musique, je suis en train d’écouter Roadhouse Blues des Doors sur l’album Live In Pittsburgh 1970, que je viens juste de recevoir. C’est un Live édité par Bright Midnight Archives. C’est le 9ème qu’ils publient depuis 2001, tous sont pressés à partir de bandes live du groupe inédites, c’est absolument génial !
, le 06.03.2008 à 21:49
Et les russes…
Boulat Chalvovitch Okoudjava
Vladimir Semionovitch Vyssotski
, le 06.03.2008 à 21:54
Les premiers qui m’ont marqué?
Le déserteur-Vian
Comme un petit coquelicot-Mouloudji
Allez zou . . . Au suivant
, le 06.03.2008 à 22:21
Et puis les ‘imports’, il fallait plusieurs mois pour que les premiers Genesis arrivent… La guitare sur la pochette et Higway Star; on faisait des petits bonshommes pendus avec les titres des morceaux. Puis j’ai beaucoup aimé Yves Simon avec “Au pays des merveilles de Juliet” et plein d’autres!
, le 06.03.2008 à 22:46
Question très difficile, évidemment !
Alors, s’il faut choisir, en privilégiant les découvertes, les “premières fois” dont on se souvient toute sa vie, ce serait :
“Selling England By The Pound” (Genesis),
“Now He Sings, Now He Sobs” (Chick Corea) et bien sûr “Kind Of Blue”,
le Quintette avec piano de Brahms (par Richter et le Quatuo Borodin), le Stabat Mater de Vivaldi (par Hogwood et l’Academy of Ancient Music), la Partita n°2 de Bach (par Hilary Hahn) et le Te Deum d’Arvo Pärt.
Voilà.
, le 06.03.2008 à 23:03
Merci Biblio… j’avais oublié Genesis… A trick of the Tail et puis… YES avec Tales from Topographic Ocean…
Ne t’excuses pas Dpesch… C’est comme les huitres… je passe peut-être à côté de qq chose de grandiose. Mais j’ai eu beau chanter son Requiem ici ou là (quelque part dans le pupitre des basses…), je n’ai jamais croisé un pilier de cathédrale suffisamment inspirant tel Claudel à Notre Dame…
, le 06.03.2008 à 23:27
Un peu de musique arabe, ou arabo-andalouse?
Salim Halali
Oum Kalsoum
, le 06.03.2008 à 23:43
Peut-être pas à mettre dans la compil, mais dans les meilleurs souvenirs: J’ai assisté en Aout 1966 à l’enregistrement en direct, par un ami, dans un cabaret à Dijon du premier album de Nino Ferrer, comprenant la chanson “Je veux être noir”. Le saxophoniste était Manu Dibango. Photo
, le 06.03.2008 à 23:45
A chaque époque sa chanson, sa musique !
Il y a eu Secret Land de Sandra (le premier CD que j’ai acheté, il y a longtemps). Il y a eu Petite Marie, de Cabrel. Il y a eu Close Encounter de Clouseau. Il y a eu How’s your heart doing de Sophie Zelmani. Il y a eu Who Wants To Live Forever de Dune. Il y a eu Circle of Friends de Edie Brickell & New Bohemians. Il y a eu It doesn’t matter de Alison Krauss & Union Station. Il y en a eu tant ! J’adore le jazz, la country… Et puis il y l’adagio d’Albinoni, la sonate au Clair de Lune de Beethoven, Kojiki de Kitaro. J’aime aussi quelques spécialités japonaises et chinoises…
La dernière en date, c’est U Turn (Lili) de AaRON.
Celle qui m’est venu à l’esprit en premier ? Aodann Srath Bhàin de Capercaillie. Allez savoir pourquoi.
, le 07.03.2008 à 11:41
C’est bien joli tout ça. Mais rien ne vaudra Le Chant de la terre de Gustav Mahler, enregistré en 1952 par Bruno Walter, Katleen Ferrier et Julius Patzak. Je rajoute presque tout Miles Davis, avec une pensée pour Tutu.
, le 07.03.2008 à 13:47
Kermorvan, pas mal, le Vladimir Semionovitch Vyssotski, j’aime bien ce genre de voix… Mais qu’est–ce qu’il raconte?
mmf, le déserteur m’a presque fait pleurer, l’autre jour que j’écoutais la galette, heureusement qu’après, on trouve La Complainte du progrès…
Ah, Genesis (moi, j’en ai 5, mais…), Yes, j’ai du naître dans les 5 ans trop tard, je n’ai JAMAIS écouté du tout! (peut être entendu, mais c’est pas pareil), du coup, pour ne pas mourir trop idiot, j’en ai acheté plusieurs de chaque, en vide grenier, a pas cher, pour savoir…
Arrghhhh! Kermorvan, j’avais complètement oublié les “musiques du monde”! Allez, je me rattrape, en vrac: le classique moderne, avec Warda, le moderne avec Amr Diab, la rumba congolaise de Kekele et le Dakar de l’orchestra Baobab, l’Europe de l’est de la Fanfare Ciocarlia, j’adore, quelle patate! et, même région, autre religion, le Klezmer de David Krakauer, un petit peu plus à l’est (et au sud) avec Nusrat Fateh Ali Khan et Rabih Abou Khalil, et nulle part vraiment mais partout avec Ekova…
Bcg, j’adore Nino Ferrer, il était vraiment bon et ses textes sont vraiment bien…
FT’e, c’est incroyable, à part Cabrel, je ne connais personne sur ta liste! (ça s’appelle un coup de vieux…)
z (“un drôle d’oiseau, ce Screamin Jay Hawkins, je répêêêête: une autre espèce, au plumage plus…Dr John)
, le 07.03.2008 à 16:44
Ça fait plaisir de trouver un autre amateur!
Okoudjava a tourné en boucle chez nous et nous fredonnions ses mélodies pour bercer nos enfants! Nous l’avons même vu en concert à Lausanne en 88 ou 89. Un grand souvenir!
Brejnev aurait dit en son temps: “L’air serait plus respirable à Moscou sans Vyssotsky et Okoudjava”
Ils ne sont plus là maintenant et Brejnev non plus, mais l’air de Moscou est-il plus respirable pour autant?
Pour le plaisir, une autre chanson , en hommage à François Villon, tiré de l’album “Le soldat de papier”
, le 07.03.2008 à 17:44
Je reviens. Désolé, zit, mais UN morceau c’est mission impossible (ça je l’avais dit, hein).
Alors, avant que tu ne les réclames (?) : Soft Machine surtout avec Robert Wyatt. Et aussi Iggy Pop et puis MC5 ! (Il me semble que personne n’en a parlé de ces gars-là. Il y en a encore d’autres…)
Arrgghh ! Johnny Winter ! J’ai failli m’en vouloir, il était temps !
, le 07.03.2008 à 17:49
Les russes. Ces voix, dont je suivais les traductions vers le milieu des années 70, me sont familières. Il y a, aussi édité en France, comme Okoudjava et Vissotsky, les chants de la kolyma, par Dina Vierny (je n’ai rien trouvé sur internet, et je ne sais plus où j’ai mis son disque). En cherchant, on trouve les traductions de la plupart des textes de Vissotski. ici quelques textes, le début de ‘Troie’.
Oui, c’est tristounet de se cantonner à la sphère anglo-saxonne.
Le son du David Krakauer est très mauvais, il vaut beaucoup mieux que cela.
La complainte du progrès, c’est les années 50; à partir de 1950, j’ai vu arriver, je ne sais plus trop dans quel ordre d’apparition, une cuisinière à gaz pour remplacer la cuisinière à charbon (qui avait aussi, l’hiver, l’avantage de chauffer), une automobile Simca 8 1200 achetée d’occasion, un chauffage central à charbon (en attendant le fuel) pour remplacer le fameux poële Godin en fonte émaillée et sa porte en mica, un réfrigérateur pour succéder au petit garde-manger grillagé installé dans la cave, un téléviseur, une machine à laver que nous réparions nous-mêmes (exit la lessiveuse), et le téléphone. C’était la grande victoire de l’après-guerre américain.
, le 07.03.2008 à 17:56
Merci, Iris. Magnifique!
Je complète: là traduction du texte de la chanson.
, le 07.03.2008 à 20:33
Et je peux certainement en balancer encore pas mal d’autres qui envoient le bois grave et que personne ne connait. Vision Fields, Paul Horn, Tamara Walker, One 2 Many, Mario Canonge… J’aime ce qui sort des sentiers battus, les musiques du monde.
Ceci dit, tout ça n’est pas forcément tout récent. Il y en a pas mal qui datent des 80’s ou 90’s. :)
, le 08.03.2008 à 14:28
chez moi THE Chanson c’est “Left to my own devices” des Pet Shop Boys. Ce morceau est un mélange subtile d’orchestre symphonique classique avec un beat electro disco. Oui c’est de l’electro et dehors les guitares, allez pointez à l’ANPE : de toute façon vous vous ferez réembaucher très vite, le politiquement correct étant votre gagne pain. Et puis (provocation) j’aime beaucoup la reprise de “Where the streets have no name” par les Pet Shop Boys, ou comment transformer un mythe (?) en un tube pop qui fait trémousser la caissière de prisunic sur sa chaise, ou encore comment prouver qu’un groupe comme U2 se prenant pour Dieu peut redescendre sur terre grâce à 2 ou 3 sons synthétiques judicieusement conçus.
, le 08.03.2008 à 22:25
– The End, Break On Through et People Are Strange des Doors – Starway To Heaven de Led Zeppelin – Old Brown Shoe des Beatles – What’s Going On de Marvin Gaye – My Favorite Things de John Coltrane – la Marine de Brassens – Göttingen de Barbara – Bach (JS): les Variations Goldberg, Aria Da Capo E Fine par Glenn Gould (grâce à Nancy Huston, auteure que j’affectionne)
, le 09.03.2008 à 00:20
@ Isaacm : oui les Doors c’est indispensable
… allez, je me passe The End des Doors sur l’album Live In Detroit
, le 10.03.2008 à 06:47
Et je rappelle un peu tardivement que The End des Doors est la musique de générique d’Apocalypse Now
, le 11.03.2008 à 21:42
Très sympas, tous ces morceaux de tous les coins de la Cukgalaxie. Maintenant, le défi serait de trouver l’âge des auteurs des contributeurs sur la base de leurs réponses selon le principe de dis-moi qui tu écoutes, je te dirai ton âge…
, le 11.03.2008 à 22:02
ça c’est de plus en plus difficile, je connais beaucoup de 12-18 ans qui n’écoutent que du rock des débuts 70, je connais même un Tchèque de 15 ans qui est fan de chanson française des 50’s. Il y a aussi des quadras ou des cinquantenaires qui écoutent les derniers indies sortis.
Alors bonne chance ! :D
, le 18.03.2008 à 09:16
On est en plein sectarisme là. C’est de la haine ou quoi ?
Quant à moi je préfère un mec au look approximatif qui joue bien trois accords sur une gratte à un virtuose du synthé qui sent l’after shave (et d’abord, peut-on être virtuose du synthé ?). Je n’échangerais pas une gratte à deux balles contre un synthé, même plaqué or.
Et tu te crois plus malin que la caissière du Prisu ?
Tu parles d’un défi ! Et curieuse idée.
Ta proposition sous-entend que l’on écoute la musique qui était nouvelle quand on était ado, ou celle de nos 20 ans, ou bien celle que l’on a partagé avec notre futur(e) quand on l’a rencontré(e).
Donc, ceux qui écoutent Vivaldi auraient dans les 300 ans, les amateurs de Bartok dans les 90 et les fans de Jimi Hendrix une cinquantaine bien sonnée.
Et ceux qui pleurent en écoutant Le Temps des cerises… ?
Et ceux qui aiment les musiques traditionnelles, ils auraient quoi ? l’âge de leurs ancêtres ?
Cela ne tient pas debout ton idée. La musique qu’on écoute n’a pas d’âge, même le classique des siècles reculés ou le blues des origines. Ou plutôt, on n’a pas l’âge des musiques qu’on écoute.
Dans mon entourage une petite jeune de 15 ans, fan de Muse et Indochine, s’éclate aussi avec Ten Years After. Il y a dans mon bled une école d’accordéon musette : le prof a la trentaine et les élèves commencent vers 6-7 ans (là d’accord, les parents ne sont pas innocents, mais ils ont dans la trentaine, les parents. L’accordéon musette, cela date d’avant la seconde guerre. Alors… ?).
J’ai un ami qui a un neveu plus âgé que lui (mon ami et son frère ont une vingtaine d’années d’écart). Quel rapport ? Aucun ! Pas plus qu’entre l’âge des mélomanes et celui de la musique qu’ils écoutent.
Vu le nombre d’interprètes ou de morceaux qui ont un « certain âge » plébiscités par les lecteurs du cuk (bon, à la louche hein, je n’ai pas fait de statistiques), il serait plus judicieux de se demander pourquoi il y en a plus des années avant 1980 qu’après (toujours à la louche, mais c’est l’« impression » qui ressort, il te semble) ? Manque de créativité, de qualité musicale, de nouveauté… ? Je ne crois pas, mais qu’est-ce que les musiciens ont vraiment inventé depuis trente ans ? Ou bien sommes-nous, toutes tranches d’âge confondues, à ce point blasés, saturés, aseptisés… que ce qui sort aujourd’hui nous laisse vite indifférents ? Pourquoi les plus jeunes, en plus des musiques d’aujourd’hui, adorent les « vieux trucs »… ? En tout cas, si les studios numériques permettent une meilleure qualité technique, ce ne sont pas eux qui ont donné plus d’inspiration aux auteurs.
Alors, entre Guillaume de Machaut et Olivia Ruiz, quel âge a-t-on ?
, le 18.03.2008 à 10:39
Cette question revient régulièrement sur nombre de places où les amateurs de musiques se rencontrent. Il semblerait que tous âges confondus il y ait un consensus sur le fait que la décennie 1965/1975 fut génératrice de musique créative et originale.
J’écoute In the Summer de Terry Riley sur l’album Lifespan