Chers lectrices et lecteurs, laissez-moi, avant de débuter cet article, vous présenter mes vœux et vous souhaiter le meilleur pour l’année 2008. J’espère que votre réveillon s’est bien passé, que votre estomac ainsi que votre appartement ne sont pas trop retournés et que vous envisagez sereinement cette nouvelle année.
Pour ce premier article de l’année, j’avais prévu de vous parler de deux choses. Mais, pas de chance, je n’ai pas pu les réaliser pendant ces vacances d’hiver. Je voulais vous parler d’un enregistrement fait maison à l’aide de mon modeste matériel et de Logic Express et d’un Nouvel An un peu particulier au cours duquel j’aurais voulu passer la nuit à faire des photos. Pour ce qui est des photos, cela se fera peut-être l’année prochaine, mais pour ce qui est de l’enregistrement, attendez-vous à en lire quelques lignes ces prochains mois.
Alors maintenant, de quoi vais-je bien pouvoir vous parler?
Et bien, voyez-vous, je viens de terminer ce que l’on appelle en Suisse, au niveau gymnasial (lycée), mon “travail de maturité”. Il s’agit d’un projet que chaque élève doit mener à terme sur une durée de 10 mois environ. Pour ma part, j’ai choisi, parmi ceux proposés, le thème de la rue. S’agissant d’un sujet d’art visuel, j’ai opté pour la réalisation d’un court-métrage. Lors de la défense orale de mon projet, l’expert présent m’a demandé si ma démarche de réalisation aurait été la même si mon support d’image avait été le film plutôt que la vidéo. Cela m’amène à un sujet dont je voulais vous faire part, le Super8.
Image de Bolexcollector.com
J’ai découvert ce format un peu par hasard il y a quelques années dans une brocante où j’ai acheté une caméra Super8. Mais ne trouvant pas de bobines, j’ai abandonné. C’est il y a quelques mois qu’un ami a débarqué chez moi avec un projecteur et des bobines trouvées dans son grenier. Et ce n’est pas n’importe quel projecteur. Il s’agit d’un Bolex.
Image de Bolexcollector.com
Bolex est une entreprise suisse initialement basée à Ste-Croix dans le canton de Vaud. Ils fabriquaient et fabriquent toujours des caméras de cinéma. Ce qui est très intéressant avec cette entreprise, c’est que les pièces détachées de quasiment tous leurs produits sont encore disponibles. Cela nous a donc permis de réparer cette belle pièce qu’est ce Bolex SM8 en changeant quelques courroies d’entraînement.
Dès les premières images projetées, j’ai été saisi par leur chaleur. C’est un peu comme écouter un vinyle sur des bonnes enceintes après avoir écouté pendant longtemps des mp3 avec des écouteurs. Même muettes, les images parlent d’elles-mêmes. Le grain, les défauts de la pellicule, le bruit du projecteur sont autant d’éléments qui apportent ce que, à mon sens, la vidéo n’apporte pas ou peu, l’âme.
Du coup, nous avons eu envie de tenter l’expérience du Super8 nous-mêmes. Pour ce faire, nous avons racheté une caméra pour 50frs (30 €) dans une brocante (la mienne n’ayant pas l’air en bon état au niveau des optiques) et nous nous sommes mis en quête d’un magasin vendant encore des cartouches de film de ce type.
Après en avoir commandé deux auprès d’un magasin en Suisse-allemande, nous sommes partis en extérieur pour faire des essais. L’automne étant ma saison préférée, j’en ai profité pour faire quelques photos du lieu.
Contrairement à une caméra numérique, il n’est pas possible de voir exactement le rendu de l’image finale. Il y a un viseur sur la caméra, mais il ne garantit pas que l’image finale sera claire et lumineuse. Il faut donc avoir un minimum de connaissances. C’est ce que nous nous sommes dit lorsqu’après l’envoi au développement (25 Frs soit 15 €), nous nous sommes retrouvés avec quasiment une minute de noir au début de la bobine. Une bobine durant environ 3 minutes, cela fait tout de même beaucoup. Mais les images qui ont été correctement filmées sont vraiment très belles et nous ne nous lassons pas de les regarder.
Ce premier essai nous a donné envie de continuer à utiliser ce support. Nous sommes quelques amis intéressés à l’image et chacun de nous s’est accordé sur le fait que de filmer sur de la pellicule impose une plus grande rigueur de réalisation. Notre prochain projet sera une sorte de rapide interview de chacune de nos connaissances prise sur le vif, entre deux cours.
Mais vous me direz, où est l’intérêt de filmer en Super8 si il n’y a pas de son et que ces images n’ont pas la possibilité d’être montées avec autant de flexibilité que des images numériques. Pour résoudre le problème du son, je vous répondrai qu’il suffit de filmer également la scène avec une caméra DV puis de synchroniser le son après coup. Mais pour ce qui est des images, la solution est autre. L’idéal est d’utiliser le même processus qu’au cinéma à savoir, la numérisation du film. Pour le Super8, cette opération peut être faite en filmant l’écran de projection ou alors en passant par une entreprise de numérisation qui va utiliser un télécinema. Cet appareil va scanner la totalité du film et le transformer en un fichier numérique éditable dans n’importe quelle application de post-production.
Nous n’avons pas encore commencé le projet, mais je vous en dirais des nouvelles, c’est promis.
J’espère que ces quelques lignes vous auront fait penser aux bobines qui dorment peut-être dans votre grenier et qui ne demandent qu’à être projetées et qu’on raconte des histoires autour d’elles. Il serait intéressant de savoir si parmi nos lecteurs, certains ont déjà numérisé leurs films, de quelle façon et à quel prix.
Pour ma part, je poursuis mes recherches afin de trouver un type de pellicule correspondant le mieux au tournage en intérieur. Les conseils des lecteurs sont les bienvenus également.
À bientôt
, le 02.01.2008 à 00:18
Film, pellicule?
Waow!
On parle de ça sur cuk, comme premier article de l’année!!
Ah, bin ça c’est une année qui commence bien, alors! Merci David!
z (qui parle d’âme en évoquant le grain… c’est beau, bravo les jeunes!, je répeêêêête: j’en reste sans voix!)
, le 02.01.2008 à 00:26
Bonne année, David!
J’ai filmé en Super 8 jusqu’à la fin du labo de Renens (près de Lausanne). J’y amenais mes bobines directement. Ça économisait le prix du port. Passe chez Kodak à Renens: il y a encore des personnes capables de te renseigner.
Participe au festival Tourné-monté pour te faire la main. Je ne l’ai jamais fait et je le regrette.
Milsabor!
, le 02.01.2008 à 00:27
pff, le montage, il faut une paire de ciseaux et un rouleau de collant ! :P
, le 02.01.2008 à 00:28
Ben… comme tu le dis
Etonnement bon et c’est pas cher.
, le 02.01.2008 à 00:30
Caplan: je voulais en parler mais je trouvais pas celui qui pointain vers les festival suisse. Pour info, tu avais quoi comme caméra et projecteur?
Levri> quand j’utilise le collant c est quand la bobine pète ^^
, le 02.01.2008 à 00:36
Je n’ai jamais été accro au film, comme je le ne suis pas à la video – photo je suis, photo je resterai. Mais j’ai toujours ma camera Super8 et … le projecteur Bolex SM8 en parfait ordre de marche. Mon fils s’est amusé récemment à passer des vieux films de vacances quand nos enfants avaient entre 7 et 10 ans (même les leurs sont plus âgés déjà). Un vrai plaisir !
Je signale que dans le temps, on pouvait faire mettre une bande son lors du développement du film et que, si je ne m’abuse, le Bolex pouvait servir d’enregistreur.
, le 02.01.2008 à 00:40
Tout à fait Hervé. Mais il fallait des solvants assez polluants pour la partie sonore de la pellicule. C’est pour ça qu’on en fait plus. C’est ce que j’ai lu en tout cas.
, le 02.01.2008 à 00:51
Le projecteur: Bolex SP 80 (sonore) pour regarder aussi les films de Disney trouvés aux puces.
La caméra: j’en ai eu plusieurs trouvées aux puces. La dernière est une Bauer C107 XL.
Milsabor!
, le 02.01.2008 à 01:06
@ Caplan : ça me fait penser que je dois avoir une beaulieu avec un zoom Angénieux qui date des année 60s, le truc qui m’épatait quand j’étais petit, c’était la manivelle pour remonter le moteur … de l’horlogerie quoi ! ;)
, le 02.01.2008 à 05:43
Ouh !
Je rajeunis: dans les années 70 j’ai eu une Canon 1014 puis une DS8, double super-8, en fait de la 16mm que tu retournes en bout de course. Je me la suis faite voler bêtement, fenêtre ouverte à l’arrière de la voiture, à un feu rouge.
J’ai encore ma table de montage et plein d’amorces colorées.
J’ai regardé récemment des films des enfants…avec mes petits enfants qui étaient tout surpris de voir leurs parents plus jeunes qu’eux !
, le 02.01.2008 à 09:31
J’aime quand les jeunes redécouvrent le cinéma et ses difficultés.
Continue David, ça ne peut que t’amener à des images (et du son) de meilleure qualité!
, le 02.01.2008 à 09:32
C’est beau d’être nostalgique :D mais bon, quel horreur ce super8 ;)
Pour les français voulant numériser leurs films super8, pour info, je suis passé par le labo Digital Memory ;)
Bon, je critique, je critique, mais je suis toujours avec mon boitier argentique moi…
, le 02.01.2008 à 09:42
Le super 8 représente une formidable entrée dans le monde du cinéma. Le plus passionnant après la prise de vue, c’est le montage. Pour cela trouver une visionneuse, ça doit exister encore aux puces, du scotch (pas le whisky), des ciseaux. Pour le son, c’est une autre histoire, et mieux vaut d’abord se livrer aux joies du cinéma muet. Levri, les zooms Angenieux, c’est ce qu’on faisait de mieux à l’époque.
, le 02.01.2008 à 10:10
Pour la numérisation de film super8 n’hésitez pas à faire recourt a Bolex digital ici La qualité est vraiment excellente. J’ai fait numérisé les films que mon papa avait fait de moi petit, la qualité est encore meilleure qu’avec le projecteur.
, le 02.01.2008 à 10:38
Pour numériser les films en France, il y a aussi
http://www.videoforever.com/p/index.php
http://www.transfertfilm.fr/
, le 02.01.2008 à 10:51
@ 13-Argos : Pour Angénieux … j’étais au courant, de plus que ce soit le zoom ou la Beaulieu, la qualité de fabrication est exceptionnelle, un plaisir mécanique :D
Cette caméra était utilisée pour du reportage “léger”
Pour numériser un film, on obtenait d’excellents résultats en filmant directement sur un panneau de bois peint en blanc. sur écran, il y a un risque de déformations si la tension n’est pas parfaite, et sur écrans perlés ou métalliques il y a des défauts de rendu, un grain venu d’ailleurs.
, le 02.01.2008 à 11:05
Je sais pas si c’est l’angle de la prise de vue de la photo mais elle a la classe ta caméra, Caplan. Nous on a une Canon 514XL-S qui enregistre le son (mais pas très utile maintenant) et une autre Chinon Macro je sais pas quoi.
La fait de filmer un écran me parait une bonne solution. Je vais tester ça ce soir, ça m’évitera de dépenser en frais de numérisation.
, le 02.01.2008 à 11:30
Heu…
Moi j’attends d’avoir un écran Full HD pour passer au HD DV ou DV HD, je ne sais plus.
Cela dit, je connais plein de gens qui ont 50 bobines Super8 qu’ils se promettent de monter demain!
Ce qui est rigolo, c’est que j’en connais au moins un qui a 40 cassettes MiniDV à monter, et qui se promet toujours de le faire aux prochaines vacances…
Les techniques changent, le temps à disposition reste le même pour travailler derrière. L’avantage, c’est que vu le prix, en Super8, tu réfléchissais avant de filmer 5 minutes ta gamine en train de danser… Tu faisais du pré-montage rien qu’en ne prenant que des séquences de 10 secondes, et le montage ensuite était plus rapide il me semble, rien qu’au niveau du visionnage.
Bref, ce n’est en tout cas pas demain la veille que je repasserai dans ce Super8 que d’ailleurs je n’ai jamais pratiqué sauf à l’école.
Chouette tout de même que des petits jeunes s’y remettent!
, le 02.01.2008 à 11:51
Bonjour
Merci pour ces souvenirs…
Pour numériser les films, j’avais acheté un petit système pas cher avec un miroir à 45 degré qui renvoie la projection du film vers le camescope.
C’est ce qu’utilisent sans doute les labos qui font ce travail. Je pense que ça doit encore se vendre. Mais je confirme que filmer une projection sur un écran donne des résultats corrects, mais avec plus de grain.
J’ai actuellement un autre problème: j’avais filmé en video avec des bandes ( ce n’était pas encore des K7) 1/2 pouce, dans le années 1970. Il y a entre autre un reportage sur un chanteur guitariste américain Gary Davis, décédé un mois après ( non, je n’y suis pour rien), et un reportage sur une séance d’enregistrement à Nashville avec les Jordanaires ( les choristes d’Elvis Presley, sans Elvis Presley) .Si quelqu’un a une idée ou une adresse où je pourrais faire transférer ces films video vers un format numérique actuel, merci d’avance.
, le 02.01.2008 à 12:12
Oui, l’angle est plutôt flatteur, mais c’est une très bonne caméra (muette), simple et lumineuse.
Pour copier soi-même ses films super 8 avec une caméra mini DV, il faut suivre les conseils de Levri (16) et il faut aussi régler la vitesse de prise de vue en manuel sur 1/50, pour ne pas avoir des lignes qui se promènent sur l’image.
Pour le collage, j’avais essayé la colleuse à scotch. Mais j’ai trouvé ensuite une vraie colleuse (à colle) et c’est beaucoup mieux comme résultat. En plus, on utilise tellement peu de colle que le niveau a à peine baissé et il me reste encore des pots tout neufs.
Je pense que de filmer en super 8 est une excellente école, simplement par le fait que la minute de tournage est CHERE et que ça oblige à synthétiser et à réfléchir à ce qu’on va faire au lieu de mitrailler sans fin en numérique. Les films super 8 sont plus nerveux. Ça empêche les spectateurs de s’endormir…
Milsabor!
, le 02.01.2008 à 15:28
J’ai longtemps utilisé une caméra super 8. La dernière était une Beaulieu 4008 (que j’ai toujours). Le projecteur S8 est aussi le dernier Beaulieu fabriqué qui comportait l’avantage d’avoir un presseur inversé qui plaquait le film correctement, un objectif superbe et une régulation de la vitesse autour des plages de 18 images/s ou 24 images/s; Pour ceux qui voudrait prendre des films en super8, sachez que le 24 images/s donne une bien meilleure stabilité de l’image à la projection. Les séquences à prendre ne doivent pas dépasser 8 à 10 secondes et surtout ne pas bouger sa caméra. Et maintenant, pour ceux qui veulent transcrire d’anciens films en super 8 en numérique, choisissez un labo qui possède un bon outil avec toute la définition dont on peut disposer.(Digital memory en fait partie, sauf que les premières conversions étaient réalisées par des experts et que les dernières conversions laissent à désirer (pas de correction de la mise au point au cours du déroulement du film). Et surtout dépêchez vous car les couleurs (kodak ou Fuji) se détériore vite après 15 ans de stockage.
Vive le numérique, car nous n’avons ces problèmes de modification des couleurs avec le temps.
, le 02.01.2008 à 16:11
De mauvais stockage, alors! Nous avons des films familiaux 8mm qui ont 50 ans. la qualité des couleurs est la même qu’à la sortie du labo!
Par contre, il m’étonnerait beaucoup qu’un DVD gravé maison soit encore lisible dans 50 ans…
Milsabor!
, le 02.01.2008 à 17:07
David, surtout n’écoutez pas les conseils “ne pas dépasser huit à dix secondes de film” ou “ne pas bouger la caméra”. Avec le super 8, il faut tout essayer. Par exemple vous vous préparez un script où vous tournez en une seule fois la bobine de 3 minutes. Plus besoin de montage. A ce propos, le problème avec la colle c’est qu’on perd chaque fois une image. Le plus bel exemple d’un film tourné en un seul plan, c’est L’Arche russe de Sakourov, 96 minutes sans interruption, filmé à l’Hermitage de Saint-Petersbourg.
, le 02.01.2008 à 17:10
Détrompes-toi, Digital Memory, par exemple, utilise une projection directe sur un capteur numérique ou un écran avec numérisation intégrée… je ne sais plus trop, je n’arrive plus à trouver l’article de Mac et Vidéo.
En théorie : qualité max.
En pratique : ben ça fait mal, un film 35 ans après :D
, le 02.01.2008 à 18:32
Pour numériser les films super8 et tous autres types de bandes à transferer d’analogique vers DVD… j’ai un pote qui a une entreprise à Ecublens, canton de Vaud en Suisse
—–—Le DVD est la norme pour les amateurs (et semi-pro); il me semble que la plupart des cinématèques et autres archives vidéos numérisées sont stockées sur magnéto optique (type cassette = longévité env. 50 ans) ou disque durs, qui normalement devraient premettre de tenir le coup jusqu’à l’arrivée d’un support numérique reconnu “plus sur”
, le 02.01.2008 à 19:18
Pour les formats spéciaux type bande magnétique ou multipistes dont on ne connait pas la nature, il est peut-être possible de s’adresser à l’audiorama à Montreux. J’ai parlé avec le responsable du musée une fois. Ils traitent beaucoup de formats différents et pourront surement fournir des renseignements.
Concernant la qualité de l’image, j’ai un justement un problème avec mon projecteur. Une partie de l’image suivante est projetée ce qui décale l’image actuelle. Ce n’est pas un probleme de bande puisque le phénomène est présent avec plusieurs bobines.
Ah en vous lisant, qu’est ce que j’aurais aimé que quelqu’un de ma famille filme leur vie en super8. Mais vu l’incompréhension de certains membres de ma famille par rapport au fait que je ne quitte rarement la maison sans un appareil quelconque de capture d’image, je commence à comprendre pourquoi ils ne l’ont pas fait. Question de mentalité sans doute…
, le 02.01.2008 à 19:57
Ça arrive souvent. Il y a sûrement une molette de réglage sur ton projecteur. Si tu trouves la molette, tourne beaucoup pour voir un effet. Ce réglage est très fin.
Ou alors il peut s’agir d’une petite manette située an niveau de la base de l’objectif. Mais de toute manière, ça m’étonnerait qu’il n’y ait aucun réglage…
Milsabor!
, le 02.01.2008 à 20:53
Aaaaah j’ai trouvé. Grâce à tes conseils et un manuel en allemand. Il s’agissait bien d’une manette sous l’objectif mais la partie en plastique n’existe plus alors le réglage ressemble plus à une vis qui sort de la carcasse qu’à une molette de réglage. Mais c’est fait et c’est nickel! merci!