Au cours des trois dernières années, j'ai été contrainte d'effacer deux adresses dans mon carnet, celles de deux femmes. L'une n'avait pas encore 40 ans, l'autre était à la veille de ses 70 ans. Elles ont en commun d'être décédées des suites d'un cancer. Un cancer qui frappe chaque année environ 4000 femmes en Suisse, qui touche une femme sur dix au cours de son existence : le cancer du sein.
Choisir ce sujet pour mon billet du jour peut sembler doublement étonnant : d'une part, il s'agit d'un thème bien moins "amusant" que les déodorants - et je sais combien les "fidèles de cuk" aiment rire -; d'autre part, le lectorat de cuk, c'est "scientifiquement" prouvé, étant principalement masculin et adepte de choses pas simples, l'on peut se demander pourquoi j'aborde ici un sujet avant tout féminin (touchant exceptionnellement les hommes).
En fait, j'ai envie de partager avec vous, Messieurs, le fruit de mes quelques recherches et lectures sur cette question parce que vous avez, du moins je vous le souhaite, autour de vous, à côté de vous, des femmes qui comptent dans votre vie : une mère, une épouse, une concubine, une fille, une soeur, une cousine, une amie de toujours... Et si ces femmes, du moins certaines, se soucient de votre taux de cholestérol, de votre surcharge pondérale, de votre tension élevée ou de votre stress excessif, autant de facteurs pouvant entraîner des problèmes cardio-vasculaires, peut-être est-il "juste" que vous souciez aussi de leur santé.
Non pas que ces quelques lignes vont vous transformer en experts médicaux, non pas que j'aie les connaissances nécessaires pour vous brosser un tableau complet : j'ai juste le besoin de vous sensibiliser un peu à cette question, peut-être pour que l'auto-examen des seins (AES) ne vous fasse plus "sourire", pour que l'examen annuel par le gynécologue ne vous semble pas être un moyen "facile" de "saler" la facture ou pour vous rappeler toute l'importance de la mammographie, même si elle n'est malheureusement pas automatiquement prise en charge par l'assurance sociale.
L'auto-examen des seins est très simple à réaliser : voyez par vous-même ici. Vous conviendrez avec moi que ce n'est pas "sorcier", il suffit d'y penser une semaine environ après la fin des règles ou, pour les femmes qui n'ont pas / plus de règles, à un moment précis, par exemple tous les 5 du mois. Et ces quelques minutes sont du temps bien investi : "des études ont montré que les femmes qui pratiquent l'auto-examen des seins découvrent des cancers plus petits et moins avancés que celles qui ne le pratiquent pas". Ce qui est évidemment très important pour le traitement.
Toute femme devrait se rendre une fois par année chez son gynécologue, lequel effectuera un examen complet, comprenant, outre un frottis (dont le but est de détecter le plus tôt possible toute modification des cellules du col de l'utérus), une palpation des seins.
Finalement, la mammographie, réalisée en période dite "post-menstruelle", est une radiographie dont le but est d'examiner la structure interne du sein, pour "traquer" les éventuelles modifications suspectes.
A ce sujet, j'aimerais encore ajouter que toute modification du sein (petite boule, sentiment de dureté notamment) ne signifie de loin pas forcément qu'il s'agit d'un cancer. En effet, dans la plupart des cas, il ne s'agit que de kystes bénins; toutefois, toute femme qui constate un changement de ses seins devrait se rendre immédiatement chez son médecin, seules des investigations plus poussées pouvant permettre de connaître la nature du problème.
Si, malheureusement, il s'agit bel et bien d'un cancer, différents traitements sont envisageables, choisis notamment en fonction de la taille des tumeurs détectées. En résumé, l'on distingue la chirurgie, qui se "décline" à nouveau selon le stade du cancer, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le prognostic est évidemment aussi dépendant du stade auquel le cancer est découvert.
Quant aux facteurs de risque, statistiquement parlant, vous trouverez des indications résumées notamment ici ou encore ici. A relever que l'allaitement, après avoir été considéré comme un "risque" potentiel puis comme un "non-risque" semble se dessiner de plus en plus comme un moyen de prévention du cancer du sein, surtout s'il est prolongé.
Je terminerai ces quelques lignes en espérant que le sein restera toujours, pour vous comme pour toutes les femmes, symbole de féminité, de désir et de vie.
, le 27.08.2007 à 00:29
Bien vu, merci Madame Poppins. Je transfère immédiatement à Madamamoi, même si je sais qu’elle est déjà sensibilisée à ce problème.
Didier
, le 27.08.2007 à 00:38
Pfoooooouuuuuuuu j’ai eu peur là…! Après ton billet sur ton blog, j’avoue m’être posé une ou deux questions à ton sujet, et justement, Dieu me pardonne, au sujet de l’état cancereux ou non de tes seins. Content de voir que je me suis inquiété pour rien (comme souvent, mais mieux vaut ça que le je-m-en-foutisme le plus profond).
Je ne sais que répondre d’autre à cet article. Du haut de mes (bientôt) vingt ans, je n’ai qu’une soeur, une mère, des amies, des cousines et bien d’autres femmes encore qui pourraient être concernées mais qui, je l’espère, ne le sont pas, et ne le seront jamais. Je le souhaite vivement ! De la même manière que je souhaite le taux de cholestérol et la (sur)charge pondérale les plus bas aux hommes.
Un moyen comme un autre de nous rappeler (et non pas de nous sensibiliser, je pense que c’est déjà suffisamment fait avec d’autres maladies – vie de m** –) qu’il nous faut choyer ceux qu’on aime, peut-être avant tout celle(s) qu’on aime.
Bonne nuit Mary. ;-)
, le 27.08.2007 à 06:05
Eh bien M’dame Poppins, très en phase, même la TSR t’a copié :
Mise au point
, le 27.08.2007 à 06:51
Tu sais, je crois que les hommes sont concernés par ce qui pourrait vous arriver aussi.
Sous nos airs “je vais changer le disque dur de cette fichue machine et je me fous du reste” nous avons nos angoisses par rapport aux humains qui nous entourent.
Mais non, nous ne sommes pas des monstres:-)
Pour moi mes deux angoisses principales, ce sont la mort subite du nouveau-né (j’ai donc vécu 5 fois une année et demi d’enfer) et le cancer du sein.
J’appréhende toujours le retour des examens chez le gynéco. Alors si cet auto-examen peut rassurer un peu, c’est bon à prendre.
On va en discuter, merci.
, le 27.08.2007 à 07:08
XXé, en fait, les femmes sont généralement sensibilisées mais quand j’en parle autour de moi, il y a quand même parfois des réactions un peu “faut pas parler de ce genre de choses, ça porte malheur” : les problèmes comme le cancer, c’est pas évident à aborder, faut bien le reconnaître.
KHannibal, désolée d’avoir fait peur avec mon billet sur mon blog, dû au fait que je ne sais pas poster à 00h01 automatiquement, moi, ne suis pas aussi douée en informatique !
Cosmike, arrête, j’ai vu un petit bout, hier soir : je me suis dit “mince, là, du coup, je vais leur servir un plat réchauffé, moi, demain matin” mais en fait, il n’était question “que” du destin de trois femmes, très jeunes au moment de la découverte du cancer.
François, je sais bien, va, que vous vous souciez des autres, de ceux qui vous sont chers ! Et comme le sujet n’est pas simple, même pour les femmes, avoir le soutien de l’homme à leur côté peut simplifier les choses et rappeler à la femme toute l’importance du contrôle par exemple.
, le 27.08.2007 à 08:32
Je suis un homme à tendance féministe dans beaucoup de domaines, notamment dans le milieu professionnel où des disparités hommes/femmes insupportables sont encore trop fréquentes, et je ne me sens donc pas du tout visé par ton texte, car d’une part tu évoques là des problèmes que je connais très bien, et d’autre part nous en parlons sans tabou avec ma femme, et ce depuis des années.
Ton texte est très bien rédigé, et a peut-être une teneur informative intéressante, néanmoins certains paragraphes frisent la démago pour certains lecteurs “mâles” qui s’efforcent de défendre les femmes de manière générale. Attention donc lorsque tu généralises sans préciser … qu’il s’agit là d’une généralisation. Fort heureusement, tous les hommes ne s’inscrivent pas dans cette description à tendance égocentrique que tu veux bien leur prêter.
++
iS
, le 27.08.2007 à 08:55
En France, une campagne de dépistage gratuit par mammographie est en cours. Elle se fait exclusivement avec du matériel périmé, argentique, non numérisé.
Le problème des dépistages de masse est beaucoup plus compliqué que ça. Faux positifs et faux négatifs sont légion. Les mammographies systématiques ne sont pas sans inconvénients. Pour toute pratique médicale, en mesurer les avantages et les inconvénients.
J’ai connu le dépistage de masse de la tuberculose en France par des méthodes aujourd’hui interdites qui ont eu beaucoup plus d’inconvénients que de résultats. Ce pays a longtemps imposé la vaccination BCG sans aucune raison scientifique. Ce pays a été le dernier à imposer la vaccination contre la variole dont nous savions les graves inconvénients. Ce pays a utilisé le distilbène longtemps après qu’il ait été interdit aux E.U. Ce pays avait la meilleure organisation de transfusion sanguine du monde. Ce pays bat les records de décès dus à l’hormone de croissance naturelle.
, le 27.08.2007 à 09:08
C’est vrai. Il n’y a qu’à voir, dans les rubriques nécrologiques, tous ceux et toutes celles qui sont mortes d’une « longue maladie ». Avec le cancer du sein, il n’y a pas que la mort au bout, il y a aussi la mutilation de la chirurgie et, parfois, la guérison. Autour de moi, je connais une femme qui s’en est bien sortie, une autre dont le sein gauche à disparu. Ma grand mère disait : « On est peu de choses ». J’ai toujours pensé la même chose.
, le 27.08.2007 à 09:16
Mme Poppins, je comprends mieux pourquoi tu étais touché quand je parlais de mon cancer du testicule. Je n’ai jamais trop senti ce “faut pas en parler ça porte malheur”, peut-être aussi parce que les gens étaient gênés de me demander de la fermer. Ce qui m’a énormément surpris quand j’apprenais à mon entourage que j’étais malade, ou plus tard que je l’avais été, c’est les “Pourtant tu fumes pas !? Tu n’as même jamais fumé ?! Tu ne bois pas ?! Tu es assez sportif ?! Tu ne bouffes pas de saloperies ! … ”. J’entendais leurs pensées “Aieaieaie, si ça arrive à un gars comme le Tom ça peut m’arriver à moi :•( . Aaaaaah ouf, Tom mettait son GSM à la ceinture, j’ai lu que ça pouvait venir de ça. C’est bon je ne le fais pas moi.”
Pour cette maladie, comme pour d’autres maladies, comme pour un tas d’autres chose (accident de bagnole etc.), on cherche toujours chez les autres la raison qui fait que EUX auront plus de raison que nous de tomber malade. Alors on n’ose même pas s’auto-diagnostiquer, ce serait se remettre en cause. Et ce serait aussi se préparer à l’éventualité d’être malade.
Quand je m’en suis rendu compte, ma couille était déjà grosse comme un œuf de poule. Ca ne datait pas d’hier, mais sous la douche on se frotte mais on ne se palpe pas. Mais après coup j’ai repensé m’être fait la réflexion que parfois ça me faisait bizarre, ça me tirait. Je suppose que le poids du testicule augmentait. Mais j’avais “laissé pisser”. Je le dis ici car mes copains à qui j’en ai parlé se regarde les burnes plus régulièrement maintenant ;•) .
Mais bon, il ne faut pas céder à la paranoïa non plus. Ce n’est pas facile, avant d’aller consulter, de savoir si on a un vrai doute ou une petite peur passagère.
isell, je n’ai pas compris le procès d’intention que tu sembles prêté à Mme Poppins ?
, le 27.08.2007 à 09:22
Il s’agit dans l’article de Madame Poppins du problème plus général du dépistage. Les pays médicalement évolués courent majoritairement après le temps: ils attendent le diagnostic pour se préoccuper de traiter. Cette attitude a 2 conséquences: elle coûte cher en terme de vie, et en terme financier. Au contraire de cette attitude, plus que sotte, il faut privilégier des attitudes et gestes simples. Pour être un peu plus pratique, plusieurs dépistages peuvent être faits, coûtent peu et rapporte gros, en terme de souffrance physique, psychologique et en terme d’argent. A cet effet, je rappelle qu’en France, le budget de la Sécurité Sociale ets supérieur au budget de l’État. Toute consultation doit s’accompagner
J’en oublie, mais déjà, si ces pratiques étaient respectées ….
, le 27.08.2007 à 10:12
La mère de mes enfants, ce n’est donc pas Madame Saluki, a eu un cancer du sein.
Diagnostic tardif, vous aurez compris la suite.
Pendant huit années, nous avons bataillé pied à pied et essayé de rendre nos enfants plus autonomes puisque l’espérance de vie était six mois. Nous avons eu du rab’ donc.
Paradoxalement et ça peut paraître cynique mais je m’en moque un peu, nous avons vécu des années intenses de bonheur, “dansant sur un volcan” ou “sous l’épée de Damoclès”.
Et cela m’a franchement aidé à traiter par le mépris la mauvaise surprise que j’ai eue il y a quelques années et dont on me dit aujourd’hui guéri.
Pour en rire un peu: j’ai eu un malaise et je me suis retrouvé, un peu par hasard, dans un service d’urgences encombré. C’était fin juille et de nombreux lits sont dits “fermés”.”Presque deux jours dans un couloir sur un brancard, puis un lit, mais avec pour seuls examens un coup de lampe sur les yeux pour voir si je n’étais pas junkie et une prise de tension artérielle.
Coup de chance, visite de la Ministre de la Santé que j’apostrophe fort poliment sur “le tourisme sanitaire des blondes…” Dix minutes ou peut-être un quart d’heure plus tard, j’étais dans une chambre confortable réouverte sur ordre ministériel, avec la visite du chef de service imself qui me dit avoir “instruction” de me voir.
J’étais en ORL.
Le chef de service me dit:”Qu’est-ce que c’est que cette petite boule, là, sur le cou?”.
Une chance, on aurait pu me trouver un lit en obstétrique…
, le 27.08.2007 à 10:25
Isell,
Je suis navrée que certains paragraphes sonnent pour toi comme frisant la “démago” : en fait, il m’a été difficile de prendre du recul, d’une part parce que j’ai tenté l’exercice (et visiblement râté) de mêler des “informations” objectives (auto-examen des seins, examen annuel etc), tout en ne pouvant faire abstraction de mon vécu de femme (qui ne “raffole” pas de ces examens : on se sent quand même drôlement bête quand on est face à son gynéco qui vous palpe les seins d’un air concentré), de femme qui a vu deux femmes se battre et perdre la bataille contre ce cancer. D’autre part parce que j’aurais voulu mettre une “note” d’humour dans mes lignes, notamment en parlant de votre taux de choléstérol (alors que je sais bien que vous êtes assez grands pour vous occuper de votre santé) mais mettre des smilies dans un tel texte, franchement, je trouvais ça déplacé.
Bref, désolée que tu ressentes mon texte de telle manière, telle n’était vraiment pas du tout mon intention.
Kermorvan, tu soulèves le problème de la limite et des moyens à mettre en oeuvre : je pense qu’il y a toutefois une différence de taille entre un BCG imposé et l’information de l’importance de l’auto-examen des seins. Quant à la mammographie, je pense qu’elle peut s’imposer pour différentes raisons, notamment lorsque la femme a, dans sa famille, des cas de cancer.
Atypo, il est vrai qu’outre la lutte, pour la femme concernée, il y a souvent l’ablation du sein ou des seins et c’est aussi un aspect très difficile, psychologiquement : les seins véhiculent tellement de choses….
Tom25, je pense que tu as eu bien raison d’en parler et de continuer à le faire : la “boucler” ne changerait rien et tu ne rendrais service à personne. Finalement, tu relèves une chose importante : faut pas laisser “pisser” !
Ysengrain, exactement : il y a des petites choses qui peuvent faire de grandes choses ! J’ignorais totalement que le toucher rectal devrait se faire dès 50 ans de façon systématique.
, le 27.08.2007 à 11:07
Moi, ma mère est décédé des suites d’un cancer de l’utérus et de ses complications. 46 ans. Premier cancer en 98 puis rechute en 2002. Les docteurs nous ont tous dit que c’était guéri (en 2002), qu’elle allait s’en sortir. Finalement après 8 mois de galère, de souffrance et d’incompréhension avec le corps médical elle est décédé. Ce qui m’énerve le plus dans ça, c’est le mutisme des médecins, et leurs mensonges.
Ma soeur a fait un frotti cette année, elle a un truc à l’utérus, qui n’est pas un cancer d’après les médecins, comment les croires maintenant? Ma soeur n’avait pas fait de frotti en 3 ans, je les engueulé (gentilment quand même)… Ma femme a 27 ans, je lui en parle parfois (pour le cancer du sein, ma cousine a en un un très jeune, mais elle s’en ait sortie), elle rigole…
Franchement, je ne pensais pas que dans notre famille quelqu’un décèderait d’un cancer, mais depuis que ma mère y est passé, j’y pense régulièrement, ça a changé ma façon de vivre, je suis plus tranquille, cool… Plus suspicieux aussi du corps médical.
, le 27.08.2007 à 11:32
J’ai entendu parler de faux dépistage concernant des femmes qui voulaient se faire refaire les seins au frais de la sécu, c’est à ce genre de truc que tu penses ?
J’ai une petite anecdote rigolote par rapport à ce que je dis plus haut, que chacun se rassure en se disant que la foudre tombera sur l’autre : A la fin de ma dernière chimio (3 x une semaine), je rentre de l’hosto et je me balade à coté de chez moi. Je regardais le ciel en me disant “ça y est, c’est terminé”. Ma voisine promenait son chien et on se met à papoter. Je lui dit “je suis super content, c’était ma dernière chimio aujourd’hui”. Elle me répond du tac au tac “la dernière . . . la dernière . . . c’est jamais la dernière . . . quand on a ça dans le corps ça y reste” puis . J’en ris encore. Je me trompe peut-être dans ma psychologie à 2 balles mais pour moi, elle a peur de cette maladie comme tout le monde. Et elle voulait simplement se rassurer en se disant que j’avais plus de chance qu’elle d’avoir (de réavoir) le cancer. Sinon pourquoi dire ça ? Elle n’était pas méchante.
, le 27.08.2007 à 11:35
Toutafé*, et c’est bien dommage. Mais il y a malheureusement quelques antécédents familiaux qui incitent Madamamoi (hmmm, ça fait à peine possessif ça, j’aurais pu trouver mieux !) à être prudente et attentive à ce sujet. Des antécédents médicaux assortis de “tête dans le sable”. Heureusement, ils se sont bien terminés mais c’est un risque qu’il vaut mieux éviter.
Et nous connaissons bien une de mes clientes d’une quarantaine d’année qui sort tout juste de son 3ème cancer et d’un nombre incalculable d’opérations d’ablation et de reconstruction ensuite. Ça aussi, ça incite à être attentif…
Beurk… Mais bon, quel examen est agréable ? Je présume qu’il y a peu d’hommes qui vont de gaieté de cœur faire vérifier si leur prostate a décidé de zozotter…
Et tu oublies la récente (quelques années) campagne incitant à la vaccination contre l’hépatite B. Campagne apparue miraculeusement lorsque des labos français ont commencé une réelle production du vaccin qui existait pourtant depuis bien longtemps… Et arrêtée (plus discrètement…) car ayant “probablement” causé plus de mal que de bien.
La vaccination pour la vaccination est autant à proscrire que le refus total de vaccination…
Mais c’est un autre sujet.
Didier
, le 27.08.2007 à 12:46
Très bon article… et malheureusement… trop d’exemples à citer autour de moi, du même ordre avec des conséquences fatales pour plusieurs d’entre elles et des sursis inespérés pour d’aucune et non des moindres, ma mère qui survécut 11 ans à un cancer du poumon… L’arrivée de trois petits héritiers l’y aida. Mais c’est une autre histoire qui s’est achevée en 2004.
On notera par ailleurs une augmentation croissante des cancers de tout ordre dont la médecine et la pharmacologie en particulier, cherchent à soigner les conséquences, mais ne soulève que prudemment le voile des causes. S’il est avéré pour tout le monde, mais pas partout dans le monde, que le tabac et l’amiante sont deux éléments cancérigènes, il n’en est pas de même, loin s’en faut pour toutes les saloperies chimiques et biochimiques dont l’industrie nous abreuve pour notre plus grand “bien” depuis des décennies.
Le procès serait trop long à établir… mais certains chercheurs indépendants ou à la retraite dénoncent depuis des lustres quantités de pesticides, insecticides, fongicides, hormones et autres conservateurs, antioxydants, colorants et cie, à la base de l’industrie agroalimentaire, sans oublier les solvants (peintures, détergents, agglomérés…), les micro-particules (diesel, flocages, isolants…) et der des der, les ondes radio dont les fréquences les plus élevées ne sont pas sans risque…
J’en oublie bien sûr…
Il faut tout de même savoir que si ces produits sont tous homologués car testés avec des rats de laboratoire, il ne le sont QUE pris séparément, jamais cumulés avec d’autres polluants et encore moins sur de très longues périodes… sans oublier que, même physiologiquement proches, les rats ne sont pas des humains !
De plus, la règle de base de la pharmacologie et de la chimie des poisons tient dans un principe simple :”Ce n’est pas la substance qui fait le poison, mais la quantité”. Certes ! Mais si le principes était acquit il y a encore quelques décennies, on sait aujourd’hui que de très faibles quantités régulières peuvent aussi avoir des effets délétères, sans parler des hormones et grosses molécules dont les effets sont indépendants de la dose (si j’ai bien compris mes lectures de scientifique du dimanche, une faible dose peut avoir des effets dangereux qu’une forte dose n’entrainera pas).
On l’aura compris, soigner, on sait faire (plus ou moins bien), mais prévenir et remettre en cause nos comportements et habitudes en est une autre !
, le 27.08.2007 à 14:06
Dans mon entourage il y a quelques cas (heureusement pas de décès) dont celui de ma voisine qui s’est fait opérée (et a perdu) les 2 seins, elle a eu de la chance car elle est “encore” parmis nous pour l’instant… car depuis c’est un cancer lié aux organes féminins qui se pointe, bref, c’est la M…
A part ça … pour nous les mecs, le cancer de la prostate est un risque majeur (notamment les plus de 60 ans); on arrive à traiter ce cancer dans beaucoup de cas, cependant sans savoir vraiment pourquoi certains cancers ne peuvent être stoppés et provoquent une issue fatale.
Bon à savoir: une bonne combine (reconnue) pour le prévenir est l’usage régulier d’huile de pépin de courge, additionné dans votre huile
ousauce à salade favorite., le 27.08.2007 à 14:28
J’oubliais…
Il semblerait que l’espérance de vie que beaucoup (dont moi…) espèreraient voir croître indéfiniment… ou presque, soit en train de régresser. En cause justement, la mortalité due aux cancers !
Nous vivons une époque formidable !
, le 27.08.2007 à 15:36
Saluki, quand je disais qu’on ne connaissait pas les gens qu’on côtoie sur Cuk depuis des années, je vois que c’est le cas.
J’espère que ça va maintenant…
, le 27.08.2007 à 16:02
Oui, bien mieux que mon moteur ;°))
, le 27.08.2007 à 16:44
Allez Saluki, au lieu de discuter, va travailler pour ton moteur et ce qui va autour ! Tu te souviens d’Ivan Illich ? 7km/h…
;-))
Au fait, Zit met son vélo dans le train pour Lausanne… et je pense que moi même…
, le 27.08.2007 à 16:52
@Alec6
Je suis “au travail”.
Ben quoi, ça ne se voit pas? Viens sur skype et je te fais voir ;°))
Si je puis suivre du coin de l’oeil les commentaires de cuk, c’est que j’ai “un tout petit peu” hacké le serveur du ministère (avant d’aller dans des régions encore plus chaudes: un bon 39° à Alger cet après-midi).
Donc, les amis, réfléchissez quand vous installez un mot de passe.
Ivan Illich ne raconte que des à-peu-près: en fait la vitesse est encore moindre, j’ai fait le calcul, pour rire (jaune, et c’est pas une voiture japonaise, pourtant).
, le 27.08.2007 à 17:08
Il y a en français une (et une seule) revue médicale de référence indépendante des laboratoires. Quelques données, à lire attentivement, svp, avant toute discussion:
http://www.prescrire.org/aLaUne/dossierKcSeinDepSyn.php
Sans compter les redoutables cancers du sein métastasés dont la tumeur primitive est indécelable, ce n’est pas si rare.
, le 27.08.2007 à 18:37
Merci Kermorvan pour cette référence dont je retiendrai les deux derniers paragraphes concluant l’article :
, le 27.08.2007 à 18:43
Il faudrait dire:
A ma connaissance, Il y a en français une (et une seule) revue médicale de référence indépendante des laboratoires.
, le 27.08.2007 à 18:51
Comme je ne cesse de le dire à tout propos, on se concentre encore une fois sur les conséquences et non sur les causes…
Pendant que les unes se palpent sous la pression médiatique, tout le monde oublie de se poser des questions sur les causes des cancers. Au mieux en levant les bras au ciel… Mais ma brave dame… le progrès ! l’industrie chimique ! les lobbies ! Bruxelles ! l’argent roi… Que pouvons nous y faire, hein ? Rien ! Nous ne sommes rien ! ou si peu…
Bel épitaphe !
, le 27.08.2007 à 20:07
@ 25.bcg
Cher ami, veuillez m’en citer une autre, svp!
Une revue sérieuse, professionnelle, scientifique. Pas une revue de fumistes idéologues, car ça, certes, il y en a.
, le 27.08.2007 à 20:25
Saluki,
Ce n’est pas cynique : je pense que tes propos retranscrivent ce que bon nombre de personnes dont le bonheur était compté et limité dans le temps, incertain dans la durée mais pas dans l’intensité ont vécu; c’est parce que vous avez su voir au-delà de la maladie que vous avez pu donner et recevoir autant, notamment à vos enfants. Merci pour tes lignes.
PS: comment est-ce qu’on apostrophe un(e) ministre quand on est couché dans son lit ? “Eh vous, pssstt, vous, là” ?
Tabaluga72, vous évoquez une chose importante : le droit du patient à obtenir des informations complètes et compréhensibles. Il existe en effet des cellules qui peuvent s’être modifiées sans encore être cancéreuses et la moindre des choses, ça serait d’expliquer à votre soeur de quoi il s’agit, nom d’une pipe ! D’autant que son toubib ne peut pas ignorer les antécédants familiaux ! Je suis vraiment triste de lire que vous avez perdu votre mère si jeune, après une éprouvante bataille.
Tom25, en fait, quand on parle (dans d’autres domaines) de faux positifs, on parle d’un résultat qui a l’air d’être “positif” mais qui, après investigations, s’avère ne pas être ce qu’on pensait (je suis claire, là ?) Je laisse le soin à Kermovan de préciser et de corriger si je me trompe.
Je suis une fois de plus “hallucinée” de voir ce que les gens sont capables de dire… parfois parce qu’ils ont peur eux-mêmes, d’autre part parce qu’ils ne savent pas quoi dire et que le stress leur fait dire de sacrées âneries (pour rester polie). Je te souhaite que oui, c’est bel et bien terminé.
XXé, “toutafé” (j’adore) ! Et ton “Madamamoi”, je trouve ça mignon : je l’ai compris comme dit avec tendresse et non comme dit avec “possession”. J’espère de tout coeur que les histoires familiales ne vont pas se répéter.
J’ai ri : lors de mon prochain examen chez le gynéco, c’est sûr, je vais l’imaginer lors de son toucher rectal chez son propre toubib, ça va tout de suite rendre la chose plus “amusante” !
Alec6, je suis bien navrée que chez toi aussi, le cancer a frappé ta famille : je te crois sans peine que l’arrivée de petits “héritiers” a donné à ta mère une force insoupçonnée.
Blues, c’est bon, ça, l’huile de pépin de courge ?
Kermorvan, si j’en crois cette revue, faut faire quoi ? Ne pas se palper les seins et attendre que la boule soit tellement grosse que même la mammographie ne soit plus nécessaire ? Là, franchement, je dois avouer, je suis choquée en lisant que l’auto-palpation est déconseillée : c’est toujours moins cher de faire un examen ensuite plus poussé “pour rien” parce que la “boule” s’avère être juste un kyste sans danger que d’attendre et ne rien faire et traiter ensuite à grand renfort de chimio et radiothérapie un cancer “installé”.
Toutes les ligues de lutte contre le cancer, qu’elles soient européennes ou américaines, préconisent cet auto-examen : sont-elles toutes “fumistes idéologues” ?
Merci pour vos messages, vos partages d’expérience, je suis une fois de plus très touchée de vous découvrir aussi au-delà de vos compétences informatiques !
, le 27.08.2007 à 21:02
@ Madame Poppins.
Distinguer ceux qui défendent des intérêts financiers (en manipulant les bons sentiments naïfs) de ceux qui cherchent des preuves scientifiques. Médecine et industrie pharmaceutique en sont pleins, de ces manipulations, il suffit d’ailleurs de contempler la devanture d’une pharmacie pour en être convaincu. J’ai évoqué plus haut quelques uns des scandales récents et français les plus voyants, qui n’ont pu être étouffés (transfusion sanguine, distilbène, vaccins inutiles ou dangereux, hormone de croissance, entre autres) planqués derrière les apparentes meilleures intentions du monde. Vous souvenez vous de l’arc? Le fric, le fric, toujours le fric… En matière médicale, il y en a eu beaucoup de choses assez comiques durant le vingtième siècle. Vous souvenez vous des firmes qui commercialisaient du radium buvable? Les gus sont encore radioactifs dans leur cercueil. Mais, sitôt fait, sitôt oublié.
La revue Prescrire est en français. Vous voulez un test?: demandez à vos médecins s’ils y sont abonnés, ou s’il préfèrent recevoir les visiteurs médicaux. C’est un bon critère, assez sensible et assez spécifique, pour utiliser le langage des statisticiens.
, le 27.08.2007 à 21:02
@ Madame Poppins.
Distinguer ceux qui défendent des intérêts financiers (en manipulant les bons sentiments naïfs) de ceux qui cherchent des preuves scientifiques. Médecine et industrie pharmaceutique en sont pleins, de ces manipulations, il suffit d’ailleurs de contempler la devanture d’une pharmacie pour en être convaincu. J’ai évoqué plus haut quelques uns des scandales récents et français les plus voyants, qui n’ont pu être étouffés (transfusion sanguine, distilbène, vaccins inutiles ou dangereux, hormone de croissance, entre autres) planqués derrière les apparentes meilleures intentions du monde. Vous souvenez vous de l’arc? Le fric, le fric, toujours le fric… En matière médicale, il y en a eu beaucoup de choses assez comiques durant le vingtième siècle. Vous souvenez vous des firmes qui commercialisaient du radium buvable? Les gus sont encore radioactifs dans leur cercueil. Mais, sitôt fait, sitôt oublié.
La revue Prescrire est en français. Vous voulez un test?: demandez à vos médecins s’ils y sont abonnés, ou s’il préfèrent recevoir les visiteurs médicaux. C’est un bon critère, assez sensible et assez spécifique, pour utiliser le langage des statisticiens.
, le 27.08.2007 à 21:06
Désolé pour ce double. Toutes mes excuses. Cela ne semblait pas s’afficher.
, le 27.08.2007 à 21:29
La Ministre de la Solidarité et de l’Emploi, Elizabeth Guigou, avait remplacé “Mâtine” Aubry et se trouvait face au problème des 35 heures en milieu hospitalier, avec en plus un représentant des “urgentistes” teigneux puisque c’était à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. Voilà pour le contexte. Elle avait deux ministres délégués à l’époque, …Kouchner et …Royal !
Le plus simple est de l’apostropher en Italien: “Eh, bella biondina !”, qu’elle comprend fort bien puisqu’elle en est originaire et lui dire ” È meno commodo chè un riad di marrakech” ou “C’est moins confortable qu’un ryad de Marrakech” où elle a vécu. A voir sa mine étonnée, j’ai eu raison de le faire.
Voilà, il est bon de lire de temps en temps le Trombinoscope, ça peut sauver la vie ;°)))
, le 27.08.2007 à 22:16
Kermorvan, je comprends bien qu’il y a aussi des questions de pognon, de fric, d’intérêts mais si j’additionne “l’auto-palpation des seins ne sert à rien” et “la mammographie est inutile” (en résumé), je me demande quelle est l’attitude à avoir en tant que femme, là, tout de suite…. Je reste songeuse, même si je comprends très bien votre raisonnement sur la base des exemples que vous avez cités. (pas de problème pour le doublon, je connais ces bégaiements du clavier).
Saluki, c’est ce qu’on appelle avoir de l’entregent, bravo ! Et de la mémoire ! Faut que je me mette à l’italien ? Bonne continuation en tout cas et mes meilleurs voeux pour ta santé.
, le 27.08.2007 à 22:32
@ Mme Poppins
Je rappelle ceci: la campagne actuelle de dépistage en France sert à rentabiliser un matériel périmé: le matériel moderne en est exclu.
Ce que je dis, c’est qu’il faut chercher tant que possible les preuves de l’utilité de tel ou tel comportement.
Bon, je vais aller me coucher, ça me suffit pour ce soir; aujourd’hui nous avons mené ma belle-mère au crématorium du Père Lachaise; 91 ans, elle n’avait pas vu beaucoup de médecins dans sa vie, mais elle aurait pu bénéficier d’une prévention mieux ciblée.
Pour vous amuser, lisez ça, c’est un sujet sur lequel il est de plus en plus difficile de trouver des documents:
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/radieux.html
Plus complet, en anglais, article historique de 1989:
http://www.orau.org/ptp/articlesstories/quackstory.htm
qui explique que certains de ces produits se vendaient encore dans les années 80.
, le 27.08.2007 à 23:39
Amusant en effet… et après on s’étonne que les radiations puissent s’arrêter aux frontières !
Dans le même ordre d’idée, l’amiante n’a été interdite en France qu’à la fin des années 90 ! il y a tout juste 10 ans en fait alors que l’on sait la substance nocive depuis les années 30 !
D’ailleurs les pays producteurs tel le Canada continuent à exploiter la manne… Ils sont par ailleurs en train de se retirer des accords de Kyoto, ou ont du moins décidé de ne rien en appliquer (ce qui malheureusement ne change rien au problème !
, le 28.08.2007 à 00:36
Sujet très fort. Merci Madame Poppins
Venez-vous à la Cukday?
Kermorvan: Je voulais juste dire que l’on ne peut pas tout connaître. Et ce que l’on ne connaît pas ne provient pas forcément de fumistes idéologues.
Alec6: c’est bien vrai qu’il faudrait faire au moins autant d’efforts pour chercher les causes du cancer que pour les guérir. Mais les premiers rapportent sans doute beaucoup moins que les seconds, à certains.
Il faudrait un peu moins de mensonges, et un peu plus d’amour, envers les autres mais aussi envers soi-même.
, le 28.08.2007 à 00:59
bgc, à la cuk-day je serai mais qu’à quinze heures, j’arriverai. Au plaisir de vous y trouver,
, le 28.08.2007 à 02:28
Désolé, mais pour une fois c’est à vous mesdames, de prendre soin de vos faibles hommes.
Source
, le 28.08.2007 à 10:06
Quand on parle de consommation de produit de tous les jours, on dit que les grandes firmes cherchent par tous les moyens à créer un besoin.
Ca fait froid dans le dos de comprendre que le raisonnement est le même pour la santé.
C’est dans l’aile ou la cuisse je crois qu’ils forcent un Pdg à bouffer la production de ses propres usines de boîtes de conserves. Aux infos, on entend souvent des paysans dire “Je veux produire de la viande que je puisse donner à mes enfants”. La question est : Ces personnes qui préconisent les dépistages le font-elles sur elles-mêmes ? Avalaient-ils leur radium buvable ? etc.
Je pense souvent à un copain, à la retraite aujourd’hui, qui était un excellent commercial. A une époque où ils vendaient des voitures, il me racontait vendre des bagnoles de sport à des couples vivant en HLM. “Je savais pertinemment qu’ils ne pourraient pas payer les traites de l’auto, mais je ne leur mettais pas un pistolet sur la tempe non plus.”. Je crois que ça illustre bien le comportement actuel. On a lu plusieurs fois dans ce fil “l’argent roi”. Désormais on cache notre comportement derrière ça. “Mon gars, je cherche à t’enculer, mais je ne suis pas fautif, aujourd’hui c’est comme ça que ça marche. C’est TOI le fautif de me faire confiance.” J’avais raconté un court métrage dans un autre topic “Mon fils, dans un monde de cons, faut être le plus con, sinon c’est toi qui va au fond !”
C’est vrai que nous sommes des moutons, et des cons. JAMAIS, JAMAIS le peuple Français n’auraient dû laisser passer cette histoire de sang contaminé (entre autre). On bloque les routes pendant un mois quand le gasoil augmente de 10 cts ! Et là rien !
Pour les doubles posts, moi aussi il me faut souvent rafraîchir la page pour voir mon post apparaître.
, le 28.08.2007 à 14:31
Si vous êtes encore là, afin de poursuivre l’amusement par quelques images, à propos du seul charlatanisme radioactif durant le XXème sciècle, sujet savoureux s’il en est, je viens de retrouver quelques liens:
ttp://www.orau.org/PTP/collection/quackcures/quackcures.htm
http://www.museumofquackery.com/welcome.htm
http://www.hps.org/publicinformation/ate/q1388.html
http://www.theodoregray.com/PeriodicTable/Elements/088/index.s7.html
http://www.thebakken.org/artifacts/database/query.asp?type=category&category=U4
http://www.collectmedicalantiques.com/quack3.html
http://www.chez.com/atomicsarchives/potions_radium.html
, le 28.08.2007 à 15:00
Merci Kermorvan, on ne s’en lasse pas !
Il en existe de la même espèce sur les vertus de la cigarette, de l’alcool (Ne prenez jamais la route sans un verre de Cointrau – 1925), de l’amiante, etc.
, le 28.08.2007 à 17:49
Il y a ça aussi: ici
Pour le sang contaminé, j’avais entendu dire que la France (enfin, quelques français au pouvoir) achetait du sang pas cher, à des pays pauvres ( donc avec risque de contamintation) pour les hopitaux français, et vendait le sang des donneurs français très cher à des pays très riches. Quelqu’un a-t-il entendu parler de cela, ou est-ce de l’intox?
, le 28.08.2007 à 18:22
Bgc 42
Ce n’est pas ce qui est ressorti du procès. La France était autosuffisante en collecte. Aujourd’hui je crois que, malgré la situation tendue (moins de donneurs) l’autosuffisance est encore valide.
Edit: “les français au pouvoir” ont de meilleures opportunités pour s’en mettre à gauche que quelques roupies. C’est trop gros et ça saute aux yeux comme un coup de pied au cul ;°))
, le 28.08.2007 à 19:55
Madame P je n’ai pas pu répondre de suite à ton huneur car c’est une pensée qui est encore trop vive chez moi…
Ma maman a “choppé” cette saloperie de crabe du sein en 2000, ablation d’un sein (c’est elle qui l’a décidé car elle n’avait plus besoin de plaire disait-elle), prothèse lorsqu’elle sortait… 5 ans plus tard le corps médical a décrété qu’elle avait bénéficié d’une rémission totale…
Un jour d’octobre 2007 elle s’est retrouvée avec un autre cancer situé derrière l’oeil cette fois qui selon le corps médical n’avait absolument rien à voir avec le précédent… ben elle en est morte en 3 mois (ça je vous en avais déjà parlé)…
C’est un truc qui me fout les boules Madame tu ne peux même pas l’imaginer… je suis entouré de 4 nana’s chez moi (1 femme et 3 filles) et ça me terrorise…
, le 28.08.2007 à 21:58
Leo
Le crabe ça ne doit pas occuper l’essentiel de ton esprit. Je comprends TRÈS bien, cf plus haut…, ce que l’on ressent, mais il faut ET se dompter soi-même ET ne pas ressuer tes craintes auprès de tes “4 nana’s” comme tu le dis si chaudement.
Carpe Diem !
, le 29.08.2007 à 01:03
Olivier Pellerin, “pour une fois” ? “Faibles” ? Ca allait déjà comment, ces histoires de “sexe fort et sexe faible” ? De toute évidence, pas comme on croit ;-)
Tom25, je trouve atroce qu’on puisse laisser couler des gens en leur octroyant des crédits pour des biens aussi “futiles” qu’une voiture….
Leo_11, c’est terrible de se voir annoncer que la bataille est gagnée pour finalement être emporté si rapidement. Je suis sincèrement désolée pour vous. Mais pliiiiiiiiz, essayez de transformer ce vécu en “énergie positive” : ne voyez pas le danger (sans pour autant faire l’autruche) mais goûtez tous les jours au plaisir d’être entouré de gens que vous aimez, dégustez chaque seconde, chaque instant, c’est en eux qu’on puise sa force et la capacité à faire face à beaucoup de choses.
Bonne nuit à toutes et tous,
, le 29.08.2007 à 07:58
Cet ami commercial, je mange avec lui demain midi, car je le vois de temps en temps. Et souvent ils me parlent, avec amertume, de ses gosses qui approchent de la trentaine et ne sont toujours pas installés car l’argent leur a toujours brûlé les doigts. Je ne me gêne pas pour lui dire qu’ils croisent sans doute régulièrement des vendeurs aussi doué que lui.
Ohla Mme Poppins, 1 h 03 ? Ne dormez-vous point ?
Je n’ai que 37 ans, et donc une vie sexuelle débordaaaaaaante d’activité mais bien souvent je me dis que j’ai déjà joué mon joker, et que s’il m’arrive la même chose… Si je n’ai pas senti sous la douche que ma burne avait grossi, je sens maintenant qu’il n’y en a plus qu’une. Donc forcément j’y pense (c’est pour ça que je ne me lave quasiment plus, voir topic sur déodorants ;•) ). Je suis pourtant d’un naturel assez anxieux, mais le coup de cafard me passe en général à peine sorti de la douche. Et je ne pense pas à cette maladie en pensant à mes filles et à ma femme. Il y a de mauvais coups qui nous arrivent pour lesquels on s’en veut de ne pas y avoir pensé, la maladie c’est l’inverse, on se dit qu’on aurait mieux fait de ne pas y penser tant que ce n’était pas nécessaire.
Plus facile à dire qu’à faire. Alors si on y pense quand même, faire le maximum pour que les autres ne le voient pas.
Une chose à ajouter, et je me permet de le dire parce que j’ai eu cette maladie. Même si je ne crois pas en un Dieu tel que défini par nos religions, je crois en… disons la nature. Et je pense que cette maladie est “nécessaire” à l’évolution de l’homme (rapport à ce que dit Alec6 concernant les causes de la maladie, pollution etc.). La question n’est pas de savoir si moi j’ai mérité cette maladie, si la femme de Saluki ou la mère de Léo l’ont “mérité”, mais de savoir si l’humanité la mérite…
, le 29.08.2007 à 08:27
Tom25, ça allait comment, le slogan de cette pub pour les frittes mac cane, mmmhhh ? ;-)
Je ne sais pas si j’ai bien saisi la notion de “nécessaire à l’évolution de l’homme” mais je crois que cette maladie, comme beaucoup d’autres épreuves, font surgir au fond des gens des forces et des ressources “hallucinantes”, qui me touchent toujours beaucoup. Et de la force, Tom25, point vous n’avez manqué !
Et non, je ne dormais point, paraît que cela s’appelle l’insomnie…
, le 29.08.2007 à 10:03
Encore une fois, à défaut de citer un livre je vais citer un film. C’était dans un western, les cow-boys dormaient à la belle étoile et l’un d’eux dit “Satanés moustiques, pourquoi Dieu a-t’il inventé ces bestioles ?”. L’autre lui répond “Pour que l’homme n’oublie pas qu’il n’est pas seul sur cette terre.”
Nous prenons conscience du réchauffement climatique depuis que ça nous affecte chez nous. Ca fait belle lurette que les pôles de réchauffent. On a eu les tempêtes de 99 en France, des ouragans biens plus violents qu’à l’accoutumé aux USA, mais ça faisait un petit moment que certains pays subissaient des sécheresses biens plus rudes qu’avant.
Si seuls les animaux crevaient de nos pesticides et autre polution, on en parlerait à peine aux infos. L’homme ne réagit que quand lui-même subit les conséquences de ses actes.
Mon pote commercial fait son (petit) mea-culpa d’avoir eu ce comportement avec des gens en difficulté DEPUIS que ces mêmes problèmes touchent ses propres gosses.
On parle de l’environnement, comme si l’on se souciait de l’environnement en général. En réalité 90% de la population s’en bat les couilles, nous ne parlons que de NOTRE environnement, et ce seulement à partir du moment où on se pose la question s’il devient néfaste pour nous.
Le cancer a au moins le mérite de nous faire nous poser des questions qu’on ne se poserait pas autrement. Qu’on soit bien d’accord, je ne parle pas au niveau du particulier (d’une personne), je parle au niveau de l’humanité (de la population des pays riches surtout).
, le 31.08.2007 à 01:04
Moi? J’aime (presque) tout le monde!
Le compagnon de ma mère depuis 20 ans n’allait pas très fort depuis quelques mois (le cœur), fin décembre, il a été faire des analyses et on lui a trouvé une tumeur aux intestins… Opéré fin janvier, il est décédé début mars (chez lui, il voulait absoluement rentrer à la maison), la semaine où il devait commencer sa chimio (qui aurait dû lui “donner” deux ans de souffrances supplémentaires).
En fait, il était malade depuis déjà cinq ou six ans, et il le savait certainement, mais, d’une grande force de caractère, il ne voulait pas avoir à faire au corps médical…
Toujours “en pleine forme” et avec une pêche incroyable, à 72 ans, il travaillait encore (non pour le travail en soi, mais pour l’argent qui lui permettait de se consacrer à ses nombreuses passions).
Il a pu “s’éclater” jusqu’au bout (ou presque), avec toujours des nouveaux et nombreux projets à mener. Il ne voulait pas “survivre” (ou plutôt, pour lui, ça aurait été “sous–vivre”) dans une perpétuelle assistance médicale, dépendant et sous contrôle, lui qui était si indépendant et qui aimait que les choses soient sous son contrôle.
C’est la deuxième personne proche de ma mère à succomber à cette maladie: sa mère (ma grand–mère, donc) a vécu un calvaire de huit ans (chimio, radiothérapie…), et, bien que choquée par la soudaineté de la disparition de son mari, elle a compris le “choix” qu’il avait fait.
Je comprends aussi. Suis pas fan d’hopitaux non plus…
A part ça, je rejoins Alec6: “on vit une époque formidable!”
z (Avec M’aâme Poppins, un coup on rigole, un coup on rigole moins, mais c’est toujours passionnant, je répêêête: Bravo m’aâme Poppins!)
, le 31.08.2007 à 11:43
Zitouna,
La vie n’est-elle pas alternance de moments où l’on rit et de moments où l’on “rit moins” ?
Je comprends très bien le choix qu’on peut faire de refuser les soins et certains traitements mais je pense que cette décision est plus ””“simples””” (notez le nombre de guillemets) lorsqu’on a 70 ans que lorsqu’on a 32 ans et un, deux ou trois enfants en bas âge…
Allez, la prochaine fois, j’arriverai peut-être à vous faire rire !
, le 31.08.2007 à 14:02
Ma’âme Poppins, mon commentaire n’était qu’une “anecdote de plus”, pas un jugement…
J’ai aussi beaucoup de respect pour tous ceux qui décident de se battre, ce qui compte le plus, d’ailleurs, c’est bien ça, que le malade puisse décider, en connaissance de cause, de faire le choix, existentiel s’il en est, de comment il souhaite vivre (et mourir aussi, on retombe sur un autre sujet du début de l’été…). Je ne comprends pas en vertu de quoi les médecins s’autorisent à mentir sur l’état de santé d’un malade à la personne qui est la plus concernée par la question: le malade lui même, alors que toute la famille est au courant… Et lui ment aussi, du coup?
z (“Plutôt que d’une longue et douloureuse maladie, il vaut mieux mourir d’une maladie courte et rigolote” Pierre Desproges? Je répêêêête?)
, le 31.08.2007 à 18:12
J’aime bien celle-ci: Noël au scanner, Pâques au cimetière.
, le 31.08.2007 à 19:10
Un autre truc qui me taraude un peu.
Se battre contre le cancer !!! Pourquoi ce terme ? Moi il m’a toujours choqué, il me choquait déjà avant que je sois malade. Et quand j’ai chopé cette maladie, parmi les personnes aux courants certaines me disaient “tu vas te battre Tom !”. Est-ce pour se rassurer ? Se dire que si ça leur arrivait ils sauraient lutter et guérir ? Ou alors ils pensent que l’esprit est capable de dominer le corps, et de s’auto-guérir ? Je ME, pose les deux questions ?! Pourquoi ce terme, mais aussi si l’esprit est capable de guérir le corps.
Pendant le traitement, parfois je me traînais par terre, incapable de trouver une position qui me convienne (nausées). D’autres jours je pouvais jardiner gentiment, voir même faire du VTT. J’étais un battant ? J’ai toujours été assez actif mais je pense que c’est aussi dû à la manière qu’à le corps d’accepter le traitement. Et si j’étais resté toutes mes journées allongé comme une merde à dégueuler, aurais-je été un looser ? C’est ce qui me gêne dans ce terme, il me met mal à l’aise. Ceux qui “perdent” face à cette maladie ont perdu parce qu’ils n’ont pas été assez combatifs ?!
Et puis même, comme le dit Zit, à chacun de choisir ses batailles.
, le 09.09.2007 à 21:52
Comme Tom, je ne comprends pas bien certaines expressions. Surtout……….mort d’une longue maladie supportée avec courage !
Le cancer du sein est fréquent à partir de 50 ans, mais souvent guérissable, il ne faut pas paniquer (je l’aie eu et donc je ne dis pas cela à la légère).
tout homme autour de 50 ans devrait faire des contrôles annuellement comme les femmes pour le cancer du sein.
D’autres part, depuis quelques années je vois beaucoup de personnes atteintes de cancer et j’ai demandée à l’oncologue si Tchernobyl y était pour quelque chose, il m’a répondu non! mais je doute peut-être à tord.
Il est bien connu qu’en France Tchernobyl c’est arrêté à la frontière ;)
Il ne faut pas paniquer d’autant qu’il y une foule d’autres maladie , dans le mesure du possible il vaut mieux essayer de voir ce qui est chouette