Je ai déjà écrit ici pourquoi j’appréciais tant Adobe Photoshop Lightroom.
THG vous a également fait découvrir en long et en large ce logiciel ici.
J’en profite pour vous signaler que THG n’écrit plus pour Cuk.ch, et reprend la suite de l’actualité sur Lightroom sur son site dédié à ce logiciel intitulé Utiliser Lightroom.
Une petite visite sur ce dernier vous apprendra toutes les dernières nouvelles à propos du programme, ainsi que de nombreux conseils pour bien… utiliser Lightroom.
Il se trouve que Adobe Photoshop Lightroom, dès sa version 1, malgré quelques défauts, quelques manques, mais ne serait-ce que parce qu’il est multiplateforme, et nettement moins gourmand en ressources machine qu’Aperture, Adobe Photosohop Lighroom donc est devenu une sorte de standard dans les logiciels de gestion d’images, et tendra à le devenir encore plus par la suite, parions-le.
Or, que peut-on remarquer à propos des logiciels “phares” du marché?
Ils deviennent le sujet de très nombreux livres.
C’est bien parti en ce qui le concerne, mais peu (ou pas d’ouvrages) n’étaient encore disponibles en français.
Stop, c’est fini!
Un nouveau livre intitulé Traitement photo avec Adobe Photoshop Lightroom (pfouh, je peux l’appeler uniquement Lightroom s’il vous plaît? Non? Faut être précis? Bon alors je l’entre dans Typinator, sous TTT et quand je taperai TTT, ben ça écrira Adobe Photoshop Lightroom (hé, je viens de le faire là ça marche).
Hem…
Bon je reprends, parce qu’on se perd là…
Un nouveau livre intitulé Traitement photo avec Adobe Photoshop Lightroom (hé ça marche!:-)) signé Stéphanie Guillaume, entre autres choses journaliste à Compétence Photo dont je vous ai plusieurs fois parlé, formatrice et spécialiste en arts graphiques, ouvrage édité par Dunod a vu le jour.
Première impression (c’est le cas de le dire):
- mise en page aérée, agréable à lire (Stéphanie n’est pas formatrice en PAO pour rien)
- captures d’écran très nombreuses, illustrant bien le sujet, et de bonne qualité
- papier agréable
C’est tout bon quoi! Vous pouvez vous rendre compte par vous-même des avantages d’une mise en page classique, sans fioritures, donc parfaitement lisible, en lisant un extrait du chapitre 2.
Le contenu maintenant, que j’ai dévoré, comme il se doit, un peu partout. Ben oui, c’est passionnant.
Bon, pas pour quelqu’un qui aime le genre roman policier hein, nous sommes d’accord, mais pour celui qui désire faire ses armes sur le logiciel d’Adobe, qui le connaît déjà bien, ou qui cherche à savoir, bon sang de bois, quel logiciel il aimerait utiliser pour classer et traiter ses foutues images numériques qui envahissent son disque, ce Traitement photo avec Adobe Photoshop Lightroom est un régal.
Moi qui m’étais penché tout de même assez longtemps sur ce logiciel, j’ai découvert tout plein de choses bien pratiques que je n’avais pas repérées.
Certains raccourcis qui vous font gagner du temps, rendent le programme plus confortable… C’est que tout a été pensé dans Adobe Photoshop Lightroom. Faut juste le savoir.
C’est clair que le manuel vous en dit beaucoup, mais souvent (la preuve avec cet ouvrage), le montrer autrement fait mieux passer les choses.
En ce qui concerne la table des matières, elle est disponible ici au format PDF.
L’introduction du livre. que vous pouvez lire en intégralité (l’introduction, pas le livre) ici l’explique bien: ce livre ne demande pas de compétence particulière.
Pas de compétence particulière dans Adobe Photoshop Lightroom certes, mais vous devez connaître votre ordinateur, et tout de même un certain nombre de notions en photo numérique. De bonnes connaissances sur le format RAW sont nécessaires. Pour ça, je vous recommande, si vous n’avez pas l’habitude de ce format, de lire l’excellent livre de Volker Gilbert.
En résumé, ce livre comblera tous les utilisateurs de Adobe Photoshop Lightroom, qu’ils soient débutants ou aguerris dans ce logiciel, mais pas les débutants en image numérique.
Le parti pris de Stéphanie a été de prendre le logiciel dans son intégralité, et de le décrire fonction par fonction, en prenant logiquement les modules de son interface: Bibliothèque, Développement, Diaporama, Impression et Web, pour autant de chapitres, eux-mêmes précédés logiquement, d’un chapitre sur l’importation des images (c’est mieux de savoir comment faire pour mettre des images dans la grosse boîte) et d’un autre sur les manipulations générales du programme.
Tout y est, dans le moindre détail.
J’aime bien cette façon de faire. Certains préféreront des didacticiels du type “Transformez une image couleur en noir et blanc”, “Récupérez une image sous-exposée”, dans lesquels on passe en revue un certain nombre de fonctions.
Beau travail donc.
Mais, comme toujours lorsqu’on parle de livres dédiés à des logiciels, Stéphanie doit trembler à l’idée de la sortie imminente et gratuite pour les utilisateurs enregistrés (donc tous la feront) de la version 1.1 de Adobe Photoshop Lightroom.
En effet, certains concepts risquent de changer quelque peu. Vous pouvez d’ailleurs en savoir plus à ce sujet en lisant l’article du site Utiliser Lightroom dont je parlais plus haut, consacrée à ce sujet. Par exemple, la notion de catalogue va, me semble-t-il et si j’ai bien compris, changer passablement de choses, tout comme l’apport des nouveaux outils de CameraRaw 4.1.
Cela dit, j’imagine bien que la base va rester la même, et que ce beau livre de 240 pages, bigrement bien écrit, et coûtant 29 €, pourrait vous être bien utile si vous avez fait l’acquisition du logiciel, ou si vous pensez le faire (ce qui serait d’ailleurs une excellente idée).
Donc un grand merci à Stéphanie Guillaume d’avoir été la première à nous offrir une description en français aussi bien faite d’un programme fabuleux.
, le 25.06.2007 à 03:17
Lighroom ou… Lightroom?
, le 25.06.2007 à 06:12
En fait, deux fautes dans le même mot, en titre, pas mal…
Ce n’était en effet pas LighRoom mais Lightroom (avec un t et pas de majuscule eu milieu).
Syndrome de l’enseignant qui ne corrige jamais le titre d’une page de l’élève:-)
, le 25.06.2007 à 06:23
Salut, François
Merci pour la pub :-). Je viens aussi de sortir un petit article sur ce livre et je rejoins complètement ton avis.
Même si deux poids-lourds de l’édition consacrée à Lightroom vont débarquer cet été – la traduction du bouquin de Martin Evening par Volker Gilbert puis le Scott Kelby – le livre de Stéphanie est le premier écrit en France, et s’avère indispensable à côté du clavier lorsqu’on utilise Lightroom.
Gilles.
, le 25.06.2007 à 07:19
pas que le titre, doivent être contents les élèves- smiley, je sais pas lequel mettre
, le 25.06.2007 à 07:48
Depuis que je ne sais plus quel dictionnaire intéractif ne fonctionne plus avec Safari 3, j’ai décidé de ne plus faire de fautes d’orthographe.
Quoiqu’il en soit, je n’utilise pas ce genre de dictionnaire craignant qu’il se substitue à mon intelligence et que je me dispense de réfléchir aux bonnes règles de grammaire ou d’orthographe françaises. Vous remarquerez que je n’ai pas écrit franssaises, car ce n’est pas joli, et François ne s’appelle pas Fransois auquel cas je serais bien dessu. Car l’enseignement de l’orthographe qui m’a été dispensé il y a fort longtemps par mon institutrice, elle n’était pas encore professeuse des écoles, précisait qu’on n’accentuait pas un e précédant une consonne double, effectivement.
Par contre, le c prenait bien une cédille en temps opportun, et seulement en temps opportun : c’était beaucoup plus joli. Je ne voulais tout de même pas être pris pour un…
Voissi où je veux en venir issi : Mersi de faire attention à l’usage de la çédille ! car on voit sa et là des monstruosités. J’espère que ç’est bien compris. (Je ne sais plus s’il ne faut pas écrire kompris, il faudra que je révise !)
Je ne peux pas souffrir du syndrome profeçoral, mon métier est bien différent.
Quant à ce bouquin sur Lightroom, il semble bien intéressant…
Amitiés
Origenius
PS 1 : Je ne sais pas comment fonctionnent les boutons de raccoursi, alors je n’ai pas fait la çitation qui m’a inspiré ce kommentaire.
PS 2 : Désolé pour la perche tendue, mais quelle tentation jouiçive !
, le 25.06.2007 à 08:21
On peut se demander en effet pourquoi les gens qui publient de tels ouvrages ne le font pas plutôt sur le net sous forme de PDF payant.
Ensuite, chaque acheteur aurait accès à des mises à jour qui feraient que l’ouvrage ne serait jamais dépassé…
Milsabor!
, le 25.06.2007 à 08:42
Mais alors pourquoi pas d’accent sur le e de lecteur ? Il semblerait que la règle la plus complète soit : pas d’accent si le e est suivi d’une consonne dans la syllabe.
, le 25.06.2007 à 08:57
Origenius, ne serait-ce pas “(…) craignant qu’il NE se substitue (…)” ? ;-)
François, au plus tard depuis mes sandales “lassées”, je ne me permettrais pas de remarques ;-)
, le 25.06.2007 à 09:08
C’est vrai que ce serait bien, mais en option car c’est quand même bien pratique d’avoir un bouquin. Je sais que le livre de Scott Kelby, qui va arriver cet été en français, aura une mise à jour pdf lorsque 1.1 sera disponible.
Gilles.
, le 25.06.2007 à 09:41
Vous avez raison chère Madame Poppins de me rappeler à l’ordre. Je crains que l’usage parlé et la précipitation ne m’aient induit en erreur.
Je reste cependant émerveillé par la richesse de la langue française, à telle enseigne que, nonobstant les multiples exceptions qui émaillent sa grammaire et son orthographe, elle excelle en précision : bien utilisée, elle respecte ses locuteurs et ne trompe personne. Il me semble que c’est un honneur que de la parler pour cette raison.
Je le dis d’autant plus librement qu’elle n’est pas ma langue quotidienne.
Mais ce n’est pas le sujet du jour, sauf à remarquer que ce livre original de Stéphanie Guillaume est en français, et ça, c’est épatant !
Amitiés
, le 25.06.2007 à 09:46
fxprod: le “eu” à la place du “au”…
Dis, tu sais ce que je vois depuis deux ans sans mes lunettes? Des pâtés, même lorsque je zoome!
Et mes lunettes étaient dans les combles alors que l’ordi était au rez… Comme j’ai marché hier 8 heures et que tout est bloqué dans mes articulations, je me déplace un minimum!:-)
, le 25.06.2007 à 10:35
je le ferrais plus. La pensée d’articulations douloureuses devrait me rendre plus compréhensif.
J’ai trouvé dans un bric à brac des lunettes à 1 euro, depuis j’en ai partout, mêmes dans mes sacs photos, ce qui ne m’empèche pas d’altérer la langue française.
, le 25.06.2007 à 11:33
Pour revenir un peu au sujet de l’article et avant de sauter le pas (et de sortir la carte bancaire), je souhaiterais comprendre comment s’intègre au flux de production Lightroom entre Bridge et Photoshop.
Double emploi ou un truc m’échappe ?
Merci d’éventuels éclaicissements, voire de lien vers du web de qualité
Bonjour chez vous
Jean Meyran
, le 25.06.2007 à 11:48
Oh la! Jean, faut aller voir sur “Bien utiliser LR”.
Mais en gros, LR est une vraie base de données d’images, qui pour moi prend la place de Bridge qui lui n’est un pont entre les applications, et un navigateur de fichiers.
Cela dit, si le couple Bridge Photoshop te convient, avec leur copain CameraRaw 4.1, faut réfléchir!
, le 25.06.2007 à 14:23
Lightroom et Photoshop / Bridge sont deux choses très différentes.
Le premier édite des métadonnées, le second des pixels.
Concrètement, Lightroom permet de travailler sur des images de manière totalement virtuelle, sans avoir à sauvegaarder quoi que ce soit. Le résultat : une plus grande flexibilité et plus de rapidité du flux de travail.
L’édition des métadonnées : je trouve qu’on insiste pas assez sur cette différence. Même chose chez Apple lorsque j’ai assisté à une démonstration Aperture.
, le 25.06.2007 à 16:32
Pas du tout, Bridge n’édite aucun pixel, il a besoin pour cela d’une application comme Camera Raw ou Photoshop. Par contre il sait ajouter des métadonnées aux images, même s’il est loin d’avoir la souplesse d’iView qui reste la référence dans le domaine. Le regretté Bruce Fraser démontre dans un de ses ouvrages la puissance du couple Camera Raw/Bridge, il est probable que les développeurs de Lightroom s’en soient inspirés.
, le 25.06.2007 à 18:43
@ Haddock
Je pense que vous êtes beaucoup à tout confondre et ne pas avoir saisi la différence entre un logiciel comme Photoshop et un comme Lightroom ( ou Aperture ). Tout d’abord, Bridge n’est pas un éditeur de métadonnées ni de pixels ( je n’ai jamais dit que Bridge éditait des pixels, mais je parle de l’ensemble indissociable Bridge / Photoshop ), c’est ce qu’on appelle un browser, c’est à dire une visionneuse de fichiers. Bridge, comme son nom l’indique, est une passerelle qui permet de gérer les fichiers des différents logiciels de la suite créative d’Adobe. Quannd je parle d’éditer les métadonnées, je ne parle évidemment pas de la fonction qui permet de joindre des informations et des mots-clés. Photoshop est un éditeur de pixels. Les corrections s’appliquent directement aux pixels d’une image, ce qu’on appelle des corrections destructives car elles affectent la qualité de l’image. Et, ensuite, si on veut sauvegarder son travail, il faut enregistrer dans un format, on crée donc un nouveau fichier physique. Lightroom est un éditeur de métadonnées, qui a une action non-destructive sur les fichiers compatibles ( raw, jpeg, tiff, psd ). Chaque correction, chaque modificationest inscrite dans un petit fichier texte intégré ( cas des jpeg et tiff ) ou annexe de l’image ( ce qu’on appelle un “sidecar” et qui concerne uniquement les fichiers raw ). En voici les principaux avantages : – l’original n’est pas affecté. – les corrections étant inscrites dans les fichiers annexes, on peut créer de multiples versions d’une image, sans avoir à la dupliquer, ni à la sauvegarder. – on exporte que ce qu’on a besoin, au moment ou on en a besoin. – on peut travailler durant toute la post production en raw, avec plus de souplesse et de rapidité qu’en jpeg ou tiff.
, le 25.06.2007 à 20:12
Tu es en pleine confusion. Le couple Bridge/Camera Raw fonctionnait comme cela, avec un sidecar pour les RAW et en intégrant les métadonnées de développement dans les DNG. Le grande nouveauté de Lightroom est de gérer une ou plusieurs bases de données où l’on importe les images et où il stocke les métadonnées et l’historique, c’est ce qui permet d’avoir plusieurs états d’une même image sans toucher à l’original et sans avoir à gérer des sidecars. Bridge n’est pas un simple visualiseur de fichiers, c’est aussi un éditeur de métadonnées IPTC (copyright, mots-clé, etc.) et associé à Camera Raw c’est un éditeur de métadonnées de développement Raw qui n’affecte en rien l’original. Évidemment Lightroom va beaucoup plus loin mais c’est grâce à sa base de données, ce qui au passage lui permet de traiter de la même façon les jpeg ou tiff que les raw ou dng. Pour que je l’adopte définitivement il ne lui manque qu’une gestion plus complète des IPTC et des outils de correction de perspective.
, le 26.06.2007 à 06:21
Non, mon capitaine, je ne confonds rien. Ma comparaison portait sur Photoshop dans sa globalité et pas sur Camera Raw. Et Bridge est une visionneuse, même si on peut gérer les champs IPTC. XnView, par exemple, les gère aussi. Et pourtant ce n’est qu^’une visionneuse. Mais globalement, nos avis convergent quand même ;-) Quand à la correction de perspectives dans ou via Lightroom… VERY soon ;-)))
Gilles.
, le 26.06.2007 à 20:48
THG, parlant de mises à jour Web : il existent chez Eyrolles depuis “Développer ses fichiers RAW” (juillet 2006), pour “Photoshop Lightroom pour les photographes” de Martin Evening il y aura sans doute une MaJ afin de couvrir les nouveautés de la version 1.1 (avec une différence de taille : c’est le traducteur qui fera le boulot, bouhou…)
, le 27.06.2007 à 08:55
Disponible depuis ce matin sur le site adobe MAJ_Lightroom1.1