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Les voyages en avion, un sujet sans fin

Les va­cances ap­prochent à grands pas et les anec­dotes sur les voyages en avion se re­trouvent de plus en plus sou­vent lors de l’apéro sur la ter­rasse d’un café. Dans mon cas, même si je ne suis pas (en­core?) ce qu’on peut ap­pe­ler un globe-trot­ter, j’ai fait de-ci, de-là, quelques voyages en avion et j’ai déjà quelques anec­dotes sur ces dé­pla­ce­ments à ra­con­ter.

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Jean-An­dré De­ledda pour cuk.​ch

Ge­nève-Prague

Le vol était par­fai­te­ment à l’heure, nous sommes mon­tés dans l’avion, ac­cro­chés nos cein­tures. Le pi­lote a mis les ré­ac­teurs en marche, il a com­mencé à avan­cer sur la piste… et fi­na­le­ment re­tour en ar­rière et ex­tinc­tion des ré­ac­teurs. Tous les pas­sa­gers com­mencent à se re­gar­der bi­zar­re­ment et fi­na­le­ment le pi­lote nous an­nonce un “pro­blème tech­nique”.

Nous sommes re­des­cen­dus de l’avion, nous avons reçu un bon pour une bois­son et de­puis l’aé­ro­port, nous avons vu les mé­ca­ni­ciens ou­vrir les ré­ac­teurs et les ré­pa­rer “à la volée”. Quand on nous a de­mandé, 2 heures plus tard, de re­tour­ner dans l’avion, au­tant vous dire que je n’en me­nais pas large!

Heu­reu­se­ment, tout s’est fi­na­le­ment bien passé et nous sommes ar­ri­vés à bon port avec juste un peu de re­tard!

Pa­ris-Ge­nève

Pour bien si­tuer le contexte de ce vol, je vais vous ex­pli­quer com­ment c’est passé l’al­ler. Nous de­vions nous re­trou­ver entre amis à l’aé­ro­port de Ge­nève pour par­tir à Paris. Nous n’avions pas pré­ci­sé­ment fixé l’en­droit de réunion. Cer­tains avaient com­pris à l’em­bar­que­ment, d’autres au check-in. Nous avons donc ap­pris à ce mo­ment-là que dans le cas d’Ea­sy­Jet, le check-in ferme exac­te­ment 40 mi­nutes avant le vol, pas moyen de dis­cu­ter.

Nous avons passé un ex­cellent sé­jour à Eu­ro­dis­ney et pour re­ve­nir à l’aé­ro­port de Paris, nous avons dé­cidé de faire comme pour l’al­ler, prendre le bus di­rect entre l’hô­tel et l’aé­ro­port… sauf que nous n’avions pas prévu les em­bou­teillages sur le pé­riph! Ca n’avan­çait pas d’un poil!

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Il y avait même Win­nie l’our­son qui si­gnait des au­to­graphes et Dingo qui nous ac­cueillait à l’hô­tel

Nous sommes ar­ri­vés 10 mi­nutes après la fin du check-in alors que nous avions prévu d’ar­ri­ver une heure à l’avance. Nous étions six per­sonnes dans la même si­tua­tion. L’hô­tesse à l’ac­cueil a été très sym­pa­thique et elle a passé plu­sieurs coups de fil. Nous avions la chance d’avoir des ba­gages qui pou­vaient res­ter en ca­bine, car suf­fi­sam­ment pe­tits. Nous avons couru à tra­vers tout l’aé­ro­port, l’hô­tesse et ses hauts ta­lons de­vant… et nous avons fi­na­le­ment pu le prendre.

Pen­dant tout le voyage, je trem­blais car la pres­sion re­tom­bait gen­ti­ment. Plus tard, quand j’ai ra­conté cette his­toire à des amis, ils m’ont tous dit que nous avions eu beau­coup de chance car Ea­sy­Jet (en par­ti­cu­lier?) ne fait pas beau­coup d’ex­cep­tion de ce type.

Ge­nève-Nantes

Dans le cas de ce voyage, avec Air­France sauf er­reur, nous at­ten­dions tran­quille­ment à l’aé­ro­port de Ge­nève. Le check-in avait été ef­fec­tué dans les règles de l’art et l’em­bar­que­ment de­vait avoir lieu dans 10 mi­nutes… quand le vol a été an­nulé!

Je ne me sou­viens plus pour­quoi mais il me semble que “pro­blème tech­nique” avait été an­noncé (en­core une fois).

Pour ef­fec­tuer le vol Ge­nève-Nantes, nous sommes fi­na­le­ment pas­sés par… Paris! Et au lieu d’ar­ri­ver en fin d’après-midi… nous sommes juste ar­ri­vés 6 heures plus tard… vers 24 h.

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Et vous?

Et vous alors? Je suis cer­taine que vous avez une bonne his­toire à par­ta­ger sur l’un de vos voyages en avion…

60 com­men­taires
1)
David Klaus
, le 27.06.2007 à 00:16

Moi je n’ai pas vrai­ment un vol spé­cial à ra­con­ter mais je me ra­pelle sou­vent d’un truc qui me fait bien mar­rer.

Il y a quelques an­nées, sur un vol de Cros­sair je crois, j’avais acheté un cou­teau suisse dont une des lammes me­su­rait plus de 6 cm. C’est une idée qui se­rait ab­surde au­jour­d’hui à l’heure ou on ne peux meme plus prendre une bou­teille d’eau. Ca me fait tou­jours bien rire.

Je prends l’avion de­puis que j’ai 3 ans et j’ai vécu pas mal de tur­bu­lances. Ca me fait tou­jours rire lors­qu’on est se­coué comme des pru­niers de­puis 10 mi­nutes et que le pi­lote nous dit: “mes­dammes et mes­sieurs, nous en­trons dans une zone de tur­bu­lances, il est pos­sible que nous su­bis­sions quelques se­cousses”.

“noooooon sans blagues, vieux. J’au­rais pas re­mar­qué tout seul ^ ^ ”.

Ah et une der­nière chose (après je vais me cou­cher j vous pro­met), je me ra­pelle plu­sieurs fois m’être en­nervé dans mon “moi” in­té­rieur parce que le pas­sa­ger d’à coté ou de de­vant avait le der­nier mac por­table sur sa ta­blette ^ ^

Ah­lala, c’est vrai que les voyages en avion sont une source de dis­cus­sion in­épui­sable.

Bon sur ce, je vais me pieu­ter, ça vau­drait mieux.

2)
pter
, le 27.06.2007 à 01:50

en vrac: un stop (Vol Chine/Paris) qui s’est pro­longé de 24H a Mos­cou a cause d’une tom­bée de neige dan­tesque….ayant uni­que­ment en poche quelques Euros…. un “tête a queue” sur un tar­mac dé­foncé dans le Sud des Phi­lip­pines, un vol (in­terne a la Chine entre Shan­ghai et Shenz­hen) ou le pi­lote+co­pi­lote dor­mait de­vant moi….per­sonne en ca­bine et des tur­bu­lences tel­le­ment forte que per­sonne ne pou­vait se lever, orage et vol de nuit. la, j’ai eu peur…tout le monde a eu peur. J’ai gueu­ler pour ré­veiller les gars, on m’a en­voyé une hô­tesse pour me ra­con­ter des sa­lades (il y quel­qu’un en ca­bine…). ben a l’ar­ri­vée il y avait que les deux gars qui avait re­joins pres­te­ment la ca­bine des que ce fut pos­sible (sa se­couait très fort quand même). En pre­nant en moyenne un vol in­ter­na­tio­nal par mois + quelque vols in­ternes chi­nois, c’est assez “calme”. je touche du bois! l’avion est un truc ab­so­lu­ment for­mi­dable. La vue de cer­tains pay­sages terre/mer d’en haut est si beau.

3)
Ma­dame Pop­pins
, le 27.06.2007 à 02:55

T’au­rais de­mandé “sur l’un de vos voyages en train”, ok mais là, l’avion c’est tel­le­ment pol­luant…

Je ne risque pas d’avoir une anec­dote, je voyage le moins pos­sible

4)
Puzzo
, le 27.06.2007 à 06:20

Concer­nant l’illus­tra­tion de Jean-An­dré De­ledda que je viens de ra­jou­ter, il me vient à l’es­prit une blague sur les avions… elle vaut ce qu’elle vaut…

“Tous les pas­sa­gers d’un avion sont à bord, l’avion est prêt à dé­col­ler, mais le pi­lote et le co-pi­lote ne sont pas en­core là…

Ar­rive le pi­lote, il tra­verse l’avion avec des lu­nettes noires et une canne blanche. Les pas­sa­gers com­mencent à rire ner­veu­se­ment et faire des com­men­taires du genre : “Pas pos­sible, ça dois être une blague…”

Quand ar­rive le co-pi­lote avec son chien d’aveugle. Les pas­sa­gers com­mencent à s’in­quié­ter sé­rieu­se­ment !!! Mais trop tard, les mo­teurs s’al­lument et l’avion prend la piste. Tout le monde aux hu­blots pour voir com­ment ils vont dé­col­ler ! Muets d’an­goisse. L’avion prend de plus en plus de la vi­tesse et ne dé­colle pas, ar­rive le bout de la piste qui n’est plus qu’à quelques mètres !!! Les pas­sa­gers poussent tous en­semble un im­mense cri de déses­poir… Les roues se dé­tachent du sol a deux mètres du bout de la piste !!!

Dans le poste de pi­lo­tage, le pi­lote com­mente au co-pi­lote : “Tu vas voir qu’un de ces jours on va se cas­ser la gueule parce que ces im­bé­ciles de pas­sa­gers, ne vont pas crier à temps !!”“

5)
Be­noit29
, le 27.06.2007 à 06:36

Sur le vol Ge­nève-Prague de Puzzo, l’avion était un Dash-8. C’est un petit avion à tur­bo­pro­pul­seurs (hé­lices). Ce genre d’avion se­coue plus qu’un jet. On le sent beau­coup plus « vivre ». Ça rend le voyage un peu plus im­pres­sion­nant. Et bien sûr, quand on a vu les mé­ca­ni­ciens bri­co­ler un tur­bo­pro­pul­seur quelques mi­nutes avant le dé­col­lage, ça n’aide pas !!!

Un autre petit fris­son sur ce Ge­nève-Prague. Un avion s’est posé quelques se­condes seule­ment après que le nôtre dans l’im­pos­si­bi­lité de dé­col­ler ait pu dé­ga­ger la piste.

Il y a quelques an­nées, sur un vol de Cros­sair je crois, j’avais acheté un cou­teau suisse dont une des lammes me­su­rait plus de 6 cm. C’est une idée qui se­rait ab­surde au­jour­d’hui à l’heure ou on ne peux meme plus prendre une bou­teille d’eau. Ca me fait tou­jours bien rire.

A la belle époque de Cros­sair, j’avais ef­fec­tué un vol Lu­gano-Ge­nève le 1er août (jour de la fête na­tio­nale). La com­pa­gnie avait of­fert a tous les pas­sa­gers un sau­cis­son et un joli cou­teau suisse pour le dé­cou­per. Les temps ont chan­gés…

6)
dra­zam
, le 27.06.2007 à 06:51

Té­né­riffe-Pa­ris en 97, re­tour de bringue avec 2 potes, fin d’après-midi. Je bar­ra­guine pé­ni­ble­ment en es­pa­gnol la gen­tille et jolie hô­tesse du check-in, mes 2 guss der­rière mdr sur­tout lors­qu’elle me parle fran­çais. Les 3 der­niers pas­sa­gers passke lé­gè­re­ment faits (ah la san mi­guel muy fria!) et en train de jouer au freezbi dans les cou­loirs jus­qu’à ce que l’hô­tesse (pas une mar­rante, com­prends pô) vienne nous cher­cher et nous em­mène en queue d’ap­pa­reil de­vant les re­gards sé­vères des autres pas­sa­gers, c’est nous. L’air­bus de Star Eu­rope Air­line ma­chin­chose n’ar­ri­vant pas à pres­su­ri­ser, on reste en al­ti­tude basse et on se tape toutes les tur­bu­lences au des­sus de l’At­lan­tique, comme aux mon­tagnes russes. Les 3 guss ptdr qui font ooo­lééé mains en l’air à chaque em­bar­dée en re­gar­dant les pas­sa­gers dé­fi­ler aux chiottes ou y re­tour­ner à peine sor­tis, c’est tou­jours nous. Une jeune femme de­vant moi n’a pas ar­rêté de ré­pé­ter, “ça y est on va tous mou­rir c’est la fin”, toutes les hô­tesses, les pi­lotes, les cal­mants y sont pas­sés, en vain. Les 3 guss qui fi­na­le­ment la vexent en lui di­sant “main­te­nant tu la fermes et t’ar­rête de nous les bri­ser, on veut mou­rir en paix et en joie”, c’est qui? L’avion a dû faire une es­cale tech­nique sur le tar­mac de Bor­deaux, on est fi­na­le­ment ar­ri­vée vers 3 heures du matin au T3 de Roissy CDG au lieu de 4 heures de vol…

7)
Fran­çois Cuneo
, le 27.06.2007 à 06:56

Merci Puzzo, merci Jean-An­dré (ex­cellent!) et ex­cellent aussi le gag du com­men­taire 4!:-)

De mon côté.

Aé­ro­port d’Athènes, dans les an­nées 80, com­pa­gnie Swis­sair (du so­lide à l’époque)

Notre avion se lance à toute puis­sance des ré­ac­teurs sur la piste de dé­col­lage.

Sou­dain, une hur­lée du pi­lote qui tra­verse les pre­mières classes et ar­rive jus­qu’à nous. L’avion plante sur les freins.

Un bruit hor­rible de mo­teurs en­va­hit la car­lingue, une ombre l’as­som­brit sou­dain.

Mon ex-femme me prend la main et plante ses ongles de­dans (non non, elle n’a pas ac­cou­ché à ce mo­ment-là) et me dit: on crame, on crame…

Moi, meuh non, meuh non…

En fait, un avion nous at­ter­ris­sait des­sus pen­dant qu’on dé­col­lait.

La même année, en au­tomne, un avion de Swis­sair ra­tait son dé­col­lage ou son at­ter­ris­sage, je ne sais plus, au même en­droit. Il y a eu des vic­times. C’était peut-être le même avion, al­lez-sa­voir, avec des gens comme nous.

De­puis, je n’ai pris l’avion qu’une fois, et je crève de trouille, alors qu’avant, tout al­lait bien.

8)
fx­prod
, le 27.06.2007 à 07:06

la seule fois ou je suis monté dans un gros, une ca­ra­velle, c’était avec un groupe d’ama­teurs pho­to­graphes (avec des col­lègues nous avions trou­vés le concept, pre­nez votre pho­to­to­graphe pro avec vous) j’avais à l’époque des ci­seaux dans mons sac photo pour cou­per mes amorces de films, la der­nière fois que je les ai vu ils étaient por­tés par l’ho­tesse et une dia­po­si­tive à im­mor­ta­lisé ce grand jour. Les ci­seaux étaient quand même exa­gé­ré­ment grands. Pour l’anec­dote au voyage aller j’étais assis à coté d’un pi­lote ama­teur qui m’a très gen­ti­ment ex­pli­qué com­ment fonc­tion­nait un avion, si nous n’étions pas à Palma de Ma­jorques, je se­rais re­venu avec un autre moyen de trans­port. Déjà que la ca­ra­velle fai­sait des pa­liers pour mon­ter beurq

Par contre je suis allé plu­sieurs fois en com­pa­gnie du pi­lote ama­teur cité plus haut, la1° il a fait mon­ter l’avion jus­qu’au mo­ment ou il n’y avait plus assez d’air, en me mon­trant bien sur l’al­ti­mêtre, l’avion est des­cendu en piqué, cet al­ti­mêtre tour­nait à une vi­tesse folle, je n’en me­nais pas large et quand il l’a re­dressé il m’a de­mandé ce que cela fai­sait, ma ré­ponse fut:”je ne sa­vais plus si c’était mes c…. ou mes amig­dales.” Et tjrs avec le même, il dé­cide d’al­ler man­ger des fruits de mer, dans l’avion tou­jours très gen­ti­ment il m’ex­plique que chaque aé­ro­drome à une ba­lise et qu’il suf­fit de se connec­ter des­sus pour que l’en­gin y aille tout seul, en m’ex­pli­quant il tri­pa­touille le bou­ton et un bon mo­ment plus tard nous vo­lions au des­sus des nuages, en re­gar­dant en bas une trouée me fait voir la mer, je de­viens blanc, je lui dit, il ce moque de moi, vu ma cer­ti­tude il des­cend, que de l’eau à perte de vue, heu­reu­se­ment qu’il y avait cette ba­lise.

9)
THG
, le 27.06.2007 à 07:39

J’in­ter­romps 5 mn mon ex­plo­ra­tion de Ligh­troom 1.1 pour in­ter­ve­nir :

com­pa­gnie Swis­sair (du so­lide à l’époque)

Vu de l’in­té­rieur, mon gars, c’est tou­jours du so­lide, on a même une des meilleures per­for­mances en Eu­rope…

Sinon pas d’anec­todes à part peut-être ces deux là :

De­cembre 95 : je pars à New York ache­ter pour 10000 USD de ma­té­riel photo :

– Dé­part mer­credi 10 h matin : vol Cros­sair Bâle- Ge­nève.

– A 12:00 : dé­part GVA – JFK avec le MD-11 de Swis­sair.

– At­ter­ris­sage 8 h plus tard.

– Aller re­tour JFK / B&H 3 heures.

– Vol de re­tour dans la fou­lée avec 747 Swis­sair, vers Zu­rich.

– Vol ZRH – Bale avec le MD80 de Cros­sair.

– Ar­ri­vée à la mai­son – avec mon beau 500 / 4.5L tout neuf – jeudi, le len­de­main, donc, à 12:00.

Sep­tembre 96 : je dois li­vrer les pho­tos de mon re­por­tage sur le salon d’hy­dro-avia­tion de Ge­lend­jik ( Rus­sie, Mer Noire ) à Paris, le plus ra­pi­de­ment pos­sible :

– Di­manche matin : vol Ge­lend­jik – Mos­cou dans un An-24.

– Puis Mos­cou-She­re­me­tievo > Zu­rich en MD-80 Swis­sair.

– Dans la fou­lée, Zu­rich – Bale avec un SF340 de Cros­sair.

– Dé­posé mes bo­bines de dia­pos dans la boîte aux lettres du labo pro à Bâle pour être sûr de les avoir le len­de­main matin.

– Lundi matin, vol Bale – Paris dans le­quel je sé­lec­tionne mes dias.

– Le soir re­tour Bale.

5 fois l’avion en à peine 36 heures… ouf.

10)
6ix
, le 27.06.2007 à 07:41

Il y a quelques an­nées, sur un vol de Cros­sair je crois, j’avais acheté un cou­teau suisse dont une des lammes me­su­rait plus de 6 cm. C’est une idée qui se­rait ab­surde au­jour­d’hui à l’heure ou on ne peux meme plus prendre une bou­teille d’eau. Ca me fait tou­jours bien rire.

Je suis allé en Flo­ride du­rant l’été 2002, soit à peine une année après un cer­tain 11 sep­tembre. Au contrôle des ba­gages à main, mon sac à dos ne pas pas tout droit sur le tapis: re­tour en ar­rière, ou­ver­ture du sac, fouille, puis… une dame me sort un com­pas que j’avais pris sans faire at­ten­tion dans une trousse, et re­tire la pointe. Pointe que je n’ai ja­mais revue…

11)
Ca­plan
, le 27.06.2007 à 08:19

Très bien, le des­sin de Jean-An­dré et l’his­toire 4!

Moi, il y a quelques an­nées, j’ai pris l’avion pour aller à Londres. En vou­lant ré­cu­pé­rer ma va­lise sur le tapis rou­lant, je me suis cassé un ongle…

Mil­sa­bor!

12)
mac­k­loug
, le 27.06.2007 à 08:25

Vol Paris – Mul­house il y a quelques an­nées, sur Air France je crois. Nous dis­cu­tions tran­quille­ment quand on voit le co-pi­lote qui se la ra­mène en sif­flant, tout na­tu­rel­le­ment. Avec tout au­tant de na­tu­rel, il ouvre une trappe dans le cou­loir, saisi une ma­ni­velle et com­mence à la tour­ner en plai­san­tant avec les pas­sa­gers dont cer­tains fai­saient les ma­lins mais comme tous les autres, n’en me­naient pas large.

En fait, le train était blo­qué et il ac­ti­vait la pro­cé­dure ma­nuelle. At­ter­ris­sage dans un si­lence de mort puis ex­plo­sion d’ap­plau­dis­se­ments une fois au sol…

Je dois avouer que le na­tu­rel du co-pi­lote et sa façon ras­su­rante de nous dire qu’il fai­sait comme ça à presque tous les at­te­ris­sages en a cer­tai­ne­ment ras­suré plus d’uns…

13)
Ma­dame Pop­pins
, le 27.06.2007 à 08:31

Ca­plan ;-))) Ca a dû être un mo­ment ter­rible, cet ongle cassé !

14)
THG
, le 27.06.2007 à 08:32

@ mac­k­loug

Ca de­vait pas être un avion très ré­cent. Main­te­nant, il y a une car­touche ex­plo­sive qui casse un ver­rou pour faire des­cendre le train en cas de panne hy­drau­lique, le ver­rouillage se fai­sant grâce à la pres­sion de l’air sur les jambes et les roues.

Gilles.

15)
Mo­dane
, le 27.06.2007 à 08:48

Comme tu m’as souf­flé la blague des pi­lotes aveugles sous le nez, voici quelques élé­ments de main­te­nance, dia­logues entre pi­lote et équipes de main­te­nance :

Pro­blème : “Test en vol OK, sauf l’at­ter­ris­sage au­to­ma­tique très bru­tal.” So­lu­tion : “Pas de sys­tème d’at­ter­ris­sage au­to­ma­tique sur cet avion.”

Pro­blème : “Phare ro­ta­tif in­fé­rieur à moi­tié rem­pli d’eau.” So­lu­tion : “Phare ro­ta­tif in­fé­rieur rem­pli.”

Pro­blème : “L’avion a un com­por­te­ment mar­rant.” So­lu­tion : “Avion averti de la né­ces­sité de se re­te­nir, de voler droit et de res­ter sé­rieux.”

Pro­blème : “Hô­tesse de l’air gelée en al­ti­tude.” So­lu­tion : “Es­sais au sol OK.”

Pro­blème : “Le mode ac­tivé du pi­lote au­to­ma­tique pro­voque une des­cente de 200 pieds par mi­nute.” So­lu­tion : “Pro­blème non re­pro­duc­tible au sol.”

Pro­blème : “Les crans font s’en­fon­cer la ma­nette des gaz.” So­lu­tion : “C’est à ça qu’ils servent.”

Pro­blème : “Mo­teur n°3 man­quant.” So­lu­tion : “Mo­teur trouvé sur l’aile droite après une brève re­cherche.”

Pro­blème : “Bruit pro­ve­nant du mo­teur n°2, comme si un type ta­pait avec un petit mar­teau.” So­lu­tion : “Petit mar­teau confis­qué au type du mo­teur n°2.”

Sé­rieux, non?…

16)
Gilles Tschopp
, le 27.06.2007 à 09:14

Suis-je chan­ceux ? J’ai pris plu­sieurs fois l’avion, et pas (en­core ?) le moindre pro­blème ren­con­tré.

A part un vol Pa­ris-Ge­nève an­nulé sans ex­pli­ca­tion, avec un sand­wich et une bois­son grauites en ac­com­pa­gne­ment.

Ré­cem­ment, je suis allé aux Etats-Unis. Je m’étais ima­giné que les doua­niers se­raient hy­per-sé­vères, sur­tout après le 11 sep­tembre 2001.

Donc à l’aé­ro­port JFK, une dame fort ai­mable m’a de­mandé mon pas­se­port. J’ai fait scan­ner mes deux in­dexes. Je me suis aussi fait pho­to­gra­phier la pu­pille de mes yeux. Il fal­lait en­le­ver mes lu­nettes avant. Le dit ca­méra est en fait un bête web­cam Lo­gi­tech… Aucun pro­blème donc.

Pour le vol de re­tour c’est plus drôle : j’ai dû faire un vol Tampa (Flo­ride) – Dal­las (Texas) – Zu­rich. Cela ral­longe pas mal le voyage, allez sa­voir pour­quoi.

Et à Tampa, j’ai dû pas­ser par un es­pèce de cou­pole que je n’ai pas com­pris à quoi cela ser­vait. Quand je suis ren­tré de­dans, je suis en­fermé de­dans du­rant une mi­nute. J’ai res­senti un gros souf­fle­ment qui fait “gon­fler” mes ha­bits. Peut-être un nou­veau sys­tème qui per­met de fouiller un peu plus loin dans mon corps ? Et ceci avant le sys­tème de dé­tec­tion de mé­taux…

En­suite, je me suis fait ar­rê­ter par un pré­posé de l’aé­ro­port qui m’a très gen­ti­ment de­mandé à fouiller mon sac a dos. Il a res­sorti un gros fla­con Brumm anti-mous­tique que j’avais com­plè­te­ment ou­blié… et que je n’ai plus ja­mais revu ;-)

17)
To­TheEnd
, le 27.06.2007 à 09:33

Et à Tampa, j’ai dû pas­ser par un es­pèce de cou­pole que je n’ai pas com­pris à quoi cela ser­vait. Quand je suis ren­tré de­dans, je suis en­fermé de­dans du­rant une mi­nute. J’ai res­senti un gros souf­fle­ment qui fait “gon­fler” mes ha­bits. Peut-être un nou­veau sys­tème qui per­met de fouiller un peu plus loin dans mon corps ? Et ceci avant le sys­tème de dé­tec­tion de mé­taux…

C’est ef­fec­ti­ve­ment un nou­veau sys­tème qui per­met de dé­tec­ter des mo­lé­cules d’ex­plo­sif. Théo­ri­que­ment, si quel­qu’un a tou­ché ou si les ha­bits ont été au contact d’ex­plo­sif, des mo­lé­cules sont dé­tec­tables.

T

18)
JCP
, le 27.06.2007 à 09:36

Ca­plan : Hé­héhé! Merci! J’avais le même sen­ti­ment mais n’au­rais ja­mais su l’ex­pri­mer aussi élé­gam­ment.

19)
M.G.
, le 27.06.2007 à 09:50

Mon pre­mier vol, le 31 dé­cembre 1953. Je n’avais pas huit ans : Pa­ris-Da­kar en 7 heures, avec es­cale à Ca­sa­blanca. Cu­rieu­se­ment, le 24 juillet 1957, le vol qui a mar­qué mon dé­part dé­fi­ni­tif pour le Sé­né­gal, j’ai mis 11 heures sur un DC6 en vol di­rect (ce qui était nor­mal pour l’époque. Au­jour­d’hui, c’est 05h30 en B777). Pour­quoi 7 heures en 1953 ? J’avais pris le De Ha­villand Comet, pre­mier jet en ser­vice com­mer­cial (le B707 n’ap­pa­raî­tra qu’en 1960) ;-)

Le Comet sera re­tiré des lignes com­mer­ciales en mai 1954 après deux ac­ci­dents qui virent l’ex­plo­sion en vol des ap­pa­reils. Ex­pli­ca­tion of­fi­cielle après en­quête : pro­blème de ré­sis­tance de la cel­lule (?).

20)
Sa­luki
, le 27.06.2007 à 09:56

Juste deux en pas­sant:

En 1973, je di­ri­geais le fi­liale ita­lienne d’un groupe bri­tan­nique, ça ne nous ra­jeu­nit pas, mon bon mon­sieur… En at­ten­dant que mon épouse ait un poste au Lycée Fran­çais, je “com­mu­tais” les lundi matin et ven­dredi soir, à par­tir de Li­nate, le ter­rain proche du centre ville. Li­nate c’est aussi près de l’Idros­calo, le vaste plan d’eau d’où dé­col­laient, avant guerre les hy­dra­vions. Milan étant la ca­pi­tale du brouillard, le plan d’eau n’ar­range guère les choses. En un an, je connais treize des­ti­na­tions al­ter­na­tives à la fer­me­ture de ce ter­rain: Mal­pensa, Gênes, Ber­gamo, Zürich, re­tour à Orly, Nice, Rome le jour de l’inau­gu­ra­tion de Leo­nardo da Vinci, deux ou trois ter­rains mi­li­taires, Pisa… Evi­dem­ment le tra­jet en car qui s’en­suit est tou­jours un plai­sir.

La deuxième. Il y a quelques se­maines, par­tant pour le Liban, contrôle à CDG. Mine dé­pi­tée de deux co­réens qui se sont vu confis­quer leur bou­teille de Che­val Blanc qu’ils avaient dans un sac à dos. Je n’ai pas vu le mil­lé­sime, mais je suis sûr qu’elle n’a pas été per­due pour tout le monde.

Allez, la troi­sième. Mon sac à dos “in­for­ma­tique” est un plai­sir à voir sur les écrans de contrôle: les fils et autres in­gré­dients. L’an­ti­vol Ken­sing­ton res­sem­ble­rait à s’y mé­prendre- la preuve- à un sys­tème de mise à feu. Mon di­lemme est ris­quer de me faire tirer mon Mac­Book dans les en­droits où je vais pen­dant l’heure du dé­jeu­ner – fut-ce un mi­nis­tère gardé par d’im­por­tantes forces de po­lice (jus­te­ment…) ou me faire sys­té­ma­ti­que­ment vi­si­ter mon sac. C’est ainsi que, à l’is­sue de ma der­nière série de voyages, j’ai dé­cidé d’y mettre un peu d’ordre, Cela m’a per­mis de re­trou­ver au fond le La­guiole de Ma­dame Sa­luki que nous avions re­noncé à cher­cher de­puis belle lu­rette…

21)
M.G.
, le 27.06.2007 à 09:57

Ah oui, j’ou­bliais ! Mon meilleur temps de vol entre Paris et Dakar ? C’était en no­vembre 1978 : 02h28 de dé­col­lage à CDG à at­ter­ris­sage à DKR… En Concorde ! Re­grets éter­nels pour la dis­pa­ri­tion de cette ma­chine splen­dide :-(

22)
Mirou
, le 27.06.2007 à 10:08

Moi j’en ai deux chouettes, d’anec­todes. Enfin…Une un peu plus que l’autre….

La pre­mière c’est sur un vol Paris – St-Mar­tin. Du­rant la di­zaine d’heure de vol, je me suis dit, “tiens, cette fille de­vant moi, elle me dit quelque chose”. Ce n’est qu’à l’ar­ri­vée, en pre­nant nos ba­gages dans le coffre au-des­sus des têtes qu’on s’est re­trou­vées nez à nez: c’était une co­pine de classe !

L’autre c’est en re­ve­ne­nant des Etats-Unis avec mes pa­rents. Tout se pas­sait bien, les ho­tesses en étaient au Duty Free, avec leur pe­tits cha­riots bien lourds et en­com­brants qui nous em­pèchent d’al­ler aux toi­lettes. Tout à coup, l’avion a viré de bord ul­tra-ra­pi­de­ment. L’ho­tesse a fait un vol planné pour se re­trou­ver as­sise sur un pas­sa­ger bien plus loin. Per­sonne n’a crié, tout est allé très vite. L’Ho­tesse a d’abord fait de grands yeux, puis, avec un grand sou­rire a fait “Ent­schul­di­gung-Sie mir, bitte”. Et elle a conti­nué sa pe­tite vente de Swatch moins chères. Quelques mi­nutes plus tard, le com­man­dant de bord pre­nant la pa­role: “Rien de grave, nous avons croisé un autre Jumbo Jet qui ve­nait en sens in­verse. Il s’agit d’une ma­noeuvre d’ur­gence qui s’est bien dé­rou­lée…..”. En gros, on a eu chaud !

23)
Jaxom
, le 27.06.2007 à 10:23

De mon côté et dans le genre pro­blème à l’aé­ro­port, avec un co­pain à l’em­bar­que­ment à l’aé­ro­port in­ter­na­tio­nal d’Osaka, on s’est re­trouvé avec un check-in de trois-quart d’heures. C’était une jeune hô­tesse en for­ma­tion.

De mon côté, je suis double-na­tio­nal franco-suisse, j’avais mon pas­se­port fran­çais puisque le suisse n’était pas ar­rivé à temps pour le voyage. L’hô­tesse me de­mande une preuve comme quoi je peux bien ren­trer sur le ter­ri­toire suisse ??? Bon, j’avais ma carte d’iden­tité suisse avec moi, ok.

Pour mon co­pain, por­tu­gais, tout d’abord, l’hô­tesse de­mande où est passé le petit bout de pa­pier que l’im­mi­gra­tion a agrafé dans le pas­se­port lors de la ren­trée au japon. On ar­rive à s’ar­ran­ger, pour consta­ter une fois dans l’avion que l’hô­tesse n’avait pas re­gardé de l’autre côté de la page où il y avait le tam­pon de l’im­mi­gra­tion… Puis elle lui re­fait le coup du : prou­vez-moi que vous pou­vez en­trer sur le ter­ri­toire suisse. Bien sûr, il n’avait pas son per­mis C avec lui. D’ailleurs ce bout de pa­pier avec un tam­pon com­mu­nal ne doit pas im­pres­sio­ner grand-monde. Et là plus d’une demi-heure de dis­cus­sion, d’hô­tesse fai­sant l’al­ler et re­tour vers son su­pé­rieur-for­ma­teur pour évi­ter au pote de de­voir ache­ter un billet Ge­nève-Lis­bonne au cas où on lui re­fu­se­rait l’en­trée en Suisse. Lui dire que les membres de l’UE peuvent ren­trer en Suisse sans pro­blème, rien. Lui dire qu’il y a des ac­cords de libre cir­cu­la­tion entre la Suisse et l’UE, rien. Bref, ça a fini par une dé­cla­ra­tion de dé­charge de la com­pa­gnie (JAL) si­gnée par mon co­pain.

Ce n’est qu’après que nous avons pensé que nous pas­sions par Paris et que le vol Pa­ris-Ge­nève était as­suré par Air France. Hors les vols Pa­ris-Ge­nève sont des vols do­mes­tiques qui ar­rivent dans la par­tie fran­çaise de l’aé­ro­port de Ge­nève. Donc tous ceci était to­ta­le­ment in­utile, puisque même dans le cas hau­te­ment im­pro­bable où les Suisses re­fu­se­raient à mon potes l’en­trée sur Suisse, il lui suf­fi­sait de pas­ser par Fer­nex-Vol­taire, la France ne pou­vant pas en­core moins re­fu­ser l’en­trée d’un ci­toyen d’un pays de l’UE, de plus éga­le­ment membre de l’es­pace Schen­gen. Bref, tout ça pour rien.

Au final je suis à peu près cer­tain que c’est à cause de ça qu’on s’est re­trouvé placé au der­nier rang du 747. La ré­pu­ta­tion de grand ser­vice de JAL, avait pris un coup là. Et pour­tant, une heure et demi avant notre ar­rivé à Roissy, comme le vol avait pris du re­tard, une hô­tesse vient vers nous, nous dé­place vers l’avant afin de nous faire sor­tir en pre­mier afin que nous puiss­sions prendre notre cor­ress­pon­dance. À Roissy, un ste­ward prend en charge les pas­sa­gers pour Ge­nève, nous étions une di­zaine rien que dans cet avion, nous fait pas­ser par des cou­loirs tous vides, un contrôle sans per­sonne pour nour re­tar­der.

Au final, des sou­ve­nirs aigres-doux de se vol de re­tour du Japon.

24)
Pepar
, le 27.06.2007 à 10:47

J’ai pris l’avion quelques di­zaines de fois et rien de par­ti­cu­lier n’est ar­rivé à part la der­nière fois où il y a eu une alerte à la bombe pour un sac ou­blié. Les po­li­ciers ont eu toutes les peines du monde à faire éva­cuer les lieux, per­sonne ne vou­lait bou­ger.

Sinon pen­dant mon ser­vice mi­li­taire, lors d’un exer­cice, nous de­vions mon­ter dans un Super Puma (un gros hé­li­co­ptère) et l’un des hommes d’équi­page nous ai­dait à mon­ter à bord en nous di­sant où ne pas mettre les pieds parce que c’était fra­gile… J’ima­gi­nai la même si­tua­tion sous la mi­traille :-)

Et puis un co­pain qui bos­sait en Al­le­magne ne prend plus l’avion de­puis qu’il a vu une grosse ombre pas­ser tout près dans le brouillard au mo­ment où son avion a fait une grande em­bar­dée.

Enfin des amis qui tra­vaillaient en Chine il y a une di­zaine d’an­née m’ont ra­conté que lors d’un vol in­té­rieur leur avion a perdu un ré­ac­teur sur la piste, quand il com­men­çait à ac­cé­lé­rer pour dé­col­ler. Eux conti­nuent à prendre l’avion !

25)
M.G.
, le 27.06.2007 à 10:57

Des in­ci­dents de vol ? En plus de cin­quante ans de vols en Afrique et ailleurs, j’en ai évi­dem­ment quelques uns à ra­con­ter. Ayant très sou­vent volé en “Tech­nique”, j’ai l’ha­bi­tude de dire que je n’ai ja­mais fait un vol sans pro­blème. Il y a tou­jours un “rouge” qui s’al­lume au ta­bleau de bord mais bon, l’équi­page est là pour ré­gler le pro­blème, quels que soient les au­to­ma­tismes qui ont en­vahi les avions au fil du temps :-)

Un “coup de tabac” mé­mo­rable

À la fin des an­nées soixante, vol Da­kar-Nouak­chott avec es­cale à Saint-Louis. Ca­ra­velle “11R” Air Afrique (ex­cel­lente ma­chine, la pre­mière à pos­sé­der un APU qui lui per­met­tait de re­dé­col­ler de n’im­porte quel ter­rain sans aide tech­nique au sol).

Dé­col­lage nor­mal de Dakar vers Saint-Louis. Mon­tée, al­ti­tude de croi­sière, ex­tinc­tion des pan­neaux lu­mi­neux. D’un coup, la chute libre avec la sen­sa­tion désa­gréable (!) qu’on est dans un as­cen­seur dont on a coupé les câbles. Une hô­tesse et un pas­sa­ger (tiens, il n’était pas at­ta­ché, ce­lui-là) col­lés au pla­fond de la ca­bine. Lorsque la Ca­ra­velle re­trouve bru­ta­le­ment une couche por­teuse, Vlan ! L’hô­tesse se re­trouve avec un bras cassé et le pas­sa­ger se fra­casse le vi­sage sur l’ac­cou­doir de son siège ! À par­tir de ce mo­ment, l’am­biance tourne à l’apo­ca­lypse car la Ca­ra­velle est se­couée d’une ma­nière telle qu’on a l’im­pres­sion qu’elle va finir par se cas­ser. Le pi­lote ré­duit les gaz au mi­ni­mum, sort même les aé­ro­freins d’ex­tra­dos par­ti­cu­liers à la Ca­ra­velle et le train d’at­ter­ris­sage ! Pro­cé­dure li­mite pour ame­ner la vi­tesse au mi­ni­mum pos­sible. Ça a duré près de vingt mi­nutes dans une am­biance que vous pou­vez ima­gi­ner. Pen­dant tout ce temps, le pi­lote a tenu la ma­chine en jouant sur les gaz avec pour consé­quence les phé­no­mènes de “bat­te­ment” des deux ré­ac­teurs non syn­chro­ni­sés, ce qui ajou­tait à l’an­goisse des pas­sa­gers.

Comme elle était venue, la per­tur­ba­tion dis­pa­raît et le vol se pour­suit sans en­combre jus­qu’à Saint-Louis où une am­bu­lance et les pom­piers nous at­tendent.

À sa des­cente de l’avion, le pi­lote me voit “Ah, tu étais là, toi ? Fran­che­ment, j’ai bien cru qu’on al­lait y pas­ser”. J’ai le sou­ve­nir que son vi­sage était aussi pâle que sa che­mi­sette blanche ! Vingt ans après, alors qu’il était tout nou­veau re­traité, il ra­con­tait ce vol comme le pire qu’il ait ja­mais fait.

26)
Théo­dore Bes­son
, le 27.06.2007 à 11:31

@Be­noît 29

Mort de rire le coup du sau­cis­son avec le cou­teau suisse :-D

A noter que ce genre de petit ca­deau c’est de l’his­toire an­cienne (pour les vols en classe éco­no­mique, en tout cas).

La com­pé­ti­tion pour les prix les plus bas rend les ser­vices à bord de plus en plus mau­vais selon moi (en même temps je prends pas l’avion très sou­vent…)

27)
Be­noit29
, le 27.06.2007 à 11:49

Oh oui, c’est vieux. Ça de­vait être en 1996 ou 97. J’ai tou­jours ce cou­teau. C’est un beau sou­ve­nir. Dé­cou­per un sau­cis­son avec un Vic­to­ri­nox tout en ayant une vue ma­gni­fique sur les Alpes, no­tam­ment le Go­thard et tout ça le 1er août.

28)
sui192
, le 27.06.2007 à 12:48

7 oc­tobre 2006, vol Ge­nève-Djerba avec Tunis Air. Dé­col­lons à plein, avec des se­cousses pas pos­sible quand le pi­lote es­saie de ren­trer le train. Au des­sus du Sa­lève, il an­nonce “pro­blème for­çant à re­tour­ner à Ge­nève”. Il tour­ni­cotte pour consom­mer son fuel, les hô­tesses sont un peu pâle, les ado flippent, puis nous abor­dons la piste après une des­cente très longue. Au tou­cher du train ar­rière, une roue du train avant se barre. Le pi­lote tient le nef du zinc très haut pen­dant très long­temps, un peu comme la na­vette amé­ri­caine. Pen­dant la déc­cé­lé­ra­tion très longue, nous voyons les flics, les pom­piers et tout le trem­ble­ment qui nous suivent à fond les ma­nettes. Nous nous ar­rê­tons sur la piste sans pro­blème. A la sor­tie, je tente de pho­to­gra­phier le train avant, mais ça loupe, les flics sont déjà sur moi dès que je sors de la co­lonne de pas­sa­ger qui des­cendent. Le train avant est ca­mou­flé der­rière les ca­mions de pom­piers (très brillant, le chrome des lances à eau).

Le meilleur : le soir, en em­bar­quant dans l’avion de re­change, nous voyons par la fe­nêtre la roue per­due em­bal­lée som­mai­re­ment sur un cha­riot à ba­gages.

La pro­chaine fois, je prends un cric :-)

Charles

29)
no­wall
, le 27.06.2007 à 12:51

l’au­tomne passé je pars avec un pote à Prague une se­maine, avec Fly­ba­boo, dé­part de Ge­nève. Un petit avion de 50-100 places. On nous dis­tri­bue des jour­naux à lire. Pour pas­ser le temps je com­mence de gri­bouiller le ma­ga­zine, faire des des­sins de­dans, don­ner des ren­dez-vous ima­gi­naires à celui qui le lira pour notre re­tour en Suisse.

Passe une se­maine. on re­prend un Fly Baboo pour le re­tour, assis à des places dif­fé­rentes. l’hô­tesse ar­rive… et me re­donne exac­te­ment le même ma­ga­zine, ce­lui-là même dans le­quel j’avais écris mes âne­ries!

30)
be­noit
, le 27.06.2007 à 13:03

Il fut une époque qui a duré 4 ans ou mon bou­lot me fai­sait prendre l’avion en­vi­ron 100 fois par an (vols in­ter­ieurs).

Pas de pro­blème, j’adore cela, mais sur à peu près 400 at­ter­ris­sages et 400 dé­col­lages je n’ai du ren­con­trer que deux ou trois in­ci­dents mi­neurs dont un pneu crevé juste avant de quit­ter le tar­mac et pour pou­voir mettre le “cric” il a fallu vider en­tiè­re­ment l’ap­pa­reil de ses pas­sa­gers.

Un autre vol ou mon voi­sin n’a pas cessé d’en­gueu­ler à voix basse le pi­lote en mul­ti­pliant les signes de croix alors que les condi­tions de vol étaient qua­si­ment idéales.

Là ou j’ai fait un peu moins le fier c’est lorsque l’avion a été tou­ché par la foudre deux fois de suite à l’ar­ri­vée sur Nice. On a beau se dire que l’avion fait cage de Fa­ra­day, qu’il n’y a pas de risque, que ceci, que celà…le bruit de l’im­pact de la foudre sur la car­lingue est très im­pres­sion­nant.

Mais là ou j’ai eu vrai­ment la peur de ma vie c’est sur un vol entre Cler­mont-Fer­rand et Paris, sur un petit bi-tur­bo­pro­pul­seur, 12 pass­gers, et que l’un des deux mo­teurs s’est ar­reté au mi­lieu du par­cours. Et tu te dis si il y en a un qui s’ar­rête pour­quoi pas le deuxième aussi. Comme dans ces avions on est en contact di­rect avec le poste de pi­lo­tage, j’ai pu ad­mi­rer la mai­trise et le sang-froid des pi­lotes, la ré­ac­tion im­mé­diate de tous les controles aé­riens sur le par­cours, la façon dont ils ont dé­ga­gés les cou­loirs aé­riens les plus ra­pides, dé­tour­nant les gros por­teurs de­vant se poser à Orly pour nous per­mettre de nous poser, nous tout petit cou­cou, dans les meilleures condi­tions.

31)
ma­thias
, le 27.06.2007 à 13:24

Le mien, c’est Am­ster­dam -> Or­lando, via Mem­phis (USA, 1997)

Un ma­lade à bord de l’avion (MD-11), c’est super drôle quand le com­man­dant de bord de­mande si il y a un mé­de­cin à bord… mais par contre, ça l’est moins quand le vol est dé­tourné sur Mont­réal pour dé­char­ger le ma­lade… Ré­sul­tat: à ar­ri­vée à l’aé­ro­port de Mem­phis, la cor­res­pon­dance pour Or­lando était déjà par­tie de­puis long­temps. Après di­verses dis­cus­sions, ba­var­dages et trans­ferts d’un gui­chet à l’autre, nous avons ob­te­nus une (belle) nuit dans un hôtel (5*) des en­vi­ron et la pro­messe qu’ils “ré­gle­raient le pro­blème” de­main. Le len­de­main, le seul vol pour Or­lando pro­posé pas­sant par St-Louis (…), après moult dis­ser­tions de ma maman (j’était jeune à l’époque), nous avons ob­te­nus un vol di­rect, mais en bu­si­ness classe… j’avais ja­mais mangé dans de la vais­selle en faïence dans un avion (un 727), et en­core moins pour une heure et demie de vol.

Mal­gré ça, les va­cances se sont super bien pas­sées, et le vol du re­tour fut mé­mo­rable, avec une vi­site du cock­pit du 747 à la clé, c’était le jour de mes 12 ans :-) je me sou­viens en­core du radio qui était belge (fran­co­phone en plus… du bol sur un vol KLM).

32)
Joël (ex­Gli­mind)
, le 27.06.2007 à 14:20

Ber­lin Schöne­feld – Ge­nève Coin­trin, un peu peur au dé­col­lage.

1er essai: Le bruit qui monte, l’ac­cé­lé­ra­tion, puis plus rien… Le pi­lote ex­plique qu’il y a une lu­mière rouge al­lu­mée au sujet des freins, mais qu’il ré­es­saye…

2ème essai: Scé­na­rio idem, la ten­sion monte chez les pas­sa­gers! Mes­sage du pi­lote qui nous dit que la même lu­mière est al­lu­mée et qu’en consé­quence il doit re­boo­ter son avion… Ap­pa­rem­ment ça a mar­ché et il nous sort texto:”Let’s give it a last try!” Ras­su­rant.

3ème essai: Scé­na­rio idem, re­tour à la case dé­part… 1h d’at­tente pen­dant que les tech­ni­ciens d’Air­bus sont là (on voyait un type ren­trer et sor­tir de la ca­bine avec genre son ma­nuel “l’air­bus pour les nuls”…

Puis chan­ge­ment d’avion car pas moyen de ré­gler le pro­blème, au final bon re­tour. Mais une pe­tite apré­hen­sion qui reste…

Pour le fun: Une pe­tite vidéo sympa (Com­men­cer à 2:20)

33)
alec6
, le 27.06.2007 à 14:43

Ca­plan ! à cause de toi je viens de re­peindre l’écran de mon imac au café sans sucre ! 22 com­men­taires plus loin, je ri­gole tou­jours !

34)
Ar­naud
, le 27.06.2007 à 14:49

Lors de ma prime jeu­nesse, je pas­sais chaque année le mois de Juillet dans le can­ton de Vaud alors que mes pa­rents res­taient tra­vailler à Paris. Ainsi, de 5 à 15 ans, je pre­nais seul en “en­fant non ac­com­pa­gné” (avec la belle po­chette au­tour du cou) le vol Pa­ris-Ge­nève au début de l’été pour re­trou­ver mon Oncle, ma Tante et ma Cou­sine.

Alors que je de­vais avoir 10 ans, j’ai pris mon cou­rage à deux mains et ai de­mandé à l’hô­tesse si je pou­vais vi­si­ter le poste de pi­lo­tage. Après une courte pause, j’ai été in­vité à re­joindre le pi­lote, le co-pi­lote et le mé­ca­ni­cien (ils étaient en­core 3 à l’époque) juste après le dé­col­lage. Et la, j’ai passé une des plus belles heures de ma vie : j’ai non seule­ment eu le droit à des ex­pli­ca­tions sur tous les ins­tru­ments et la conduite de l’ap­pa­reil, mais sur­tout j’ai pu res­ter pour l’at­ter­ris­sage sur Ge­nève Coin­trin. J’en garde en­core un sou­ve­nir ému de voir ainsi ap­pro­cher la piste avec le mé­ca­ni­cien égre­nant l’al­ti­tude de l’ap­pa­reil.

De­puis j’ai passé ma li­cence de pi­lote privé et prend au moins une fois l’avion par se­maine pour mon tra­vail…

Ami­tiés,

Ar­naud

35)
Ar­naud
, le 27.06.2007 à 15:25

Une autre pe­tite anec­dote amu­sante (en tout cas pour moi) :

Alors que je fai­sais mon MBA en Vir­gi­nie, je pro­fi­tais de temps en temps des ta­rifs fort com­pé­ti­tifs pour louer un petit Cessna et sur­vo­ler les Blue Ridge Mon­tains afin de dé­com­pres­ser un petit peu (au sens propre comme au fi­guré).

Lors d’un beau wee­kend de Prin­temps, j’em­me­nai un ami Russe faire une ba­lade du côté de la She­nan­doah Val­ley lors­qu’un bruit in­quié­tant se ma­ni­festa dans mes écou­teurs. Après quelques re­cherches, je me ren­dais compte que l’al­ter­na­teur sup­posé char­ger les bat­te­ries ne fonc­tion­nait pas et que j’al­lais me re­trou­ver sans ins­tru­ments. Etant en VFR (vol à vue), je ne ris­quais pas grand-chose, mis à part mon in­ca­pa­cité à dia­lo­guer avec la tour de contrôle… J’ai donc coupé tout ce qui était élec­trique et ai fait demi-tour pour re­joindre l’aé­ro­port (com­mer­cial) de Char­lot­tes­ville.

A en­vi­ron une ving­taine de miles, j’ai ral­lumé la radio et ai en­voyé un mes­sage à des­ti­na­tion de la tour comme quoi j’avais un pro­blème d’ali­men­ta­tion et que j’al­lais me poser sans la pos­si­bi­lité de dia­lo­guer avec le contrô­leur. Je me re­trouve donc à faire un pas­sage ver­ti­cal du ter­rain pour si­gna­ler ma po­si­tion et vé­ri­fier la piste en ser­vice, en­voyer un autre court mes­sage (« pas­sage ver­ti­cal vos ins­tal­la­tions ! ») et guet­ter avec ap­pré­hen­sion l’es­pace aé­rien pour ne pas me re­trou­ver sur la tra­jec­toire d’un Dash 8 d’US Air­ways.

Après un en­ca­dre­ment stan­dard, je me suis donc re­trou­ver en fi­nale sans vo­lets (car élec­triques) un peu tendu à cause de la vi­tesse plus im­por­tante… et sur­tout avec Ser­gei qui l’air de rien pre­nais des pho­tos de la piste ! Nous nous sommes posé sans pro­blème, je crois même que c’était là un de mes plus beaux at­ter­ris­sages…

J’ai im­mé­dia­te­ment pris contact avec la tour qui m’a alors in­formé qu’ils avaient bien eu mon mes­sage et même en­voyé les feux pour m’in­di­quer que la piste était à moi, feux que je n’avais ab­so­lu­ment pas vu dans la ten­sion du mo­ment ! Le plus ahu­ris­sant était le dia­logue sur­réa­liste avec le loueur d’avion qui m’a af­firmé que « it hap­pens… ».

Main­te­nant, je com­prends mieux pour­quoi l’heure de vol aux US est deux fois moins chère qu’en France : nos avions sont bien mieux en­tre­te­nus !

Ami­tiés,

Ar­naud

36)
Ma­dame Pop­pins
, le 27.06.2007 à 15:34

It hap­pens ? Ouais, ben y sont bien gen­tils de te dire ça, tu l’avais constaté par toi-même, ça ! Bravo pour ton sang-froid !

37)
jl­metz­ker
, le 27.06.2007 à 15:40

Il n’y a pas que de mau­vais sou­ve­nirs en avion. Pour les lec­teurs an­glo­phones, je vous conseille la lec­ture de ce site: http://​www.​milehighclub.​com/​tales/​

Un club par­ti­cu­lier pour ceux qui cherchent à prendre de la hau­teur plus aller plus vite le 7ème ciel!

Je suis membre du club de­puis 1987, sur un vol Port-au Prince/Orly…

38)
Mar­co­li­vier
, le 27.06.2007 à 16:42

Quelques vols eu­ro­péens et au Moyen-Orient sans anec­dotes par­ti­cu­lières. Par contre, da­rio­lym, en men­tion­nant Mont­réal, m’a rap­pelé un sketch fait par les Têtes à Claques, des hu­mo­ristes qué­bé­cois. L’his­toire du pi­lote en 3 épi­sodes. Ac­cro­chez-vous, ça dé­mé­nage…

Le Pi­lote

Le Pi­lote Part 2

Le Pi­lote Part 3

Enjoy!

-> http://​www.​tetesaclaques.​tv

39)
zi­touna
, le 27.06.2007 à 17:41

Ca­plan, quelle ex­pé­rience trau­ma­ti­sante ça a du être, tu as pu re­vo­ler, de­puis?
Mon pre­mier voyage au Japon a été… un poil long: il y a plus de 20 ans, im­pos­sible de sur­vo­ler l’URSS si pas en Ae­ro­flot, donc le billet le moins cher, c’était: Paris–Zu­rich, es­cale, Zu­rich–Rome (ou Milan, me sou­viens plus), es­cale, Rome–Athènes, es­cale, Athènes–Dubai, es­cale, sor­tie de l’avion obli­ga­toire pour ra­vi­tailler (et éven­tuel­le­ment dé­pen­ser une for­tune au duty–free), Dubai–Bang­kok, es­cale, Bang­kok–Ma­nille, la nuit à Ma­nille (dont je ne connais rien de plus que les draps de l’ho­tel), Ma­nille–Tokio! Pas loin de 48 heures! Ce n’est qu’au re­tour que j’ai com­pris l’in­té­rêt de la chose: c’était un billet “open” et j’au­rais pu faire un stop d’une se­maine ou deux à chaque es­cale… Ah que j’eusse aimé en avoir eu connais­sance avant!
Sinon, dans le même genre de sou­ve­nir qu’Ar­naud, une connais­sance, pi­lote chez Air France m’a donné une lettre d’in­tro­duc­tion à re­mettre au pi­lote avant mon der­nier Paris–Tokio (di­rect, cette fois!): j’ai pu pas­ser une heure et demi dans le cok­pit d’un 747–400, à dis­cu­ter et faire le tour des ins­tru­ments de bord, au des­sus de la Si­bé­rie (c’est beau, la Si­bé­rie). A un mo­ment, le co­man­dant de bord m’ex­plique que l’écran, là, c’est le centre né­vral­gique de l’ap­pa­reil, qu’il lui donne toutes les infos, et d’ailleurs, là, il nous dit que… Hem (il de­mande au co­pi­lote ce que leur dit ce petit mes­sage d’alerte cli­gno­tant de ma­nière si­byl­line, hem, qui ne sais pas non plus, hem, hem), consul­ta­tion d’un ma­nuel (clas­seur style ar­chives des im­pots sur quatre gé­né­ra­tion, épais de 15 cen­ti­mètres), et que je te tourne les pages, et bin non, c’est pas çui–là, voyons le tome II, et que je te tourne les pages, et bin non, c’est pas çui–là non plus, heuuu, m’sieur (moi, en l’oc­cu­rence), vous pou­vez pas me pas­ser le bou­quin, la sur l’éta­gère, à vôtre droite?, oui, celui–là, merci. Et que je te tourne les pages, et bin non, c’est pas çui–là, ahhhh, si, c’est ça! Et bin vous voyez, c’était pas grand chose, c’est juste pour nous dire que…(ex­pli­ca­tion tech­nique dé­taillée pour mon­trer que quand même, il connait bien son avion, faut pas dé­con­ner quand même).
Pas re­pris l’avion de­puis…
trop pol­luant…
même pas peur…
z (Paris–Tokio à bi­cy­clette, par contre, j’ai­me­rais bien, je ré­pêêête:Paris–Tokio à bi­cy­clette, par contre, j’ai­me­rais bien!)

40)
Yip
, le 27.06.2007 à 18:37

Moi je n’ai rien de trop ex­tra­or­di­naire à ra­con­ter. En 1987 pen­dant mon ser­vice mi­li­taire à la BAN de Fré­jus un sur­vol du Ver­don en Alouette 3, sympa quand même. J’ai ad­miré le pay­sage par les trous dans le plan­cher. On a sur­volé la secte du Man­da­rom à Cas­tel­lane avec ses sta­tues géantes qui ont dé­frayé la chro­nique quelques an­nées après… j’ai aimé le pi­lote qui au beau mi­lieu du ca­nyon nous glisse l’air de rien “Hmmm, il y a un cable qui tra­verse quelque part mais je sais plus où il est…”. Un peu plus tard un vol de liai­son vers Per­pi­gnan en lon­geant la côte en Em­braer Xingu, un avion à hé­lices bré­si­lien de 6-8 places. Le pi­lote au re­tour s’amu­sait à faire du rase-mottes en lon­geant la plage, un peu trop bas, moi der­rière me tor­dant la co­lonne pour voir le pay­sage par le pare-brise, sou­dain re­mon­tée en chan­delle bru­tale pour cause de monde sur la plage de­vant nous, je vous dis pas le dos ! :-) Les pi­lotes de la base m’ont ex­pli­qué que le Xingu, avec son em­pen­nage en T était très sen­sible aux tur­bu­lences, d’au­tant plus que la cel­lule doit être “un peu de tra­vers”, il est en effet af­fu­blé de di­vers pe­tits ap­pen­dices aé­ro­dy­na­miques pour qu’il vole droit… Je m’en suis aperçu lors de vols vers Paris, le dé­col­lage par beau temps de fré­jus ou de Nice se pas­sant à mer­veille, mais la pluie et le vent en ar­ri­vant à la ca­pi­tale nous se­couaient comme des pru­niers. D’ailleurs lors d’un at­ter­ri­sage au Bour­get (au mo­ment du Salon !) nous ap­pro­chions de la piste en vo­lant en ca­nard à cause du vent la­té­ral, bi­zarre comme effet de voir le nez de l’avion hors de l’axe de la piste ! En­core plus au mo­ment d’at­ter­rir en voyant une ré­plique du “Spi­rit of St Louis” de Lind­bergh le nez planté dans le sol, la queue en l’air sur notre gauche ! Dire que ces avions ont été four­nis à la France par le Bré­sil en paie­ment d’une com­mande de… Mi­rages, des chas­seurs à ré­ac­tion d’une autre qua­lité :-)

Pour les vols com­mer­ciaux il n’y a qu’un re­tour en char­ter de Té­né­riffe où le dé­part (1h du matin nor­ma­le­ment) a été re­tardé de plu­sieurs heures, les au­to­ri­tés lo­cales re­fu­sant de faire le plein de ké­ro­sène parce-qu’elles n’avaient pas confiance en notre com­pa­gnie Tou­lou­saine… Et une fois à Paris Orly, un colis sus­pect est re­péré et le pu­blic n’est pas trop pressé en effet de re­cu­ler mal­gré les de­mandes ré­pé­tées des CRS… Merci à tous pour ces anec­dotes, ça c’est un sujet super sympa ! En­core ! :-D

41)
Ca­plan
, le 27.06.2007 à 18:54

Ca­plan, quelle ex­pé­rience trau­ma­ti­sante ça a du être, tu as pu re­vo­ler, de­puis?

Oui, mais lors du vol sui­vant je me suis mis du ket­chup sur ma che­mise! Quelle aven­ture!

Mil­sa­bor!

42)
Puzzo
, le 27.06.2007 à 19:04

Je me de­mande bien pour­quoi j’ai lancé ce sujet… j’ai peur de prendre l’avion main­te­nant avec toutes vos his­toires !!! ;-)

Quoi­qu’il en soit, merci beau­coup pour vos anec­dotes! J’ai sou­vent beau­coup ri.

43)
Ma­dame Pop­pins
, le 27.06.2007 à 20:11

Puzzo, tu viens de me don­ner une idée, “in­verse” : pour me sen­tir moins seule, je vais lan­cer un billet sur “votre air le plus bête, votre plus grande honte”….

Mais il est vrai que cer­taines ex­pé­riences n’in­citent pas à mon­ter dans un avion…

44)
Iris
, le 27.06.2007 à 22:52

An­nées 80, un vol in­té­rieur entre Aya­cu­cho et Cuzco dans les Andes pé­ru­viennes. Une tren­taine de pas­sa­gers poi­reau­tant de­puis l’aube dans un aé­ro­port dé­sert, montent à bord d’un petit ap­pa­reil. Le vol est court, pas le temps de ser­vir un pla­teau, juste une poi­gnée de bon­bons pour dé­bou­cher les oreilles. L’avion doit voler au­tour de 7000 mètres, mais les som­mets de la Cor­dillère en-des­sous tu­toient les 6000, ce qui donne un re­lief tout à fait sai­sis­sant et l’im­pres­sion de sur­vo­ler une ma­quette. Le pi­lote com­mente le pay­sage qui dé­file sous nos yeux. “Sur la droite, vous voyez les ruines de Wari”. Aus­si­tôt. tous les pas­sa­gers assis dans la ran­gée de gauche se lèvent et se pré­ci­pitent vers les hu­blots de droite, se pen­chant sur les pas­sa­gers assis pour aper­ce­voir les ruines. Quelques mi­nutes plus tard, une autre an­nonce nous in­dique que le Mac­chu Pic­chu est en vue sur la gauche. Comme un seul homme, la ran­gée de droite ac­court sur le côté gauche. La scène se ré­pète à l’envi, au gré des sites re­mar­quables. On a passé les 40 mi­nutes du vol à cou­rir ainsi d’un côté à l’autre de l’ap­pa­reil en se de­man­dant com­ment le pi­lote com­pen­sait ce “lest” in­stable. Bien des an­nées ont passé, mais le sou­ve­nir de ce vol est très net dans ma mé­moire.

45)
Griz­zi­mero
, le 27.06.2007 à 23:17

Mon plus beau vol, Ge­nève-Zue­rich à basse al­ti­tude, si basse que j’ai même pu voir ma voi­ture par­quée sur le par­king du vé­lo­drome à Lau­sanne… J’ai fait tout le voyage à tra­vers la Suisse les yeux col­lés sur le hu­blot. De­puis ce mo­ment-là, j’ai dé­cidé de dé­cou­vrir notre bô pays avant d’al­ler plus loin. Ce que j’ai fait en pro­fi­tant de mon AG. Pour­quoi si bas? La porte ar­rière ne se fer­mait plus très bien. Un voyant lu­mi­neux s’al­lu­mait dans le cock­pit. Le pi­lote a quand même dé­cidé de dé­col­ler, et de voler à basse al­ti­tude.

Qu’il en soit re­mer­cié ici pour ce ma­gni­fique vol!

46)
Why­Not
, le 27.06.2007 à 23:20

Ma meilleure émo­tion aé­rienne s’est faite sur un vieux cou­cou. Mon oncle pos­sède un vieux bi-plan bi­place d’ori­gine ( comme celui qu’uti­lise Bel­mondo dans l’As des As ) et j’ai eu la chance de mon­ter de­dans pour une pe­tite bal­lade.

Ça ne paie pas de mine, avec tous les cables qui courent le long de la car­lingue. Une fois assis, bien at­ta­ché au siège par son har­nais, un casque de cuir sur la tête, le mo­teur dé­marre, et on sent l’air qui nous fouette le vi­sage. Il suf­fit de pen­cher un peu la tête pour voir le pay­sage en des­sous. Enfin, dans la plu­part des cas, il faut aussi par­fois lever la tête pour voir le sol… loo­ping, vrille, quelques fi­gures de vol­tige qui re­muent l’es­to­mac, et qui font qu’on est très content, mais alors vrai­ment très content d’être bien at­ta­ché, quand on a la tête en bas, et la gra­vité qui nous ap­pelle… Merci ton­ton!

47)
alec6
, le 27.06.2007 à 23:37

Zit… Paris Tokyo en train… si si !

Paris – Mos­cou 2 jours avec chan­ge­ment d’es­sieux à Brest (Li­tovsk) à 3h du mat’;
Deux jours d’ar­rêt à Mos­cou logé par In­tou­rist sur la Place d’Oc­tobre (ac­tuel­le­ment place du Ma­nège, juste der­rière la Place Rouge) dans un hôtel au­jour­d’hui 5 étoiles ;
Six jours plus tard et quelques heures en moins sur la montre (chaque jour­née fai­sant 23h, si, si !) bai­gnade dans l’Amour à Ka­ba­rovsk ;
Chan­ge­ment de train pour Na­rodka, l’autre conti­nuant vers Vla­di­vos­tok, port mi­li­taire ;
Un jour plus tard, em­bar­que­ment à Na­rodka pour Yo­ko­hama…
Trois jours de croi­sière so­vié­tique avec 200 ja­po­nais à bord et 10 eu­ro­péens…
Dé­bar­que­ment à Yo­ko­hama et train pour Tokyo après 12 jours de voyage… pas de “jet­lag”et le sen­ti­ment que fi­na­le­ment le Japon est à côté de chez nous.

Ha ? le rap­port avec l’avion ?
Ren­con­tré à bord du Tran­si­bé­rien un grec tra­vaillant dans la four­rure à Tokyo, qui, ayant une telle frousse de l’avion, pré­fé­rait prendre le train pour ren­trer à Athènes une fois par an… un mois de va­cances, 20 jours de voyage !

L’avion n’an­nule pas les dis­tance mais les dé­truits, la durée ne fai­sant rien à l’af­faire. Tout est loin et proche à la fois…

Re­tour en avion 18 jours plus tard… Nar­rita-Ea­throw, puis Vic­to­ria-Gare du Nord avec chan­ge­ment à Dover et Ca­lais (le tun­nel n’étant pas en­core en ser­vice)… RAS, sans in­té­rêt !

48)
M.G.
, le 28.06.2007 à 02:00

Un cha­meau sur la piste !

J’aime l’avia­tion, école de ri­gueur où toutes les pro­cé­dures sont co­di­fiées. Un ac­ci­dent d’avion me met tou­jours en rage car ça ne de­vrait ja­mais ar­ri­ver ! Pour­tant, nous sa­vons tous qu’il s’en pro­duit ré­gu­liè­re­ment. Alors, pour­quoi ?

Dans les an­nées soixante-dix j’ai bien failli lais­ser ma peau dans ce qui au­rait pu être un crash aux consé­quences dra­ma­tiques.

L’avion : un bon vieux DC3 qui da­tait de mai 1942 (plaque d’iden­ti­fi­ca­tion de sor­tie d’usine ri­ve­tée sur une des pa­rois du cock­pit), par­fai­te­ment aux normes en termes de “po­ten­tiel” cel­lule, mo­teurs, hé­lices etc. Oui, ça existe mais le grand pu­blic ne sait pas qu’un avion peut avoir trente ans, de­meu­rer comme neuf et voler en toute sé­cu­rité ;-)

Le “ter­rain de jeu” : la piste dé­ser­tique d’Ak­joujt en Mau­ri­ta­nie (250 km au nord de Nouak­chott) sans ba­li­sage ni tour de contrôle ni ser­vice de sé­cu­rité. Bref, une ligne droite de 800 m x 30 m tra­cée dans la caillasse en­vi­ron­nante. Les ac­teurs : Le co­pi­lote (mon pi­lote pré­féré mais non qua­li­fié com­man­dant de bord sur DC3). Le pi­lote (qu’on m’avait im­posé pour ce vol char­ter parce que lui avait la qua­lif).

Le té­moin : moi, assis sur le siège du radio situé der­rière les pi­lotes. Les pas­sa­gers : ils étaient une ving­taine dont mon grand père, an­cien pas­sa­ger de l’Aé­ro­pos­tale en 1935 entre Tou­louse et Ca­sa­blanca, plongé dans la lec­ture de son éter­nel “polar”.

Le scé­na­rio : Vent de sable et vi­si­bi­lité ré­duite à 200 m — Mise en route des mo­teurs — Rou­lage di­rec­te­ment vers la zone du point fixe avant dé­col­lage (au lieu de faire une des­cente puis une re­mon­tée com­plète de la piste pour s’as­su­rer qu’elle soit “claire” comme nous le fai­sions sys­té­ma­ti­que­ment). Le pi­lote met pro­gres­si­ve­ment plein gaz puis le co­pi­lote main­tien les 6 ma­nettes (2 plein Gaz — 2 plein petit pas — 2 plein Riche) vers l’avant puisque les vi­bra­tions sont telles qu’elles ont ten­dance à re­ve­nir spon­ta­né­ment en ar­rière.

Le DC3 prend de la vi­tesse. Nous sommes queue haute en pleine pous­sière quand nous dis­tin­guons une forme dans l’axe de la piste. Un cha­meau cou­ché, qui se lève au bruit des mo­teurs et se met à cou­rir dans l’axe de la piste sans dé­vier ni à droite ni à gauche, le c… ! La bê­tise était faite (dont le pi­lote était res­pon­sable) il fal­lait s’en sor­tir…

Il faut sa­voir que sur le DC3, le pi­lote se contente de main­te­nir l’axe d’en­vol et at­tend de voir le “V” du co­pi­lote (comme le “V” de la Vic­toire et qui si­gni­fie V2 – Vi­tesse de dé­col­lage) pour tirer sur le manche et dé­col­ler. Le co­pi­lote garde les yeux sur le Badin (in­di­ca­teur de vi­tesse) et lance le “V” lorsque V2 est at­teinte.

J’ai vu le re­gard du co­pi­lote aller plu­sieurs fois suc­ces­si­ve­ment du cha­meau au Badin pour fi­na­le­ment et à l’ul­time mo­ment ba­lan­cer le “V” sous le nez du pi­lote. Ins­tinc­ti­ve­ment, j’ai ren­tré la tête dans les épaules en étant per­suadé qu’on al­lait “se faire” le cha­meau avec le train d’at­ter­ris­sage. Ben non, le ré­flexe “pav­lo­vien” du pi­lote au vu du “V” a fait qu’on a lit­té­ra­le­ment sauté la bes­tiole sans la tou­cher. Pro­blème : en fait, nous n’avions pas at­teint V2, le pi­lote s’en est vite rendu compte et a rendu la main pour re­po­ser l’ap­pa­reil un peu plus loin et ter­mi­ner son rou­lage avant le dé­col­lage. Et tout ça plein gaz, la main gauche du co­pi­lote fer­me­ment ap­puyée sur ses ma­nettes ! Seule pa­role pro­non­cée, avant, pen­dant et après la ma­nœuvre : “Cette fois, tu peux y aller” lors­qu’il a mis le “V” sous le nez du pi­lote pour la se­conde fois… En­suite, si­lence com­plet jus­qu’à Dakar.

C’est un peu long à écrire et à lire mais croyez-moi, dans la vraie vie ça s’est passé très vite !

Une fois l’ap­pa­reil stable à son ni­veau de vol, je suis allé en ca­bine où je me suis pris une sé­rieuse en­gueu­lade de mes pas­sa­gers “Vous les jeunes, vous ne pou­vez pas vous tenir tran­quille, il faut tou­jours que vous fas­siez des acro­ba­ties”. Sur le coup, je n’ai pas bien com­pris jus­qu’à ce que mon grand père quitte son polar en me re­gar­dant par-des­sus ses lu­nettes “C’était quoi, cette fan­tai­sie ?”. Ma ré­ponse : “Ah oui, on a été obli­gés de sau­ter un cha­meau qui était cou­ché sur la piste”. À par­tir de ce mo­ment, si­lence com­plet en ca­bine jus­qu’à Dakar, vol très calme :-)

49)
zi­touna
, le 28.06.2007 à 09:40

Si vous avez un peu d’oseille de côté: les pieces dé­achées du concorde sont mises aux en­chères , un train d’ater­ris­sage avant (1,2 tonne, Avec sa caisse d’ori­gine en bois – 380×155 x 84 cm ) comme lampe de che­vet, ça vous tente pas un peu?
z (je passe: pas assez de hau­teur sous pla­fond, je ré­pêêête: je passe: pas assez de hau­teur sous pla­fond)

50)
pa­tron
, le 28.06.2007 à 11:27

Aé­ro­port de Ca­tane, il y a deux-trois ans. Vol Ali­ta­lia Mi­lan-Ca­tane, sans his­toire. Tout bien. Ar­ri­vés à Ca­tane, ca­tas­trophe pour la Si­cile, une pluie bat­tante! Salle de dé­bar­que­ment ultra pleine. Tous, les yeux fixés sur les tapis rou­lants at­ten­dant qu’ils nous dé­livrent les ba­gages. Une bonne heure se passe…pas de ba­gages en vue. Tapis rou­lants im­mo­biles! Un gugus avec une tenue d’em­ployé gradé de l’aé­ro­port passe par là. Un pas­sa­ger l’in­ter­roge sur le sort ré­servé à nos ba­gages. Ré­ponse du type : “Com­ment vou­lez-vous qu’on des­cende vos va­lises de l’avion? Vous voyez pas qu’il pleut? Si vous êtes pressé, allez les cher­cher vous-même, vos ba­gages” (et sur­tout ne re­com­mence pas avec tes ques­tions idiotes qu’il a dû se dire le gars). Une bonne heure après…,après plu­sieurs ré­cla­ma­tions, oh mi­racle, les tapis rou­lants ont dé­cidé de nous li­vrer nos ba­gages. Et il pleu­vait tou­jours.

51)
zi­touna
, le 28.06.2007 à 12:11

Main­te­nant, dans les gros por­teurs, on a un petit écran dans le dos­sier du siège du pas­sa­ger de de­vant, pour ma part, j’aime bien la chaîne “tra­jet ac­copm­pli/tra­jet res­tant” avec la carte…
Au der­nier re­tour du Japon, après quelques cen­taines de ki­lo­metres de vol, on voyait qu’on al­lait pas­ser près de Nii­gata, on a re­gardé par le hu­blot, et en fait, on est passé juste au des­sus de l’ho­tel où, trois jours avant, l’on s’était pré­lassé dans les onsen, bu du saké et mangé les si bons pro­duits de la mer si proche! Ri­golo.
z (pour­quoi n’y a–t–il pas d’on­sen en France? je ré­pêêête:pour­quoi n’y a–t–il pas d’on­sen en France? )

52)
XXé
, le 28.06.2007 à 17:11

ils avaient bien eu mon mes­sage et même en­voyé les feux pour m’in­di­quer que la piste était à moi

Et si tu les avais vus, tu les au­rais re­con­nus ? Moi, je pense que je se­rais obligé de me ré­fé­rer à ma doc…

53)
XXé
, le 28.06.2007 à 18:14

nous avons vu les mé­ca­ni­ciens ou­vrir les ré­ac­teurs et les ré­pa­rer “à la volée”.

Euh… “À la volée”, ça veut dire “ré­pa­rer conscien­cieu­se­ment” pour toi, je sup­pose ? :-) C’est pas parce que la ré­pa­ra­tion s’ef­fec­tue “sur l’avion”, sans dé­mon­ter le mo­teur qu’elle ne sera pas bien faite. Le pi­lote et le reste de l’équi­page sont en gé­né­ral assez peu en­clins au sui­cide. S’il y avait un souci, ils ne par­ti­raient pas…

le pi­lote+co­pi­lote dor­mait de­vant moi….per­sonne en ca­bine

Je vou­drais pas là en­core faire mon pé­nible, mais j’ai tout de même quelques doutes là… Je veux bien qu’il y ait des in­cons­cients, y a eu quelques ac­ci­dents dra­ma­tiques dus à ce genre de per­son­nages, mais de là à quit­ter le poste aussi long­temps et dans une telle si­tua­tion…

l’avion est des­cendu en piqué, cet al­ti­mêtre tour­nait à une vi­tesse folle

Ton “co­pain” est l’exemple même du cré­tin congé­ni­tal fri­meur avec qui je ne mon­te­rai pas en avion ( et je suis pi­lote). En gé­né­ral, ce genre de dé­bile finit très mal. Par­fois en en­traî­nant leurs co­pains dans la cata. Quand à “la ba­lise qui ra­mène l’avion tout seul”, en­core une bonne rai­son pour ne pas mon­ter avec lui… Le jour où on aura ça sur les avions lé­gers, ça se saura. Il y a bien des ba­lises (VOR, ADF, DME, ILS et autres joyeu­se­tés ;-) ) qui sont des aides à la na­vi­ga­tion mais cer­tai­ne­ment pas sur chaque aé­ro­drome, et en­core moins en­core faut-il en­suite pou­voir des­cendre vers ce ter­rain. S’il y a une bonne couche de nuages, non seule­ment c’est in­ter­dit en vol à vue mais sur­tout c’est ex­trê­me­ment dan­ge­reux.

Sinon, à part ces quelques cas de gus prêts à tout juste pour l’es­broufe, l’avia­tion n’est pas un sport/moyen de trans­port à risque. Je suis plus pei­nard dans un avion que sur les 10 km d’au­to­route qui me sé­parent de l’aéro-club.

Si vous, cu­kienne, cu­kien, pas­sez dans le coin de chez moi, dites-le, on ira faire un tour. Sans vous mettre quoi que ce soit à la place des amyg­dales :-)

Di­dier

54)
alec6
, le 28.06.2007 à 18:22

Onsen ? Wa­ka­ri­ma­sen ! (heu c’est du pho­né­tique…) mais qu’es aquo ?

55)
zi­touna
, le 28.06.2007 à 19:23

Onsen, c’est une source d’eau chaude na­tu­relle,

dans la­quelle il fait bon se vau­trer des heures (après s’être soi­gneu­se­ment lavé, cela va sans dire), le mo­dèle de la photo, c’est un ro­ten­buro, c’est à dire, en ex­té­rieur, et là, c’est vrai­ment le pied!
z (pour­quoi n’y a–t–il pas de ro­ten­buro en France?!? je ré­pêêête: pour­quoi n’y a–t–il pas de ro­ten­buro en France?!?)

56)
alec6
, le 28.06.2007 à 22:20

vive le ofuro ! on est bien d’ac­cord !

57)
dra­zam
, le 29.06.2007 à 05:54

On te re­con­nait bien sur la tof zi­touna… Merci pour te site sur Concorde! Le plus bel avion à ré­ac­tion au monde…

58)
pat_a_a
, le 04.07.2007 à 19:27

Ouf, quelques ins­tants de répit pour conter mes pe­tites his­to­riettes…

En août 1988, vol Sin­ga­pour-Mos­cou. La cli­ma­ti­sa­tion fonc­tionne mal, il pleut dans l’al­lée cen­trale où sont pla­cés les seuls aé­ra­teurs. Voyant que les pas­sa­gers so­vié­tiques ont de­mandé et ob­tenu des cou­ver­tures, nous les de­man­dons à l’hô­tesse (ga­ba­rit 1m80, 120 kg) qui nous ignore, puis après notre in­sis­tance, dit qu’il n’y en a plus. Rien que du banal.

Ce qui l’est moins, c’est lorsque le com­man­dant de bord nous de­mande de nous at­ta­cher car nous amor­çons notre ap­proche. A ce mo­ment, la quasi-to­ta­lité des so­vié­tiques se lèvent, ré­cu­pèrent cha­cun une pile de ma­gné­to­scopes, de ca­mes­copes ou d’ap­pa­reils pho­tos, et font la queue pour être les pre­miers à sor­tir. Nous avons at­terri avec plus de 200 pas­sa­gers de­bout, cha­cun ayant en moyenne une su­per­po­si­tion de 2 à 3 car­tons lourds et en­com­brants.

En août 1990. L’agence de voyage nous avait pro­posé un re­tour Ja­karta-Bag­dad-Pa­ris par Iraki Ar­ways. Nous avons pré­féré un re­tour sur la Tarom via Bu­ca­rest (époque Cau­cescu). Le 3 août 1990 au petit matin, lors du dé­part de l’es­cale tech­nique (plein moins cher) à Ryadh (Ara­bie saou­dite), l’avion s’ar­rête en fin de piste, car un ré­ac­teur avait une grosse fuite de ké­ro­sène. Nous re­tour­nons à l’aé­ro­port. Au­cune nou­velle de l’avion pen­dant 18h. pen­dant ce temps, les prix des bou­tiques duty free sont mis à jour toutes les heures, et les par­fums, vi­sons, ap­pa­reils pho­tos et ob­jec­tifs voient leur prix en dol­lar di­visé par deux. Lorsque nous de­man­dons le pour­quoi, les com­mer­çants disent que l’Irak a en­vahi le Ko­weit et que l’Ara­bie saou­dite est la pro­chaine étape pré­vue par Sad­dam Hus­sein. Nous re­par­tons après 20h d’at­tente, pour ap­prendre que le mé­ca­ni­cien a fait res­sou­der la pièce à Ryadh chez un for­ge­ron, puisque les tech­ni­ciens oc­ci­den­taux ont été mis à l’abri. Evi­dem­ment, la cor­res­pon­dance à Bu­ca­rest a été ratée et nous avons la joie de voir le train de vie des Rou­mains sous Cau­cescu. Nous avons ap­pris plus tard que les fran­çais du vol d’Iraki Air­ways, qui nous avait été pro­posé, ont été “in­vi­tés” par Sad­dam à faire un tran­sit de quelques se­maines dans une chambre d’hô­tel bag­da­gui ayant tout confort et quelques gardes à la porte.

59)
FT'e
, le 08.07.2007 à 00:36

Ex­cel­lente idée cet ar­ticle, les com­men­taires sont poi­lants.

Anec­dote très fraîche : je suis ren­tré de Corse il y a quelques heures en Saab 2000. Un chouette engin, bi­mo­teurs, six pales par hé­lice, élancé, ru­ti­lant, une jolie bê­bette. Beau­coup plus agréable que le Dash 8-300 que j’ai pris à l’al­ler. Quoi­qu’il en soit, em­bar­que­ment an­noncé, puis an­nulé à la der­nière mi­nute. 5 mi­nutes d’at­tente dit le jeune homme au gui­chet. 30 mi­nutes plus tard, tou­jours rien. Fi­na­le­ment, après 40 bonnes mi­nutes, on em­barque enfin. Et moi de de­man­der au gen­til jeune homme la rai­son du re­tard (per­sonne ne s’était donné la peine de nous in­for­mer) : “Oh rien, quelques bou­lons à res­ser­rer” qu’il me sort en sou­riant.

Je n’ai pas peur en avion. Là non plus, il m’en faut plus. D’autres avaient l’air moins tran­quille der­rière moi. :)

Ar­rivé à Ge­nève, l’avion a un peu re­bondi au mo­ment de tou­cher le sol. Nor­mal quoi. :) J’adore ces “pe­tits” cou­cous.

60)
FT'e
, le 08.07.2007 à 00:48

Ma plus belle anec­dote. Ça se pas­sait en 99 je pense, lors d’un petit vol entre An­ti­gua et la Do­mi­nique, dans la ca­raïbe. On vo­lait de­puis un bon mo­ment déjà et je me di­sais jus­te­ment que ça com­men­çait à faire va­che­ment long lorsque le com­man­dant nous an­nonce qu’il est navré du re­tard mais qu’il a ou­blié d’at­ter­rir et qu’il va main­te­nant faire demi-tour et re­tour­ner vers la Do­mi­nique sur­vo­lée 20 mi­nutes au­pa­ra­vant.

Ça a fait mar­rer tout le monde dans l’avion.