J’adore re­gar­der ma com­pagne tondre, elle fait cela avec pas­sion …c.a.d. quelle a un es­pèce de râle continu, j’ai même in­té­ret à ne faire au­cune ré­flexion sous peine de nuit à l’ho­tel, si ce n’était que pour moi, un tapis syn­thé­tique bien vert bien posé sur un autre qui em­pèche la terre de pro­duire ce qui ne faut pas et un coup de kar­cher quand le truc est sale, il faut dire que étant gamin chez mes pa­rents, il y avait une énorme pe­louse en­tre­cou­pée de ra­cines que je ton­dais avec une ma­chine à rou­leaux, quand j’avais fini, j’avais l’im­pres­sion d’en­tendre l’herbe qui pous­sait au début de cette p..n de pe­louse et de­puis lors je suis al­ler­gique au gazon et pour moi il est vrai­ment mau­dit. Par contre lors­qu’elle tond je ré­flé­chis au temps que j’ai gagné.

P.S. je ne vais ja­mais dans le jar­din…

Moi j’dis, la faux, c’est plus bio. Et de plus, ça fait bou­ger l’dos.

(A PRO­NON­CER AVEC UN AC­CENT BIEN DE CHEZ NOUS)

J’ai passé ma jeu­nesse (l’été) a pous­ser un os (ton­deuse ma­nuelle a rou­leau)…le pire c’était de ra­mas­ser l’herbe au ra­teau après coup. tu tonds deux heures, tu ra­tisses tout l’apres-midi….pen­dant que les co­pains sont au lac… Au­jour­d’hui: plus de gazon! ni pour moi, ni pour les en­fants. On a une mai­son perdu dans le nord des Phi­li­pinnes (ma femme est ori­gi­naire du coin), ben comme on y passe qu’une ou deux foi par an quelques jours, j’ai trouvé un jar­di­nier top: deux bi­quettes ->sa rase tout (ou presque….).

d’ailleurs je suis convaicu que l’on evi­te­rait des tas d’in­cen­dies l’été si on la­chait quelques biques dans le sud de la France, Ca n’etoie tout, in­croyable! Evi­dem­ment ca fera pas joli-joli au final, mais c’est tel­le­ment ef­fi­cace.

” et paf, à l’heure où j’écris ces lignes, 212 com­men­taires…” D’un autre côté moi je ne lirai pas 212 com­men­taires. Trop long!

Bon­jour à tous,

Je sais pas com­ment vous ar­ri­vez tous (enfin Fran­çois et ses voi­sins) à avoir une pe­louse plus verte en broyant les coupes. Il y a quelques année de ça, j’avais acheté le seul mo­dèle qui fai­sait ça : une Flymo sur cous­sin d’air, sans bac, avec l’ar­gu­ment pu­bli­ci­taire mas­sue : plus be­soin de s’emm.. avec les coupes, écolo avant l’heure, etc, etc… Ah, le cous­sin d’air .. On va dans tous les sens, ja­mais be­soin de re­cu­ler, le top. Bien sûr, ça n’était pas va­lable pour une grande sur­face, parce qu’il fal­lait quand même pous­ser la bête. Au bout de deux mois, ma pe­louse était jaune. J’avais l’im­pres­sion de l’avoir plan­tée sur le la paille.. Bref, l’an­née sui­vante, j’ai acheté la grosse souf­flette de jar­din. Donc, j’ai sans doute raté une marche. Conclu­sion : dès qu’elle a eu une panne (la ton­deuse, pas la souf­flette), je n’ai même pas cher­ché à la ré­pa­rer. Et je l’ai at­ten­due cette panne. Parce qu’avec mon épouse de l’époque qui était un poil tech­no­phobe, j’au­rais dû suivre les pré­co­ni­sa­tions de Mar­co­li­vier et ne pas gas­piller l’ar­gent du mé­nage dans des achats dis­pen­dieux et in­utiles. Il n’était donc pas ques­tion de chan­ger la ton­deuse tant qu’elle fonc­tion­nait. Donc, le mul­ching, ça marche pas tou­jours… Allez, bonne tonte à tous..

” et paf, à l’heure où j’écris ces lignes, 212 com­men­taires…” D’un autre côté moi je ne lirai pas 212 com­men­taires. Trop long!

Hé pilote.​ka, je vais te don­ner un truc ab­so­lu­ment dingue.

Les 212 com­men­taires (243 main­te­nant), tu sais quoi? Tu ne les lis pas tous en même temps, mais au fur et à me­sure qu’ils sortent.

Non non, ne me re­mer­cie pas, ça sort du coeur.

Des herbes hautes, avec des fleurs sau­vages, des pa­pillons, des grillons et tuti quanti… c’est tel­le­ment plus beau !

c’est dingue. ils n’ont tou­jours pas sorti de ton­deuse avec dock pour ipod avec écou­teurs in-ear ??? c’est quand même mieux d’écou­ter de la mu­sique que le mo­teur, non ? ;-)

…Comme fx­prod, c’est ma vi­king d’épouse qui s’en oc­cupe. Mon rhume des foins s’est ré­duit mais j’ai passé des an­nées à tondre avec lu­nettes em­buées et éter­nue­ments vio­lents…! C’est une flymo élec­trique et c’est impec sur un petit ter­rain… Faut juste évi­ter de re­pas­ser sur le fil, le mul­ching de câble, c’est pas ter­rible…!

Je trouve aussi que la tonte du gazon est très pro­pice à la ré­flexion. Il ne me vien­drait d’ailleurs pas à l’idée d’écou­ter de la mu­sique pen­dant ce temps. Je veux avoir l’es­prit libre. Je n’ai be­soin de per­sonne en Briggs & Strat­ton! (basée à Mil­wau­kee, comme Har­ley-Da­vid­son…)

Quand j’étais ado, j’al­lais tondre le gazon chez mes grands-pa­rents. Au­jour­d’hui, je tonds tou­jours le même gazon, qui est de­venu le mien par hé­ri­tage et ra­chat. Je me fai­sais jus­te­ment cette ré­flexion en ton­dant l’autre jour: gamin, je ne me suis ja­mais vu le futur pro­prié­taire de ce gazon. En y ré­flé­chis­sant bien, l’ado que j’étais ima­gi­nait que ses grands-pa­rents se­raient là pour tou­jours. Je ne pen­sais pas du tout ha­bi­ter cette mai­son un jour.

Fran­çois a rai­son: la tonte du gazon li­bère des es­paces de phi­lo­so­phie ex­tra­or­di­naires. Si vous dé­si­rez faire le point, opé­rer un re­tour sur vous-même, ton­dez un gazon ré­gu­liè­re­ment. Ça vaut toutes les consul­ta­tions du monde!

Mil­sa­bor!

Je sais Alec6, mais tu fous tout en l’air dès que tu marches de­dans. Et à par­tir d’un mo­ment, ça de­vient im­pos­sible au­tour de ta mai­son.

406: c’est pour ça que je ré­flé­chis en ton­dant: pas de mu­sique. Elle fait trop de bruit la John Deere! J’ai bien es­sayé avec l’iPod, mais ça ne passe qu’à fond. Et je me dis que ce ne doit pas être ter­rible pour mon acou­phène.

Il ne me reste que mon es­prit fin et so­phis­ti­qué pour m’oc­cu­per.

Oui je sais, pas ter­rible…

Je sais pas com­ment on peut ré­flé­chir avec le bruit de la ton­deuse. Peut-être que je de­vrais uti­li­ser mon casque at­té­nua­teur de bruit et l’iPod? La Che­vau­chée des Wal­ky­ries pen­dant la tonte, ça doit être sympa.

Je pra­tique le “mul­ching” sans le sa­voir de­puis des an­nées. J’en avais marre de ra­tis­ser et de rem­plir une bonne di­zaine de sacs pou­belles (j’ai 700 métres car­rés de pe­louse “ga­zon­née”). Ma pe­louse est jaune l’été mais c’est parce que nous sommes en zone ou il est in­ter­dit d’ar­ro­ser les pe­louses (Ouest Va­rois). L’hi­ver et au prin­temps, elle est verte.

Après deux se­maines d’apé­ros dans le jar­din, de soi­rées douces sous les lan­ternes et de week-end ex­tra­or­di­naires, je suis ar­rivé à une conclu­sion : le ré­chauf­fe­ment cli­ma­tique, je suis pour!

Et tant pis si le gazon est déjà de­venu jaune, on se pas­sera de fu­sées le 1er août.

JCP: t’ha­bites dans le Nord?

J’avoue Fran­çois ne pas aimer DU TOUT les pe­louses et l’herbe rase, c’est très joli en Grande Bre­tagne où, jus­qu’à pré­sent, le cli­mat lui était pro­pice , mais au­tour d’un pa­villon de ban­lieue ou d’ailleurs ça me fille une an­goisse d’en­fer !

J’ai des amis en ban­lieue pa­ri­sienne qui ont dé­cidé de ne ja­mais tondre leur herbe (ils n’ont pas planté de gazon) et de ne fau­cher que les en­droits né­ces­saires. Fran­che­ment, quel bon­heur vi­suel, so­nore et ol­fac­tif ! Leurs voi­sins pos­sèdent, eux ! des pe­louses bien vertes et rè­gle­men­tai­re­ment ton­dues… à ger­ber !

Un dé­tail tout de même, mais on va me taxer d’écolo gau­cho (ou plu­tôt anti Gau­cho… round-up), une pe­louse rase consomme d’avan­tage d’eau que des herbes hautes pour la simple rai­son que des herbes hautes pro­tègent le sol du so­leil et de ses ar­deurs et d’autre part, capte plus ef­fi­ca­ce­ment la rosée du matin eu égard la sur­face de “col­lecte” bien su­pé­rieure. Der­nier point elle per­met à des pa­lan­quées de micro or­ga­nismes, mousses, li­chens et bes­tioles de toutes sortes de se dé­ve­lop­per au raz du sol. Ce micro éco-sys­tème main­tient une hu­mi­dité bien su­pé­rieure à celle d’un “green” et crée un en­grais to­ta­le­ment na­tu­rel et ef­fi­cace. Ainsi l’herbe haute ré­siste mieux à la sè­che­resse…
Faites l’ex­pé­rience sur une par­celle de votre ter­rain, c’est le mo­ment où ja­mais !

Je suis un sale em­mer­deur, je sais !

Mouais, alec6, je suis moyen­ne­ment convaincu par l’in­té­rêt d’une friche. A moins que vivre avec une cher­cheur sur les vé­gé­taux (ce qui est mon cas).

Tiens, je n’ai pas vu de com­men­taire d’Oka­zou. J’ima­gine déjà sa ré­ponse :) “ceux qui ont une grande pe­louse sont des ca­pi­ta­listes qui spo­lient les sa­la­riés. Toute pro­priété in­di­vi­duelle de­vrait être ban­nite au pro­fit de pro­prié­tés col­lec­tives, du type Kol­khoze”. Allez bonne jour­née quand même, je vais aller prendre le café dans mon jar­din taillé ras.

Quant à la phi­lo­so­phie du ton­deur as­sourdi et gazé du gazon… es­sayez donc de vous étendre dans des herbes hautes, un bou­quin ou non à la main en écou­tant des my­riades d’in­sectes bruis­ser au­tour de vous…

Que du bon­heur ! fa­cile, non ?

Re­naud… il n’est pas in­ter­dit d’or­ga­ni­ser a mi­nima la dite “friche” comme tu dis.

elle est vrai­ment a mi­nima la friche chez moi :) Le coin le plus en friche est l’en­clos des 2 poules, qui font elle mêmes le mé­nage, sans ton­deuse bruyante et pol­luante, à la force du bec. Bon c’est for­cé­ment coupé moins court. Je rêve de vaches et de mou­tons pour faire ce bou­lot à ma place, pen­dant que je m’al­longe dans l’herbe (et les dé­jec­tions ani­males). Mais j’ai ap­pris avec hor­reur que les fla­tu­lences des vaches ag­gra­vait la si­tua­tion de la couche d’ozone :(

Dans mon plat pays, je suis passé à la ré­flexion as­sise. Je mulche avec un trac­teur Toro et pour les sou­cis, c’est zéro. je le fais avec mon fils sur les ge­noux et dans quelques temps, je lui don­ne­rai son per­mis de tondre tout seul. Je jet­te­rai juste un oeil de­puis le hamac.

J’avoue que ma pe­louse tient dans un pot de 20 cen­ti­mètres car­rés. Alors je la broute moi même, quitte à ru­mi­ner quelques temps. Quant au mul­ching…

Alec : Lais­ser pous­ser c’est pro­blé­ma­tique quand un de vos en­fants est al­ler­gique aux pi­qûres d’abeilles… Les fleurs at­tirent les abeilles. Les en­fants aiment mar­cher pieds nus.

Ouff, je ré­flé­chis plus sou­vent : c’est sous la douche que je co­gite le mieux. Mais net­te­ment moins long­temps que toi, Fran­çois ;-)puisque mon sens de l’éco­lo­gie m’in­ter­dit de res­ter des heures sous le jet.

En te li­sant, je me suis fé­li­ci­tée une fois de plus de ne pas avoir de jar­din : je sais que ça au­rait été un sujet de dis­corde entre Mis­ter Pop­pins et moi !

Allez, cou­rage, l’hi­ver est bie­nôt là.

Ca­plan, il y a quand même comme ça, un ou deux points, qui ex­pliquent que nous nous en­ten­dions si bien:-)

ro­lando: t’es pas un peu roillé de tondre avec ton gamin sur les ge­noux? Hyper dan­ge­reux ça!

Re­naud, j’ai vrai­ment de la peine à ima­gi­ner ta pe­louse verte, quand je l’ai vue en juillet!:-)

Mme Pop­pins, c’est un sujet de dis­corde entre Mme Cuk et moi (eh oui, en­core un!:-)) Je ne vou­lais pas de gazon, je ne vou­lais pas de ter­rain, je ne vou­lais plus être pro­prié­taire.

Je suis pro­prié­taire, j’ai du ter­rain, et j’ai du gazon, parce que Mme Cuk l’a voulu, et c’est moi qui m’y colle. Alors quand j’ai une hu­meur en re­tard et que je dois tondre, je gueule, mais dans le fond, comme je l’ai écrit, j’adore ça.

alec6, je vais y pen­ser, et es­sayez à un en­droit. Tiens, là où j’ai le plus de pente peut-être. Mais après, il faut fau­cher au moins une fois par année.

Et je n’ai pas de fau­cheuse.

Ne me parle pas de faux, je ne veux pas mou­rir si jeune (si si, c’est dan­ge­reux une faux, la preuve, la mort en a tou­jours une sur elle)

Cri­fan…

Les abeilles évitent les pe­louses, les arbres, les pots de fleur, les plantes de toutes sortes, les verres d’oran­geade, les su­cre­ries, les bon­bons et ne vont QUE sur les prai­ries na­tu­relles… c’est bien connu !

Dé­solé que tes en­fants soient al­ler­giques aux pi­qures d’in­sectes, mais je pense qu’il y a d’autres so­lu­tions que sup­pri­mer les abeilles.
Car ce qui est con avec ces bes­tioles c’est leur né­ces­sité AB­SO­LUE dans la pol­li­ni­sa­tion des fruits, de TOUS les fruits et de nom­breux lé­gumes à fleur : to­mates, concombres, courges…

Comme quoi, le choix d’un jar­din et de son en­tre­tient est ré­vé­la­teur d’une concep­tion du monde, du re­gard que l’on porte sur lui, de la res­pon­sa­bi­lité que l’on prend ou non vis à vis de notre en­vi­ron­ne­ment !

Bon, chers amis, j’ar­rête là. Je suis vrai­ment las de ces dis­cours sté­riles et de ces ten­ta­tives in­utiles.
Fran­çois, je t’au­to­rise à sup­pri­mer toutes mes traces sur ce site, mon compte et tutti quanti, je ne sais pas com­ment faire et ce n’est pas bien grave ! J’avais pré­paré quelques hu­meurs comme je l’ai dit à Ca­plan, mais tant pis… Je conti­nue­rai à vous lire avec plai­sir… mais baste !

CIAO !

Bon sujet que celui de la ton­deuse à gazon. Un petit conseil : tou­jours choi­sir la ton­deuse la plus moche, c’est la seule qui fonc­tionne vrai­ment. Celle sur la photo semble assez laide, ce doit être un bon mo­dèle ! La mienne a un de­sign par­ti­cu­liè­re­ment raté. Ja­mais eu un pro­blème avec ! En plus sé­rieux, si vous avez de l’herbe et non du gazon et si vous la lais­ser assez haute (20cm), elle ne jau­nit pas en été ou en tout cas beau­coup moins vite que la pe­louse du voi­sin.

Alec6…

?????

Alors là je n’y com­prends rien, c’est un gag ou quoi?

Sans comp­ter alec6 que cri­fan n’a ja­mais écrit qu’il vou­lait tuer toutes les abeilles!

Quand t’as un gamin qui pose ce genre de pro­blèmes, tu es­saies de l’évi­ter, c’est tout. Et si l’en­droit où il peut mar­cher pose moins de risque s’il est tondu, tu tonds.

Je trouve tout de même for­mi­dable d’ar­ri­ver à s’en­gueu­ler pour des rai­sons de coupe d’herbe, même si quelque part, ça montre une ma­nière d’être comme tu dis.

Fran­çois, elle est en­core très verte en ce mo­ment. je t’in­vite à venir le vé­ri­fier :) L’in­té­rêt de lais­ser l’herbe cou­pée sur place c’est qu’elle étouffe l’herbe des­sous et qu’elle la fait donc pous­ser moins vite (c’est une théo­rie toute per­son­nelle, sans aucun fon­de­ment scien­ti­fique).

si j’osais, puisque nous sommes dans les pro­blèmes de pe­louse, j’orien­te­rais le débat sur les taupes et leurs dé­gâts… ainsi que les so­lu­tions qui marchent!

NB: pas de taupes au Sé­né­gal, mais dans ma pe­louse nor­mande… ;-)

Je n’ai pas de taupe à Lau­sanne, mais je me sou­viens de ma jeu­nesse à la cam­pagne. Dans mon sou­ve­nir, l’huile de vi­dange était assez ef­fi­cace. Mais je crois que c’est in­ter­dit main­te­nant.

Tiens, je n’ai pas vu de com­men­taire d’Oka­zou. J’ima­gine déjà sa ré­ponse :) “ceux qui ont une grande pe­louse sont des ca­pi­ta­listes qui spo­lient les sa­la­riés. Toute pro­priété in­di­vi­duelle de­vrait être ban­nite au pro­fit de pro­prié­tés col­lec­tives, du type Kol­khoze”. Allez bonne jour­née quand même, je vais aller prendre le café dans mon jar­din taillé ras.

Ce qui me pa­raît le plus pré­vi­sible, c’est ce que tu penses qu’il pense ;-)) L’orien­ta­tion du débat ten­drait en tous cas à don­ner rai­son à ceux qui pensent que tout est po­li­tique… Nou­veau défi sur cuk : lan­cer un sujet dont les com­men­taires ne se­ront pas po­li­tiques. Fran­çois a la­men­ta­ble­ment échoué avec son gazon (l’eût-il cru ?).

oui, Karim, Oka­zou doit faire re­lache, je le rem­place. D’au­tant que To­TheEnd doit aussi faire re­lache :) je po­lé­mise à la place des po­lé­mistes de fonc­tion

« Oka­zou doit faire re­lache »

Re­lâche ? Quand alec6 veut prendre sa re­traite ? Manque de flair évident, tu dois être en­rhumé, mouche-toi avant que quel­qu’un ne te mouche !

« Alors là je n’y com­prends rien, c’est un gag ou quoi? »

C’est de l’ordre du déses­poir.

alec6 a com­pris mieux qu’au­cun d’entre nous que la pla­nète va se cra­sher dans quelques an­nées, c’est cer­tain (il n’y a que les fous in­cons­cients pour en dou­ter en­core), quand nos en­fants au­ront notre âge ou peut-être plus tôt, dans une gé­né­ra­tion au plus. Lorsque les ca­tas­trophes s’ac­cu­mu­le­ront, nous se­rons des vieux in­ca­pables d’as­su­mer nos com­por­te­ments d’au­jour­d’hui. Des vieux cons cri­mi­nels, en l’oc­cur­rence.

alec6 a tra­vaillé son sujet. Il s’est donné la peine de plan­cher sur l’état de la pla­nète, il s’est col­leté avec des dos­siers, des rap­ports et il nous en rend compte ici en ci­toyen res­pon­sable par souci des autres. Il ex­pose ses connais­sances en la ma­tière avec une hon­nê­teté et une com­pé­tence qui lui font hon­neur et de­vraient nous faire envie.

Mais qui re­çoit ses mes­sages d’alerte ? Qui lui ré­pond avec de vrais ar­gu­ments ? Qui tient compte dans son vote de la rai­son qu’il ex­pose ? En­core moins d’in­ter­ve­nants qu’il y en a pour le com­prendre.

Dé­solé de m’éloi­gner au­tant de la belle consen­sua­lité hel­vé­tique mais comme di­rait quel­qu’une ;-) « Quand faut y aller, faut que j’y vais ! »

Lec­teur trop dé­li­cat, ne dé­passe pas cette ligne. Tu es pré­venu !

Une poi­gnée d’entre nous savent très bien qu’alec6 a tout à fait rai­son, que ses pro­pos sont in­dis­cu­tables et nous avons in­té­gré de­puis long­temps des com­por­te­ments so­ciaux en adé­qua­tion avec cette ur­gence. Mais toute une clique de droite – je dis de droite pour ne pas dire de droite ex­trême puisque leur héros a main­te­nant fran­chi le pas –, une clique qui se re­con­naî­tra, une clique com­po­sée d’égoïstes en stade ter­mi­nal, de bar­bares mo­dernes qui se voient dans leur dé­lire au­to­sa­tis­fait comme la crème de l’hu­ma­nité, de ceux qui veulent pom­per tout ce qu’ils peuvent de la pla­nète et des autres hommes pourvu qu’ils soient pauvres et sans dé­fense (et qu’ils le res­tent !), cette clique mor­ti­fère, sa­tis­faite d’elle-même et bom­bant le torse, qui sait dé­tour­ner le re­gard lors­qu’il croise celui d’un pauvre et baisse les yeux de­vant un en­fant qui meurt de faim (sur une pla­nète ca­pable de nour­rir au­jour­d’hui le double de sa po­pu­la­tion !), cette clique qui se vautre dans sa mé­dio­crité igno­rée se moque bien de re­con­naître sa res­pon­sa­blité – puis­qu’elle est plei­ne­ment res­pon­sable –, choi­sit de nier l’évi­dence – trop fa­cile ! – de la gra­vité de la si­tua­tion, et s’ap­prête à voter pour un mini-Bush qui aura au­tant de souci pour la sur­vie de notre en­vi­ron­ne­ment – notre sur­vie – que son maître mais qui leur as­su­rera de prendre en­core un peu de gras su­per­flu sur le dos de tous ceux qui su­bi­ront en­core plus leur mor­telle stu­pi­dité. Pour ces At­ti­las au petit pied, ces dé­pouilleurs pla­né­taires, il est plus im­por­tant de se pa­va­ner, se van­ter de ses vaines pos­ses­sions, d’éta­ler sa condi­tion so­ciale et nous ré­vé­ler ainsi l’éten­due de son or­gueil.

« On ne vote pas pour soi, on vote pour les autres. »

Voici une phrase qu’il ne vou­dront ja­mais faire leur. Eux, les brutes épaisses à fi­gure d’hommes, ces nains de l’hu­ma­nité qui s’ignorent, ces mé­pri­sables au­to­lâtres, ces égo­tistes pa­tho­lo­giques, ces ac­cros aux com­por­te­ments in­fan­tiles, ces ir­res­pon­sables aveugles se moquent bien de l’autre, sur­tout du pauvre, au­quel ils re­fusent même au­jour­d’hui la cha­rité (c’est en­core trop !). Seul leur petit nom­bril sa­tis­fait les pré­oc­cupe.

Be­soin pa­tho­lo­gique de pos­sé­der le der­nier gad­get, la der­nière voi­ture ala­kon, be­soin de nou­veauté, be­soin de rem­plir leur grand vide in­té­rieur, be­soin de cal­mer l’an­goisse exis­ten­tielle qui les ronge. Les dro­gués du néant.

Face à ces rustres, l’hon­nête et trop sen­sible alec6 dé­mis­sionne. Il n’en peut plus. Il a tout fait pour éloi­gner de nous le dan­ger létal du Tsar­kozy, il a même voté Bay­rou, lui qui bouffe du curé au petit dé­jeu­ner !

Déses­péré par cette in­croyable lé­gè­reté qui ha­bite cer­tains, il rend son ta­blier. Je le com­prends, il m’est ar­rivé d’avoir des vel­léi­tés de me cas­ser une bonne fois de­vant la mau­vaise foi ou plus pro­saï­que­ment la bê­tise de cer­tains. Mal­heu­reu­se­ment pour eux, je n’en ai rien fait :-)))
Je me cas­se­rai le jour où Fran­çois me vi­rera of­fi­ciel­le­ment. Au­jour­d’hui ?

Mes­sage per­son­nel : « alec6, re­viens, ne m’aban­donne pas à la meute de loups… je se­rais bien ca­pable d’en faire de la pâtée pour chien ! »

En at­ten­dant, et pour res­ter dans le sujet, avec Na­bot­léon, c’est nous qui al­lons nous faire tondre.

—
Un autre monde est pos­sible. Mais on peut aussi le dé­truire. Vo­tons !

Pour­tant, c’est jour de gau­cho… hein Alec6! ;o)

M’étonne que per­sonne ne dise: à quand une iTon­deuse en noir ou blanc, dé­tec­teur de hau­teur de gazon et mé­moire du ter­rain quand elle tond toute seule, pi­lo­table par wifi et la roue de mon ipod, hp écran et in­ter­face iphone in­té­grés quand je tonds en ma­nuel, mais que fait Apple bor­del!

Oka­zou: content de te re­lire, ca­ma­rade. Quel est le can­di­dat le plus éco­lo­giste au 2nd tour? Plu­tôt Royal, non?

Je ne suis point parti… je suis juste super méga oc­cupé…

T

Merci Oka­zou pour ce pa­né­gy­rique !

Il me vient une ci­ta­tion revue et cor­ri­gée par mes soins… j’aime bien les apho­rismes (au risque de pa­raître pé­dant et pré­ten­tieux) :
“Quand le sage montre la lune, le fou re­garde le doigt, le con ne re­garde que la lune et ou­blie de re­gar­der celui qui tend le doigt et ceux qui l’en­ourent…”
Tant pis si cet apho­risme à la pe­tite se­maine est sy­bi­lin aux yeux de cer­tains, mais en d’autres termes on ne doit ja­mais iso­ler un élé­ment de son contexte JA­MAIS ! NEVER ! NIE­MALS ! NI­KAKDA ! C’est la base de la lin­guis­tique : “Ce ne sont pas les mots qui donnent le sens des phrases, mais les phrases qui donnent leur sens aux mots” N. Chom­sky.

TTE: BIère blonde ou bière brune? Avoue :)

Déses­péré par cette in­croyable lé­gè­reté qui ha­bite cer­tains, il rend son ta­blier. Je le com­prends, il m’est ar­rivé d’avoir des vel­léi­tés de me cas­ser une bonne foi de­vant la mau­vaise foi ou plus pro­saï­que­ment la bê­tise de cer­tains. Mal­heu­reu­se­ment pour eux, je n’en ai rien fait :-))) Je me cas­se­rai le jour où Fran­çois me vi­rera of­fi­ciel­le­ment. Au­jour­d’hui ?

Mais t’es fou ou quoi? Je t’adore moi!

Sans toi, ce site ne se­rait plus ce qu’il est.

Je te rap­pelle d’ailleurs que tu es ré­dac­teur, et que tu n’as écrit qu’une hu­meur.

Que tu as toute ma confiance pour en écrire au­tant d’autres que tu veux.

Que même si je trouve que tu vas trop loin par­fois dans l’ac­cu­sa­tion de l’autre, qui écrit sur ce site, quel qu’il soit, s’il n’est pas d’ac­cord avec toi, je pense que tu es in­dis­pen­sable et que tout ce que tu écris au­jour­d’hui est ma­gni­fique.

Alec6 est tout au­tant in­dis­pen­sable.

Alec6 souffre ces temps, et je le com­prends, mais ce n’est pas parce qu’un gars (au de­meu­rant super sympa, que je connais per­son­nel­le­ment) écrit un com­men­taire où il ex­plique qu’il tond le gazon parce que son fils est al­ler­gique aux abeilles qu’il faut qu’il pète les plombs et qu’il s’en aille de chez nous.

Alec6, re­viens, je t’aime!

Calme-toi.

Sarko n’est pas en­core pré­sident.

La dame (veuve :•( ) qui nous a vendu la mai­son nous a éga­le­ment vendu la plu­part du ma­té­riel vu qu’elle par­tait en ap­par­te­ment (vi­vant dé­sor­mais seule). J’ai donc eu quasi im­mé­dia­te­ment tout ce dont on a be­soin, grande échelle double, éta­bli étau etc. et une dé­brou­sailleuse ther­mique. Elle nous avait vendu une pe­tite ton­deuse élec­trique mais je l’ai fi­lait à mon père. Chez moi aussi le ter­rai est ter­ri­ble­ment pentu, quand je dis pentu, c’est “On tient à peine de­bout en bas­ket quand l’herbe est mouillée.” Et donc je tonds, enfin je tonds, c’est un bien grand mot, un col­lègue m’a dit un jour en re­gar­dant mon jar­din “même des vaches n’en vou­draient pas !”. Pour­tant il est plein de pis­sen­lits mon jar­din, les vaches adorent ça non ? Donc je fais une sorte de mul­ching, les mau­vaises herbes vrai­ment trop grosses, celles qui dé­passent mes pe­tits arbres je les ar­rache, le reste j’y at­taque à la dé­brous­sailleuse ro­to­fil lorsque l’herbe dé­passent les 30 cm, his­toire de ne pas avoir trop de ser­pents. Ca fait que j’in­ter­viens dans mon jar­din entre 1 et 3 fois par an. Je coupe je hache, je dis­perse, j’éga­lise comme je peux. Quand une mau­vaise herbe a une bonne tête je la laisse, j’es­saye de tour­ner au­tour, idem quand je vois une tau­pi­nière. En quoi c’est chiant d’ailleurs les tau­pi­nières ? Mon ter­rain est très en pente (je l’ai déjà dit) et ex­posé plein sud. C’est vrai, main­te­nant qu’Alec6 le dit, c’est vrai qu’il n’a ja­mais été tout jaune. Je n’y met rien, ni en­grais, ni pes­ti­cide ni … rien ! Ca se dé­merde tout seul et c’est très bien comme ça.

Alec6 je ne com­prends pas non plus ! MERDE alors, si un truc t’a énervé vas res­pi­rer un coup mais s’il te plaît ne nous quitte pas. Bon puisque tu m’y oblige, je vais faire de l’hu­mour dé­ca­pant, his­toire de t’obli­ger à in­ter­ve­nir à nou­veau : Donc comme ex­pli­qué plus haut j’ai un jar­din, j’aime la na­ture, mais je n’ai pas la main verte. J’ar­rive à peine à faire pous­ser les fram­boi­siers don­nés par mon beau-père. Ce que je trouve dom­mage, c’est que ça manque de pauvre dans mon vil­lage. Qua­si­ment tout le monde a sa mai­son et son bout de jar­din. Mais s’il y avaient des pauvres, des gens qui ont faim, je pour­rais m’ar­ran­ger avec l’un d’eux pour qu’il m’en­tre­tiennent mon jar­din, me fassent un beau po­ta­ger en échange de 3 to­mates et 2 poi­reaux pour lui.

Non sans rire, si un gars me de­man­dait un bout du jar­din pour y faire son po­ta­ger je n’y ver­rai aucun in­con­vé­nient.

Purée ce que je suis fort!

Je fais un voeux à 18h18, à 18h17, il est réa­lisé!

Be­soin pa­tho­lo­gique de pos­sé­der le der­nier gad­get, la der­nière voi­ture ala­kon, be­soin de nou­veauté, be­soin de rem­plir leur grand vide in­té­rieur, be­soin de cal­mer l’an­goisse exis­ten­tielle qui les ronge. Les dro­gués du néant.

Cela dit Oka­zou, tu sais que je me re­con­nais un peu là-de­dans (pas au ni­veau de la ba­gnole mais du reste)?

Mais j’es­saie (et je suis sé­rieux) de me soi­gner.

« Quel est le can­di­dat le plus éco­lo­giste au 2nd tour? Plu­tôt Royal, non? »

Tu sais que je ne suis pas fol­le­ment amou­reux de Sé­go­lène mais je l’ai en­ten­due tenir un pro­pos qui, à lui seul, suf­fit à lui ac­cor­der mon vote : « 20 % d’éner­gie re­nou­ve­lable le plus vite pos­sible. »

Je ne ga­ran­tis pas l’exac­ti­tude de la ci­ta­tion mais c’est à peu près cela.

Pen­dant ce temps-là, le nabot aura du mal à suivre les re­com­man­da­tions, pour­tant très li­bé­rales, de l’Union Eu­ro­péenne. Un sau­vage pour le dé­ve­lop­pe­ment sau­vage.
Ce type est ana­chro­nique à plus d’un titre, il ar­rive après la ba­garre, dé­fen­dant l’ul­tra­li­bé­ra­lisme au mo­ment exact où le reste du monde com­mence à l’amen­der. Ana­chro­nique, donc « has been », lui qui se rêve à la pointe de la mo­der­nité. Ses idées sont dé­pas­sées de­puis 10 ans et ses amis US com­mencent à y re­non­cer. Un conser­va­teur a tou­jours tort et sa rup­ture est à contre-cou­rant de la vraie vie. Un vrai con, sa­tis­fait de lui-même, dont l’or­gueil brouille la vi­sion au point de le faire avan­cer à re­cu­lons, vers un passé condamné par tous.

L’ave­nir est ailleurs.

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Un autre monde est pos­sible.

alec6, t’as même fait re­ve­nir Dra­zam!

Mais toute la fa­mille est bien­tôt là!!

Re­naud, un col­lec­tif d’aso­cia­tions a noté les can­di­dats en fonc­tion de l’éco­lo­gie : http://​lalliance-2007.​org/​

Je vou­lais pré­ci­ser que quand j’ai posté mon post 43 j’en étais au 34.

A la dif­fé­rence d’Alec6, j’ai tout de même un peu foi en l’homme pour amé­lio­rer les choses. Mais j’ai aussi foi en la na­ture. Un or­ga­nisme ex­posé au froid coupe les ex­tré­mi­tés, la pla­nète at­ta­quée ré­agira. Au début la pla­nète s’est trompé de cible, on fai­sait les cons en oc­ci­dents ils avaient la sé­che­resse au Niger. main­te­nant elle vise juste. Les cy­clones frappent l’amé­rique, les tem­pêtes la France. J’ai re­mar­qué un truc, quand un gars est vrai­ment trop con il s’ar­rête ra­re­ment quand je met mon poing dans la gueule au gars qui était à coté, par contre, quand je lui met dans la sienne, ça va mieux. Après ça dé­pend, les pe­tits cons une giffle suf­fit, les gros cons … La seule ques­tion est de sa­voir jus­qu’où se­rons nous cons ?

Un truc bi­zarre, mais jus­te­ment par rap­port à tout ça je suis “PRESQUE” content d’avoir eu un can­cer. Com­ment dire, j’ai pris ma gifle et j’ai l’im­pres­sion d’avoir com­pris, j’es­père avoir com­pris. Et je me dis que comme j’ai été sanc­tionné, j’ai aussi payé pour mes gosses, et qu’ils se­ront épar­gnés par le grand coup de poing qui va venir. C’est très égoiste, j’es­saye de me conso­ler en me di­sant qu’en­fin les cou­pables, les je­Men­fou­tiste vont enfin prendre des gifles eux aussi. J’ai bien dit des gifles, je ne leur sou­haite pas des coups de poings.

« Merci Oka­zou pour ce pa­né­gy­rique ! »

C’est bien peu de chose. C’est moi qui te re­mer­cie d’être là.

Main­te­nant, tu restes !

Bon.

Juste pour dire.

A part 3 per­sonnes, en cinq ans, je n’ai ja­mais banni moi!

Ce sont les autres qui sont par­tis.

C’était juste en pas­sant.

Pas qu’on croie que…

« Cela dit Oka­zou, tu sais que je me re­con­nais un peu là-de­dans (pas au ni­veau de la ba­gnole mais du reste)? »

Ben oui, je sais. Il m’ar­rive d’avoir envie de te mordre.

Mais je me re­tiens, puisque tu te soignes !

« A part 3 per­sonnes, en cinq ans, je n’ai ja­mais banni moi!

Ce sont les autres qui sont par­tis.

C’était juste en passant.​Pas qu’on croie que…

C’est vrai, on n’a guère à se plaindre du maître de mai­son. Tu sais re­ce­voir.

La dif­fi­culté pour un Fran­çais (pas un Suisse, vous êtes trop po­li­cés) est de sa­voir at­teindre le point ul­time, au-delà du­quel on passe les bornes, sans dé­pas­ser les­dites bornes. C’est par­fois chaud même quand on se maî­trise à peu près cor­rec­te­ment.

Il m’ar­rive de ba­lan­cer un pa­pier en me de­man­dant si, là, je ne vais pas un peu loin. J’avoue même que je dis­pose d’un nombre assez in­croyable de textes (plu­sieurs di­zaines) que je n’ai pas osé pos­ter sur cuk.​ch pour ne pas frois­ser la dé­li­ca­tesse hel­vé­tique (qui me fait plu­tôt mar­rer) et ne pas trop me faire mal voir. Quoique, au fond, ça me fait des bosses, ce qu’on peut pen­ser d’Oka­zou, du point de vue de la bien­séance. Ce que je crains vrai­ment, et per­sonne n’est à l’abri de ce point de vue, c’est d’écrire des conne­ries. Il y en a qui ne se gênent pas. Pas grave. Le pire est tout de même la mau­vaise foi.

Heu­reu­se­ment, je me sur­veille, vous l’avez tous re­mar­qué !

L’im­por­tant, c’est de pré­ve­nir le dé­part de l’un d’entre nous. Pas fa­cile. Nous com­po­sons une ma­nière de pe­tite troupe théâ­trale dans la­quelle les rôles sont dis­tri­bués, les ca­rac­tères typés. Une mé­ca­nique so­ciale in­té­res­sante et pro­fi­table à tous.

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Un autre monde est pos­sible.

Salut ca­ma­rââââdes !!!

Moi je vous le dis les co­pains, si Alec6 et Oka­zou se cassent il va y avoir de l’exode sur Cuk. J’adore Cuk et je ne peux l’ima­gi­ner sans ces deux-là.

Et je m’adresse à tous les lec­teurs qui à chaque fois se disent que tout est dit, qu’il n’y a rien à ajou­ter, je m’adresse à eux pour dire de ne plus les lais­ser seuls face aux ar­gu­men­ta­tions la­men­tables de ces quelques-uns qui donnent l’im­pres­sion à Alec6 que tout est foutu, et qu’il est in­utile de res­sas­ser en­core et en­core l’ur­gence de chan­ger de com­por­te­ment. (pour les ar­gu­men­ta­tions la­men­tables je pense plus à celles pas­sées qu’à cette bête his­toire de ton­deuse, cette bête his­toire de ton­deuse n’est que symp­to­ma­tique mais pas scan­da­leuse à elle seule).

Lâ­chez pas l’af­faire les co­pains, hauts les cœurs et tous en­semble !

Bref, j’ai semé du gazon il y a 15 jours, parmi le­quel j’ai semé plein de plantes sau­vages et co­mes­tibles, et je le lais­se­rai évi­dem­ment pous­ser. Ce dont parle fran­çois res­semble au jar­din zen, c’est pour­quoi je lui conseille de semer du sable et de faire de jo­lies formes au ra­teau ! :)

Moi mon geste zé­ni­fiant quo­ti­dien quand je rentre du bou­lot, c’est de ré­col­ter les sur­plus de len­tilles d’eau de ma mare. ( Les len­tilles d’eau sont d’ex­cel­lentes épu­ra­trices qui pal­lient à mon ins­tal­la­tion in­com­plète de phy­toé­pu­ra­tion, mais si on les laisse se dé­ve­lop­per on voit ap­pa­raitre des algues qui vont eu­tro­phi­ser (ou eu­tro­phier? bref désoxy­gé­ner…) la mare).

C’est un geste lent et dé­li­cat (pour ne pas re­muer le sol et dé­ran­ger les bes­tiaux), et pour un peu je me pren­drai pour un gon­do­lier, sauf que je laisse les chants aux gre­nouilles, cra­pauds et rai­nettes qui m’ac­com­pagnent en rythme !

Tiens et j’ai re­mar­qué aussi que les li­bel­lules chassent les fre­lons ! Moi je dis merci les li­bel­lules !

Alors Fran­çois, ton pro­chain sujet c’est com­ment tu laves ta voi­ture ? (j’ai vu ré­cem­ment une bat­te­rie de grosses voi­tures toutes blanches de savon, dans ces au­to­mates de la­vage. Pas joli à voir)

Alec6 ton com­bat n’est pas vain, sache-le

Un autre CUK n’est pas pos­sible, sans Alec6 ni Oka­zou.

Bon ben si c’est comme ça, je reste aussi :) (tant pis, fau­dra que j’écrive mon ar­ticle pour la se­maine pro­chaine, avec ses 17 com­men­taires ha­bi­tuels, dont 4 de moi)

Re­naud,

De­puis quand le suc­cès d’un ar­ticle se me­sure-t-il au nombre de com­men­taires ? Il y a des gens qui pensent beau­coup de “mal” d’un billet et le “disent tout haut” avec beau­coup de mots tan­dis que d’autres en pensent beau­coup de bien, “tout bas”.

Mo­ra­lité, j’at­tends ton billet “de pied ferme” même si je ne suis pas en­core sûre d’y lais­ser un com­men­taire, non faute de vo­lonté mais pro­ba­ble­ment faute de connais­sances (à moins que tu nous parles de ton abon­ne­ment au fit­ness du coin ou de la ju­di­cieuse uti­li­sa­tion des adou­cis­sants…. j’y connais rien en “tech­nique”).

c’est pas sur mac­bid que l’on li­rait des news comme ça :-) c’est entre autre pour cela que j’aime bien cuk

ps j’at­tends tou­jours un lien vers ” bom­bey ( le torse bom­bey ) groove “

re ps : hs : , vous en avez de la chance de ne pas aller voter le 6 mai

« Lâ­chez pas l’af­faire les co­pains, hauts les cœurs et tous en­semble ! »

On va es­sayer !

Je vais écrire quelque chose sur l’af­faire sur­réa­liste qui est en train de se dé­rou­ler sous nos yeux concer­nant la ren­contre Bay­rou-Royal.

Pour cela je re­tourne dans le fil de l’élec­tion pré­si­den­tielle. Ceux que ça in­té­resse cli­que­ront donc sur Com­men­taires dans le menu de… gauche de cuk.​ch car ce sujet ne tar­dera pas à ap­pa­raître dans le fil de la se­maine pas­sée.

En cli­quant sur Com­men­taires on est sûr de ne rien man­quer. Je dis ça pour ceux qui m’adorent tant qu’ils vou­draient m’étouf­fer. Ah, l’amour !

Reste à écrire.

Purée, avec l’hu­meur dont tu parles, celle sur la po­li­tique, ça peut être joli, j’ai battu mon re­cord per­son­nel de com­men­taires qui était de 233.

Si tu ali­mentes, j’ai en point de mire celui de mon père!:-)

Ma­dame Pop­pins (on peut t’ap­pe­ler Mary?), vu mon phy­sique gé­né­reux, type Boud­dha, je ne fré­quente guère les clubs de fit­ness du coin :) Comme ac­ti­tivé phy­sique, je pré­fère dé­bou­cher des bou­teilles de vin, voire de bière (plus fa­cile). Et tondre mon jar­din à la faux :)

Sur le nombre de com­men­taires, c’est vrai qu’à moins de lan­cer un sujet po­lé­miste, genre la ton­deuse à gazon, le coup de boule à Zi­dane le soir de la fi­nale, ou en­core “Nabot Vs Bé­cas­sine” (……..​par exemple), c’est dur de tirer des ré­ac­tions de notre pu­blic.

J’hé­site en­core sur le sujet. Mon truc, en de­hors du mac et des voi­tures éco­los (mais je sais dé­sor­mais que la voi­ture n’est pas ta “cup of tea”), ce sont les pho­tos de voyages. Vous aurez donc droit soit à un sujet sur le vol­can de Bromo (à l’est de Java), soit sur Saint-Pe­ters­bourg, ville éthy­lique et cultu­relle (dans le désordre).

Quand au nombre de com­men­taires, c’est une bou­tade. Mais ça fait du bien des com­men­taires hein. J’veux qu’on me fasse plein de com­men­taires, des “d’ac­cord” comme des “pas d’ac­cord” (sur­tout les “pas d’ac­cord”) la se­maine pro­chaine. Que ceux qui ont votés pour Sarko laissent des com­men­taires, ceux qui ont votés pour Royal aussi, idem pour les élec­teurs de Bay­rou, comme pour ceux de Buf­fet, du fac­teur, de l’écolo et même du maçon.

Bon, allez un suppo et au lit :)

Dé­solé, er­reur d’adres­sage. je le copie sur l’autre fil mais je le laise ici tout de même.

•••

La lâ­cheté faite homme.

Bay­rou, can­di­dat mal­heu­reux du pre­mier tour de la Pré­si­den­tielle, a ap­pelé ses élec­teurs à ne voter ni pour l’une ni pour l’autre au se­cond tour. Il a tou­te­fois laissé en­tendre qu’il ne vo­te­rait pas pour Sarko.

Il y a quelques jours, Bay­rou a pro­posé aux deux vain­queurs, de dé­battre avec lui. Ségo a ac­cepté, pas Sarko.
Selon le can­di­dat de droite ex­trême, un débat entre les vain­queurs et un vaincu consti­tue­rait un vé­ri­table « déni de dé­mo­cra­tie ». Un de ses sup­pôts est allé jus­qu’à qua­li­fier une telle ren­contre d’« an­ti­cons­ti­tu­tion­nelle ».

Na­tu­rel­le­ment, il ne s’agit pas d’un déni de dé­mo­cra­tie puisque le débat, c’est jus­te­ment un outil de la dé­mo­cra­tie dont il consti­tue la preuve. S’il y a débat, il y a donc dé­mo­cra­tie.
Il ne s’agit pas non plus d’un acte an­ti­cons­ti­tu­tion­nel, rien n’em­pê­chant un can­di­dat de dis­cu­ter avec qui il veut. Et c’est heu­reux.

Il est alors lé­gi­time de se de­man­der ce qui pousse le can­di­dat de la droite ex­trême à re­fu­ser à Bay­rou de dé­battre avec lui et à dé­nier à Sé­go­lène le droit de dé­battre avec Bay­rou.

On en­tend bien le petit Duce (ami du grand dé­mo­crate Ber­lus­coni qui le sou­tient) avan­cer que lors­qu’un can­di­dat est battu, il est exclu du débat mais on ai­me­rait sa­voir quand le mi­nistre de l’In­té­rieur a-t-il pu lâ­cher un tel dé­cret qui se­rait re­to­qué illico par le Conseil consti­tu­tion­nel qui dé­fend et le droit de réunion et le droit d’ex­pres­sion. En­core une fois, ça ne tient pas. Et l’on peut lire et re­lire tous les pro­pos d’Iz­no­goud sur le sujet, aucun ne tient la route, aucun n’est convain­cant.

Il se trouve que dès lors que Bay­rou et Sé­go­lène ont dé­cidé de se ren­con­trer pour dé­battre pu­bli­que­ment (pas pour com­plo­ter en douce chez Jacques Chan­cel) au­cune chaîne de télé ne vou­lait les ac­cuei­lir. Éton­nant, non ?

Plus qu’éton­nant, c’est ab­so­lu­ment in­croyable !
Vous pou­vez ima­gi­ner, vous, qu’à l’époque où la po­li­tique est pain-béni pour les chaînes, un débat qui écla­te­rait lit­té­ra­le­ment les taux d’au­dience, qui col­le­rait les Fran­çais au fe­nes­tron, soit re­fusé par toutes les grandes chaînes de télé dont c’est, au pas­sage, le bou­lot de le re­trans­mettre pour nous, les ci­toyens, pour que nous puis­sions construire ou afi­ner notre opi­nion ? C’est pas énorme, ça ?

Et quand les jour­na­listes vont in­ter­ro­ger un di­rec­teur de chaîne pour lui de­man­der de s’ex­pli­quer là-des­sus, ils s’en­tendent ré­pondre que « cela po­se­rait le pro­blème de l’éga­lité du temps de pa­role entre les can­di­dats » alors même que le CSA, l’or­ga­nisme de contrôle de ce temps de pa­role a dé­claré clai­re­ment que le temps de pa­role de Sé­go­lène se­rait pris en compte sur son quota per­son­nel. Sur­pre­nant, n’est-ce-pas, ce qui pousse ce di­rec­teur de Canal+ a ré­pondre ainsi ? mais non, ja­mais au grand ja­mais il n’a subi de pres­sions de l’autre qua­li­fié !

Faut-il que ces mé­dias aient subi des me­naces pour re­fu­ser une telle mâne !

Pour Fran­çois Bay­rou, il n’y a pas de doute, les chaînes ont subi des « pres­sions in­sen­sées », il a reçu des té­moi­gnages. « Quelle est cette dé­mo­cra­tie où un simple can­di­dat, fut-ce Ni­co­las Sar­kozy, se­rait assez puis­sant pour em­pê­cher un dia­logue té­lé­visé voulu par le peuple entre une femme et un homme po­li­tique qui ont réuni 45 % des voix ? », s’in­ter­ro­geait-il au­près d’un jour­na­liste de Ma­rianne. Il n’est pas seul à ac­cu­ser celui qu’il ap­pelle « le Ber­lus­cony de Neuilly-sur-Seine » d’in­ti­mi­da­tions et de me­naces sur les ré­dac­tions. Pour Ségo, l’ana­lyse est iden­tique : « Je crois que toutes les pres­sions qui ont eu lieu, no­tam­ment sur un sys­tème mé­dia­tico-fi­nan­cier au­quel Ni­co­las Sar­kozy est très lié, n’ont au­cune rai­son d’être dans un pays dé­mo­cra­tique. » Sarko les ac­cuse en re­tour de mon­ter contre lui un « pro­cès sta­li­nien », d’uti­li­ser « les mé­thodes de Mos­cou » et : « Bien­tôt, tous ceux qui ne sont pas d’ac­cord avec eux [Bay­rou & Ségo] se­ront des fas­cistes ! » Il at­teint le point God­win, le sur­chauffé de la cal­le­basse. Fer­mez-le ban, n’en ra­jou­tons pas, la coupe est pleine.

Le cou­ra­geux mi­nistre de l’In­té­rieur qui avait déjà fait échouer un débat entre les can­di­dats au pre­mier tour re­fuse d’af­fron­ter Bay­rou. Quel homme ! Le roi du dé­bal­lo­nage. On l’at­tend tou­jours dans les quar­tiers po­pu­laires. Il a peur des jeunes. C’est vrai, cette « ra­caille » n’est pas fré­quen­table. Ce se­rait beau, un pré­sident qui ne pour­rait pas aller où il veut sur le ter­ri­toire ! Les me­dias dans sa poche par la me­nace (ils re­çoivent des cré­dits pu­blics) res­tent semble-t-il à son ser­vice, la lâ­cheté de l’un dé­teint sur les autres.

De lâ­cheté en lâ­cheté, de men­songe en men­songe, de me­nace en me­nace, le par­cours du petit au­to­ri­taire se pour­suit vers le pou­voir su­prême.

Son­geons que ces com­por­te­ments in­fâ­mants ont cours alors qu’il n’est pas en­core élu. Et quand il le sera…

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Un autre monde est pos­sible.

Ren­dez vous de­main à 11H sur http://​www.​rmcinfo.​fr et http://​www.​bfmtv.​fr pour suivre le débat en di­rect.

« vu mon phy­sique gé­né­reux, type Boud­dha, je ne fré­quente guère les clubs de fit­ness du coin :) Comme ac­ti­tivé phy­sique, je pré­fère dé­bou­cher des bou­teilles de vin, voire de bière (plus fa­cile). Et tondre mon jar­din à la faux :) »

Je me trompe ou tu nous traces le por­trait exact d’Ach!lle Talon, cer­veau choc, à moins que ce ne soit celui de son cher papa Alam­bic ? Et tu le sup­portes com­ment, Hi­la­rion Le­fu­neste, ton voi­sin ?

Oui mais je m’ex­cuse, je ne pou­vais pas pré­voir qu’une hu­meur sur une ton­deuse à gazon al­lait dé­ra­per (sur­tout que ma ton­deuse, elle a des roues super ac­cro­cheuses.)… et faire au­tant de com­men­taires. Même des dé­parts pré­ci­pi­tés, que j’es­père pro­vi­soires.

C’est pas voulu, je le jure.

Dé­solé, Oka­zou, je connais trop peu Achille Talon pour voir de quoi tu me parles. Je li­sais plu­tôt les Pieds Ni­cke­lés et Spi­rou.

D’ha­bi­tude je tais mes convic­tions mais là j’avoue, au risque de dé­ce­voir mon pote To­ZiEnd: non, t’es pas tout seul J…Alec6, moi aussi et comme tant d’autres j’ai voté Bay­rou. Ce que cite Oka­zou ne m’étonne guère, je suis d’ac­cord avec lui. Sa­medi (et non di­manche pour la cfe, la com­mu­nauté des fran­çais à l’étran­ger, enfin!), je sais déjà que je ne vo­te­rai pas pour Sarko. De là à voter pour bé­cass…Ségo, ça va être dur. Vi­ve­ment les lé­gis­la­tives!

Très bien cette petit hu­meur sur les ton­deuses à gazon Fran­çois! Et en­core, on n’a pô causé des ton­deuses à barbe…

Au fait, chuis ja­mais parti Fran­çois, ja­mais très loin. C’était juste en pas­sant. Pas qu’on croie que…

Ben moi, j’ai acheté une ton­deuse élec­trique. Par res­pect pour un en­vi­ron­ne­ment qui ne me le rend pas, et par res­pect pour les voi­sins (qui ne me le rendent pas non plus, puis­qu’ils ont des ton­deuses à es­sence). En plus, avec les arbres frui­tiers, c’est la ga­lère, le fil à la patte. Mais c’est pas grave, On s’y fait. Par contre, ma ton­deuse est morte. Age du ca­davre: 3 ans. J’ai pour­tant acheté une ton­deuse avec car­ter en métal, pour qu’elle dure plus long­temps. Elle m’a quand même coûté quelques cen­taines de francs. Au bout de 3 ans, après de nom­breuses souches et pierre, la lame a dé­cidé de cou­per au­tant qu’une ar­rête du Cer­vin. En gros, elle a le pro­fil d’un bloc er­ra­tique. Je re­tourne au ma­ga­sin où j’ai acheté ma ton­deuse, pas bon mar­ché, 3 ans au­pa­ra­vant, pour m’en­tendre dire “ben on a plus ce mo­dèle, on a pas de pièce de re­change. On peut es­sayer de com­man­der, mais y a peu de chances qu’on y ar­rive”… je ful­mine. J’ai ai­guisé ma lame tant bien que mal au Dre­mel… et en pure perte. Ma femme a tué ma ton­deuse. Elle s’est prise la même souche qu’elle se prend à chaque fois de­puis 4 ans. Ça a été la fois de trop. Donc, ce coup-ci, j’es­saie de trou­ver un trac­teur de jar­din d’oc­cas’ (si quel­qu’un en vend un…). Et pen­dant ce temps, mon gazon se trans­forme en une jungle hir­sute.

Et une oie ou deux, avec un jars?

Les oies, ça tond éco­lo­gi­que­ment, ça ca­carde quand un vi­si­teur ar­rive (ou un vo­leur de pommes), ça in­ti­mide la plu­part des gens quand ça vient à votre ren­contre d’un air dé­ter­miné, cou tendu, bec ou­vert et souf­flant, ça pince fort, ça fait des cacas d’une cou­leur caca d’oie (dé­fi­ni­tion au­to­ré­fé­rente, mais il est très tard, et juste pas en­core très tôt) qui valent le meilleur des mulchs, et ça se mange si on a le coeur de les oc­cire pour les Fêtes de fin d’an­née.

Une ton­deuse, elle tond seule­ment, et en­core.

Mieux que tout, non? Pas même be­soin de bar­rière, car c’est pas bête, ces vo­la­tiles…

Bon, c’est un peu bruyant, et en ville, on pré­fère le vrom­bis­se­ment des motos et les autres bruits mo­to­ri­sés, je sais. Mais à la cam­pagne, pour­quoi pas?

En fait, c’est un peu l’hu­meur, mais beau­coup les com­men­taires qui font ré­agir. L’hu­meur c’est le rond-point de dé­part, chaque com­men­taire c’est un em­bran­che­ment. Après il y a des ronds-points plus fré­quen­tés, et d’autres où on de­mande plus de preuves de ce qu’on avance (si je dis les ton­deuses M$ bouh ou les as­pi­ra­teurs M$ as­pirent super bien, tout le monde me croit sur pa­role)

Je viens d’ache­ter un ap­par­te­ment avec jar­din ga­zonné pri­va­tif, mais c’est le jar­di­nier de l’im­meuble qui tond…

heu d’ac­cord, je suis déjà de­hors… !!!