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Dis, ché­rie…

“Quoi, t’as parlé de ton ra­soir sur cuk ?”, re­gard in­cré­dule. “Ben oui, pour­quoi pas ?”
“Dans ce cas-là, il ne me reste plus qu’à écrire un ar­ticle sur les crèmes épi­la­toires”
“Chiche” m’a ré­pondu Fran­çois.

Là, je me suis dit que j’avais à nou­veau loupé une oc­ca­sion de me taire !

Tou­te­fois, commme j’avais envie de sor­tir aussi de mon uni­vers de femmme-mère-avo­cate-qui-dis­cute-avec-ses-co­pines, j’ai dé­cidé de re­le­ver le défi.

Ce qui m’amène au­jour­d’hui à vous par­ler non pas de crèmes épi­la­toires (j’uti­lise de la cire) mais de vous, Mes­sieurs, de vous et de votre re­la­tion aux pro­duits de beauté.

Dans la vie de la plu­part des hommes, on dis­tingue gé­né­ra­le­ment plu­sieurs étapes par rap­port à la per­cep­tion qu’ils ont des “pro­duits de beauté”.

La pre­mière phase est celle de la “fas­ci­na­tion”: “Maman sent si bon et est si belle, je vais me ma­rier avec elle”.

Une fois que Bam­bin a réa­lisé que ce sou­hait ne pourra pas se concré­ti­ser, il adopte, par effet “re­belle”, l’anti-at­ti­tude: “elles sont nulles, les gon­zesses, à se mettre au­tant de ma­chins sur la tronche”, mâ­chouillant tout en par­lant une gomme qui a pour unique mé­rite d’at­ti­rer l’at­ten­tion de l’in­ter­lo­cu­teur sur sa mâ­choire et non sur ses bou­tons et autres points noirs.

La pé­riode la plus agréable (du point de vue de l’être de sexe fé­mi­nin) est celle où l’homme re­garde, plein d’amour, par l’en­tre­bâille­ment de la porte, sa dul­ci­née se faire des yeux de biche.

Une fois que Homme a mis dans le même go­be­let que Femme sa brosse à dents, deux, voire trois at­ti­tudes se suivent, par­fois s’al­ternent; il y a tout d’abord l’ins­tant d’ir­ri­ta­tion “tu pour­rais au moins me lais­ser, sur le meuble de la salle de bain, une pe­tite place pour ma mousse à raser”, suivi d’un sou­pir “mais mon dieu, com­ment tu fais pour cla­quer au­tant d’ar­gent pour une crème pour les mains, une lo­tion pour le corps, une émul­sion pour le vi­sage, un masque pour les che­veux, un pee­ling pour les coudes, un par­fum, un pro­duit douche, une crème tein­tée et une poudre”. La troi­sième, plus rare, est le fait de l’homme pro­fon­dé­ment amou­reux, qui voit dans ces ar­ti­fices, une façon pour sa femme de res­ter plus belle, plus long­temps mais tou­jours dé­si­rable.

L’avant-der­nière phase pré­ci­pite gé­né­ra­le­ment Ma­dame ou chez son ana­lyste ou chez son mé­de­cin gé­né­ra­liste, dans un seul et unique but: ob­te­nir des anti-dé­pres­seurs, lorsque Mon­sieur lui aura as­séné, d’un air de chi­miste averti “de toute façon, ta crème anti-ca­pi­tons et anti-cel­lu­lite, ça marche pas, la preuve”, ac­com­pa­gnant ses pro­pos d’un re­gard ap­puyé sur les fesses de sa femme!

Mais c’est as­su­ré­ment le der­nier “vi­rage” qui est le plus dé­li­cat à né­go­cier. Alors que 40 ans se sont gé­né­ra­le­ment écou­lés entre “maman est la plus belle” et “ma femme est pa­thé­tique avec tous ses in­utiles pro­duits de beauté”, il faut, Mes­dames, vous mé­fier du jour où il vous de­mande, l’air de rien mais en se grat­tant la tête, “dis, ché­rie, tu penses quoi de ces lo­tions ca­pil­laires?”.

Là, il fau­dra vrai­ment vous mé­fier parce que grande sera la ten­ta­tion d’écla­ter de rire, pour lui as­sé­ner à votre tour “mais t’as tou­jours dit que c’était de la fou­taise, ces pro­duits”. Et au lieu de rire, il fau­dra le ras­su­rer et lui dire que même “un peu” chauve, vous l’ai­mez tou­jours!

30 com­men­taires
1)
iS­ca­ra­bee
, le 16.04.2007 à 02:12

Ex­cellent, défi re­levé ! ^^‘

2)
Fran­çois Cuneo
, le 16.04.2007 à 06:31

Hé hé…

Merci et bien­ve­nue Ma­dame Pop­pins.

At­tends, que je ne dise pas de bê­tises…

Ça nous fait trois femmes (Anne, Puzzo, et toi).

Bon d’ac­cord, ce n’est pas en­core la pa­rité. Mais on s’y ap­proche. 25 contre trois.

Juste une pe­tite ques­tion.

Comme ça, juste pour sa­voir…

Quand il sera com­plè­te­ment chauve, tu l’ai­me­ras tou­jours, Mis­ter?

3)
Fran­çois Cuneo
, le 16.04.2007 à 06:37

Ah, en­core une chose.

Ami lec­teur, je ne peux que te conseiller de cli­quer sur le lien dans l’ar­ticle femmme-mère-avo­cate-qui-dis­cute-avec-ses-co­pines et d’al­ler consul­ter les ar­chives (ce n’est pas long, le site n’a que quelques se­maines.

Il y a tout de même quelques pe­tites perles:-)

4)
fx­prod
, le 16.04.2007 à 07:02

Une femme nue se re­garde de­bout de­vant la glace. 
Elle dit à son époux : 
 ” Je me trouve hor­rible à re­gar­der, grasse et ridée… J’ai be­soin d’un 
com­pli­ment ” 
 Le mari ré­pond : ” Tu as une bonne vue ”.

dis, ché­rie, tu penses quoi de ces lo­tions ca­pil­laires?”.

CA MARCHE PO….

5)
JCP
, le 16.04.2007 à 08:47

CA MARCHE PO….

Mais si, mais si : Pro­pe­cia 4a marche, mais faut pas com­men­cer trop tard!

6)
Jer-o-nimo
, le 16.04.2007 à 09:05

ça fait tout ça de moins à dé­pen­ser chez le coif­feur.

7)
Sa­luki
, le 16.04.2007 à 09:28

Le coif­feur ne me fait pas payer de demi-coupe, et pour­tant…

8)
coa­coa
, le 16.04.2007 à 10:48

Le blog de Ma­dame Pop­pins est ef­fec­ti­ve­ment sa­vou­reux…

J’ai par­ti­cu­liè­re­ment ap­pré­cié le lundi 19 mars 2007, “L’ins­tant pré­sent”… Ca a confirmé l’ad­mi­ra­tion que j’ai pour les couples avec en­fants :-)

9)
Ma­dame Pop­pins
, le 16.04.2007 à 11:09

Merci iS­ca­ra­bee, puis-je donc re­ve­nir en “deuxième se­maine” ?

Fran­çois, ta vi­sion de la “pa­rité” est au­da­cieuse mais il est vrai que même un che­min de mille lieux com­mence par un pas ! De plus, bien sûr que j’ai­me­rai tou­jours Mis­ter, même tout chauve : moi non plus, je n’em­bel­lis pas avec les an­nées, du moins pas ex­té­rieu­re­ment… En re­vanche, il y au­rait beau­coup à dire sur ma beauté in­té­rieure….

fx­prod, aïe : je suis super myope, il va me dire quoi, dans ce cas-là, Mis­ter ? ;-)

JCP, l’exer­cice est pé­rilleux puis­qu’il faut an­ti­ci­per pour dé­ter­mi­ner le mo­ment “qui est en­core assez tôt mais pas trop tard”, le tout dans un bon rap­port “qua­lité – prix” !

Sa­luki, tiens, j’ai une co­pine coif­feuse, je vais lui sug­gé­rer la coupe demi-prix dès que l’im­plan­ta­tion ca­pil­laire se fait un peu “rare” ! Et je te file son adresse en­suite, ok ?

coa­coa, merci pour le com­pli­ment : puis­qu’on est “entre nous”, j’ose t’avouer que ce matin, j’étais morte de trac à l’idée de pu­blier sur cuk ?

10)
To­TheEnd
, le 16.04.2007 à 11:35

Bien­ve­nue à la nou­velle…

“Choi­sir ou aimer”, telle est la ques­tion. Perso, on ne peut que m’ai­mer car per­sonne n’est assez maso pour me choi­sir.

T

11)
fx­prod
, le 16.04.2007 à 12:09

fx­prod, aïe : je suis super myope, il va me dire quoi, dans ce cas-là, Mis­ter ? ;-)

des lunettes t'iraient si bien.......
12)
Puzzo
, le 16.04.2007 à 14:06

Ah, on se sent moins seule! Bien­ve­nue !

“Quoi, t’as parlé de ton ra­soir sur cuk ?”, re­gard in­cré­dule. “Ben oui, pour­quoi pas ?” “Dans ce cas-là, il ne me reste plus qu’à écrire un ar­ticle sur les crèmes épi­la­toires”

J’ai eu à peu de choses près eu la même conver­sa­tion avec mon co­pain! Pour­quoi je ferai pas un ar­ticle sur les dif­fé­rents styles d’épi­la­tion… et puis je me suis dit que je me sen­ti­rais bien seule. Fau­drait peut-être y son­ger à nou­veau ;-)

13)
Anne Cuneo
, le 16.04.2007 à 14:26

et puis je me suis dit que je me sen­ti­rais bien seule.

Qu’est-ce qu’il y a, Puzzo, je ne t’ai pas assez parlé de mes sham­poings? Ou de mes frou­frous? ;-(

Et puisque j’y suis, Mme Pop­pins, c’est super que tu sois là. Je ne vais pas te dire que je me sens moins seule, vu qu’il y avait déjà Puzzo, et puis il y a Mme Cuk, et iris, et Marie, et… et… et… Bon, elles n’écrivent pas d’hu­meurs, mais dans le forum, elles ont une pré­sence cer­taine. Mais comme on manque mé­cham­ment de pa­rité dans les hu­meur, hourra!

14)
Ar­naud
, le 16.04.2007 à 15:25

Et bien moi, j’ai choisi la so­lu­tion la plus ra­di­cale: ma femme me tond tous les quinze jours, et je ne m’en porte pas plus mal!

Bon, évi­dem­ment, ça coûte un peu plus cher en cas­quettes et autres couvre-chefs…

Ami­tiés,

Ar­naud

15)
Fran­çois Cuneo
, le 16.04.2007 à 16:02

Ah ça, la dé­cou­verte de la cas­quette ab­so­lu­ment in­dis­pen­sable, c’est comme celle que tu ne peux plus lire le jour­nal au bis­trot si t’as ou­blié tes lu­nettes.

Chienne de vie…

16)
pat3
, le 16.04.2007 à 16:56

L’ar­ticle m’a bien plus, même si je me suis de­mandé si un ar­ticle équi­valent du côté mas­cu­lin au­rait eu eu un ac­cueil aussi cha­leu­reux (dis­cri­mi­na­tion po­si­tive? ;-) (ok, je sors :-D)

Mais il faut dire que pro­blème de la cal­vi­tie nais­sante est réglé de­puis belle lu­rette pour moi: il y a plus de 15 ans que je me rase la tête, et je n’en ai pas en­core qua­rante!

En tous les cas, si ces gentes dames écrivent sur leurs lo­gi­ciels et autres ou­tils ou gad­gets fa­vo­ris et pour­quoi ils le sont, j’en se­rais ravi. Au pas­sage, un bravo à tout rompre à Anne Cunéo dont j’ap­pré­cie la prose fine, nuan­cée, culti­vée (et je vais de ce pas pos­ter un com­men­taire pour son der­nier ar­ticle du Petit Ro­bert).

Petit re­gret: c’est quand même de moins en moins mac, Cuk, non? Et je me rends compte, avec la dis­pa­ri­tion de la liste Mac.​Fr, que c’est vrai­ment ce dont j’aime dis­cu­ter et en­tendre dis­cu­ter, sur le Web, le mac :-) Et les sites d’in­fos ne suf­fisent pas à étan­cher ma soif de chro­nique du mac or­di­naire (pas plus que les fo­rums qui trop vitent se spé­cia­lisent, alors que les listes ac­cueillaient tou­jours leurs nou­veaux, voyaient par­tir leurs an­ciens, et s’amé­lio­rer d’an­ciens nou­veaux…

17)
Anne Cuneo
, le 16.04.2007 à 17:13

Pat3: tu as été voir sur les Fo­rums? No­tam­ment celui dédié au Mac. Je n’ai ja­mais posé une ques­tion Mac à la­quelle on n’ait pas ré­pondu, on y trouve beau­coup d’afi­cio­na­dos du Mac. Et pen­dant qu’on y est, merci pour la prose fine ;;=))

18)
be­noit
, le 16.04.2007 à 18:01

Ami lec­teur, je ne peux que te conseiller de cli­quer sur le lien dans l’ar­ticle femmme-mère-avo­cate-qui-dis­cute-avec-ses-co­pines et d’al­ler consul­ter les ar­chives (ce n’est pas long, le site n’a que quelques se­maines.

Je com­prends mieux à la lec­ture de ce blog (et sur­tout de ses com­men­taires) ta pas­sion pour les modes d’em­ploi pa­pier.

Be­noit

19)
Fran­çois Cuneo
, le 16.04.2007 à 18:15

Petit re­gret: c’est quand même de moins en moins mac, Cuk, non?

pat3, il me semble que c’est exac­te­ment le contraire.

Avant, nous avions plein d’hu­meurs un peu hors mac, et de­puis quelques mois, nous sommes en plein de­dans. Ça me fait un bien fou de re­lire des ar­ticles comme ce­lui-ci, qui sont com­plè­te­ment dé­ca­lés.

D’ailleurs, de­puis le pre­mier jour, nous avons tou­jours dit que nous par­lions de tout.

Certes, le Mac et la photo ont une place pré­pon­dé­rante, mais dès qu’on peut mettre une chro­nique par­lant d’un truc qui n’a rien à voir, ça me ravit.

Et en plus, comme ça, nous n’avons pas l’im­pres­sion de bouf­fer trop la nour­ri­ture de la presse écrite, que j’ap­pré­cie tou­jours.

Je peux te dire aussi que je connais pas mal de mes amis qui ve­naient avant lorsque nous étions moins Mac, et qui ne viennent plus parce que nous sommes trop tech­niques.

Alors voilà, nous conti­nuons avec ce genre d’ar­ticles, avec grand plai­sir!:-)

20)
Ca­plan
, le 16.04.2007 à 19:33

Bien­ve­nue, Mme Pop­pins!

Moi, il y a un truc que je trouve par­fai­te­ment ri­di­cule, c’est les hommes qui se teignent les che­veux. Ça se voit gros comme une mai­son et c’est moche! Voyez Ber­lus­coni!

Je le dis d’au­tant plus à l’aise que je suis bien­tôt plus sel que poivre…

Mil­sa­bor!

21)
fx­prod
, le 16.04.2007 à 21:08

Mais il faut dire que pro­blème de la cal­vi­tie nais­sante est réglé de­puis belle lu­rette pour moi: il y a plus de 15 ans que je me rase la tête, et je n’en ai pas en­core qua­rante!

au ni­veau des du­rées, Per­son­nel­le­ment c’est le contraire,(com­prendre j’en avais 15…au début, en pleine mode beatles, j’étais déjà un pré­cur­seur) de plus quel plai­sir de pou­voir ce laver le front à l’éponge.

22)
Ma­dame Pop­pins
, le 16.04.2007 à 21:12

To­TheEnd, c’est un peu le “fais-moi mal, de­mande le maso; non, ré­pond le sado” !

fx­prod, il va fal­loir qu’il me conseille des len­tilles, j’ai déjà des lu­nettes ;-)

Puzzo, je prends, l’ar­ticle sur les dif­fé­rents moyens de s’épi­ler, n’hé­site pas ! Et merci pour l’ac­cueil !

Anne, pa­raît que convaincre est un job d’avo­cat(e)… tou­te­fois, je doute être à la hau­teur pour em­por­ter la convic­tion de Mme Cuk (n’ayant pas l’hon­neur de connaître Iris et Marie no­tam­ment) de se lan­cer dans les “hu­meurs”. Mais (et je ne suis pas peu fière de ce suc­cès), j’avais réussi à la convaincre de me faire des tuiles…. j’en sa­live rien qu’au sou­ve­nir !

Ar­naud, au moins, les gens savent quoi t’of­frir pour Noël, ton an­ni­ver­saire, ta fête !

Al­lons, Fran­çois, al­lons, au bis­trot, faut écou­ter le “comp­toir”, t’as un ré­sumé et un “com­men­taire” di­rect…. et pour ça, pas be­soin de lu­nettes, éven­tuel­le­ment d’un so­no­tone…

pat3, ne sors sur­tout pas : il n’est pas exclu qu’il y ait du vrai (pour la dis­cri­mi­na­tion po­si­tive); c’est comme dans une “classe”, la pe­tite nou­velle, on com­mence par lui dire bon­jour po­li­ment; c’est à la récré, plus tard, qu’on lui file une man­dale et qu’on lui fauche son futal !

Be­noit, j’ai com­pris que pour la lec­ture du mode d’em­ploi, j’avais fait fausse route mais je n’ai trouvé jus­qu’à pré­sent aucun homme pour m’af­fir­mer que “si, il se de­mande tou­jours à quoi va lui ser­vir le gad­get” et que “si, il en a tou­jours un réel be­soin” ;-)

Fran­çois, tu sais pour­quoi j’ai com­mencé à venir lire, de temps en temps, des ar­ticles sur cuk ? Bon, d’ac­cord, tout d’abord parce que Noé est ton fils mais aussi parce que cuk est l’un des rares sites où l’on n’est pas ac­cueilli par “g ém lez ordi, tu peu méder?”…. le lan­gage SMS, ça, fran­che­ment, ça me file mal à la tête et j’ai­mais bien me re­po­ser l’oeil sur cuk (à dé­faut de com­prendre les tests….).

Ca­plan, y a en­core plus grave que les che­veux teintes : la mèche lais­sée suf­fi­sam­ment longue pour être pei­gnée par des­sus le crâne, dans le vain es­poir de ca­cher la cla­vi­tie ! Et tu sais, sel ou poivre, l’im­por­tant, c’est de ne pas man­quer de pi­quant !

23)
Guillôme
, le 16.04.2007 à 21:30

Ma­dame Pop­pins, tu ma­nies le mot avec ta­lent. A tra­vers cette hu­meur vir­tuelle, on note le vécu bien réel.

Merci pour le sou­rire qui m’a ac­com­pa­gné à la lec­ture de cette hu­meur.

Bonne conti­nua­tion.

24)
Ma­dame Pop­pins
, le 16.04.2007 à 21:48

Guillôme, “on note le vécu bien réel” ? Diantre, tu veux dire par là que main­te­nant, tout le monde sait que j’ai déjà testé des crèmes anti-ca­pi­tons ? ;-))

25)
XXé
, le 17.04.2007 à 01:30

Pfff… Je te dé­teste déjà, Ma­dame Pop­pins !

Ben vi quoi, non seule­ment tu dis plein de choses qui font qu’on se dit “argh ! Zut, elle me connaît !!!” mais en plus il est 1 h 30 et je suis pas en­core cou­ché à cause de ton blog !!!

Grrr…

;-))

Di­dier

PS : sur­tout conti­nue à me faire te dé­tes­ter !… :-)

26)
zi­touna
, le 17.04.2007 à 23:31

Bien­ve­nue mis­siz Pop­pins.
J’ai bien envie de faire lire cette hu­meur à mis­siz zi­tou­nette, car elle me ré­pète sou­vent, et ce de­puis de nom­breuses an­nées:
”- si tu es chauve, je di­vorce!”
Bon, j’ai bien le poil qui s’ame­nuise de­puis long­temps, mais c’est une ra­ré­fac­tion assez ho­mo­gène, et il faut en­core y re­gar­der de près pour s’en ap­per­ce­voir.
Concer­nant un petit tra­cas ma­jeur que tu men­tionne dans ton blog,je souffre aussi d’une fer­men­ta­tion bac­té­rienne pé­destre ra­pi­de­ment odo­rante et il est pos­sible d’en venir à bout sans trop souf­frir:
1/ mettre des se­melles au char­bon ap­pro­priées (pas fa­cile à trou­ver, le bon mo­dèle de la bonne marque) dans toutes ses paires de chaus­sures.
2/ avoir au moins 4 ou 5 paires de chaus­sures et en chan­ger tous les jours: il est in­dis­pen­sable de bien lais­ser re­po­ser la chose…
A la pro­chaine!
z (pas en­core chauve, mais pas près de mettre du guano pour que ça pousse!)

27)
fx­prod
, le 18.04.2007 à 00:07

”- si tu es chauve, je di­vorce!”

ah!!! l'enveloppe charnelle est plus importante que le reste, quelle drôle d'idée....
28)
Ma­dame Pop­pins
, le 19.04.2007 à 17:53

XXé, j’es­père que t’as fini par dor­mir ;-) Et oui, je vais m’ef­for­cer de conti­nuer à être “dé­tes­tée” !

Zi­touna, et que fait-elle donc de la beauté in­té­rieure, hein, mis­siz ? Parce que l’en­ve­loppe char­nelle, elle est comme les fleurs, pé­ris­sable…

fx­prod, drôle d’idée peut-être mais quand je vois avec quelle éner­gie je masse mes cuisses, je me dis que je dois quand même y tenir, moi, à mon en­ve­loppe char­nelle….

29)
zi­touna
, le 20.04.2007 à 08:54

Alors là, c’est in­croyable, je la soup­çonne de lire les ar­ticles et les com­men­taires de Cuk.​ch en ca­chette: hier, pour la pre­mière fois, elle m’a dit:
” Quand tu seras chauve, je t’achè­te­rais une per­ruque.”

z (gang des pos­tiches)

30)
Chi­chille
, le 23.04.2007 à 22:21

Quand je com­pare les peaux des Dames et des Mes­sieurs qui com­mencent à flir­ter avec la fin de la vie pro­fes­sion­nelle, voire qui l’ont quitté, je de­viens ef­froya­ble­ment scep­tique quant à l’ef­fi­ca­cité des pro­duits soi-di­sant “cos­mé­tiques”. Les Dames, sta­tis­ti­que­ment plus grandes uti­li­sa­trices des­dits, ne me pa­raissent pas avoir mieux ré­sisté que les Mes­sieurs à l’ou­trage des ans. Hélas !

Mais, après tout, si elles se sont fait plai­sir…

Le vrai grand pro­blème, c’est la salle de bains.

Quand j’entre là de­dans, et que je vois tous ces pots, ces fla­cons, ces bou­teilles, ces tubes, ces trucs-ma­chins, je suis lit­té­ra­le­ment ter­ri­fié. Et un peu in­quiet en plus sur l’in­té­grité men­tale de l’uti­li­sa­trice, mais c’est sans doute que, comme tout le monde du reste, à com­men­cer par ton­ton Freud, je n’ai ja­mais rien com­pris et ne com­pren­drai ja­mais rien aux femmes. Ni les miennes ni celles des autres.

Mon ego se contente d’une brosse à dents, d’un tube den­ti­frice, du ra­soir (et des lames qui vont avec), du blai­reau, de la crème à raser mous­sante, du sham­poing, d’une sa­von­nette, d’une brosse à che­veux et d’un peigne. Ah ! il y a aussi un pschitt de sent-bon, parce que ma bi­chou­pous­si­nette aime ça et qu’elle a tenu à me l’of­frir. ET C’EST TOUT ! Ab­so­lu­ment TOUT. J’au­rais dû ajou­ter quelque chose ?

Et si l’on fait salle de bains com­mune, il peut être à la ri­gueur agréable de voir ché­rie-ché­rie s’em­bel­lir pour vous plaire. Le drame, c’est si vous as­sis­tez au dé­ma­quillage, avec le vi­sage qui dis­pa­raît sous une crème grasse et blanche, pre­nant un air de clown triste et ma­lade. Il est vrai que votre pré­sence est ra­re­ment la bien­ve­nue à ce mo­ment-là.

Je parle au de­meu­rant et bien en­tendu en gé­né­ral, des femmes du passé ou d’ailleurs, pas de ma bi­chou­pous­si­nette qui est (re­la­ti­ve­ment) sobre en la ma­tière et à qui j’ai fait dé­cou­vrir cuk.​ch. Et puis, pen­dant qu’elle pro­cède à ses ma­nœuvres de fin de jour­née, je peux me cou­cher très vite (“Tu as vu com­ment tu as posé ta che­mise ?”) et l’ac­cueillir avec un grand sou­rire quand elle ar­rive enfin.