Dans mon humeur de départ de vacances, je vous ai parlé de certains petits problèmes de place qui peuvent affecter les familles nombreuses, même si elles ont un Espace Renault (oui je sais ToTheEnd, ce n’est pas bien Renault, mais moi j’apprécie, voilà, je n’y peux rien, je n’ai pas les moyens de m’acheter une BMW, et même si je pouvais, je crois, je suis même sûr, que je n’assumerais jamais l’image qu’elle véhicule, si l’on peut dire) pour promener tout le monde, et les bagages qui vont avec.
J’avais évoqué, puisque Mme Cuk m’empêchait de prendre mes LightSphere (c’est même pas vrai hein, c’était juste pour rire, elle me laisse tout faire ma femme, à ce niveau, elle a compris que c’est mieux pour l’harmonie des vacances) le fait que j’allais emmener avec moi un petit déflecteur qui, lui, ne prenait pas du tout de place.
Enfin, quand je dis déflecteur, je devrais plutôt parler de soft box de poche.
Il s’agit du LumiQuest Soft Screen.
Il faut d’abord que je plante le décor (j’ai déjà commencé, remarquez…).
À quoi sert un déflecteur ou un soft box? Vous avez tous compris que la surface d’éclairage d’un flash est fort limitée. Tous les rayons lumineux au déclenchement de l’éclair vont se fracasser la tronche sur le sujet le plus proche, malgré les énormes progrès réalisés par les fabricants ces dernières années.
Cela nous donne des éclairages qui ne sont pas trop homogènes, durs, avec en particulier, lorsqu’il s’agit de portraits, des fromages blancs sur le front.
Que faites-vous depuis des années? Vous tournez la tête de votre flash vers le haut ou sur le côté, à la recherche d’une surface blanche ou légèrement colorée qui pourrait réfléchir les rayons du flash, et donner par conséquent une lumière plus régulière. Le plafond n’est pas mal pour ça, pour autant qu’il ne soit pas en bois (en ce cas, une dominante rouge est assurée sur l’image).
Le problème des flashs indirects, ce sont les ombres sous les yeux.
C’est pour pallier ces différents problèmes que je vous ai proposé il y a peu un test de l’extraordinaire LightSphere, testé ici, que je chéris amoureusement (ce n’est pas un pléonasme ça? Faut que je vérifie…).
Oui mais voilà, j’en viens à ma deuxième plantée de décor (pas terrible comme terme pour un site lu par des informaticiens mais bon, je le garde): dites, comment vous le mettez le LightSphere, sur un flash interne de reflex qui équipe tous les bas et moyen de gamme actuels?
Hmmm?
Et comment vous tournez la tête de ce même flash vers le haut pour faire de l’indirect alors qu’elle n’est même pas pivotante, cette tête?
Hmmm?
Je vois que vous faites moins le malin là…
Surtout que comme moi, vous savez très bien que ces flashs internes sont là pour dépanner, ou pour vous éviter de partir trop chargé. Mais ils ne remplacent pas un flash cobra, tout simplement parce qu’ils sont d’une part moins puissants, mais aussi parce qu’ils ont une surface éclairante encore plus petite que leurs grands frères.
Certes, ces flashs ont eux aussi énormément progressé, et, pour ne prendre que cet exemple, les yeux rouges, qui étaient très fréquents lorsqu’on les utilisait (ils étaient trop près de l’axe de l’objectif) sont devenus fort rares désormais, puisqu’ils montent bien haut au-dessus de l’appareil.
N’empêche, ils sont durs.
C’est là qu’entre en scène le Soft Screen.
Sans Soft Screen
Avec Soft Screen
Ce petit truc, qui mesure tout plié 2 mm d’épaisseur pour un carré de 10 sur 10 cm se déplie pour s’accrocher sur l’avant de l’appareil, par un simple trou, sur la base du flash, et à l’arrière, dans la griffe d’icelui.
Ainsi, un écran blanc de X sur X prend place devant le flash, ce qui agrandit très nettement la surface éclairante.
Sans Soft Screen, regardez l’angle en haut, il y a une ombre (ben oui, on était à Center Parc)
L’image avec Soft Screen, l’ombre a disparu.
Bon. Ce n’est pas un LightSphere, ce n’est pas une vraie soft box de chez LumiQuest par exemple, mais je dois dire que ça rend bien service.
Même en extérieu: sans…
… et avec!
Attention: sur le 400D par exemple, si vous enfoncez à fond la petite pièce dans la griffe du flash, l’appareil croit qu’un flash externe est branché,, et du coup, décide de couper le flash interne, ce qui est assez embêtant dans notre cas voyez-vous… Il suffit de laisser un ou deux mm en bout de course pour que tout rentre dans l’ordre.
Et puis, je ne rappellerai jamais assez ce conseil que m’a donné un jour Jean-François Vibert, lorsque j’étais en peine avec mon flash et le mode AV (priorité au diaphragme), conseil confirmé par Gary Fong de LightSphere, et par d’autres ensuite: arrêtez avec les modes Programmes automatisés ( P, Tv ou Av) lorsque vous photographiez en flash, passez en mode M, sur le boîtier, choisissez votre vitesse, votre diaphragme comme bon vous semble, en jouant avec la sensibilité ISO, pourvu que l’appareil n’indique pas une surexposition. Pour le reste, laissez faire l’automatisme du flash (oui oui, il reste bien un automatisme tout de même, le TTL, faut pas pousser), qui dans la plupart des cas, s’en sortira très bien.
Au besoin, vous avez un écran arrière pour vérifier de la bonne tenue de vous images, si je ne m’abuse, non? Et vous maîtriserez ainsi la lumière ambiante, la profondeur de champ, et j’en passe.
Un autre de mes amis, professionnel, ne jure que par le mode Av. Mais en ce cas, je ne sais pas pourquoi, je n’avais plus le contrôle de la vitesse sur mes Nikon, raison pour laquelle je suis devenu un adepte du mode M, et que j’ai laissé tomber tous les autres lorsque je photographie au flash. Pourtant, mes Canon ne me posent pas ces problèmes. Faut dire que chez Nikon, on peut régler tout ça dans des fonctions personnalisées, qui sur ce point bien précis (vitesse maximum de synchronisation) m’ont toujours un peu dépassé.
En conclusion
Je ne titrerai pas cet article comme je l’avais fait avec LightSphere, en écrivant “un studio dans votre flash”, puisqu’évidemment, le Soft Screen n’a pas pour ambition de remplacer un éclairage professionnel.
N’empêche, ce petit écran est fort pratique, et permet d’adoucir vos images, et de rendre leur lumière plus homogène, tout cela sans vous embêter, puisqu’il se glisse dans le sac le plus petit que vous puissiez trouver pour votre reflex chéri, sans prendre de place.
Encore faut-il avoir un flash intégré à son appareil n’est-ce pas! Donc possesseurs de séries professionnelles, ne vous ruez pas sur cette petite chose.
Pour le prix, en Suisse, 35 CHF ou 22.6795896264335 € (ben oui, on est précis chez nous, sauf qu’avec votre TVA à près de 20 %, ça risque de faire un poil plus, en France et en Europe).
, le 16.03.2007 à 06:41
Ca marche pas sur mon 5D :)
, le 16.03.2007 à 06:43
UNE
merci qui pour cet amour inconsidéré…
, le 16.03.2007 à 07:03
Ca doit faire plaisir à Madame Cuk.
, le 16.03.2007 à 08:08
Je commence à comprendre l’expression “flasher sur quelqu’un”!
Mais si j’étais toi, je ferais la gueule à mon correcteur orthographique qui n’a pas vu que “je chéris” prend un s…
Milsabor!
, le 16.03.2007 à 08:26
bq%François%. Pour le prix, en Suisse, 35 CHF ou 22.6795896264335 € (ben oui, on est précis chez nous, sauf qu’avec votre TVA à près de 20 , ça risque de faire un poil plus, en France et en Europe). %
beaucoup trop cher, on a pas les moyens d’un suisse moyen(ou l’inverse)
sur le premier lien trouvé sur google 13,50 €
http://www.reflex-numerique.fr/Nouveau-diffuseur-pour-flash.html
, le 16.03.2007 à 08:29
Tiens, un appareil de photo à voile. Par vent fort, ça doit être terrible ce truc là. En plus, dans l’autre sens, ça fait écran pour micro projecteur vidéo. C’est beau, le progrès !
, le 16.03.2007 à 08:40
Bof on prend un morceau de calque et un petit bour de scotch et cela fait l’affaire. Et cela protège la couche d’ozone puisque un gadget en moins à acheter. Encore les bienfaits d’ une méthode nouvelle : un euro dépensé = un euro utile. L’ordre juste, quoi…
, le 16.03.2007 à 09:15
je parie que basile (c’est bien lui?) est en train de regarder la télé sur les images sansgroupe.jpg et avecgroupe.jpg, autrement ce n’est pas expliquable qu’il ne bouge pas d’un mm entre une prise et l’autre, surtout que tu as du mettre la voile… ;-)
bonne journée ciao, n
, le 16.03.2007 à 09:24
Si si il a bougé la main!!!
, le 16.03.2007 à 09:46
Oui mais c’était pour monter le volume, on voit la télécommande…
Merci Caplan… En effet, d’abord moi, Antidote, et ProLexis, nous sommes assez des ignares!
Comme quoi il y a encore du travail…
, le 16.03.2007 à 10:15
Un bout de calque, un bout de scotch et… hop ! zéro kopeck !
et pi, on peu même faire des bidouillages avec du calque couleur, des bouts de papiers, des ombres portées et j’en passe. Ce qui est génial avec le numérique, c’est de pouvoir faire tous les essais qu’on veut… coût… zéro ! on rigolait moins avec la péloche !
La décroissance je vous dis ! ça commence là ! tssssss, c’est pas croyable !
Enfin, bon, on aura pris des nouvelles de Juliette (déjà séductrice), de Basile et des autres !
, le 16.03.2007 à 10:21
ah parce que en plus de te planter devant eux, tu fait plus de bruit que la télé??? ;-)
ciao, n
, le 16.03.2007 à 11:13
Je vois qu’Alec6 a la même approche que ma pomme croquée
, le 16.03.2007 à 22:15
Peut-être trop cher… peut-être superflu… j’en ai commandé un car je n’osais plus utiliser le flash de mon 350…
Merci François encore une fois de plus…
Ah je l’ai payé “que” ChFr. 27.696 aujourd’hui…
, le 16.03.2007 à 23:23
C’est vrai qu’un paysage photographié au flash avec Soft Screen, c’est beaucoup plus riant! ;-))
Milsabor!
, le 18.03.2007 à 08:50
Pas sûr mais il me semble que ça rajoute pas mal de jaune à l’image.
Gilles.