Le Leica M8 a un capteur de 10,3 millions de pixels utiles avec hélas un rapport de multiplication des focales de 1,33, ce qui veut bien dire qu’il est plus petit que la surface d’une pellicule 24×36, et non l’inverse. La taille des images est 3936×2630 pixels au maximum. Les espaces colorimétriques sont : sRGB, Adobe RGB, ECI RGB
Je ne ferai pas l’historique de la marque Leica
Cherchez un peu, il y a pour cela d’excellents ouvrages, et le moins facile est encore d’aller glaner de-ci, de-là, dans les 26 millions d’entrées de Google.
Il est plus commode d’aller directement sur l’excellent résumé de Wikipédia
Vous y découvrirez que la Maison Leitz n’avait pas attendu le bon Dr Barnack pour exister, même si elle lui doit sa renommée.
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Leica c’est, pour moi, un peu comme le Mac :
on ne s’occupe que des fonctions essentielles : tu choisis un sujet, tu choisis un angle de vue, tu cadres, tu mets au point et… éventuellement appuyer sur le déclencheur n’est plus alors qu’un geste secondaire dans le plaisir d’opérer.
J’ai une vieille intimité familiale avec ces objets. Voici, de droite à gauche, plus de 80 ans déroulés de belles machines : le Leica II de 1933 ou 34, le IIIg de 1950, le M3 de 1954, le M6 que j’ai acheté, il y a maintenant douze ans, et le M8 que je viens d’avoir.
Vous vous souvenez, pour les plus anciens d’entre-nous, du « Club Tintin » ?
En 1955, un an après le lancement de la DS, il a organisé pour les lecteurs du journal éponyme, la visite de Citroën, haut lieu du Secret, car partie de l’empire Michelin, en ces temps-là. Sans demander l’autorisation, j’avais emprunté le IIIg et je l’ai traîné dans l’usine tranquillement, en bandoulière, réglé sur l’hyper focale avec une mesure d’exposition au pif. Dix bonnes photos de la chaîne d’assemblage sur le rouleau – de la TriX – et une belle engueulade le soir en rentrant.
Je crois intéressant, non pas de vous faire un examen quasi exhaustif de l’objet, un peu comme une dissection d’entomologiste, que vous trouverez chez l’excellent dpreview mais un vécu, mise en perspective pas à pas de ma découverte, à l’aune de ma pratique du M6.
Tout commence par le premier contact : Leica France m’avait adressé une invitation pour venir voir la gamme de produits (il y a d’autres nouveaux modèles développés avec Panasonic) au salon Photo à Paris en novembre. Dire que j’ai été emballé serait mentir grossièrement, j’ai aussi du Canon EOS… Cependant j’ai compris qu’on pouvait photographier quasiment comme avec le M6 et c’est ce qui change tout.
La décision de se/me faire un GROS cadeau de Noël est une négociation pas à pas avec Madame Saluki. Pas vendu à la FNAC, arrogance d’un marchand qui en fait tout un cirque – les parisiens auront compris- et ne veut pas me fournir une facture pro-forma, enfin et heureusement je trouve le bon accueil de Double-Expo qui ne vend pas que de l’occase.
Et ici, quelques jours de perdus sont une marque de fatalité : le délai de livraison saute à Février/Mars après avoir été Janvier. Et pourtant, surprise, juste après le Nouvel An : il est là. Il est bien là, …en même temps que les primes d’assurance des autos et du reste, les citernes de fioul bien gavées la semaine d’avant : pas le temps d’aller piller une banque, non plus que les troncs de l’église voisine, il y a belle lurette que le curé a demandé un RIB.
Le pavé est de taille.
Dès l’ouverture, un peu dans la mode Apple, une sous-boîte est accessible, mais n’y voyez pas une marque de mépris.
Elle contient les deux CD, on y reviendra, la garantie, un vrai manuel de 138 pages parce que la moitié est en néerlandais, en papier couché certifié sans blanchiment au chlore, le certificat de tests, un bon pour commander deux filtres IR, là aussi on y reviendra.
Enfin apparaît le sarcophage de Pharaon. Mais qu’est-ce que je raconte ?
Vous ne croyez quand même pas que la tombe était pleine ?
Vous aviez peut-être remarqué que j’ai, moi aussi, fait mon néologisme en chinoisitude.
C’est tout sauf le fruit du hasard : le carton suivant réserve la surprise du chargeur, bien emballé à la mode des sweat-shops d’Asie du sud-est, les deux coups de tampon du QC-contrôle de qualité et les différentes prises scotchées dans un morceau de carton ondulé de récupération.
Je n’ai rien contre le recyclage, bien au contraire, mais ceci me rappelle, au temps de la perestroïka balbutiante l’achat, à Tallin, d’une toque en vison pour ma chérie qui s’était retrouvée empaquetée (la toque, heureusement pas la chérie) dans un exemplaire des Izvestia avec autour une belle corde de l’épaisseur d’un doigt en guise de bolduc.
Quelle faute de goût.
Il y a une autre faute : pour qui veut vraiment faire des photos, il vaut mieux s’acheter, tout de suite et en plus, une carte mémoire, car il n’y en a point. C’est peut être un travers germanique, les options sont nombreuses chez BMW ou Benz. Je sais que c’est la mode dans le monde de la photo professionnelle, on présuppose que chacun en possède plein, mais vu l’économie sur l’emballage du chargeur… Et puis, la carte de 2 Gigas, ça ne fait guère que 1,2% du prix. Oui mais, mes autres cartes c’est du compact-flash et un microdrive qui ne se montent pas dans le Leica.
Trève de plaisanterie : il est vraiment universel ce chargeur, on peut aussi le brancher sur un allume-cigare grâce au cordon fourni.
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Bravo ! Vous avez eu de la patience,
voici les deux acteurs en scène…
Ce n’est pas pour que les deux faux frères se battent en duel jusqu’à rouler dans la poussière (pauvres optiques) que je vous les ai mis dos à dos, c’est pour vous montrer la différence de taille : le M8 est légèrement plus épais, un peu plus haut et le passage sur la balance s’en ressent également.
Vu de dessus le M6 présente, de gauche à droite, la manivelle de rembobinage, la prise coaxiale et la griffe porte-flash à un seul contact, la molette des vitesses, de la seconde au 1/1000e, pose B et synchro flash au 1/50e, le levier d’armement a le déclencheur sur son axe, et le compteur de vues termine le défilé.
Le M8 paraît plus dépouillé.
À gauche, sous la goutte, apparaît le niveau de charge de la batterie, le nombre de photos restant disponibles selon la résolution et le mode d’enregistrement actuellement sélectionné. La griffe porte flash accepte les flashs dédiés ou ceux munis d’un sabot SCA 3501/3502, mais aussi les simples flashs à contact unique, mais alors ils n’ont aucun automatisme. La molette des vitesses va de 4 secondes au 1/8000e et B pour la pose longue (jusqu’à 32 secondes en mode A, voir ci-dessous). Les vitesses ne sont pas continues, elles varient par demi-valeur, au clic. Le rideau est à lamelles métalliques à mouvement vertical, quand pour le M6 il est textile, à déroulement horizontal. La synchro-flash est donc portée au 1/250e.
Vous aurez remarqué la poussière sur les boîtiers: je ne suis pas exactement un souillon, mais j’ai ouvert la fenêtre dix minutes pour avoir un peu plus de lumière. Heureusement, dans mes poumons, ce que je respire à Paris ne se voit pas, sans doute parce qu’ils n’offrent, pas encore, de fond noir.
La position A, priorité au diaphragme affiché sur l’objectif, donne des vitesses «électroniques» qui peuvent être d’incrément décimal.
Le bouton de déclenchement est entouré d’une bague qui permet la mise en route, le déclenchement à chaque pression, le déclenchement continu, le déclenchement avec retard réglable par le menu. Attention, ce n’est pas le tir en rafale d’un EOS 1R à miroir fixe qui use une pellicule en trois secondes… On tient les 2 images par seconde et le buffer en accepte une dizaine, soit quand même une bonne centaine de Mo dans la définition la plus fine.
Pour moi, le plus gênant est le délai de mise en route de l’ordre de deux secondes, c’est juste mieux que le petit Casio de Madame Saluki, mais pour quinze fois le prix …sans objectif. La réactivation à partir de l’état de veille (délai de mise en veille réglable) est heureusement plus rapide comme j’ai pu le constater.
Du côté du dos, le M6 offre la roue dentée de réglage de sensibilité et le volet qui permet d’introduire le film presque sans risque. Ah, la redécoupe de la longue languette dans les vieux II et III… À gauche le viseur.
C’est plus étoffé, mais bien clair quand même, du côté du M8.
Les commandes sont alignées verticalement, l’écran de contrôle ne permet pas la visée, et c’est bien ainsi, le dernier bouton «set» accède au menu complémentaire. À droite la molette et les flèches permettent la navigation, nous allons détailler tout cela plus avant. Au dessus le bouton «menu» correspond à ce qu’il annonce. En bas une led rouge clignote durant le transfert de données sur la carte mémoire.
A gauche, l’oeilleton du viseur, très lumineux alors que la mesure de lumière se fait à l’ouverture réelle, oui mais la visée ne se fait pas au travers de l’objectif.
C’est quand même le bon moment de parler de la visée.
Les Leica M ont une visée télémétrique et collimatée. Collimatée veut dire qu’un cadre blanc délimite le champ de visée, plus petit que ce que l’on voit vraiment dans le viseur.
Ce cadre, différent selon les focales, de 24 à 90, est défini par une came sur l’objectif. C’est le contraire de nombreux réflex qui ne cadrent que 95% de l’image enregistrée. Je ne vais pas vous la détailler ici, mais le principe est simple : c’est une triangulation.
La base, environ 60 mm est le petit côté du triangle rectangle défini avec le sujet.
La rotation de la bague des distances de l’objectif fait tourner un pan incliné qui actionne une came qui fait tourner un prisme qui déplace une seconde image dans le plan de visée, ouf. La coïncidence des deux images indique que le réglage de mise au point est atteint. C’est beaucoup plus simple –et surtout rapide- à voir qu’à expliquer .
La toute petite fenêtre au dessus du point rouge Leitz mesure l’éclairage ambiant pour adapter l’intensité des leds dans le viseur, tout comme pour un clavier d’Alubook.
Revenons sur les réglages.
Le bouton Play
Il permet de voir d’abord la dernière image capturée. Bien entendu, il faut que l’interrupteur soit sur un mode de prise de vue, et que le transfert de données soit terminé.
En tournant la molette en sens inverse des aiguilles d’une montre, on affiche alors jusqu’à 9 imagettes. Vous noterez dans l‘angle inférieur droit la vue qui a servi à la balance de blancs selon l’éclairage de notre salon : lampes à incandescence, halogène basse tension et fluos économie d’énergie. Nous verrons plus loin comment régler précisément la balance des blancs. En haut de l’écran on voit l’indication des photos vues : 1 à 9 sur 65 prises.
En tournant d’un cran la molette, on réduit à 4 les photos affichées et en agissant sur les flèches il devient loisible d’en sélectionner une, ici encadrée de rouge.
Bien entendu, on peut n’en voir qu’une, c’est d’ailleurs la position d’affichage par défaut quand on presse le bouton Play.
Il est alors possible de zoomer dans la photo pour vérifier la mise au point. Tout en naviguant dans l’image avec les flèches. Un petit rectangle indique le taux d’agrandissement ainsi que sa position.
Le bouton Delete permet, comme son nom le dit en anglais, d’effacer la dernière image prise, ou affichée en navigant, comme l’ensemble des photos, y compris celle ou celles qui ont été préalablement protégées par la touche Protect située en dessous. Mais dans ce cas, il est donné une commande en deux temps, qui demande l’autorisation de “déprotéger”.
Le bouton Protect permet d’empêcher l’effacement intempestif des images enregistrées ou de garder toujours en mémoire la balance de blancs…
Le bouton Info permet d’afficher les données EXIF, la courbe de saturation et une imagette.
Là aussi, la combinaison de la molette et des flèches permet de zoomer dans l’image et de voir la courbe correspondant à la zone affichée.
Le bouton Set déroule les options des fonctions du Menu, permet de les valider après défilement via la molette. C’est simple car intuitif.
Il donne aussi accès au menu dit secondaire qui ne l’est pas du tout. En effet, il regroupe les fonctions que l’on est amené à changer, éventuellement, en session de prises de vues.
La sensibilité s’étend de 160 à 2500 ISO. La molette tournant vers la droite nous l’a fait régler sur l’équivalent de 1250 ASA. Un reflet dans l’écran, signe qu’il est propre, trahit l’Exilim qui sert à la prise de vue.
On peut corriger l’exposition par tiers de valeur, toujours en tournant la molette dans un sens ou dans l’autre.
La balance de blancs a une première partie classique : auto et les différents éclairages…
…mais aussi une partie plus fine.
Là c’est intéressant : la balance manuelle est la plus facile que j’aie eu à utiiser jusqu’à maintenant, ceux qui le font avec leur Canon apprécieront. il suffit de garder dans la poche un morceau de papier blanc, ou un gris neutre.
On vise, on déclenche, on valide et la balance est réglée pour les photos suivantes jusqu’à ce qu’on en change.
C’était la neuvième imagette vue plus haut. C’est simple et rapide, compter moins de cinq secondes pour le faire.
On peut aussi afficher directement la température couleur de l’éclairage dominant par incrément de 100°K. Bon, mais moi je n’ai pas de luxmètre ou de colorimètre ambulant.
Divers formats d’enregistrement existent : DNG, JPG fin, JPG basic, DNG + JPG fin, DNG + JPG basic. Il est certain que l’écriture sur la carte est plus long avec DNG + JPG fin qu’en JPG basic, mais tout cukien le sait.
C’est combinable avec la résolution
Un dernier réglage permet de fixer un profil d’utilisateur (d’une liste de quatre) qui est la mémorisation d’un ensemble de paramètres que vous aurez choisis. Je ne m’y suis pas encore plongé.
Il esiste aussi des réglages de netteté (5 niveaux) de saturation couleur (6 dont un effet N&B) de contraste (5 niveaux). Je les ai tous faits, mais bien entendu la combinaison des trois modes est assez…matricielle et je ne vais que vous illustrer que la netteté.
L’mage originale, ISO 320 50 mm ƒ:4 1/250, netteté standard, ramenée quand même en 900×600, est celle-ci:
Vous ne croyiez quand même pas que j’allais risquer ce jeu sur une série de portraits, moi qui ai passé des heures à mettre un filet graisseux sur des filtres UV, tendu un bas 15 deniers sur un pare-soleil pour adoucir le teint de ces dames et bannir le poids des ans… Les cinq niveaux en bonne résolution recadrée (le clic montre le détail au pixel près) sont
arrêt
bas
standard
modéré haut
haut
Le manteau est en kid mohair, les fibres sont autour de 23-25 microns, les jarres (les fibres qui ne prennent pas la teinture) autour de 30 microns.
Quid des entrailles ?
Elles sont peu accessibles.
On peut escamoter le rideau pour avoir accès au capteur, protégé par une très mince vitre et le nettoyer, théoriquement au pinceau souffleur ou à la bombe «basse pression». La notice recommande de ne pas souffler dessus à pleins poumons car une goutte de salive fait plus de dégâts que la poussière qu’elle est censée chasser…
L’accès à Fort Knox doit être presqu’aussi simple:
Il faut que la batterie soit vraiment très bien chargée, ce qui n’est plus le cas de la mienne qui n’affiche que 75%. Une charge est donnée pour environ 400 photos, mais les conditions réelles peuvent être fort différentes : il suffit que vous passiez beaucoup de temps à admirer vos chefs d’œuvre. Comme pour tout appareil, le plus grand consommateur est l’écran.
C’est là derrière le rideau, et si vous voulez voir le capteur, retournez sur dpreview, ainsi mon capteur ne risque rien. La bande blanche sert à la mesure de lumière
La différence notable avec le M6 est qu’il n’y a pas de levier de retardement (c’est paramétrable dans le menu et on l’active par la bague de mise en route) et qu’il y a des contacts électriques sur le quartier inférieur droit.
Les objectifs produits depuis juillet possèdent ces contacts, les anciens objectifs –pratiquement tous- peuvent être aménagés par retour en usine pour une poignée d’euros pièce. Ces contacts permettent au boîtier de les reconnaître et de transmettre les données EXIF correspondantes pour définir la correction (barillet, vignettage,…) dans le logiciel d’exploitation des fichiers RAW.
La limite en longue focale est le 130 mm. Le cadrage devient vraiment …limite dans le viseur et il vaut mieux utiliser un objectif à viseur complémentaire, tel celui-ci
Le dessous reçoit la batterie Lion fournie (chouette, il ne faut pas l’acheter en plus!) et la fameuse carte mémoire. Je n’ouvrirai pas le M6 qui contient une pellicule pour comparer.
Profitons-en pour rire un peu : la mode, et la loi aussi sans doute, impose des instructions de recyclage sur tout appareil électrique. L’autre côté du couvercle a donc son autocollant.
Donc, si vous connaissez quelqu’un qui est assez fou pour jeter quand même son M8 – et ce, en contradiction flagrante avec les instructions apposées – dans la première poubelle venue, soyez assez aimable de me prévenir : j’essaierai d’y passer avant les éboueurs… Cela fait quand même un peu pécé tout ce fourbi collé, non ?
Ah, le bruit de l’obturateur, maintenant.
Le M6 fait « Tchiiic » et puis rien jusqu’à ce que tu décides de le réarmer. Le M8 déclenche et se réarme immédiatement et si tu pouvais faire des photos pendant un concert sans te faire remarquer, c’est maintenant fini.
Le M8 fait « Tchoouc » et « Crroooc » tout de suite après, car il réarme l’obturateur.
Vous avez noté que « Tchoouc » est plus fort que « Tchiiic », ça tient sans doute au fait que le rideau textile est moins bruyant que les lamelles. En prise de vue continue, c’est presque le défilé des boogies d’un train à la jonction de deux rails…
En jouant, pour le tester, le boîtier a failli m’échapper des mains ! Pour éviter de terminer cet article à la cukitude affirmée plus tôt que prévu, ;°) j’ai vite couru acheter la poignée que j’ai pour les autres boîtiers, sauf le II – je ne crois pas qu’elle existe – et le M3 – elle empêcherait le démontage du 35 mm avec viseur. J’ai pris l’habitude de ces excroissances, vraiment indispensables, avec mon gros Pentax 6×7. Le M-Grip de mon M6 se monte sur l’écrou de pied, c’est un appendice.
La poignée du M8 remplace la plaque inférieure.
Si vous avez eu le courage de lire jusqu’ici, vous vous êtes sûrement dit qu’il n’y a pas grand’chose de différent avec n’importe quel autre APN. Si, justement, et c’est pour la mise au point. Rien n’a changé, d’une part et ce qui a changé est un progrès.
Rien n’a changé :
Une fois enregistré la sensibilité choisie, le taux de compression et la résolution, c’est comme avant ! On choisit la vitesse d’obturation sur le barillet, on effectue le réglage d’ouverture dans le viseur en tournant la bague des diaphragmes de l’objectif dans le sans indiqué par la flèche rouge dans le viseur, > pour ouvrir, < pour fermer, • quand c’est la bonne exposition. On met au point le réglage de distance en faisant coïncider les deux images, on déclenche.
Réglage d’ouverture sur le M6
Réglage d’ouverture sur le M8
Réglage de distance sur le M6
Réglage de distance sur le M8
Vous aurez constaté que l’opération est à la portée de toutes les presque blondes et spécialement de celle qui me supporte chaque jour que le soleil annonce sans exception. Quel esprit de tolérance… il n’y a guère que Madame Cuk qui fasse montre de plus de patience.
Oui, mais elle est brune.
Le petit changement :
Le barillet du M8 en position A donne priorité au diaphragme. On affiche, par exemple 5,6 sur la bague de l’objectif et la vitesse se règle en conséquence automatiquement. Les réglages se gardent en maintenant le déclencheur à mi-course et permettent un recadrage sans changer les règles d’exposition. En fait le bouton de déclenchement a trois positions: une immédiate, très douce, qui commence la mesure et varie selon l’éclairement de la zone visée si celle-ci change. La suivante est plus dure, et permet le maintien de la mesure effectuée lors d’un recadrage, même si l’éclairement varie. Enfin une dernière résistance doit être vaincue pour prendre la photo. C’est très doux, j’exagère les crans de dureté dans le discours, mais le didactique est emphatique, n’est-ce pas amis prof’s? En tout cas la qualité du déclencheur Leica perdure entre le M3 et le M8.
Avec un 35 mm de focale, équivalent à un 50 mm en raison du rapport de taille du capteur, la mise au point sur l’hyperfocale donne une netteté de 3 mètres à l’infini pour une ouverture de ƒ:5,6. Donc dans la majorité des cas, il n’est nul besoin de faire la mise au point : il suffit de viser, d’appuyer. L’EOS est battu en vitesse de prise de vue, sauf en rafale. C’est exactement comme ça que je faisais mes photos auparavant, pour ce qui est de la map.
Exemple de map de 3 mètres à l’infini pour ƒ:5,6
Le pour, le contre
Je n’ai pas exploré sérieusement le logiciel de dérawtisation CaptureOneLE qui est “offert”, mais je vais le faire et vous en rendre compte prochainement. J’ai joué avec l’autre logiciel LeicaCapture qui s’il peut vider la carte permet aussi, grâce au câble USB, de créer un intervallomètre à partir du Mac.
Les deux icônes sont bien caractéristiques
il suffit de cliquer (souris wifi)
PhotoBooth?
Non, ce n’est pas photo booth car, comme dans le premier Acer venu, on peut orienter la webcam. La vraie iSight était quand même plus pratique pour ça. Notez que le M8 est posé sur le petit tripode Leitz qui me sert beaucoup en faible lumière. Il permet de s’appuyer, partiellement ouvert en L contre une cloison, un mur, un arbre et attaquer une pose longue ou simplement 2s tout en ayant accès à l’oculaire. J’utilise ausi un petit pied Minox dont les trois jambes d’efilent l’une dans l’autre. La dernière possède aussi un déclencheur souple qui, se visse sur le bouton et permet en particulier les posesB longues.
Comme c’est la mode des images nocturnes sur cuk, je vais me concocter une petite tournée de nuit dans Troyes, cette capitaaaale de la Champaaaagne. Et des andouillettes…
Le pour
- Incontestablement, le M8 joue dans la cour des grands de par la qualité des images produites et celà tient avant tout à la qualité des optiques.
- La taille des images obtenue permet un tirage de qualité.
- Les fanatiques du raw sont comblés.
- La construction est digne des prédécesseurs.
- La valeur/cote de l’occasion se maintient longtemps (quand je pense qu’on me donnait 350 euros de mon EOS1N avec booster et accus !) et c’est aussi un des problèmes de Leica; après 80 ans, ils fonctionnent encore.
Le contre
- La mise en route n’est pas instantanée.
- Les “vrais” grand angles, du genre 19 ou 21 mm (je ne parle même pas du trifocal), coûtent plus qu’un oeil, presque les deux, mais sont importants/nécessaires en raison du rapport de taille du capteur.
- Et, comme j’ai l’esprit Mac, j’ai le sentiment d’être un peu comme François. J’ai acheté sur impulsion le M8 v1 et je crains/espère qu’il n’y ait assez vite une v2 avec un capteur pleine taille.
Ma conclusion provisoire
Et ce n’est pas pour ça que je vais jeter mon M6, même s’il n’a pas d’autocollant qui l’interdit… Merci de votre attention et de votre indulgence, de m’avoir lu jusqu’au bout ou d’avoir sauté directement aux conclusions.
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Un dernier point, mais il est pour le militaire: la conception de la nouvelle version de cuk est proprement géniale pour les rédacteurs: j’ai toujours été aidé, mis en page, relu par des “plus calés que moi”, Là, j’ai tout fait et même alec6 pourrait écrire un commentaire du livre dont il m’a parlé, à moi tout seul ;°)). On écrit sur un écran et, au lieu de scroller tout le temps vers le bas pour voir la prévisualisation – et c’est fort utile- on ouvre une deuxième session et on affiche le rendu sur le second écran.
Bravo Noé, on en découvre tous les jours, comme les bons easter eggs au temps de Mac OS 6.7.
, le 24.01.2007 à 00:45
Après avoir repris un commerce de photos en 76, j’ai acheté mon M4, 2 ans plus tard, j’en avais révé, supplié mon banquier, et un jour décision d’ achat, 3 mois d’attente, un 35 et un 90 ( j’avais déjà eu un M2 pendant mes études, et le leica CL pendant mon service militaire, un peu trop minolta et cheap le CL mais pratique dans les espèces de fringues de l’armée) et fier comme si j’avais eu un bar tabac, mon premier reportage avec le M4, provisions de films genre vericolor, et paf pas de synchro au flash, je m’arrache les derniers cheveux, je fais tout sans flash, j’engage bobines sur bobines, je vais directement au labo pour les développements et là le miracle leica tout est bon, parfait, 1/2 sec à pleine ouverture dans les endroits sombres, merci qui… Pour la petite histoire le M4 a été immédiatement remplacé par leitz.
P.S. heureusement que c’était un leica, c’est grâce au viseur télémétrique que je me suis rendu compte que le flash partait une fraction de seconde après le déclenchement, vous me direz sans doute :” utiliser un flash en reportage qu’elle abération”, nous ne sommes payés qu’au résultat et avec un réflex, même un leicaflex je n’avais dans ce cas précis aucun moyen de contrôle, je ne me serais sans doute pas rendu compte du départ différé.
, le 24.01.2007 à 00:47
Saluki: merci pour cet article intéressant.
Je profite de l’occasion pour parler un peu de Leica et faire passer un message personnel aux ayatollahs du Leica: pendant des années, vous nous avez cassés les noix en nous rabâchant que la photo, la “Vraie”, c’est en N&B avec un Leica évidemment. Il n’y a qu’à voir Jean-Christophe Béchet dans Réponses Photos. Un mois sur deux, il ne manque pas de nous le rappeler. OK, on a compris.
Maintenant que Leica amorce le virage du numérique avec un vrai modèle , pas un hybride comme la série R, allez vous enfin nous lâcher la grappe? On va peut-être même pouvoir se mettre à se foutre de votre tronche, mais ce n’est pas notre style.
Déjà, dans les tests des magazines, je lis “oui il est pas mal mais bon rien ne remplace les argentiques.” Si on les écoutait, on utiliserait les pigeons voyageurs au lieu de Skype pour communiquer.
J’ai eu l’occasion d’essayer, enfin, un Leica lors d’un stage photo à Arles l’été dernier. Je dis “enfin” parce que je ne connais personne dans mon entourage qui ait un Leica, même un vieux ou un très vieux.
Pour caricaturer un peu, c’est un appareil photo merveilleux si on aime les pauses longues (1/2s à main levée), les grandes ouvertures (mais un mode à la “hyperfocale”), les cadrages approximatifs et surtout le flou. Le mode rafale, on sait, c’est pas son truc. Mais c’est quoi son truc au fait? Est ce parce que des grands photographes ont fait de grandes photos avec qu’on doit le considérer comme un objet culte? Depuis quand l’appareil photo fait il le photographe?
Je suis resté sur ma faim avec le Leica (un modèle qui a une vingtaine d’années environ, je me souviens plus du nom). Le seul truc qui m’ait plu, c’est la possibilité d’avoir un viseur plus large que la photo, ce qui permet de voir une personne rentrer dans le cadre, avant de déclencher. Ca change de nos viseurs étriqués qui couvrent 95% du cadre. Pour le reste, aucun regret.
Par contre, j’ai essayé un Hasselblad CM500. Ca, par contre, je dis pas, ça m’a bien plu. Allez sans rancune :)
, le 24.01.2007 à 04:18
J’aurais hésité à qualifier de chinoisitude les marques Canon Nikon et autre Sony. Les expressions japonitude, nipponitude ou tatamitude n’auraient-elles pas été plus appropriées ?
Je suis juste à moitié japonais, ceci explique cela…
Origenius
, le 24.01.2007 à 06:36
Ben moi je les trouve sacrément beaux ces appareils!
, le 24.01.2007 à 07:32
Merci Saluki pour la visite du petit bijou qui m’aura permis de revoir le sourire de Madame Saluki que tu ne manqueras pas de saluer bien chaleureusement de ma part.
Himmelgott, Episode 2 sur Milsabor!
, le 24.01.2007 à 07:51
Ah Renaud, merci, je me me sens moins seul à penser la même chose.
, le 24.01.2007 à 08:03
Quelle merveille cet appareil. Avez-vous regardé sur C.I. les tests concernant les optiques Leica M! Ils crèvent le plafond. Par contre, lorsque l’on achetait un M6, on pouvait se dire: “c’est cher, mais j’en ai pour la vie” Maintenant, débourser 4250 Euros (sans optiques) et se dire que dans trois ans cet appareil sera complètement dépassé, c’est dur a digérer. Mais comme ce M8 me fait rêver !
, le 24.01.2007 à 08:04
Les Leica sont quand même les plus jolis… C’est subjectif et ça ne sert pas à grand chose de le dire, mais quand même, au niveau du palpitant, cet appareil suscite bien plus de battements dans ma chtite poitrine que n’importe quel autre…
, le 24.01.2007 à 08:11
J’ai un winder qui se monte sous le M6 et fait 3 images/seconde., Mais c’est un peu comme des pneus cloutés sous une Ferrari. Quant aux ayatollahs, laissons les à leurs noires blancheurs.
J’ai écrit cette humeur il y a une douzaine de jours avec un contexte franco-érotico-politique un peu particulier, et j’ai fait un clin d’oeil. Cependant, si les marques citées sont bien nippones, beaucoup de leurs fabrications sont autant locales que celles de Zara seraient espagnoles…
Cher Caplan, elle te réciproque le compliment…
@ WIPA Je ne partage pas exactement ton point de vue:
Je n’ai pas l’intention d’abandonner le M6, mais j’aurai peut être plus de mal à trouver de la pelloche dans dix ans. Par ailleurs, mon Canon D30 valait 23000 francs français quand je l’ai acheté naguère et il vaut aujourd’hui 30 ou 40 euros.
, le 24.01.2007 à 08:13
Rassure-toi, on est probablement un certain nombre ;-))
C’est probablement lié au fait que je ne fais que de la macro ou presque, mais je n’ai jamais ressenti la moindre attirance pour les Leica.
Que les optiques soient d’excellentes qualité, je le conçois, mais cela ne compensera jamais à mes yeux l’absence de visée réflex.
Par contre comme Renaud, un Blad, oui ! J’en ai acheté un récemment (occasion argentique), puis j’ai trouvé un 120 macro et un soufflet. Je n’ai pas encore eu le temps de tester tout cela sérieusement, mais avoir des diapos en 6 * 6, quel bonheur !
Le seul point négatif est le prix d’un projecteur ;-((
, le 24.01.2007 à 08:17
Saluki, je voulais simplement dire que ce M8, comme tout appareil numérique sera dépassé s’ici 3 années. Ce n’était pas grave à l’époque de l’argentique, car un M6, même après 10 années d’utilisation se vendait très cher d’occasion. Il n’en sera certainement pas de mème pour le M8, mais je peux me tromper!
, le 24.01.2007 à 08:25
@WIPA
Je ne suis pas loin de penser comme toi enmatière de décote, cf ma conclusion, et j’attends aussi la v2…
, le 24.01.2007 à 08:30
Moi, ce qui me tue, c’est qu’à ce prix, il faille 2 secondes pour l’utiliser une fois qu’on le met sur ON. Franchement, il n’y a plus personne qui propose ça. Ces appareils sont fait pour de l’instantané de vie à prendre, comme ça, main levée (c’est comme ça que je vois les Leica disons), alors deux secondes, mais c’est terrible!
, le 24.01.2007 à 08:34
Cela dit, si ce M6 est réellement apte pour des tirages A3+, d’ici trois ans on fera peut-etre mieux mais la qualité des tirages sera toujours excellente. Autre chose Saluki. Un M6 à travers les années se bonifiait grâce aux progrès des émulsions. J’aimerais beaucoup que tu nous dises si des tirages A3+ au M8 sont supérieurs ou non comparés aux mêmes tirages argentiques réalisés avec un M6
, le 24.01.2007 à 08:35
Je voulais dire au début “si le M8”
, le 24.01.2007 à 09:32
Tient, j’ai loupé cette information. Vu la qualité qu’on attribue à cet outil, c’est très regrettable. Décidément, Leica se cherche dans ce monde numérique.
, le 24.01.2007 à 09:45
J’ai un portrait en 40×60 taille réelle de Madame Saluki, tiré chez DUPON, que je compte rééditer quand il y aura un peu de vraie lumière par ici (il neige sur Paris ce matin). J’ai imprimé un morceau de bon papier mais je ne suis pas vraiment convaincu.
Heureusement, comme je le signale, la réactivation à partir de l’état de veille est quasi instantanée.
, le 24.01.2007 à 10:03
Merci Saluki, j’ai tout lu sur le M8 dans les PDF Leica, et site web divers, néanmoins ton article m’en a appris sur plusieurs points. Merci.
Sur l’obsolescence d’un M8. Rien d’anormal, c’est l’obsolescence de toutes nouvelles techniques en début de développement. Et vu la vitesse d’avancement de toutes technologies à notre époque, c’est logique. Conclusion, si vous voulez avoir un M8 de longue vie en occasion, faut attendre que la technologie numérique soit à son sommet de maturité, vers 2010-2012 (incluant un format 1:1 pas 1.33). Moi, je n’attends pas, car j’attendais depuis mon R4, je l’ai commandé ce M8.
Il y a deux secondes de délai pour le “power on”. Et, il y a entre le moment où je sors le M8 de son sac, et me déplace en position de photographier, couramment au moins huit secondes. Conclusion, je ne vois pas où est le problème, excepté sur le papier et dans la tête.
PS : Wipa, tu as un bouton en forme de crayon en haut à droite de ton message pour corriger ton message
, le 24.01.2007 à 10:13
Le M8… oui, bien sûr… et les optiques qui vont avec…
Gloups ! je n’en aurai jamais les moyens, mais c’est avant tout une question de choix, n’est-ce pas Saluki ? Je ne suis pas à plaindre…
Mais pour en revenir à ce bijoux, j’attends pour ma part le Minox du numérique pour refaire de la photo car voilà bien quatre ans que je ne touche plus à un appareil.
Pour ceux qui connaissent cet appareil, le Minox le bien nommé, il s’agit là d’un Leica de poche dont les qualités m’ont ravi pendant 15 ans me faisant oublier ses défauts (fragile et un seul objectif, ne me parlez pas de zoom !). En revanche son optique n’a vraiment rien à envier à celle d’un Leica 35 mm si ce n’est évidemment l’ouverture limitée à 2.8, mais son piqué et sa quasi absence de vignettage en font un excellent appareil. Pour le reste, il n’y a que l’essentiel : mise au point (pifométrique) et diaphragme avec… avec… abaque de profondeur de champs. Mais plus personne ne sait ce que diaphragme, vitesse et profondeur de champs signifient. Quand on a compris, on voue éternellement aux gémonies tous les automatismes, programmes, stabilisateurs, autofocus et autres conneries aussi polluantes qu’inutiles, n’est-ce pas Zit ?
Le M8 est le premier numérique à ma connaissance proposant de faire de la photo. Mais comme le disait Okazou à un autre propos, nous sommes des adorateurs du marteau, en d’autres termes nous préférons l’outil à son résultat, la technique à l’art, l’objet à la fonction, le moyen à son but… Hein ? je ne vais pas revenir sur la bagnole comme paradigme de notre civilisation, pourtant… ce n’est plus depuis longtemps un simple moyen de transport, mais un “objet” social, un statut !
Lisez donc, je me répète, Le système des objets de Jean Baudrillard, ancien, certes, mais toujours en rayon dans les bonnes librairies.
, le 24.01.2007 à 10:31
Pour les fans de Leica et autres appareils “bijoux” :
Il y a ici à Manchester un petit magasin d’occasion qui croule sous les leica, leitz (il y a même quelques Hasselblad). Je sais pas les prix, mais si ça interesse, je peux peut-être faire de l’import. Vous pouvez me contacter via le forum sous le pseudo “Jérémie” (qui n’est pas un pseudo, d’ailleurs…)
, le 24.01.2007 à 11:29
Saluki, je n’ai pas compris ta réponse a propos d’une comparaison de tirage A3+ entre le M8 et le M6, peux-tu etre plus explicite?
, le 24.01.2007 à 11:45
@WIPA
C’est vrai, un saluki a l’esprit un peu bas de vue: il ne pense qu’à manger, chasser, courir… Je me suis mal exprimé. M6 => J’ai un portrait en 40×60 argentique M8 => j’ai imprimé un morceau d’image, une des bottes des illustrations de l’article (en fait un A5), de cartoline photo couchée en 200 dpi, (pixel pour pixel, donc) puis en 1440, (interpolation, donc) pour voir, et je n’ai pas vu grand’chose de convaincant. J’attends d’aller imprimer sur une vraie machine
, le 24.01.2007 à 12:44
Bravo pour l’article. il est plus clair que 90% de ce que j’ai lu à ce sujet dans la presse dite spécialisée. Et bon, je continuerai a utiliser parfois mon faux Leica II, imitation FED garantie.
, le 24.01.2007 à 13:12
pour la petite histoire, en 82, malgré toute les sécurités possibles, vitres et portes anti-effractions, j’ai été cambriolé dans mon commerce, adieu valise M4 et ses 4 objectifs (j’avais augmenter mon parc) adieu valise hasselblad complète, boitier, viseur prisme, trois objectifs etc.., dans l’urgence et par manque de fonds, mon stock avait aussi disparu, j’ai racheté des nikon fm et fe quelques objectifs et un mamya 645.
En tout cas je remercie SALUKI de son excellent article qui donne vraiment envie de s’y remettre.
, le 24.01.2007 à 15:05
Mais au fait…
C’est la Saint François aujourd’hui, foi de widget ! Alors bonne fête à notre saint gourou (hou là ! il va pas aimer ça… “saint gourou”). Bon, j’plaisante !
, le 24.01.2007 à 15:19
On voit bien,
sur la gauche de cette image, que cet appareil était prévu au départ pour faire de l’APS ;o)
Merci pour cette prise en main, apparemment, sur la botte, le rendu des couleurs et le modelé bien spécifique de la marque ont l’air d’être conservés, bonne nouvelle! Faudra voir si les lointains perdent aussi peu…
Alec6, ton intervention, quoique frappée au coin du bon sens est un non-sens total: le Minox n’est-il pas un boîtier auto à priorité diaphragme non débrayable en manuel et sans mémorisation de l’exposition?
Renaud, ravale ton fiel! c’est pas en 5 minutes, dans un stage photo qu’on “essaye un Leica” comme une paire de Weston ou de charantaises…
Le M, c’est comme un grand fauve, faut bien au moins un an pour commencer à l’apprivoiser et n’est pas dompteur qui veut, c’est aussi une histoire de phéromones: il a du sentir que t’avais peur de lui…
z (qui va aller essayer ça dans la froidure)
, le 24.01.2007 à 16:11
Z… le 35 MB a une mémorisation de l’exposition, lui !
Quant à la vitesse, elle est en effet automatique, mais l’intérêt de la rendre manuelle est infime puisqu’on peut la faire varier en jouant sur le diaphragme, ‘nespas ? Le but de ces deux paramètres combiné étant d’obtenir une exposition correcte entre autres. Avec un objectif à 16<>2.8, une 400 asa Agfapan (n’existe plus) et un boîtier de 100×30x65mm aussi silencieux qu’un Leica on fait du bon boulot, non ? la 400 permet de travailler en hyperfocale, donc exit la mise au point dans 80% des cas, le reste se fait à l’œil et ça marche très bien.
Mon rêve, c’est la même chose en numérique… le M8, quoi, mais au prix du Minox (environ 400€ dans les années 80 !)
, le 24.01.2007 à 16:49
la st François aujourd’hui, cela va encore être la moitié de ma fête, pffffffff…
, le 24.01.2007 à 17:59
Que c’est beau un Leica ! Surement que je trouverai aussi plein de qualités à une Jaguar si j’étais amené à en essayer une. Allez savoir pourquoi, je la trouve pas si mal ma BX !
Hello les pauvres, salut les fauchés, si comme moi vous aimez bien les beaux objets, il y a le canon powershot G7 qui a fière allure et qui me fait les yeux doux.
Quoi faut pas comparer ? maismaismais lui aussi il fait des photos ! :)
Il y aura toujours ce côté très pédant des adeptes du leica, que je trouve limite supportable.
En fait j’arriverai pas à le cacher plus longemps, je suis jalouououx !!!!!!!!!!!!!
, le 24.01.2007 à 18:12
Alec6, au temps pour moi, le mien ne disposant pas de cette fonction indispensable, il a été remisé après un film au fond d’un obscur placard… Par contre, je te reprends, c’est encore plus silencieux qu’un Leica: obturateur central oblige!
Et bonne fête au saint-GOUROU, donc…
z (c’est vrai qu’il est chouette, ce M8…)
, le 24.01.2007 à 18:19
Heuuu, al1, et les autres, on peut aussi faire des choix dans la vie, à une époque, le slogan de la sécurité routière, c’était: “Boire ou conduire, il faut choisir”. J’ai choisi: pas de permis, pas de tuture, mais plein de beaux zapareils, et en plus, je trinque quand je veux ;O)
Z (à biiiicyclèèèèteuuuu, et avec un Leica, ça vaut bien moins cher qu’une teuf-teuf!)
, le 24.01.2007 à 18:49
Bon, j’ai vu Zitouna cet aprem’
Nous avons un plan d’enfer : cosigner une humeur. D’abord, est-ce possible, Msieur Gourou?
Ensuite je suis vert de rage: j’ai écrit des bêtises, comme tout journaleux qui ne vérifie pas ses sources. Je m’explique, je me suis fié à la notice en vous disant que les flash SCA 3000 avec le sabot idoine fonctionnaient.
En quittant Zit, je suis retourné chez ce bon Double-Expo pour y faire emplette d’un sabot. Heureusement que j’avais le flash. Ca ne marche pas avec un Metz 40 MZ2, il faut un 54 MZ3 ou un flash …Leica. Pourtant je croyais que Metz et Leitz ça rimait un peu.
Pour le fun, un de leurs clients leur a faxé l’humeur: 29 pages avec les commentaires !!!
Alors plates et confuses, mes excuses, mais ces bougres, ils auraient pu relire leur prose,non ?
, le 24.01.2007 à 18:50
Mais si, mais si !
En plus un bouton pour tester la profondeur de champ me paraît indispensable.
Je n’irai pas tout à fait aussi loin que toi : l’autofocus est à débrayer systématiquement ou presque en macro, car c’est une vraie nuisance. Par contre, la TTL au flash, qui permet entre autres d’utiliser 2 flashes ou plus, pas forcément à la même distance du sujet, éventuellement de puissances différentes, sans devoir faire le moindre calcul, ça c’est un vrai progrès.
Alors là plus du tout d’accord. Le M8 permet de faire certains types de photos, mais de mon point de vue (macro exclusivement ou presque), il ne répond pas au cahier des charges minimal : visée réflexe, possibilité de monter des optiques sur soufflet, et testeur de profondeur de champ.
, le 24.01.2007 à 20:32
Merci alec6!:-)
Mi-février, tu à propos du gourou, tu risques d’être étonné, mais ce ne sera pas moi!:-)
Saluki, tu fais ton humeur croisée avec l’ami Zitouna quand tu veux! Seul la co-signature avec le nom en gras et tout et tout est impossible. Tu la feras à ton nom, et tu introduiras la chose en expliquant bien tout, et vous signerez à la fin les deux.
Je me réjouis!
, le 25.01.2007 à 08:58
Bonjour,
Bien que photographe pro depuis 15 ans j’ai jamais fait une image avec un Leica, j’ai jamais croché. Mon humble avis sur ce boitier est que c’est vraiment une version béta … Une chose encore que je trouve assez dommage est le fait que l’écran ne puisse pas se tourner comme sur l’Epson. Info donnée par un collègue qui fait des images en Europe de l’Est est qui m’as dit que ce serait impossible de travialle si les gens savaient qu’ils pourraient se voir un fois l’image faite, il perdrait toute notion de spontanéité ! Je me marre avec la taille du capteur ! 1,3 x …
, le 25.01.2007 à 10:36
@deny
Je comprends que tu n’accroches pas avec le Leica, comme je comprends que Michel s’en détourne pour ses photos, essentiellement (superbes) macro. Tout dépend de tes centres d’intérêt ou d’activité.
Je ne comprends pas bien la suite.
J’ai eu en mains un R-D1S l’an dernier, avant l’annonce du prochain M8. Ce n’est pas une daube, mais il ne casse pas trois pattes à un canard cul de jatte ;°)
Tu te moques du rapport 1,33 du Leica, mais celui-ci fait 1,50 et des poussières avec un capteur “amateur” de 6 mégapixels.
Quant à l’intérêt d’avoir un écran orientable, je le trouve très limité, et surtout source de fragilité, dans la mesure où on ne s’en sert pas (il n’affiche que les photos déjà prises…) pour le cadrage et la prise de vues, puisqu’on ne se sert que du viseur…
Je suis assez souvent de l’autre côté, voir notre promenade d’octobre et je n’ai jamais rencontré le phénomène que tu décris: les gens, même au fond de la Gabardino-Kharbarie, y sont souvent mieux équipés en matos que bien des touristes !
, le 25.01.2007 à 21:43
J’aime beaucoup la nappe brodée, ça ne dépare pas avec les Leicas ;-)
, le 25.01.2007 à 23:02
Ma maman avait des doigts de fée…
Mais en fait j’avais besoin de tirer parti du peu de lumière ambiante avec un panneau Lastolite tenu par Madame Saluki et une surface blanche, et pourquoi pas cette nappe?
, le 30.01.2007 à 00:05
Pour mettre tout le monde d’accord, Hasselblad vient de sortir un 31 mégapixels, mais il n’est pas full frame ;°)).
Le prix ne doit pas être très loin de la résolution…
, le 30.01.2007 à 09:20
Eh ben moi ce que j’en dis ce sont deux choses :
1. J’aimerais bien avoir un jour les moyens de m’offrir le bijou.
2. D’ici-là, je pense que le bruit de l’obturateur aura été minoré car c’est ce que j’aime sur mon M6
Merci pour le test, joliment réalisé !
, le 01.12.2008 à 08:59
Bonjour, dans ta présentation très intéressante et très complète sur le Leica M8, tu écris :
Je suppose qu’il s’agit du software Leica Digital Capture fourni avec ce boîtier. Peux-tu nous dire comment tu as programmé cet intervallomètre ? Merci d’avance.